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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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14 janvier 2010

Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes 2010

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Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes

Du 3 au 11 février 2010

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, que ta beauté et ton sourire réchauffent nos coeurs! Que ton appel à la pénitence nous trouve disponibles et généreux! Que nos communautés s’appuient sur la foi de Pierre et s’engagent à la suite du Christ! Que ton Immaculée Conception nous fasse espérer en l’innocence retrouvée et désirer la sainteté! Que la lumière de Pâques ravive en nous la flamme de la charité! Marie, Reine de la paix: regarde les peuples victimes de la guerre! Marie, «salus infirmorum»: accorde aux malades la force et l’espérance! Marie, toi qui as connu la pauvreté: viens en aide, par nos mains, aux plus déshérités!Marie, Mère de l’Eglise: comme toi, que chacun dise «oui» aux appels de Dieu! Marie, Mère de Dieu: fais-nous chanter Magnificat puisque le Royaume de Dieu nous est ouvert!

Pratique de la neuvaine

Chaque jour: une dizaine de chapelet et trois fois les invocations: Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Sainte Bernadette, priez pour nous. Ensuite, la prière ci-dessus. Messe et communion, de préférence le 11 février.

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14 janvier 2010

Neuvaine à Saint Pancrace

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Saint Pancrace de Rome

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Fête le 12 mai


Le 12 mai l’Eglise fête Saint Pancrace, un des nombreux martyrs de la persécution de l’empereur Dioclétien, qui gouverna l’empire romain de 284 à 305. Dans l’Eglise antique Pancrace représenta un modèle d’adolescent qui donna sa vie par amour de son Seigneur, restant fidèle au baptême qu’il avait reçu depuis peu. Il était né en 289 en Phrygie (région historique de l’actuelle Turquie occidentale) de Cledionuse et Cerada, tous deux nobles, qui professaient la religion païenne, dans laquelle ils éduquèrent aussi leur fils. Pancrace, orphelin en jeune âge, fut confié aux soins de son oncle Denis, élu administrateur dei biens patrimoniaux que la famille du neveu possédait en Phrygie et à Rome. Oncle et neveu se déplacèrent très tôt dans la ville impériale, où une communauté chrétienne vivait intensément la foi dans le Seigneur crucifié et ressuscité. Denis et le jeune Pancrace entendirent parler de la nouvelle religion et demandèrent d’en faire partie. Ils se soumirent à une catéchèse absorbante et, dans une solennelle veillée pascale, ils furent admis dans la communauté chrétienne avec le baptême, qui leur fut administré très probablement par le pape de l’époque, St Marcelin. En ce temps-là sévissant, sur la jeune Eglise de Rome, la persécution de Dioclétien, la plus grave et la plus longue de toutes: une vraie bataille entre christianisme et paganisme. Pancrace, déjà animé par le désir du martyre, fut arrêté et conduit devant le juge, qui lui demanda qui il était. L’adolescent répondit fermement: « Je m’appelle Pancrace et je suis chrétien ». C’était le mot d’ordre. Le juge essaya de toutes le façons de l’induire à un acte de culte vers l’empereur. Le jeune chrétien fut inflexible: il n’aurait jamais renoncé au Christ pour les faveurs d’un homme, fût-il l’empereur de Rome lui-même. Alors le juge fut obligé d’appliquer la loi et ordonna que Pancrace fût décapité hors de la ville, sur la voie Aurélia. La pie matrone romaine Ottavilla prit le corps du martyr et le fit enterrer dans le cimetière de Calepodio. Les persécutions contre l’Eglise terminées, sur la tombe du jeune martyr fut érigée une basilique, où la communauté chrétienne de Rome se rendait le dimanche après Pâques pour présenter au Saint les nouveaux baptisés, qui déposaient sur son autel l’habit blanc adossé au baptême. Ils le priaient de pouvoir imiter son courage et sa foi dans le Seigneur ressuscité.


Culte et reliques de Saint Pancrace


Il y a à Rome une église de son nom, et la porte anciennement appelée Aurelia, se nomme aujourd'hui de Saint-Pancrace. Saint Grégoire, pape, parle de sa tombe et de ses reliques dans l'Homélie 27 sur saint Jean et dans le troisième livre de son Registre, épitre 18. Saint Grégoire de Tours, qui vivait avant lui, raconte un miracle perpétuel que Dieu y faisait par les mérites de ce saint Martyr ceux qui allaient faire quelque serment solennel en l'église qui lui est dédiée, étaient visiblement punis de Dieu, quand ils ne disaient pas la vérité ou ils tombaient morts sur la place, on ils étaient possédés du démon, qui les tourmentait par mille sortes de supplices à la vue de tout le monde. « Il s'est fait », dit Baillet, « une grande distraction des reliques de saint Pancrace en diverses églises de l'Europe et comme il est assez ordinaire de voir que lorsqu'on a quelque ossement considérable d'un Saint, on se vante d'avoir son corps, on doit être moins surpris d'entendre dire que le corps de saint Pancrace se trouve en quinze ou vingt endroits différents, sans être obligé de recourir au mystère de la reproduction. Outre ce qui est resté de ses reliques dans l'église de son nom, à Rome, on voit son chef dans celle de Latran où son office se fait double en remettant celui des saints Nérée et Achillée an premier jour libre qui suit. On trouve aussi quelques parties de ses retiques dans celle de saint Clément et dans d'autres églises de la ville. On en montre pareillement à Albano, ville de la campagne de Rome dans trois églises différentes de la ville de Bologne, où il n'est pas possible que l'on n'ait pas donné son nom à quelque corps étranger, puisque l'on produit, parmi ces reliques, une tête de saint Pancrace, outre celle qui est dans la basilique de Latran. On aurait peut-être sujet de penser la même chose de celles que l'on garde sous le même nom à Venise, chez les religieuses de saint Zacharie dans le Milanais, quoiqu'il soit vrai que saint Grégoire le Grand en ait envoyé du tombeau de notre Saint à Fortunat, évêque de Milan ; à Lantosca, en Piémont, dans le comtat de Nice ; dans plusieurs autres villes d'Italie, où on l'appelle saint Brancas ou Brancaccio ; en divers endroits de la Sicile à Avignon, dans deux églises différentes en France, où en envoyèrent de Rome les papes Pélage, pour Marseille et Tours, saint Grégoire le Grand pour Pallade, évêque de Saintes ; d'autres à Saint-Riquier, à Saint-Malo et ailleurs. On ne peut nombrer tous les lieux du royaume qui se vantent d'en avoir, mais la plupart sans titre. La célébrité de son culte y est si grande, qu'il n'y a presque point de province qui ne s'en soit formé un Saint particulier en diversifiant son nom par la corruption de leur langage. Car c'est lui que l'on trouve appelé saint Blancat, saint Planchas ou Planchais, saint Plancart, saint Crampas ou Cranpace, par métathèse, saint Brachs, saint Branchais, saint Blanchars, saint Blansé, et peut-être encore autrement. Saint Pancrace est appelé Planchers en Normandie. Le pape Vitalien envoya de ses reliques à saint Wandrille, abbé de Fontenelle, qui construisit une église sous son invocation cette double circonstance répandit son culte dans le diocèse de Coutances et les diocèses voisins. Les Pays-Bas ne sont guère moins pourvus de reliques qui portent le nom de saint Pancrace. On en voit à Gand, à Douai et à Malices on en voyait aussi à Utrecht et à Leyde, ayant le changement de religion dans les Pays Bas unis. On en montre à Cologne dans plusieurs églises, à Dusseldorf sur le Rhin, au duché de Berg, à Trèves et même à Prague, en Bohême. On en a vu aussi en Angleterre, où la première église consacrée à Dieu depuis la conversion des Anglais par le moine saint Augustin, missionnaire de saint Grégoire le Grand, fut dédiée sous le nom et l'invocation de saint Pancrace, dans la ville de Cantorbéry. Il ne vint néanmoins des reliques de ce saint Martyr dans cette île que plus de cinquante ans après. Ce fut le pape Vitalien qui en envoya, vers l'an 656, à Oswi, roi de Northumberland, pour augmenter encore le culte que les missionnaires romains y avaient établi, ou plutôt pour reconnaître et récompenser les services que ce prince rendait à l'église du pays. La plupart des églises qui gardent des reliques sous le nom de saint Pancrace, ont quelque fête particulière en différents jours de l'année, pour célébrer leur réception ou leur translation mais elles se réunissent à solenniser celle de son martyre au 12 de mai, quoiqu'elles ne soient pas toutes persuadées que ce qu'elles ont soit véritablement de lui. Le 12 de mai, où sa fête est marquée dans les Martyrologes du nom de saint Jérôme, dans celui de Bède, ceux du IX siècle et les suivants, est le jour de sa sépulture plutôt que celui de sa mort. Le Calendrier romain du IV siècle n'en fait point mention, mais il est dans celui du VIII siècle et dans les suivants et dans les anciens Sacramentaires depuis le VI siècle ».

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Neuvaine à Saint Pancrace


Réciter, chaque jour de la neuvaine, l’acte de contrition avant la prière du jour et les prières à la très Sainte Trinité après celle-ci. Cette neuvaine est recommandée pour demander guérison et travail.


Prières à dire chaque jour


Acte de contrition


Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé parce que Vous êtes infiniment Bon, infiniment Aimable, et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre Sainte Grâce de ne plus Vous offenser et de faire pénitence.


Prières à la très Sainte Trinité

 

Prière au Père Éternel


Je crois, Père Céleste, ce qui vient de la Foi, et avec Elle je veux vivre et mourir ; par l’intercession de Saint-Pancrace, accordez-moi à moi et à ma famille une bonne santé pour accomplir mes obligations.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prière au Fils de Dieu 


Ô Bon Jésus, accordez-moi la vertu d’Espérance en Vos promesses, comme le fit Saint-Pancrace, qui eut toujours confiance en Votre Providence, et que je puisse obtenir ainsi, par son intercession, du travail et le don de la réussite dans les choses que je devrai entreprendre pour satisfaire mes besoins et ceux de ma famille.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prière à l’Esprit Saint


Accordez-moi la vertu de Charité pour aimer Dieu par-dessus toutes choses et mon prochain par amour pour Dieu, comme le faisait le glorieux Saint-Pancrace. Par son intercession, j’ai confiance pour obtenir cette Grâce et celle d’être préservé des malheurs et des personnes mal intentionnées.


Notre Père, Je Vous salue Marie, Gloire au Père.


Prière finale 


Ô glorieux Saint-Pancrace, je vous demande que vous m’obteniez les Grâces dont j‘ai besoin et en particulier, santé et travail, afin que je puisse me présenter devant votre image pour vous rendre grâce des faveurs reçues. Ainsi soit-il.


Neuvaine à Saint-Pancrace


Premier jour


Acte de contrition


Notre coeur a été créé pour aimer : ce que tu dois le plus aimer, c’est Dieu, plus que toutes les personnes, plus que toutes les richesses du monde et, de cette manière, tu éviteras aussi beaucoup de désillusions. Saint-Pancrace fit de cette manière et c’est pourquoi il obtint tant de faveurs de Dieu. Demande-lui cette Grâce du fond du cœur, tu vivras plus tranquille et tu obtiendras sa protection dans tout ce dont tu as besoin.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Deuxième jour 


Acte de contrition


Dieu permet que nous aimions notre famille et d'autres personnes, bien que ce ne soit pas un obstacle pour aimer Dieu. Ainsi faisait le glorieux Saint-Pancrace et, de cette manière, il a amené beaucoup d’âmes au Ciel. Demande-lui de tout ton cœur d’aimer les autres personnes comme de vrais frères, afin d’aimer Dieu davantage et d’obtenir beaucoup de Grâces du glorieux Saint-Pancrace.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Troisième jour 


Acte de contrition


Saint-Pancrace avait un cœur si bon qu’il éprouvait toujours de la compassion pour les pauvres et les malheureux, c’est pourquoi il obtint tant de Grâces du Ciel ; essaie, toi aussi, de l’imiter dans ces vertus et ainsi, tu obtiendras, par son intercession, beaucoup de Grâces de Dieu.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Quatrième jour 


Acte de contrition


Le glorieux Saint-Pancrace n’essaya pas seulement d’être bon, mais il travaillait aussi pour pouvoir guider d’autres âmes vers le Ciel, c’est pourquoi Dieu lui accorda tant de pouvoir en faveur de ses dévots. Essaie, toi aussi, de faire ce que tu peux pour propager cette dévotion et veille à ce que d’autres aillent par le chemin du Ciel. Ainsi, tu obtiendras beaucoup de Grâces, spécialement celles dont tu as besoin pendant cette neuvaine.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Cinquième jour 


Acte de contrition


Dans le monde, il y a beaucoup de personnes qui, d’un point de vue humain, sont mauvaises ; pour que tu n’en deviennes pas un admirateur, fais en sorte de ne pas être l’un des leurs mais au contraire, à l’imitation de Saint-Pancrace, défends toujours la vérité et les bonnes choses. De cette manière, tu obtiendras tout ce dont tu as besoin par l’intercession de Saint-Pancrace, qui exaucera toujours tes prières.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Sixième jour 


Acte de contrition


L’une des choses qui coûtent le plus à notre cœur, c’est de pardonner à ceux qui nous ont offensés. Prie le glorieux Saint-Pancrace pour qu’il t’obtienne cette Grâce quand quelqu’un t’aura offensé, puisque lui-même alla jusqu’à pardonner à ceux qui le martyrisèrent ; et sois assuré que tu seras plus tranquille après, et que tu obtiendras pour toi et ta famille plus que tu ne peux espérer.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Septième jour 


Acte de contrition


Dans ce monde, il faut avoir beaucoup de patience en tout, et puis viennent plus de contrariétés que l’on ne peut attendre. Prends comme modèle le glorieux Saint-Pancrace, qui se conformait en tout à la Volonté de Dieu, et il put ainsi vivre sereinement et devenir un grand Saint, au milieu de beaucoup de peines. Demande-lui de bon cœur qu’il t’aide et il t’accordera cette Grâce et bien d’autres.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Huitième jour 


Acte de contrition


Tout comme tu aimes le portrait de tes parents et d'autres personnes amies, il convient aussi que tu aimes l'image du glorieux Saint-Pancrace, en ne doutant pas que depuis le Ciel, il voie comment tu t'agenouilles devant l'autel sur lequel il est placé. Plus tu le feras avec grande ferveur, plus il priera Dieu qu'Il t'accorde ce que tu lui demandes pendant cette neuvaine, tant pour toi que pour les personnes de ta famille.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.


Neuvième jour 


Acte de contrition


Maintenant que tu termines la neuvaine, tu es en pleine forme et tu es plus désireux d’aimer Saint-Pancrace et, par conséquent, de te rendre digne d’aller au Ciel pour lui tenir compagnie. Sois sûr qu’il t’attend là-haut et que tu le rejoindras si tu accomplis bien tes obligations en vivant comme un bon chrétien, en obtenant déjà, dès maintenant, sa protection en tout, tant pour toi que pour ta famille.


Terminer par les prières à la très Sainte Trinité.

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Pancrace (pdf) en cliquant ici

12 janvier 2010

Neuvaine pour les vocations

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Neuvaine pour les vocations

Préparatoire à la journée mondiale des Vocations


Présentation


«La prière pour les vocations, Jésus la recommande explicitement à ses disciples, avant de les envoyer en mission. “Voyant un jour les foules fatiguées et abattues comme des brebis sans berger, il eut pitié d’elles et dit à ses disciples: «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la Moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson». (Mt 9, 36-38) Depuis vingt siècles, les chrétiens sont fidèles à cette consigne du Seigneur. Le 4e dimanche de Pâques, dit du «Bon Pasteur» parce qu’on y lit toujours un passage du chapitre 10 de l’Évangile de saint Jean, a même, durant le Concile, été institué “journée mondiale de prière pour les vocations” par le pape Paul VI. La communauté chrétienne tout entière s’engage dans cette prière, c’est un point qui lui tient à cœur». En écho à cette présentation de la revue Jeunes et Vocations, dans son numéro du deuxième trimestre 2002, voici quelques propositions étendues sur les neuf jours qui précèdent la Journée mondiale de prière pour les vocations. Des propositions, le temps d’une neuvaine, pour favoriser la prière personnelle mais surtout communautaire. Cette neuvaine est placée sous le patronage de Marie, en ce mois de mai qui lui est traditionnellement consacré. Le modèle est simple: un temps de silence, un mot d’introduction, une lecture de la Parole de Dieu, une courte réflexion, des intentions de prière, des prières à Marie, la récitation de la prière des vocations.

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Premier jour


Prendre quelques minutes de silence et de recueillement intérieur. Demander à Jésus et à l’Esprit de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd'hui, nous sommes invités à prier en compagnie des apôtres Philippe et Jacques, et avec Marie.


Lecture du Livre des Actes des Apôtres (1, 12-14)


«Arrivés dans la ville (de Jérusalem, les Apôtres) montèrent à l’étage de la maison; c’est là qu’ils se  tenaient tous: Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélémy et Matthieu, Jacques fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. D’un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, mère de Jésus, et avec ses frères».


Réflexion


Dès le départ de Jésus pour le ciel, après l’Ascension, Marie, sa mère, est présente au groupe des Apôtres et à la prière qui les réunit. Une présence qui se continue encore. Oui, Marie est toujours là pour prier avec nous quand nous demandons à Jésus de veiller sur son Église et de lui donner les vocations dont elle a besoin pour réaliser sa mission.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour celui que tu as appelé à être le premier pasteur de ton Église, le pape Benoît XVI: que ton Esprit lui donne de continuer d’être un guide éclairé.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec les apôtres Philippe et Jacques, nous te prions, Seigneur, pour notre évêque et pour notre Église diocésaine: que ton Esprit nous permette de mettre en œuvre les orientations pastorales du Chantier diocésain.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les communautés religieuses de priants et de priantes: que ton Esprit suscite des vocations pour que le service de la prière et de l’adoration se continue dans ces communautés.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre-dame du Sacerdoce


Vierge Marie,Mère du Christ Prêtre, Mère des Prêtres du monde entier, Vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu’ils sont les images vivantes de Votre fils unique. Vous avez aidé Jésus par toute Votre vie terrestre, et vous l’aidez encore dans le Ciel. nous vous en supplions, priez pour les Prêtres, Priez le père des Cieux pour qu’il envoie des ouvriers à sa moisson. Priez pour que nous ayons toujours des Prêtres, qui nous donnes les sacrements, nous expliquent l'Évangile du Christ, Et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu. Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les Prêtres dont nous avons tant besoin, et puisque votre cœur à tout pouvoir sur lui, obtenez-nous, ô Marie, des prêtres qui soient des Saints. Amen.


Une dizaine de chapelet


Terminer par la récitation de la prière des vocations


Seigneur Jésus-Christ, notre vie et notre croissance, béni sois-tu. Toi qui veilles sans cesse sur ton peuple, jette un regard de bonté sur notre Église diocésaine. Tu l’invites à être signe et témoin de ta présence dans notre monde. Choisis donc au milieu de nous des jeunes et des adultes généreux qui consacreront leur vie à ton service et au service de nos communautés chrétiennes. Suscite au cœur de tous les baptisés le désir de mettre leurs dons et leurs talents au service les uns des autres. Ainsi tu feras de notre Église une bonne terre où germeront les semences de ton Royaume de justice, d’amour et de paix. Amen!


+ Bertrand Blanchet, évêque de Rimouski, le 28 avril 1996

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Deuxième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions avec les communautés chrétiennes qui, dans le monde, se rassemblent pour faire mémoire de la Résurrection du Seigneur. Nous prions aussi avec la bienheureuse Marie-Léonie Paradis, fondatrice de la Congrégation des Petites Sœurs de la Sainte-Famille.


Lecture de la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 14-15, 23-24)


«Dans votre vie, mettez l’amour au-dessus de tout: c’est lui qui fait l’unité dans la perfection. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps. Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes: vous savez bien qu’en retour le Seigneur fera de vous ses héritiers. Le maître, c’est le Christ; vous êtes à son service.»


Réflexion


S’il est un mot qui est central dans le message de Jésus, c’est bien celui de service. Sa vocation, sa mission ont consisté à être en état, en situation de service. Il dira lui-même «Je suis au milieu de vous comme celui qui sert». À sa suite, Marie, sa mère, a voulu se nommer «la servante du Seigneur». Depuis, dans la longue histoire de l’Église, des communautés religieuses sont nées et ont fait du service leur charisme. Telle fut l’intuition de Sœur Marie-Léonie Paradis et de tant d’autres.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les femmes et les hommes dont la vie est consacrée au service des plus démunis et des plus pauvres de notre terre. À leur exemple, que d’autres s’engagent sur la voie du service.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec Mère Marie-Léonie, nous te prions, Seigneur, pour les communautés religieuses d’hommes et de femmes dont le charisme est le service. Qu’elles aient la joie d’accueillir de nouvelles vocations pour que leur mission se continue.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour), suivie d'une dizaine de chapelet

 


 

Terminer par la récitation de la prière des vocations (voir au 1er jour)

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Troisième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions avec les prêtres et pour les prêtres. Ceux déjà engagés dans un ministère de plus en plus exigeant; ceux dont nos communautés vont avoir besoin pour que le Pain de l’Eucharistie soit rompu, les Sacrements célébrés, l’Évangile annoncé, l’Église mise en état de continuer sa mission de salut.


Lecture de la Seconde Lettre de Saint Paul Apôtre à Timothée (4, 1-2, 5)


«Fils bien-aimé, devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne: proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d’instruire. En toute chose garde ton bon sens, supporte la souffrance, travaille à l’annonce de l’Évangile, accomplis jusqu’au bout ton ministère».


Réflexion


Au cours des siècles, le ministère du prêtre a pu varier mais il est toujours apparu comme un élément essentiel pour que se réalise le projet de Jésus pour l’Église et le monde. Marie était là pour soutenir les premiers pas du ministère des apôtres. Elle est toujours là pour accompagner le ministère des prêtres d’aujourd’hui. Avec elle, nous prions pour ceux que le Seigneur appelle à devenir prêtres et bons pasteurs à la manière de Jésus.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les prêtres de notre diocèse dont le ministère continue la mission de Bon Pasteur de Jésus. Que leur témoignage soit un stimulant pour que d’autres prennent la relève.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour que des jeunes entendent l’appel à devenir prêtres. Qu’ils répondent à cet appel dans l’enthousiasme et dans la confiance.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour que nos communautés paroissiales se sentent responsables de découvrir et d’appeler les prêtres dont notre Église a besoin pour remplir sa mission.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet

 


 

Terminer par la récitation de la prière des vocations (voir au 1er jour)

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Quatrième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions avec le bienheureux François de Laval, le premier évêque de Québec et l’un des fondateurs de l’Église au Canada et en Amérique du Nord. Une occasion de nous rappeler la vocation missionnaire de l’Église et le travail des missionnaires d’ici à la grandeur du monde.


Lecture de l'Évangile selon Saint Matthieu (28, 16-20)


«Les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles: “Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”.»


Réflexion


À l’invitation de Jésus et à la suite des premiers disciples, c’est un souffle puissant qui a poussé des femmes et des hommes, de tout temps, à partir à l’étranger pour devenir “missionnaires”. Pour notre pays, Mgr de Laval en est un témoin exceptionnel. Par delà les siècles, ce qu’il a mis en œuvre continue de prospérer. Avec Marie, que notre prière s’élève pour que cet élan se continue et pour que s’accomplisse «l'œuvre missionnaire que nous devons faire comme chrétiens» (Oraison de la fête de Mgr de Laval).


Intentions


-Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les missionnaires qui témoignent de la Bonne Nouvelle de Jésus à la grandeur du monde.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec le bienheureux François de Laval, nous te prions, Seigneur, pour les missionnaires d’ici, religieux, religieuses, prêtres, laïcs associés. Que leur travail porte des fruits.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec Marie et le bienheureux François de Laval, nous te prions, Seigneur, pour l’Église et pour nos communautés religieuses et paroissiales. Que l’Esprit garde bien présent en elles le souffle missionnaire.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 


 

Terminer par la récitation de la prière des vocations (voit au 1er jour)

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Cinquième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions tout spécialement pour les diacres permanents dont la présence et la mission sont source d’espérance. Dans la longue histoire de l’Église, il est beau de voir comment elle a toujours su se renouveler grâce à la naissance de nouvelles communautés et à l’éclosion de nouveaux ministères.


Lecture du Livre des Actes des Apôtres (8, 4-8)


«Ceux-là donc qui avaient été dispersés s’en allèrent de lieu en lieu en annonçant la parole de la Bonne Nouvelle. C’est ainsi que Philippe, qui était descendu dans une ville de la Samarie, y prêchait le Christ. Les foules unanimes s’attachaient à ses enseignements, car tous entendaient parler de ses miracles ou les voyaient. De beaucoup de possédés, en effet, les esprits impurs sortaient en poussant de grands cris. Nombre de paralytiques et d’impotents furent également guéris. Et la joie fut vive en cette ville.»


Réflexion


C’est une violente persécution qui obligea les premiers diacres à quitter Jérusalem et à prendre la route pour aller exercer ailleurs leur ministère de prédication et d’attention aux pauvres. Avec Marie, nous prions pour que les difficultés de la vie moderne ne soient pas un obstacle pour la croissance de l’Église. Que l’Esprit suscite des communautés nouvelles et des ministères nouveaux comme le diaconat permanent.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les diacres permanents qui sont en service dans notre Église diocésaine et dans différents milieux de notre société. Que leur ministère porte des fruits.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour ceux que les appels de l’Esprit destinent à remplir la mission de service du diaconat permanent. Qu’ils entendent ces appels et qu’ils y répondent généreusement.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour que l’Esprit nous étonne encore par la naissance de communautés nouvelles qui répondent aux besoins actuels de l’Église et du monde.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 

 

 

Terminer par la récitation de la prière des vocations (voir au 1er jour)

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Sixième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions avec la bienheureuse Catherine de Saint-Augustin, une religieuse dont le “ministère” fut d’être en service auprès des malades. Une occasion de nous rappeler l’importance, dans la Bonne Nouvelle de Jésus, de l’attention à donner aux plus petits, aux pauvres, aux malades. Beaucoup de communautés religieuses poursuivent cette mission. Dans notre diocèse, depuis cent ans, c’est le cas de la Congrégation des Filles de Jésus dont le charisme consiste à «Honorer l’Humanité Sainte du Fils de Dieu» en cherchant à humaniser la vie à la manière de Jésus.


Lecture de l'Évangile selon Saint Matthieu (25, 31-40)


«Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu...? Tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? Tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? Tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? Tu étais nu, et nous t’avons habillé? Tu étais malade ou en prison... Quand sommes-nous venus jusqu’à toi? Et le Roi leur répondra: “Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait”.»


Réflexion


Malgré toutes ses possibilités et ses facilités, notre monde moderne n’est pas à l’abri de la misère, de la pauvreté et de la maladie. Des besoins nouveaux naissent et des appels à l’aide se font entendre. À l’exemple de Catherine de Saint-Augustin qui, en son temps, a consacré sa vie au service des malades et à la suite des Filles de Jésus attentives à s’occuper des plus petits de nos milieux, nous prions pour que s’engagent d’autres témoins de la charité.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les communautés religieuses dont le charisme est le “service des pauvres”: que l’Esprit suscite des vocations pour continuer leur œuvre.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec la Bienheureuse Catherine de Saint-Augustin, nous te prions, Seigneur, pour tous ceux et celles dont la mission est de témoigner de la charité de Jésus auprès des malades et des démunis de la société. À son exemple, que surgissent d’autres témoins prêts à donner leur vie pour que Jésus soit reconnu dans les plus petits.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 

 

 

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Septième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions pour notre communauté paroissiale et pour l’ensemble des communautés chrétiennes de notre secteur pastoral et du diocèse. Par la qualité de leur vie communautaire, qu’elles soient des milieux favorables pour qu’y naissent et s’y développent les multiples vocations dont l’Église et le Monde ont besoin pour que la Bonne Nouvelle de Jésus soit annoncée et porte des fruits.


Lecture de la Lettre aux Ephésiens (4, 1b-7)


«Accordez votre vie à l’appel que vous avez reçu; en toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour; appliquez-vous à garder l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul Corps et un seul Esprit, de même que votre vocation vous a appelés à une seule espérance; un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême; un seul Dieu et Père de tous, qui règne sur tous, agit par tous, et demeure en tous. À chacun de nous cependant la grâce a été donnée selon la mesure du don du Christ».


Réflexion


Il est beau d’imaginer le petit groupe des disciples et des apôtres, tout de suite après le départ de Jésus: c’est en comptant sur les ressources, les dons, les qualités et les charismes de chacun qu’a commencé la formidable aventure de l’évangélisation. Marie était là pour les encourager à répondre à leur vocation. Avec elle, nous prions pour que chaque membre de notre communauté se sente responsable de toute la vie de la communauté, responsable de favoriser la naissance des vocations dont elle a besoin pour réaliser sa mission.


Intentions


-Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour toutes les communautés paroissiales de notre diocèse: qu’elles soient des milieux de vie qui favorisent la naissance et la croissance de nombreuses vocations.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour les personnes engagées dans l’animation de nos communautés: agents et agentes de pastorale, responsables de l’éducation de la foi, de l’animation liturgique et de la vie caritative.... À leur exemple, que d’autres entendent l’appel à s’engager.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 

 

 

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Huitième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui, nous prions pour toutes les cellules familiales et pour l’ensemble des milieux éducationnels. Pour les jeunes, ils sont des relais essentiels dans la transmission des valeurs, dans leur recherche d’un choix de vie et dans la découverte d’une vocation. En ce jour consacré à la prière à Marie, qu’elle nous accompagne dans notre réflexion et notre prière.


Lecture de l'Évangile selon Saint Luc (2, 46-51)


«C’est au bout de trois jours qu’ils le retrouvèrent dans le Temple, assis au milieu des maîtres, à les écouter et à les interroger...En le voyant, (ses parents) furent frappés d’étonnement et sa mère lui dit: “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous? Vois, ton père et moi, nous te cherchions tout angoissés”. Il répondit: “Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père?” Mais eux ne comprirent pas ce qu’il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth; il leur était soumis; et sa mère gardait tous ces événements dans son cœur».


Réflexion


Des parents qui s’inquiètent pour leurs enfants ou qui ne les comprennent plus, c’est, de nos jours encore, le sort de beaucoup de nos familles. Et pourtant, avec elles, il faut croire que c’est le milieu de vie essentiel pour qu’un enfant trouve sa voie et découvre par quels chemins il sera heureux dans la vie. De même pour l’école, appelée à former l’intelligence mais aussi toute la personnalité d’un enfant. Avec Marie et Joseph, nous demandons à l’Esprit d’apporter lumière aux parents, aux familles, à l’école dans leur mission auprès des enfants et des jeunes qui leur sont confiés.


Intentions


-Avec Marie et Joseph, nous te prions, Seigneur, pour les familles de notre paroisse: qu’elles soient un milieu de vie qui favorise l’épanouissement physique, intellectuel, spirituel des enfants qui les composent.


R- Seigneur, nous te prions.


-Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour tous les jeunes de notre communauté paroissiale. Qu’ils trouvent auprès d’eux des adultes et des éducateurs qui les aident à trouver la voie ou la vocation qui les rendra heureux.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 

 

 

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Neuvième jour


Prendre le temps de se recueillir intérieurement par quelques minutes de silence et demander à l’Esprit Saint, l’Esprit du Père et du Fils, de venir prier en nous et avec nous.


Introduction


Aujourd’hui l’évangile nous présente Jésus sous les traits du Bon Pasteur, réfléchissons sur le sens des vocations et à prier à cette intention. En ce dimanche où nous soulignons également la Fête des mères, nous associons encore Marie, la mère de Jésus, à notre prière personnelle et à la prière de nos communautés rassemblées pour l’Eucharistie.


Lecture de l'Évangile selon Saint Jean (10, 11, 14-16)


Jésus disait aux Juifs: «Je suis le bon pasteur (le bon berger). Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis...Moi, je suis le bon pasteur; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie: celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.»


Réflexion


Par l’image du pasteur, Jésus nous dit que sa mission consiste à se donner, à aimer, à rassembler. C’est également ce langage qu’il emploie pour décrire l’action des responsables de communautés qu’il appelle à sa suite: conduire, instruire, nourrir, soigner, guérir, relever, rassembler. Avec Marie, à qui nous donnons le titre de Mère de l’Église, que notre prière s’unisse à celle de tous les chrétiens qui, en ce jour, demandent des vocations.


Intentions


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, de faire naître toutes les vocations dont l’Église universelle a besoin pour remplir sa mission de salut dans le monde.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, nous te prions, Seigneur, pour tous ceux qui hésitent à répondre à une vocation que l’Esprit leur fait pressentir à travers les événements de leur vie. Que l’image de Jésus, le Bon Pasteur, les encourage à s’engager définitivement.


R- Seigneur, nous te prions.


- Avec Marie, la mère de Jésus, nous prions pour toutes les mamans dont la vocation de donner la vie.


R- Seigneur, nous te prions.


Prière à Notre Dame du Sacerdoce (voir au 1er jour) suivie d'une dizaine de chapelet.

 

 

 

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6 janvier 2010

Neuvaine d'Action de grâce à la Reine du Rosaire de Pompéi

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Neuvaine d'Action de grâce à la Reine du Rosaire de Pompéi

Origine de cette Neuvaine d'Action de grâces

Par le Bienheureux Bartolo Longo


« Au mois d'août 1879, me trouvant gravement malade, j'écrivis une formule de prière en l'honneur de Notre Dame de Pompéi pour obtenir ses grâces; c'est la Neuvaine à Notre Dame de Pompéi pour demander des grâces dans les cas désespérés. Plus d'une fois la Sainte Vierge a daigné la bénir, et dans ses diverses apparitions, particulièrement dans celle de Lacédonia,le 28 juillet 1888, la Vierge miséricordieuse a fait connaître avec une ineffable condescendance sa satisfaction d'être invoquée et honorée par le moyen de cette neuvaine. Lors de son apparition chez le commandeur Agrelli, en Mars de 1884, elle a daigné révéler plus clairement la manière dont elle veut être invoquée pour accorder ses grâces. « Que ceux qui veulent obtenir des grâces de moi, disait-elle à la malade Fortunata Agrelli, faisant trois neuvaines et récitant les 15 (depuis 2002, le Rosaire compte 20 Mystères NDLR) Mystères du Rosaire, fassent ensuite 3 neuvaines d'action de grâces ».Depuis le jour où la revue « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi » a rapporté cet événement extraordinaire, combien n'y en a-t-il pas, tant en Italie qu'au-dehors, qui ont expérimenté l'authenticité de cette apparition et obtenu d'innombrables grâces en faisant les trois neuvaines indiquées par la Très Sainte Vierge! Les attestations publiées depuis lors par la Revue en sont l'indiscutable preuve. Aussi m'est-il venu de nombreuses demandes d'écrire une Neuvaine spéciale d'action de grâces, à répéter trois fois, c'est à dire pendant 27 jours après avoir obtenu la grâce demandée, selon la volonté exprimée par la Bienheureuse Vierge Marie. Et, grâce à Dieu, le 15 août 1889, c'est à dire 10 ans après la première publication de la neuvaine pour obtenir les grâces, paru la présente Neuvaine d'action de grâces. De 1889 à 1925, cette dernière neuvaine a été réimprimée 78 fois, à un chiffre de 780 000 exemplaire, et elle a été traduite et imprimé en douze langues étrangères. »


Neuvaine d'action de grâces à la Vierge du Rosaire de Pompéi


Devant l'image de Notre-Dame de Pompéi allumez deux cierges, si vous le pouvez. Puis prenez en mains, votre rosaire, et commencez ainsi:


O Dieu venez à mon aide

Seigneur, hâtez-vous de me secourir

Gloire au Père...


1. Me voici à vos genoux, ô Mère Immaculée de Jésus, vous qui aimez à être invoquée sous le nom de Notre Dame du Rosaire de Pompéi. La joie au cœur, l'âme remplie de la plus vive reconnaissance, je reviens à vous, ô ma généreuse bienfaitrice, ma douce patronne, souveraine de mon cœur, à vous, qui vous êtes montrée véritablement ma Mère, et Mère pleine d'amour pour moi. Je gémissais, et vous m'avez écouté; j'étais affligé, et vous m'avez consolé; j'étais dans les angoisses, et vous m'avez rendu la paix. Des douleurs et des peines mortelles assiégeaient mon cœur, et vous, ô Mère, du haut de votre Trône de Pompéi, vous m'avez rasséréné l'esprit d'un seul de vos regards miséricordieux. Qui s'est jamais adressé à vous avec confiance sans être exaucé? Ah! si le monde connaissait mieux votre bonté, votre compassion pour ceux qui souffrent, comme toutes les créatures recourraient à vous! Soyez bénie à jamais, ô Vierge Souveraine de Pompéi, bénie par moi et par tous, par les hommes et par les anges, par la terre et par le ciel. Amen.


Gloire au Père... Salve Regina...

2. Je rends grâce à Dieu et à vous, Divine Mère, des nouveaux bienfaits qui m'ont été accordés par l'effet de votre bonté et de votre miséricorde. Que serai-je devenu su vous aviez repoussé mes soupirs et mes larmes? Je supplie les Anges du Paradis, les chœurs des apôtres, des martyrs, des vierges et des confesseurs de vous remercier pour moi. Je fais la même prière à ces innombrables âmes jadis pécheresses, qui ont été sauvées par vous et qui jouissent maintenant au Ciel de la vision de votre immortelle beauté. Je voudrais vous voir aimée de toutes les créatures et entendre le monde entier se faire l'écho de mes actions de grâces. Que puis-je vous offrir, ô Reine, si riche en bonté et en magnificence? Je vous consacre ce qui me reste de vie, et je l'emploierai a propager partout votre culte, ô Vierge du Rosaire de Pompéi, vous dont l'invocation m'a valu les grâces du Seigneur. Je répandrai partout la dévotion de votre Rosaire, je dirai à tous les miséricordes que vous avez obtenues pour moi et je ne cesserai de redire vos bontés à mon égard, afin que même ceux qui sont d'indignes pécheurs, comme moi, s'adressent à vous avec confiance à vous.

Gloire au Père... Salve Regina ...

3. Quels noms vous donnerai-je, ô blanche colombe de paix? Sous quels titres vous invoquerai-je vous que les saints docteurs ont appelée Maîtresse du monde, Porte de la Vie, Temple de Dieu, Palais de Lumière, Gloire des Cieux, Sainte entre les saints, Prodige des prodiges, Paradis du Très-Haut? Vous êtes la trésorière des grâces, la Toute Puissance suppliante, que dis-je? La Miséricorde même de Dieu descendant sur les malheureux. Mais je sais aussi, qu'il vous est doux d'être appelée Reine du Rosaire de Pompéi. Et en vous donnant ce titre, je sens la douceur de votre nom mystique, ô Rose du paradis transplantée dans cette vallée de larmes pour adoucir nos angoisses, à nous, pauvres exilés, enfants d'Ève; Rose symbole de charité, plus odorante que tous les arômes du Liban, vous qui dans cette vallée attirez, par le parfum de votre suavité céleste, le cœur des pécheurs vers le Cœur de Dieu. Vous êtes la Rose éternellement fraiche, qui, arrosée par les eaux du Ciel, avez jeté vos racines dans la terre desséchée par une pluie de feu; la Rose d'une beauté Immaculée, qui avez fait du lieu de la désolation le Jardin des délices du Seigneur. Loué soit Dieu pour avoir rendu votre nom si digne d'admiration! Bénissez, ô peuple, le Notre de Notre Dame de Pompéi, car toute la terre est pleine de miséricorde.


Gloire au Père... Salve Regina...


4. Du milieu des tempêtes qui m'avaient submergé, j'ai levé les yeux vers vous, nouvelle étoile d'espérance, apparue de nos jours au dessus de la vallée des ruines. Du fond de mes amertumes j'ai élevé la voix vers vous, ô Reine du Rosaire de Pompéi; et j'ai éprouvé la puissance de ce titre qui vous est si cher. Je m'écrierai donc toujours: je vous salue, ô Mère de miséricorde, océan de grâces, de bonté et de compassion! Qui chantera dignement les gloires nouvelles de votre Rosaire, les récentes victoires de votre chapelet? Au monde qui s'arrache des bras de Jésus pour se livrer au démon, vous préparez le salut dans cette vallée où Satan dévorait les âmes. Vous avez refoulé aux pieds en triomphatrice les restes des temples païens; et sur les ruines de l'idolâtrie vus avez placé le triomphe de votre souveraineté. Vous avez changé la lande de la mort en une terre de résurrection et de la vie; et sur le sol subjugué par votre ennemi vous avez planté la citadelle, le refuge o vous recevez les peuples pour les sauver. Et voici que vos fils répandus dans le monde vous ont élevé en ce lieu un trône, vrai signe de vos prodiges, trophée de vos miséricordes. Du haut de ce trône, vous m'avez appelé, moi aussi, parmi vos enfants de prédilection, et le regard de votre commisération s'est reposé sur moi, pauvre malheureux. Que vos œuvres soient éternellement bénies, ô ma souveraine! Et que bénis soient tous les prodiges opérés par vous dans la vallée de la désolation et de la ruine!


Gloire au Père... Salve Regina ...


5. Que toutes langues fassent retentir votre gloire, ô Marie! Et que le soir redise au matin le concert de nos bénédictions! Tous les peuples vous appellent Bienheureuse; que toutes les plages de la terre, que toutes les régions des cieux répètent que vous êtes bienheureuse! Et moi aussi je vous appellerai trois fois bienheureuse, avec les Anges; avec les Archanges; avec les Principautés: trois fois Bienheureuse avec les Puissances Angéliques, avec les Vertus des Cieux avec les Dominations. Je vous proclamerai Bienheureuse parmi les Bienheureux, avec les Trônes, avec les Chérubins, avec les Séraphins. O ma souveraine Libératrice, ne cessez pas d'abaisser vos regards miséricordieux sur notre famille, sur notre nation, sur l'Église tout entière. Et surtout, ne me refusez pas la grâce des grâces, c'est à dire que jamais ma fragilité ne me sépare de vous. Faite que je persévère jusqu'au dernier soupir dans cette foi et cet amour dont brûle en cet instant mon âme. Et que tous ceux qui concourent à l'érection de votre Sanctuaire de Pompéi soient un jour du nombre des élus! O couronne du Rosaire de ma Mère, je vous serre sur mon cœur et je vous couvre de baisers respectueux (ici embrassez votre chapelet). Vous êtes la voie qui mène à toutes les vertus, le trésor des mérites pour l'éternité, le présage de ma prédestination, la chaîne solide qui enlace l'ennemi, la une source de paix pour celui qui vous honore pendant la vie, un gage de victoire pour qui vous porte à ses lèvres à l'instant de la mort. Dans cette heure suprême, je vous attends, ô ma Mère: votre apparition sera le signal de mon salut; votre Rosaire m'ouvrira les portes du Ciel. Ainsi soit-il.


Gloire au Père... Salve Regina...


Priez pour nous, ô Reine du Très Saint Rosaire,

afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


O Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, vous qui nous avez appris à recourir à vous avec confiance et à vous appeler Notre Père qui êtes aux cieux, ô Dieu de bonté, dont le propre est la Miséricorde et le pardon, nous vous demandons par l'intercession de l'Immaculée Vierge Marie, de nous exaucer, nous qui nous glorifions du titre d'enfants du Rosaire; daignez agréer nos humbles actions de grâces pour les dons que vous nous avez prodigués; et rendez chaque jour plus glorieux, rendez impérissable le trône que vous avez élevé à Marie dans le Sanctuaire de Pompéi. Nous vous en prions par les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.


Dire un Je Vous salue Marie en l'honneur du Bienheureux Bartolo Longo

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29 décembre 2009

Neuvaine aux Saints Rois Mages

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Les Saints Rois Mages

S’il est un sujet qui a charmé notre enfance, et qui a été remis en honneur lors des dernières JMJ, c’est bien celui-là. Mais l’Evangile n’est pas un conte et nous fait un devoir de replacer l’épisode dans son contexte général: Jésus est venu chez les siens, pour naître, souffrir et nous racheter. La visite des Mages répond-elle à cette dynamique? Ce sera l’objet de notre méditation en ce mois de janvier où la crèche, dans bien des foyers, montre les Mages adorant le Rédempteur. Qu’en est-il exactement, selon l’Evangile, seul nécessaire, et l’apport accessoire mais éclairant de l’œuvre de Maria Valtorta, dont Pie XII recommanda la lecture, et que l’on ne peut ignorer sérieusement aujourd’hui? Les JMJ ont insisté sur l’adoration, et nous le ferons aussi, mais, c’est avant tout l’Epiphanie, la «manifestation» de Dieu au monde, à travers ces princes de la terre, qui doit primer. Car, s’il est vrai que les Mages ont noué une démarche de recherche, c’est à l’initiative d’une étoile, à l’initiative de Dieu, qui, après la manifestation aux pauvres (devant les bergers), puis aux prêtres (la Présentation au Temple), touche maintenant ceux qui représentent toutes les nations. Dieu vient à la rencontre de tous les hommes, pour les sauver, moyennant quoi, ceux-ci doivent pour le moins, l’adorer. Le récit évangélique, quoique court, demanderait bien des pages d’exposé et de réflexion; nous devrons nous limiter beaucoup.


Les circonstances


L’histoire, correctement reconstituée, nous dit que nous sommes en l’an – 4 (an 749 de Rome). Peu avant l’agonie de la République Latine, la Palestine est alors occupée par les Romains (- 63-60), qui, en – 59, laissent le pouvoir effectif au roi Hérode, dit «le Grand» («Jésus étant né à Bethléem de Judée au temps du roi Hérode…», en décembre – 5). Au moment de la naissance du Christ, la République est morte et l’Empire est enfin en paix, la «pax romana» de l’empereur Auguste (-27 + 14), tandis que Quirinius gouverne le protectorat en son nom. Après la Présentation de Jésus au Temple, ses parents décident de rester encore quelques mois à Bethléem, avant de rentrer à Nazareth, si le Père le veut. Saint Matthieu est le seul à rapporter l’histoire des Mages (II, 1-12), ce qui la met en relief, l’apôtre s’arrêtant à l’essentiel. Juif, publicain, il écrit pour les Juifs auxquels il a à cœur de montrer la messianité et la divinité de l’Enfant-roi. Le passage relaté est donc capital à cet égard.


«Nous avons vu son étoile…» L’appel des Mages


Avant d’approfondir la question, notre légitime curiosité nous presse: qui sont ces personnages, d’où viennent-ils, que représentent-ils? A l’origine, on appelle «mages», des prêtres perses ou des astrologues babyloniens ayant coutume de scruter les astres — si bien visibles dans le ciel d’Orient — pour en lire les présages. Sont-ils des souverains? On pourrait le penser à considérer leur prestige, leur voyage coûteux, la nature des présents offerts. Mais, ce serait oublier que, «Venus d’Orient», dit l’évangéliste — cet orient mythique, terres de tant de religions et de d’empires — ils pouvaient être à la fois des grands-prêtres locaux et des princes d’envergure. En tout cas, l’Evangile montre clairement que l’interrogation suscitée par l’étoile inaccoutumée leur faisait pressentir qu’elle représentait un Dieu au-delà de toutes leurs croyances ou de leur attente. La tradition indique un nombre: trois; leur donne un nom, à partir du 8e siècle: Melchior, Balthasar, Gaspard; Bède le Vénérable les fait venir d’un orient large: l’Europe, l’Asie, l’Afrique (Gaspard serait le Noir). M. Valtorta les voit arriver des Indes, des hauteurs mongoliques et des hautes terres du Nil. Quoi qu’il en soit, le sens est qu’ils représentent l’orbis terrarum, l’universalité, comme Jésus, venu à la rencontre de toute l’humanité. Quelle était cette étoile? Venus de trois horizons différents, ces princes ont l’esprit religieux. Ils sont intrigués par la présence dans le ciel d’un astre inhabituel, exceptionnel par sa taille (comme une «petite lune», précise la voyante), sa brillance, qui fait s’éclipser les étoiles voisines, sa traîne, qui fait penser à une comète, son ardeur: on la dirait vivante, son insistance: elle a un caractère invitatoire. Ils sont littéralement subjugués par son incandescence, et ils y voient un appel à quelque chose, ou à Quelqu’un qui dépasse leur science, leurs convictions. Ils pressentent que cet astre unique représente le vrai Dieu, alors que la terre n’offrait jusqu’ici que des religions polythéistes ne pouvant satisfaire les esprits exigeants. Ces trois princes étaient de ceux-là, et, sans se connaître, n’ont pas hésité à tout quitter pour aller rencontrer ce «Dieu inconnu», comme dira saint Paul, et «rendre hommage», c’est-à-dire adorer, Celui que l’étoile ne pouvait pas ne pas représenter. C’est un appel irrésistible s’adressant à de vrais sages en quête du véritable Sauveur. En effet, à l’époque antérieure, après Alexandre, tant de rois s’étaient faussement présentés en «sôter», sauveurs! Il n’en était résulté que des larmes et du sang. Là, c’est une étoile magnifique, douce, paisible, silencieuse, annonciatrice de joie et de bonheur vrais. On ne peut récuser le fait, quand on considère le caractère si concret de l’Evangile, et, surtout, le symbole de l’étoile. Partis sur des montures imposantes, richement harnachées, avec une suite adéquate, ils voyagent lentement durant des mois, bravant tous les risques, conduits et accompagnés par la grande Espérance; il se réunissent vers la Mer Morte. La langue de la Foi et de l’Amour, leur rencontre inopinée dans le même but, par un miracle de Dieu, les fait se comprendre sans difficulté, et ils finissent leur odyssée de concert. Leur seul moment d’effroi est lorsque l’étoile disparaît au-dessus de Jérusalem. Ils convergent là, d’abord, parce qu’ils recherchent un Dieu qui est aussi un Roi. Et ils savent, en visiteurs étrangers et respectueux, qu’il faut s’adresser au roi local. Les renseignements obtenus, ils retrouvent l’étoile, et «à sa vue, ils furent remplis d’une très grande joie». On les comprend.


«Ils l’adorèrent»


«Entrés dans la maison, ils trouvèrent le petit enfant avec Marie, sa mère; ils tombèrent à genoux et l’adorèrent». Jésus et ses parents ne sont plus dans la grotte. Cela tombe sous le sens. Des Bethléemites compatissants ont recueilli la sainte Famille, errante et dans la pauvreté absolue. Aux Mages aussi s’applique la parole future du Christ: «Ce n’et pas vous qui m’avez choisis, mais c’est Moi». Attirés mystérieusement par Lui, arrivés enfin à destination, ils se prosternent dès leur arrivée devant sa maison d’emprunt, se préparent dans le recueillement, envoient un messager demander l’hospitalité de Joseph, et se présentent, lentement, avec noblesse et déférence, devant le seuil de l’humble demeure. Ils sont magnifiquement vêtus, pour honorer le Dieu fait homme. Reçus par Joseph et Marie, ceux-ci se lèvent à leur arrivée. La Vierge-Mère est drapée dans un simple habit blanc, tenant l’Enfant de quelques mois sur sa poitrine. Eux se prosternent, front contre terre, et, malgré l’invitation de Marie, restent ainsi jusqu’à leur sortie, appuyés ensuite sur leurs talons. C’est dire, à travers tout cela, un respect qui nous interpelle gravement. Eux qui étaient princes, adorent et contemplent en silence, Celui que l’étoile a indiqué, l’étoile qui n’a pas menti, et qui s’est effacée devant le créateur du firmament. Il sont déjà plus que récompensés pour avoir cru au Signe. Ils sont de dignes héritiers d’Abraham, le père des croyants. Après le saint silence, l’aîné des sages explique leur démarche, disant qu’ils avaient vu une nouvelle étoile à la splendeur inusitée, qu’ils avaient interrogé leur science et consulté leurs cartes, trouvant cette réponse: le Messie-Sauveur, sorti des Juifs, était né et qu’il convenait de lui rendre les hommages qui lui sont dus. Et ils étaient partis, chacun à l’insu des autres. Les scribes d’Hérode, d’ailleurs, confirmèrent la vérité, à savoir que la prophétie du prophète Michée devait s’accomplir. «Puis, ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe». Avec ces «détails», que l’évangéliste n’a pas mis par hasard, nous entrons dans le mystère de l’Enfant. Chacun de nous doit comprendre que les trois présents décrits par l’Evangile correspondent à leurs signification et aux paroles correspondantes des Mages. Il ne peut en être autrement. L’or est offert pour le Roi, un roi pauvre et sans assise terrestre, dont la migration en Egypte légitimera l’emploi. L’encens est pour le Dieu. La myrrhe, explique le plus âgé, est destinée au Messie souffrant et rédempteur; il le dit avec la délicatesse qui convient, pour ne point blesser la Vierge-Mère, mais elle comprend que ses dires confirment l’Ecriture et les paroles de Siméon. Ils ne demandent rien, si ce n’est, précise Maria Valtorta: «Qu’à cause de ces dons, Lui se souvienne de nous et sauve ses serviteurs en leur donnant son Royaume». Le bon larron ne dira pas autrement. Marie, dans sa douleur contenue, acquiesce, et ne peut que confier le divin Enfant souriant à chacun des trois illustres adorateurs. Il se manifeste ainsi à eux, et par eux au monde. C’est l’Epiphanie. Leur bonheur est indicible et les récompense de leur long pèlerinage. Sensés et merveilleusement délicats, ils ne s’attardent pas; ils prennent congé de la sainte Famille, se prosternent une dernière fois en quittant la demeure, tandis que Marie tient le petit bras de Jésus comme pour les bénir. Ils enfourchent dromadaire et chameaux, se courbent encore sur l’encolure des bêtes et s’en vont aussi dignement qu’ils sont venus, le cœur rempli de joie.


«Ils repartirent par un autre chemin»


L’épisode est riche d’enseignements. L’attitude d’Israël et d’Hérode est significative d’un refus du salut offert. Jésus, pourtant annoncé et «attendu», est né dans une grotte d’une bourgade plus glaciale par le cœur que la température; un jour, Nazareth le conspuera. Hérode, iduméen et non juif, connaît peu et mal les Ecritures. Une seule chose l’intéresse: ne pas perdre son pouvoir. Il s’apprête au premier holocauste, celui des enfants de Bethléem, innocents et sans défense, prototypes de l’Agneau immolé et icônes de tous les futurs martyrs du Christ. Le tyran meurt peu après. Mais une maison a accueilli l’Errant, après les bergers; deux saints l’ont reconnu au Temple; trois sages l’adorent et résument les prophéties sur lui. Dieu est Un et Trine et se révèle aux trois pouvoirs: celui de la multitude (le sacerdoce royal), de la religion (le sacerdoce ministériel), du pouvoir politique (les responsables des nations). Ce passage d’Evangile, comme en toute la Bible, montre qu’en Orient la Royauté a toujours revêtu une résonance particulière. Mais les Mages ont compris d’instinct que celle du Sauveur n’est pas de ce monde; ils s’inclinent devant le Roi des rois, l’infiniment grand en tant que Dieu, infiniment pauvre en tant qu’homme; humbles, ils ne dédaignent pas de l’adorer. Ils sont venus pour cela. Ils pensent que leurs riches présents ne sont rien à côté de la Richesse par excellence: Dieu: «Il est le Fils unique de Dieu qui s’est dépouillé de sa gloire et qui est venu sur la terre pour mourir sur la Croix; il s’est fait pauvre pour nous révéler la gloire divine» (Jean Paul II). Leur épopée — car c’en est une — montre leur foi extraordinaire, qui a tout enduré pour ne voir le Messie qu’un instant. Leur seul moment de chagrin n’a pas été leur rude chemin, jour et nuit, mais la disparition momentanée de l’étoile, comme si leur espérance pouvait s’effondrer. Ils sont des modèles de foi pour l’humanité entière, face à l’apostasie actuelle: «L’adoration du vrai Dieu est un authentique acte de résistance contre toute forme d’idolâtrie» (J.P. II. id.) . Aujourd’hui, comme au temps des Mages, l’athéisme, le refus de Dieu, les hérésies et les sectes, la magie et la sorcellerie, le matérialisme…, sont autant de dangers pour l’âme et les sociétés. L’histoire des Mages ne s’arrête pas à l’au revoir de Bethléem. En tournant le dos à Hérode, ils le mettent face à lui-même et à ses responsabilités. Le silence de Jésus devant Pilate révèlera une situation analogue. Cet au revoir n’est pas un adieu. Quand Mathieu dit qu’ils partirent par un autre chemin, cela signifie qu’ils ne devront plus être après comme avant. La rencontre avec le Christ implique une conversion, et si l’on est déjà converti, comme semble l’être les Mages, cela incite à la sainteté. Si Pie XII a pu dire à un voyant: «Tu as vu Marie? Tu dois devenir saint!», à plus forte raison quand on a vu le Christ. La rencontre ordonne enfin au témoignage, à l’évangélisation. Transformés par la vue de l’Enfant-Dieu, les Mages ont ensuite proclamé la gloire de Dieu et, comme les bergers de la nuit de Noël, commencé à faire connaître le seul vrai Dieu, donc à évangéliser. Chaque fois que nous rencontrons Jésus, dans la communion, devant le Saint-Sacrement ou dans le prochain, nous «devons prendre un autre chemin », prendre la route de la perfection évangélique. Dans son testament spirituel aux Jeunes, Jean Paul II disait justement: «L’Eglise a besoin de témoins authentiques pour la nouvelle évangélisation… Elle a besoin de saints, les seuls qui peuvent rénover l’humanité, de saints qui recherchent passionnément la vérité». Benoît XVI ajoutera: «La seule révolution, c’est le témoignage, la sainteté». Tel est le legs des Mages. Dans l’ordre de la Providence, si leurs reliques se trouvent à Cologne, sans doute y a t-il là un signe pour notre époque. C’est bien devant leur châsse que pas moins de deux papes demandent à notre époque bouleversée, de se recentrer sur l’unique Christ, de le contempler, l’adorer, vivre de sa Vie, d’en témoigner à tout l’univers. C’est à ce prix que la Chrétienté se sauvera, et l’humanité avec, s’il est vrai que «Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde».


Texte de Bernard Balayn paru dans le Stella Maris n° 421 de janvier 2006


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Neuvaine aux Saints Rois Mages


Premier jour

«Car voici, les ténèbres couvrent la terre, et l'obscurité les peuples, mais le Seigneur resplendit sur toi, et sa gloire apparaît sur toi» (Ésaïe 60.2).


O saints Rois Mages qui vous avez vécu continuellement jusqu'à ce que l'étoile de Jacob, vous permette de voir la naissance du vrai Soleil de Justice, obtenez-nous la grâce de vivre toujours dans l'espérance de voir se lever pour nous le jour de la vérité et de la béatitude du paradis.


3 Gloire au Père

Deuxième jour

« Lève les yeux et regarde autour de toi, ils sont tous rassemblés et il arrivent vers toi » :tous, ils se rassemblent, ils arrivent vers toi. » (Isaïe 60.4).


O sainte Rois mages, qui dès que vous avez vu briller miraculeusement l'étoile, avez abandonné votre pays pour aller à la recherche du nouveau-né roi des Juifs, obtenez-nous la grâce de répondre rapidement que vous aux inspirations de Dieu.


3 Gloire au Père

Troisième Jour

« Tes fils arrivent de loin, et tes filles sont portées sur les bras. » (Isaïe 60.4)


O Saints Rois Mages qui n'avez pas craint la rigueurs des saisons, l'inconfort du voyage pour trouver le Messie à peine né, obtenez-nous la grâce de ne jamais effrayer des difficultés que nous pourrons rencontrer sur les voies du Salut.


3 Gloire au Père

Quatrième Jour

« Les Nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de Ton aurore. » (Isaïe 60:3)


O Saints Rois Mages qui, abandonnés par l'étoile dans la ville de Jérusalem, avez humblement cherché toute personnes pouvant vous renseigner sur l'endroit ou se trouvait Celui qui était l'objet de vos recherches, obtenez-nous du Seigneur la grâce que de pouvoir, quand nous rencontrons des doutes, et des incertitudes, de toujours avoir recours à Lui avec confiance.


3 Gloire au Père

Cinquième Jour

« Alors tu verras, tu seras radieuse et ton coeur frémira et se dilatera. » (Isaïe 60.5)


O Saints Rois Mages, qui avez été consolé par le retour de l'étoile, votre guide, obtenez-nous du Seigneur la grâce qu'en restant fidèles à Dieu face en toutes les épreuves que nous pourrons rencontrer, nous méritions d'être consolés dans cette vie et sauvés dans l'éternité.


3 Gloire au Père

Sixième Jour

« Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. » (Isaïe 60.5)

O Saints Mages, qui, après être entrés rempli de Foi dans l'étable de Bethléem, vous êtes prosterné en adoration devant l'Enfant Jésus, ne regardant pas sa pauvreté et sa faiblesse, obtenez-nous du Seigneur la grâce de toujours raviver notre foi quand nous entrons dans sa maison, afin que nous puissions nous présenter à Dieu avec le respect qui dû à la grandeur de sa Majesté.

3 Gloire au Père


Septième Jour

« Des foules de chameaux t'envahiront, des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront,apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur. » (Isaïe 60.6)


O Saint Mages, qui, en offrant à Jésus Christ l'or, l'encens et la myrrhe, l'avez reconnu comme votre Roi et votre Dieu fait homme, obtenez-nous du Seigneur la grâce de ne nous pas nous présenter les mains vides devant Lui, afin de pouvoir lui offrir l'or de la charité, l'encens de la prière et la myrrhe, afin que nous puissions dignement l'adorer.

3 Gloire au Père

Huitième Jour

« La nation et le royaume qui ne te servent pas périront, et les nations seront exterminées. » (Isaïe 60,12)


O Saints Mages, qui avez avertis en songe par l'ange du Seigneur de ne pas retourner auprès d'Hérode et qui êtes repartis dans votre pays par une autre route, obtenez-nous du Seigneur la grâce que, après s'être nous réconcilié avec Lui dans les Saints Sacrements nous vivons loin de tout ce qui pourrait être pour nous occasion de pécher.


3 Gloire au Père

Neuvième Jour

« Debout, Jérusalem! Resplendis: elle est venue, ta lumière,et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. » (Isaïe 60.1)


O Saints Mages, qui, attirés d'y pays lointain vers Bethléem par la splendeur de l'étoile, guides par la Fois; soyez un symbole et un modèle pour tous les hommes, afin qu'ils choisissent toujours la lumière de Christ et renoncent aux illusions de ce monde, aux plaisirs de la chair, aux tentation du démon afin de pouvoir, ainsi, mériter de contempler Dieu dans la Béatitude du Ciel.


3 Gloire au Père

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Téléchargez le textede la Neuvaine aux Sts Rois Mages (pdf) en cliquant ici

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21 décembre 2009

Neuvaine au Bienheureux Stanislas Papczynski

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Neuvaine au Bienheureux Stanislas Papczynski

Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701) est considéré comme un éminent représentant de l'école polonaise de spiritualité, en particulier en raison de sa caractéristique, qui fut la contemplation de la passion de Jésus et la contemplation mariale, et de sa très grande sensibilité à l'égard des injustices sociales. Il fut le Fondateur de la Congrégation des Clercs mariaux de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie en 1673. Cet Ordre compte aujourd'hui 491 membres répartis dans 59 communautés religieuses présentes dans 18 pays. Il a été Béatifié à Lichen, en Pologne le 16 janvier 2007.

 

Prières a dire chaque jour


Prière pour obtenir des grâce par l'intercession du Bienheureux Stanislas Papczyński


O Dieu, Père Miséricordieux, qui avez mis dans le cœur du Bienheureux Stanislas une grande ferveur pour l’accomplissement des oeuvres miséricordieuses spirituelles et corporelles, accordez-moi, en son nom et par son intercession la grâce de... pour laquelle je vous prie humblement. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père, Je vous salue, Marie, Gloire au Père


N.B. Une prière racontée à l'intention spéciale a plus de valeur quand elle est suivie de la confession et la communion.


Premier jour

« Le Puissant fit pour moi des merveilles » (Lc 1,48)

Seigneur, Dieu Tout-puissant, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas qui a promu avec une grande ferveur le culte de l’Immaculée Conception de Marie, Mère de votre Fils, par la Congrégation qu'il a fondé, accordez-nous la grâce de toujours pouvoir vous glorifier pour toutes les grandes choses que vous avez faites en vous saints et faites que nous dirigions toujours notre vie dans Votre Amour et dans une pureté sans taches.


Deuxième jour

« Sa miséricorde s’étend d’age en age » (Lc 1,50)

Dieu, Juge plein de justice ! Par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, qui a généreusement aidé par toutes les manières qu'il pouvait les âmes défunts souffrants en purgatoire, faites que nous puissions l’imiter en cette sublime œuvre de Miséricorde en particulier pour nos proches défunts, ainsi que pour ceux qui ont le plus besoin de l'aide spirituelle.


Troisième jour

« Il déploie la force de son bras, et disperse les hommes au cœur superbe » (Lc 1,51)

Ô Jésus, notre Sauveur et Maître, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, qui a pleinement su profiter de chaque situation pour annoncer la Parole de Dieu et porter l’assistance spirituelle aux personnes qui étaient privées des l'assistance pastorale, accordez-nous cette même grâce afin que nous puissions attirer tous ceux que nous côtoyons et que nous rencontrerons vers Vous par la parole et l’exemple et par notre recherche de la sainteté.


Quatrième jour

« Il renverse les puissants de leur trônes et élève les humbles » (Lc 1,52)

Esprit Saint, Par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, qui toute sa vie a défendu courageusement et héroïquement la Foi Catholique et qui a manifesté sa disponibilité pour le martyre, accordez nous cette grâce, afin que nous puissions grandir dans la foi et de la confesser courageusement par toute notre vie.


Cinquième jour

« Il comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides » (Lc 1,53)

Dieu notre Père, par l'intercession du Bienheureux Serviteur Père Stanislas, qui avec une infinie confiance en Votre Divine Providence, et malgré maints obstacles, en suivant vos inspirations a fondé et consolidé la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, accordez-nous cette même grâce afin que nous puissions, nous aussi, distinguer par une confiance inébranlable en votre puissance, en votre bonté, en votre fidélité, et guidez-nous sur les chemins épineux que nous traversons pour arriver vers les splendides promesses de Ton amour.


Sixième jour

« Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7)

Dieu, Père de Miséricorde, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, qui vous a manifesté son amour par la pratique quotidienne et régulière des œuvres de charité et de miséricorde, accorde-nous cette même grâce, afin que nous puissions toujours l’imiter généreusement par amour actif pour notre prochain.


Septième jour

« Qui vous écoute, m’écoute » (Lc 10,16)

Seigneur, qui êtes un Dieu fidèle, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, dont toute sa vie et toutes ses œuvres étaient accomplies dans une soumission toute filiale envers le successeur de Saint Pierre, accordez-nous une semblable grâce, afin que nous puissions toujours rester fidèles à Dieu, à la croix et à l’Evangile par une parfaite obéissance à l’Eglise.


Huitième jour

« Bienheureux sont les pauvres de coeur, car le Royaume des cieux est à eux » (Mt 5,5)

Seigneur, qui nous aimez infiniment, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, qui s'est généreusement engager à vivre une vie de pénitence et de pauvreté afin de pouvoir se donner pleinement à vous de tout son coeur et de toute son âme, Vous qui nous aimez, accordez-nous la grâce de résister courageusement aux tentations de la richesse et aux plaisirs du péché en nous dirigeant vers la liberté de l’esprit, dans la vérité et dans votre amour.


Neuvième jour

« Courage, n'ayez pas peur car je suis avec vous, n’ayez pas peur » (Mt 14,27)

Dieu, commencement de toutes et vers qui tout se dirige, par l'intercession du Bienheureux Père Stanislas, dont la vie tout entière est un lumineux exemple de confiance totale en votre sainte Providence, accordez-nous la grâce de confier et de remettre à votre amour miséricordieux notre passé et notre futur, pour que toute notre vie nous soyons guidés sur par le chemin d'une vie évangélique vers Votre maison dans le ciel.

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Télécharger le texte de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici

Pour approfondir

www.stanislawpapczynski.org

7 décembre 2009

Neuvaine en l'honneur du Bienheureux Ivan Merz

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Bienheureux Ivan Merz

1896-1928

Fête le 10 mai


Ivan Merz naquit le 16 décembre 1896 à Banja Luka en Bosnie, dans une famille dont l'appartenance à la religion catholique était de pure tradition et toute extérieure. Il fut élevé dans un milieu libéral. Après avoir terminé ses études secondaires en 1914, il passe trois mois à l'Académie militaire de Vienne. Il la quitte en 1915 et commence des études de droit et de philosophie à l'université de Vienne. La Première Guerre mondiale a déjà éclaté. Il est mobilisé et envoyé au front ou il connaît toutes les horreurs de la guerre. Celle-ci terminée, il poursuit des études de lettres à Vienne (1919-1920) puis à Paris (1920-1922), à la Sorbonne et à l'Institut catholique, en tant que boursier du Comité catholique des amitiés françaises à l'étranger. De Paris il écrit à sa mère: "La foi catholique est ma vocation dans la vie." Après ses études, Ivan réalisa cette vocation à l'admiration de tous ceux qui le connurent. En 1922, il rentre en Croatie ou il devient, à Zagreb, professeur de langue et de littérature françaises au gymnase classique archiépiscopal, (Petit séminaire), établissement secondaire pour la formation des futurs prêtres. Il obtient le doctorat à l'université de Zagreb, avec une thèse écrite en français et intitulée: L'influence de la liturgie sur les écrivains français, de Chateaubriand à nos jours. Il admirait beaucoup et vénérait la culture et la spiritualité françaises. La spiritualité des auteurs français marqua toute sa vie religieuse ainsi que son activité comme professeur et comme apôtre de la jeunesse croate. Son attachement à la France et à ses écrivains fut grand. Merz a beaucoup contribué à répandre les valeurs culturelles et spirituelles de la France en Croatie, et cela aussi bien par la parole que par ses écrits, comme cela fut bien mis en valeur par E. Beaupin dans un article commémoratif publié dans la revue des Amitiés catholiques françaises (15 juin 1928, p. 2). Après les épreuves de la guerre, sa réflexion personnelle, ses études, ses contacts avec des intellectuels et avec des convertis français ainsi que l'expérience de Lourdes, conduisent Ivan Merz à être convaincu de la vérité de la foi chrétienne. Il se donne complètement au Christ en faisant, comme laïc, à l'âge de vingt-sept ans, le vœu de chasteté perpétuelle. Il consacre tout son temps libre à l'éducation de la jeunesse croate, dans l'organisation catholique des Aigles, à laquelle il donne la devise "Sacrifice - Eucharistie - Apostolat". Il a emprunté cette devise à la Croisade eucharistique française, aujourd'hui Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), organisation catholique française qu'il admirait et qu'il s'efforçait d'implanter en Croatie. Son projet fut réalisé après sa mort, lorsque l'association des Aigles (supprimée en 1929 par la dictature serbe) continue d'exister en prenant pour nouveau nom celui choisi par Ivan Merz Kri`ari (Croisés), devenant ensuite la plus grande organisation des jeunes catholiques en Croatie. En tant qu'intellectuel catholique, c'est par la parole, par des conférences et par ses écrits, qu'Ivan Merz suscite auprès des jeunes et des adultes l'enthousiasme pour le Christ et pour l'Église. Passionnément intéressé par la liturgie, il est l'un des initiateurs du mouvement liturgique en Croatie. C'est également lui qui introduit systématiquement dans les milieux ecclésiastiques de Croatie les idées de Pie XI concernant l'Action catholique. Sa pensée est caractérisée par l'amour et par la fidélité à l'Église, à Rome et au Pape. Bien qu'il soit jeune et laïc, il est considéré comme un pilier de l'Église en Croatie. Avec son travail apostolique et son activité très étendue dans la presse catholique, il laisse un héritage spirituel précieux, devenu source d'inspiration pour les générations qui l'ont suivi. Ivan Merz était un homme à la foi vivante. Homme de prière, d'adoration, de sacrifice et d'abandon à Dieu dans la souffrance, il recevait quotidiennement l'eucharistie. Il avait une vaste culture, était très proche des hommes et savait témoigner à chacun un amour charitable. Pour beaucoup de jeunes catholiques, son nom évoquait - et évoque toujours - un programme de vie et d'action. Il avait l'intention de fonder un institut séculier - une communauté de laïcs - qui travaillerait pour le Christ et pour l'Église. Après sa mort, cette idée fut partiellement réalisée par sa collaboratrice Marica Stankovic, fondatrice de la Communauté des Auxiliatrices du Christ Roi. Après le Concile Vatican II, qui a mis en lumière le rôle et la place des laïcs dans la vie de l'Église et dans son action envers le monde, la personnalité et l'œuvre d'Ivan Merz devaient acquérir une signification particulière. Les mérites qu'il acquit dans son travail pour l'Église lui valent en Croatie une reconnaissance profonde. Ivan Merz mourut en odeur de sainteté, le 10 mai 1928 à Zagreb, dans sa trente-deuxième année. En 1958, on ouvrit un procès diocésain en vue de sa béatification, procès qui se poursuit au Vatican, auprès de la Congrégation pour les causes des saints. En 1977, son corps a été transféré dans la basilique du Sacré Cœur à Zagreb, église centrale des jésuites croates ou, durant les six dernières années de sa vie, il avait l'habitude de prier et d'assister quotidiennement à la messe. A plusieurs reprises, le pape Jean Paul II a parlé aux jeunes Croates d'Ivan Merz en leur proposant la vie chrétienne de celui-ci comme un exemple. Les grâces et les faveurs obtenues par l'intercession d'Ivan Merz ne cessent de se multiplier. Après l'établissement de la démocratie en Croatie, on renouvela l'organisation catholique des jeunes dénommée Krizari (Croisés). Cet important héritage spirituel d'Ivan Merz continue d'exercer son influence bienfaisante et éducative sur la jeunesse croate. Plusieurs biographies et un grand nombre d'articles et d'études ont été consacrés à la vie d'Ivan Merz. Dans les universités pontificales à Rome, on a soutenu deux thèses de doctorat sur la vie et l'œuvre d'Ivan Merz. La première, datant de 1975 et ayant pour auteur l'abbé Marin [karica, est intitulée Ivan Merz, promoteur du renouveau liturgique en Croatie; la seconde, achevée en 1978 par le p. Bozidar Nagy SJ, port le titre Ivan Merz, homme de foi et éducateur à la foi. A l'occasion du centenaire de la naissance d'Ivan Merz, célébré en 1996 dans sa patrie croate ainsi qu'à Paris ou il fut étudiant, on a entrepris la publication de ses Œuvres complètes qui comprendront en tout dix volumes. Le premier de ceux-ci est la présente œuvre, sa thèse de doctorat. Nous terminerons cette courte biographie d'Ivan Merz en citant un article commémoratif publié deux semaines après sa mort dans le journal La Croix du 23 mai 1928: "Comme professeur de langue française au Petit séminaire de Zagreb, il répandait parmi ses élèves, prêtres de demain, l'amour de la France et sa culture catholique... Cette mort prématurée a brisé de grands espoirs, mais il reste aux catholiques croates une consolation: c'est qu'Ivan Merz est mort comme un saint après avoir vécu comme un saint."

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Neuvaine en l'honneur du Bienheureux Ivan Merz


Cette neuvaine peut être récitée à deux intentions: la préparation pour la solennité liturgique du bienheureux Ivan Merz que l’on célèbre le 10 mai, ou lors d’un autre événement lié à la mémoire de différents anniversaires d’Ivan Merz. la prière des personnes désireuses d’obtenir une grâce par l’intercession d’Ivan Merz. Dans ce cas, il faut rajouter aux prières et textes de méditation prévus pour chaque jour, une prière particulière afin de recevoir les grâces demandées. Ceux qui récitent la neuvaine, dans le but d’obtenir une grâce, doivent avoir en vue que la sainte liturgie en général et l’Eucharistie en particulier, était pour Ivan Merz une source où s’alimentait sa foi et à laquelle il puisait la force pour sa sanctification. Par conséquent il est conseillé aux personnes priant la neuvaine à Ivan Merz afin d’être exaucées par son intercession, de recevoir le sacrement de pénitence et de communier au moins une fois durant la neuvaine et, pour ceux qui le peuvent, d’aller se recueillir sur la tombe d’Ivan Merz à Zagreb (Croatie) en la Basilique du Sacré-Cœur. La neuvaine est rédigée selon ses différentes vertus et complétée par les pensées personnelles d’Ivan Merz. Pour la prière publique en église les pensées peuvent être lues en alternance par des lecteurs.


Prière d'introduction


Seigneur Dieu nous commençons cette neuvaine en l’honneur de ton serviteur fidèle, le bienheureux Ivan Merz qui T’a glorifié sur la terre et par lequel Tu as été merveilleusement loué. En lui Tu nous donnes un merveilleux exemple de la sainteté en nous encourageant à suivre le chemin de sa vie dans la fidélité à l'Évangile. Par son intercession donne-nous toutes les grâces nécessaires pour l’accomplissement de nos devoirs professionnels et pour réaliser dans notre vie chrétienne la sainteté en Te glorifiant ainsi ici sur la terre. Par notre Seigneur Jésus Christ. Amen.


Premier jour

La vie, la mort: la fugacité, l'éternité


Bienheureux Ivan, en méditant le mystère de la vie et de la mort dans ta jeunesse, tu as très vite perçu le caractère passager de tout ce qui est terrestre. L’idée de l’éternité était continuellement présente à ton esprit. Durant la première guerre mondiale, tu as été quotidiennement confronté à la souffrance et à la mort, puis illuminé par la grâce Divine, tu as complètement changé ton regard sur le monde. Les réponses satisfaisantes à toutes les questions vitales, tu les as trouvées uniquement dans la foi chrétienne. Guidé par la grâce Divine tu as écrit tes pensées, qui sont toujours d’actualité. Aujourd’hui nous t’écoutons parler à travers ces paroles, que tu nous a laissées :


Pensées du Bienheureux Ivan Merz sur la fugacité de vie


« Cette vie n’est seulement qu’une courte préparation à l’éternité. »

« Nous devons veiller à adoucir cette courte existence par une vie ascétique. »

« Je sens que cette vie est seulement une phase passagère vers l’éternité. »

« Douleur, souffrance, regard sur ces milliers de mutilés, morts et gens épuisés … tout cela purifié l’homme de tout ce qui est passager, et avec une grande énergie, suggère le sens de la vie. »

« La question qui interpelle le plus l’homme est le phénomène de la mort. »

« La vie n’est pas un plaisir, mais un sacrifice. »

« L’homme n’est ici qu’un voyageur, sa vraie destination n’est pas la terre, il est élu pour quelque chose de plus grand. »

« La philosophie du bonheur repose sur l’axe central où tous nos désirs tendent vers l’autre monde. »

« Il nous faut diriger toutes les forces de cette vie vers celle qui suit notre séjour sur la terre. »

« Utilisons toutes nos énergies pour sauver nos âmes et celles de nos proches. »


Seigneur Dieu, Tu as éclairé ton serviteur le bienheureux Ivan Merz afin de comprendre le sens de la vie et trouver les réponses à toutes les questions dans la lumière de la foi chrétienne. Après beaucoup de réflexions, le bienheureux Ivan avait compris que cette vie terrestre n’est que la préparation pour celle du ciel dans laquelle il est déjà entré. Par son intercession nous Te prions d’accorder à nous aussi la grâce d’un regard éclairé sur cette vie terrestre afin de prendre conscience de sa fugacité pour l’utiliser le mieux possible en vue de l’éternité. Que rien sur cette terre ne nous détourne de la vie éternelle vers laquelle nous voyageons et dans laquelle ton bienheureux serviteur Ivan est déjà entré. Nous Te prions par notre Seigneur Jésus Christ. Amen.


Si par la neuvaine on demande une grâce particulière par l’intercession d’Ivan, il faut ajouter chaque jour cette prière :


Notre Père céleste, dans le bienheureux Ivan Merz Tu nous as donné un bel exemple des vertus chrétiennes. Par sa sainte vie il nous a montré qu’avec la grâce de Ton aide nous pouvons atteindre la sainteté dans la vie laïque. Aide-nous afin qu’encouragés par son amour envers le Christ et l'Église nous marchions aussi vers la sainteté et héritions de sa ferveur apostolique pour l’élargissement de Ton Royaume. Par son intercession je Te prie de bien vouloir m’accorder la grâce que je Te demande maintenant… si cela peut être utile à mon salut éternel et à Ta gloire. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


(A cette prière on peut ajouter aussi les litanies d’Ivan Merz.)


Deuxième jour

Dieu et la religion


Bienheureux Ivan, élevé dans un milieu libéral, c’est seulement vers la fin de tes études secondaires que tu as commencé à réfléchir plus sérieusement au sens de la foi chrétienne. En observant le monde créé autour de toi, particulièrement le cosmos, tu es arrivé à la conclusion de l’existence du Créateur, maître de tout. Par ta réflexion personnelle, en observant la nature, à travers l’art aussi, tu as découvert dans la foi catholique un trésor à tel point que tu lui as consacré toute ta vie. Tu nous as laissé les merveilleuses pensées par lesquelles tu t’es élevé vers Dieu et qui témoignent du rayonnement de la grâce dans ton cœur et dans ton intelligence. Tu étais toujours disponible pour répondre à l’appel du Seigneur.


Pensées du Bienheureux Ivan Merz sur Dieu et de la religion


« Toutes les merveilles du monde, toute la nature nous font découvrir que la source de tout se trouve dans l’incommensurable Esprit, dans l’Idéal de l’humanité, dans la Vérité, la Bonté et la Beauté. »

« Je crois au Seigneur Dieu tout-puissant, je crois qu’il est le parfait Esprit dans la liberté de volonté et de grandeur. »

« Mon Dieu, comme je t’aime, comme je te remercie car tu combles mon âme d’une douceur délicieuse. A quel point mon âme s’élève, comme elle vole vers Toi ; elle voudrait, par une force surhumaine, sortir de ce corps et partir là-haut pour s’unir avec Toi éternellement. »

« La meilleure utilisation de son temps c’est la contemplation de Dieu et de ses révélations. »

« La satisfaction absolue se trouve seulement en Dieu. »

« Il existe un Dieu qui agit continuellement sur les âmes humaines. »

« L’homme, qui est le maître de toute la nature, a le droit de se servir d’elle, mais il a aussi le devoir, comme le Maître de tout et au nom de toute la nature, d’honorer et de glorifier Dieu. »


Prions


Seigneur Dieu, Ton serviteur, le bienheureux Ivan, éclairé et guidé par Ta grâce a trouvé le chemin vers Toi. Tu T’es révélé à lui dans les beautés du monde créé, dans la grandeur du cosmos et dans la profondeur du cœur qui aspirait vers Toi, sa source. Tu l’as attiré vers Toi, et lui, il était toujours prêt à répondre à l’incitation de Ton Esprit. Par son intercession donne-nous aussi la grâce de nous rendre à tes appels, de Te découvrir et Te trouver dans les choses créées, pour qu’à travers cela nous puissions monter vers Toi afin qu’ensemble avec le bienheureux Ivan nous nous unissions aussi pour l’éternité avec Toi. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Troisième jour

Jésus-Christ, Amour de son Cœur dans l'Eucharistie


Bienheureux Ivan, Jésus Christ, le Sauveur était au cœur de ta vie. Tu l’as d’abord découvert comme souverain de l’Univers, puis tu as décelé sa présence dans la liturgie de l'Église, dans sa hiérarchie, et particulièrement dans la personne de l’évêque de Rome – le Pape. Tu le reconnaissais aussi dans ton prochain. Tu t’es consacré au Très Saint Cœur du Christ, que tu adorais. Tu rencontrais ton Sauveur dans la sainte Eucharistie, centre de ta vie spirituelle. Tu participais tous les jours la sainte messe en y recevant la Sainte Communion, tu adorais le Saint Sacrement depuis les premières années de ta jeunesse. Cet amour pour Jésus eucharistique, tu le répandais dans le cœur des jeunes. Jésus présenté dans l’Eucharistie t’a donné la force de réaliser de nombreuses actions apostoliques. Tout ce que tu as fait, tu l’as fait à la gloire du Très Saint Cœur de Jésus ( journal du 21/01/1928). La Providence Divine a voulu que ton corps repose, dans l’attente de la résurrection, sous les voûtes de la Basilique du Sacré-Cœur à Zagreb, lieu de ta consécration au Cœur de Jésus. Nous écoutons tes pensées qui nous inspirent :


Pensées du Bienheureux Ivan Merz sur la fugacité de vie


« Christ est venu au monde pour sanctifier toute la nature, chaque homme et chaque nation. »

« La Communion est source de vie. »

« Chacun sait à quel point la proximité de l’Eucharistie fortifie. »

« N’oublions pas l’immense amour du Christ et consacrons une attention plus grande à cette petite et solitaire Hostie blanche qui nous attend dans les églises froides. »

« La sainte Communion, où votre corps et votre âme s’unissent avec la Divinité elle-même, doit être le sommet de votre vie. »

« En vous unissant avec le Christ, dans la sainte Communion, s’accomplit déjà sur la terre votre but ultime et vous devenez participants de l’essence Divine. »

« L'Eucharistie nous mène vers le sommet de la perfection chrétienne ; vers une véritable vie spirituelle. »

« L’Eucharistie est notre première joie sur la terre ; par Elle nous devenons les participants de la future gloire dans le ciel. »

« En la sainte Communion l’âme glorifie les triomphes de Dieu, elle devient semblable à sa Fiancée, elle devient divine, elle devient participante de l’immensité et de l’éternité. »

« Cœur de Jésus, je te consacre ma vie : si en ton honneur, je dois souffrir pour arriver à Toi, que Ta volonté soit faite. »

« Le Sacré Cœur de Jésus est le plus fort élément pour la rechristianisation de la société. »

« J’attends la miséricorde du Seigneur, et l’inamovible, complète, et éternelle possession du Très Saint Cœur de Jésus. »


Prions


Seigneur Jésus, Tu as donné au bienheureux Ivan la faculté de Te découvrir ainsi que la richesse de Ta vie divine dans Ton Cœur très saint, qu’il aimait si ardemment. En Toi il a trouvé le centre de sa vie. Tu l’as gratifié d’une faculté particulière de compréhension et d’une confiance forte dans le très saint sacrement de l’Eucharistie. De tout son être il adorait profondément ce mystère de Ton amour en le recevant tous les jours dans son cœur et souvent il l’adorait dans les églises qu’il fréquentait. Par son intercession donne-nous aussi la compréhension de l’amour de Ton Très Saint Cœur afin que nous puissions humblement Te servir, faire découvrir l’amour de Ton cœur aux autres en répandant Ta gloire, mener notre prochain vers leur salut. Donne-nous la grâce que la sainte Eucharistie devienne pour nous aussi le centre de notre vie spirituelle où nous puiserons la force pour notre sanctification et l’amour envers nos prochains. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Quatrième jour

Bienheureuse Vierge Marie


Bienheureux Ivan, tu étais particulièrement habité par une profonde piété pour la Bienheureuse Vierge Marie. Jeune homme, tu as eu recours à Notre-Dame pour t’aider à lutter contre le péché et à préserver la pureté de ton âme. En son honneur tu as fait vœu de chasteté et Elle t’a aidé à y être fidèle. Tous ceux qui te connaissaient témoignaient de ta ferveur et de ta candeur. Tu as particulièrement approfondi ta dévotion à la Vierge Marie à Lourdes où tu affectionnais le chapelet - avec l’Eucharistie. Il est devenu ton ami le plus fidèle avec lequel tu priais tous les jours jusqu’à ta mort. Tu répandis activement la dévotion à Notre-Dame de Lourdes à laquelle tu as consacré de nombreuses conférences et des textes importants. Tu accordais beaucoup d’importance au rôle de la Bienheureuse Vierge Marie dans la vie spirituelle de chaque chrétien tel qu’en témoignent des pensées stimulantes ainsi que des prières sincères où tu demandes son aide.


Pensées Bienheureux Ivan Merz sur la Bienheureuse Vierge Marie


« Ma bonne mère, la plus Grande, je t’en prie, remplie mon âme de beaux sentiments et de pensées généreuses, indique-moi toujours le vrai chemin, même s’il est difficile de le suivre. »

« Ma prière, je l’oriente maintenant vers l’Immaculée : dans cette ville, à Vienne, qu’elle m’accompagne sur mes pas. Que chacun de mes chemins et de mes pas soit dirigé vers le bien. »

« Mère éternelle, Toi incarnation de la poésie, de tout ce qui est beau et éternel, donne-moi que je puisse continuer à recevoir les grâces de la beauté. »

« Lorsque le prêtre nous distribue l’Eucharistie, il le fait à la place de la Bienheureuse Vierge Marie qui, dans son immense amour, nous donne la plénitude de sa propre vie intérieure, de sa vie illimitée et éternelle, qui nous donne Dieu, Jésus Christ eucharistique. »

« Même si la Bienheureuse Vierge Marie n’a pas entièrement guéri mes yeux – je lis avec difficulté – à Lourdes, je me suis attaché au chapelet qui restera jusqu’à ma mort mon ami le plus fidèle. »

« Quand vous trouverez la vie difficile et que les problèmes s’abattront sur vous, prenez votre chapelet, Marie vous consolera et vous donnera, la force de tout supporter avec calme, dans un abandon total à la volonté de Dieu. »

« Prions Marie sans cesse, pour qu’un jour, remplis de la sainte joie, nous trépassions dans sa tendre embrassade et sur le Cœur de Jésus. »


Prions


Seigneur Jésus, le bienheureux Ivan vénérait particulièrement Ta Mère Marie, notre Mère; c’est à elle qu’il a recouru, surtout dans les tentations contre la chasteté. Il l’a honoré tous les jours priant et récitant le chapelet. Il répandait sa gloire et la défendait lorsqu’il sentait qu’était déconsidérée sa sollicitude maternelle pour le salut des âmes manifestée lors de ses apparitions à Lourdes. Nous Te prions afin que, par l’intercession d’Ivan, nous aussi, vénérions autant ta très sainte Mère et qu’elle soit la protectrice de la pureté de nos âmes, qu’elle soit notre consolation dans les derniers moments de nos vies. Amen.


Cinquième jour

l'Église, Corps Mystique du Christ


bienheureux Ivan, éclairé par la grâce Divine tu as compris, à l’instar de saint Paul, le mystère de l'Église, corps mystique du Christ. Tu as su voir et trouver dans l'Église la présence du Christ. Alors qu’un jour on te demandait pourquoi tu aimais l'Église Catholique, tu as répondu : car je vois en Elle une image claire du Sauveur bien aimé et de Dieu Christ, avec toutes ses perfections, et en la personne du Saint-Père, sous l’apparence de l’homme, je vois mon Dieu et mon Seigneur. Ce profond amour de l'Église, constitutif de ta personne, a marqué ta vie d’intellectuel catholique et se manifestait concrètement par une grande fidélité à l’évêque de Rome – le pape, successeur de Pierre, ainsi qu’aux autres membres de la hiérarchie de l'Église. Les encycliques du pape, ses discours, ses messages, tu les as étudiés minutieusement puis tu les a divulgués, auprès des jeunes en particulier. Tous ce que tu as écrit au sujet de l'Église jaillissait de ta profonde expérience. Bien que tu ne sois pas prêtre, tu étais le pilier de l'Église de Dieu – c’est ainsi que l’on parlait de toi. De ton grand amour envers l'Église découlait ton engagement apostolique qui avait pour but d’attirer le plus grand nombre au sein de l'Église - une, catholique et apostolique. Tes pensées relatives à la sainte Église et au Saint Père sont marquées par une foi profonde et enthousiasme débordant:


Pensées du bienheureux Ivan Merz sur l'Église et le Saint Père


« La plus grande chose qui existe au monde est la sainte Église, la plus grande chose dans l'Église est la sainte Messe, et dans la Messe c’est la transsubstantiation. »

« l'Église est le sommet et le centre de la culture de toute l’humanité. »

« Que le Seigneur Jésus qui en l'Église a consacré tout la nature et toutes les actions humaines, soit le centre de tout. »

« l'Église est le splendide reflet du Christ incommensurable, du Christ en personne. »

« Le Pape est le Christ visible et vivant sur la terre parmi les gens, il est le fiancé de l’église universelle. »

« La papauté est le fondement et l’inébranlable rocher sur lequel est édifiée l'Église. »

« Une des caractéristiques fondamentales de chaque catholique romain, est d’aimer le saint Père et d’accorder toutes ses pensées et ses actions à ses désirs et décisions. »

« L’édifice de notre vie spirituelle, de notre connaissance religieuse et de nos activités, doit s’élever sur l’inébranlable fondement des vérités que la papauté enseigne sans tromperie. »

« A Rome on ressent que tous les peuples sont frères et sœurs dans une même famille, qui est la sainte Église, dont le père est le supérieur, l’éternel Vicaire Divin, l’évêque de Rome. »


Prions


Seigneur, à Ton serviteur, le bienheureux Ivan, Tu as donné une profonde connaissance du mystère de la sainte Église à laquelle il a consacré tout son être et l’amour de son cœur. En elle il a regardé la présence du Christ Sauveur et désiré attirer toutes les âmes à l'Église. Il a cultivé un amour singulier envers le Saint-Père et propagé son amour parmi les jeunes et auprès de tous les catholiques. Nous Te prions, par son intercession, afin que nous puissions aussi aimer, défendre, servir la sainte Église, écouter et suivre ses prêtres et, comme le bienheureux Ivan, lire attentivement chaque déclaration du Pape, introduire son enseignement dans notre vie, afin de contribuer à la propagation de Ton Règne. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Sixième jour

Le sommet de la prière en liturgie


Bienheureux Ivan, ta vie spirituelle est pour nous un exemple. Par ta prière persévérante tu étais complètement plongé en Dieu. Tu consacrais jusqu’à quatre heures par jour à la prière sous différentes formes : sainte messe, bréviaire, chapelet, adoration, chemin de croix. Le cœur et le centre de ta vie spirituelle était la sainte liturgie – la prière officielle de l'Église catholique. Tu as puisé au quotidien dans le sommet de l’Eucharistie la grâce, l’énergie et l’inspiration pour t’élever vers la sainteté et t’engager dans l’apostolat. Conscient de la grande valeur de la liturgie pour toute vie chrétienne, tu y as initié par tes enseignements les jeunes comme les adultes en devenant l’un des pionniers du renouveau liturgique. Tes pensées merveilleuses nous font découvrir le sanctuaire de ton âme plongée dans le monde surnaturel, ton âme qui, déjà ici bas, aspirait perpétuellement à chanter la louange de Dieu que tu chantes maintenant dans l’éternité avec les chœurs des anges :


Pensées du Bienheureux Ivan Merz sur la liturgie


« Notre esprit aspire à un grand et parfait Esprit. Dans la prière il parle avec Lui et Il lui répond si mystérieusement que l’homme pense respirer l’air d’en haut. »

« Dans la liturgie l’homme rend, de manière la plus parfaite, l’hommage à Dieu - l’honneur qui Lui appartient. »

« La liturgie est la prière officielle de l'Église, c’est la prière officielle de la Fiancée du Christ, c’est un dialogue entre la Fiancée et son divin Fiancé. »

« Comme c’est, selon saint Jean, l’Agneau le centre du ciel, de même, la sainte liturgie se déroule autour de la très sainte Hostie – autour de Jésus Christ lui-même. »

« La sainte liturgie est le meilleur guide qui nous fait découvrir, à la manière très pédagogique, toutes les particularités de la vie de notre Sauveur. »

« Par la méditation liturgique chaque catholique devient grand et universel, il commence à ressentir ce que ressent l'Église – elle-même. »

« Sur le fondement de la liturgie s’éduque chaque âme en particulier. »

« La liturgie est une pédagogie au sens propre, car grâce à elle le croyant vit dans son âme toutes les phases de la vie éternelle du Christ. »

« Priant à la manière liturgique le fidèle s’associe aux chœurs angéliques qui louent perpétuellement le Créateur, et ainsi l’homme commence à s’exercer au service qu’il fera plein de joie et d’enthousiasme dans l’éternité. »

« La sainte liturgie est un des plus puissants moyens de la paix universelle. »


Prions


Seigneur Dieu, Ton serviteur le bienheureux Ivan était profondément uni avec Toi dans la prière quotidienne. Il a continuellement levé son intelligence et son cœur vers Toi qui l’a attiré. Tu lui as donné la grâce de comprendre la valeur et la nécessité de la sainte liturgie pour une vraie vie chrétienne et une consécration personnelle. Donne-nous aussi cette grâce d’être fidèles à nos prières. Par l’intercession d’Ivan, donne nous la force de surmonter l’indolence et la tiédeur en consacrant le temps nécessaire à la prière qui nous unit à Toi. Par sa prière donne-nous la grâce que nous aussi, nous trouvions dans la sainte liturgie une source de spiritualité et de sanctification personnelle et qu’ainsi nous nous associons déjà maintenant, ici-bas, aux chœurs des anges en chantant Ta louange.


Septième jour

Le combat du corps et de l'esprit contre le péché et l'effort pour la perfection morale spirituelle


Bienheureux Ivan, depuis ta jeunesse tu as senti dans ton être, comme l’écrit saint Paul, la loi de l’esprit et la loi du corps qui luttent l’une contre l’autre (Romains 7, 21-23). D’un côté tu as ressenti l’aspiration vers la perfection morale, vers la sainteté chrétienne, de l’autre tu as reconnu ta faiblesse et tes limites face à ces idéaux. Éclairé par la grâce Divine, tu es devenu conscient que la sainteté chrétienne ne peut être réalisée que par une vie fortement spirituelle, qui implique la prière, la fréquentation des sacrements de pénitence et de communion, la lecture de la sainte Écriture, l’ascèse personnelle, la maîtrise de soi. Pour cela tu as utilisé tous les moyens proposés par l'Église et les maîtres de la spiritualité chrétienne afin d’atteindre ton but en faisant de ton âme un chef-d’œuvre. Tu nous as laissé de belles pensées, qui dévoilent ta vie spirituelle, sans hésiter à parler de tes faiblesses, tes luttes et tes tribulations. Par ces témoignages tu nous encourages et tu nous montres qu’il est possible de dominer son corps et ses désirs, d’acquérir les vertus chrétiennes et d’atteindre à la sainteté en suivant Jésus :


Pensées du bienheureux Ivan Merz sur le combat du corps et de l’esprit contre le péché


« Puisque le péché est le plus grand mal, en vérité le mal unique, car il nous prive de l’unique bien – de Dieu, il s’en suit qu’il faut mépriser le péché et lutter contre lui par tous les moyens. »

« Tous ce que nous faisons, toutes les actions doivent avoir pour but qu’en ce monde l’on pèche moins et l’on fait plus de bonnes œuvres. »

« Qui milite dans les rangs de l'Église a seulement un ennemi – le péché. Tout le reste sont des choses peu importantes dont il faut se servir pour contester le péché et favoriser le salut des âmes. »

« Il n’est pas suffisant de croire. Notre foi doit être un système, un indicateur pour la vie, afin de ne pas agir contre le principe de la justice et de l’éternité. »

« Être un catholique pratiquant cela doit devenir mon but. »

« Notre corps est soumis à une loi tout à fait différente de celle qui habite notre âme. »

« Les tentations m’assaillent terriblement, mais la prière m’élève. Dans le sacré des sacrés, en mon cœur, la foi est inébranlable. »

« Il nous faut entrer dans une lutte sanglante pour ne pas nous engloutir dans la banalité du monde. »

« Humilité, renoncement à soi même, silence et bonnes actions, sont uniques et réels maintenant et après la mort. »

« Je tendrai à la sainteté, à l’union avec le Seigneur Dieu et je le prierai pour qu’il me donne la force de résister ainsi qu’une force créatrice dans le combat vital. »

« Deux sacrements – la sainte confession et la sainte Communion - sont les sources d’une continuelle et efficace réforme de la vie intérieure de chaque catholique. »

« Dieu veut guider les hommes par les hommes. Le confesseur reçoit de Dieu les grâces particulières pour nous montrer la volonté Divine. »


Prions


Père céleste, Tu as inspiré le bienheureux Ivan à mener une vie spirituelle. Il a résolument répondu à Tes appels et a saisi assidûment tous les moyens donnés par l'Église pour Te faire dans son âme une demeure digne de Toi, pour former son âme, afin de mener entièrement une vie de grâce. Tu lui as donné une lumière intérieure pour comprendre ses faiblesses et trouver la force de lutter contre elles. Ainsi il construisait son caractère et se levait vers le chemin de la sainteté. Par Ta grâce il a vaincu les tentations et fait un chef-d’œuvre de son âme. Nous Te prions, par son intercession, donne-nous aussi la force pour vaincre les faiblesses de l’esprit et du corps, afin, que guidés par son exemple et par l’aide céleste, nous nous élevions vers la sainteté. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Huitième jour

L’amour envers le prochain par l'apostolat Chrétien et la coopération avec le Christ dans la propagation du Royaume de Dieu


Bienheureux Ivan, l’amour de Dieu était étroitement lié, dans ta vie, à l’amour du prochain. Ton amour du prochain manifestait avec éclat et splendeur ton amour de Dieu. Que la bonne nouvelle de Jésus Christ et la foi chrétienne se répandent, que les hommes découvrent le bonheur dans sa vérité et son amour et qu’ils entrent en son Royaume, tel était le but de ton action apostolique, que tu menais avec empressement. Le Christ est l’accomplissement de tous nos désirs et de toutes nos aspirations. Tu n’as eu de cesse de propager cette vérité ultime dans ton entourage, parmi les jeunes en particulier. Que ce soit par la parole, par l’écriture ou par un engagement direct, ton apostolat concernait tous les domaines de l’existence. Tu étais particulièrement proche des jeunes professionnellement, comme professeur de lycée, mes aussi pendant ton temps libre. Tu as souhaité les former pour qu’ils deviennent des vrais chrétiens et des disciples du Christ. Tu nous as laissés de très belles pensées concernant tes activités apostoliques et la nécessité de travailler pour sauver les âmes et propager le Royaume de Dieu.


Pensées du bienheureux Ivan Merz sur l’amour envers le prochain et l’apostolat


« Le jour que l’on consacre à autrui n’est pas un jour perdu, mais un jour gagné. Les jours où l’on n’a rien fait pour les autres, juste pour soi, ceux-ci sont des jours perdus. »

« Faire œuvre de charité à l’homme qui souffre c’est le fondement de chaque vie spirituelle. »

« La jeune génération cultive en son cœur l’amour envers notre Sauveur, toujours présent avec elle dans la sainte Eucharistie, dans laquelle, cette jeunesse, puise la force pour son action, pour son apostolat. »

« Toute activité humaine doit être pour l’amour, pour l’apostolat, en raison de l’élargissement du Royaume de Dieu entre les gens. »

« Il y a plus important que l’art : éduquer et guider les gens vers le Christ. L’art, comme tout ce qui est créé, n’a pour but que d’aider l’homme à arriver jusqu’au Christ. »

« Le premier critère dans chaque activité doit être le salut des âmes, le bien pour l'Église et cela, selon la conception du Saint Siège. »

« Le catholicisme ne se propagera pas s’il n’y pas de Travailleurs, de Priants et de Martyrs. C’est une loi dans l’élargissement du Royaume de Dieu. »

« Le fond de notre activité apostolique et son succès se trouvent en nous-mêmes, en notre relation avec Jésus, qui doit vivre en nous. »


Prions


Seigneur Dieu, Ton serviteur le bienheureux Ivan, Tu l’as comblé de Ton amour dont il a témoigné par son désintéressement en l’offrant aux autres de différentes manières. Cet amour notamment, il l’a manifesté en menant vers Toi les jeunes, travaillant pour leur bien, pour le salut de leurs âmes et tachant de faire d’eux des chrétiens conscients et formés. Nous Te prions que par son intercession, nous aussi, nous puisions répandre par notre désintéressement Ton amour et travailler pour l’élargissement de Ton Royaume en attirant vers Toi le plus possible d’âmes. Amen.


Neuvième jour

Par la Croix et le sacrifice à la Sainteté


Bienheureux Ivan, en menant assidûment une vie spirituelle tu t’élevais vers la perfection chrétienne. Toujours prêt à collaborer avec la grâce Divine tu as travaillé intensément à ta propre éducation et à l’acquisition des vertus chrétiennes. La souffrance et la douleur t’accompagnaient dès ta jeunesse : la maladie oculaire, le séjour dans l’horreur de la guerre, les souffrances intérieures dues à l’incompréhension de ton labeur, ta dernière maladie et ta mort dans la fleur de l’âge. En t’en remettant à la volonté Divine, tu recevais toutes ces souffrances patiemment en les offrant à Dieu comme un sacrifice. Par la douleur tu pouvais plonger très profondément dans le mystère de la croix du Christ en comprenant mieux sa valeur rédemptrice. Et quand le Seigneur t’a fait savoir qu’il fallait quitter ce monde et s’en aller vers lui, alors que tu étais si jeune, tu as résolument accepté sa décision en offrant à Dieu ta jeune vie pour la jeunesse croate. Des milliers de jeunes t’ont suivi dans ton chemin vers Dieu. « Merci aigle du Christ, Tu nous as montré le chemin vers le Soleil ! » Ces mots nous montrent à quel point ton sacrifice a plu à Dieu. Dans ton testament qui est en même temps ta profession de foi la plus solennelle, tu as écrit que tu partais pour rencontrer l’amour Divin du Cœur Sacré de Christ et t’unir à lui et ceci dans une profonde espérance et certitude.


Pensées du bienheureux Ivan Merz sur la souffrance, la passion, la croix


« Exercer consciencieusement mes devoirs professionnels en les considérant comme la croix de ma vie; comme ma crucifixion quotidienne, qui apporte de la bénédiction dans l’œuvre du salut des âmes. »

« Nous devons consacrer toute notre attention à l’éducation de nous- mêmes et à l’étude du catholicisme. »

« La lutte pour la sainteté, l’ascèse, doit être notre pain quotidien. Elle nous ouvre des horizons intérieurs, crée de nous des êtres altruistes, soutient en nous le combat contre le mal, et nous donne la force de ne pas succomber. »

« Jésus, ne me permet jamais que je te trahisse et donne-moi la force que par le sacrifice volontaire je devienne de plus en plus semblable à toi. »

« Ne jamais oublier Dieu ! Sans cesse aspirer à l’union avec Lui. »

« Il y a en moi une flamme pour les hauteurs infinies, des ardeurs pour l’inaltérable embrassement du Fils, du Père et de l’Esprit. »

« Toute la chrétienté est construite sur le sacrifice. Qui ne sait pas ce qu’est le sacrifice, ne peut pas comprendre le christianisme. »

« Si le Seigneur souhaite que vous souffriez, et ne veut pas votre guérison, il vous faudra vous remettre entre Ses mains, car même le plus petit bacille ne peut bouger sans la présence et l’action du Seigneur. »

« Par la souffrance on peut faire plus pour le Royaume de Jésus que par un grand travail, par des discussions sophistiquées et par des discours et des écrits splendides. »

« Avec nos yeux terrestres, peut-être ne verrons nous pas les fruits de notre souffrance, mais là-haut, dans le Cœur de Dieu, il nous apparaîtra combien d’âmes de sauvées, combien d’actions catholiques sont bénies par ces souffrances. »

« La souffrance est le moyen le plus fort pour sauver et sanctifier les âmes. »

« Mon Dieu, prends-moi, ne permets pas que je pose mon regard à côté et que je regrette pas mon choix. Donne-moi d’accepter le calice de la souffrance et que sur cette terre j’invoque Ton nom, puis qu’après cela, je puisse Te regarder face à face ! »

« La vie pour moi était le Christ, et la mort, un gain. »

« J’attends la miséricorde du Seigneur et l’inamovible, complète et éternelle possession du Très Saint Cœur de Jésus. »

« Mon âme a atteint le but pour lequel elle était créée. »


Prions


Seigneur, par la souffrance et le sacrifice Tu as guidé le bienheureux Ivan jusqu’à la sainteté. Tu lui as donné une claire connaissance de la valeur d’acceptation volontaire de la Croix que nous rencontrons quotidiennement dans notre vie. Il l’a mis à profit pour sa sanctification. A la fin de sa vie, il n’a pas passivement accepté son acte d’agonie, mais l’a transformé en valeur spirituelle en l’offrant comme un sacrifice pour la jeunesse. Nous Te prions, que par son exemple et son intersession nous aussi, nous puissions T’offrir nos souffrances et nous remettre à Ta sainte volonté. Donne-nous la grâce, qu’à l’exemple du bienheureux Ivan nous puissions aussi attendre Ta miséricorde pour entrer un jour dans la possession de l’amour de Ton cœur divin. Par notre Seigneur, Jésus Christ. Amen.

Vice-Postulation

8 rue Emile Cordon

F - 93400 Saint Ouen (France), tél. et fax 01 40 12 57 36, international +33 1 40 12 57 36

Postulatura di Ivan Merz

A.Stepinca 27,

HR-31000 Osijek, Croatie.

Tel. - fax: 385-31-211.509


Site Internet: http://www.ffdi.hr/ivan-merz

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Téléchargez le texte de la Neuvaine au Bx Ivan Merz (pdf) en cliquant ici

1 décembre 2009

Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception 2009

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Grande Neuvaine de l'Immaculée Conception

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape

Du 30 novembre au 8 décembre 2009


1) Chaque jour une dizaine de chapelet, suivie de trois fois l'invocation "Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous."

2) Une communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 nov. et le 8 déc. Sacrement de la réconciliation recommandé.

Prière de la Neuvaine


Ô Vierge Immaculée, qui obtenez de Dieu tout ce que vous voulez », en cette année sacerdotale voulue par notre pape Benoît XVI, nous vous supplions de demander à votre divin Fils pour son Eglise des prêtres qui soient saints. Qu’à l’image de leur saint patron, le Curé d’Ars, ils soient des hommes de prière, de vrais apôtres de la Réconciliation et de l’Eucharistie, célébrée et adorée, des témoins de l’Evangile, tout donnés dans la Charité. Obtenez-nous de nombreuses vocations sacerdotales : que les jeunes appelés à devenir prêtres répondent « oui » généreusement, confiants que sur ce chemin ils seront heureux, en faisant la volonté de Dieu qui « n’enlève rien, mais qui donne tout » à ceux qui se consacrent à Lui pour sauver le monde. Amen.


Imprimatur du Vicaire Episcopal de Paris, 8 mai 2009

21 octobre 2009

Neuvaine de la Toussaint

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La Fête de Tous les Saints

Fête le 1er novembre


"L'Église notre Mère, dit Mgr Gaume, a eu le talent de retracer, dans la division de son année liturgique, toute l'histoire du genre humain. Les quatre semaines de l'Avent, qui aboutissent à la naissance du Sauveur, nous rappellent les quatre mille ans pendant lesquels ce divin Messie fut attendu. Le temps qui s'écoule depuis Noël jusqu'à la Pentecôte nous redit toute la vie cachée, publique et glorieuse du Rédempteur, et cette partie de l'année se termine par l'Ascension de Jésus-Christ dans le Ciel et par la fondation de l'Église. L'intervalle qui sépare la Pentecôte de la Toussaint nous représente le pèlerinage de l'Église sur la terre, et cette nouvelle partie de l'année se termine encore par la fête du Ciel." Le Ciel, c'est le couronnement de la vie chrétienne, c'est l'éternel rendez-vous, c'est la récompense de nos devanciers sur la terre, ce doit être la nôtre un jour. Quelle force puise le chrétien dans la pensée du Ciel, au milieu des peines de la vie et des difficultés inhérentes à l'accomplissement du devoir! Une sagesse toute divine a présidé à l'établissement de cette fête. Trois raisons principales ont engagé l'Église à l'instituer, au VIIe siècle. Il ne faut pas croire que tous les Saints aient ou puissent avoir leur jour de fête; tous les Saints n'ont pas reçu les honneurs de la canonisation; il y a une multitude innombrable de saints inconnus, qui s'augmente chaque jour par l'entrée au Ciel de nouveaux élus. Il convenait donc que, pour suppléer à l'impossibilité d'honorer chaque Saint, une fête commune fût instituée, dans laquelle nous puissions célébrer la mémoire de tous ces martyrs, de toutes ces vierges, de toutes ces saintes femmes, de tous ces confesseurs, en un mot, de tous ces héros de la vérité et de la vertu, nos pères et nos frères aînés dans la grande famille chrétienne: la fête de la Toussaint nous montre de la manière la plus heureuse l'Église de la terre et l'Église du Ciel se tendant la main. De plus, les fêtes particulières des Saints passent généralement inaperçues pour la plupart des fidèles; la fête de tous les Saints ensemble leur permet de réparer une lacune dans l'accomplissement de ce grand devoir vis-à-vis du culte des Saints, et de leurs saints Patrons spécialement. Enfin nous avons d'immenses besoins sur la terre; il nous faut des modèles et des protecteurs: la fête de tous les Saints répond à ces besoins.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

La Commémoration des Fidèles Trépassés

Fête le 2 novembre


La Commémoration des Morts est le complément de la fête de la Toussaint: ces deux jours nous rappellent et nous montrent en action, d'une manière excellente et sublime, ce dogme consolant appelé par l'Église la Communion des Saints. La terre, le purgatoire, le Ciel, sont la même Église de Jésus-Christ en des états différents; les fidèles vivants, les défunts dont l'âme a besoin d'être purifiée, les élus déjà parvenus au sein de la gloire, sont tous frères; les uns ont été hier ce que nous sommes, et demain, avec le secours de la grâce, nous serons ce qu'ils sont eux-mêmes. Pleurons nos défunts, revêtons-nous de deuil à la mort de nos parents et de nos amis, gardons leur souvenir; mais cela ne suffit pas: nous devons prier pour eux. La foi nous enseigne qu'entre la terre et le Ciel il y a un lieu intermédiaire appelé purgatoire, lieu de purification, où les âmes des élus dont la pureté n'est pas parfaite expient, dans un feu mystérieux, mais redoutable, le reste de leurs fautes. Dieu est si pur, Dieu est si saint, que nul ne peut voir Sa face à découvert ni être admis en Sa présence, s'il n'est exempt de la plus légère souillure. Nous avons tous à craindre pour nos défunts que leur âme ne soit retenue captive dans ce lieu d'expiation; ne nous rassurons pas trop vite sur leur entrée au Ciel; prions pour eux, offrons à Dieu, pour leur soulagement, nos bonnes oeuvres, nos souffrances, les indulgences, surtout le Saint Sacrifice de la Messe. Ces âmes demandent à grand cri notre secours, elles se plaignent de notre abandon; nos prières et nos bonnes oeuvres sont pour elle une rosée rafraîchissante, une douce consolation, une cause de diminution de leurs souffrances, un moyen de plus prompte délivrance. La Vie des Saints, par mille traits du plus haut intérêt, nous rappelle ce que l'Église de la terre doit à celle du purgatoire. Si nos chers défunts viennent rarement, par des apparitions, secouer notre négligence et réveiller notre charité trop oublieuse, puissions-nous du moins souvent, chaque jour, être hantés par cette pensée: "Les âmes souffrantes m'implorent; je puis facilement leur venir en aide; à l'oeuvre, sans retard et sans trêve!" La dévotion envers les âmes du purgatoire aura pour nous-mêmes un double résultat salutaire: elle nous fera craindre les moindres fautes, par le souvenir des châtiments qui devront les expier; elle attirera sur notre âme, après notre mort, les miséricordes divines promises aux cœurs miséricordieux.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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Neuvaine de la Toussaint

Pour les Saintes âmes du Purgatoire


Introduction

Une prière à vivre durant 9 jours avant la fête de la Toussaint (du 24 octobre au 1er novembre) en compagnie du Sacré-Cœur de Jésus et de Ste Marguerite-Marie Alacoque. Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et particulièrement le jour de la Toussaint. Confession recommandée.  Bien sûr, cette neuvaine peut aussi être vécue tout au long de l’année.

Origine


Sainte Marguerite-Marie nous donne l’origine cette pratique : Vous ferez un "petit tour" par le Purgatoire en compagnie du Sacré Cœur de Jésus, pour le prier d’appliquer ses mérites à ces saintes âmes souffrantes. Et vous Le prierez, en même temps, d’employer leur pouvoir pour vous obtenir la grâce de vivre dans l’amour et la fidélité à Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant à ses désirs sur nous, sans résistance. Et si vous pouviez remettre en liberté quelques-unes de ces pauvres âmes prisonnières, vous serez bien heureux d’avoir dans le Ciel une avocate qui plaiderait votre salut.

Chaque jour : la consécration, le prélude et la prière du jour. (si possible le matin)

Prions

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Consécration de la journée

Prions : Ô divin Cœur de Jésus, en faisant, en votre compagnie, ce "petit tour par le Purgatoire", nous Vous consacrons tout ce que nous avons fait et ferons encore de bien, avec le secours de votre Grâce, durant cette journée. Nous Vous prions aussi d’appliquer tous vos mérites à ces saintes âmes. Et vous, saintes âmes du Purgatoire, employez en même temps tout votre pouvoir, pour nous obtenir la grâce de vivre dans l’amour et la fidélité à Notre-Seigneur Jésus-Christ, en répondant sans résistance à ses désirs sur nous. Amen.


Prélude

Descendons un instant en pensée, avec l’Amour du Cœur de Jésus et l’abondance de ses Grâces, au Purgatoire !

1) Que d’âmes y viennent, en ce moment, commencer leur douloureuse captivité..! Heureuses d’avoir évité l’enfer à tout jamais... Elles sont sauvées... Mais aussi, exilées, pour un temps, de leur céleste Patrie.

2) Quelle sainte légion, presque entièrement purifiée s’apprête aujourd’hui même à s’envoler pour le Ciel..! Donnons à ces âmes le dernier suffrage qui hâtera de quelques instants leur joyeux départ et demandons-leur de se souvenir de nous dans l’éternel Royaume.

Prions le Miserere (Psaume 51)

Pitié pour moi, ô Dieu, en ta bonté, en ta grande tendresse efface mon péché, lave-moi tout entier de tout mal et de ma faute purifie-moi. Car mon péché, moi, je le connais, ma faute est devant moi sans relâche ; contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Pour que tu montres ta justice quand tu parles et que paraisse ta victoire quand tu juges.

Premier jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le temps perdu... Je ne le croyais ni si précieux, ni si rapide, ni si irréparable... Si j’avais su... Si je pouvais encore..! Temps précieux..! Aujourd’hui, je t’apprécie comme tu le mérites. Tu m’avais été donné pour être employé tout entier à l’amour de Dieu, à ma sanctification, au soulagement et à l’édification du prochain. Mais je t’ai employé au plaisir et à des oeuvres qui, maintenant, me causent de si amers regrets ! Ô vous qui vivez encore sur la terre, consacrez pour nous, au Cœur de Jésus, quelques-unes de ces heures où la grâce vous est offerte en si grande abondance et avec tant de facilité ! À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.

Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Deuxième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette les biens dissipés... Ma fortune, ma santé, mes talents, ma position dans le monde: tout cela eût été pour moi un puissant moyen de salut, si j’avais voulu m’en servir à la gloire de Dieu. Tous ces biens se sont évanouis à mes yeux au moment de la mort ! Ah ! si j’étais riche aujourd’hui de ces biens périssables, que ne donnerais-je pas pour faire avancer d’un degré la gloire que Dieu me réserve au Ciel et pour faire connaître, ici-bas, la dévotion à son Sacré Cœur. Ô vous qui, sur la terre, disposez encore de quelque fortune, il vous en sera demandé compte... Songez-y... Usez-en selon la justice, la piété et la charité. Acquittez-vous de vos dettes envers les vivants et envers les défunts. À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Troisième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette la grâce méprisée... Elle m’a été offerte en si grande abondance, à chaque instant de ma vie : régénération chrétienne, vocation, sacrements, Parole de Dieu, inspirations saintes, bons exemples, faveurs insignes de pardon après la chute. Que de grâces ! Ah ! si j’avais seulement, durant un seul instant, la liberté d’étancher ma soif à ces sources de la Miséricorde qui jaillissent du Cœur Sacré de Jésus, et que les pécheurs et les indifférents dédaignent ! Ô vous sur la terre ! Écoutez sainte Marguerite-Marie vous dire du haut du Ciel : ‘Il n’est personne au monde qui ne puisse ressentir toutes sortes de secours, s’il avait réellement, pour Jésus-Christ, un amour reconnaissant, tel que celui qu’on Lui témoigne par la dévotion à son Sacré Cœur.’

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Quatrième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le mal commis. Il me paraissait autrefois si léger et si agréable. J’en étouffais les remords au milieu des plaisirs. Maintenant, son poids m’accable, son amertume fait mon tourment, son souvenir me poursuit et me déchire. Ah ! si je pouvais retourner à la vie. Nulle promesse, nul plaisir, nulle richesse, nulle parole séduisante ne serait capable de m’engager à commettre le plus petit péché. Ô vous qui avez encore la liberté de choisir entre Dieu et le monde, regardez les épines, la Croix, les flammes qui ont torturé le Cœur de Jésus ; elles vous diront ce que nos péchés Lui ont coûté de souffrances.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Cinquième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette les scandales donnés. Si, au moins, je n’avais que mes fautes à regretter ! Si, en mourant, j’avais pu arrêter les tristes conséquences de mes scandales et de mes malédictions ! Ô vous qui venez me visiter en compagnie du Sacré Cœur et qui faites briller à mes yeux un rayon de sa Lumière, vous avez en Lui le moyen le plus sûr et le plus facile, en coopérant à sa grâce et vous animant de son zèle, de convertir plus d’âmes que j’en ai scandalisées sur terre.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Sixième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette ne n’avoir pas été assez souvent au sacrement de la Réconciliation. Oui la confession est guérison pour l’âme. Ô vous qui êtes encore sur la terre, allez pour nous, vous jetez dans les bras du Père de Miséricorde ! À l’avance, merci.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Septième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Je regrette le peu de charité que j’ai eu sur la terre pour les âmes du Purgatoire. J’aurais pu leur être si utile durant ma vie ! Prières, aumônes, bonnes oeuvres, Communions, dévotion au Sacré Cœur; que de moyens n’avais-je pas pour consoler ces pauvres âmes, retenues prisonnières dans ce séjour de souffrances. Ah ! si je pouvais retourner sur la terre, que de saintes Messes n’entendrais-je pas ! Combien n’en ferais-je pas célébrer pour toutes ces âmes oubliées ! Quelles prières n’adresserais-je pas au Ciel à leur intention ! Vous, vous le pouvez encore...

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

Huitième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimés nos prêtres et notre Eglise. Aimez vos prêtres et priez pour eux. Aimez vos évêques et votre Pape, ils sont cadeaux de Dieu pour vous conduire au Paradis.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !



Neuvième jour

Que regrettez-vous, saintes âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ? Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimé Marie, la Sainte Mère de Dieu. Elle est un raccourcie pour nous conduire sur le chemin du Cœur de Jésus. Elle est une puissante avocate car elle ne supporte pas de voir ces enfants au Purgatoire. Consacrez-vous à Dieu par le Cœur Immaculé de Marie, elle vous protégera des embûches du démons. Priez le saint Rosaire et confiez-vous à elle. Placez aussi vos enfants et toutes votre famille sous sa protection maternelle.

Prions


Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous Vous supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans votre Gloire, afin qu’elles commencent dès maintenant à Vous bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen.


Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Un Notre Père et un Je vous Salue Marie.

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

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12 octobre 2009

Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

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Saint Damien de Molokaï

Serviteur de Dieu et serviteur de l'humanité

1840-1889

Fête le 15 avril


Canonisation à Rome le 11 octobre 2009


Joseph De veuster - le futur Père Damien - naît à Tremelo, en Belgique, le 3 janvier 1840 dans une famille nombreuse d'agriculteurs-commerçants. Alors que son père le destine à prendre la tête de l'exploitation familiale, Joseph décide de se consacrer à Dieu en entrant dans la Congrégation des Sacrés-Coeurs (dite de Picpus d'après le nom de la rue de Picpus à Paris où se trouvait la maison généralice). Son frère Pamphile l'y a précédé. En février 1859, il commence son noviciat à Louvain et il prend le nom de Damien. En 1863, son frère Pamphile, qui devait partir pour la mission des îles Hawaï, tombe malade. Les préparatifs du voyage ayant déjà été faits, Damien obtient du Supérieur Général la permission de prendre la place de son frère. Il débarque à Honolulu le 19 mars 1864 où il est ordonné prêtre le 21 mai suivant. Dès son arrivée, il se jette, corps et âme, dans la rude vie de missionnaire itinérant sur l'île de Hawaï, la plus grande de l'archipel. Pour freiner la propagation de la lèpre, le gouvernement décide, en 1866, de déporter à Molokaï, une île voisine, tous ceux et celles qui sont atteints de ce mal alors incurable. Leur sort préoccupe toute la mission. L'évêque, Mgr. Maigret, en parle à ses prêtres. Pour ne pas les exposer à un péril mortel, il ne veut y envoyer personne au nom de l'obéissance. Quatre missionnaires se présentent: ils iront à tour de rôle visiter et assister les malheureux lépreux dans leur détresse. Le 10 mai 1873, Damien est le premier à partir. A sa demande et selon le désir des lépreux, il restera définitivement à Molokaï. Dans cet enfer du désespoir il apporte l'espérance. Il devient le consolateur des lépreux, le pasteur, le médecin des âmes et des corps, sans faire de distinction de race ni de religion. Il donne une voix aux sans-voix. Peu à peu, il construit une communauté dans laquelle la joie d'être ensemble et l'ouverture à l'amour de Dieu donnent de nouvelles raisons de vivre. Atteint lui-même par la maladie en 1885, il peut s'identifier complètement à eux: "Nous autres, lépreux..." Le Père Damien est, avant tout, un témoin de l'amour de Dieu pour les hommes. Il puise sa force dans l'Eucharistie, présence de Dieu au milieu des hommes, et dans l'adoration sans laquelle il n'aurait jamais pu tenir: "C'est au pied de l'autel que nous trouvons la force nécessaire dans notre isolement..." C'est là qu'il reçoit pour lui-même d'abord l'appui et l'encouragement, la consolation et l'espoir qu'il s'empresse de partager aux lépreux. Il peut alors se dire "le missionnaire le plus heureux du monde". Il meurt le 15 avril 1889. Sa dépouille mortelle est ramenée, en 1936, en Belgique et inhumée dans la crypte de l'église des pères des Sacrés- Cœurs à Louvain. Sa renommée se répand dans le monde entier. Le premier procès en vue de sa béatification s'ouvre en 1938 à Malines (Belgique). Le Pape Paul VI signe, le 7 juillet 1977, le Décret sur "l'héroïcité de ses vertus". En le Père Damien, l'Eglise le propose en exemple à tous ceux qui trouvent dans l'Evangile le sens de leur vie et qui veulent porter la Bonne Nouvelle aux plus pauvres de notre temps. En 1995, le Père Damien était béatifié par le Pape Jean Paul II à Bruxelles. Il a été canonisé à Rome par le Pape Benoît XVI le 11 octobre 2009.


Sur les traces du Père Damien


De nos jours encore, il ne manque pas d'hommes et de femmes pour rejoindre les plus souffrants et les marginalisés de notre monde. D'autres poursuivent la lutte contre la lèpre, comme par exemple la Fondation Damien (en Belgique) et la Fondation Raoul Follereau (en France). Les membres de la Congrégation des Sacrés-Cœurs cherchent a mettre leurs pas dans ceux de leur confrère de Molokaï et a témoigner d'un Dieu proche des pauvres et des exclus, que ce soit dans le tiers monde ou ici. Et combien ne se retrouvent pas aujourd'hui'hui dans des situations impossibles (situations familiales, personnelles ou autres) et dans une impuissance aussi entière que celle du Père Damien face à la lèpre ? Oserons-nous, à son exemple, croire que la foi déplace les montagnes et que l'amour fait des miracles ?

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Neuvaine a Saint Joseph Damien de Veuster

Dieu de Miséricorde, nous Vous rendons grâce pour le Frère Damien, frère universel, père des lépreux, fils des Sacrés-Cœurs. Vous avez suscité en lui un amour passionné pour la vie, pour la santé et la dignité de ceux qui sont tombés au bord du chemin. Nous Vous rendons grâce, car, comme Jésus, il a aimé jusqu'au bout. Nous Vous louons car, comme Marie, il s'est donné sans réserve. Merci, ô Père, de continuer à susciter en nous par l'intercession de Saint Damien de Veuster la sainteté et la passion pour Votre Règne.

Damien notre Frère, vous avez entendu l'appel et vous vous êtes mis en route, missionnaire heureux et généreux, vous avez aimé l'Evangile plus que votre vie, pour l'amour de notre Seigneur Jésus Christ, vous avez quitté votre famille et votre pays, vos sécurités et vos rêves personnel. Enseignez-nous a donner notre vie avec votre joie, à être lépreux avec les lépreux d'aujourd'hui, à célébrer et à contempler l'eucharistie comme la source du don de nous-mêmes. Aidez-nous à aimer jusqu'au bout, et a persévérer, avec la force de l'Esprit, dans la compassion des pauvres et des oubliés pour être de vrais disciples de Jésus et de Marie.

Neuvaine au Père Damien de Veuster


1er jour : Écouter la parole de Dieu

2eme jour : Entreprendre et persévérer

3eme jour : S'engager pour les plus faibles

4eme jour : Aimer la prière

5eme jour : Supporter l'incompréhension

6eme jour : Demander une foi solide

7eme jour : Comme un grain de blé

8eme jour : Etre semblable au Christ

9eme jour : Etre heureux


Prières d'introduction


Dieu, Notre Père, nous Vous rendons grâce pour Damien. Vous l'avez appelé auprès des lépreux de Molokaï. Lui, corps et âme, s'est donné aux pauvres et aux exclus. Par sa vie et son engagement Vous nous montrez que Vous veillez sur nous comme un Père veille sur ses enfants. Nous Vous en remercions.


Saint Père Damien, pleins de confiance, nous commençons cette neuvaine. Souvent nous en avons par-dessus la tête, nous ne savons plus par ou commencer. Notre foi est trop faible, notre amour trop tiède pour vivre en Chrétien. Nous vous en prions, soyez notre appui dans nos besoins, soyez notre intercesseur auprès du Dieu qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen.

Premier jour

Écouter la parole de Dieu


Bienheureux Damien, votre Foi était tellement affinée que vous avez reconnu la voix de Dieu dans les circonstances de la vie. Une visite à votre frère au couvent vous fit prendre la résolution, d'entamer votre vie religieuse ce même jour. La maladie de ce même frère, vous l'avez vue comme invitation de Dieu a partir en mission. Et le souci de l'évêque pour les lépreux de Molokaï fut pour vous un signal de vous présenter comme volontaire.


Nous vous en prions : dans les évènements de chaque jour, dans les expériences de notre vie, faites-nous reconnaitre la voix de Dieu. Que notre foi soit assez forte pour la suivre !

Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Deuxième jour

Entreprendre et persévérer


Saint Père Damien, une fois entendue la parole de Dieu, vous vous êtes mis en route. Rien ne pouvait vous empêcher d'avancer, vous forcer retourner en arrière. Vous avez commencé à vivre parmi des centaines de lépreux qui n'avaient plus qu'un but : la mort. Cela s'appelait « l'enfer de Molokaï ». Et vous avez tenu bon.


Nous vous en prions : obtenez-nous de rester fidèles a nos résolutions, de continuer a suivre Jésus-Christ. Donnez-nous la joie bienheureuse de la persévérance et de la fidélité.


Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Troisième jour

S'engager pour les plus faibles


Saint Père Damien, en missionnaire, confiant dans la Force de Dieu, vous êtes allé vivre parmi les lépreux enlevés a leurs familles, isolés à Molokaï. Comme eux, vous êtes devenu un rejeté. Ainsi, ils ont pu ressentir comment Dieu aime tous les hommes. Et vous, ainsi, vous avez réalisé un prodige: vous leur avez rendu la confiance et vous avez as revalorisé leur vie.

Nous vous en prions : donnez-nous des yeux et un cœur pour tous ceux qui ne comptent plus, qui sont montrés du doigt, ignorés, exclus ou abandonnés. Faites-nous découvrir que Dieu est présent dans le visage de l'homme qui souffre à nos cotés.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Quatrième jour

Aimer la prière


Saint Père Damien, nous lisons dans une de vos lettres : "Sans la présence continuelle de notre divin Maitre sur l'autel, je n'aurais jamais pu tenir." Vous aimiez aimais prier. Même le cimetière, ou tant de vos paroissiens reposaient, était pour vous un lieu de prédilection pour vous recueillir. De cette manière, serein et paisible, vous avez pu réaliser votre oeuvre, supporter les peines corporelles et spirituelles.


Nous vous en prions, faites-nous découvrir dans quelle mesure la prière influence notre vie intérieure, comment, en toutes circonstances elle peut nous aider a tenir le coup, car c'est Dieu qui nous conduit durant les bons jours et les moins bons.

Nous vous prions spécialement pour...

Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Cinquième jour

Supporter l'incompréhension


Saint Père Damien, dans le plus grand délaissement, sur la croix, Jésus a prié : "Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?" (Mc 15, 34) Vous aussi vous êtes passé par la nuit de l'incompréhension et de l'abandon. Vous vous êtes abaissé plus bas que la lèpre. Et pourtant, vous n'avez pas succombé. Votre Foi vous a fait supporter la souffrance, elle vous a purifié.


Nous vous en prions, aidez-nous dans les ténèbres de la vie à ne perdre ni la foi, ni le courage. Apprenez-nous à ne nous fier qu'à Dieu qui est près de nous, toujours, et qui nous assiste dans l'épreuve.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Sixième jour

Demander une foi solide


Saint Père Damien, Dieu vous a donné la grâce d'avoir une Foi solide. Vos parents vous ont éduqué dans cette Foi. Votre Communauté religieuse vous a aidé à affiner et à renforcer cette foi. Elle vous a porté dans toutes les contradictions de la vie. Elle était votre support dans cette île spéciale que vous avez vous-même appelée « l'île de la mort ».


Nous vous en prions, soyez notre intercesseur auprès de Dieu. Qu'Il nous donne cette grande foi qui nous animera chaque jour, nous dirigera, nous donnera le courage d'aimer Dieu par-dessus tout, et notre prochain comme nous-mêmes.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Septième jour

Comme un grain de blé...


Saint Père Damien, en allant vivre parmi les lépreux, en créant avec eux une communauté, en devenant lépreux vous-même, vous avez mûri comme un Chrétien. Vous êtes devenu compréhensif, ouvert aux convictions des autres. En mourant lépreux parmi les lépreux, vous avez secoué la conscience du monde. Même la prévision de la mort n'a pas perturbé votre calme et ta sérénité.


Nous t'en prions, montre-nous que la souffrance n'est pas nécessairement un échec. Rappelez-nous les mots de Jésus : "Si le grain ne meurt, il ne porte pas de fruit..." (Jn 12, 24)

Nous te prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Huitième jour

Etre semblable au Christ


Saint P˨re Damien, comme l'apôtre Paul, vous nous dites: "Je suis mort, et ma vie est cachée en Christ." (Col 3, 3) Jour après jour, vous vous êtes identifié à Jésus-Christ. Sur votre lit de mort, vous étiez semblable au Christ sur la croix. Vous vous êtes offert entièrement comme Lui.


Nous vous en prions, faites croitre notre vie en Jésus-Christ, que nous le suivions en tout, dans le détachement et les privations de l'homme-serviteur, jusqu'à'à la croix et la mort, afin d'être un jour glorifié avec Lui.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Neuvième jour

Etre heureux...


Bienheureux Damien, durant seize années vous avez côtoyé des estropiés, les lépreux voués a la mort. Vous avez connu mépris et incompréhensions. Et peu avant votre mort, vous avez témoigné: « Je suis le missionnaire le plus heureux du monde. » En vous s'est réalisé ce que Jésus a dit dans le sermon sur la montagne : "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde. Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu." (Mt 5,4;7-8)

Nous vous en prions: Faites-nous désirer ces béatitudes et considérer tout le reste comme accessoire.


Nous vous prions spécialement pour...


Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...


Pour approfondir

www.ssccpicpus.fr

www.saintdamiendeveuster.com

www.fondationdamien.be

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Damien de Veuster (pdf) en cliquant ici

10 octobre 2009

Neuvaine en l'honneur de Saint Pierre

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Saint Pierre

Apôtre du Seigneur

+ au 1er Siècle

Fête le 29 juin


Pierre eut trois noms: il s'appela 1° Simon Barjona. Simon veut dire obéissant, ou se livrant à la tristesse. Barjona, fils de colombe, en syrien bar veut dire fils, et en hébreu; Jona signifie colombe. En effet, il fut obéissant; quand J.-C. l’appela, il obéit, au premier mot d'ordre du Seigneur: il se livra à la tristesse. quand il renia J.-C. « Il sortit dehors et pleura amèrement. » Il fut fils de colombe parce qu'il servit Dieu avec simplicité d'intention. 2° Il fut appelé Céphas, qui signifie chef ou pierre, ou blâmant de bouche: chef, en raison qu'il eut 1a primauté dans la prélature; pierre, en raison de la fermeté dont il fit preuve dans sa passion; blâmant de bouche, en raison de la constance de sa prédication. 3° Il fut appelé Pierre, qui veut dire connaissant, déchaussant, déliant: parce qu'il connut la divinité de J.-C. quand il dit: « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu vivant »; il se dépouilla de toute affection pour les siens, comme de toute oeuvre morte et terrestre, lorsqu'il dit: « Voilà que nous avons tout quitté pour vous suivre » ; il nous délia des chaînes du péché par les clefs qu'il reçut du Seigneur. Il eut aussi trois surnoms: 1° on l’appela Simon Johanna, qui veut dire beauté du Seigneur; 2° Simon, fils de Jean, qui veut dire à qui il a été donné ; 3° Simon Barjouay qui veut dire fils de colombe. Par ces différents surnoms on doit: entendre qu'il posséda la beauté de moeurs, les dons des vertus, l’abondance des larmes, car la colombe gémit au lieu de chanter. Quant au nom de Pierre, ce fut J.-C. qui permit qu'on le lui donnât puisqu'il dit: « Vous vous appellerez Képhas, qui veut dire Pierre. » 2° Ce fut encore J.-C. qui le lui donna après le lui avoir promis, selon qu'il est dit dans saint Marc: « Et il donna. à Simon le nom de Pierre. » 3° Ce fut J.-C. qui le lui confirma, puisqu'il dit dans saint Mathieu: « Et moi je vous dis que vous êtes Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église.» Son martyre fut écrit par saint Marcel, par saint Lin, pape, par Hégésippe et par le pape Léon.


Saint Pierre, fut celui de tous les apôtres qui eut la plus grande ferveur: car il voulut connaître celui qui trahissait le Seigneur, en sorte que s'il l’eût connu, dit saint Augustin, il l’eût déchiré avec les dents: et c'est pour cela que le Seigneur ne voulait pas révéler le nom de ce traître. Saint Chrysostome dit aussi que si J.-C. avait prononcé son nom, Pierre aussitôt se serait levé et l’aurait massacré sur l’heure. Il marcha sur la mer pour aller au-devant du Seigneur ; il fut choisi pour être le témoin de la Transfiguration de son maure et pour assister à la résurrection de la fille de Jaïre; il trouva, dans la bouche du poisson, la pièce d'argent de quatre dragmes pour le tribut; il reçut du Seigneur les clefs du royaume des cieux; il eut la commission de faire paître les brebis; au jour de la Pentecôte, par sa prédication, il convertit trois mille hommes; il prédit la mort d'Ananie et de Saphire: il guérit Enée de sa paralysie; il baptisa Corneille; il ressuscita Tabithe; il rendit la santé aux infirmes par l’ombre de son corps; mis en prison par Hérode, il fut délivré par un ange. Pour sa nourriture et son vêtement, il nous témoigne lui-même quels ils furent, au livre de saint Clément: « Je ne me nourris, dit-il, que de pain avec des olives et rarement avec des légumes; quant à mon vêtement, vous le voyez, c'est une tunique et un manteau, et avec cela je ne demande rien autre chose. » On rapporte aussi qu'il portait toujours dans son sein un suaire pour essuyer les larmes qu'il versait fréquemment; car quand la douce allocution du Seigneur et la présence de Dieu lui venaient à la mémoire, il ne pouvait retenir ses pleurs, tant était grande la tendresse de son amour. Mais quand il se rappelait la faute qu'il commit en reniant J.-C., il répandait des torrents de larmes: il en contracta tellement l’habitude de pleurer, que sa figure paraissait toute brûlée, selon l'expression de saint Clément. Le même saint rapporte qu'en entendant le chant du coq, saint Pierre avait coutume de se lever pour faire oraison et de pleurer abondamment. Saint Clément dit encore, comme on le trouve dans l’Histoire ecclésiastique, que lorsqu'on menait au martyre la femme de saint Pierre, celui-ci tressaillit d'une extraordinaire joie, et l’appelant par son propre nom, il lui cria : « O ma femme, souvenez-vous du Seigneur. » Une fois, saint Pierre avait envoyé deux de ses disciples prêcher; après avoir cheminé pendant vingt jours, l’un d'eux mourut, et l’autre revint trouver saint Pierre, et lui raconter l’accident qui était arrivé (on dit que ce fut saint Martial, ou selon quelques autres, saint Materné. On lit ailleurs que le premier fut saint Front, et que son compagnon, celui qui était mort, c'est-à-dire le second, fut le prêtre Georges). Alors saint Pierre lui donna son bâton avec ordre d'aller retrouver son compagnon et de poser ce bâton sur le cadavre. Quand il l’eut fait, ce mort de quarante jours se leva tout vivant. En ce temps-la, il se trouvait à Jérusalem un magicien, nommé Simon, qui se disait être la première vérité; il avançait que ceux qui croyaient en lui devenaient immortels; enfin il prétendait que rien ne lui était impossible. On lit aussi, dans le livre de saint Clément; que Simon avait dit: « Je serai adoré comme un Dieu; on me rendra publiquement les honneurs divins; et tout ce que j'aurai voulu faire, je le pourrai. Un jour que ma mère Rachel m’ordonnait d'aller dans les champs pour faire la moisson, je vis une faux parterre à laquelle je commandai de faucher d'elle-même: et elle faucha dix fois plus que les autres moissonneurs. » Il ajouta, d'après saint Jérôme: « Je suis la parole de Dieu; je suis beau, je suis le paraclet, je suis tout-puissant, je suis le. tout de Dieu. » Il faisait aussi mouvoir des serpents d'airain; rire des statues de bronze ou de pierre, et chanter des chiens: Simon donc, comme le dit saint Lin, voulant discuter avec saint Pierre et montrer qu'il. était Dieu, saint Pierre vint le jour indiqué, au lieu de la conférence, et dit aux assistants: « La paix soit avec vous, mes frères, qui aimez la vérité. » Simon lui dit : « Nous n'avons pas besoin de la paix, nous: car si la paix et la concorde existent ici, nous ne pourrons parvenir à trouver la vérité: ce sont les larrons qui ont la paix entre eux; n'invoque donc pas la paix, mais la lutte : entre deux champions il y aura paix, quand l’un aura été supérieur à l’autre. » Et Pierre répondit: « Qu'as-tu à craindre d'entendre parler de paix ? C'est du péché que naît la guerre, et là où n'existe pas le péché, règne la paix. On trouve la vérité dans les discussions et la justice dans les oeuvres. » Et Simon reprit: « Ce que tu avances n'a pas de valeur, mais je te montrerai la puissance de ma divinité afin que tu m’adores aussitôt. Je suis la première vertu et je puis voler parles airs, créer de nouveaux arbres, changer les pierres en pain, rester dans le feu sans en être endommagé et tout ce que je veux, je le puis faire. » Saint Pierre donc discutait contre lui et découvrait tous ses maléfices. Alors Simon, voyant qu'il ne pouvait résister au saint apôtre, jeta dans la mer tous ses livres de magie, de crainte d'être dénoncé comme magicien; et alla à Rome afin de s'y faire passer pour Dieu. Aussitôt que saint Pierre eut découvert cela, il le suivit et partit pour Rome.


La quatrième année de l’empire de Claude, saint Pierre arriva à Rome, où il resta vingt-cinq ans. Et il ordonna évêques Lin et Clet, pour être ses coadjuteurs, l’un, comme le rapporte Jean Beleth, dans l’intérieur de la ville, l’autre dans la partie qui était hors des murs. En se livrant avec grand zèle à la prédication, il convertissait beaucoup de monde à la foi, et guérissait la plupart des infirmes. Et comme dans ses discours il louait et recommandait toujours de préférence la chasteté, il convertit les quatre concubines d'Agrippa qui se refusèrent à retourner davantage au près de ce gouverneur. Alors celui-ci entra en fureur et il cherchait l’occasion de nuire à l’Apôtre. Ensuite le Seigneur apparut à saint Pierre et lui dit: « Simon et Néron forment des projets contre ta personne; mais ne crains rien, car je suis avec toi pour te délivrer, et je te donnerai la consolation d'avoir auprès de toi mon serviteur Paul qui demain entrera dans Rome. Or, saint Pierre, sachant, comme le dit saint Lin, que dans peu de temps il devait quitter sa tente, dans l’assemblée des frères, il prit la main de saint Clément, l’ordonna évêque et le força à siéger en sa place dans sa chaire. Après cela Paul arriva à Rome, ainsi que le Seigneur l’avait prédit, et commença à prêcher J.-C. avec saint Pierre. Or, Néron avait un tel attachement pour Simon qu'il le pensait certainement être le gardien de sa vie, son salut, et celui de toute la ville. Un jour donc, devant Néron (c'est ce qu'en dit saint Léon, pape), sa figure changeait subitement, et il paraissait tantôt plus vieux et tantôt plus jeune. Néron, qui Noyait cela, le regardait comme étant vraiment le fils de Dieu. C'est pourquoi Simon le magicien dit à Néron, toujours d'après saint Léon: « Afin que tu saches, illustre empereur, que je suis le fils de Dieu, fais-moi décapiter et trois jours après je ressusciterai. » Néron ordonna donc au bourreau qu'il eût à décapiter Simon. Or, le bourreau, en croyant couper la tête à Simon, coupa celle d'un bélier: grâce à la magie, Simon échappa sain et entier, et ramassant les membres du bélier il les cacha ; puis il se cacha pendant trois jours : or, le sang du bélier resta coagulé dans la même place. Et le troisième jour Simon se montra à Néron et lui dit « Fais essuyer mon sang qui a été répandu ; car me voici ressuscité trois jours après que j'ai été décollé, comme je l’avais promis. » En 1e voyant Néron fut stupéfait et le regarda comme le vrai fils de Dieu. Un jour encore qu'il était dans une chambre avec Néron, le démon qui avait pris sa forme parlait au peuple dehors : enfin les Romains l’avaient en si grande vénération qu'ils lui élevèrent une statue sur laquelle ils mirent cette inscription : Simoni Deo sancto, A Simon le Dieu saint.


Saint Pierre et saint Paul, au témoignage de saint Léon, allèrent chez Néron et dévoilèrent tous les maléfices de Simon, et saint Pierre ajouta due, de même, qu'il y a en J.-C. deux substances, savoir : celle de Dieu et celle de l’homme, de même en ce magicien, se trouvaient deux substances, celle de l’homme et celle du diable. Or, Simon dit, d'après le récit de Marcel et de saint Léon: « Je ne souffrirai pas plus longtemps cet ennemi ; je commanderai à mes anges de me venger de cet homme. » Pierre lui répondit: « Tes anges, je ne les crains point, mais ce sont eux qui me craignent. » Néron ajouta: « Tu ne crains pas Simon qui prouve sa divinité par ses oeuvres? » Pierre lui répondit : « Si la divinité existe en lui, qu'il nie dise en ce moment ce que je pense ou ce que je fais : je vais d'avance te dire tout bas à l’oreille quelle est ma pensée pour qu'il n'ait pas l’audace de mentir. » « Approche-toi, reprit Néron, et dis-moi ce que tu penses. » Or, Pierre s'approcha et dit à Néron tout bas : « Ordonne qu'on m’apporte un pain d'orge et qu'on me le donne en cachette. » Or, quand on le lui eut apporté, Pierre le bénit et le mit dans sa manche, et dit ensuite : « Que Simon, qui s'est fait Dieu, dise ce que. j'ai pensé, ce que j'ai dit, ou .ce qui s'est fait. » Simon, répondit : « Que Pierre dise plutôt ce que je pensé moi-même. » Et Pierre dit: « Ce que pense Simon, je prouverai que je le sais, pourvu que je fasse ce à quoi il a pensé. » Alors Simon en colère s'écria: « Qu'il vienne de grands chiens et qu'ils te dévorent. » Tout à coup apparurent de très grands chiens qui se jetèrent sur saint Pierre: mais celui-ci leur présenta le pain bénit, et à l’instant, il les mit en fuite. Alors saint Pierre dit à Néron: « Tu le vois, je t'ai montré que je savais ce que Simon méditait contre moi, et ce ne fut point par des paroles, mais par des actes: Car celui qui avait promis qu'il viendrait des anges contre moi, a fait venir des chiens, afin de faire voir que les anges de Dieu, ne sont autres que des chiens. » Simon dit alors : « Écoutez, Pierre et Paul; si je ne puis vous rien faire ici, nous irons où il faut que je vous juge; mais pour le moment, je veux bien vous épargner. »


Alors, selon que le rapportent Hégésippe et saint Lin, Simon, enflé d'orgueil, osa se vanter de pouvoir ressusciter des morts; et il arriva qu'un jeune homme mourut. On appela donc Pierre et Simon et de l’avis de Simon on convint unanimement que celui-là serait tué. qui ne pourrait ressusciter le mort. Or, pendant que Simon faisait ses enchantements sur le cadavre, il sembla aux assistants que la tête du défunt s'agitait. Alors tous se mirent à crier en voulant lapider saint Pierre. Le saint apôtre put à peine obtenir le silence qu'il réclama: « Si le mort est vivant, dit-il, qu'il se lève, qu'il se promène, qu'il parle : s'il en est autrement, sachez que l’action d'agiter là tête du cadavre est de la fantasmagorie. Qu'on éloigne Simon du lit afin que les ruses du diable soient pleinement mises à nu. » On éloigné donc Simon du lit, et l’enfant resta immobile. Alors saint Pierre, se tenant éloigné, fit une prière, puis élevant la voix : « Jeune homme, s'écria-t-il, au nom de Jésus de Nazareth qui a été crucifié, lève-toi et marche. » Et à l’instant il se leva en vie et marcha. Comme le peuple voulait lapider Simon saint Pierre dit: « Il est bien assez puni de se reconnaître vaincu dans ses artifices; or, notre maître nous a enseigné à rendre le bien pour le mal. » Alors Simon dit : « Sachez, vous, Pierre et Paul, que vous n'obtiendrez rien de ce que vous désirez ; car je ne daignerai pas vous faire gagner la couronne du martyre. » Saint Pierre reprit : « Qu'il nous arrive ce que nous désirons : mais à toi il ne peut arriver rien de bon, car chacune de tes paroles est un mensonge. » Saint Marcel dit qu'alors Simon alla à la maison de son disciple Marcel, et qu'il y lia à la porte un chien énorme en disant: « Je verrai à présent si Pierre, qui vient d'ordinaire chez toi, pourra entrer. » Peu d'instants après saint Pierre arriva, et eu faisant le signe de la croix, il délia le chien. Or, ce chien se mit à caresser tout le monde, et ne poursuivait que Simon : il le saisit, le renversa par terre, et il voulait l’étrangler, quand saint Pierre accourut et cria au chien de ne point lui faire de mal; or, cette bête, sans toucher son corps, lui arracha tellement ses habits qu'elle le laissa nu sur la terre. Alors le peuple et surtout les enfants coururent après le chien en poursuivant Simon jusqu'à ce qu'ils l’eussent chassé bien loin de la ville, comme ils eussent fait d'un loup. Simon ne pouvant supporter la honte de cet affront resta un an sans reparaître. Marcel, en voyant ces miracles, s'attacha désormais à saint Pierre. Dans la suite, Simon revint et rentra de nouveau dans les bonnes grâces de Néron. Simon donc, d'après saint Léon, convoqua le peuple, et déclara qu'il avait été outrageusement traité par les Galiléens, et pour ce motif, il dit vouloir quitter cette ville qu'il avait coutume de protéger; qu'il fixerait un jour où il monterait au ciel, car il ne daignait plus rester davantage sur la terre. Au jour fixé, il monta donc sur une tour élevée, ou bien, d'après saint Lin, il monta au Capitole et, couvert de laurier, il se jeta en l’air et se mit à voler. Or, saint Paul dit à saint Pierre : « C'est à moi de prier et à vous de commander. » Néron dit alors: « Cet homme est sincère, et vous n'êtes que des séducteurs. » Or, saint Pierre dit à saint Paul : « Paul, levez la tête et voyez. » Et quand Paul eut levé la tête et qu'il eut vu Simon dans les airs, il dit à Pierre : « Pierre, que tardez-vous? achevez ce que vous avez commencé déjà le Seigneur nous appelle. » Alors saint Pierre dit « Je vous adjure, Anges de Satan, qui le soutenez dans les airs, par N.-S. J.-C., ne le portez plus davantage, mais laissez-le tomber. » A l’instant il fut lâché, tomba, se brisa la cervelle, et expira. Néron, à cette nouvelle, fut très fâché d'avoir perdu, quant à lui, un pareil homme et il dit aux apôtres : « Vous vous êtes rendus suspects envers moi ; aussi vous punirai-je d'une manière exemplaire. » Il les remit donc entre les mains d'un personnage très illustre, appelé Paulin, qui les fit enfermer dans la prison Mamertine sous la garde de Processus et de Martinien, soldats que saint Pierre convertit à la foi : ils ouvrirent la prison et laissèrent aller les apôtres en liberté. C'est pour cela que, après le martyre des apôtres, Paulin manda Processus et Martinien, et quand il eut découvert qu'ils étaient chrétiens, on leur trancha la tête par ordre de Néron. Or, les frères pressaient Pierre de s'en aller, et il ne le fit qu'après avoir été vaincu par leurs instances. Saint Léon et saint Lin assurent qu'arrivé à la porte où est aujourd'hui Sainte-Marie ad passus, Pierre vit J.-C. venant à sa rencontre, et il lui dit : « Seigneur, où allez-vous? » J.-C. répondit : « Je viens à Rome pour y être crucifié encore une fois. » « Vous seriez crucifié encore une fois, répartit saint Pierre. » « Oui, lui répondit le Seigneur. » Alors Pierre lui dit : « Seigneur, je retournerai donc, pour être crucifié avec vous. » Et après ces paroles, le Seigneur monta au ciel à la vue de Pierre qui pleurait. Quand il comprit que c'était de son martyre à lui-même que le Sauveur avait voulu parler, il revint, et raconta aux frères ce qui venait d'arriver. Alors il fut pris par les officiers de Néron et mené au préfet Agrippa. Saint Lin dit que sa figure devint comme un soleil. Agrippa lui dit : « Es-tu donc celui qui se glorifie dans les assemblées ou ne se trouvent que la populace et de pauvres femmes que tu éloignes du lit de leurs maris? » L'apôtre le reprit en disant qu'il ne se glorifiait que dans la croix du Seigneur. Alors Pierre, en qualité d'étranger, fut condamné à être crucifié, mais Paul, en sa qualité de citoyen romain, fut condamné à avoir la tête tranchée.


A l’occasion de cette sentence, Denis en son épître à Timothée parle ainsi de la mort de saint Paul : « O mon frère Timothée, si,tu avais assisté aux derniers moments de ces martyrs, tu aurais défailli de tristesse et de douleur.0ui est-ce qui n'aurait pas pleuré quand fut rendue la sentence qui condamnait Pierre à être crucifié et Paul à être décapité ? Tu aurais alors vu la foule des gentils et des Juifs les frapper et leur cracher au visage. » Or, arrivé l’instant où ils devaient consommer leur affreux martyre, on les sépara l’un de l’autre et on lia ces colonnes du monde, non sans que les frères fissent entendre des gémissements et des sanglots. Alors Paul dit à Pierre: « La paix soit avec vous, fondement des églises, pasteur des brebis et des agneaux de J.-C. » Pierre dit à Paul : « Allez en paix, prédicateur des bonnes moeurs, médiateur et guide du salut des justes. » Or, quand on les eut éloignés l’un de l’autre, je suivis mon maître; car on ne les tua point dans le même quartier (saint Denis). Quand saint Pierre fut arrivé à la croix, saint Léon et Marcel rapportent qu'il dit : « Puisque mon maître est descendu du ciel en terre, il fut élevé debout sur la croix; pour moi qu'il daigne appeler de la terre au ciel, ma croix doit montrer ma tête sur la terre et diriger mes pieds vers le ciel. Donc, parce que je ne suis pas digne d'être sur la croix de la même manière que mon Seigneur, retournez ma croix et crucifiez-moi la tête en bas. » Alors on retourna la croix et on l’attacha les pieds en haut et les mains en bas. Mais, en ce moment, le peuple rempli de fureur voulait tuer Néron et le gouverneur, ensuite délivrer l’apôtre qui les priait de ne point empêcher qu'on le martyrisât. Mais le Seigneur, ainsi que le disent Hégésippe et Lin, leur ouvrit les yeux, et comme ils pleuraient, ils virent des anges avec des couronnes composées de fleurs de roses et de lys, et Pierre au milieu d'eux sur la croix recevant un livre que lui présentait J.-C., et dans lequel il lisait les paroles qu'il proférait. Alors saint, Pierre, au témoignage du même Hégésippe, se mit à dire sur la croix : « C'est vous, Seigneur, que j'ai souhaité d'imiter; mais je n'ai pas eu la présomption d'être crucifié droit : c'est vous qui êtes toujours droit, élevé et haut ; nous sommes les enfants du premier homme qui a enfoncé sa tête dans la terre, et dont la chute indique la manière avec laquelle l’homme vient au monde ; nous naissons en effet de telle sorte que nous paraissons être répandus sur la terre. Notre condition a été renversée, et ce que le monde croit être à droite est certainement à gauche. Vous, Seigneur, vous me tenez lieu de tout; tout ce que vous êtes, vous l’êtes,pour moi, et il n'y a rien autre que vous seul. Je vous rends grâce de toute mon âme par laquelle je vis, par laquelle j'ai l’intelligence et par laquelle je parle. » On connaît par là deux autres motifs pour lesquels il ne voulut pas être crucifié droit. Et saint Pierre voyant que les fidèles avaient été témoins de sa gloire, rendit grâces à Dieu, lui recommanda les chrétiens et rendit l’esprit. Alors Marcel et Apulée qui étaient frères, disciples de saint Pierre, le descendirent de la croix et l’ensevelirent en l’embaumant avec divers aromates: Isidore dans son livre de la Naissance et de la Mort des Saints s'exprime ainsi: « Pierre après avoir fondé l’église d'Antioche, vint à Rome, sous l’empereur Claude, pour confondre Simon ; il prêcha l’Evangile pendant vingt-cinq ans en cette ville dont il occupa le siège pontifical ; et la trente-sixième année après la Passion du Seigneur,- il fut crucifié par Néron, la tête en bas, ainsi qu'il l’avait voulu. Or, ce jour-là même, saint Pierre et saint Paul apparurent à Denys, selon qu'il le rapporte en ces termes dans la lettre citée plus haut: « Ecoute le miracle, Timothée, mon frère, vois le prodige, arrivé au jour de leur supplice: car j'étais présent au moment de leur séparation. Après leur mort, je les ai vus, se tenant par la main l’un et l’autre, entrer par les portes de la ville, revêtus d'habits de lumière, ornés clé couronnes de clarté et de splendeur. »


Néron ne demeura pas impuni pour ce crime et bien d'autres encore qu'il commit; car il se tua de sa propre main. Nous allons rapporter ici en peu de mots quelques-uns de ses forfaits. On lit dans une histoire apocryphe, toutefois, que Sénèque, son précepteur, espérait recevoir de lui une récompense digne de son labeur ; et Néron lui donna à choisir la branche de l’arbre sur laquelle il préférait être pendu, en lui disant que c'était là la récompense qu'il en devait recevoir. Or, comme Sénèque lui demandait à quel titre il avait mérité ce genre de supplice, Néron fit vibrer plusieurs fois la pointe d'une épée au-dessus de Sénèque qui baissait la tête pour échapper aux coups dont il était menacé ; car il ne voyait point sans effroi le moment où il allait recevoir la mort. Et Néron lui dit : « Maître, pourquoi baisses-tu la tête sous l’épée dont je te menace ? » Sénèque lui répondit: « Je suis nomme, et voilà pourquoi je redouté la mort, d'autant que je meurs malgré moi. » Néron lui dit: « Je te crains encore comme je le faisais alors que j'étais enfant : c'est pourquoi tant que tu vivras je ne pourrai vivre tranquille. » Et Sénèque lui dit « S'il est nécessaire que je meure, accordez-moi au moins de choisir le genre de mort que j'aurais voulu. » « Choisis vite, répondit Néron, et ne tarde pas à mourir. » Alors Sénèque fit préparer un bain où il se fit ouvrir les veines de chaque bras et il finit ainsi sa vie épuisé de sang. Son nom de Sénèque fut pour lui comme un présage, se necans, qui se tue soi-même : car ce fut lui qui en quelque sorte se donna la mort, bien qu'il y eût été forcé. On lit que ce même Sénèque eut deux frères : le premier fut Julien Gallio, orateur illustre qui se tua de sa propre main; le second fut Méla, père du poète Lucain ; lequel Lucain mourut après avoir eu les veines ouvertes par l’ordre de Néron, d'après ce qu'on lit. On voit, dans la même histoire apocryphe, que Néron, poussé par un transport infâme; fit tuer sa mère et la fit partager en deux pour voir comment il était entretenu dans son sein. Les médecins lui adressaient des remontrances par rapport au meurtre de sa mère et lui disaient : «Les lois s'opposent et l’équité défend qu'un fils tue sa mère : elle l'a enfanté avec douleur et elle t'a élevé avec tant de labeur et de sollicitude. » Néron leur dit : « Faites-moi concevoir un enfant et accoucher ensuite, afin que je puisse savoir quelle a été la douleur de ma mère. » Il avait encore conçu cette volonté d'accoucher parce que, en passant dans la ville, il avait entendu les cris d'une femme en couches. Les médecins lui répondirent « Cela n'est pas possible ; c'est contre les lois de la nature; il n'y a pas moyen de faire ce qui n'est pas d'accord avec la raison. » Néron leur dit donc: « Si vous ne me faites pas concevoir et enfanter, je vous ferai mourir tous d'une manière cruelle. » Alors les médecins, dans des potions qu'ils lui administrèrent, lui firent avaler une grenouille sans qu'il s'en aperçût, et, par artifice, ils la firent croître dans son ventre : bientôt son ventre, qui ne pouvait souffrir cet état contre nature, se gonfla, de sorte que Héron se croyait gros d'un enfant ; et les médecins lui faisaient observer un régime qu'ils savaient être propre à nourrir la grenouille, sous prétexte qu'il devait en user ainsi en raison de la conception. Enfin tourmenté par une douleur intolérable, il dit aux médecins : « Hâtez le moment des couches, car c'est à peine si la langueur où me met l’accouchement futur me donne le pouvoir de respirer. » Alors ils lui firent prendre une potion pour le faire vomir et il rendit une grenouille affreuse à voir, imprégnée d'humeurs et couverte de sang. Et Néron, regardant son fruit, en eut horreur lui-même et admira une pareille monstruosité : mais les médecins lui dirent qu'il n'avait produit un foetus aussi difforme que parce qu'il n'avait pas voulu attendre le temps nécessaire. Et il dit : « Ai-je été comme cela en sortant des flancs de ma mère ? » « Oui, lui répondirent-ils. » Il recommanda donc de nourrir son foetus et qu'on l’enfermât dans une pièce voûtée pour l’y soigner. Mais ces choses-là ne se lisent pas dans les chroniques; car elles sont apocryphes. Ensuite s'étant émerveillé de la grandeur de l’incendie de Troie, il fit brûler Rome pendant sept jours et sept nuits, spectacle qu'il regardait d'une tour fort élevée, et tout joyeux de la beauté de cette flamme, il chantait avec emphase les vers de l’Iliade. On voit encore dans les chroniques qu'il pêchait avec des filets d'or, qu'il s'adonnait à l’étude de la musique, de manière à l’emporter sur les harpistes et les comédiens : il se maria avec un homme, et cet homme le prit pour femme, ainsi que le dit Orose. Mais les Romains, ne pouvant plus supporter davantage sa folie, se soulevèrent contre lui et le chassèrent hors de la ville. Lorsqu'il vit qu'il nie pouvait échapper, il affila un bâton avec les dents et il se perça par le milieu du corps : et c'est ainsi qu'il termina sa vie. On lit cependant ailleurs qu'il fut dévoré par les loups. A leur retour, les Romains trouvèrent la grenouille cachée sous la voûte ; ils la poussèrent hors de la ville et la brûlèrent : et cette partie de la ville oit avait été cachée la grenouille reçut, au dire de quelques personnes, le none de Latran (Lateus rana) (raine latente).


Du temps du pape saint Corneille, des chrétiens grecs volèrent les corps des apôtres et les emportèrent; mais les démons, qui habitaient dans les idoles, forcés par une vertu divine, criaient : «Romains, au secours, on emporte vos dieux. » Les fidèles comprirent qu'il s'agissait des apôtres, et les gentils de leurs, dieux. Alors fidèles et infidèles, tout le monde se réunit pour poursuivre les Grecs. Ceux-ci effrayés jetèrent les corps des apôtres dans un puits auprès des catacombes ; mais dans la suite les fidèles les en ôtèrent. Saint Grégoire raconte dans son Registre qu'alors il se fit un si affreux tonnerre et des éclairs en telle quantité que tout le monde prit la fuite de frayeur, et qu'on les laissa dans les catacombes. Mais comme on ne savait pas distinguer les ossements de saint Pierre de ceux de saint Paul, les fidèles, après avoir eu recours aux prières et aux jeûnes, reçurent cette réponse du ciel : « Les os les plus grands sont ceux du prédicateur, les plus petits ceux du pêcheur. » Ils séparèrent ainsi les os les uns des autres et les placèrent dans les églises qui avaient été élevées à chacun d'eux. D'autres cependant disent que saint Sylvestre, pape, voulant consacrer les églises, pesa avec un grand respect les os grands et petits dans une balance et qu'il en mit la moitié dans une église et la moitié dans l’autre. Saint Grégoire rapporte dans son Dialogue, qu'il y avait, dans l’église où le corps de saint Pierre repose, un saint homme d'une grande humilité, nommé Agontus : et il se trouvait, dans cette même église, une jeune fille paralytique qui y habitait; mais réduite à ramper sur les mains, elle était obligée de se traîner, les reins et les pieds par terre: et depuis longtemps elle demandait la santé à saint Pierre; il lui apparut dans une vision et lui dit : « Va trouver Agontius, le custode, et il te guérira lui-même. » Cette jeune fille se mit donc à se traîner çà et là de tous côtés dans l’église, et à chercher qui était cet Agontius : mais celui-ci se trouva tout à coup au-devant d'elle : « Notre pasteur et nourricier, lui dit-elle, le bienheureux Pierre, apôtre,  m’a envoyé vers vous, pour que vous me délivriez de mon infirmité. » Il lui répondit : « Si tu as été envoyée par lui, lève-toi. » Et lui prenant la main, il la fit lever et elle fut guérie sans qu'il lui restât la moindre trace de sa maladie. Au même livre, saint Grégoire dit encore que Galla, jeune personne des plus nobles de Rome, fille du consul et patrice Symmaque, se trouva veuve après un an de mariage. Son âge, et sa fortune demandaient qu'elle convolât à de secondes noces ; mais elle préféra s'unir à Dieu par une alliance spirituelle, dont les commencements se passent dans la tristesse mais par laquelle on parvient an ciel, plutôt chie de se soumettre à des noces charnelles qui commencent toujours par la joie pour finir dans la tristesse. Or, comme elle était d'une constitution toute de feu, les médecins prétendirent que si elle n'avait plus de commerce avec un homme, cette ardeur intense lui ferait pousser de la barbe contre l’ordinaire de la nature. Ce qui arriva en effet peu de temps après. Mais Galla ne tint aucun compte de cette difformité extérieure, puisqu'elle aimait la beauté intérieure : et elle n'appréhenda point , malgré cette laideur, de n'être point aimée de l’époux céleste. Elle quitta donc ses habits du monde, et se consacra dans le monastère élevé auprès de l’église de saint Pierre, où elle servit Dieu avec simplicité et passa de longues années dans l’exercice, de la prière et de l’aumône. Elle fut enfin attaquée d'un cancer au sein. Comme deux flambeaux étaient toujours allumés devant son lit, parce que, amie de la: lumière, elle avait en horreur les ténèbres spirituelles comme les corporelles, elle vit le bienheureux Pierre, apôtre, au milieu de ces deux flambeaux, debout devant son lit. Son amour lui fit concevoir de l’audace et elle dit : « Qu'y a-t-il, mon maître ? Est-ce que mes péchés me sont remis? » Saint Pierre inclina la tête avec la plus grande bonté, et lui répondit : « Oui, ils sont remis, viens. » Et elle dit : « Que sueur Benoîte vienne avec moi, je vous en prie. » Et il dit : « Non, mais qu'une telle vienne avec toi. » Ce qu'elle fit connaître à l’abbesse qui mourut avec elle trois jours après. — Saint Grégoire raconte encore dans le même ouvrage, qu'un prêtre d'une grande sainteté réduit à l’extrémité, se mit à crier avec grande liesse : « Bien, mes seigneurs viennent ; bien, mes seigneurs viennent; comment avez-vous daigné venir vers un si chétif serviteur? Je viens; je viens, je vous remercie, je vous remercie. » Et comme ceux qui étaient là lui demandaient à qui il parlait de la sorte, il répondit avec admiration : « Est-ce que vous ne voyez pas que les saints apôtres Pierre et Paul sont venus ici ensemble ? » Et comme il répétait une seconde fois les paroles rapportées plus haut, sa sainte âme fut délivrée de son corps. — Il y a doute, chez quelques auteurs, si ce fut le même jour que saint Pierre et saint Paul souffrirent. Quelques-uns ont avancé que ce fut le même jour, mais un an après. Or, saint Jérôme et presque tous les saints qui traitent cette question s'accordent à dire que ce fut le même jour et la même année, comme cela reste évident d'après la lettre de saint Denys, et le récit de saint Léon (d'autres disent saint Maxime), dans un sermon où il s'exprime comme il suit : « Ce n'est pas sans raison qu'en un même jour et dans le même lieu, ils reçurent leur sentence du même tyran. Ils souffrirent le même jour afin d'aller ensemble à J.-C. ; ce fut au même endroit, afin que Rome les possédât tous les deux; sous le même persécuteur, afin qu'une égale cruauté les atteignît ensemble.


Ce jour fut choisi pour célébrer leur mérite; le lieu pour qu'ils y fussent entourés de gloire ; le même persécuteur fait ressortir leur courage. » Bien  qu'ils aient souffert le même jour et à la même heure, ce ne fut pourtant pas au même endroit, mais dans des quartiers différents : et ce que dit saint Léon qu'ils souffrirent au même endroit, doit s'entendre qu'ils souffrirent tous les deux à Rome. C'est à ce sujet qu'un poète composa ces vers: Paul fut couronné d'une épée; Pierre eut la croix renversée. Néron fut duc, si comme l’on nomme le lieu fut la cité de Rome. Un autre dit encore : Paul est sacré par le glaive, Pierre par la croix : à tous deux, la même gloire, le même bourreau, et Rome pour théâtre. Quoiqu'ils aient souffert le même jour, cependant saint Grégoire ordonna qu'aujourd'hui on célébrerait, quant à l’office, la solennité de saint Pierre, et que le lendemain, on ferait la fête de la Commémoration de saint Paul ; en voici les motifs : en ce jour fut dédiée l’église de saint Pierre; il est plus grand en dignité; il est le premier qui fut converti; enfin il eut la primauté à Rome.


Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

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Neuvaine en l'honneur de Saint Pierre


Premier jour

Pour acquérir la docilité


Le premier discours de Pierre (Actes des Apôtres)


Le jour de la Pentecôte, Pierre, debout avec les onze autres Apôtres, prit la parole; il dit d’une voix forte: « Habitants de la Judée, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, comprenez ce qui se passe aujourd’hui, écoutez bien ce que je vais vous dire. Non, ces gens-là ne sont pas ivres comme vous le supposez, car il n'est que neuf heures du matin. Mais ce qui arrive, c'est ce que Dieu avait dit par le prophète Joël: Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai mon Esprit sur toute créature: vos fils et vos filles deviendront prophètes,vos jeunes gens auront des visions, et vos anciens auront des songes. Même sur mes serviteurs et sur mes servantes,je répandrai mon Esprit en ces jours-là, et ils seront prophètes. Je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang, du feu, une colonne de fumée. Le soleil se changera en ténèbres, et la lune sera couleur de sang, avant que vienne le jour du Seigneur, grand et manifeste. Alors, tous ceux qui invoqueront le Nom du Seigneur seront sauvés.


Prière


O glorieux et bien-aimé Saint Pierre, votre docilité aux divines inspirations m'entraîne passionnément à votre suite. Comme vous, je désire être docile aux inspirations que le Seigneur me fait entendre. Quand votre frère, André, vous a annoncé: « Nous avons trouvé le Messie », vous êtes parti sans délai. Quand vous avez reçu l'Esprit Saint, vous êtes parti immédiatement pour accomplir le mandat divin: « Allez et prêchez ». Comme vous, mon aimable Saint, je me mets à l'écoute attentive de la Voix de Dieu, et de désire travailler à acquérir toutes les vertus Chrétiennes qui m'unissent à Dieu, durant cette vie, comme je le serai dans le Ciel. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Deuxième jour

Pour acquérir la sainteté


Les premiers fruits (Actes des Apôtres)


Ceux qui l'entendaient furent remués jusqu'au fond d'eux-mêmes; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres: « Frères, que devons-nous faire ? » Pierre leur répondit: « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. » Pierre trouva encore beaucoup d'autres paroles pour les adjurer, et il les exhortait ainsi : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. »


Prière


O très aimable Saint Pierre, voyant le miracle de la pêche abondante, voyant devant vous, la Sainteté de Dieu, le Seigneur Tout-Puissant, vous vous crûtes indigne et lui avez dit: « éloignez-Vous de moi Seigneur, car je suis un homme pécheur! » Vous qui dans la nuit de la dernière Cène, n'aviez pas permis que le Seigneur puisse vous lavé les pieds, voyant le Créateur de tout l'Univers se prosterner devant vous, vous sentiez qu'un abîme s'ouvrait devant vous. Donnez-moi d'acquérir la vertu d'humilité, par laquelle je pourrai me soumettre docilement à la Sainte Loi. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Troisième jour

Pour acquérir la fidélité


La communauté Chrétienne (Actes des Apôtres)


Dans les premiers jours de l’Église, les frères étaient fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple. Tous les jours, le Seigneur faisait entrer dans la communauté ceux qui étaient appelés au salut.


Prière


O Saint Pierre, quel moment amer et douloureux quand, au chant du coq, vous vous rappeliez la prophétie de Jésus. Vous réalisez alors que vous aviez gravement péché contre votre Divin Seigneur et Maître. Saint Pierre, vous avez prolongé cette douleur toute votre vie, pleurant tous les jours l'heure de votre négation. Tant de larmes creusèrent vos joues. Faites, très clément Saint, que moi aussi je pleure mes innombrables fautes, dont maintenant je me repens et que je déteste de tout mon cœur. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Quatrième jour

Pour acquérir la persévérance


Les premières persécutions (Actes des Apôtres)


Le grand prêtre et tout son entourage, c'est-à-dire le parti des sadducéens, étaient remplis de fureur contre les Apôtres: ils les firent arrêter et jeter publiquement en prison. Mais, pendant la nuit, l'ange du Seigneur ouvrit les portes de la cellule et les fit sortir en disant: « Partez d'ici, tenez-vous dans le Temple et là, annoncez au peuple toutes les paroles de vie. » Ils obéirent et, de bon matin, ils entrèrent dans le Temple et se mirent à enseigner. En arrivant, le grand prêtre et son entourage convoquèrent le grand conseil, tout le sénat des fils d'Israël, et ils envoyèrent chercher les Apôtres à la prison. En arrivant, les gardes ne les trouvèrent pas dans la cellule. Ils revinrent donc avec cette nouvelle: « Nous avons trouvé la prison parfaitement verrouillée, et les gardiens en faction devant les portes; mais, quand nous avons ouvert, nous n'avons trouvé personne à l'intérieur. » En entendant ce rapport, le commandant de la garde du Temple et les chefs des prêtres, en plein désarroi, se demandaient ce qui se passait. Là-dessus, quelqu'un arriva avec cette nouvelle: « Les hommes que vous aviez mis en prison, les voilà qui se tiennent dans le Temple, et ils instruisent le peuple ! » Alors, le commandant partit avec les gardes, pour ramener les Apôtres, mais sans violence, parce qu'ils redoutaient que le peuple ne leur jette des pierres. Il amena les Apôtres devant le grand conseil, et le grand prêtre les interrogea: « Nous vous avions formellement interdit d'enseigner le nom de cet homme-là, et voilà que vous remplissez Jérusalem de votre enseignement. Voulez-vous donc faire retomber sur nous le sang de cet homme ? » Pierre, avec les Apôtres, répondit alors : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice. C'est lui que Dieu, par sa puissance, a élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l'Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » En entendant les Apôtres parler ainsi, les membres du grand conseil, exaspérés, projetaient de les faire mourir. Mais un membre du grand conseil se leva ; c'était un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la Loi honoré de tout le peuple. Il ordonna de faire sortir les Apôtres un instant, puis il dit: « Hommes d'Israël, faites bien attention à la décision que vous allez prendre envers ces hommes. Il y a quelque temps, on a vu surgir Theudas; il prétendait être quelqu'un, et quatre cents hommes environ s'étaient ralliés à lui; il a été tué, et tous ses partisans ont été mis en déroute et réduits à rien. Après lui, à l'époque du recensement, on a vu surgir Judas le Galiléen qui a entraîné derrière lui une foule de gens. Il a péri lui aussi, et tous ses partisans ont été dispersés. Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis: ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. Car si leur intention ou leur action vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu. » Le conseil se laissa convaincre. On convoqua alors les Apôtres, et, après les avoir fouettés, on leur interdit de parler au nom de Jésus, puis on les relâcha. Mais eux, en sortant du grand conseil, repartaient tout joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le nom de Jésus. Tous les jours, au Temple et dans leurs maisons, sans cesse, ils enseignaient cette Bonne Nouvelle: Jésus est le Messie.


Prière


De vous, très aimable Saint, l'on peut dire que le zèle pour la gloire de Dieu vous consumait. Pour sa prédication, le Chef des Apôtres ne désirait rien de moins que Rome. La cité qui fut la capitale de la méchanceté deviendra le siège du Vicaire du Christ. Vous n'avez pas craint la fureur de l'empereur Néron. Plus fort que sa cruauté infernal, vous lui avez opposé le zèle qui brûlait en votre cœur pour Jésus et pour toutes les âmes. Vénérable Saint, faites de moi, si zélé parfois dans le mal, un infatigable apôtre au service de mes frères. Qu'avec mes bonnes oeuvres, je puisse payer pour les mauvaises action de ma vie, obtenant ainsi de mériter le Ciel. Accordez-moi, ô Saint Pierre, toutes les grâces que je vous demande. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Cinquième jour

Pour acquérir la Charité


Les premières Missions (Actes des Apôtres)


Les Douze convoquèrent alors l'assemblée des disciples et ils leur dirent: « Il n'est pas normal que nous délaissions la parole de Dieu pour le service des repas. Cherchez plutôt, frères, sept d'entre vous, qui soient des hommes estimés de tous, remplis de l'Esprit Saint et de sagesse, et nous leur confierons cette tâche. Pour notre part, nous resterons fidèles à la prière et au service de la Parole. » La proposition plut à tout le monde, et l'on choisit : Étienne, homme rempli de foi et de l'Esprit Saint.


Prière


O valeureux Saint Pierre, éclairé par le Père, avec hardiesse Vous confessiez la divinité de Jésus, en disant: « Vous êtes le Christ, le Fils du Dieu Vivant ». Votre confession fut si claire, si solennelle, si courageuse et sûre, que le Seigneur vous proclama bienheureux. Faites, ô glorieux Saint, qu'ayant reçu la Révélation, à votre exemple, je sache confesser le Christ en présence des ennemis de l'Église; que je sache confesser le Christ principalement par mes oeuvres; que mes oeuvres, ô Saint Pierre, confirment que je crois en Christ et en Sa Doctrine. Ne permettez pas que je puisse le renier. Ainsi, Saint Pierre, en vous imitant, faites que je mérite les faveurs divines et tout ce que je demande durant cette neuvaine.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Sixième jour

Pour acquérir la perfection


Le premier martyr (Actes des Apôtres)


Étienne était en face de ses accusateurs. Rempli de l’Esprit Saint, il regardait vers le ciel ; il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Il déclara: « Voici que je contemple les cieux ouverts: le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. » Ceux qui étaient là se bouchèrent les oreilles et se mirent à pousser de grands cris ; tous à la fois, ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi: « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort.


Prière


O Saint Pierre, si un Saint multiplie les miracles c'est que Notre Seigneur se complaît à favoriser son rayonnement. A votre désir irrésistible de faire le bien, le Seigneur répond en vous donnant le pouvoir du miracle, pour qu'ainsi vous puissiez convertir avantage avec le pouvoir Divin qu'avec vos propres mérites. Puissant Saint Pierre, vous avez pour votre mission l'omnipotence de Dieu, d'une manière presque absolue: vous ressuscitez les morts, vous relevez les paralytiques, vous donnez la mort à deux menteurs, vous guérissez d'innombrables malades, même votre ombre, en passant sur les malades les libère. Par votre pouvoir, qui maintenant dans le Ciel est encore plus grand, obtenez-moi du Seigneur les remèdes et la Charité qu'il me faut pour soulager mon prochain. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Septième jour

Pour acquérir l'humilité


La première grande conversion (Actes des Apôtres)


Comme il était en route et approchait de Damas, une lumière venant du ciel l'enveloppa soudain de sa clarté. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: « Saül, Saül, pourquoi me persécuter ? » Il répondit: « Qui es-tu, Seigneur ? — Je suis Jésus, celui que tu persécutes. Relève-toi et entre dans la ville: on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de route s'étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva et, bien qu'il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien. Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas. Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire. Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur l'appela: « Ananie ! » Il répondit: « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit: « Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude: tu demanderas un homme appelé Saül, de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision: un homme, du nom d'Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit: « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem. S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. » Mais le Seigneur lui dit: « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et des fils d'lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saül, en disant: « Saül, mon frère, celui qui m'a envoyé, c'est le Seigneur, c'est Jésus, celui qui s'est montré à toi sur le chemin que tu suivais pour venir ici. Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli de l'Esprit Saint. » Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue. Il se leva et il reçut le baptême. Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Il passa quelques jours avec les disciples de Damas et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant qu'il est le Fils de Dieu. Tous ceux qui l'entendaient étaient déconcertés et disaient: « N'est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s'acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là, et qui était venu ici pour les faire prisonniers et les ramener devant les chefs des prêtres ? »


Prière


O Saint Pierre, très grand amant du Christ, s'il en avait été de votre pouvoir, vous n'auriez jamais permis la Passion de notre Divin Rédempteur. Vous auriez combattu et votre magnifique Seigneur n'aurait pas connu la souffrance.... Vous marchiez sur les eaux pour arriver plus vite à Lui qui vous attendait sur la plage.... rapidement, vous couriez voir le tombeau vide, votre sermon de la Pentecôte est un incendie dans lequel vous vous enflammiez pour votre Souverain Seigneur. Faites que moi aussi je brûle d'amour pour le Christ. Que je craigne de Le perdre. Que je puisse brûler d'amour pour les autres et me sacrifier pour Jésus. Qu'étant uni à mon Seigneur et à vous ici-bas, je le sois au Ciel pour l'éternité. O grand Saint Pierre, obtenez-moi toutes les faveurs que je vous demande durant cette neuvaine accomplie en votre honneur. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Huitième jour

Pour acquérir l'obéissance


Les premières Eglises (Actes des Apôtres)


L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche. A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d'un cœur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli de l'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche. Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».


Prière


O admirable Saint Pierre, Vicaire du Christ, Saint merveilleux, vous fûtes et vous serez toujours présent en chacun des Papes, guidant les agneaux et les brebis, les fidèles et les évêques. Saint Pierre, royal Vicaire du Christ, vous gouvernez votre Église comme jamais aucun souverain n'a gouverné un royaume ici sur la terre. Votre règne, à la différence des règnes du monde, a des influences sur l'éternité de toutes et chacune de vos brebis, puisque vous possédez toujours les clés du Royaume de Dieu. Obtenez-moi que je puisse vivre de telle manière que ce soit par de telles pensées salutaires que j'entretienne mon espérance des réalités d'en haut. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Neuvième jour

Pour acquérir la Sagesse


Les premiers martyrs (Apocalypse de Saint Jean)


Et quand il a ouvert le cinquième sceau, j'ai vu sous l'autel les âmes de ceux qui ont été immolés à cause de la parole de Dieu et du témoignage qu'ils portaient. Ils crièrent d'une voix forte : « Jusqu'à quand, Maître saint et véritable, resteras-tu sans juger et sans tirer vengeance des habitants de la terre pour avoir versé notre sang ? »


Prière


Bienheureux Saint Pierre, glorieux Martyr du Christ, athlète très courageux qui affrontas de façon héroïque la fureur du cruel Néron, jusqu'à votre martyre vos yeux contemplaient déjà le Ciel et vos pieds marchaient vers la Gloire Céleste. Dans cette attitude, sans jamais fermer les yeux à la misère de la terre, vous les avez ouvert aux grandeurs et aux délices de la Gloire Céleste. O Saint victorieux, bien que je ne sois pas appelé au martyre, faites qu'au moins je sache comment me sacrifier dans mes devoirs. Amen.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


D'après une Neuvaine extraite de « Recueil de Neuvaines » d'André Castella, aux Ed. du Parvis

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Téléchargez le texte de la Neuvaine à St Pierre (pdf) en cliquant ici

4 octobre 2009

Neuvaine à Saint Gérard Majella

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Saint Gérard Majella

Saint Patron des femmes enceintes

1726-1755

Fête le 16 octobre


Gérard naquit à Muro, en 1726. Muro est une petite ville au sud de l'Italie. Sa mère, Benedetta, un don du ciel dans sa vie, lui apprit à connaître l'amour surabondant de Dieu. Le bonheur de Gérard était de se sentir tout près de Dieu. A l'âge de douze ans, il perdit son père et il devint le support de sa famille. Apprenti chez un tailleur, il eut à subir de nombreux sévices de la part du contremaître. Après quatre ans d'apprentissage, au moment même où il pouvait commencer sa carrière de tailleur autonome, il fit part de son intention d'aller travailler comme serviteur auprès de son évêque à Lacedonia. Ses amis tentèrent de l'en dissuader. Malgré les sautes de colère et la hargne incessante qu'avaient à subir les serviteurs qui l'avaient précédé, Gérard n'y vit aucun obstacle. Pendant trois ans, jusqu'au décès de l'évêque, Gérard s'adonna, auprès de ce dernier, à toutes sortes de travaux. Tant qu'il était convaincu de faire la volonté de Dieu, Gérard acceptait tout. Bousculé chez le tailleur, ignoré par son évêque, Gérard souffrait avec patience afin de suivre le Christ. "Monseigneur m'a salué" disait-il. Déjà Gérard passait de longues heures devant le Saint Sacrement, signe de la présence du Seigneur crucifié et ressuscité. En 1745, âgé de 19 ans, il retourna à Muro. Il y établit une boutique de tailleur à son propre compte. Ses affaires allaient en croissant, mais il ne faisait que peu d'argent. Il donnait pratiquement tout. Il ne gardait que le nécessaire pour suffire aux besoins de sa mère et de ses sœurs. Le reste, il le donnait aux pauvres ou bien il offrait des messes pour les âmes du Purgatoire. Il n'y eut pas de conversion soudaine pour Gérard; seulement une croissance constante dans l'amour de Dieu. Puis, pendant le carême de 1747, il résolut de ressembler le plus possible au Christ. Il commença une série de pénitences rigoureuses; dans la rue, il prétendait la folie et s'en réjouissait quand on le prenait en ridicule. Il désirait tant être au service exclusif de Dieu qu'il demanda à entrer chez les frères capucins. Il ne fut pas accepté. À 21 ans, il entreprit la vie d'ermite. Son désir intense d'imiter le Christ le poussa à prendre le rôle principal dans le jeu de la passion, un tableau vivant, à la cathédrale de Muro.


Chez les Rédemptoristes


Les Rédemptoristes vinrent à Muro en 1749. Ils étaient quinze missionnaires et prirent d'assaut les trois paroisses de la petite ville. Gérard suivit scrupuleusement la mission et en vint à la décision que cette vie était celle qu'il désirait. Il demanda à se joindre à l'équipe missionnaire, mais le Supérieur, le Père Cafaro, refusa de l'accepter à cause de sa faible santé. Il insista tellement auprès des missionnaires qu'à leur départ le Père Cafaro suggéra à sa famille de l'enfermer à clef dans sa chambre. Gérard prit les draps de son lit, les noua ensemble et, sortant par la fenêtre, suivit les missionnaires. Exploit qui soulève un écho au cœur de plusieurs jeunes! Il dut marcher plus de 19 kilomètres pour rejoindre les missionnaires. Gérard leur dit: "Laissez-moi essayer, donnez-moi une chance et si je ne fais pas l'affaire, vous me renverrez." Devant une telle insistance, le Père Cafaro se résigna à lui offrir une période d'essai. Il l'envoya au monastère de d'Iliceto avec une lettre qui disait: "Je vous envoie un autre Frère, mais il sera bien inutile quant au travail.…". Il fit sa première profession le 16 juillet 1752 et, grande consolation pour lui: c'était le jour de la fête du Très Saint Rédempteur et celle de Notre Dame du Mont Carmel. A l'exception de quelques visites à Naples et de ses derniers jours qu'il passa à Caposele où il mourut, la vie de Gérard s'est écoulée à la communauté rédemptoriste d'Iliceto. Cette étiquette d'"inutile" dont on l'avait caractérisé ne dura pas longtemps. Gérard fut un excellent travailleur. Pendant les années qui suivirent, il fut jardinier, sacristain, tailleur, portier, cuisinier, menuisier et commis de construction des nouveaux édifices de Caposele. Il apprenait rapidement: ayant visité l'atelier d'un sculpteur, il devint un habile sculpteur de crucifix. Gérard, un trésor pour sa communauté; et sa seule ambition était de toujours faire en tout la volonté de Dieu. Son directeur spirituel lui demanda, en 1754, de mettre par écrit quel était son plus ardent désir. Il écrivit: "beaucoup aimer Dieu; toujours être uni à lui; toujours agir pour lui plaire; aimer toute chose pour le plaisir de Dieu; souffrir beaucoup pour Dieu. En tout, faire la volonté de Dieu".


Sa grande épreuve


La véritable sainteté trouve sa preuve dans la croix. Gérard, en 1754, subit cette grande épreuve. Cette épreuve lui mérita, sans doute, le pouvoir spécial qu'il aurait de venir en aide aux mères et à leurs enfants. Son zèle le poussait, entre autres, à encourager et à aider les jeunes filles qui désiraient entrer au couvent. Il alla même, à l'égard de filles pauvres, jusqu'à leur procurer une dot sans laquelle elles ne pouvaient être admises dans un ordre religieux. Neria Caggiano fut l'une de ces filles à qui Gérard vint en aide. Elle prit en horreur la vie du couvent et, après trois semaines seulement, elle retourna chez elle. Pour justifier son départ, elle fit circuler des rumeurs mensongères sur la vie des religieuses. Les gens de Muro refusèrent de croire ces histoires touchant un couvent recommandé par Gérard; ainsi, afin de sauver sa propre réputation, elle voulut salir la réputation de son bienfaiteur. Elle écrivit une lettre à saint Alphonse, supérieur de Gérard. Elle accusait ce dernier de fautes d'impureté avec une jeune fille de la famille où Gérard demeurait souvent au cours de ses voyages missionnaires. Saint Alphonse fit venir Gérard et lui demanda de se justifier devant cette accusation. Gérard garda le silence et ne se défendit pas. Il suivait l'exemple de son divin Maître. Devant un tel silence, Alphonse n'eut d'autre choix que d'imposer au jeune religieux une pénitence sévère. Il lui enleva le privilège de recevoir la sainte communion et lui refusa tout contact avec l'extérieur. Quelle épreuve pour Gérard que de devoir abandonner son travail auprès des âmes. Mais cela n'était rien comparé à être privé de la sainte communion. Il en fut si profondément touché, qu'il demande qu'on le libère du privilège de servir la messe. Son désir de communier était si fort qu'il craignait de saisir de l'hostie consacrée des mains du célébrant. Quelque temps plus tard, Neria tomba dangereusement malade. Elle écrivit alors une lettre à saint Alphonse pour lui avouer que les accusations qu'elle avait portées contre Gérard étaient une pure invention et une calomnie. Le saint se réjouit en apprenant l'innocence de son fils. Quant à Gérard, lui qui n'avait pas été déprimé par son épreuve, ne se réjouit pas outre mesure de sa réhabilitation. Dans les deux cas, il vit la main de Dieu et cela lui suffit.


Le thaumaturge


Il y a très peu de saints auxquels on a attribué autant de faits merveilleux qu'à Saint Gérard. Ses procès de béatification et de canonisation révèlent que les miracles qu'il fit étaient d'une variété et d'une profusion incroyables. Il fut fréquemment transporté en extase en méditant sur Dieu ou sa sainte volonté. On a même vu à plusieurs occasions son corps s'élever à une bonne distance au-dessus du plancher. Il existe même des faits authentifiés prouvant ce miracle très inhabituel d'être présent à deux endroits en même temps. La plupart de ses miracles avaient pour objet de rendre service à autrui. Des choses aussi extraordinaires que celles qui suivent semblent avoir été bien ordinaires dans sa vie: ramener à la vie un jeune qui était tombé d'une paroi rocheuse très élevée; bénir la petite réserve de blé d'une pauvre famille et ils en eurent jusqu'à la prochaine récolte; multiplier le pain pour le distribuer aux pauvres, chose qui arriva à maintes reprises. Un jour, il marcha sur l'eau pour conduire des pêcheurs en détresse jusqu'à la sécurité de la rive. Plusieurs fois, il mentionna à des gens leurs péchés cachés dans le secret de leur âme. Honteux de les confesser, il les amena à la pénitence et au pardon. Son apostolat miraculeux auprès de mères commença aussi de son vivant. Un jour qu'il quittait une famille amie, les Pirofaldo, une des jeunes filles l'appela pour lui dire qu'il avait oublié son mouchoir. Dans un moment de vision prophétique, Gérard dit: "Garde-le, il te servira un jour." On garda le mouchoir comme un précieux souvenir de Gérard. Plusieurs années plus tard, cette même fille se vit en péril de mort à la naissance de son premier enfant. Elle se souvint des paroles de Gérard. Elle demanda qu'on lui apporte le mouchoir de Gérard. Presque immédiatement, elle était hors de danger et donna naissance à un enfant plein de santé. En une autre circonstance, une mère dont la vie était en danger ainsi que celle de son enfant sur le point de naître, demanda les prières de Gérard. Elle et son bébé furent immédiatement sauvés.


Sa mort et sa glorification


De santé toujours fragile, il était évident que Gérard ne vivrait pas longtemps. En 1755, il fut saisi de violentes hémorragies et de dysenterie. On voyait déjà sa mort approcher. Il lui restait cependant à donner une grande leçon d'obéissance. Son directeur spirituel lui ordonna de revenir à la santé si c'était la volonté de Dieu. Immédiatement, sa maladie le quitta et, laissant son lit, il rejoint la communauté. Il savait, cependant, que cette guérison n'était que temporaire et qu'il n'avait guère plus qu'un mois à vivre. Il dut bientôt reprendre le lit. Il se prépara à mourir. Dans son abandon complet à la volonté de Dieu, il demanda qu'on place un écriteau à sa porte. "Ici on fait la volonté de Dieu, comme Dieu le veut, et aussi longtemps qu'il le veut." On l'entendit souvent répéter cette prière: "Mon Dieu, je désire mourir pour me conformer à ta sainte volonté." Un peu avant minuit, le 15 octobre 1755, sa belle âme retourna à Dieu. A la mort de Gérard, le frère sacristain, tout excité, sonna la cloche comme pour une fête plutôt que de sonner pour les morts. La foule se rua pour voir le corps de "leur saint" et pour trouver un souvenir de celui qui les avait aidés si souvent. Après sa mort, de presque toutes les parties d'Italie, on rapporta des miracles attribués à l'intercession de Gérard. En 1893, le Pape Léon XIII le béatifia. Il fut canonisé par le Pape Pie X le 11 décembre 1904.


Le saint, protecteur des mères


En raison des miracles que Dieu fit en réponse aux prières des mères, en Italie, il devint le saint favori des mères et elles l'adoptèrent comme leur patron. Au procès de sa béatification, un témoin affirma qu'il était connu comme "il santo dei felici parti", le saint des heureux enfantements. Des milliers de mères ont expérimenté le pouvoir de Saint Gérard en participant à la Ligue de Saint Gérard. Dans plusieurs hôpitaux, le département de maternité est dédié à Saint Gérard. On y distribue aux parturientes des médailles et des livrets de prières en son honneur. Des milliers d'enfants reçoivent à leur naissance le nom de Gérard. Leurs parents sont convaincus que c'est par l'intercession du saint qu'ils ont eu des enfants en bonne santé. Même des filles portent son nom. Il est intéressant de voir comment le nom de Gérard prend diverses formes: Gérarda, Géralyn, Gérardine, Gérianne et Gérardette.


Texte extrait du site www.cssr.com

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Neuvaine à Saint Gérard Majella


Chaque jour


Très adorable Trinité


Très adorable Trinité, qui êtes la puissance éternelle et la charité même, nous Vous rendons mille actions de grâces pour les dons surnaturels dont Vous avez daigné enrichir gratuitement pour notre bien, Votre très fidèle serviteur Gérard, lorsqu'il vivait sur cette terre. Nous Vous remercions également pour l'immense gloire dont Vous l'avez revêtu dans le Ciel et pour le pouvoir miraculeux qu'il continue d'exercer en ce monde. Daignez le glorifier de nouveau en lui permettant de nous secourir en cette circonstance. Mais surtout, faites-nous imiter ses vertus et rendez-nous dignes de participer un jour à son éternelle béatitude.


Au nom de Jésus et de Marie, les délices de votre cœur, saint Gérard, exaucez-nous.

Pour que nous aimions Dieu davantage, saint Gérard exaucez-nous.

Pour que nous allions glorifier Dieu avec vous dans le ciel, saint Gérard, exaucez-nous.


Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père


Premier jour


Saint Gérard, vous comblez de bienfaits tous ceux qui vous invoquent avec ferveur. C'est pourquoi nous commençons cette neuvaine avec la plus grande confiance, en remerciant le Seigneur de vous avoir accordé tant de merveilleux privilèges pendant votre vie sur la terre. Ce qui excite surtout notre admiration, c'est ce don de miracles qui semblait vous accompagner partout et vous valait la reconnaissance de tous ceux que vous approchiez : bénédictions célestes sur tous ceux qui vous ont accueilli, guérison de toutes les maladies du corps et de l'âme, si bien que la création toute entière semblait soumise à votre prière. S'il a plu au Tout-Puissant de vous glorifier ainsi sur la terre, que ne pouvez-vous pas pour nous maintenant qu'il vous a glorifié dans le ciel ! C'est pourquoi nous vous supplions ardemment de nous accorder cette faveur.


Deuxième jour


Puissant ami de Dieu, saint Gérard,ce qui augmente notre confiance en vous, c'est ce cœur si bon, si tendre, si compatissant dont vous étiez doué pour les malheureux. Vous ne pouviez voir les misères d'autrui sans y compatir et sans chercher à les soulager. Cette douce compassion vous fit sécher bien des larmes, mettre fin à bien des angoisses, adoucir bien des douleurs. Grâce à vous, que d'enfants sont parvenus au baptême ! Que de mères ont échappé à la mort ! Que de malades ont été sauvés ! Que d'ouvriers sans travail ont été secourus ! Que d'âmes troublées ont retrouvé la paix ! Que de mourants sont revenus à la santé ! Vous, si bon sur la terre, ô bienheureux Gérard, le seriez-vous moins dans le Ciel ? C'est ce qui nous encourage à vous demander cette faveur.


Troisième jour


Saint Gérard, humble frère au service de tous,nous admirons vos extases et votre science infuse, votre esprit de prophétie et votre pénétration des cœurs, vos visions à distance et vos bilocations, votre pouvoir sur la nature, sur les hommes et sur les démons, mais ce qui excite au plus haut degré notre confiance en vous, c'est votre zèle et votre inépuisable charité pour les pécheurs, pour les affligés et les malades. Si les choses que nous vous demandons ne concordent pas avec la volonté divine, nous ne les accorderez pas; mais si elles sont utiles pour les autres et pour nous, soyez-nous propice et exaucez-nous. Considérez nos nécessités, celles de nos frères et de toute l'Église, voyez nos afflictions, celles de tous les chrétiens opprimés, mais aussi la confiance qui nous attire vers vous. Pourriez-vous y être insensible, vous si complaisant ? Vous pouvez nous secourir, vous qui avez accompli tant de miracles et qui êtes maintenant dans la gloire du ciel. Parlez à Dieu pour nous, et nous serons exaucés.


Quatrième jour


Saint Gérard, frère bien-aimé, rendez-nous dignes de votre fraternelle amitié et faites que nous en ressentions les effets. Vous êtes devenu l'ami intime de Notre-Seigneur par cette exquise pureté d'âme qui vous faisait avoir en horreur la faute la plus légère. Ici-bas déjà, Jésus ne vous refusait rien, Il accomplissait vos désirs. À tel point que vous sembliez jouer avec les miracles. Nous voudrions être comme les amis de Jésus. Hélas ! Que de fois ne l'avons-nous pas offensé ! Aujourd'hui, nous déplorons nos fautes et prenons la ferme résolution de ne plus les commettre à l'avenir. Et si nous n'en avons pas encore reçu le pardon par le sacrement de pénitence, nous nous proposons d'aller nous confesser pendant cette neuvaine. Alors, purifiés de tous nos péchés et devenus amis de Dieu, nous osons espérer que Jésus, qui daignera se donner tout à nous dans la sainte communion, ne nous refusera pas la grâce que nous vous demandons. Saint Gérard, nous offrons à Dieu les communions si ferventes que vous faisiez autrefois, pour suppléer aux imperfections de la nôtre et mériter le bonheur d'être exaucés.


Cinquième jour


Saint Gérard, formé à l'école du cœur de Jésus, votre charité a fait le bonheur de tous ceux qui vous ont connu. Vous étiez le père des pauvres, l'ami des ouvriers, l'ange-gardien des enfants, le médecin des malades, le refuge des affligés, le secours de ceux qui étaient dans le besoin, le sauveur de ceux qui étaient en danger, la lumière des ignorants, le soutien des âmes tentées, libérateur de ceux qui étaient obsédés par des pensées mauvaises, le guide sur le chemin de la perfection, le conseiller des vocations, l'apôtre de le virginité, toujours soucieux du bien des autres et de l'accroissement de la sainte Église. Tous ces titres, frère bien-aimé, font naître en nos cœurs la plus grande confiance en vous. Nous aussi nous avons besoin d'un père, d'un ami, d'un frère, d'un consolateur, d'un protecteur, qui veuille prendre en mains nos intérêts. Nous espérons en votre prière auprès de Jésus. Saint Gérard, aidez-nous; vous savez ce que nous désirons.


Sixième jour


Saint Gérard, ami de ceux qui sont dans la misère, nous nous souvenons de toutes les merveilles que vous avez opérées durant votre vie et de toutes celles que vous avez multipliées depuis que vous avez rejoint Jésus au ciel. Il nous semble que chacune d'elles nous crie : Confiance ! Confiance! Nous ne sommes pas dignes de la grâce que nous vous demandons, et nos prières sont bien peu de chose lorsque nous les comparons aux vôtres. Ces biens qui nous manquent, ces maux qui nous font gémir, ne sont-ils pas la trop juste punition de nos fautes ? N'avons-nous pas mérité pour nous et pour ceux qui nous sont chers toutes ces misères dont nous sommes accablés, soit en violant nous-mêmes les commandements de Dieu, soit en les laissant violer par nos subordonnés, par nos enfants et par ceux qui nous entourent ? Maintenant nous regrettons nos fautes. Saint Gérard, veuillez prier Dieu de nous les pardonner. Par le charme de vos vertus, qui vous ont rendu pour toujours ami de Dieu, éloignez de nous et de ceux que nous aimons la rigueur de la justice divine, et obtenez-nous cette grâce.


Septième jour


Mon Jésus, vous ne saviez rien refuser à votre très fidèle serviteur Gérard, parce qu'il était un homme selon votre Cœur, toujours prêt à accomplir en tout vos divines volontés. Nous contemplons la grandeur de sa foi, la fermeté de son espérance, les ardeurs de son amour pour vous, la plénitude de sa charité envers ses amis et ses ennemis, la profondeur de son humilité, les rigueurs de sa pénitence, la délicatesse de sa chasteté, la ferveur de ses oraisons, la perfection de son obéissance, de sa patience, son zèle pour la conversion des pécheurs et pour l'accroissement du règne de Jésus dans le monde. Seigneur Jésus, si nous ne sommes pas dignes d'être exaucés, souvenez-vous de votre amitié pour saint Gérard, qui a pratiqué toutes ces vertus avec tant d'héroïsme; et, par ses mérites, daignez nous accorder la faveur que nous sollicitons.


Huitième jour


Marie, mère de Jésus, vous par qui nous viennent toutes les grâces, souvenez-vous de ce que fit pour vous saint Gérard, de l'amour filial qu'il vous portait et de son zèle à développer chez les autres la dévotion envers vous, tout spécialement par la récitation du chapelet. Nous vous le demandons, ô sainte Mère de Dieu, par cet amour de fils que Gérard avait pour vous et par cet amour de mère que vous aviez pour lui, prenez-nous sous votre protection, nous qui sommes des enfants indociles, rendez-nous meilleurs et conduisez-nous sans défaillance vers votre Fils Jésus. Par les mérites de saint Gérard, priez le Seigneur de nous accorder aussi la grâce que nous vous demandons.


Neuvième jour


Saint Gérard, ami intime de Jésus et de Marie, le nombre toujours croissant de ceux qui vous invoquent et qui vous remercient pour les bienfaits reçus par votre intercession, nous prouvent que ce n'est pas en vain que l'on espère en vous. Serons-nous moins favorisés que les autres, nous qui avons été inspirés de faire cette neuvaine en votre honneur ? Obtenez-nous donc cette grâce si elle concorde avec la volonté de Dieu sur nous. Si vous daignez nous exaucer, notre confiance en vous redoublera, nous vous prendrons pour notre modèle et notre protecteur, nous placerons votre image à une place d'honneur dans notre maison, à côté de celle de Jésus, de Marie et de Joseph, nous vous invoquerons tous les jours de notre vie, et nous nous emploierons selon notre pouvoir, à propager votre culte.

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Pour approfondir

Site du Sanctuaire Saint Gérard

http://fr.sangerardo.eu

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27 septembre 2009

Neuvaine à Jésus Prêtre infiniment Miséricordieux

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Neuvaine à Jésus Prêtre infiniment Miséricordieux

Extrait du journal spirituel de la Vénérable Sœur Santina Scribano


Commence le vendredi Saint et peut se faire à tous moments de l'année


Premier jour


Offrez-moi aujourd'hui toutes vos joies et vos souffrances, pour que Je puisse attirer tous mes Prêtres à Mon Saint Cœur transpercé, et plongez-les dans l'océan de Mon infinie Miséricorde.


Pater, Ave, Gloria


Mon Jésus Miséricorde

Deuxième jour


Priez, implorez, suppliez pour qu'en tous je fasse grandisse mon amour particulier pour les Prêtres, et pour Mon Œuvre Sacerdotale, ancre de salut des Prêtres


Pater, Ave, Gloria


Jésus, Miséricorde du Père, prends pitié de nous.

Troisième jour


Offrez-Vous à Moi sans interruption afin d'apaiser le Père, et, par la grande prière et par Mon Sacrifice, nous obtiendrons une grande Miséricorde sur le monde entier, en particulier sur les Prêtres.


Pater, Ave, Gloria


Jésus Prêtre infinie miséricorde, aie pitié de nous et du monde.

Quatrième jour


Aujourd'hui apportez-moi les âmes sacerdotales, plongez-les dans l'abîme de Ma Miséricorde, car Je donne par elles le Zèle pour la gloire du Père et le salut des âmes.


Pater, Ave, Gloria


Jésus, je Vous aime, que ton règne vienne.


Cinquième jour


Unissez-nous à Ma supplication au Père, afin qu'Il envoie l'Esprit Saint éclairer de sa lumière les Prêtres et faire leur comprendre ce que Mon Cœur désire par l'œuvre Sacerdotale


Pater, Ave, Gloria


Saint-Esprit, Amour Miséricordieux du Père manifesté en Jésus, donnez-nous de saints prêtres.

Sixième jour


Aujourd'hui je désire manifester à mes Prêtres le désir brûlant de Mon Cœur, l'œuvre et les trésors que je veux verser sur eux et par eux sur les âmes et sur me monde entier.


Pater, Ave, Gloria


Jésus, inondez la terre de Votre Sang, océan de miséricorde infinie, et sauvez-la.


Septième jour


Puisque vous êtes l'image vivante de Mon Cœur Miséricordieux, apportez-moi les âmes des prêtres, afin que Je puisse leur inculquer l'humilité et la docilité, pour qu'ils correspondent à Ma Divine Volonté.


Pater, Ave, Gloria


Jésus doux et humble de cœur, rendez nos cœur semblables au Vôtre.

Huitième jour


Emportés avec Moi dans le suave flot de Mon infinie Miséricorde, supplions le Père, pour qu'Il attirer sur les âmes religieuses qui se consacreront à l'œuvre et tout le nécessaire que demande leur haute mission et ce que Mon Cœur désire, en particulier: la réparation et le réconfort pour les nombreuses infidélités qu'Il subit.


Pater, Ave, Gloria


Cœur Sacré de Jésus, nous voulons Vous réconforter et Vous consoler.

Neuvième jour


Je compte sur vous pour accomplir Mes dessins de Miséricorde et d'Amour, Je répandrais sur Mes élus le feu d'amour, et ils seront des flambeaux qui éclaireront et réchaufferont le monde.


Pater, Ave, Gloria


Jésus, mon Doux Amour, enflammez mon cœur d'amour pour Vous.

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La Vénérable Santina de Jésus

Sœur du Sacré Cœur de Ragusa

1917-1968

Fête le 12 mai


L'institut du Sacré-Cœur de Ragusa a été fondé en 1889 par Bienheureuse Marie Schininà (1844-1910), pour les jeunes filles qui voulaient un terrain propice à la culture de leur vocation religieuse, un lieu sûr pour permettre une formation spirituelle, et avec le grand idéal du Cœur de Jésus, la possibilité d'exprimer la générosité de leur consécration à Dieu et à leurs frères dans le besoin. Dans les premières décennies du XXe siècle, il y avait une foule d'âmes élues qui ont fait un don à l'église de leur jeunesse, jouant un rôle important en leur temps, surtout si l'on considère la condition des femmes, qui jusqu'à ce qu'au siècle milieu du XXe, en particulier dans le sud de l'Italie, était synonyme d'infériorité et de non-réalisation. Dans cette foule se trouve Sœur Maria Santina de Jésus, qui, de son nom de baptême s'appelait Emanuela Scribano, elle naquit à Ragusa le 4 décembre 1917, dans une famille digne sur le plan économique, et dans laquelle la foi chrétienne était particulièrement forte, dans sa plus jeune enfance, elle perdit sa mère, et cette perte soudaine la marqua elle pour la vie, ce qui lui donnait une envie de pleurer et d'une certaine faiblesse de caractère que sa volonté savait surmonter. Après une enfance passée en subissant la jalousie de sa belle-mère, à quinze ans, elle entendit l'appel à la vie religieuse, ce fut comme un rayon de joie qui, soudainement l'inonda entièrement, au son des Ave Maria, le soir, alors qu'elle était plongé dans ses pensées, affligée par l'état dans lequel elle se trouvait, d'orpheline incomprise. Elle-même a raconté cet épisode dans son autobiographie que son père spirituel lui obligea à écrire et qui a été publiée en 1971 sous le titre de « La Messe de Sœur Santina ». Mais elle dut attendre jusqu'en avril 1938 pour mettre en pratique sa vocation, en entrant dans l'institut du Sacré Cœur de Ragusa, accueillie par la Générale de cette époque, Sœur Caterina De Pasquale. Pendant le noviciat on décide qu'elle sera infirmière, c'est une jeune intelligent, sérieuse, remplie bonne de volonté, mais elle ne dispose pas du diplôme élémentaire, en raison des études interrompues; elle obtient le diplôme d'infirmière après un avoir assisté a des cours à Palerme. Le 27 mai 1941, elle prononce ses vœux temporaires; à l'été 1943 le front allié de la seconde guerre mondiale se déplace en Sicile et elle est tout de suite engagée pour porter secours comme infirmière dans différents hôpitaux, tâche qui va durer les années suivantes: Ragusa, Messine, Syracuse, partout elle appréciée et reconnue pour sa douceur, pour le dévouement auprès des malades et pour sa volonté obstinée de soulager les souffrances. Déjà en 1946, elle est frappé par un abcès péri-anale, dont les effets compliquent sa vie et la font terriblement souffrir a tel point point qu'en 1962, elle est confinée à un fauteuil roulant, ce qui explique pourquoi elle doit arrêter son travail, passant les six dernières années de sa vie, dans l'infirmerie de la Maison-mère des Sœurs du sacré cœur, à Ragusa, offrant quotidiennement toutes ses souffrances pour les prêtres et les âmes consacrées. Quand elle meurt le 12 Mai 1968, âgée de 51 ans, la partie inférieure de son corps est réduit à un quelques lambeaux de tissu sur les os, et sa réputation de sainteté se répandit rapidement parmi ceux qui l'avaient connue. En 1985, est ouvert le procès diocésain de béatification, qui a pris fin en 1989, se poursuivant aujourd'hui à la Congrégation pour les Causes des Saints. Sœur Santina Scribano, alors que l'enseignement supérieur privé, a laissé un nombre considérable de ses écrits, qui est examiné en profondeur à sa dimension spirituelle et mystique que l'autobiographie déjà citée, les deux volumes du « Journal spirituel » ont été imprimés, dans lesquels sont recueillies ses nombreuses notes mystiques sur l'amour pour l'humanité du Cœur de Jésus. Elle vit dans les années où l'Eglise se prépare pour le Concile, et annonce un renouveau qui implique en particulier les prêtres et personnes consacrées, elle rencontre des prêtres éclairés l'aideront à comprendre comment le Seigneur désire une intimité particulière avec elle. L'un de ces prêtres, le père Francesco Sortino, confiant en l'inspiration évoquée par le Seigneur dans son cœur pour une oeuvre sacerdotale, dans laquelle les prêtres pourraient vivre en communauté et se consacrer, enrichis par leur expérience commune, avec un plus grand dévouement, à leur ministère sacré. Le Père Sortino avait aussi vu en son âme une Œuvre semblable et il travaillait pour sa réalisation depuis 1958, de la rencontre déterminante de ces deux âmes naquit l'œuvre Sacerdotale de Bétanie dont le centre et sa partie visible furent établis par le Père sur l'île de Syracuse et qui fut rapidement reconnu comme centre de spiritualité sacerdotale, Sœur Santina de Jésus fut un soutien important par sa prière, son mysticisme, ses écrits inspirés, ses souffrance physique qui ont transformé le fauteuil et son lit de douleur, en un autel sur lequel était offert sa vie pour l'exécution de l'œuvre tant désirée, pour la sanctification des prêtres et des âmes consacrées à s'élever et s'épanouir les vocations sacerdotales.

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26 septembre 2009

Triduum en l'honneur de Saint Joseph Moscati

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Saint Joseph Moscati

Le Saint médecin

1880-1927

Fête le 12 avril


Tandis que se déroule à Rome la VIIème Assemblée Générale du Synode des évêques ayant pour thème la vocation et la mission des laïcs dans l’Église et dans le Monde, le Pape canonise le 25 octobre 1987, devant plus de 100 000 pèlerins, un laïc : le docteur Giuseppe Moscati. Joseph Moscati naît à Bénévent en Campanie, en 1880, 7e d’une famille de 9 enfants. Sa maison natale est le palais Andreotti. Son père, juge, est nommé à Naples et la famille s’installe dans cette ville où se déroulera toute la vie de Joseph. Alors qu’il n’a que 12 ans, un de ses frères aînés, Albert, fait une chute de cheval. Joseph le veille avec sollicitude jusqu’à sa mort. Cet événement le frappe beaucoup ; il comprend la brièveté de la vie, ainsi que la nécessité de soins médicaux compétents. Il a 17 ans quand meurt son père en 1897. Quand à sa mère, atteinte du diabète, elle mourra dans la sérénité 17 ans plus tard en recommandant à ses fils de se garder du péché. Joseph fait de brillantes études et se lance dans la médecine. Il exerce d’abord à l’hôpital des Incurables de Naples, puis s’installe à son propre compte. C’est un grand et bel homme aux yeux vifs, mobiles et incisifs. Un jour, il est très troublé par la beauté d’une femme et cela lui procure de grands combats, mais il vouera sa vie au célibat. Avec ses patients, il est très bon, toujours prêt à les écouter, même quand il est fatigué en fin de journée. Il ne fait pas payer ceux qui ne le peuvent pas et, quand c’est nécessaire, c’est lui qui leur donne de quoi acheter des médicaments. Il fait des tournées dans les taudis de Naples. Son diagnostic est très sûr ; il lui arrive de le donner à distance sans avoir vu le malade. Très savant, chercheur renommé, il participe à des congrès et enseigne à l’Institut de chimie physiologique de Naples. Il écrit à l’un de ses élèves : « Souvenez-vous que vous devez vous occuper non seulement du corps mais aussi des âmes, en donnant des conseils, en allant jusqu’à l’esprit, au lieu de vous borner aux froides prescriptions à adresser au pharmacien. » Ce qui le distingue, lui, c’est la chaleur humaine. En cette époque scientiste dominée par des agnostiques et des francs-maçons, il déclare : « Ce n’est pas la science, mais la charité qui a transformé le monde », et il trouve dans la messe et la communion quotidienne le secret de sa force. Parfois, il prescrit la confession à son malade, sachant que la santé de l’âme influe sur celle du corps. Devenu médecin-chef et chirurgien à l’hôpital des Incurables, il a une croix dans la salle où il travaille avec cette citation du prophète Osée : « Ero mors tua, o mors. » (O mort, je serai ta mort  - 13,14). Un jour, la femme qui l’avait tant troublé sans le savoir lui demande une consultation. Il examine ce corps qui a subi les atteintes du temps avec un soin professionnel, mais sans ressentir aucune émotion. Pendant la première guerre mondiale, il se dévoue comme volontaire à l’hôpital de Naples. Il ne recherche pas les honneurs et les postes élevés. Si on lui donne une position de premier plan, c’est parce qu’on ne peut nier ses mérites. Le médecin-chef, ‘‘le maître’’, exerce ses responsabilités avec une droiture absolue et pour le bien des autres. Il le fait sans compromission, quitte à subir la persécution, prêt à faire le sacrifice de sa vie pour la vérité. Toujours sur la brèche, il meurt subitement à 47 ans, pleuré par les pauvres.

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Triduum en l'honneur de Saint Joseph Moscati


Premier Jour


O Dieu, viens à mon aide

Seigneur, à notre secours.


Gloire au Père et le Fils et l'Esprit Saint., comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


« L'amour de la vérité, montre ce que vous êtes, sans prétention, sans peur et sans égard. Et si la vérité vous coûte la persécution et la persécution, vous l'accepterez et vous le supporterez. Et si la vérité était de vous sacrifier vous-même et votre vie, vous serez être fort dans le sacrifice. » (Extrait des écrits de saint Joseph Moscati)


Instant de réflexion


Pour moi, qu'est-ce que la vérité?


Saint Joseph Moscati, écrivant à un ami a dit: « persévérer dans la vérité, Dieu est la Vérité elle-même ... » De Dieu qui est la vérité infinie, il recevra la force de vivre en tant que chrétien et la capacité à surmonter la peur et à accepter la persécution, la torture et même le sacrifice de sa propre existence. La recherche de la vérité doit être pour moi un idéal de la vie telle qu'elle était pour le saint médecin, qui partout et toujours a agi sans compromis, altruiste et sensible aux besoins de ses frères et de ses sœurs. Il n'est pas toujours facile de marcher dans les voies du monde à la lumière de la vérité: c'est maintenant, avec humilité, par l'intercession de saint Joseph Moscati, que je demande à Dieu, la vérité infinie, de m'éclairer et de me guider.


Prière


O Dieu, vérité éternelle et force de ceux qui s'adressent à vous, posez votre regard bienveillant sur moi et sur mon cheminement éclairé par la lumière de Votre grâce. Par l'intercession de votre fidèle serviteur, Saint Joseph Moscati, donnez-moi la joie de Vous servir avec fidélité et le courage de ne pas reculer face à mes difficultés. Maintenant, je Vous demande humblement de m'accorder cette faveur... J'ai confiance en Votre Bonté, ne regardez pas ma misère, mais les mérites de Saint Joseph Moscati. Je Vous le demande par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.


Deuxième jour

O Dieu, viens à mon aide

Seigneur, à notre secours.


Gloire au Père et le Fils et l'Esprit Saint., comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


« Quelles que soient les événements, rappelez-vous deux choses: Dieu n'abandonne. Quand vous vous sentez seul, négligé, méprisé, incompris, et que vous vous sentez prêt à succomber sous le poids d'une grave injustice, vous aurez l'étrange sentiment d'une force infinie qui vous soutiendra, qui vous rendra capable d'intentions bonnes et viriles, cette puissance vous redonnera la sérénité. Cette force est celle de Dieu! » (Extrait des écrits de Saint Joseph Moscati)


Instant de réflexion


Le Docteur Moscati, à tous ceux qui trouvaient qu'il était difficile de s'insérer dans la vie professionnelle, conseillait: «ayez courage et foi en Dieu." Aujourd'hui, il me le dit à moi, et me donne à penser que, quand je suis seul et opprimé par l'injustice, la puissance de Dieu est avec moi. Je dois être convaincu de ces mots et en faire un trésor dans les différentes circonstances de la vie. Dieu, qui habille les fleurs des champs et nourrit les oiseaux du ciel - comme le dit Notre Seigneur Jésus Christ – ne m'abandonnera certainement pas et il sera avec moi au moment de l'épreuve. Ainsi, Moscati, par moment, a connu la solitude et il vivait des moments difficiles. Il ne s'est jamais découragé, et Dieu l'a soutenu.


Prière


Dieu Tout-Puissant, qui êtes la Force des faibles, soutenez-moi dans ma faiblesse et aidez-moi à ne pas succomber au moment de l'épreuve. A la suite de Saint Joseph Moscati, faites que je puisse toujours surmonter les difficultés, sûr que vous ne m'abandonnerez jamais. Dans les dangers et les tentations extérieures, soutenez-moi par Votre Grâce et éclairez-moi de Votre Lumière divine. Je vous prie de m'accorde-moi cette faveur ... que nous Vous demandons par l'intercession de Saint Joseph Moscati, puissante sur Votre Cœur Paternel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


Troisième Jour

O Dieu, viens à mon aide

Seigneur, à notre secours.


Gloire au Père et le Fils et l'Esprit Saint., comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


"Ce n'est pas de la science, mais la charité qui a transformé le monde, à certaines périodes, et très peu d'hommes ont passé l'histoire à la science, mais tout restera impérissable, symbole de l'éternité de la vie, où la mort n'est qu'un stade, une métamorphose, vers des hauteurs plus élevées, si ils se consacrent à faire le bien ». (Extrait des écrits de Saint Joseph Moscati)


Instant de réflexion


Dans une lettre à de ses amis, Moscati a dit que «la science est indéfectible et inébranlable, comme celle que Dieu a révélé, la science de l'au-delà." Maintenant, il ne faut veut pas dévaluer la science humaine, mais elle nous rappelle que, sans la Charité elle est bien peu de choses. C'est notre amour pour Dieu et pour les hommes qui nous font grandir pour la vie future. On se rappelle aussi ce qu'écrivit Saint Paul dans sa Lettre aux Corinthiens (13, 2): « Si j'avais le don de prophétie et que je connaissais tous les mystères et toute la science, si j'avais la Foi à transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien." Quel idée ai-je de moi-même? Suis-je convaincu, comme Saint Joseph Moscati et Saint Paul, que je ne suis rien sans la charité?


Prière


O Dieu, suprême sagesse suprême et amour infini, faites que, dans l'intelligence et le cœur de l'homme, briller une étincelle de Votre Vie Divine. Communiquez moi, comme vous l'avez fait pour Saint Joseph Moscati, votre lumière et votre amour. Et faites qu'en suivant l'exemple de mon saint protecteur ce saint patron, je puisse Je peux toujours Vous chercher et Vous aime par dessus tout. Par son intercession, venez rencontrer mes désirs et accordez-moi ... pour que je puisse, avec lui, vous louer et vous rendre grâce. Par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

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17 septembre 2009

Neuvaine à la Sainte Eucharistie

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L’Eucharistie

Qu’est-ce que Jésus a voulu exprimer en nous la laissant ?

Le cœur du message chrétien est l’annonce de la communion, une vie partagée avec Dieu qui a comme conséquence une solidarité entre les humains, tous fils et filles d’un même Père. Dans sa vie sur la terre, vécue comme l’un de nous, Jésus a non seulement invité les humains à s’ouvrir à ce message, il l’a concrétisé dans sa propre existence : « Je suis descendu du ciel pour faire non ma volonté mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné mais que je le ressuscite au dernier jour » (Jean 6,38-39). Si toute l’existence de Jésus manifeste une vie pour Dieu et pour les autres, c’est avant tout la fin de sa vie terrestre, sa mort sur la croix, qui témoigne en plénitude de son don de soi jusqu’à l’extrême. Transfigurée par la puissance de l’Esprit lors de la résurrection, cette existence donnée est devenue le fondement d’une vie de communion pour tous. À la veille de mourir, Jésus a accompli un geste pour exprimer le sens de sa vie et de sa mort. Lors d’un repas de fête, il prend du pain et le bénit en ajoutant ces mots : « Ceci est mon corps, donné pour vous. » Puis à la fin du repas, il bénit une coupe de vin en disant : « Ceci est mon sang, versé pour vous. » Les disciples ont pris ce que Jésus leur a donné et l’ont consommé. Ce geste de Jésus rend présent, avec une densité inimaginable, le foyer brûlant de notre foi. Dans la Bible, manger le pain avec quelqu’un, c’est exprimer un partage de vie. Les invités assis autour de la même table forment comme une famille, se reconnaissent comme des frères et des sœurs. Mais ici, ce qui crée l’unité entre les convives, c’est Jésus lui-même. Non seulement il invite à sa table et préside au repas, mais il se donne comme l’aliment qui communique à tous une même Vie. « Ma chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui. » (Jean 6,55-56.) En donnant sa vie pour nous, Jésus nous offre ainsi la possibilité d’entrer dans une communion avec lui et, par conséquent, entre nous. Si, au plan humain, la nourriture et la boisson sont assimilées par celui qui mange et boit, par la communion au corps et au sang du Christ c’est lui qui nous assimile à lui : nous devenons ce que nous consommons, le Corps du Christ (voir 1 Corinthiens 10,17), prolongation de la présence agissante du Christ dans le monde. L’Eucharistie manifeste au plan sacramentel le sens profond de la mort et de la résurrection du Christ : une communication de cette Vie qui consiste dans une communion avec la Source de toute vie et qui fait de nous une seule famille, un seul corps.

L’Eucharistie est-elle plus que la répétition d’un acte du passé ?

À ses disciples réunis pour la dernière cène, Jésus dit : « Faites ceci en tant que mon mémorial » (Luc 22,19). En obéissance à sa suggestion, depuis deux mille ans les chrétiens continuent à se rappeler, dans leur liturgie, le don de la vie qu’a fait Jésus. La célébration de l’Eucharistie regarde vers le passé et le maintient présent comme une source au sein de la communauté chrétienne. Mais cette célébration est bien davantage qu’un simple rappel de choses révolues. Le mot « mémorial », en hébreu zikkaron, n’indique pas un acte de la mémoire humaine pour sauver de l’oubli un événement du passé. C’est plutôt Dieu qui, dans le culte, conserve dans l’aujourd’hui du peuple ses « merveilles » passées, en d’autres termes ses puissants actes de miséricorde et de salut. Ainsi, chaque fois qu’Israël célèbre la fête de la Pâque, l’événement de la libération de l’Égypte lui devient contemporain : le Dieu libérateur est encore présent et agissant parmi les fidèles. À plus forte raison, puisque Jésus est ressuscité des morts et donc vivant à jamais, sa présence ne fait jamais défaut au sein de la communauté de ses disciples. Il est présent en tant que le Crucifié qui est également le Ressuscité, réalité merveilleusement exprimée dans le livre de l’Apocalypse par l’image de « l’agneau égorgé et debout » (voir Apocalypse 5,6). Cette présence trouve son point culminant dans l’Eucharistie, où les croyants entrent en communion avec le Christ dans son passage de la mort à la vie. Et comme le mystère pascal débouche sur le don de l’Esprit « sans mesure » (voir Jean 3,34), l’Eucharistie est également la présence du Ressuscité qui nous rassemble aujourd’hui autour de sa table pour nous envoyer comme ses témoins sur les chemins du monde. Dans les Actes des Apôtres, la vie des premiers chrétiens connaît deux dimensions qui expriment comme le battement de son cœur : tantôt ils sont appelés dans l’unité, tantôt ils sont envoyés à leur tour vers les autres pour exprimer et pour inviter à une communion plus large. La célébration de l’Eucharistie inclut ces deux volets d’appel et d’envoi, de rassemblement et de mission. Enfin, l’Eucharistie est une anticipation du grand banquet céleste où tous les peuples ne formeront qu’une seule famille en Dieu (voir Isaïe 25,6-9). Lors de son dernier repas, Jésus n’a-t-il pas dit : « Jamais plus je ne mangerai [cette pâque] jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse dans le Royaume de Dieu » (Luc 22,16) ? En signifiant cet avenir absolu, la liturgie, « mémoire d’avenir », est là pour nous donner un avant-goût sur la terre de la joie de Dieu. Ainsi la célébration de l’Eucharistie unit passé, présent et avenir dans un geste d’une simplicité désarmante qui alimente notre pèlerinage à la suite du Christ, tout comme la manne céleste pour le peuple d’Israël jadis dans le désert (voir Jean 6,30ss).

Lettre de Taizé de février 2005

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Neuvaine à la Sainte Eucharistie

Pacification préparatoire à la Sainte Eucharistie

Ou Neuvaine de Saint Tarcisius, Saint Patron et Protecteur du Corps de Notre Seigneur et Saint Patron des enfants de chœur

L'histoire de notre Sainte Église est riche de nombreux témoignages, de nombreux exemples de vie d'hommes et de femmes qui ont tout donné pour notre Seigneur. S'il en est un pourtant peu cité et invoqué et qui devrait servir d'exemple dans notre époque si tourmentée, c'est Saint Tarcisius. Nous vous proposons de prier avec lui pour la Sainte Eucharistie, et de réciter cette neuvaine pendant les 9 jours qui précèderont votre Première communion, celle d'un proche, ou après un acte de contrition important en préparatif à la Sainte Communion. Commencez cette Neuvaine un vendredi, 9 jours avant le dimanche de la Communion. Au cours de cette Neuvaine, nous vous recommandons d'assister à l'adoration du Saint Sacrement, d'aller prier chaque jour auprès du Tabernacle, et en cas d'impossibilité, de positionner près de vous une représentation du Saint Sacrement, bénie, par les soins d'un Prêtre. Cette Neuvaine est une prière qui permet de se mettre en de bonnes dispositions d'âme pour recevoir pleinement les grâces accordées au moment de la Sainte Communion.

Premier jour

Prions pour la défense du caractère sacré de la Sainte Eucharistie

Père infiniment Bon, nous sommes conscients que nombre de nos pensées et de nos gestes participent trop souvent au reniement du Sacrement que Vous nous avez offert par Amour, alors même que ceux que Vous aviez chéris accomplissaient les plus sombres heures de l'humanité. Dieu Trois fois Saint, aidez-nous à toujours oeuvrer pour que Votre Corps offert ne soit jamais bafoué par ceux qui prétendent que Vous n'êtes pas réellement présent dans l'Hostie consacrée.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, éclairez par Votre Esprit ceux qui ne voient en l'Hostie consacrée qu'un symbole de Votre Amour et non un miracle sans cesse renouvelé du pain changé en Votre Corps véritable. Ne nous laissez pas nous écarter de Votre Corps offert. Amen.

Deuxième jour

Prions pour que notre Foi en l'Hostie, Corps véritable de Notre Seigneur, ne cesse jamais

Père infiniment Bon, renforcez notre Foi par les Grâces que procure le plus beau des Sacrements. Que cette Foi sans cesse ravivée et nourrie par la Parole et par Votre Corps nous fasse grandir dans la compréhension et dans l'adhésion au Mystère de l'Eucharistie.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, Vos Paroles d'Amour interpellent nos âmes depuis plus de 2000 ans et ne cessent de porter d'immenses fruits à travers toute la terre. Que le Mémorial de Votre sacrifice soit la manifestation ultime de Votre Amour pour les hommes. Que Vos Paroles demeurent pour toujours et ne soient jamais trahies ou déformées: « Ceci est Mon Corps livré pour vous ».

Troisième jour

Prions pour que l'Eucharistie soit pour chacun de nous le sommet de notre vie Chrétienne

Père infiniment Bon, Vous nous avez donné Votre Fils unique pour nous sauver. Par Sa mort, vous manifestez aux hommes Votre Amour inconditionnel, et Votre grande Miséricorde. Que notre vie de Chrétien soit toute entière tournée vers l'action de grâce et la louange dans ce Don ultime.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, rendez-nous toujours plus aimant de Votre Eucharistie. Que rien ne vienne nous détourner de l'amour de Votre Corps offert pour notre Salut. Rendez-nous conscients que rien ne peut égaler la Sainte Communion. Tout dans notre vie de Chrétien nous conduit à l'Eucharistie. La Sainte Messe, par la Liturgie, nous fais participer au Sacrifice unique du Christ offert pour nous et toute la Sainte Église. Faites que nous puissions toujours avoir la joie de participer au Festin de Votre Eucharistie; et que chaque Chrétien ait toujours conscience que Votre Eucharistie es le point culminant de sa Foi.

Quatrième jour

Prions pour que notre conversion au moment de recevoir la Sainte Eucharistie soit profonde

Père infiniment Bon, Vous nous offrez lors de notre toute première Communion les grâces les plus puissantes qu'il nous sera donné de recevoir. Lors de sa première Communion, chacun de nous reçoit de Vous une force spirituelle inégalable capable de guérir notre âme, notre cœur, et capable de faire grandir notre Foi. Cette grâce originelle reste à tout jamais en nous et pourtant nous sommes conscients que nos faiblesses et nos choix peuvent nous en éloigner. Son effet peut alors s'estomper en même temps que notre cœur s'assombrit.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, que Votre Miséricorde nous offre de garder les grâces que Vous nous avez accordées dans Votre Amour. Point culminant vers notre conversion personnelle, le Sacrement de la sainte Eucharistie s'il est reçu dans une bonne disposition d'âme parachève la guérison intérieure opérée par le Seigneur dans le Sacrement du Pardon. Il nous permet d'éclairer notre cœur et de retourner au Christ, de retrouver librement les effets de cette grâce unique, permanent et salvatrice.

Cinquième jour

Prions pour que notre conversion au moment de recevoir la Sainte Eucharistie soit profonde

Père infiniment Bon, Vous avez offert Votre Fils Unique notre Seigneur Jésus-Christ au monde. Vous avez choisi de permettre à ceux qui le souhaitent de Le suivre, pour qu'Il soit leur Berger. Il n'a de cesse de conduire le peuple des rachetés vers Votre Royaume. Chacun est invité à se convertir, à se détourner du Mal, à se tourner vers Votre Divine Lumière et à profiter de Votre Miséricorde Infinie.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, nous Vous en supplions, ayez pitié de ceux qui souhaitent avec ferveur et humilité obtenir Votre Pardon. Par Votre Eucharistie nous voulons manifester notre volonté de revenir à Bous. Que les grâces de Votre Pardon et de notre sincère contrition, nous permettent d'obtenir celles encore plus puissantes de la Sainte Communion. Aidez-nous à reconnaître nos fautes afin que par Votre Pardon nous soyons rendus dignes de Votre Précieux Sacrifice; et que nous soyons ces hommes de bonne volonté capables de recevoir et d'accepter Votre Amour.

Sixième jour

Prions pour que chaque Communion soit comme notre première, notre seule et notre dernière communion

Père infiniment Bon, Vous nous avez offert comme modèle la Sainte Famille et Votre Fils. Vous avez souhaité que Votre nouvelle Alliance offre Votre Amour Paternel. Vous nous considérez comme Vos enfants et Vous nous donnez comme Modèle principal l'Enfant Jésus. Faites que nous gardions nos cœurs d'enfant, notre capacité à être émerveillés par Votre Création et par Votre Amour infaillible.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, Votre Amour des enfants nous montre un chemin de conversion. Donnez-nous de recevoir la Sainte Eucharistie comme un enfant accueille l'Amour de son père. Que nos cœurs et nos âmes purifiés par la Grâce de Votre Pardon nous redonnent la joie et la ferveur d'une Foi naissante. La même qui, dans le cœur capable de croire en Votre Présence réelle dans l'Hostie, conduit l'enfant à demander avec amour et gravité à recevoir en lui Votre Corps pour la première fois.

Septième jour

Prions pour ceux qui n'ont pas ou plus la possibilité de recevoir la Sainte Eucharistie, que leur vie de prière et leur espérance puissent les conduire au Christ, source de toute Vie

Père infiniment bon, c'est convaincus de Votre présence réelle que nous voulons sans cesse attester dans notre Foi et notre vie quotidienne que Votre Eucharistie est la plus grande des nourritures terrestres que Vous nous avez donnée. C'est aussi plein de compassion que nous pensons à celles et ceux qui, pour des raisons diverses, n'ont plus la capacité de recevoir Votre Corps.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, Votre venue parmi les hommes a renouvelé l'Alliance établie par le Père. Aujourd'hui encore Votre Message s'adresse à tous les hommes de la terre, sans condition. Vous avez promis la Vie éternelle aux hommes de bonne volonté faisant germer en nous l'espérance. Aidez-nous a dépasser nos incompréhensions et à persévérer dans Votre Amour et dans notre Foi. Que cette même espérance anime et permette à celles et ceux qui aujourd'hui sont isolés de Vous de revenir un jour à Vous.

Huitième jour

Prions pour les Prêtres qui, par leur magistère, perpétuent le mémorial du Sacrifice institué par notre Seigneur Jésus-Christ

Père infiniment Bon, nous Vous en supplions, faites naître parmi nos enfants de nombreuses vocations, afin que se perpétue le mémorial de Votre Sacrifice à travers tous les âges. Que nos enfants puissent être nourris de Votre Grâce et de Vos Bénédictions afin que partout soit diffusée Votre Parole. Faites que nous puissions tous recevoir le Sacrement de Réconciliation et communier au Corps et au Sang de Votre Fils Jésus-Christ.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, Vous avez institué l'Eucharistie et Vous avez demandé à ceux qui avaient choisi de Vous suivre de commémorer Votre Sacrifice à travers toute la terre. Donnez-nous Seigneur beaucoup de Saint Prêtres. Donnez à nos enfants le désir de Vous suivre, de consentir à une vocation sacerdotale ou religieuse. Que jamais personne ne soit isolé de Votre Amour et que chacun puisse se nourrir de l'Eucharistie. Vivre par Lui avec Lui et en Lui.

Neuvième jour

Prions pour celles et ceux qui, par leur vie, témoignent, à l'image de Saint Tarcisius, de la puissance du Sacrement de l'Eucharistie et des grâces qu'elle procure

Père infiniment Bon, Vous n'avez eu de cesse de témoigner aux hommes Votre Amour et Votre Miséricorde. De nombreuses fois Vous avez envoyé Vos Anges, Vos Archanges, la Vierge Marie et Notre Seigneur Jésus Christ Lui-même, afin de nous rappeler Votre Amour et Votre détermination à vouloir sauver tous ceux qui le veulent. Vous avez choisi aussi des hommes et des femmes capables d'aimer. Nous Vous confions nos cœurs et nos âmes.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Seigneur Jésus, Vous avez envoyé Vos fidèles serviteurs à travers le monde pour convertir les hommes à l'Amour du Père. Vous ne leur avez jamais promis le Ciel sur la terre, Vous ne leur avez jamais promis la facilité. Non, Vous leur avez promis le Ciel près du Père. Pour seules armes, Vous leur avez légué Votre Amour, l'Esprit Saint et la Vierge Marie. Beaucoup sont allés jusqu'à donner leur vie. Rendez-nous capables de vivre un tel sacrifice. Rendez-nous dignes de Votre Sacrifice.

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Au moment de recevoir la Sainte Eucharistie

Prière avant la Communion

Père infiniment Bon, je m'apprête à recevoir Votre Corps. Je Vous offre cette Neuvaine. Qu'elle soit la marque de ma volonté ardente de me convertir. Je Vous en supplie mon Dieu, accordez-moi les grâces qui me permettront de toujours rester près de Vous. Que cette Eucharistie participe et achève ma démarche de pacification intérieure.

Notre Père...

Seigneur Jésus, je vais maintenant m'approcher de Vous. Acceptez ma dernière demande de pardon. Dans quelques instants, je sais que je serai plus fort, Votre Amour brûlera en moi. Votre Présence me permettra d'affronter tout ce qui autour de moi et en moi m'écarte du Père. Intercédez auprès du Père pour qu'il en soit ainsi, selon Votre Très Sainte Volonté. Amen.

Gloire au Père

Prière après la Communion

Seigneur, Vous êtes maintenant véritablement en moi, et Vous reposez doucement dans mon cœur. Je Vous adore mon Dieu. Je Vous offre tout mon amour, tout ce que je suis et tout ce que je possède. Faites que je demeure fidèle à Vos commandements et que jamais je ne sois séparé de vous.

D'après un texte extrait de Neuvaine à la Sainte Eucharistie, aux Ed. Tarcisius

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Saint Tarcisius

Patron des enfants de choeur

L’inscription que le pape saint Damase a écrite sur la tombe de Tarcice nous apprend que ce dernier, lorsqu’il porta l’Eucharistie aux chrétiens emprisonnés, fut saisi par la populace païenne. Il préfera mourir plutôt que de livrer les saintes espèces à la profanation. L’épitaphe implique que Tarcice était diacre et non pas enfant. Souvent, c’est quand il est proche de la fin, que l’orage atteint son paroxysme... Il en fut ainsi pour les persécutions contre les chrétiens dans les premiers siècles de notre ère. C’est à la fin du règne de l’empereur Dioclétien - qui régna de 284 à 305, au début du IVe siècle et donc très peu de temps avant l’édit de Milan (313) qui allait leur accorder la liberté de culte - que les chrétiens subirent la plus terrible des persécutions. C’est au cours de celles-ci que mourut saint Tarcisius. Qui était Tarcisius ? En vérité, on ne sait pas grand chose de lui à part son existence et son martyr, attestés l’une et l’autre, par le pape Damase au IVe siècle. Tarcisius est mort pour protéger l’Eucharistie qu’il transportait. Cela est sûr. Mais était-ce un homme ou encore un enfant ? Cependant la légende s’est emparée de lui, magnifiée par le cardinal Wiseman dans son célèbre roman “Fabiola”, et voilà ce qu’elle nous apprend. Tarcisius était un jeune garçon, qui assistait les prêtres lors de la célébration de l’Eucharistie. Il était acolyte, nous dirions aujourd’hui servant d’autel ou tout simplement enfant de choeur. En ce temps-là, de nombreux chrétiens avaient été arrêtés et devaient être livrés en pâture aux fauves. Cependant, à la veille du supplice, la surveillance se faisait moins sévère et les prisonniers pouvaient recevoir des visites. C’est ainsi que Tarcisius reçut la mission de leur porter les saintes espèces (précieusement enveloppées dans un linge) afin qu’ils puissent communier une dernière fois avant de regagner l’arène où les attendait une mort atroce. Tarcisius partit. Sur sa route, il rencontra des camarades d’école qui, au début sans penser à mal, lui demandèrent de se joindre à eux pour jouer. Il refusa. Intrigués d’abord, puis furieux de son refus, ses camarades voulurent s’emparer de ce qu’il portait, semblait-il, avec tant de soin sur son coeur. Tarcisius refusant d’ouvrir les bras, quelqu’un - un passant ? - prononça le mot fatidique : ce doit être un chrétien ! Ses camarades alors se déchaînèrent et se mirent à lui jeter des pierres... Un centurion chrétien passant par là réussit à mettre les garnements en fuite et recueillit le dernier soupir de l’enfant. Nouveau saint Etienne (c’est ainsi que le pape Damase le désigne), Tarcisius est mort lapidé pour protéger les saintes espèces qu’il portait toujours sur son coeur et leur éviter toute profanation. Telle est du moins la belle histoire que vous pourrez relire dans “Fabiola, ou l’Eglise des Catacombes”. Et c’est la raison pour laquelle saint Tarcisius est devenu le saint patron des enfants de choeur.

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16 septembre 2009

Neuvaine à Saint Georges

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Saint Georges de Lydda

vers 275-303

Fête le 23 avril


Georges, tribun, né en Cappadoce, vint une fois à Silcha, ville de la province de Lybie. A côté de cette cité était un étang grand comme une mer, dans lequel se cachait un dragon pernicieux, qui souvent avait fait reculer le peuple venu avec des armes pour le tuer; il lui suffisait d'approcher des murailles de la ville pour détruire tout le monde de son souffle. Les habitants se virent forcés de lui donner tous les jours deux brebis, afin d'apaiser sa fureur; autrement, c'était comme s'il s'emparait des murs de la ville; il infectait l’air, en sorte que beaucoup en mouraient. Or, les brebis étant venues à manquer et ne pouvant. être fournies en quantité suffisante, on décida dans un conseil qu'on donnerait une brebis et qu'on y ajouterait un homme. Tous les garçons et les filles étaient désignés par le sort, et il n'y avait d'exception pour personne. Or, comme il n'en restait presque plus, le sort vint à tomber sur la fille unique du roi, qui fut par conséquent destinée au monstre. Le roi tout contristé dit: « Prenez l’or, l’argent, la moitié de mon royaume, mais laissez-moi ma fille, et qu'elle ne meure pas de semblable mort. » Le peuple lui répondit avec fureur: « O Roi, c'est toi, qui as porté cet édit, et maintenant que tous nos enfants sont morts, tu veux sauver ta fille ? Si tu ne fais pour ta fille ce que tu as ordonné pour les autres, nous te brûlerons avec ta maison.» En entendant ces mots, le roi se mit à pleurer sa fille en disant: « Malheureux que je suis! ô ma tendre fille, que faire de toi? que dire? je ne verrai donc jamais tes noces? » Et se tournant vers le peuple: « Je vous en prie, dit-il, accordez-moi huit jours de délai pour pleurer ma fille. » Le peuple y ayant consenti, revint en fureur ait bout de huit jours, et il dit au roi: « Pourquoi perds-tu le peuple pour ta fille ? Voici que nous mourons tous du souffle du dragon. » Alors le roi, voyant qu'il ne pourrait délivrer sa fille, la fit revêtir d'habits royaux et l’embrassa avec larmes en. disant: « Ah que je suis malheureux! ma très douce. fille, de ton sein j'espérais élever des enfants de race royale, et maintenant tu vas être dévorée par le dragon. Ah ! malheureux que je suis ! ma très douce fille, j'espérais inviter des princes à tes noces, orner ton palais de pierres précieuses, entendre les instruments et les tambours, et tu vas être dévorée par le dragon. » Il l’embrassa et la laissa partir en lui disant : « O ma fille, que ne suis-je mort avant toi pour te perdre ainsi! » Alors elle se jeta aux pieds de son père pour lui demander sa bénédiction, et le père l’ayant bénie avec larmes, elle se dirigea vers le lac. Or, saint Georges passait par hasard par là: et la voyant pleurer, il lui demanda ce qu'elle avait. » Bon jeune homme, lui répondit-elle, vite, monte sur ton cheval ; fuis, si tu neveux mourir avec moi. » N'aie pas peur, lui dit Georges, mais dis-moi, ma fille, que vas-tu faire en présence de tout ce monde? » Je vois, lui dit la fille, que tu es un bon jeune homme; ton coeur est généreux : mais pourquoi veux-tu mourir avec moi? vite, fuis! » Georges, lui dit : « Je ne m’en irai pas avant que tu ne m’aies expliqué ce que tu as. » Or, après qu'elle l’eut instruit totalement, Georges lui dit : « Ma fille, ne crains point, car au nom de J.-C., je t'aiderai. » Elle lui dit : « Bon soldat ! mais hâte-toi de te sauver, ne péris pas avec moi! C'est assez de mourir seule; car tu ne pourrais me délivrer et nous péririons ensemble. » Alors qu'ils parlaient ainsi, voici que le dragon s'approcha en levant la tête au-dessus du lac. La jeune fille toute tremblante dit: « Fuis, mon seigneur, fuis vite. « A l’instant Georges monta sur son cheval, et se fortifiant du signe de la croix, il attaque avec audace le dragon qui avançait sur lui: il brandit sa lance avec vigueur, se recommande à Dieu, frappe le monstre avec force et l’abat par terre: « Jette, dit Georges à la fille du roi, jette ta ceinture au cou du dragon ; ne crains rien, mon enfant. » Elle le fit et le dragon la suivait comme la chienne la plus douce. Or, comme elle le conduisait dans la ville, tout le peuple témoin de cela se mit à fuir par monts et par vaux en disant: « Malheur à nous, nous allons tous périr à l’instant! » Alors saint Georges leur fit signe en disant: « Ne craignez rien, le Seigneur m’a envoyé exprès vers vous afin que je vous délivre des malheurs que, vous causait ce dragon seulement, croyez en J.-C., et que chacun de vous reçoive le baptême, et je tuerai le monstre. » Alors le roi avec tout le peuple reçut le baptême, et saint Gorges, ayant dégainé son épée, tua le dragon et ordonna de le porter hors de la ville. Quatre paires de boeufs le traînèrent hors de la cité dans une vaste plaine. Or, ce jour-là vingt mille hommes furent baptisés, sans compter les enfants et les femmes. Quant au roi, il fit bâtir en l’honneur de la bienheureuse Marie et de saint Georges une église d'une grandeur admirable. Sous l’autel, coule une fontaine dont l’eau guérit tous les malades: et le roi offrit à saint Georges de l’argent en quantité infinie; mais le saint ne le voulut recevoir et le fit donner aux pauvres. Alors saint Georges adressa au roi quatre avis fort succincts. Ce fut d'avoir soin des églises de Dieu, d'honorer les prêtres, d'écouter avec soin l’office divin et de n'oublier jamais les pauvres. Puis après avoir embrassé le roi, il s'en alla. — Toutefois on lit en certains livres que, un dragon allait dévorer une jeune fille, Georges se munit d'une croix, attaqua le dragon et le tua. En ce temps-là, étaient empereurs Dioclétien et Maximien, et sous le président Dacien, il v eut une si violente persécution contre les chrétiens, que dans l’espace d'un mois, dix-sept mille d'entre eux reçurent la couronne du martyre. Au milieu des tourments, beaucoup de chrétiens faiblirent et sacrifièrent aux idoles. Saint Georges à cette vue fut touché au fond du cœur; il distribua tout ce qu'il possédait, quitta l’habit militaire, prit celui des chrétiens et s'élançant au milieu des martyrs, il s'écria: « Tous les dieux des gentils sont des démons; mais c'est le Seigneur qui a fait les cieux! » Le président lui dit en colère : « Qui t'a rendu si présomptueux d'oser appeler nos dieux des démons ? Dis-moi; d'où es-tu et quel est ton nom? » Georges lui répondit : « Je m’appelle Georges, je suis d'une noble race de la Cappadoce ; j'ai vaincu la Palestine par la faveur de J.-C. mais j'ai tout quitté pour servir plus librement le Dieu du ciel. » Comme le président ne le pouvait gagner, il ordonna de le suspendre au chevalet et de déchirer chacun de ses membres avec des ongles de fer; il le fit brûler avec des torches, et frotter avec du sel ses plaies et ses entrailles qui lui sortaient du corps. La nuit suivante, le Seigneur apparut au saint, environné d'une immense lumière et il le réconforta avec douceur. Cette bonne vision et ces paroles l’affermirent au point qu'il comptait ses tourments pour rien. Dacien voyant qu'il ne pouvait, le vaincre par les tortures, fit venir un magicien auquel il dit: « Les chrétiens, par leurs maléfices, se jouent des tourments et font peu de cas de sacrifier à nos dieux. » Le magicien lui répondit: « Si je ne réussis pas à surmonter leurs artifices, je veux perdre la tête. » Alors il composa ses maléfices, invoqua les noms de ses dieux, mêla du poison avec du vin et le donna à prendre à saint Georges. Le saint fit dessus le signe de la croix et but : mais il n'en ressentit aucun effet. Le magicien composa une dose plus forte, que le saint, après avoir fait le signe de la croix, but toute entière sans éprouver le moindre mal. A cette vue, le magicien se jeta aussitôt aux pieds de saint Georges, lui demanda pardon en pleurant d'une façon lamentable et sollicita la faveur d'être fait chrétien. Le juge le fit décapiter bientôt après. Le jour suivant, il fit étendre Georges sur une roue garnie tout autour d'épées tranchantes des deux côtés:, mais à l’instant la roue se brisa et Georges fut trouvé complètement sain. Alors le juge irrité le fit jeter dans une chaudière pleine de plomb fondu. Le saint fit le signe de la croix, y entra, mais par la vertu de Dieu, il y était ranimé comme dans un bain. Dacien, à cette vue, pensa l’amollir par des caresses, puisqu'il ne pouvait le vaincre par ses menaces: « Mon fils Georges, lui dit-il, tu vois de quelle mansuétude sont nos dieux, puisqu'ils supportent tes blasphèmes si patiemment, néanmoins, ils sont disposés à user d'indulgence envers toi, si tu veux te convertir. Fais donc; mon très cher fils, ce à quoi je t'exhorte; abandonne tes superstitions pour sacrifier à nos dieux, afin de recevoir d'eux et de nous de grands honneurs. » Georges lui dit en souriant: « Pourquoi ne pas m’avoir parlé avec cette douceur avant de me tourmenter ? Me voici prêt à faire ce à quoi tu m’engages. » Dacien, trompé par cette concession, devient tout joie., fait annoncer par le crieur public qu'on ait à s'assembler auprès de lui pour voir Georges, si longtemps rebelle, céder enfin et sacrifier. La cité toute entière s'embellit de joie. Au moment où Georges entrait dans le temple des idoles pour sacrifier, et quand tous les assistants étaient dans l’allégresse, il se mita genoux et pria le Seigneur, pour son honneur et pour la conversion du peuple, de détruire tellement de fond en comble le temple avec ses idoles qu'il n'en restât absolument rien. A l’instant le feu du ciel, des-. tendit sur le temple, le brûla avec les dieux et leurs prêtres : la terre s'entrouvrit et engloutit tout ce qui en restait. C'est à cette occasion que saint Ambroise s'écrie dans la Préface du saint : « Georges très féal soldat de J.-C. confessa seul parmi les chrétiens, avec intrépidité, le Fils de Dieu, alors que la profession qu'il faisait du christianisme était protégée sous le voile du silence. Il reçut de, la grâce divine une: si grande constance qu'il méprisait les ordres d'un pouvoir tyrannique et qu'il ne redoutait point les tourments de supplices innombrables. O noble et heureux guerrier du Seigneur! que la promesse flatteuse d'un royaume temporel ne séduisit pas, mais qui, en trompant le persécuteur, précipita dans l’abîme les simulacres des fausses divinités! » (Saint Ambroise.) Dacien, en apprenant cela, se fit amener Georges auquel il dit : « Quelle a été ta malice, ô le plus méchant des hommes, d'avoir commis nu pareil crime? » Georges lui répondit : « O roi, n'en crois rien; mais viens avec moi et tu me verras encore une fois immoler. » « Je comprends ta fourberie, lui dit Dacien; car ; tu jeux me faire engloutir comme tu as fait du temple et de mes dieux. » Georges lui répliqua : « Dis-moi, misérable, tes dieux qui n'auront pu s'aider eux-mêmes, comment t'aideront-ils ? » Alors le roi outré de colère dit à Alexandrie, son épouse : « Je suis vaincu et je mourrai, car je me vois surmonté par cet homme. » Sa femme lui dit : « Bourreau et cruel tyran, ne t'ai-je pas dit trop souvent de ne pas inquiéter les chrétiens, parce que leur Dieu combattrait pour eux? Eh bien ! apprends que je veux me faire chrétienne. » Le roi stupéfait dit : « Ah! quelle douleur! serais-tu aussi séduite? » Et il la fit suspendre par les cheveux et battre très cruellement avec des fouets. Pendant son supplice, elle dit à Georges : « Georges, lumière de vérité, où penses-tu que je parvienne, puisque je n'ai pas encore été régénérée par l’eau du baptême? » « N'appréhende rien, ma fille, lui répondit le saint, le sang que tu vas répandre te servira de baptême et sera ta couronne. » Alors elle rendit son âme au Seigneur en priant. C'est ce qu'atteste saint Ambroise en disant dans la préface :  C'est pourquoi la reine des Perses, qui avait été condamnée par la sentence de son cruel mari, quoiqu'elle n'eût pas reçu la grâce du baptême, mérita la palme d'un martyre glorieux aussi ne pouvons-nous douter que la rosée de son sang; ne lui ait ouvert les portes du ciel, et qu'elle n'ait mérité de posséder le royaume des cieux. » Or, le jour suivant, saint Georges fut condamné à être traîné par toute la ville et à avoir la tète tranchée. Il pria alors le Seigneur de vouloir bien accorder suite à la prière de quiconque implorerait son secours; et une voix du ciel se fit entendre et lui dit qu'il serait fait comme il avait demandé. Son oraison achevée, il consomma son martyre en ayant la tête coupée, sous Dioclétien et Maximien qui régnèrent vers l’an de N.-S. 287. Or, comme Dacien revenait du lieu du supplice à son palais, le feu du ciel descendit sur lui et le consuma avec ses gardes. Grégoire de Tours raconte que des personnes portant des reliques .de saint Georges qui avaient été hébergées dans un oratoire, ne purent ait matin mouvoir sa châsse en aucune manière, jusqu'à ce qu'ils eussent laissé là une parcelle des reliques. — On lit dans l’Histoire d'Antioche, que les chrétiens allant au siège de Jérusalem, un très beau jeune homme apparut à un prêtre et lui donna avis que saint Georges était le général des chrétiens, qu'ils eussent à porter avec eux ses reliques à Jérusalem où il serait lui-même avec eux. Et comme on assiégeait la ville et que la résistance des Sarrasins ne permettait pas de monter à l’assaut, saint Georges, revêtu d'habits blancs et armé d'une croix rouge, apparut et fit signe aux assiégeants de monter sans crainte après lui, et qu'ils se rendraient martres de la place. Animés par cette vision, les chrétiens furent vainqueurs et massacrèrent les Sarrasins.


Texte extrait de la Légende Dorée de Jacques de Voragine

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Neuvaine à Saint Georges


Premier jour

Je t'ai choisi au moment de la création (Ephésiens 1: 11-12)


Saint Georges, brillant officier, vous avez quitté votre armée et vous avez choisi d'être soldat au service du Christ. Sur les pas de Saint Georges, Seigneur, je désire me mettre en route pour Vous servir, annoncer la Bonne Nouvelle, tendre la main à tous mes frères, aider ceux qui sont en difficulté et risquent de se décourager. Je désire Vous faire connaître et aimer.


Saint Georges, intercédez pour moi: obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père


Deuxième jour

« Tous les jours sont écrits dans Mon Livre » (Psaume 139: 8)


Saint Georges, l'appel du Seigneur a retenti dans votre cœur et a fait vibrer votre âme. Pour être comme le Christ, vous avez tout donné aux pauvres, puis vous êtes allé vers ceux qui Le persécutaient, pour leur parler de paix et d'amour. Saint Georges, soutenez ceux qui, pour le bien de tous, luttent pour que règnent la justice dans la vérité, la paix et l'amour.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (...) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Troisième jour

« Mon plan pour ton avenir est toujours remplis d'espoir. » (Jérémie 29: 11)


Saint Georges, votre cœur toujours attentif aux autres, votre âme en éveil, vous veniez au secours des âmes en détresse. Voyez, Saint Gorges, mon chemin est rude, difficile, douloureux parfois. Soutenez mon courage contre le découragement qui me guette. Que les yeux s'ouvrent sur la Lumière afin que je puisse entrevoir l'Amour Infini de mon Père qui m'attend et qui l'aime.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Quatrième jour

Saint Georges, soldat de Jésus-Christ, vous combattez le mal


Saint Georges, vous avez dédaigné toutes les séductions du monde, pour défendre les Chrétiens opprimés, vous vous êtes élevé contre les persécuteurs. Soutenez-nous Saint Georges dans le combat que nous devons livrer chaque jour contre nos mauvaises tendances, contre les tentations, contre le mal qui se présente à nous sous des formes attrayantes.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus, qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Cinquième jour

Saint Georges, vous avez été torturé pour avoir confessé votre Foi au Christ et détruit les idoles


Saint Georges, sans crainte des tortures et de la mort devant les puissants de ce monde, vous avez exalté la grandeur du Dieu des Chrétiens et détruit leurs idoles. Aujourd'hui aussi, on nous propose des idoles à servir plutôt que d'adorer le seul vrai Dieu. Aidez-nous à résister à l'attrait de ces fausses divinités pour nous confier et nous abandonner à notre Père et à notre Sauveur, le Christ.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Sixième jour

Saint Georges, vous invoquez sans cesse le Nom de Jésus Christ


Saint Georges, vous avez donné toute votre vie au Christ. Le Christ était « votre Seigneur ». C'est en Son Nom que vous combattiez et c'est pourquoi Son Nom était toujours sur vos lèvres et dans votre cœur. Saint Georges, rappelez-nous que Jésus est notre Sauveur, notre Frère, notre Force. C'est pourquoi, nous pourrons L'appeler sans cesse à notre aide en prononçant Son Nom avec respect, confiance et amour.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Septième jour

Saint Georges, vous avez vécu chaque jour dans l'esprit des béatitudes enseignées par le Christ pour notre vrai bonheur


Saint Georges, les béatitudes sont à l'opposé des maximes du monde mais c'est en les vivant de son mieux que l'on découvre la vraie joie intérieure dans la paix de l'âme et du cœur. Aidez-nous à vivre selon cette « charte » que Jésus a révélée sur la montagne.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Huitième jour

Saint Georges, poursuivez votre combat en chassant le démon


Saint Georges, le mal est l'oeuvre du Malin. Vous avez combattu le mal et le péché sous toutes ses formes. Vous avez mené le bon combat, le combat de Dieu. Saint Georges, nous aussi, nous devons lutter contre le mal. Venez à notre secours dans la lutte que nous devons mener chaque jour contre nos mauvaises tendances, contre les tentations.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


Neuvième jour

Saint Georges, martyr du Christ, faites triompher la Croix


Saint Georges, vous avez combattu le mal au péril de votre vie. Vous n'avez pas craint, vous n'avez pas failli, vous avez accepté et subi le martyre pour le Salut des âmes en offrant votre vie avec le Christ mort pour nous tous sur la Croix. Saint Georges, demandez pour nous la volonté, la force de toujours mener le bon combat conte les forces du mal. Priez pour nous afin que nous ayons toujours le courage d'être les témoins du Rédempteur, le Christ en Croix. Deo gratias.


Saint Georges, intercédez pour moi, obtenez-moi la grâce (....) Conduisez-moi à Jésus qui est Amour.

Saint Georges, par votre prière, éloignez de moi tout mal.

1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, 1 gloire au Père


D'après un texte extrait de « Neuvaine à Saint Georges » par Irène Duvillers, aux Ed. St Bernard

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Téléchargez le texte de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici

14 septembre 2009

Neuvaine à Notre Dame des Ghiaie de Bonate

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Neuvaine à Notre Dame des Ghiaie de Bonate

Dans le petit village de di Ghiaie di Bonate du Diocèse de Bergame, la Vierge Marie est apparue 13 fois à une petite fille de sept ans, Adélaide Roncalli, entre le 13 et le 31 mai 1944.. Au cours des apparitions plus de 3 millions de pèlerins sont venus dans ce petit village, en mettant leurs vies en danger à cause des bombardements continuels ou des feux de mitrailleuse de la deuxième guerre mondiale. Notre Dame a choisi le 13 mai pour envoyer au monde, déchiré par la guerre, ses messages d'espoir et de paix, comme elle l'avait déjà fait à Fatima le 13 mai 1917 pendant la première guerre mondiale! Les apparitions de Ghiaie di Bonate ont été appelées "l'épilogue" de Fatima


Premier jour


O Notre Dame des Ghiaie de Bonate, Reine de la paix et de la Réconciliation, ayez pitié de moi, obtenez-moi la pureté du cœur et de l'esprit, et accordez-moi toutes les grâces dont j'ai besoin, en particulier (...)


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...

Deuxième jour


O Vierge des Ghiaie de Bonate, qui en apparaissant à la petite voyante nous avez demandé la prière et la pénitence, faites qu'en utilisant ces moyens, nous libérions nos âmes du péché afin que nous soyons être plus dignes de recevoir votre miséricorde, et spécialement pour la grâce que je vous demande aujourd'hui, plein d'espoir en votre bonté maternelle (...).


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Troisième jour


O Mère de toute grâce, qui, en apparaissant aux Ghiaie de Bonate avec le chapelet dans les mains ainsi que deux colombes, avez invité la petite voyante à la prière, procurez-nous cet esprit de prière, pour pouvoir vous invoquer avec ferveur pour pouvoir obtenir la vie éternelle et obtenez-moi les grâces qui me tiennent à cœur et pour lesquelles je jour invoque (...).


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Quatrième jour


O Mère du Ciel, qui, aux Ghiaie de Bonate, avez confirmé Votre présence par le miracle du soleil, ayez pitié de moi avec l'abondance de Vos grâces et donnez-moi un rayon de Lumière afin que je puisse obtenir les grâces que je désire de tout mon cœur.


Rein de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Cinquième jour


O Vierge des Ghiaie de Bonate, au glorieux endroit que Vous avez daigné visiter, les fidèles accourent de très loin pour y prier, et tous se prosterner devant Vous en signe de foi, de gratitude, d'espoir et d'amour. Avec les mêmes sentiments, je viens vers Vous aujourd'hui et Vous supplie de bien vouloir m'obtenir la grâce que je désire.


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Sixième jour


O Immaculée Reine de la Paix, devant Vous s'inclinent pieusement les riches et les pauvres, les jeunes et les vieux, et tous partent réconforté et protégés par Vous; protégez-moi aussi et réconforte-moi et accordez-moi les grâces que je Vous demande et que je désire ardemment.


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Septième jour


O Protectrice des familles, vraie lumière les familles du monde entier vous invoquent et vous demandent la confiance et l'espoir!


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...


Huitième jour


Quand vous êtes apparue, Mère Compatissante des Ghiaie de Bonate, on ne peut dire combien de larmes Vous avez tu essuyées, combien de cœurs Vous avez consolés, combien d'infirmité Vous avez guéris, de sorte que nous pouvons aisément dire que par vos mains, Vous déversez largement Vos grâces; aujourd'hui déversez-en aussi sur moi. Ne regardez pas mon indignité, mais l'urgence de mon besoin et Votre miséricorde à laquelle je me recommande de tout mon cœur.


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...

Neuvième jour


O chère Mère, serai-je le seul malheureux qui Vous aura invoqué en vain? Oh non! Je suis sûr que Vous m'obtiendrez la grâce que je vous ai demandé. Et pour celle j'unis ma pauvre voix à celle des Anges et des Saints du Ciel en disant: Ave Maria, gratia plena...


Reine de la Paix, priez pour nous!


Ave Maria ...

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Téléchargez la neuvaine à ND de Bonate (pdf) en cliquant ici

14 septembre 2009

Neuvaine à Notre-Dame de la Salette

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Notre Dame de la Salette

Apparition en 1846

Fête le 19 septembre


Le 19 septembre 1846, l'auguste Vierge Marie apparaissait dans le diocèse de Grenoble, sur la montagne de La Salette qui domine le village de La Salette de plus de 2500 pieds. Comme témoins de Son apparition, Marie choisit deux petits bergers qui ne se connaissent que depuis la veille: Maximin Giraud âgé de onze ans et Mélanie Calvat âgée de quatorze ans. Maximin a raconté l'apparition comme suit: «Il est midi. Assis au sommet de la montagne, Mélanie et moi faisons notre frugal repas... quand tout à coup, Mélanie s'arrête, son bâton lui échappe des mains. Effrayée, elle se tourne vers moi en disant: 'Vois-tu là-bas cette grande lumière? -- Oui, je la vois.' «Cette lumière devant laquelle celle du soleil semble pâlir, paraît s'entr'ouvrir, et nous distinguons dans son intérieur la forme d'une Dame encore plus brillante... Quoiqu'à une distance de vingt mètres environ, nous entendons une voix douce disant: 'Avancez, Mes enfants, n'ayez pas peur. Je suis ici pour vous annoncer une grande nouvelle.' La crainte respectueuse qui nous avait tenus en arrêt s'évanouit, nous courons à Elle. La belle Dame S'avance aussi, et suspendue en face de nous, à dix centimètres du sol, commence ainsi Son discours: «Si Mon peuple ne veut pas se soumettre, Je suis forcée de laisser aller le bras de Mon Fils. Il est si lourd et si pesant que Je ne puis le retenir. Depuis si longtemps que Je souffre pour vous autres; si Je veux que Mon Fils ne vous abandonne pas, Je suis chargée de Le prier sans cesse et vous n'en faites pas cas. Vous aurez beau prier, beau faire, vous ne pourrez récompenser la peine que J'ai prise pour vous! J'ai donné six jours pour travailler, Je Me suis réservé le septième et on ne veut pas Me l'accorder; c'est cela qui appesantit tant le bras de Mon Fils. Aussi ceux qui mènent les charrettes ne savent plus jurer sans y mettre le nom de Mon Fils: ce sont ces deux choses qui appesantissent tant Son bras. Si la récolte se gâte ce n'est qu'à cause de vous autres... Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les enfants au-dessous de sept ans prendront un tremblement et mourront entre les bras des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront mauvaises et les raisins pourriront.' «Puis, continue Maximin, Elle nous demanda: ‘Faites-vous bien vos prières Mes enfants?' Tous les deux nous répondîmes d'une seule voix: ‘Non, madame, pas guère. -- Ah! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous n'aurez pas le temps, récitez au moins un Pater et un Ave Maria, et si vous en avez le temps, il faut en dire davantage... Il ne va que quelques femmes âgées à la messe. Les autres travaillent le dimanche, tout l'été, et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la messe rien que pour se moquer de la religion. Le Carême, ils vont à la boucherie comme les chiens...» Elle termina Son discours par ces mots prononcés en français: «Eh bien! Mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple!' «Immobiles comme des statues, les yeux fixés sur la belle Dame, nous La voyions glisser sur la cime de l'herbe sans la faire fléchir... Là, en notre présence, Elle S'éleva insensiblement, resta quelques minutes entre le ciel et la terre, à une hauteur de deux mètres. Puis, la tête et le corps se confondirent avec la lumière qui L'encadrait. Nous ne vîmes plus qu'un globe de feu s'élever dans le firmament...» Les prophéties de la Vierge ne tardèrent pas à se réaliser à la lettre. En 1848, la disette des pommes de terre fit baisser la population de l'Irlande de huit millions à cinq millions. La rareté et la cherté des vivres causèrent la mort de plus de cent cinquante mille personnes en France, et plus d'un million dans toute l'Europe. Le tzar de Russie augmenta alors du tiers le traitement de ses fonctionnaires. En 1851, la maladie du 'pictin' se déclara, occasionnant d'énormes pertes de blé. En 1852, la maladie des noyers détruisit toute la récolte des noix. On situe à la même époque l'arrivée du phylloxéra, insecte qui cause encore de grands ravages dans les vignobles de France. En 1854, la 'suette' provoqua la mort subite de soixante-quinze mille enfants en France. Un froid glacial les saisissait et les faisait expirer au bout de deux heures. Notre Mère du ciel est venue pleurer des larmes de corédemptrice sur les hauteurs dénudées de la terre dans le but de fléchir la colère de Dieu, de prier pour la conversion des pécheurs et d'attendrir nos coeurs endurcis. Impuissant devant l'endurcissement de Jérusalem, Son Fils pleura sur elle et sur ses enfants. Marie pleure aussi sur Son peuple et sur le monde, demandant que les hommes avouent leurs égarements et qu'ils réparent leurs torts. À cette condition seulement, le monde pourrait encore obtenir la Miséricorde de Dieu.

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Neuvaine à Notre-Dame de la Salette

Au cours de cette neuvaine, nous sommes invités à préparer notre cœur par la prière, et dans un geste d’humilité et d’amour, recevoir le sacrement du pardon, source de guérison et de réconciliation. De même, il est suggéré d’assister à la Sainte Messe et d’y communier. Cette neuvaine est conseillée du 11 au 19 de chaque mois.

Prières à dire chaque jours de la neuvaine


Pour commencer

Souviens-toi, ô Notre-Dame de la Salette, véritable Mère des douleurs, des larmes que tu as versées pour moi sur le Calvaire, aux pieds de la croix de ton Fils, et dans ta miséricordieuse apparition. Ranimé(e) par cette grande espérance, je viens me jeter à tes pieds malgré mes infidélités et mes ingratitudes. Ne repousse pas ma prière, ô Vierge Réconciliatrice, mais convertis-moi, accorde-moi la grâce d’aimer Jésus par-dessus tout et de te consoler toi-même par une vie sainte pour que je puisse un jour te voir au ciel. Amen

V. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs

R. Prie sans cesse pour nous qui avons une totale confiance en toi

V. Mon Jésus

R. Miséricorde



V. Doux cœur de Marie

R. Sois mon salut

Oraison

Seigneur Jésus, toi qui vois notre monde plongé dans la violence, l’angoisse et le deuil; Toi qui continues encore aujourd’hui à être cloué sur la croix par nos manques d’amour, merci de nous avoir envoyé sur la montagne de la Salette notre Maman du ciel afin qu’elle devienne un phare conduisant ton peuple dans la nuit. Accorde-nous la grâce, par nos prières et par l’acceptation de nos petites croix, d’être de ceux qui contribuent à Te soulager. ô Toi qui vis et règne dans tous les siècles, des siècles. Amen

Premier jour

Notre-Dame, je crois en ta venue sur la montagne de la Salette. Je crois en ton désir de me rappeler la voie à suivre qui est d’assurer mon bonheur et celui de tous tes enfants. La seule façon d’y accéder est de me laisser conduire par toi et ainsi marcher sur le chemin de la sainteté. Sans toi, Dispensatrice de toutes grâces, je ne puis y arriver. C’est pourquoi je te confie ma vie ainsi que l’intention qui fait l’objet de ma neuvaine… sachant qu’elles ont déjà trouvé refuge dans ton Cœur Immaculé et que ma prière, tout comme tes larmes, retombera en pluie de grâces à l’heure et selon la volonté de Dieu. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, allumes et ravives en moi ce feu ardent d’amour en union avec le cœur de Jésus.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Mère de Dieu …

Notre-Dame de la Salette, Reine et Mère des hommes …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui manifestes ta présence parmi nous …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui as fais jaillir à tes pieds une eau miraculeuse …

Oraison

Pratique du jour: Aujourd’hui, je prierai pour que nos cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair.

Deuxième jour

Je ne puis mesurer le poids de tes larmes, Marie. Elles se traduisent par un vibrant appel à la conversion. Elles sont le cri muet de l’amour d’une Mère devant ses enfants plongés dans le désarroi. Tu unis à ta douleur les larmes de tous les parents dont les enfants sont aux prises avec le découragement, l’égarement et tous les fléaux de ce monde. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, fais que nos visages s’illuminent de l’Amour même de ton Fils. Que nos paroles et nos actions soient porteuses d’espérance, de courage et d’unité.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Toi qui est notre Guide …

Notre-Dame de la Salette, Espérance des familles …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui désires voir les cœurs brûler d’amour pour Dieu …

Notre-Dame de la Salette, Foyer de zèle et d’apostolat …

Oraison

Pratique du jour: Aujourd’hui je serai particulièrement attentif et sensible à une personne en difficulté.


Troisième jour


Lors de ton apparition à la Salette, tu portais une croix ayant les instruments de la Passion. Par les tenailles, tu nous invitais à offrir nos souffrances en réparation pour le mal que subit Jésus. Par le marteau, tu nous rappelais que nous continuons à crucifier ton Fils. Pourtant Jésus est allé jusqu’à la croix pour que jamais nous ne soyons séparés de Lui. Combien de fois, par nos calomnies, nos médisances ou nos manques d’amour, nous le crucifions à nouveau? Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, fais-nous participer à l’œuvre rédemptrice de Jésus par une conduite juste, pacifique et charitable.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous rappelle d’une manière si touchante la Passion de Jésus …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui te plains si douloureusement de la profanation des choses saintes…

Notre-Dame de la Salette, Consolatrice des malades et des affligés …

Notre-Dame de la Salette, Espérance des désespérés …

Oraison


Pratique du jour: Aujourd’hui, je me donne du temps pour contempler Jésus en croix.

Quatrième jour

Mélanie et Maximin ont relaté l’incroyable beauté de son visage, la douceur de son regard et la simplicité de son vêtement. Son rayonnement touche les cœurs les plus endurcis. Marie nous rappelle ainsi qu’il faut revenir à l’essentiel. L’amour n’a pas besoin d’artifice pour s’ouvrir et semer la bonne odeur de Jésus-Christ. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, aides-nous à vivre d’une vie toute intérieure et à n’y paraître que pour y semer l’amour de Dieu.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Ravissante Beauté …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous invite si maternellement à avoir recours à toi …

Notre-Dame de la Salette, par ton incomparable tendresse, fais que nous t’aimions de plus en plus…

Notre-Dame de la Salette, Toi qui prends tant de peine pour nous malgré toutes nos ingratitudes …

Oraison

Pratique du jour: Aujourd’hui, je ferai du bien à quelqu’un par un sourire ou un appel téléphonique, et ce, avec la simplicité d’un enfant.

Cinquième jour

Marie pleurait à la Salette. Pourquoi ces larmes encore aujourd’hui? Révolte contre Dieu et son Église, profanation du Jour du Seigneur, blasphème, mépris des avertissements surnaturels, avortement, haine, mensonge, guerre, infidélité, magie, sorcellerie, … Puissions-nous revenir dans le chemin étroit qui conduit à la sainteté. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, aides-nous à sécher tes larmes par une vie fondée sur les valeurs issues de l’amour et de la justice.


Invocations


Notre-Dame de la Salette, Toi qui promets tant de biens si nous nous convertissons …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous reproches le blasphème …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui pleures tant sur nos péchés …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui verses tant de larmes sur nos révoltes et sur nos malheurs …

Oraison

Pratique du jour: Aujourd’hui, je me priverai de quelque chose pour la conversion des pécheurs.

Sixième jour

Il faut toujours prier et ne pas cesser, car sans la prière, sans la grâce, nous ne pouvons rien faire. Demandons avec un cœur droit et pur, avec confiance, abandon et persévérance, et nous recevrons les faveurs, guérisons et même, les miracles les plus grands et les plus nombreux. La prière est la clé des trésors du ciel; si nous voulons devenir des saints (es), soyons des âmes priantes. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, augmentes en nous le désir de prier afin que nous recherchions sans cesse ce contact intime avec Jésus.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous recommandes tant la prière, surtout celle du matin et du soir…

Notre-Dame de la Salette, Soutien de l’Église militante …

Notre-Dame de la Salette, Avocate de l’Église souffrante …

Notre-Dame de la Salette, Gloire de l’Église triomphante …

Oraison

Pratique du jour: Dans un cœur à cœur avec Jésus et en union avec l’Église, je prie pour toutes les personnes qui se sont éloignées de Dieu.

Septième jour

La pratique religieuse était déjà une grande préoccupation en 1846 : Ils ne vont à la messe que pour se moquer de la religion dit la Vierge Marie à la Salette. Qu’en est-il aujourd’hui? Pourtant, l’Eucharistie est la plus grande des prières. Jésus se fait réellement présent au milieu de nous. Comment pouvons-nous refuser un tel cadeau? Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, je veux avec Toi adorer Jésus présent dans tous les tabernacles du monde entier.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous reproches le non respect du dimanche …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous invites si fortement à redoubler de ferveur …

Notre-Dame de la Salette, Providence des pauvres et des enfants …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui veut être honorée et invoquée dans l’univers entier …

Oraison

Pratique du jour: Je fais une démarche d’amour vers Jésus dans l’Eucharistie.

Huitième jour

Jésus, dans son infinie tendresse, nous a donné sa Mère pour veiller sur chacun de nous. Comment pourrions-nous L’empêcher de vouloir contribuer au bonheur de Ses enfants? Comment pourrions-nous Lui refuser de venir au secours de Son enfant en péril? Notre Mère sait ce dont nous avons réellement besoin. Pourquoi ne pas choisir de L’écouter? Faisons-lui entièrement confiance. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, sois indulgente pour toutes les fois où nous avons ignoré Ta Présence et sois un phare pour chacun de nous.

Invocations


Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous conduis toujours à Jésus …

Notre-Dame de la Salette, Épouse du Saint-Esprit …

Notre-Dame de la Salette, Source de salut pour les pauvres pécheurs …

Notre-Dame de la Salette, Étoile du matin …

Oraison

Pratique du jour: Je présente avec fierté ma Mère du ciel à quelqu’un.

Neuvième jour

Au terme de cette neuvaine, nous comprenons l’urgence de changer nos cœurs et de témoigner de l’Infinie Miséricorde de Jésus. Par les enseignements providentiels de notre Glorieuse Mère, nous sommes invité à nous tourner vers Dieu et à faire passer le message à tout son peuple. Notre-Dame de la Salette, Réconciliatrice des pécheurs, merci pour les grâces obtenues durant cette neuvaine. Conduis-nous vers le ciel, objet de notre pèlerinage terrestre.

Invocations

Notre-Dame de la Salette, Reine des anges …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui ressuscites la foi de tes enfants …

Notre-Dame de la Salette, Humble Servante du Seigneur …

Notre-Dame de la Salette, Toi qui nous invites à demeurer toujours fidèles aux enseignements de l’Église …

Oraison


Pratique du jour: Je laisserai sur une table un exemplaire de cette neuvaine pour qu’un cœur souffrant la trouve ou je la donnerai à quelqu’un.

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Le Chapelet de Notre Dame de la Salette

ou Chaîne de Notre Dame de la Salette


Selon Mélanie Calvat


Il se dit sur le chapelet ordinaire

Commencez par le signe de croix


1 Offrande du chapelet: Mon doux Jésus miséricorde! Et Vous bonne Vierge de la Salette, recevez le chapelet que nous vous adressons pour vous aider à soutenir le bras si lourd de votre divin Fils.

2 et 4.Sur le gros grain : Les actes de Foi,d’Espérance et de Charité.


Acte de Foi : Mon Dieu, je crois tout ce que la Sainte Église croit et enseigne, parce que c’est vous qui l’avez dit, et que vous êtes la vérité même.

Acte d’Espérance : Mon Dieu, appuyé sur vos promesses et sur les mérites de Jésus-Christ notre sauveur, j’espère avec une ferme confiance que vous me ferez la grâce d’observer vos commandements en ce monde, et d’obtenir par ces moyens la vie éternelle.

Acte de Charité : Mon Dieu, qui êtes digne de tout amour à cause de vos perfections infinies, je vous aime de tout mon cœur, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.

3 et 5. Sur les petits grains : Notre-Dame Réconciliatrice de la Salette, Priez pour nous qui avons recours à vous!

6. Acte de Foi ,d’Espérance et de Charité

7. Conclusion : Ô Vierge Sainte de la Salette, voyez notre foi en votre apparition, Notre confiance en vous et notre regret d’avoir offensé votre divin fils; Obtenez-nous de lui miséricorde et couvrez-nous à jamais de votre puissante Protection.

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14 septembre 2009

Neuvaine à la Divine Enfant

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La Divine Enfant de Mexico


A Mexico, au couvent Conceptionniste de San José de Gracia, se trouvait une soeur laïque, nommée soeur Madeleine de Saint Joseph, une femme distinguée, illustre et riche, qui, par humilité, avait fait don de sa propre dot à une jeune fille afin qu'elle puisse être une « soeur de choeur ». Le jour de de Noël de l'année 1840, la mère Madeleine étant en prière devant la crèche de l'enfant Jésus, et l'adorant dans le mystère sacré reçut le texte suivant: « Pourquoi à Vierge Très sainte n'est pas aussi vénérée aussi dans sa naissance, et pourquoi il n'est-elle pas célébrée par des chants de joie comme cela se fait pour l'Enfant Jésus ? » Et tandis qu'elle songeait à cela la Vierge lui apparut sous les traits d'une Nouvelle née, sur les nuages, habillée comme une reine et elle l'entendit lui dire: "J'accorderai toutes les grâces que me demanderont les personnes qui m'honoreront dans mon enfance, puisque c'est une dévotion qui est très oubliée". Profondément impressionnée la Mère Madeleine ressenti un grand désir de faire connaître à Vierge-enfant, et communiqua tout à la mère abbesse Guadalupe de San Lorenzo. Ensuite, elle demanda la permission de exécuter faire une image représentant ce qu'elle avait vu et elle exprima son désir que chacun puisse savoir ce que la Vierge lui avait demandé. Mais l'abbesse, qui ne croyait pas trop en l'authenticité des dires de la soeur, n'y préta guère attention, pensant que si cela était de Dieu cela perdurerait. Un jour, alors que Mère Madeleine nettoyait la sacristie, elle trouva la statue d'un d'un ange qui avait la tête cassée. Très contente, elle porta statue à l'abbesse pour qu'elle lui accorde la permission de faire l'image de la Divine Enfant en utilisant la tête de la statue de l'ange. Après beaucoup d'hésitations la Mère lui donna la permission et immédiatement elle appela un le sculpteur. Mère Madeleine lui expliqua comment était la vision qu'elle avait eu, afin qu'elle soit le mieux possible représentée. Et pour un prix modique le sculpteur réalisa la précieuse statue de la Divine enfant sous les traits d'une bambine. Mère Madeleine porta la statue pour qu'elle soit bénie, et immédiatement, elle fut remplie d'une grande ferveur et d'une grande joie et elle commença à promouvoir le culte de la Divine Enfant, en faisant connaître tout ce qui lui était arrivé quand elle était en prière. Cette dévotion à la Vierge dans le mystère de sa Nativité a très bien été accueillie par le peuple, et toutes les personnes qui connaissaient cette dévotion avaient une grande affection et une tendresse spéciale pour la Mère de Jésus enfant. Le culte s'est rapidement répandu, ainsi que les grâces et les faveurs extraordinaires que les personnes recevaient de Dieu par l'intercession de Marie Enfant. Cependant tout de suite les preuves sont arrivées, puisque les autorités ecclésiastiques ont défendu ce culte jusqu'à la vérification de authenticité. Mère Madeleine se rendit à Rome pour rencontrer Sa Sainteté le Pape Grégoire XVI. Au cours de l'audience, elle lui raconta les apparitions dont elle fut témoin et ce que la Vierge lui avait demandé et les faveurs que les gens reçurent par l'intercession de la Vierge dans le mystère de sa Nativité. Ici à nouveau notre Seigneur montre que cette dévotion lui est agréable, puisqu'il l'a approuvée et fait enrichir d'indulgences par le biais de Son Église. Rapidement, Mère Madeleine, avec l'appui du Pape, a commencé à faire imprimer triduum, neuvaines, ainsi que des prières en l'honneur de la Divine Petite fille, qui ont été répandue par le peuple mexicain. Mère Madeleine a commencé à fêter les 8 de chaque mois, comme jour de mémoire particulier en l'honneur de la Vierge Enfant, et surtout la fête principale, celle de la Nativité, le 8 septembre. Notre Seigneur a accomplis de grands miracles à travers sa petite Reine. Entre autres il a rendu la vue à une petite fille qui était aveugle de naissance à qui les médecins avaient déclaré que cela était humainement impossible. Les pécheurs sont revenus à la foi; les enfants malades se sont miraculeusement remis après avoir été placés sous la protection de la Divine Petite fille, les adultes, les vieillards, tous ceux qui demandaient au Seigneur une grâce par l'intercession de sa Petite Mère, la recevaient. Prions et confions-nous à Marie Enfant.

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Neuvaine à la Divine Enfant

Prière d'ouverture

O Sainte Marie! choisie et destinée par l'auguste et l'éternelle Trinité pour être la Mère du Fils unique du Père, annoncée par les Prophètes, attendue par les Patriarches, et désirée par toutes les nations; sanctuaire et un temple vivant de l'Esprit Saint, conçue sans la tâche du péché originel, Reine du ciel et de la terre et la Reine des Anges, nous nous prosternons humblement devant Vous, et nous nous réjouissons de la commémoration solennelle de votre Naissance très heureuse chaque année; et du plus profond de notre cœur nous vous supplions de bien vouloir venir à naître spirituellement en nos âmes, pour que séduites par votre amabilité et douceur, elles vivent toujours unies à votre cœur Immaculé très doux et très aimable.

Premier jour

Avec neuf salutations, Vierge Marie, nous contemplerons les neuf mois pendant lesquels que vous fûtes enfermées dans le sein de votre mère, en vous disant qu'il était de la descendance du Roi David, vous êtes venue avec un grand honneur à la lumière par les entrailles de sainte Anne votre bienheureuse mère.

Je vous salue Marie

Deuxième jour

Nous vous saluons, ô Petite fille du Ciel, très candide colombe de pureté, qui, en dépit du dragon infernal avez été conçue sans le péché originel.

Je vous salue Marie

Troisième jour

Nous vous saluons, ô très brillante Aurore, précurseur du Soleil de justice, car vous avez apporté la première lumière au monde.

Je vous salue Marie

Quatrième jour

Nous vous saluons,ô élue Choisie par le Ciel, soleil sans tâche, qui brillez dans la nuit ténébreuse du péché.

Je vous salue Marie

Cinquième jour

Nous vous saluons, ô très belle Lune, qui avez illuminé les gentils dans ce monde enveloppé de ténèbres.

Je vous salue Marie

Sixième jour

Nous vous saluons, Femme courageuse qui, comme une armée rangée en bataille, mettez en fuite toutes les puissances infernales.

Je vous salue Marie

Septième jour

Nous vous saluons, ô belle âme de Marie, que le Père a possédé depuis l'éternité.

Je vous salue Marie

Huitième jour

Nous vous saluons, ô Petite fille bien aimée, et vénérons votre saint berceau dans lequel vous fûtes couchée, les langes sacrés dont vous avez été enveloppés, et le berceau sacré dans lequel vous fûtes couchés, et nous bénissons le moment ou vous êtes née.

Je vous salue Marie

Neuvième jour

Nous vous saluons finalement, ô Petite fille aimée, ornée de toutes les vertus avec un degré immensément plus élevé que les autres Saints, qui êtes la digne Mère du Sauveur, pour avoir conçu par l'Esprit Saint, le Verbe incarné.

Je vous salue Marie.

Prière finale

O Vierge Marie, gracieuse Petite fille! Par votre bienheureuse naissance vous avez consolé le monde, réjoui le ciel et terrifié l'enfer; vous donnez le secours aux Chrétiens, la consolation à ceux qui sont tristes, la santé aux malades et la joie à tous vos enfants; nous vous en supplions, venez naître en nos âmes avec votre saint amour; renouvelez notre esprit pour que nous puissions toujours mieux vous servir, réchauffez notre cœur pour que nous puissions toujours plus vous aimer; faites fleurir en nous toutes les vertus grâces auxquelles nous pourrons devenir toujours plus agréables à vos yeux. O Marie! Faites que nous puissions enfin expérimenter les effets salutaires de votre très doux et très Saint Nom; permettez que par l'invocation de ce Nom, nous ayons le soulagement dans nos épreuves, l'espérance dans le danger, le soutien dans les tentations, et enfin le réconfort au moment de la mort. Que le Nom de Marie soit pour tous comme le miel dans la bouche, la mélodie dans l'oreille, et la joie dans le cœur. Ainsi soit-il.

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18 août 2009

Neuvaine à Sainte Geneviève Torres Morales

sgenovevatorresSainte Geneviève Torres Morales

L'Ange de la Solitude

1870-1956

Fête le 5 janvier

Genoveva (Geneviève) Torres Morales naît en 1870 à Almenara en Espagne (Castille). Elle se retrouve orpheline de père et de mère à l’âge de huit ans. Elle doit s’occuper de son frère, exigeant et taciturne. Du coup, elle s’habitue elle-même à la vie retirée. A treize ans, on doit l’amputer, sans anesthésie, de la jambe gauche. S’ensuivront des séquelles de souffrance et de maladies et elle marchera avec des béquilles jusqu’à la fin de sa vie. De 1885 à 1894, elle est hospitalisée à la ‘Maison de la Miséricorde’ de Valence tenue par les Carmélites de la Charité. Elle y complète sa formation culturelle et spirituelle. Elle essaie d’entrer dans cette Congrégation mais elle n’est pas acceptée pour raison de santé. En 1894, à 24 ans, elle fonde avec deux amies la ‘Société Angélique’. Elles sont pauvres et mènent une vie de prière (adoration nocturne), de solitude et de charité. « Le trait caractéristique qui donne son élan à la spiritualité (de Geneviève) est l’adoration réparatrice de l’Eucharistie à partir de laquelle elle accomplira son apostolat. » (Jean-Paul II) Elle a une grande dévotion à la Vierge Marie, s’exprimant en particulier par le Rosaire. En 1911, son directeur lui suggère de fonder une nouvelle Communauté religieuse pour aider beaucoup de femmes pauvres, impuissantes face aux difficultés de la vie. Geneviève y pensait depuis longtemps. Une première communauté est établie à Valence ; l’œuvre connaît une rapide extension dans d’autres régions de l’Espagne, la Maison mère étant à Saragosse. La Mère Geneviève accomplit un apostolat plein d’humilité et de simplicité, d’abnégation et de charité. En 1953, la congrégation reçoit l’approbation pontificale sous le nom de « Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus et des Saints Anges ». Absorbée par le souci de ses fondations, la Mère souffre de ne pouvoir se livrer à sa chère solitude. Elle meurt à Saragosse en 1956. La population commence à l’invoquer sous le nom : ‘Ange de la solitude’. Sainte Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l’égard des personnes seules et en quête d’amour. » (Jean-Paul II)

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Neuvaine à Sainte Geneviève Torre Morales

Chaque jour

Prière d'ouverture

O mon Dieu, Vous avez comblé Votre Religieuse Sainte Geneviève Torre Morales, d'innombrables grâces, en la choisissant comme fidèle instrument pour combattre la solitude dans laquelle vivent et se trouvent tant d'êtres humains, nous Vous en supplions, accordez-nous par son intercession que nous puissions toujours savoir transformer chaque moment et circonstance de notre vie en occasion de Vous aimer et de pouvoir servir dans la joie et la simplicité Votre Église et notre prochain, en illuminant les chemins de ce monde de la lumière de la foi et de l'amour. Daignez aussi nous accorder les grâce que nous Vous demandons par l'intercession de Sainte Geneviève Torre Morales (...) Nous Vous le demandons, Père, par Jésus Christ notre Seigneur. Amen.

Méditer ensuite sur la pensée quotidienne extraite des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales, lire la prière du jour et conclure par la prière finale.

Prière finale

O Dieu, riche en Miséricorde, par Votre vierge Sainte Geneviève Torre Morales, invalide dans son corps, Vous avez manifesté la grandeur de l'Amour du cœur Miséricordieux de Jésus, plus particulièrement à l'égard de toutes les personnes seules et isolées; par son intercession, accorde-nous de pouvoir toujours imiter son exemple et ses vertus afin que nous puissions toujours suivre fidèlement Jésus-Christ, Votre Divin Fils, Lui qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

Premier jour

« Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. » (I Jean 5, 2-3)

"Le chemin de la vertu est le chemin de la maturité et, par conséquent, celui de la souffrance.(...) Que le flambeau de la foi soit notre phare, et que notre guide soit l'amour de Dieu et du prochain, et notre force l'espérance". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Dieu notre Père très Saint, pour notre bien spirituel Vous nous avez ordonné de savoir dominer notre corps par le moyen de l'austérité, nous Vous en supplions, aidez-nous à nous libérer de la séduction du péché et à toujours accomplir filialement Votre Sainte Loi très sainte. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Deuxième jour

« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera. » (Mt 10, 38-39).

"La vie spirituelle est de remplir nos devoirs à la perfection, et d'être uni à Dieu, il suffit de se conformer à Sa Sainte Volonté; et tant que je serais unie, je renoncerai à tout pour embrasser la Croix du Christ ". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur notre Dieu, qui êtes le Créateur de toutes choses, Vous avez envoyé les hommes pour qu'ils accomplissent les devoirs du travail, faites que, par Votre Miséricorde, chacun de nos actes permette et serve à l'extension du royaume de Jésus,Votre Fils, qui vit et règne avec Vous dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et pour les siècles et les siècles. Amen. Christ.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Troisième jour

"Je serais avec vous chaque jour jusqu'à la fin du monde" (Mt 28, 30).

"Soyez confiantes et allez au tabernacle! Il est seul, pourquoi ne nous pas se tenir près de Lui ? Il souffre, pourquoi ne pas souffrir nous aussi? Il se cache, pourquoi ne nous cachons nous pas? Il pardonne et s'offre à Son Père éternel, pourquoi ne le faisons nous pas? Réjouissons-nous en Lui. " (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur notre Dieu, dans le Sacrement de l'Eucharistie, Vous nous avez nous laissé le mémorial de Votre passion, nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce de toujours vénérer les saints mystères de Votre Corps et de Votre Sang, pour que nous goûtions aux fruits de Votre Rédemption. Vous qui vivez et régnez pour les siècles des siècles.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Quatrième jour

« Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé. » (Ex 23, 20).

"L'Ange Gardien est le meilleur ami de mon âme. Je recours à lui quand je rencontre toutes sortes de nécéssités, tant pour l'âme que pour le corps, et quand j'ai des peines et des souffrances, il me fortifie dans mon pèlerinage vers Dieu. L'Ange est toujours à mes côtés et il me donne la grâce de vivre dans la paix." (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, dans Votre Mystérieuse Providence, vous avez envoyé Vos Saints Anges pour nous garder, daignez répondre à nos prières, en nous assurant le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours. Nous Vous le demandons, ô Père, par Jésus Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Cinquième jour

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. » (Lc 1, 46-47).

"Combien dois-je la Vierge Marie! La première maison lui a été dédiée et confiée à sa protection. Combien de grâces je lui dois! Tant de souvenirs ô ma mère chérie ! Gardez-moi toujours sous votre protection plus spécialement quand je dois faire face aux soucis de cette vie. L'Institut est à vous. Ainsi, soyez le gouvernail qui conduira le navire à bon port. " (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Dieu tout-puissant, accordez à tous Vos fidèles qui se réjouissent sous la protection de la Vierge Marie, de toujours être protégés de tous les malheurs de ce monde, et par son intercession, de pouvoir jouir pleinement de la les joie du ciel. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Sixième jour

« Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre cœur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, et de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. » (Col 3, 12-13 ).

«J'ai toujours vu avec regret les désaccords, il semble que le Seigneur ne soit pas content de cela, parce que nous sommes tous enfants du même Père. C'est la vie, tous souffrir et ne jamais faire souffrir personne." (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Unité suprême et Vrai Amour; accordez à vos enfants d'avoir un seul un cœur et un seul un esprit, pour qu'ils vivent toujours dans une parfaite harmonie et pour que l'Église, fondée sur la vérité, puisse être maintenue dans une parfaite unité. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire

Septième jour

« Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes. » (Col 3, 23).

"Le Seigneur veut de grandes âmes, et qui ne soient pas enfermées dans une petite partie de Son propre Cœur. Alors nous sommes oiseaux de proie. Le Seigneur n'accepte pas l'offrande d'un cœur divisé, on peut dire qu'il aime, celui qui a peur de ce le Seigneur lui demande". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Père de tous les dons, de qui vient tout ce que nous avons et ce que nous sommes, apprends-nous à reconnaître les bénédictions de ton amour, pour que nous puissions Vous aimer de toutes nos forces et de tout notre cœur. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Huitième jour

« Tenez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, pour qu'il vous élève quand le jugement viendra. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu'il s'occupe de vous. » ( 1 P. 5, 6-7).

"Vivons entre les mains de Dieu, comme un jouet dans les mains d'un enfant espiègle qui, s'il la jette loin, ne la perd jamais de vue. Ma paix est dans l'accomplissement de la Volonté de Dieu pour moi, sans jamais regarder mes désirs et ma volonté". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

O Dieu, Vous avez préparé une place en Votre Royaume pour les humbles et simples de cœur, nous Vous en supplions, accordez-nous la grâce de toujours être en conformité avec Votre Sainte Volonté sainte, pour que Votre gloire éternelle nous soit révélée, nous Vous le demandons, Père, par Jésus-Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire

Neuvième jour

« Frères, je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous, car ce qu’il reste à souffrir des épreuves du Christ, je l’accomplis dans ma propre chair, pour son corps qui est l’Église. » (Col. 1, 24).

"Dans mes souffrances physiques et morales, rien ne pourra arrêter la musique intérieure de mon âme, la louange de Dieu par des actes de vertus, en m'offrant à Lui par amour, car la maladie est pour moi une incitation à demander à Dieu de ne pas guérir, si cela doit être pour être conforme à Sa Volonté". (Des écrits de Sainte Geneviève Torre Morales)

Prière

Seigneur, notre Dieu, Salut éternel de ceux qui croient en Vous, écoutez les prières que vous adressent vos enfants malades; en Votre Miséricorde, soutenez-les dans leurs souffrances, afin qu'ayant retrouvé la santé, ils puissent Vous rendre grâce en Votre Eglise. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus Christ notre Seigneur.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

Téléchargez le texte de la Neuvaine à Ste Geneviève Torre Morales (pdf) en cliquant ici

Pour en savoir plus

Site de la Congrégation des Soeurs du Sacré Coeur et des Saints Anges

www.angelicas.org

Notice biographie sur Sainte Geneviève Torres-Morales, cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1398674.html

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