Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
1er avril
« Bénis sois-Tu, Seigneur, Dieu de nos Pères: à Toi, louange et Gloire éternellement! » (Daniel 3).
A méditer
« Le Christ Seigneur est la Lumière qui illumine la route et dévoile la transparence du cosmos, tout comme l'Ecriture. Les évènements du passé trouvent dans le Christ une signification et une plénitude, et le créé apparaît pour ce qu'il est: un ensemble de traits qui ne trouvent leur expression la plus complète, leur pleine destination, que dans la Liturgie. Voilà pourquoi la Liturgie est le Ciel sur la terre; en elle, le Verbe qui s'est fait chair empreint la matière d'une potentialité salvifique qui ne manifeste en plénitude dans les Sacrements. »
Orientale Lumen, n°11
Fioretti
En Colombie, à Popayan, eût lieu la rencontre avec les Indiens. Leur chef se mit à lire son discours de salutation en entier – non pas un texte d'abord censuré par quelqu'un d'autre – et prononça des paroles fortes contre les patrons qui avaient fait assassiner des indigènes, y compris des femmes et des enfants. Un Prêtre sauta sur l'estrade pour enlever le micro à l'Indien, auquel Jean Paul II rendit la parole. A ce moment là, je pensai qu'un tel geste valait plus que cent discours.
« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil
Prière
O Christ, Fils de la Mère toujours Vierge, Lumière et Espérance de ceux qui Te cherchent même sans Te connaître et de tous ceux qui, Te connaissant, Te cherchent toujours davantage! O Christ, Tu es la Porte! A travers Toi, dans la Puissance de l'Esprit Saint, nous voulons entrer dans le troisième millénaire. Toi, ô Christ, Tu es le même hier, aujourd'hui, et pour l'éternité . (Hébreux 13: 8).
25 décembre 1999
Boîte à idée
Aujourd'hui, je décide d'être joyeux en toutes circonstance.
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
31 mars
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'Homme, alors vous comprendrez que Moi, Je suis, et que Je ne fais rien de Moi-même, mais tout ce que Je dis, c'est le Père qui Me l'a enseigné. » (Jean 8: 28).
A méditer
« En Jésus Christ, Dieu ne parle pas seulement à l'homme, mais Il le recherche. Si Dieu va à la recherche de l'homme, créé à Son image, à Sa ressemblance, Il le fait parce qu'Il l'aime éternellement dans le Verbe, Il veut l'élever dans le Christ à la dignité de fils adoptif. Dieu recherche donc l'homme, qui Lui appartient d'une manière particulière, autrement que toute autre créature. L'homme appartient à Dieu parce qu'il a été choisi par Amour: c'est mû par son Cœur de Père que Dieu recherche l'homme. »
Tertio Millenio Adveniente, n°7
Fioretti
Au mémorial de Yad Yashem, à Jérusalem, une femme attrape Jean Paul II par le bras en s'exclamant: « Mais, c'est vous qui m'avez sauvé la vie! » C'est alors que le monde, stupéfait, à découvert ce que j'appelle la Parabole du Bon Samaritain à l'envers, ou plutôt à l'endroit. L'Evangile dit: « Un prêtre passait par là devant l'homme blessé. Et il passa outre ». Or, il y a 55 ans, cette jeune juive gisait sur le sol, car elle avait été éjectée par les secousses de la jeep qui évacuait les rescapés du camp de concentration où elle était détenue. Un Prêtre passait par là. Karol Wojtyla voit cette jeune fille démunie, la charge sur ses épaules et la remet, après des kilomètres de route, entre les mains de ses sauveteurs. Puis il dit: « Je m'appelle Karol Wojtyla et je suis Prêtre Catholique. »
« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé
Prière
Christ de tant de souffrance, d'humiliation et de destructions humaines, Christ crucifié et ressuscité, demeure et continue de vivre parmi nous dans les temps à venir. Où irions-nous? Tu as des Paroles de Vie que la mort n'a pas assombries, n'a pas détruite.
24 juin 1988
Boîte à idée
Aujourd'hui, j'offre mon travail pour tous ceux qui ne peuvent pas travailler: chômeurs, malades...
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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Chemin de Croix avec la Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa
Chemin de Croix avec la Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa
Combien elle fut difficile à Jésus, sa vie sur la terre ! Ce ne fut pas le seul Jardin des Oliviers, le Calvaire et la souffrance de quelques heures: Toute sa vie fut un Jardin des Oliviers et un Calvaire. Il grandissait en âge et en sagesse, et avec Lui et en Lui la Croix aussi grandissait; Il ne s’en sépara un seul instant: En elle Il grandissait et en elle Il souffrait, Mais toujours souriant et plein de bonté.
Jésus est condamné
"Alors il le leur livra pour être crucifié." (Jn 19, 16)
Je vois et j’entends la grande foule qui d’une seule voix, sans pitié pour moi, crie demandant ma crucifixion. Mes oreilles entendent ce cri : « Qu’il meurt ! Qu’il soit condamné ! » Quels cris, ceux de la foule ! Entendant la sentence de mort.
Il reçoit la croix
"Et ils prirent Jésus et l'emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva hors de la ville au lieu nommé Calvaire, en Hébreu Golgotha." (Jn 19, 17)
Le poids de la croix est tel que je me sens écrasée ; Je ne porte pas uniquement la croix, mais le monde entier. Il reste peu d’amis… Presque tous sont des ennemis.
Troisième station
Jésus tombe pour la première fois
J'ai regardé, et personne pour m'aider ; j'étais étonné, et personne pour me soutenir. Alors mon bras m'a sauvé, et ma fureur m'a soutenu. (Is. 63, 5)
Je tombe sous le poids de la croix. Il me semble perdre la vie. La perdre pour donner la vie à tous me redonne force. Je reprends mon chemin.
Jésus rencontre Sa Mère
"Jésus ayant vu sa mère…" (Jn, 19, 26)
La Petite-Maman vient à ma rencontre. Nous nous regardons intensément. Je continue de marcher. Elle aussi chemine, Guidée par mon regard, Qui l’a blessée et ravit son cœur et son âme. Je ne porte pas uniquement ma croix, mais aussi sa douleur.
Simon de Syrène aide Jésus
"Comme ils l'emmenaient, ils saisirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et ils le chargèrent de la croix." (Lc 23, 26)
À chaque pas je crois défaillir. J’ai besoin que quelqu’un porte ma croix. Quelqu’un la porte, non pas par amour, mais par obligation. Malgré cela je lui dispense beaucoup d’amour On me prend la croix, mais j’ai l’impression de porter toujours le même poids.
Il rencontre Véronique
"En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait." (Mt 25, 40)
Une femme qui compatit à ma douleur, vient à ma rencontre. Avec quelle délicatesse et avec quel amour elle essuie de mon visage la sueur, le sang, la poussière ! Mon visage et l’amour de mon cœur restent imprimés sur son tissu.
Jésus tombe pour la deuxième fois
"Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs." (Is 53, 12)
À moitié chemin, la chute est cruelle. J’embrasse la terre dans laquelle je me blesse : Mes lèvres sont ouvertes, le sang coule. Les regards de mon âme couvrent toute l’humanité.
Huitième station
Il rencontre les saintes femmes
"Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants." (Lc 23, 28)
Quelques femmes me suivent ; elles pleurent amèrement. Je les regarde avec compassion et je leur murmure : « Ne pleurez pas pour moi, mais pour vous ; pleurez vos fautes : elles sont la cause de mes souffrances ».
Jésus tombe pour la troisième fois
"Tu m’as réduit en poussière, je suis entouré par une motte de chiens." (Si 22, 16-17)
Le monde et le ciel sont contre moi ! Je tombe. Une fois encore, avec fureur, mes bourreaux me traînent avec force. Malgré cela, de mon cœur ne coule que de l’amour et de la compassion.
On lui enlève ses vêtements
"Ils se partagèrent ses vêtements, en les tirant au sort, à qui aurait quelque chose." (Mc 15, 24)
Ils me déshabillent avec une violence capable de m’arracher la chair en lambeaux : quelles douleurs atroces ! Être déshabillé en public ! Les rires moqueurs sont nombreux. Je sens que la Petite-Maman veut me couvrir avec son manteau.
Jésus est crucifié
"Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils l'y crucifièrent, ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche." (Lc 23,33)
Ils m’allongent sur la croix. J’offre moi-même mes mains et mes pieds pour être crucifié : C’est une étreinte éternelle à la croix, à l’œuvre de la rédemption.
Jésus meurt sur la Croix
"Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est consommé », et baissant la tête il rendit l'esprit." (Jn 19, 30)
Tout s’assombrit sur le Calvaire. Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! Père, mon Père, toi aussi tu m’abandonnes ? Mes enfants, j’ai soif de vous ! Ma Mère, accepte le monde : il est à toi ! C’est l’enfant de mon sang, c’est le fils de ta douleur. Tout est accompli. Père, je te remets mon esprit : il est pour toi mon dernier soupir.
Jésus est déposé de la Croix
"Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc." (Mt 27,59)
La Mère portant son fils mort sur les genoux ! Ce fut l’amour qui amena Jésus à donner la vie. La Petite-Maman continue la même mission d’amour : Nous aimer comme Jésus.
Jésus est déposé au tombeau
"[Joseph] le descendit, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis." (Lc 23,53)
L’amour, uni à la grâce et à la vie divine, triompha de la douleur et sur la mort. Ce fut un être humain qui a souffert ; une vie divine qui a vaincu.
Ô Calvaire glorieux ! Ô Croix du Salut ! Le sang arrose la terre : pluie féconde, pluie d’amour, qui réconcilie le Ciel et la Terre ! Le Ciel et la Terre se sont réconciliés !
Chemin de Croix, établi d’après le livre « La Passion de Jésus en Alexandrina Maria da Costa », traduit d’ un petit dépliant publié à Milan, Italie, par « Spirito e Verità ».
La Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa
1904-1955
Fête le 13 octobre
Alexandrina (Alexandrine) Maria da Costa naît le Mercredi Saint de l’année 1904 au lieu-dit Gresufes du village de Balasar dans le district de Porto et l’archidiocèse de Braga. Elle est baptisée le Samedi Saint suivant. Quelques années plus tard, la famille se déplace au lieu-dit Calvário (nom prédestiné! ) du même village de Balasar. Dès l’âge de 9 ans, Alexandrina travaille aux champs puis, comme journalière. A 12 ans, elle fait une première chute d’un chêne et on doit lui donner l’extrême-onction. Elle se rétablit. Alexandrina est nommée catéchiste et membre de la chorale. Elle a une belle voix et aime beaucoup la musique. A 14 ans, en 1918, survient le drame qui bouleverse sa vie : le Samedi Saint, trois hommes entrent dans la chambre où elle fait de la couture avec sa sœur Olinda et une amie et ils tentent de la violenter. Elle n’a d’autre ressource que de sauter par la fenêtre ; elle tombe dans le jardin, quatre mètres plus bas. Il s’ensuit une compression de la moelle épinière et un handicap permanent. Ni cure ni médecins ne réussissent à améliorer son état. Parfois, elle peut marcher en se traînant jusqu’à l’église mais on se moque de sa démarche ; elle réussit au prix de grands efforts à assister au congrès eucharistique de Braga en 1924. Peu après, elle s’alite définitivement, pour les trente dernières années de sa vie. Dès lors, sa sœur plus âgée, Olinda, devient son infirmière, son assistante en tout et, plus tard, sa secrétaire. Au début, Alexandrina demande à Dieu la guérison et lui promet de devenir missionnaire si elle l’obtient. Finalement, elle comprend qu’il faut se résigner. Elle accepte et s’offre. Jésus se révèle à elle et lui parle familièrement jour et nuit. Souvent, elle lui demande ce qu’il faut faire et invariablement, il lui répond : “souffrir, aimer, racheter”. Il lui propose de s’assimiler complètement à sa passion. Chaque Vendredi, et cela jusqu’en 1942, elle revit la Passion d’une façon si concrète que son directeur spirituel, le Père Pinto, peut en voir le déroulement, et, à cette occasion-là, Alexandrina retrouve la liberté de ses mouvements. A ces souffrances s’en ajoute une autre : Sa mère s’est portée garante pour une parente, mais celle-ci n’ayant pu rembourser, les poursuites se retournent contre la famille d’Alexandrina qui, pendant six ans, connaît le cauchemar de la pauvreté et même le risque d’être chassée de leur maison.
En 1938, le Seigneur demande à Alexandrina de faire connaître sa volonté que le monde soit consacré au Cœur Immaculé de Marie par le pape (et chaque diocèse par son évêque). Sinon, on connaîtra le terrible châtiment de la guerre à cause des péchés, notamment celui de l’impureté et des communions sacrilèges. Pendant un an, son directeur, chargé de faire parvenir ce message à Rome, fait la sourde oreille. Au début de 1939, il écrit enfin au cardinal Pacelli, lequel, devenu Pape sous le nom de Pie XII, réalisera cette consécration en 1942. A partir de cette année-là, Alexandrina obtient la grâce que sa passion et ses stigmates ne soient plus visibles à l’extérieur. C’est alors aussi qu’elle cesse totalement de se nourrir, et cela jusqu’à sa mort, c'est-à-dire pendant 13 ans. Ces événements mystiques étant de plus en plus connus (à son grand regret, mais Jésus lui explique qu’elle revit sa vie publique), des foules, de plus en plus nombreuses, commencent à affluer chez elle : 15000 personnes le 29 juin 1953. (L’archevêché avait interdit toute visite en 1944 et 1952, mais finalement était revenu sur sa décision). Alexandrina voit la mort approcher avec lucidité ; alors, par deux fois, elle dicte un testament spirituel adressé aux pécheurs. Elle meurt le Jeudi 13 octobre 1955 (jour anniversaire de la dernière apparition à Fatima).
Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Alexandrina de Balasar
Très Sainte Trinité, source de toute sainteté, je Vous adore et Vous rends grâce pour les vertus que Vous avez fait jaillir dans le cœur de votre servante la Bienheureuse Alexandrina Maria. Faites que je sache imiter son zèle ardent pour Votre Gloire. Suscitez en mon cœur l’horreur du péché, un amour plus grand pour l’Eucharistie, un vif esprit de prière. Glorifiez aussi sur la terre Votre Servante et accordez-moi, par son intercession, la grâce qu’ardemment je vous demande... Glorifiez-la par le Cœur Immaculé de Marie, par elle aimé avec une filiale prédilection.
Notre Père, Je vous salue Marie, Gloria.
Alexandrina Maria, prie le Seigneur pour nous.
Pour approfondir
http://alexandrina.balasar.free.fr
Téléchargez le texte de ce chemin de Croix (pdf) en cliquant ici
Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla
Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla
Composées par un prêtre de l'Alabama et offert à la Societé de Sainte Jeanne Beretta Molla
Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, écoutez-nous
Christ, exaucez-nous
Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Saint-Michel Archange, priez pour nous.
Saint-Joseph, priez pour nous.
Sainte Jeanne, remplie d'amour pour Dieu, priez pour nous.
Sainte Jeanne, remplie d'amour pour les enfants, priez pour nous.
Sainte Jeanne, remplie d'amour pour la Vierge et de son chapelet, priez pour nous.
Sainte Jeanne, remplie d'amour pour la Très Saint Sacrement, priez pour nous.
Sainte Jeanne, qui avez cherché à accomplir la Volonté de Dieu en toute chose, priez pour nous.
Sainte Jeanne, généreuse envers tous les nécessiteux, priez pour nous.
Sainte Jeanne, consacrée à la prière, priez pour nous.
Sainte Jeanne, désireuse de donner votre vie pour l'amour de l'Evangile, priez pour nous.
Sainte Jeanne, patiente dans la souffrance, priez pour nous.
Sainte Jeanne, unie à Jésus sur la Croix, priez pour nous.
Sainte Jeanne, appelée à la vocation du mariage, priez pour nous.
Sainte Jeanne, qui avez accueilli vos enfants comme une bénédiction, priez pour nous.
Sainte Jeanne, médecin au malade, priez pour nous.
Sainte Jeanne, fidèle fille de l'église, priez pour nous.
Sainte Jeanne, témoin de la sainteté de la vie humaine, priez pour nous.
Quand nous négligeons de rencontrer Dieu la prière, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du refus de voir Dieu présent dans les personnes pauvres et malades, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
De l'insensibilité à la souffrance des autres, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
De l'égoïsme, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du manque de confiance dans la providence de Dieu, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du manque de courage de se battre pour défendre la dignité de toute personne humaine, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du déni que la vie humaine commence dès la conception, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur
Priez pour nous, sainte Jeanne Beretta Molla,
Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ
Prions
Seigneur Dieu de la vie, nous Vous remercions pour l'héroïque témoignage de Sainte Jeanne Beretta Molla, par elle, Vous nous rappelez qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Saint Jeanne a accompli ce geste, non seulement parce qu'elle a donné naissance à son dernier enfant, mais aussi dans sa vie quotidiennne ou elle sut mourir à sa volonté afin de pouvoir accomplir pleinement la Vôtre. Nous Vous en supplions, par son intercession, faites que notre société prenne pleinement conscience du sens sacré de la vie humaine et accordez-nous son courage pour pouvoir lutter pour Vous plutôt que de renier ainsi que le caractère sacré de la vie. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus le Christ, Votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Vous, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Nihil Obstat
Rev. Joseph G. Prior,
Censor Librorum Censeur Librorum
Imprimatur
Cardinal Justin Rigali
Archevêque de Philadelphie
29 Septembre 2004
Téléchargez le texte des Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla (pdf) en cliquant ici
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla
Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla
Ô Dieu notre Père, Vous avez donné à Votre Eglise sainte Jeanne-Beretta Molla, qui au cours de sa jeunesse Vous a cherché avec amour et a conduit vers Vous d’autres jeunes filles, en les engageant dans l’apostolat du témoignage et dans l’Action catholique, et en les plaçant auprès des malades et des personnes âgées pour qu’elles les aident et les réconfortent. Nous Vous remercions du don de sa jeunesse, engagée avec tendresse. A son exemple, aidez-nous à consacrer notre vie à Votre service et à la joie de nos frères.
Gloire au Père…
Ô Jésus, Rédempteur des hommes, Vous avez appelé sainte Jeanne à exercer sa mission de médecin, à soulager corps et âmes, en Vous voyant dans ses frères souffrants et dans les faibles sans défense. Nous Vous remercions de Vous être montré dans cette Servante comme «un serviteur» qui soulage la douleur des hommes. Accueillant sa leçon, transformez-nous en chrétiens généreux au service de nos frères et en particulier de ceux qui partagent Votre croix.
Gloire au Père…
Ô Dieu, Esprit sanctificateur, Vous qui aimez Votre Eglise comme Votre propre Epouse, Vous avez fait naître dans le cœur de sainte Jeanne un peu de Votre Amour à répandre dans une église domestique, pour qu’elle participe au dessein de Votre Création, en Vous donnant de nouveaux fils, afin qu’ils puissent Vous connaître et Vous aimer. Nous Vous remercions de nous avoir donné ce modèle d’épouse et de son témoignage encourageant. Donnez à nos familles la présence paisible et chrétienne d’épouses qui s’appliquent à transformer nos foyers en cénacles de Foi et d’Amour, par l’intermédiaire d’une activité généreuse et d’un service sanctifiant.
Gloire au Père…..
Ô Dieu, Vous qui avez créé et qui aimez les êtres vivants, Vous étiez auprès de sainte Jeanne quand elle s’est trouvée devant le dilemme de sauver sa propre vie ou celle de sa créature, comme un don vivement attendu, qu’elle portait en son sein. N’ayant confiance qu’en Vous et se rappelant de Votre commandement en faveur de la Vie, elle a trouvé le courage d’accomplir son devoir de mère et de dire «oui» à la vie nouvelle, sacrifiant généreusement la sienne, en couronnant ainsi une vie chrétienne exemplaire. Grâce à l’intercession de la Vierge Marie, la Mère de Jésus et à l’exemple de Jeanne, préparez toutes les mères à accueillir avec amour chaque vie naissante et aidez-nous tous à respecter toute vie. Donnez-nous la grâce que nous attendons… et la joie de nous inspirer de sainte Jeanne comme modèle de jeune, d’épouse et de médecin qui, à l’exemple de Jésus, s’est sacrifiée pour la vie de son prochain.
Je vous salue Marie…
Avec approbation ecclésiastique
+ Angelo Mascheroni, Evêque auxiliaire de Milan
Pour la communication de grâces reçues ou pour demander des feuillets de prière et une documentation biographique écrire à
Fondazione Santa Gianna Beretta Molla
Via Monte Rosa, 2 - 20010 Mesero (Milano)
Sainte Jeanne Beretta Molla
Sainte Jeanne Beretta Molla
« Mère de famille jusqu'au bout... »
1922-1962
Fête le 28 avril
Jeanne Beretta-Molla est née le 4 octobre 1922 à Magenta, près de Milan, d’Albert et de Marie De Micheli. Elle est la dixième de leurs treize enfants. Déjà toute jeune, elle consent à accueillir pleinement le don de la foi et l’éducation pleinement chrétienne que ses excellents parents lui transmettent et qui la conduisent à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être sûre de la nécessité et de l’efficacité de la prière. A cinq ans et demi Jeanne reçoit sa Première Communion: c’est un moment important de sa vie, à l’origine de sa fréquence assidue à l’Eucharistie, qui devient soutien et lumière de son enfance, de son adolescence et de sa jeunesse. Au cours de ces années les difficultés et les souffrances ne manquent pas: changement d’école, santé fragile, déménagement de la famille, maladie et mort de ses parents. Grâce à la richesse et à la grandeur de sa vie spirituelle, tout cela ne produit en Jeanne ni chocs ni déséquilibres, au contraire sa sensibilité en résulte affinée et sa vertu exaltée. Au lycée et à l’université, elle se dédie avec diligence à ses études et c’est au cours de ces années que sa foi se transforme en un généreux engagement d’apostolat parmi les jeunes appartenant à l’«Azione Cattolica» et de charité envers les personnes âgées et les indigents, qui s’exerce dans le cadre des «Conferenze di San Vincenzo». Devenue en 1949 docteur en médecine et en chirurgie, auprès de l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un cabinet de consultation à Mesero et en 1952 elle se spécialise en pédiatrie auprès de l’Université de Milan. C’est en exerçant sa profession de médecin, qu’elle ressent et qu’elle accomplit comme une mission, que son noble engagement s’accroît et que sa grande joie de vivre et de jouir des merveilles de la création s’exprime par la musique, la peinture, le ski et l’alpinisme. En priant et en faisant prier, Jeanne s’interroge sur sa vocation, qu’elle considère comme un don de Dieu. Elle pense d’abord être missionnaire laïque au Brésil pour aider son frère, Père Albert, médecin missionnaire, prêtre capucin à Grajaù. Mais le Seigneur l’appelle à la vocation du mariage, Jeanne l’accueille pleine d’enthousiasme et elle s’engage à se donner entièrement «pour former une véritable famille chrétienne». Elle épouse l’ingénieur Pietro Molla le 24 septembre 1955, dans la basilique de Saint-Martin à Magenta et elle est une épouse heureuse. Elle devient la plus heureuse des mères en novembre 1956 à la naissance de Pierluigi; en décembre 1957, de Mariolina; en juillet 1959 de Laura. C’est avec simplicité et équilibre qu’elle sait harmoniser ses devoirs de mère, d’épouse, de médecin à Mesero et à Ponte Nuovo de Magenta, et sa grande joie de vivre. En septembre 1961, vers la fin de son deuxième mois de grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur: un volumineux fibrome, une tumeur bénigne à l’utérus se développe. Avant d’être opérée pour enlever ce fibrome, connaissant parfaitement le risque qu’elle courrait en poursuivant sa grossesse, elle supplie le chirurgien de sauver la vie qu’elle porte en son sein et s’en remet complètement à la prière et à la Providence. La vie est sauve. Jeanne remercie le Seigneur et passe les sept mois qui la séparent de son accouchement, avec une incomparable force d’âme et toute son ardeur de mère et de médecin. Quelques jours avant son accouchement, ayant toujours confiance en la Providence, elle est prête à donner sa propre vie pour sauver celle de sa créature et elle dit à son mari Pierre: «Si vous devez décider entre moi et l’ enfant, aucune hésitation, choisissez - et je l’exige - l’enfant. C’est lui qu’il faut sauver». Le matin du 21 avril 1962, à l’hôpital de Monza, elle met au monde Jeanne Emmanuelle par l’intermédiaire d’une césarienne. Mais déjà quelques heures plus tard ses conditions s’aggravent: fièvre toujours plus élevée et souffrances abdominales atroces, dues à une péritonite septique. Malgré tous les soins, ses conditions empirent de jour en jour. A l’aube du 28 avril on la ramène chez-elle à Ponte Nuovo de Magenta, où elle meurt à 8 heures du matin. Elle est enterrée dans le cimetière de Mesero, alors que rapidement se diffuse la renommée de sa sainteté, grâce à sa vie et à l’immensité de son geste d’amour qui l’a couronnée. Le Pape Jean-Paul II l’a proclamée Bienheureuse le 24 avril 1994 et Sainte le 16 mai 2004. Sa fête liturgique est le 28 avril.
Prière
Ô Dieu, qui eêtes notre Père, nous Vous louons et Vous bénissons parce qu’en sainte Jeanne Beretta-Molla Vous nous avez donné et Vous nous avez fait connaître une femme témoin de l’Évangile comme jeune, épouse, mère et médecin. Nous Vous remercions parce que, à travers le don de sa vie, Vous nous apprennez à accueillir et honorer toute créature humaine.
Vous avez été, Seigneur Jésus, pour elle un point de référence privilégié. Elle a su Vous reconnaître dans la beauté de la nature. Alors qu’elle s’interrogeait sur son projet de vie, c’est Vous qu’elle recherchait pour Vous servir de la meilleure manière. À travers l’amour conjugal, elle a été signe de Votre Amour pour l’Eglise et pour l’humanité. Comme Vous, le Bon Samaritain, elle s’est arrêtée auprès de chaque personne malade, petite et faible. À Votre Exemple et par Votre Amour, elle s’est donnée entièrement en donnant la vie, sa vie.
Saint-Esprit, Source de toute perfection, donnez-nous la Sagesse, l’intelligence et le courage pour que, à l’exemple de sainte Jeanne et par son intercession, dans notre vie personnelle, familiale et professionnelle, nous sachions nous mettre au service de tout homme et de toute femme et grandir ainsi dans l’amour et dans la sainteté. Amen.
Avec approbation ecclésiastique
Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
30 mars
« Moi non plus, Je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus. » (Jean 8: 11)
A méditer
« Les message Biblique souligne avant tout, en ce qui concerne la pénitence, sa valeur de conversion, terme par lequel on cherche à traduire le mot du texte grec metánoia, qui signifie littéralement laisser s'opérer un retournement de l'esprit pour qu'il se tourne vers Dieu. Voici du reste les deux éléments fondamentaux qui ressortent de la parabole du fils perdu et retrouvé: le fait de «rentrer en soi-même» et la décision de retourner vers son père. Il ne saurait y avoir de réconciliation sans ces attitudes primordiales de la conversion, et la catéchèse doit les expliquer par des concepts et des termes adaptés aux différents âges, aux diverses conditions culturelles, morales et sociales. C'est une première valeur de la pénitence qui se prolonge dans la deuxième valeur: la pénitence signifie aussi repentir. Les deux sens de la metánoia apparaissent dans la consigne significative donnée par Jésus: «Si ton frère se repent, remets-lui. Et si sept fois le jour il pèche contre toi et que sept fois il revienne à toi en disant: "Je me repens", tu lui remettras». Une bonne catéchèse montrera comment le repentir, tout comme la conversion, loin d'être un sentiment superficiel, est un vrai retournement de l'âme. Une troisième valeur est contenue dans la pénitence: c'est le mouvement par lequel les attitudes de conversion et de repentir dont on vient de parler se manifestent à l'extérieur: c'est ce qu'on appelle faire pénitence. Ce sens est bien perceptible dans le terme metánoia tel qu'il est employé par le Précurseur selon le texte des synoptiques. Faire pénitence veut dire, finalement, rétablir l'équilibre et l'harmonie rompus par le péché, changer de direction même au prix de sacrifices. »
Reconciliatio et Paenitentia, n°26
Fioretti
Notre Pape tant aimé: où es-tu allé? Annoncer la Bonne Nouvelle qui unit les hommes! Tu as parcouru le monde entier en faisant une ronde; tu es allé auprès de tous les hommes et tu leurs as ouvert l'esprit; tu es allé auprès des malades et tu les as encouragés; tu es allé aussi auprès des voleurs et ils ont pleuré leurs péchés. Tu es allé auprès des jeunes... de Paul et de Jean et en peu d'années tu as su les rapprocher! (Une petite fille du CM2).
« Laissez-moi m'en aller » Stanislas Dziwisz, Parole et Silence.
Prière
Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant, Toi qui as fait de l'oeuvre de la Rédemption la source d'un don toujouts neuf pour ton épouse terrestre, fais pénétrer sa force salvatrice dans toutes nos journées. Fais que tous se convertissent à l'amour en voyant en Toi, Fils de l'éternel Amour, le Père qui est « riche en Miséricorde ».
25 mars 1983
Boîte à idée
Aujourd'hui, je rends grâce à Dieu pour le pardon qu'Il m'a accordé et qui me fait vivre.
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
29 mars
5e Dimanche de Carême
« Quelques Grecs abordèrent Philippe et ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus ». » (Jean 12: 20-21).
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 12, 20-33)
Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci. Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
A méditer
« Pour la Foi de l'Église, il est essentiel et impresciptible d'affirmer que vraiment le Verbe « s'est fait chair » et qu'Il a assumé toutes les dimensions de l'humain, sauf le péché (Hébreux 4: 15). Dans cette perspective, l'Incarnation est véritablement de la part du Fils de Dieu, une kénose, un « dépouillement » de la gloire qu'il possède de toute éternité (Philippiens 2: 6-8, 1 Pierre 3: 18). D'autre part, cet abaissement du Fils de Dieu n'est pas une fin en soi; il tend plutôt à la pleine glorification du Christ, jusque dans Son Humanité. »
Novo Millennio Ineute, n° 22
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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Ma Messe avec Marie
Ma Messe avec Marie
Élévation à Marie durant la Très Sainte Messe
Introduction
Je Vous salue Marie, pleine de grâce, fille très aimante du Père, Épouse très unie du Saint Esprit.
Je Vous salue Marie, Mère vierge de Jésus, prédestinée avec Lui dans un seul et même décret éternel, invitée à devenir la Source très pure de Sa Chair adorable.
Je Vous salue Marie, Reine de tous les sauvés, Mère du Corps Mystique du Christ, des trois Églises triomphante, souffrante et militante.
Je Vous salue, Océan de Douleurs incomparables, ardente Corédemptrice du genre humain tout entier, active par Votre Compassion comme Jésus par Sa Passion.
Croix, les faits
Je Vous salue, debout près de la Croix, pendant que les dés répartissent les habits de l'Homme dévêtu, et que se tordent ces Membres cloués que Vous nous avez donné: « Ave Verum Corpus natus de Maria Virgini »...
Je Vous salue, en face du Crucifiement remuant, quand Jésus invoque le pardon sur l'inconscience des bourreaux, et que Vous contemplez dans Sa Chair étendue les dégâts de mes crimes trop conscients.
Je Vous Salue, Mère humainement impuissante, pendant que se plain de la soif, Celui que Vous désaltériez jadis de Votre propre sein – « ubere de Coelo pleno »...
Je Vous salue Marie, quand vous entendiez la parole efficace: « Femme voilà ton fils » et que Vous êtes proclamée « Maman des pécheurs inépuisables, Refuge des bourreaux de tous les âges.
Je Vous salue Marie, Vierge Fidèle, quand le soleil effrayé se voile et que tremble la terre épouvantée devant le plus noir crime de toute la Création et la plus haute manifestation de l'Amour Miséricordieux.
Je Vous salue Marie, Cœur offert aux sept glaives, quand la lance pénètre la Chair de Votre Enfant, et que le fer qui ne peut plus torturer Son Corps assassiné, déchire cependant Votre âme inséparable.
Croix, les sentiments
Je Vous salue, Femme consentante, toujours offrant au Père l'immolation empourprée du Calvaire de toute Votre force tendue vers la Générosité de Jésus Crucifié.
Je Vous salue, volonté humaine, épousant Sa Volonté Divine, deux jets de Feu fondus dans une seule Flamme, deux Cœurs en un seul battement de Charité.
Je Vous salue Marie, Mère du Prêtre Unique, pleinement sacrifiée avec Lui, dans les sentiments à la fois de l'Offrant et de l'Offrande, toute la Douleur du monde et de l'amour du monde palpitent en Vous en ce moment.
Je Vous salue, Notre Dame du Golgotha, au centre de l'activité Rédemptrice du Fils, au cœur de Votre action Corédemptrice des Rachetés. Toute l'histoire du monde et toute la Création trouvent au Calvaire et à l'autel son point culminant, son rendez-vous, son centre, son explication, son soleil et sa vie.
Messe
Je Vous salue Marie, près de l'Autel où nous offrons ardemment au Père – selon les mêmes intentions que Vous – la même Victime identique que Vous offriez le vendredi Sauveur.
Je Vous salue près de la Pierre Sainte où le Prêtre visible consacre – émouvant symbole un pain pâle et un vin rouge, qui deviennent la Chaire blêmissante et le Sang bouillonnant que Vos yeux Maternels ont vu se séparer pendant trois longues heures.
Je Vous salue Marie, près de la Table salutaire où nous mangeons la même Hostie Universelle que Vous avez portée neuf mois en Vous même et que Vous avez donné au monde perdu – « Filius datus est nobis, natus ex muliere »...
Je Vous salue, près de la Sainte Messe, continuation de cet après-midi où Vous avez tant enduré, renouvellement mystique de cette Rédemption que Vous avez contribué à accomplir par Votre adhésion.
Je Vous salue Marie, Médiatrice de toutes ces Grâces qui ont été méritées sur ce Gibet atroce, près de la Messe qui les distribue surabondamment, « sacrement parfait de notre Rédemption ».
Je Vous salue Reine de l'Assomption, dans le Ciel ou Vous êtes infiniment unie à ce Jésus qui s'offre encore actuellement sur nos autels et où Vous voulez certainement l'immolation non sanglante de Celui dont Vous êtes la Mère.
Offrande du fidèle
O Mère du Crucifié et ma Mère véritable, étroitement uni à Vous, « communicantes in primis Beata Virgini », moi, Votre indigne et lamentable fils, j'ose offrir à la Très Auguste Trinité devant qui tremblent les Puissances et les Dominations, par Vos mains saintes et vénérables, Votre Doux Fils immolé, Son Corps, Son Ame et Sa Divinité.
O Cœur Immaculé de Marie, j'offre Son obéissance illimitée au Père, Son Amour excessif des pauvres hommes, « propter mimiam caritatem », Son détachement radical du créé, Son admirable Humilité, toutes les adorables dispositions du Cœur qui agonisait sur la Croix qui persistent éternellement dans le Ciel et temporellement sur cet autel ou la Consécration rend présente Son Ame immortelle.
O Vierge très Sainte, j'offre l'Hostie de l'élévation et je m'offre avec Vous et Elle, pour adorer le Dieu Trois Fois Saint, pour Le louer, Le remercier, Lui demander pardon, en obtenir Grâces sur Grâces – pour ma pauvre âme et pour le Salut du monde entier, pour qu'en nous sanctifiant, la Messe nous fasse devenir davantage Vos fils dociles, « ecce filius tuus »...
Je voudrais renouveler cette offrande intense à tous les instants de mon existence, à tous les battements de mon cœur, en union avec tous les actes de Charité, qui montent de la terre vers Dieu, en réparation de toute faute, même légère qui salit le monde, et je voudrais avoir prononcé cette oblation depuis la Création de la lumière et la répéter amoureusement sans fin jusqu'à la chute des astres... en hommage convenable devant la Trinité indispensable à qui soit pour la Croix notre Espérance, la Messe inestimable et la Glorieuse Marie, tout honneur et toute gloire dans les siècles des siècles. Amen.
Père Eusèbe M. Ménard. O.F.M.
Tele texte de "Ma Messe avec Marie" (pdf) en cliquant ici
Le Carême avec Jean Paul II
Le Carême avec Jean Paul II
28 mars
« Les gardes répondirent: « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme. » (Jean 7: 46).
A méditer
« Aujourd'hui encore, après deux mille ans, le Christ nous apparaît comme Celui qui apporte à l'homme la liberté fondée sur la Vérité, comme Celui qui libère l'homme de ce qui limite, diminue et pour ainsi dire détruit cette liberté jusqu'aux racines mêmes, dans l'esprit de l'homme, dans son cœur, dans sa conscience. Quelle preuve admirable de tout cela ont donné et ne cessent de donner ceux qui, par le Christ et dans le Christ, sont parvenus à la vraie liberté! »
Redemptoris Hominis, n°12
Fioretti
Lorsqu'à Calcutta – au mois de février 1986 – le Pape Wojtyla sortit du Nirmal Hriday Ashram, la maison des mourants, il était visiblement ému, troublé. Avec Mère Teresa à ses côtés, il s'était arrêté auprès des lits où étaient étendus des hommes et des femmes sur le point de mourir, il avait donné à manger à des lépreux. Quelqu'un qui avait vécu la scène de près me raconta que le Saint Père avait murmuré à Mère Teresa: « Si je le pouvais, je serais Pape ici. » Comme cela me semblait surprenant, je ne lui au jamais demandé s'il avait vraiment prononcé cette phrase. Mais, à y repenser, c'était vraisemblable. Car il était bouleversé en voyant le Christ Crucifié dans la chair meurtrie de ces pauvres gens.
« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil
Prière
Sois favorable, Père Tout-Puissant, à ces fils qui t'appartiennent, Toi qui les fais passer des ténèbres aux splendeurs de Ta Vérité. Répands en leurs coeurs Ton Esprit Saint, Esprit de Vérité et Consolateur, afin qu'ils puissent rendre présente dans leur nation la fécondité du Mystère Pascal de Ton Fils.
5 juin 1987
Boîte à idée
Aujourd'hui, je ne réponds pas à une parole critique ou injuste qui m'est adressée. Ainsi, je garde mon cœur libre.
Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »
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