Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Images Saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Images Saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
31 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

1er avril

« Bénis sois-Tu, Seigneur, Dieu de nos Pères: à Toi, louange et Gloire éternellement! » (Daniel 3).

A méditer

« Le Christ Seigneur est la Lumière qui illumine la route et dévoile la transparence du cosmos, tout comme l'Ecriture. Les évènements du passé trouvent dans le Christ une signification et une plénitude, et le créé apparaît pour ce qu'il est: un ensemble de traits qui ne trouvent leur expression la plus complète, leur pleine destination, que dans la Liturgie. Voilà pourquoi la Liturgie est le Ciel sur la terre; en elle, le Verbe qui s'est fait chair empreint la matière d'une potentialité salvifique qui ne manifeste en plénitude dans les Sacrements. »

Orientale Lumen, n°11

Fioretti

En Colombie, à Popayan, eût lieu la rencontre avec les Indiens. Leur chef se mit à lire son discours de salutation en entier – non pas un texte d'abord censuré par quelqu'un d'autre – et prononça des paroles fortes contre les patrons qui avaient fait assassiner des indigènes, y compris des femmes et des enfants. Un Prêtre sauta sur l'estrade pour enlever le micro à l'Indien, auquel Jean Paul II rendit la parole. A ce moment là, je pensai qu'un tel geste valait plus que cent discours.

« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil

Prière

O Christ, Fils de la Mère toujours Vierge, Lumière et Espérance de ceux qui Te cherchent même sans Te connaître et de tous ceux qui, Te connaissant, Te cherchent toujours davantage! O Christ, Tu es la Porte! A travers Toi, dans la Puissance de l'Esprit Saint, nous voulons entrer dans le troisième millénaire. Toi, ô Christ, Tu es le même hier, aujourd'hui, et pour l'éternité . (Hébreux 13: 8).

25 décembre 1999

Boîte à idée

Aujourd'hui, je décide d'être joyeux en toutes circonstance.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

Publicité
30 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

31 mars

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'Homme, alors vous comprendrez que Moi, Je suis, et que Je ne fais rien de Moi-même, mais tout ce que Je dis, c'est le Père qui Me l'a enseigné. » (Jean 8: 28).

A méditer

« En Jésus Christ, Dieu ne parle pas seulement à l'homme, mais Il le recherche. Si Dieu va à la recherche de l'homme, créé à Son image, à Sa ressemblance, Il le fait parce qu'Il l'aime éternellement dans le Verbe, Il veut l'élever dans le Christ à la dignité de fils adoptif. Dieu recherche donc l'homme, qui Lui appartient d'une manière particulière, autrement que toute autre créature. L'homme appartient à Dieu parce qu'il a été choisi par Amour: c'est mû par son Cœur de Père que Dieu recherche l'homme. »

Tertio Millenio Adveniente, n°7

Fioretti

Au mémorial de Yad Yashem, à Jérusalem, une femme attrape Jean Paul II par le bras en s'exclamant: « Mais, c'est vous qui m'avez sauvé la vie! » C'est alors que le monde, stupéfait, à découvert ce que j'appelle la Parabole du Bon Samaritain à l'envers, ou plutôt à l'endroit. L'Evangile dit: « Un prêtre passait par là devant l'homme blessé. Et il passa outre ». Or, il y a 55 ans, cette jeune juive gisait sur le sol, car elle avait été éjectée par les secousses de la jeep qui évacuait les rescapés du camp de concentration où elle était détenue. Un Prêtre passait par là. Karol Wojtyla voit cette jeune fille démunie, la charge sur ses épaules et la remet, après des kilomètres de route, entre les mains de ses sauveteurs. Puis il dit: « Je m'appelle Karol Wojtyla et je suis Prêtre Catholique. »

« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubi

Prière

Christ de tant de souffrance, d'humiliation et de destructions humaines, Christ crucifié et ressuscité, demeure et continue de vivre parmi nous dans les temps à venir. Où irions-nous? Tu as des Paroles de Vie que la mort n'a pas assombries, n'a pas détruite.

24 juin 1988

Boîte à idée

Aujourd'hui, j'offre mon travail pour tous ceux qui ne peuvent pas travailler: chômeurs, malades...

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

30 mars 2009

Chemin de Croix avec la Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa

ALEX6B1a

Chemin de Croix avec la Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa

Prologue


Combien elle fut difficile à Jésus, sa vie sur la terre ! Ce ne fut pas le seul Jardin des Oliviers, le Calvaire et la souffrance de quelques heures: Toute sa vie fut un Jardin des Oliviers et un Calvaire. Il grandissait en âge et en sagesse, et avec Lui et en Lui la Croix aussi grandissait; Il ne s’en sépara un seul instant: En elle Il grandissait et en elle Il souffrait, Mais toujours souriant et plein de bonté.

1__3_

Première station

Jésus est condamné


"Alors il le leur livra pour être crucifié." (Jn 19, 16)


Je vois et j’entends la grande foule qui d’une seule voix, sans pitié pour moi, crie demandant ma crucifixion. Mes oreilles entendent ce cri : « Qu’il meurt ! Qu’il soit condamné ! » Quels cris, ceux de la foule ! Entendant la sentence de mort.

2__3_

Deuxième station

Il reçoit la croix


"Et ils prirent Jésus et l'emmenèrent. Jésus, portant sa croix, arriva hors de la ville au lieu nommé Calvaire, en Hébreu Golgotha." (Jn 19, 17)


Le poids de la croix est tel que je me sens écrasée ; Je ne porte pas uniquement la croix, mais le monde entier. Il reste peu d’amis… Presque tous sont des ennemis.

3__3_

Troisième station

Jésus tombe pour la première fois


J'ai regardé, et personne pour m'aider ; j'étais étonné, et personne pour me soutenir. Alors mon bras m'a sauvé, et ma fureur m'a soutenu. (Is. 63, 5)


Je tombe sous le poids de la croix. Il me semble perdre la vie. La perdre pour donner la vie à tous me redonne force. Je reprends mon chemin.

4__3_

Quatrième station

Jésus rencontre Sa Mère


"Jésus ayant vu sa mère…" (Jn, 19, 26)


La Petite-Maman vient à ma rencontre. Nous nous regardons intensément. Je continue de marcher. Elle aussi chemine, Guidée par mon regard, Qui l’a blessée et ravit son cœur et son âme. Je ne porte pas uniquement ma croix, mais aussi sa douleur.

5__3_

Cinquième station

Simon de Syrène aide Jésus


"Comme ils l'emmenaient, ils saisirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait de la campagne, et ils le chargèrent de la croix." (Lc 23, 26)


À chaque pas je crois défaillir. J’ai besoin que quelqu’un porte ma croix. Quelqu’un la porte, non pas par amour, mais par obligation. Malgré cela je lui dispense beaucoup d’amour On me prend la croix, mais j’ai l’impression de porter toujours le même poids.

6__3_

Sixième station

Il rencontre Véronique


"En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait." (Mt 25, 40)


Une femme qui compatit à ma douleur, vient à ma rencontre. Avec quelle délicatesse et avec quel amour elle essuie de mon visage la sueur, le sang, la poussière ! Mon visage et l’amour de mon cœur restent imprimés sur son tissu.

7__3_

Septième station

Jésus tombe pour la deuxième fois


"Parce qu'il a livré son âme à la mort et qu'il a été compté parmi les malfaiteurs." (Is 53, 12)


À moitié chemin, la chute est cruelle. J’embrasse la terre dans laquelle je me blesse : Mes lèvres sont ouvertes, le sang coule. Les regards de mon âme couvrent toute l’humanité.

8__3_

Huitième station

Il rencontre les saintes femmes


"Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants." (Lc 23, 28)


Quelques femmes me suivent ; elles pleurent amèrement. Je les regarde avec compassion et je leur murmure : « Ne pleurez pas pour moi, mais pour vous ; pleurez vos fautes : elles sont la cause de mes souffrances ».

9__3_

Neuvième station

Jésus tombe pour la troisième fois


"Tu m’as réduit en poussière, je suis entouré par une motte de chiens." (Si 22, 16-17)


Le monde et le ciel sont contre moi ! Je tombe. Une fois encore, avec fureur, mes bourreaux me traînent avec force. Malgré cela, de mon cœur ne coule que de l’amour et de la compassion.

10__3_

Dixième station

On lui enlève ses vêtements


"Ils se partagèrent ses vêtements, en les tirant au sort, à qui aurait quelque chose." (Mc 15, 24)


Ils me déshabillent avec une violence capable de m’arracher la chair en lambeaux : quelles douleurs atroces ! Être déshabillé en public ! Les rires moqueurs sont nombreux. Je sens que la Petite-Maman veut me couvrir avec son manteau.

11__3_

Onzième station

Jésus est crucifié


"Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils l'y crucifièrent, ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche." (Lc 23,33)


Ils m’allongent sur la croix. J’offre moi-même mes mains et mes pieds pour être crucifié : C’est une étreinte éternelle à la croix, à l’œuvre de la rédemption.

12__3_

Douzième station

Jésus meurt sur la Croix


"Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est consommé », et baissant la tête il rendit l'esprit." (Jn 19, 30)


Tout s’assombrit sur le Calvaire. Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! Père, mon Père, toi aussi tu m’abandonnes ? Mes enfants, j’ai soif de vous ! Ma Mère, accepte le monde : il est à toi ! C’est l’enfant de mon sang, c’est le fils de ta douleur. Tout est accompli. Père, je te remets mon esprit : il est pour toi mon dernier soupir.

13__3_

Treizième station

Jésus est déposé de la Croix


"Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc." (Mt 27,59)


La Mère portant son fils mort sur les genoux ! Ce fut l’amour qui amena Jésus à donner la vie. La Petite-Maman continue la même mission d’amour : Nous aimer comme Jésus.

14__3_

Quatorzième station

Jésus est déposé au tombeau


"[Joseph] le descendit, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis." (Lc 23,53)


L’amour, uni à la grâce et à la vie divine, triompha de la douleur et sur la mort. Ce fut un être humain qui a souffert ; une vie divine qui a vaincu.


Épilogue

Ô Calvaire glorieux ! Ô Croix du Salut ! Le sang arrose la terre : pluie féconde, pluie d’amour, qui réconcilie le Ciel et la Terre ! Le Ciel et la Terre se sont réconciliés !


Chemin de Croix, établi d’après le livre « La Passion de Jésus en Alexandrina Maria da Costa », traduit d’ un petit dépliant publié à Milan, Italie, par « Spirito e Verità ».

90074J

La Bienheureuse Alexandrina Maria da Costa

1904-1955

Fête le 13 octobre


Alexandrina (Alexandrine) Maria da Costa naît le Mercredi Saint de l’année 1904 au lieu-dit Gresufes du village de Balasar dans le district de Porto et l’archidiocèse de Braga. Elle est baptisée le Samedi Saint suivant. Quelques années plus tard, la famille se déplace au lieu-dit Calvário (nom prédestiné! ) du même village de Balasar. Dès l’âge de 9 ans, Alexandrina travaille aux champs puis, comme journalière. A 12 ans, elle fait une première chute d’un chêne et on doit lui donner l’extrême-onction. Elle se rétablit. Alexandrina est nommée catéchiste et membre de la chorale. Elle a une belle voix et aime beaucoup la musique. A 14 ans, en 1918, survient le drame qui bouleverse sa vie : le Samedi Saint, trois hommes entrent dans la chambre où elle fait de la couture avec sa sœur Olinda et une amie et ils tentent de la violenter. Elle n’a d’autre ressource que de sauter par la fenêtre ; elle tombe dans le jardin, quatre mètres plus bas. Il s’ensuit une compression de la moelle épinière et un handicap permanent. Ni cure ni médecins ne réussissent à améliorer son état. Parfois, elle peut marcher en se traînant jusqu’à l’église mais on se moque de sa démarche ; elle réussit au prix de grands efforts à assister au congrès eucharistique de Braga en 1924. Peu après, elle s’alite définitivement, pour les trente dernières années de sa vie. Dès lors, sa sœur plus âgée, Olinda, devient son infirmière, son assistante en tout et, plus tard, sa secrétaire. Au début, Alexandrina demande à Dieu la guérison et lui promet de devenir missionnaire si elle l’obtient. Finalement, elle comprend qu’il faut se résigner. Elle accepte et s’offre. Jésus se révèle à elle et lui parle familièrement jour et nuit. Souvent, elle lui demande ce qu’il faut faire et invariablement, il lui répond : “souffrir, aimer, racheter”. Il lui propose de s’assimiler complètement à sa passion. Chaque Vendredi, et cela jusqu’en 1942, elle revit la Passion d’une façon si concrète que son directeur spirituel, le Père Pinto, peut en voir le déroulement, et, à cette occasion-là, Alexandrina retrouve la liberté de ses mouvements. A ces souffrances s’en ajoute une autre : Sa mère s’est portée garante pour une parente, mais celle-ci n’ayant pu rembourser, les poursuites se retournent contre la famille d’Alexandrina qui, pendant six ans, connaît le cauchemar de la pauvreté et même le risque d’être chassée de leur maison.


En 1938, le Seigneur demande à Alexandrina de faire connaître sa volonté que le monde soit consacré au Cœur Immaculé de Marie par le pape (et chaque diocèse par son évêque). Sinon, on connaîtra le terrible châtiment de la guerre à cause des péchés, notamment celui de l’impureté et des communions sacrilèges. Pendant un an, son directeur, chargé de faire parvenir ce message à Rome, fait la sourde oreille. Au début de 1939, il écrit enfin au cardinal Pacelli, lequel, devenu Pape sous le nom de Pie XII, réalisera cette consécration en 1942. A partir de cette année-là, Alexandrina obtient la grâce que sa passion et ses stigmates ne soient plus visibles à l’extérieur. C’est alors aussi qu’elle cesse totalement de se nourrir, et cela jusqu’à sa mort, c'est-à-dire pendant 13 ans. Ces événements mystiques étant de plus en plus connus (à son grand regret, mais Jésus lui explique qu’elle revit sa vie publique), des foules, de plus en plus nombreuses, commencent à affluer chez elle : 15000 personnes le 29 juin 1953. (L’archevêché avait interdit toute visite en 1944 et 1952, mais finalement était revenu sur sa décision). Alexandrina voit la mort approcher avec lucidité ; alors, par deux fois, elle dicte un testament spirituel adressé aux pécheurs. Elle meurt le Jeudi 13 octobre 1955 (jour anniversaire de la dernière apparition  à Fatima).

19144973

Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Alexandrina de Balasar


Très Sainte Trinité, source de toute sainteté, je Vous adore et Vous rends grâce pour les vertus que Vous avez fait jaillir dans le cœur de votre servante la Bienheureuse Alexandrina Maria. Faites que je sache imiter son zèle ardent pour Votre Gloire. Suscitez en mon cœur l’horreur du péché, un amour plus grand pour l’Eucharistie, un vif esprit de prière. Glorifiez aussi sur la terre Votre Servante et accordez-moi, par son intercession, la grâce qu’ardemment je vous demande... Glorifiez-la par le Cœur Immaculé de Marie, par elle aimé avec une filiale prédilection.


Notre Père, Je vous salue Marie, Gloria.

Alexandrina Maria, prie le Seigneur pour nous.

Pour approfondir

http://alexandrina.balasar.free.fr

Alex_Colle

Téléchargez le texte de ce chemin de Croix (pdf) en cliquant ici

30 mars 2009

Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla

Gianna

Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla

Composées par un prêtre de l'Alabama et offert à la Societé de Sainte Jeanne Beretta Molla


Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, ayez pitié de nous

Seigneur, ayez pitié de nous

Christ, écoutez-nous

Christ, exaucez-nous

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous

Saint-Michel Archange, priez pour nous.

Saint-Joseph, priez pour nous.


Sainte Jeanne, remplie d'amour pour Dieu, priez pour nous.

Sainte Jeanne, remplie d'amour pour les enfants, priez pour nous.

Sainte Jeanne, remplie d'amour pour la Vierge et de son chapelet, priez pour nous.

Sainte Jeanne, remplie d'amour pour la Très Saint Sacrement, priez pour nous.

Sainte Jeanne, qui avez cherché à accomplir la Volonté de Dieu en toute chose, priez pour nous.

Sainte Jeanne, généreuse envers tous les nécessiteux, priez pour nous.

Sainte Jeanne, consacrée à la prière, priez pour nous.

Sainte Jeanne, désireuse de donner votre vie pour l'amour de l'Evangile, priez pour nous.

Sainte Jeanne, patiente dans la souffrance, priez pour nous.

Sainte Jeanne, unie à Jésus sur la Croix, priez pour nous.

Sainte Jeanne, appelée à la vocation du mariage, priez pour nous.

Sainte Jeanne, qui avez accueilli vos enfants comme une bénédiction, priez pour nous.

Sainte Jeanne, médecin au malade, priez pour nous.

Sainte Jeanne, fidèle fille de l'église, priez pour nous.

Sainte Jeanne, témoin de la sainteté de la vie humaine, priez pour nous.


Quand nous négligeons de rencontrer Dieu la prière, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.

Du refus de voir Dieu présent dans les personnes pauvres et malades, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.

De l'insensibilité à la souffrance des autres, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.

De l'égoïsme,  par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du manque de confiance dans la providence de Dieu, p
ar l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.
Du manque de courage de se battre pour défendre la dignité de toute personne humaine, p
ar l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.

Du déni que la vie humaine commence dès la conception, par l'intercession de Sainte Jeanne, délivrez-nous Seigneur.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur


Priez pour nous, sainte Jeanne Beretta Molla,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus Christ


Prions


Seigneur Dieu de la vie, nous Vous remercions pour l'héroïque témoignage de Sainte Jeanne Beretta Molla, par elle, Vous nous rappelez qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. Saint Jeanne a accompli ce geste, non seulement parce qu'elle a donné naissance à son dernier enfant, mais aussi dans sa vie quotidiennne ou elle sut mourir à sa volonté afin de pouvoir accomplir pleinement la Vôtre. Nous Vous en supplions, par son intercession, faites que notre société prenne pleinement conscience du sens sacré de la vie humaine et accordez-nous son courage pour pouvoir lutter pour Vous plutôt que de renier ainsi que le caractère sacré de la vie. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus le Christ, Votre Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Vous, dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


Nihil Obstat

Rev. Joseph G. Prior,

Censor Librorum Censeur Librorum

Imprimatur

Cardinal Justin Rigali

Archevêque de Philadelphie

29 Septembre 2004

foto20

Téléchargez le texte des Litanies de Sainte Jeanne Beretta Molla (pdf) en cliquant ici

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous.
30 mars 2009

Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla

foto13

Neuvaine pour obtenir des grâces par l'intercession de Sainte Jeanne Beretta Molla

Ô Dieu notre Père, Vous avez donné à Votre Eglise sainte Jeanne-Beretta Molla, qui au cours de sa jeunesse Vous a cherché avec amour et a conduit vers Vous d’autres jeunes filles, en les engageant dans l’apostolat du témoignage et dans l’Action catholique, et en les plaçant auprès des malades et des personnes âgées pour qu’elles les aident et les réconfortent. Nous Vous remercions du don de sa jeunesse, engagée avec tendresse. A son exemple, aidez-nous à consacrer notre vie à Votre service et à la joie de nos frères.


Gloire au Père…


Ô Jésus, Rédempteur des hommes, Vous avez appelé sainte Jeanne à exercer sa mission de médecin, à soulager corps et âmes, en Vous voyant dans ses frères souffrants et dans les faibles sans défense. Nous Vous remercions de Vous être montré dans cette Servante comme «un serviteur» qui soulage la douleur des hommes. Accueillant sa leçon, transformez-nous en chrétiens généreux au service de nos frères et en particulier de ceux qui partagent Votre croix.


Gloire au Père…


Ô Dieu, Esprit sanctificateur, Vous qui aimez Votre Eglise comme Votre propre Epouse, Vous avez fait naître dans le cœur de sainte Jeanne un peu de Votre Amour à répandre dans une église domestique, pour qu’elle participe au dessein de Votre Création, en Vous donnant de nouveaux fils, afin qu’ils puissent Vous connaître et Vous aimer. Nous Vous remercions de nous avoir donné ce modèle d’épouse et de son témoignage encourageant. Donnez à nos familles la présence paisible et chrétienne d’épouses qui s’appliquent à transformer nos foyers en cénacles de Foi et d’Amour, par l’intermédiaire d’une activité généreuse et d’un service sanctifiant.


Gloire au Père…..


Ô Dieu, Vous qui avez créé et qui aimez les êtres vivants, Vous étiez auprès de sainte Jeanne quand elle s’est trouvée devant le dilemme de sauver sa propre vie ou celle de sa créature, comme un don vivement attendu, qu’elle portait en son sein. N’ayant confiance qu’en Vous et se rappelant de Votre commandement en faveur de la Vie, elle a trouvé le courage d’accomplir son devoir de mère et de dire «oui» à la vie nouvelle, sacrifiant généreusement la sienne, en couronnant ainsi une vie chrétienne exemplaire. Grâce à l’intercession de la Vierge Marie, la Mère de Jésus et à l’exemple de Jeanne, préparez toutes les mères à accueillir avec amour chaque vie naissante et aidez-nous tous à respecter toute vie. Donnez-nous la grâce que nous attendons… et la joie de nous inspirer de sainte Jeanne comme modèle de jeune, d’épouse et de médecin qui, à l’exemple de Jésus, s’est sacrifiée pour la vie de son prochain.


Je vous salue Marie…


Avec approbation  ecclésiastique

+ Angelo Mascheroni, Evêque auxiliaire de Milan

foto21

Pour la communication de grâces reçues ou pour demander des feuillets de prière et une documentation biographique écrire à


Fondazione Santa Gianna Beretta Molla

Via Monte Rosa, 2  - 20010 Mesero (Milano)

www.giannaberettamolla.org

Publicité
30 mars 2009

Sainte Jeanne Beretta Molla

foto_20santa_20gianna

Sainte Jeanne Beretta Molla

« Mère de famille jusqu'au bout... »

1922-1962

Fête le 28 avril


Jeanne Beretta-Molla est née le 4 octobre 1922 à Magenta, près de Milan, d’Albert et de Marie De Micheli. Elle est la dixième de leurs treize enfants. Déjà toute jeune, elle consent à accueillir pleinement le don de la foi et l’éducation pleinement chrétienne que ses excellents parents lui transmettent et qui la conduisent à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être sûre de la nécessité et de l’efficacité de la prière. A cinq ans et demi Jeanne reçoit sa Première Communion: c’est un moment important de sa vie, à l’origine de sa fréquence assidue à l’Eucharistie, qui devient soutien et lumière de son enfance, de son adolescence et de sa jeunesse. Au cours de ces années les difficultés et les souffrances ne manquent pas: changement d’école, santé fragile, déménagement de la famille, maladie et mort de ses parents. Grâce à la richesse et à la grandeur de sa vie spirituelle, tout cela ne produit en Jeanne ni chocs ni déséquilibres, au contraire sa sensibilité en résulte affinée et sa vertu exaltée. Au lycée et à l’université, elle se dédie avec diligence à ses études et c’est au cours de ces années que sa foi se transforme en un généreux engagement d’apostolat parmi les jeunes appartenant à l’«Azione Cattolica» et de charité envers les personnes âgées et les indigents, qui s’exerce dans le cadre des «Conferenze di San Vincenzo». Devenue en 1949 docteur en médecine et en chirurgie, auprès de l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un cabinet de consultation à Mesero et en 1952 elle se spécialise en pédiatrie auprès de l’Université de Milan. C’est en exerçant sa profession de médecin, qu’elle ressent et qu’elle accomplit comme une mission, que son noble engagement s’accroît et que sa grande joie de vivre et de jouir des merveilles de la création s’exprime par la musique, la peinture, le ski et l’alpinisme. En priant et en faisant prier, Jeanne s’interroge sur sa vocation, qu’elle considère comme un don de Dieu. Elle pense d’abord être missionnaire laïque au Brésil pour aider son frère, Père Albert, médecin missionnaire, prêtre capucin à Grajaù. Mais le Seigneur l’appelle à la vocation du mariage, Jeanne l’accueille pleine d’enthousiasme et elle s’engage à se donner entièrement «pour former une véritable famille chrétienne». Elle épouse l’ingénieur Pietro Molla le 24 septembre 1955, dans la basilique de Saint-Martin à Magenta et elle est une épouse heureuse. Elle devient la plus heureuse des mères en novembre 1956 à la naissance de Pierluigi; en décembre 1957, de Mariolina; en juillet 1959 de Laura. C’est avec simplicité et équilibre qu’elle sait harmoniser ses devoirs de mère, d’épouse, de médecin à Mesero et à Ponte Nuovo de Magenta, et sa grande joie de vivre. En septembre 1961, vers la fin de son deuxième mois de grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur: un volumineux fibrome, une tumeur bénigne à l’utérus se développe. Avant d’être opérée pour enlever ce fibrome, connaissant parfaitement le risque qu’elle courrait en poursuivant sa grossesse, elle supplie le chirurgien de sauver la vie qu’elle porte en son sein et s’en remet complètement à la prière et à la Providence. La vie est sauve. Jeanne remercie le Seigneur et passe les sept mois qui la séparent de son accouchement, avec une incomparable force d’âme et toute son ardeur de mère et de médecin. Quelques jours avant son accouchement, ayant toujours confiance en la Providence, elle est prête à donner sa propre vie pour sauver celle de sa créature et elle dit à son mari Pierre: «Si vous devez décider entre moi et l’ enfant, aucune hésitation, choisissez - et je l’exige - l’enfant. C’est lui qu’il faut sauver». Le matin du 21 avril 1962, à l’hôpital de Monza, elle met au monde Jeanne Emmanuelle par l’intermédiaire d’une césarienne. Mais déjà quelques heures plus tard ses conditions s’aggravent: fièvre toujours plus élevée et souffrances abdominales atroces, dues à une péritonite septique. Malgré tous les soins, ses conditions empirent de jour en jour. A l’aube du 28 avril on la ramène chez-elle à Ponte Nuovo de Magenta, où elle meurt à 8 heures du matin. Elle est enterrée dans le cimetière de Mesero, alors que rapidement se diffuse la renommée de sa sainteté, grâce à sa vie et à l’immensité de son geste d’amour qui l’a couronnée. Le Pape Jean-Paul II l’a proclamée Bienheureuse le 24 avril 1994 et Sainte le 16 mai 2004. Sa fête liturgique est le 28 avril.

GiannainviaggiodinozzeaTaorminasettembre1955

Prière


Ô Dieu, qui eêtes notre Père, nous Vous louons et Vous bénissons parce qu’en sainte Jeanne Beretta-Molla Vous nous avez donné et Vous nous avez fait connaître une femme témoin de l’Évangile comme jeune, épouse, mère et médecin. Nous Vous remercions parce que, à travers le don de sa vie, Vous nous apprennez à accueillir et honorer toute créature humaine.


Vous avez été, Seigneur Jésus, pour elle un point de référence privilégié. Elle a su Vous reconnaître dans la beauté de la nature. Alors qu’elle s’interrogeait sur son projet de vie, c’est Vous qu’elle recherchait pour Vous servir de la meilleure manière. À travers l’amour conjugal, elle a été signe de Votre Amour pour l’Eglise et pour l’humanité. Comme Vous, le Bon Samaritain, elle s’est arrêtée auprès de chaque personne malade, petite et faible. À Votre Exemple et par Votre Amour, elle s’est donnée entièrement en donnant la vie, sa vie.


Saint-Esprit, Source de toute perfection, donnez-nous la Sagesse, l’intelligence et le courage pour que, à l’exemple de sainte Jeanne et par son intercession, dans notre vie personnelle, familiale et professionnelle, nous sachions nous mettre au service de tout homme et de toute femme et grandir ainsi dans l’amour et dans la sainteté. Amen.


Avec approbation ecclésiastique

29 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

30 mars

« Moi non plus, Je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus. » (Jean 8: 11)

A méditer

« Les message Biblique souligne avant tout, en ce qui concerne la pénitence, sa valeur de conversion, terme par lequel on cherche à traduire le mot du texte grec metánoia, qui signifie littéralement laisser s'opérer un retournement de l'esprit pour qu'il se tourne vers Dieu. Voici du reste les deux éléments fondamentaux qui ressortent de la parabole du fils perdu et retrouvé: le fait de «rentrer en soi-même» et la décision de retourner vers son père. Il ne saurait y avoir de réconciliation sans ces attitudes primordiales de la conversion, et la catéchèse doit les expliquer par des concepts et des termes adaptés aux différents âges, aux diverses conditions culturelles, morales et sociales. C'est une première valeur de la pénitence qui se prolonge dans la deuxième valeur: la pénitence signifie aussi repentir. Les deux sens de la metánoia apparaissent dans la consigne significative donnée par Jésus: «Si ton frère se repent, remets-lui. Et si sept fois le jour il pèche contre toi et que sept fois il revienne à toi en disant: "Je me repens", tu lui remettras». Une bonne catéchèse montrera comment le repentir, tout comme la conversion, loin d'être un sentiment superficiel, est un vrai retournement de l'âme. Une troisième valeur est contenue dans la pénitence: c'est le mouvement par lequel les attitudes de conversion et de repentir dont on vient de parler se manifestent à l'extérieur: c'est ce qu'on appelle faire pénitence. Ce sens est bien perceptible dans le terme metánoia tel qu'il est employé par le Précurseur selon le texte des synoptiques. Faire pénitence veut dire, finalement, rétablir l'équilibre et l'harmonie rompus par le péché, changer de direction même au prix de sacrifices. »

Reconciliatio et Paenitentia, n°26

Fioretti

Notre Pape tant aimé: où es-tu allé? Annoncer la Bonne Nouvelle qui unit les hommes! Tu as parcouru le monde entier en faisant une ronde; tu es allé auprès de tous les hommes et tu leurs as ouvert l'esprit; tu es allé auprès des malades et tu les as encouragés; tu es allé aussi auprès des voleurs et ils ont pleuré leurs péchés. Tu es allé auprès des jeunes... de Paul et de Jean et en peu d'années tu as su les rapprocher! (Une petite fille du CM2).

« Laissez-moi m'en aller » Stanislas Dziwisz, Parole et Silence.

Prière

Jésus-Christ, Fils du Dieu Vivant, Toi qui as fait de l'oeuvre de la Rédemption la source d'un don toujouts neuf pour ton épouse terrestre, fais pénétrer sa force salvatrice dans toutes nos journées. Fais que tous se convertissent à l'amour en voyant en Toi, Fils de l'éternel Amour, le Père qui est « riche en Miséricorde ».

25 mars 1983

Boîte à idée

Aujourd'hui, je rends grâce à Dieu pour le pardon qu'Il m'a accordé et qui me fait vivre.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

28 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

29 mars

5e Dimanche de Carême


« Quelques Grecs abordèrent Philippe et ils lui firent cette demande: « Nous voudrions voir Jésus ». » (Jean 12: 20-21).


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (Jn 12, 20-33)

Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? - Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci. Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.


A méditer


« Pour la Foi de l'Église, il est essentiel et impresciptible d'affirmer que vraiment le Verbe « s'est fait chair » et qu'Il a assumé toutes les dimensions de l'humain, sauf le péché (Hébreux 4: 15). Dans cette perspective, l'Incarnation est véritablement de la part du Fils de Dieu, une kénose, un « dépouillement » de la gloire qu'il possède de toute éternité (Philippiens 2: 6-8, 1 Pierre 3: 18). D'autre part, cet abaissement du Fils de Dieu n'est pas une fin en soi; il tend plutôt à la pleine glorification du Christ, jusque dans Son Humanité. »


Novo Millennio Ineute, n° 22


Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

28 mars 2009

Ma Messe avec Marie

FirstSaturdayRosa

Ma Messe avec Marie

Élévation à Marie durant la Très Sainte Messe


Introduction


Je Vous salue Marie, pleine de grâce, fille très aimante du Père, Épouse très unie du Saint Esprit.

Je Vous salue Marie, Mère vierge de Jésus, prédestinée avec Lui dans un seul et même décret éternel, invitée à devenir la Source très pure de Sa Chair adorable.

Je Vous salue Marie, Reine de tous les sauvés, Mère du Corps Mystique du Christ, des trois Églises triomphante, souffrante et militante.

Je Vous salue, Océan de Douleurs incomparables, ardente Corédemptrice du genre humain tout entier, active par Votre Compassion comme Jésus par Sa Passion.

Priest_Mass

Croix, les faits


Je Vous salue, debout près de la Croix, pendant que les dés répartissent les habits de l'Homme dévêtu, et que se tordent ces Membres cloués que Vous nous avez donné: « Ave Verum Corpus natus de Maria Virgini »...

Je Vous salue, en face du Crucifiement remuant, quand Jésus invoque le pardon sur l'inconscience des bourreaux, et que Vous contemplez dans Sa Chair étendue les dégâts de mes crimes trop conscients.

Je Vous Salue, Mère humainement impuissante, pendant que se plain de la soif, Celui que Vous désaltériez jadis de Votre propre sein – « ubere de Coelo pleno »...

Je Vous salue Marie, quand vous entendiez la parole efficace: « Femme voilà ton fils » et que Vous êtes proclamée « Maman des pécheurs inépuisables, Refuge des bourreaux de tous les âges.

Je Vous salue Marie, Vierge Fidèle, quand le soleil effrayé se voile et que tremble la terre épouvantée devant le plus noir crime de toute la Création et la plus haute manifestation de l'Amour Miséricordieux.

Je Vous salue Marie, Cœur offert aux sept glaives, quand la lance pénètre la Chair de Votre Enfant, et que le fer qui ne peut plus torturer Son Corps assassiné, déchire cependant Votre âme inséparable.

eucar01a

Croix, les sentiments


Je Vous salue, Femme consentante, toujours offrant au Père l'immolation empourprée du Calvaire de toute Votre force tendue vers la Générosité de Jésus Crucifié.

Je Vous salue, volonté humaine, épousant Sa Volonté Divine, deux jets de Feu fondus dans une seule Flamme, deux Cœurs en un seul battement de Charité.

Je Vous salue Marie, Mère du Prêtre Unique, pleinement sacrifiée avec Lui, dans les sentiments à la fois de l'Offrant et de l'Offrande, toute la Douleur du monde et de l'amour du monde palpitent en Vous en ce moment.

Je Vous salue, Notre Dame du Golgotha, au centre de l'activité Rédemptrice du Fils, au cœur de Votre action Corédemptrice des Rachetés. Toute l'histoire du monde et toute la Création trouvent au Calvaire et à l'autel son point culminant, son rendez-vous, son centre, son explication, son soleil et sa vie.

Jesus_in_Host

Messe


Je Vous salue Marie, près de l'Autel où nous offrons ardemment au Père – selon les mêmes intentions que Vous – la même Victime identique que Vous offriez le vendredi Sauveur.

Je Vous salue près de la Pierre Sainte où le Prêtre visible consacre – émouvant symbole un pain pâle et un vin rouge, qui deviennent la Chaire blêmissante et le Sang bouillonnant que Vos yeux Maternels ont vu se séparer pendant trois longues heures.

Je Vous salue Marie, près de la Table salutaire où nous mangeons la même Hostie Universelle que Vous avez portée neuf mois en Vous même et que Vous avez donné au monde perdu – « Filius datus est nobis, natus ex muliere »...

Je Vous salue, près de la Sainte Messe, continuation de cet après-midi où Vous avez tant enduré, renouvellement mystique de cette Rédemption que Vous avez contribué à accomplir par Votre adhésion.

Je Vous salue Marie, Médiatrice de toutes ces Grâces qui ont été méritées sur ce Gibet atroce, près de la Messe qui les distribue surabondamment, « sacrement parfait de notre Rédemption ».

Je Vous salue Reine de l'Assomption, dans le Ciel ou Vous êtes infiniment unie à ce Jésus qui s'offre encore actuellement sur nos autels et où Vous voulez certainement l'immolation non sanglante de Celui dont Vous êtes la Mère.

Our_Father

Offrande du fidèle


O Mère du Crucifié et ma Mère véritable, étroitement uni à Vous, « communicantes in primis Beata Virgini », moi, Votre indigne et lamentable fils, j'ose offrir à la Très Auguste Trinité devant qui tremblent les Puissances et les Dominations, par Vos mains saintes et vénérables, Votre Doux Fils immolé, Son Corps, Son Ame et Sa Divinité.

O Cœur Immaculé de Marie, j'offre Son obéissance illimitée au Père, Son Amour excessif des pauvres hommes, « propter mimiam caritatem », Son détachement radical du créé, Son admirable Humilité, toutes les adorables dispositions du Cœur qui agonisait sur la Croix qui persistent éternellement dans le Ciel et temporellement sur cet autel ou la Consécration rend présente Son Ame immortelle.

O Vierge très Sainte, j'offre l'Hostie de l'élévation et je m'offre avec Vous et Elle, pour adorer le Dieu Trois Fois Saint, pour Le louer, Le remercier, Lui demander pardon, en obtenir Grâces sur Grâces – pour ma pauvre âme et pour le Salut du monde entier, pour qu'en nous sanctifiant, la Messe nous fasse devenir davantage Vos fils dociles, « ecce filius tuus »...

Je voudrais renouveler cette offrande intense à tous les instants de mon existence, à tous les battements de mon cœur, en union avec tous les actes de Charité, qui montent de la terre vers Dieu, en réparation de toute faute, même légère qui salit le monde, et je voudrais avoir prononcé cette oblation depuis la Création de la lumière et la répéter amoureusement sans fin jusqu'à la chute des astres... en hommage convenable devant la Trinité indispensable à qui soit pour la Croix notre Espérance, la Messe inestimable et la Glorieuse Marie, tout honneur et toute gloire dans les siècles des siècles. Amen.


Père Eusèbe M. Ménard. O.F.M.

746_001

Tele texte de "Ma Messe avec Marie" (pdf) en cliquant ici

27 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

28 mars

« Les gardes répondirent: « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme. » (Jean 7: 46).

A méditer

« Aujourd'hui encore, après deux mille ans, le Christ nous apparaît comme Celui qui apporte à l'homme la liberté fondée sur la Vérité, comme Celui qui libère l'homme de ce qui limite, diminue et pour ainsi dire détruit cette liberté jusqu'aux racines mêmes, dans l'esprit de l'homme, dans son cœur, dans sa conscience. Quelle preuve admirable de tout cela ont donné et ne cessent de donner ceux qui, par le Christ et dans le Christ, sont parvenus à la vraie liberté! »

Redemptoris Hominis, n°12

Fioretti

Lorsqu'à Calcutta – au mois de février 1986 – le Pape Wojtyla sortit du Nirmal Hriday Ashram, la maison des mourants, il était visiblement ému, troublé. Avec Mère Teresa à ses côtés, il s'était arrêté auprès des lits où étaient étendus des hommes et des femmes sur le point de mourir, il avait donné à manger à des lépreux. Quelqu'un qui avait vécu la scène de près me raconta que le Saint Père avait murmuré à Mère Teresa: « Si je le pouvais, je serais Pape ici. » Comme cela me semblait surprenant, je ne lui au jamais demandé s'il avait vraiment prononcé cette phrase. Mais, à y repenser, c'était vraisemblable. Car il était bouleversé en voyant le Christ Crucifié dans la chair meurtrie de ces pauvres gens.

« Une vie avec Karol », Stanislas Dzwisz, Desclée de Brouwer/Seuil

Prière

Sois favorable, Père Tout-Puissant, à ces fils qui t'appartiennent, Toi qui les fais passer des ténèbres aux splendeurs de Ta Vérité. Répands en leurs coeurs Ton Esprit Saint, Esprit de Vérité et Consolateur, afin qu'ils puissent rendre présente dans leur nation la fécondité du Mystère Pascal de Ton Fils.

5 juin 1987

Boîte à idée

Aujourd'hui, je ne réponds pas à une parole critique ou injuste qui m'est adressée. Ainsi, je garde mon cœur libre.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

26 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

27 mars

« Jésus qui enseignait dans le Temple s'écria: « Vous Me connaissez? Et vous savez d'où Je suis. Je ne suis pas venu de Moi-même: mais Celui qui M'a envoyé dit la Vérité, Lui que vous ne connaissez pas. » (Jean 7: 28).

A méditer

« Les hommes de notre époque, parfois inconsciemment, demandent aux croyants d'aujourd'hui non seulement de « parler » du Christ, mais en un sens de le leur faire « voir ». L'Église n'a-t-elle pas reçu la mission de faire briller la Lumière du Christ à chaque époque de l'histoire, d'en faire resplendir le Visage également aux générations du nouveau millénaire? Notre témoignage se trouverait toutefois appauvri d'une manière inacceptable, si nous ne nous mettions pas d'abord nous-mêmes à contempler Son Visage. »

Novo Millennio Ineute, n° 16

Fioretti

Je vois le monde et ma vie avec d'autres yeux. J'ai compris que je dois apprendre à accepter les problèmes de l'existence comme Jésus à porté Sa Croix: sans haine, sans colère, amis avec amour et maturité... comme l'a fait Jean Paul II! Le Royaume de Dieu existe vraiment: il nous l'a prouvé... et ce n'est plus un mystère pour moi. Merci Jean Paul II. Un jeune.

« Laissez-moi m'en aller » Stanislas Dziwisz, Parole et Silence.

Prière

Nous Te rendons grâce pour le don de Ta Vie, que Tu nous as donnée en nous aimant jusqu'à la fin: elle nous fait fils de Dieu et frères entre nous. Seigneur, augmente notre Foi et notre amour pour Toi.

22 janvier 1999

Boîte à idée

Aujourd'hui, je prend le temps nécessaire pour faire le Chemin de Croix, en Église ou personnellement.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

26 mars 2009

Les 7 Paroles de Jésus en Croix

Preciosisima_20sangre_20de_20Cristo_2C_20Anonimo_2C_20Oleo_20sobre_20tela_2C_2040_20X_2026_20cms_2C_20Siglo_20XVII__20XVIII

Les 7 Paroles de Jésus en Croix

Texte de Saint Bonaventure, Docteur de l'Église

Crucifixion

Première Parole

Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.

Jésus, hostie, sacrifice, bienfait et grâce de salut; Jésus, confiance assurée, refuge inébranlable : pour racheter le genre humain de sa captivité, pour anéantir les crimes dont nous étions coupables, pour nous unir à Dieu et nous combler de ses dons, vous n'avez point refusé de souffrir les chaînes, les fouets, les meurtrissures. Vous avez accepté la croix et ses ignominies, ses tourments et ses plaies. Et alors qu'elle vous recevait, alors que vos ennemis frémissaient contre vous, que le marteau frappait et que les clous déchiraient votre chair, que la douleur se faisait sentir plus atroce, que votre sang adorable coulait en abondance, que la souffrance vous oppressait et que votre angoisse s'aggravait, vous avez supplié votre Père de pardonner à vos ennemis, à ceux qui vous attachaient; vous l'avez conjuré en faveur de leur ignorance, et vous lui avez dit: Mon Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font.

Prière

O douce patience ! ô mansuétude ineffable, clémence infinie, bénignité sans limites ! Comme une brebis pleine de douceur, vous ne laissez échapper aucune plainte; comme une mère pleine de tendresse, vous excusez l'injure dont on vous couvre; comme l'âme dont la bouté est inépuisable, vous gardez toute votre bienveillance; comme celui dont la volonté est d'une tendresse sans bornes, vous ne mettez en avant que la miséricorde. L'espérance de nos coeurs se tourne vers vous; vers vous montent nos soupirs, vers vous coulent nos larmes, vers vous s'élèvent nos désirs, et nous crions avec confiance: Seigneur, daignez nous pardonner.

311_001

Seconde Parole

« Oui, je vous le promets, vous serez avec moi dans la gloire. »

Jésus, auteur de tout pardon, consolation de ceux qui pleurent; Jésus, gloire de notre repentir, espoir des pénitents : alors que, suspendu sur la croix, vous étiez associé au supplice de deux scélérats, l'un d'eux s'élevait contre vous, vous blasphémait injurieusement, et vous disait: « Si tu es le Fils de Dieu, sauve-toi et nous sauve en même temps; exerce à ton égard la puissance que tu montras en sauvant les autres. » L'autre le reprenait, lui montrait sa folie, se déclarait coupable et vous suppliait en disant: « Souvenez-vous de moi lorsque vous serez parvenu en votre royaume, en ce royaume plein de douceur, lorsque vous vous montrerez roi. » Et vous, Seigneur, qui aimez le repentir et y attirez les coeurs par votre grâce, vous ne vous êtes point contenté de lui promettre un souvenir, mais vous l'avez assuré de votre gloire, et vous lui avez dit : « Oui, je vous le promets, vous serez avec moi dans la gloire. »

Prière

O charité empressée de mon Dieu! miséricorde diligente, libéralité sans retard, munificence vraiment prompte, c'est vers vous que s'élance notre ferveur, vers vous que se, tourne notre pensée, devant vous que nous confessons nos fautes et que nous ouvrons le fond de nos coeurs. Nous vous supplions avec confiance, vous qui, seul, êtes sans péché et pur de tout crime, et nous vous disons: Souvenez-vous de nous, Seigneur, dans votre patience.

gesu_crocifisso

Troisième Parole

« Femme voilà votre Fils », « Fils Voilà votre Mère »

Jésus, lumière éclatante, Roi de gloire, Fils de Dieu et Fils de l'homme; Jésus, fleur de la pureté virginale, Fils de la Vierge Marie; cette Vierge très-sainte, cette Vierge accablée d'amertumes, cette Mère pleine d'amour et brisée par tant de douleurs, votre Mère bien-aimée, qui entoura votre enfance de soins si diligents, se tenait inondée de ses larmes et anéantie par ses sanglots au pied de votre croix, vous y voyait suspendu, contemplait vos tourments, et, dans l'excès de son affliction, elle semblait prête à défaillir. Mais vous, Seigneur, vous avez abaissé un regard sur cette Mère dans les pleurs, en proie à l'amertume, votre Mère vénérable, digne de la suprême béatitude; vous avez considéré votre Disciple bien-aimé, ce Disciple si digne de votre amour, Jean, le serviteur fidèle de Dieu, l'homme dont la vie est demeurée sans tache, et votre parole s'est adressée, pleine de douceur et avec un accent prophétique, à Marie et à Jean; vous avez recommandé tendrement votre Mère au Disciple, et vous avec dit: Femme voilà votre Fils; et ensuite au Disciple: Voilà votre Mère.

Prière

Oh! quel changement! quel partage inégal! quelle désolation! quelle tristesse profonde pour une mère, alors que pour soutien c'est le Disciple qui lui est donné à la place du Maître, alors qu'au lieu de Dieu c'est un homme qui devient son appui; qu'au lieu du loi, c'est un simple serviteur qui demeure à Marie! Et moi aussi, ô Jésus! je me recommande humblement à votre grâce, et je m'abandonne pour toujours à votre providence, afin qu'aidé des prières que la Vierge vous adressera pour moi avec amour, je puisse être en tout temps à l'abri des orages du péché.

20258HK

Quatrième Parole

« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné! »

Jésus, vertu, sagesse du Père incréé; Jésus, force et soutien de toute créature: par votre puissance admirable vous aviez multiplie les pains; avec une force non moins grande, faible enfant, vous aviez conduit l'étoile qui guidait les Mages; vous aviez rappelé les morts à la vie, vous aviez opéré des merveilles sans nombre, vous aviez guéri les malades, vous aviez tiré le monde du néant, vous aviez chassé les démons par la terreur de votre parole, vous aviez, au jardin des Olives, renversé vos ennemis par la force de cette même parole; et voilà que vous êtes attaché à la croix pour obéir à votre Père; voilà que vous êtes, par sa volonté, en proie aux angoisses; voilà que, pour accomplir ses ordres, vous êtes enchaîné et vous souffrez comme un Criminel, et qu'il ne vous permet point de faire usage de votre puissance pour vous soustraire aux tourments. Alors, vous inclinant sous le poids des douleurs qui vous oppressent, vous faites entendre un cri, et vous dites, en pleurant, d'une voix lamentable: Eli, Eli, lamina sabachtani, c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

Prière

O cri miraculeux, qui opère le salut du monde! O coeur innocent et humble! Vous pleurez les peines méritées par nos crimes; la compassion m'entraîne vers vous; je sens que vous souffrez pour moi; je me prosterne devant vous, je mêle mes pleurs aux vôtres; et ces pleurs me sont avantageux: ils me consolent, car ils seront pour moi une source de récompense et de joie éternelle.

222_001

Cinquième Parole

« J'ai soif »

Jésus, dont le souvenir est si doux et dont l'amour pénètre d'ardeur; Jésus, ma tendre confiance, vous qui êtes la nourriture qui réjouit mon âme: alors qu'étendu sur l'autel de la croix, vous accomplissiez, en vous immolant, la rédemption des hommes, le monde vous contemplait nu et dépouillé comme un objet de spectacle; la terre faisait entendre contre vous un cri de mort; vos ennemis vous lançaient leurs injures; vos proches vous fuyaient; les clous perçaient vos membres; vos nerfs se contractaient sous l'excès de la douleur; vos plaies se gonflaient; votre sang coulait à grands flots; votre chair devenait palpitante; vos forces s'épuisaient. Alors, Seigneur, vous avez été embrasé d'une soif dévorante, d'une soif qui languissait d'amour, d'une soif désireuse des vertus et avide de notre salut. Vous avez dit avec tendresse: J'ai soif: je désire la foi chez tous les hommes, je soupire après leur salut, et je m'offre encore à de nouveaux tourments, afin de l'obtenir.

Prière

O soif vraiment salutaire qui ne demandez que notre amour! ô soif intime du coeur qui brisez nos ardeurs perverses! Faites, ô mon Dieu, que j'aie soif de vous, que je brûle de cette soif, que je fuie la soif du mal, jusqu'à ce que j'arrive à la fontaine de vie, que je m'y désaltère, que j'y sois heureux pour toujours, et, qu'entré dans la sainte patrie, j'y contemple mon Dieu à jamais.

988_001

Sixième Parole

« Tout est consommé »

Jésus, notre rédempteur, sauveur de tous les hommes; Jésus, noire amour, salut de ceux qui croient: alors que vous accomplissiez avec un zèle ardent par le mystère de la Croix l'oeuvre de notre rachat, afin d'être ainsi notre libérateur; alors que vous vous soumettiez au supplice pour nous en arracher, consommant le sacrifice de votre chair et de votre sang, en même temps que le combat terrible qui devait mettre le sceau à notre paix; terminant la course passagère de cette vie fugitive et achevant le grand acte de notre rédemption, au moment où l'heure de la mort approchait, où la vie vous abandonnait, où vous touchiez au terme de vos souffrances, et où tout allait se trouver conduit à sa fin, pour exprimer toutes choses en un mol vous vous écriâtes: Tout est consommé ! En effet, Jésus est crucifié, l'Agneau est immolé, son sang est répandu, le prix du salut est payé, le démon est vaincu, la guerre est terminée, la sentence de condamnation est détruite et l'homme est racheté.

Oraison

O bon Jésus! bonté suprême qui êtes notre justice; ô vrai jésus! vérité souveraine qui êtes notre science; ô nous Jésus! charité ineffable et notre rédemption; ô saint Jésus! sainteté sans tache et notre sanctification; consommez en nous la grâce, consommez la justice, consommez notre conscience, consommez notre joie.

20258CJ

Septième Parole

« Mon Père, je remets mon âme entre vos mains »

Jésus, voie de toute droiture et porte du salut; Jésus, refuge inébranlable et protecteur de tous les hommes ; Jésus, vérité salutaire et lumière brillante des âmes; Jésus, félicité de la vie et douceur enivrante des cœurs: alors que vous livriez les derniers combats, afin de détacher votre âme de votre corps sacré, et que vous abandonniez cette terre pour descendre aux enfers, voulant nous montrer la voie que nous devions parcourir, instruire les hommes formés d'une vile poussière, et nous faire reconnaître le défenseur en qui doivent se confier ceux que la mort environne, vous avez recommandé votre âme vénérable à votre Père très-saint et vous lui avez dit en gémissant dans un langage d'amour: Mon Père, je remets mon âme entre vos mains. Et ensuite, inclinant la tête, toujours attaché au gibet de la Croix, couvert île plaies cruelles, honteuses et injustes, vous avez rendu l'esprit. Mais en même temps vous imprimâtes à l'univers un tel frémissement que tous ceux qui furent témoins de vos tourments versèrent des larmes abondantes; que les éléments se troublèrent, les rochers se fendirent, les sépulcres laissèrent aller leurs morts, la terre trembla, le voile du temple se déchira, la lotie recula en arrière, le soleil se couvrit de ténèbres, le monde gémit, et la nature désolée s'écria: Hélas! voici mon dernier jour, ou bien le Dieu qui m'a créée est à cette heure en proie aux souffrances.

Prière

O mort digne de larmes, que toute créature a pleurée! O mort lamentable, sur laquelle les êtres insensibles se sont désolés! mort admirable, où les morts ont puisé la vie; mort toute aimable, qui as exalté le courage des forts; mort sacrée, mort glorieuse, qui as été la ruine des crimes; mort pieuse, mort profitable, en qui nous avons trouvé des récompenses, fais que ton souvenir ne nous abandonne jamais; qu'il excite notre âme et transperce en tout temps notre coeur; qu'il verse la lumière en nos pensées et nous dirige en toutes nos démarches ; qu'il nous délivre de nos fautes et nous accorde le bienfait de la vie céleste. Ainsi soit-il.

23550

Saint Bonaventure

Cardinal-Évêque, Docteur de l'Église

1221-1274

Fête le 15 juillet


Saint Bonaventure, né en Toscane, reçut au baptême le nom de Jean. À l'âge de quatre ans, il fut attaqué d'une maladie si dangereuse, que les médecins désespérèrent de sa vie. Sa mère alla se jeter aux pieds de saint François d'Assise, le conjurant d'intercéder auprès de Dieu pour un enfant qui lui était si cher. Le Saint, touché de compassion, se mit en prière, et le malade se trouva parfaitement guéri. Par reconnaissance, Jean entra dans l'Ordre fondé par saint François, et en devint l'ornement et la gloire. Le saint patriarche, près de finir sa course mortelle, lui prédit toutes les grâces dont la miséricorde divine le comblerait, et s'écria tout à coup, dans un ravissement prophétique: "O buona ventura! O la bonne aventure!" De là vint le nom de Bonaventure qui fut donné à notre Saint. Bonaventure fut envoyé à l'Université de Paris, où il devait lier avec saint Thomas une amitié qui sembla faire revivre celle de saint Grégoire de Nazianze et de saint Basile. Tous deux couraient plus qu'ils ne marchaient dans la carrière des sciences et de la vertu, et, d'étudiants de génie, ils parvinrent en peu de temps à la gloire des plus savants professeurs et des docteurs les plus illustres. Les études de Bonaventure n'étaient que la prolongation de sa fervente oraison. Saint Thomas d'Aquin vint un jour le visiter et lui demanda dans quels livres il puisait cette profonde doctrine qu'on admirait en lui. Bonaventure lui montra quelques volumes: mais, son ami faisant l'incrédule, il finit par montrer un crucifix qui était sur sa table, et lui dit: "Voilà l'unique source de ma doctrine; c'est dans ces plaies sacrées que je puise mes lumières!" Élu général de son Ordre malgré ses larmes, il continua ses travaux; mais, de tous, celui qui lui fut le plus cher fut la Vie de saint François d'Assise, qu'il écrivit avec une plume trempée dans l'amour divin, après avoir visité tous les lieux où avait passé son bienheureux père. Saint Thomas vint un jour lui rendre visite, et, à travers sa porte entrouverte, l'aperçut ravi, hors de lui-même et élevé de terre, pendant qu'il travaillait à la vie du saint fondateur; il se retira avec respect, en disant: "Laissons un Saint faire la vie d'un Saint." Bonaventure n'avait que trente-cinq ans quand il fut élu général des Franciscains, et il avait à peu près cinquante-et-un ans quand le pape Grégoire X le nomma cardinal-évêque d'Albano. Les envoyés du Pape le trouvèrent, lui, général de l'Ordre, occupé, avec plusieurs frères, à laver la vaisselle. Ce grand Saint mourut deux ans après.


Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.



Site du Sanctuaire Saint Bonaventure de Lyon

http://saintbonaventure-lyon.cef.fr

23550C

Téléchargez le texte des 7 Paroles de Jésus en Croix (pdf) en cliquant ici

26 mars 2009

Le Salve Regina paraphrasé

2543641261_3067dd0e39_b

Le Salve Regina paraphrasé

Texte de Saint Bonaventure, Docteur de l'Église


Salve.

Salut! Vierge des vierges, étoile du matin, remède véritable des crimes les plus infâmes, consolatrice des hommes en proie au malheur, ennemie irréconciliable du péché.


Regina.

Reine de ceux qui règnent, Vierge immaculée, Mère unique entre les mères, vous avez mis au monde un Fils, et l'on vous appelle le palais sacré du Seigneur: versez donc sur nous les secours abondants du ciel.


Mater misericordiae.

Vous avez mérité d'être nommée la source de la miséricorde et la Mère de la grâce, car vous avez conçu le Roi suprême de gloire, vous lui avez donné la vie, et vous avez offert au monde l'auteur de tout pardon.


Vita.

La vie, la voie, la vérité est sortie de la terre, et votre virginité est demeurée sans tache, car votre humilité vous a rendue digne d'être choisie de Dieu lorsqu'il se revêtit de notre chair.


Dulcedo.

La douceur par excellence, Celui qui est appelé l'Agneau de Dieu, Celui dont le sang, comme un bain salutaire, a lavé les crimes de l'homme abandonné, Celui qui a vaincu le démon, est le fruit béni de votre sein.


Et spes nostra.

Vierge Marie, vous êtes notre espérance inébranlable, vous la tige fleurie de Jessé, vous que le Prophète nous a montrée couverte de la rosée du Ciel, vous qui êtes belle comme la neige la plus pure, tendre Mère de Dieu.


Salve.

Salut! lumière des Fidèles, brillante comme l'aurore, plus ravissante et plus suave que le lis. Eloignez de nous sans retard tout ce qui peut nous être un danger, et implorez pour nous le secours du Seigneur.


Ad te.

Malheureux, plongés dans une infortune profonde, nous élevons nos cris jusqu'à vous; ouvrez à nos prières les oreilles de votre coeur sacré, afin que, délivrés par vous des gouffres de l'abîme, nous puissions librement suivre la voie montrée par votre Fils.


Clamamus.

Nous poussons vers vous des soupirs pleins de ferveur, et nous vous supplions avec un tendre amour : « détruisez tout ce que nos pensées perverses ont pu produire au dehors d'actions criminelles.


Exules.

Nous sommes tous condamnés à un dur exil. En punition du crime de nos pères, nous avons été privés de la gloire et déshérités des félicités du ciel; mais le don de votre tendresse nous a rendu tous nos droits.


Filii.

Vos enfants ne peuvent qu'exprimer par Leur gémissements les misères dont ils sont assiégés de toutes parts en ce monde. Sans cesse ils se sentent, entraînés vers des crimes clignes des châtiments éternels; mais ils sont affermis par votre miséricorde.


Evæ.

La chute d'Eve nous a causé un tort irréparable; elle nous a ravi la joie bienheureuse du ciel. Mais après Eve, elle nous a valu, incarné de la Vierge , Celui qui a brisé la mort et détruit le péché.


Ad te.

Vos serviteurs crient sans cesse vers vous et font entendre des soupirs fidèles; ils implorent humblement le secours de votre puissance. Que votre miséricorde écoute leurs prières.


Suspiramus.

Nous soupirons et nous versons des larmes, nous gémissons sans cesse sur les péchés que nous avons commis. Mais, ô Mère de piété! nous avons mis en vous notre confiance; vous obtiendrez grâce et miséricorde au pécheur brisé par un vrai repentir.


Gementes.

Nous nous rappelons les fautes de nos jours anciens, les fautes dont notre esprit pervers s'est souillé librement, et nous en gémissons. Mais en même temps, ô Vierge immaculée ! nous espérons en vous, et nous vous demandons que nos voeux soient exaucés.


Et flentes.

Nous pleurons et notre âme est en proie à la honte et à la douleur; versez donc en nous la lumière. Vierge bienfaisante, purifiez avec amour les taches que le péché imprima en nos coeurs; aimable Marie, veuillez nous réunir aux habitants de la céleste patrie.


In hâc valle.

En cette vallée misérable et environnée de ténèbres, je vois des hommes sans nombre dont la vie est détestable et hideuse; leurs exemples se propagent à raison des crimes qu'ils ont commis et des hontes dont ils sont couverts.


Lacrymarum.

Des larmes abondantes ont coulé vainement de nos yeux : « les vieillards, les enfants et le peuple tout entier craignent de perdre ce que l'ambitieux cherche avec ardeur et ce que l'homme du inonde poursuit en tous lieux.


Eia ergo.

Relevez donc nos âmes de leurs chutes; dirigez leur course vers vous. Fortifiez ceux qui tremblent, redressez ceux qui se sont égarés et vous cherchent avec amour; soyez le guide assuré des malheureux qui se confient en vous.


Advocata.

Vous êtes notre puissante avocate auprès du Sauveur: « hâtez-vous donc d'intercéder pour nous, selon votre miséricorde accoutumée. Que votre amour maternel nous fasse sentir sa bénigne influence; qu'il apaise votre Fils en faveur d'un peuple infortuné.


Nostra.

Toujours la Vierge Mère fut l'espoir des fidèles; elle l'est encore de nos jours, elle le sera à jamais. Elle est pour nous la cité royale qui nous met à l'abri des coups de nos ennemis; elle est le remède qui chasse tous les maux loin de nous.


Illos tuos misericordes oculos ad nos converte.

Oui! tournez ces yeux pleins de tendresse et de miséricorde vers des serviteurs si peu unis dans le bien et si unanimes à courir au mal; détruisez l'aiguillon de noire chair , détruisez tous ses crimes.


Et Jesum benedictum.

Jésus, votre Fils unique, est le fruit béni de votre sein ; daignez-le montrer à nos yeux: « il est glorieux, plein de tendresse et ennemi du mensonge. C'est par lui que le genre humain après s'être éloigné de Dieu et perdu pour un temps , s'est relevé invincible des liens de la mort.


Ventris tui.

Vos entrailles ont porté Jésus, et vos mamelles bienheureuses ont allaité Celui que plus tard les Juifs couvrirent de blessures cruelles et qu'ils condamnèrent à la mort de la croix après l'avoir ainsi traité.


Nobis post hoc exilium ostende.

Après cet exil montrez-nous plein de miséricorde , donnez-nous Jésus votre Fils. Etendez sur nous votre protection maternelle et puissante; daignez prendre notre défense en ce moment où nous serons jugés.


O clemens !

O clémence ineffable de la souveraine bonté ! fille d'Adonaï, fleur de la virginité, pardon des pécheurs endurcis, mère de tendresse, joie des vierges et manteau de la charité !


O pia!

O pieuse et tendre Reine des cieux! vous êtes la plus digne et la plus riche des créatures sorties des mains de Dieu; vous êtes la Vierge prudente par excellence, la gloire des Confesseurs et l'honneur le plus éclatant des Apôtres.


O dulcis.

O Vierge d'une douceur inaltérable, plus douce que le miel et le rayon le plus suave, colombe très-pure, jamais le fiel le plus léger ne reposa en votre coeur. Mère de bénignité, repoussez loin de nous, nous vous en supplions, tout ce qui peut imprimer une tache à notre innocence.


Virgo Maria.

Bonne Marie, conjurez votre Fils de daigner recevoir en sa gloire quiconque, pour vous honorer, voudra redire avec amour ce que je viens d'écrire à votre louange.

Meister_Bertram_von_Minden_012

Téléchargez le texte du Salve Regina paraphrasé (pdf) en cliquant ici

26 mars 2009

Louanges en l'honneur de la Sainte Croix

06

Louanges en l'honneur de la Sainte Croix

Texte de Saint Bonaventure, Docteur de l'Église


Souvenez-vous de la Croix sainte, ô vous qui menez une vie parfaite, trouvez-y en tout temps votre bonheur. Souvenez-vous de la Croix sainte; qu'elle soit l'objet de vos méditations sans jamais vous en lasser. Demeurez sur la Croix avec Jésus, votre Maître, tant que vous êtes en cette vie, sans jamais hésiter un instant. Ne ralentissez point votre course, ne vous laissez point aller à la tiédeur, mais, au contraire, croissez en l'amour de la Croix, et que votre cœur s'embrase de son désir. Aimez la Croix : c'est la lumière du monde, et Jésus-Christ sera votre guide durant les siècles éternels. Environnez votre corps de la Croix; unissez-le à la Croix d'une manière inséparable, et que votre main en imprime partout la trace. Que votre cœur soit sur la Croix; que la Croix soit en votre cœur; qu'elle le trouve sans aucune tache et qu'elle y fasse régner la paix. Que votre langue devienne une croix ; qu'elle enseigne et célèbre la Croix sans jamais se fatiguer.


Que la Croix soit en votre cœur, qu'elle soit en votre bouche ; qu'elle vous fasse goûter sa douceur et vous pénètre de sa suavité. Que la Croix règne sur vos membres, et qu'en vous l'homme ne possède rien où son empire ne soit établi. Que la Croix absorbe tout votre cœur; qu'il soit ravi en elle par un incendie d'amour. Que les combats de la chair disparaissent ; que votre âme soit crucifiée tout entière dans les délices de l'esprit. Portez un amour spécial, rendez un hommage singulier à la Croix d'où vous vient le salut. Efforcez-vous de l'aimer de toute l'ardeur de votre âme, de toute la puissance de vos forces. Que cette Croix glorieuse soit l'objet de vos études; faites-en le lieu de votre demeure avec une joie sans limites. Avec Jésus, soyez attaché à la Croix, afin que vous puissiez ainsi parvenir avec lui dans les Cieux. Cherchez la Croix, cherchez les clous, cherchez les mains et les pieds qu'ils ont transpercés, cherchez l'ouverture du côté de Jésus. Et là, réjouissez-vous; là, faites entendre sans réserve et autant qu'il sera en vous les accents d'une allégresse et d'une louange suprêmes. Voici une alliance qui doit être inébranlable: que la Croix précède chacun de vos actes, et ils vous seront toujours profitables. La Croix est un remède excellent contre les traits de démon, un remède vraiment salutaire.


Soyez tout en la Croix de Jésus, avec un dévouement sans limites, avec des accents de bonheur. La Croix défend le serviteur de Dieu; elle le prend par la main et lui montre la voie qui conduit à la vie. Lorsque la tentation et les chagrins viendront fondre sur vous; lorsque vous serez abandonné, presque vaincu, et en proie à toutes les angoisses, oh! alors, empressez-vous, hâtez-vous avec un soin pieux de fortifier votre front du signe de la croix. Durant votre repos, au milieu du travail, dans l'allégresse et dans les larmes, dans la douleur et dans la joie; que vous alliez, que vous veniez; dans les consolations et les peines, que la Croix soit en votre cœur Au milieu des tribulations de tout genre, dans l'affliction et les calamités, la Croix est un remède souverain. Dans les peines et les tourments , la Croix est la douceur qui récrée l'âme pieuse; elle est son refuge assuré. La Croix est la porte du ciel. Les saints ont mis en elle leur confiance, et ils ont été partout vainqueurs. La Croix est la médecine du monde; c'est par elle que la bonté divine a opéré des merveilles. La Croix est le salut des âmes; elle est la lumière véritable et brillante, le baume qui réjouit les cœurs La Croix est la vie des bienheureux ; elle est le trésor des parfaits; elle est leur gloire et leur félicité.


La Croix est le miroir de la vertu; elle est le guide glorieux du salut et toute l'espérance des fidèles. La Croix est l'étendard d'honneur des élus; elle est leur consolation et tout leur désir. La Croix est un vaisseau; elle est un port; elle est un jardin de délices, où tout fleurit avec éclat. La Croix est une armure impénétrable; elle est un rempart assuré contre lequel le démon voit se briser ses efforts. La Croix est un arbre magnifique, arrosé par le sang de Jésus-Christ, et abondant en fruits de toute espèce. C'est par là que l'âme s'arrache de l'abîme, qu'elle se nourrit des célestes aliments dont jouissent les habitants de la patrie. Oh! quel sera votre bonheur si, dès maintenant et durant votre vie mortelle, vous dirigez toutes vos pensées vers la Croix ! Oui ! vous serez heureux sans fin, vous qui courez à la recherche de la Croix sainte, si la persévérance couronne vos efforts. Cherchez donc la Croix; portez la Croix; contemplez la Croix de Jésus-Christ jusqu'à languir d'amour. Regardez la Croix avec une foi profonde; mettez en elle une confiance sans limites, tant que vous demeurerez en cette vie. Faites de la Croix l'occupation de vos pensées; efforcez-vous de lui plaire en votre âme et de la porter en votre cœur C'est un travail salutaire de consacrer à la Croix son cœur, sa bouche et ses œuvres.


Sept fois, durant le jour, souvenez-vous, mon frère bien-aimé, de la Passion du Seigneur. C'est par elle que nous avons été délivrés; par elle que la vie éternelle nous est donnée, et que nous jouissons de la céleste lumière. Si vous l'aimez, si vous la vénérez, offrez-lui vos hommages avec un soin empressé à des moments déterminés. Célébrez-la au milieu de la nuit, au lever du soleil, à la troisième, à la sixième et à la neuvième heure du jour; célébrez-la le soir et avant votre sommeil. Célébrez-la assis, debout, couché, dans le silence et dans vos entretiens, et lorsque, fatigué, vous goûtez les douceurs du repos. Cherchez Jésus en qui se trouve votre espérance; portez-le, crucifié en votre cœur, en quelque lieu que vous soyez. Reposez avec empressement votre esprit sur Jésus-Christ souffrant, et compatissez à ses douleurs. O chrétien! pleurez la mort de Jésus; pleurez-la le soir et le matin, et que votre bonheur réside en vos larmes. Combien le Roi des cieux s'est humilié ! Combien il s'est abaissé afin de sauver le monde ! Il a enduré et la soif et la faim; il a vécu dans la misère et dans les privations, et il est mort. sur un gibet. Souvenez-vous de sa pauvreté, de ses abaissements profonds et de son effroyable supplice. Si vous voulez faire usage de votre raison, rappelez-vous ce supplice, rappelez vous et l'absinthe et le fiel.


Lorsque celui qui est infini fut conduit et suspendu à la Croix, en ce moment ses Disciples prirent la fuite. On perça ses pieds et ses mains; on l'abreuva de vinaigre; et il était le Roi suprême des siècles! Ses yeux, qui répandent le bonheur, se sont obscurcis sur la Croix, et son visage s'est couvert d'une pilleur effrayante. Aucune beauté ne demeura en son corps nu et dépouillé, et tout éclat disparut. C'est à cause des péchés des hommes que sa chair fut déchirée au milieu des horreurs de la flagellation. Ses membres se roidirent au milieu de tourments effroyables et des blessures profondes dont ils furent couverts. En proie à des douleurs cruelles, sur la Croix il pleura et il rendit l'esprit. Pleurons aussi et soupirons ; pleurons du fond de notre cœur, comme on pleure sur un fils unique. O vous qui entendez ces choses, gémissez amèrement et mêlez à ces douleurs les amertumes et la tristesse de votre âme. Livrez votre corps aux angoisses, remplissez votre cœur d'affliction ; que votre esprit se brise et que votre main se repose sur les plaies sacrées de Jésus expirant. Contemplez l'homme de douleurs; il est le dernier des hommes, et, dans le supplice, il demeure inébranlable. Qu'il nous soit doux, qu'il nous soit cher de mourir


avec lui sur la Croix et de partager l'ignominie de ses tourments. Lorsque vous êtes plongé dans l'affliction, lorsque la désolation vous assiège et que, vaincu, vous vous sentez presque défaillir; Alors pensez aux douleurs de Jésus; rappelez-vous ses peines et ses chagrins cruels, les crachats dont il fut couvert, les injures dont il fut l'objet. O bon frère ! quoique vous fassiez, contemplez les blessures de Jésus crucifié et soyez-lui toujours compatissant. Qu'en tout temps ces plaies soient pour votre âme comme des mets délicieux; jouissez-en avec bonheur. O Jésus crucifié! rendez-moi fort afin que, durant ma vie entière, je me plaise à pleurer votre mort. Je veux être avec vous couvert de blessures ; je désire, dans l'ardeur de mon âme, vous embrasser sur la Croix. Répandez en moi la douleur, comme la rosée du matin, afin que je pleure sur vous, ô Jésus mon rédempteur, afin que vous renaissiez en mon cœur Non, vous ne me cacherez pas ces cicatrices bienheureuses, ces cicatrices qui sont à vous à tant de titres; mais vous me les montrerez avec amour existantes en vous-même. Que tout ce que je viens d'exprimer soit à l'honneur de Jésus crucifié; qu'il soit à sa louange et à sa gloire; Afin que ce roi triomphant des cieux daigne m'accorder le pardon des fautes dont mon cœur est souillé. Ainsi soit-il.

COATARM2_copy

Téléchargez le texte des Louanges de la Sainte Croix (pdf) en cliquant ici

26 mars 2009

Prière de l'Angelus

marie_peinture_20_170_

Prière de l'Angelus

- L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
- Et elle conçut du Saint Esprit.

Je vous Salue Marie...

- Voici la Servante du Seigneur
- Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous Salue Marie...

- Et le Verbe s’est fait chair
- Et il a habité parmi nous.

Je vous Salue Marie...

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
Afin que nous devenions dignes des promesses du Christ.

Prions

Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs. Par le message de l’ange, tu nous as fait connaître, l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous, par sa passion et par sa croix, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Fra_Angelico_006

26 mars 2009

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje, du 25 mars 2009

Vierge_20Medjugorje

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje, du 25 mars 2009

Chers enfants, en ce temps de printemps où tout se réveille du sommeil de l'hiver, vous aussi, réveillez vos âmes par la prière afin qu'elles soient prêtes à recevoir la Lumière de Jésus ressuscité. Qu'Il vous rapproche de son Cœur, petits enfants, pour que vous soyez ouverts à la vie éternelle. Je prie pour vous et J'intercède auprès du Très-Haut pour votre sincère conversion. Merci d'avoir répondu à Mon appel. "

25 mars 2009

Le Carême avec Jean Paul II

90026FG

Le Carême avec Jean Paul II

 

26 mars

« Ces oeuvres, Je les fais, et elles témoignent que le Père M'a envoyé. Et le Père qui M'as envoyé, c'est Lui qui M'a rendu témoignage. » (Jean 5: 36-37)

A méditer

« Le dialogue ne peut-être fondé sur l'indifférentisme religieux, et nous avons le devoir, nous Chrétiens, de le développer en offrant le témoignage plénier de l'espérance qui est en nous (1 Pierre 3: 15). Nous ne devons pas craindre que puisse être lésée l'identité de l'autre par ce qui est en fait l'annonce joyeuse d'un don offert à tous et qui doit être proposé à tous dans le plus grand respect de la liberté de chacun: le don de la révélation du Dieu-Amour qui « a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils Unique. » (Jean 3: 16). »

Novo Millennio Ineute, n° 56

Fioretti

Le Pape est avant tout « Pontife »: médiateur, intercesseur. N'avait-il pas confié à une religieuse de la Clinique Gemelli: « Le monde entier est en droit d'attendre beaucoup du Pape. Donc le Pape ne priera jamais assez. »

« Rire et pleurer avec Jean Paul II », Daniel Ange, Ed. Sarment/Jubilé

Prière

O Christ, Seigneur, Fils Bien-aimé du Père, Ami de l'homme, Maître qui aimes la vie, Tu n'oublies aucune créature. Regarde L'Église, envoie sur elle le Souffle vivifiant et le Feu de Ton Esprit. Marque-là du sceau de l'Esprit Saint, rappelle aux baptisés qu'ils sont membres de Ton Corps. Habite en leurs coeurs par la Foi. Enracine-les et fonde-les dans l'amour. Ouvre-les à la louange de Ta Gloire.

16 mai 1985

Boîte à idée

Aujourd'hui, je n'aurai pas peur d'être un vrai témoin du Christ, par mes paroles et par mes actes.

Texte extrait du hors série de Carême 2009, du magazine « Il est Vivant! »

Pour recevoir chaque jour par e-mail la méditation du jour,

abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes.

25 mars 2009

Mes Armes

F4_teresina

Mes Armes

Du Tout-Puissant j'ai revêtu les armes,

Sa main divine a daigné me parer ;

Rien désormais ne me cause d'alarmes,

De son amour qui peut me séparer ?

A ses côtés, m'élançant dans l'arène,

Je ne craindrai ni le fer ni le feu

Mes ennemis sauront que je suis reine,

Que je suis l'épouse d'un Dieu.


O mon Jésus ! je garderai l’armure

Que je revêts sous tes yeux adorés ;

Jusqu'au soir de l'exil, ma plus belle parure

Sera mes vœux sacrés.

O Pauvreté, mon premier sacrifice,

Jusqu'à la mort tu me suivras partout ;

Car, je le sais, pour courir dans la lice,

L'athlète doit se détacher de tout.

Goûtez, mondains, le remords et la peine,

Ces fruits amers de votre vanité ;

Joyeusement, moi je cueille en l'arène

Les palmes de la Pauvreté.

Jésus a dit : « C'est par la violence

Que l'on ravit le royaume des cieux. »

Eh bien ! la Pauvreté me servira de lance,

De casque glorieux.

La Chasteté me rend la sœur des Anges,

De ces esprits purs et victorieux.

J'espère un jour voler en leurs phalanges ;

Mais, dans l'exil, je dois lutter comme eux.

Je dois lutter, sans repos et sans trêve,

Pour mon Epoux, le Seigneur des seigneurs.

La Chasteté, c'est le céleste glaive

Qui peut lui conquérir des cœurs.

La Chasteté, c'est mon arme invincible ;

Mes ennemis, par elle, sont vaincus ;

Par elle je deviens, ô bonheur indicible !

L'épouse de Jésus.

L'Ange orgueilleux, au sein de la lumière,

S'est écrié : « Je n'obéirai pas !... »

Moi, je m'écrie en la nuit de la terre

Je veux toujours obéir ici-bas.

Je sens en moi naître une sainte audace,

De tout l'enfer je brave la fureur.

L'Obéissance est ma forte cuirasse

Et le bouclier de mon cœur.

O Dieu vainqueur ! je ne veux d'autres gloires

Que de soumettre en tout ma volonté ;

Puisque l'obéissant redira ses victoires

Toute l'éternité !

Si du guerrier j'ai les armes puissantes,

Si je l'imite et lutte vaillamment,

Comme la vierge aux grâces ravissantes,

Je veux aussi chanter en combattant.

Tu fais vibrer de ta lyre les cordes,

Et cette lyre, ô Jésus, c'est mon cœur !

Alors je puis de tes miséricordes

Chanter la force et la douceur.

En souriant je brave la mitraille,

Et dans tes bras, ô mon Epoux divin,

En chantant je mourrai sur le champ de bataille,

Les armes à la main !

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (25 mars 1897)

File0013

25 mars 2009

L'Annonciation de la Sainte Vierge

annonciationg

Oraison

O Emmanuel, Dieu avec nous, qui, comme chante votre Eglise, «  ayant entrepris de  délivrer l'homme, avez daigné descendre au sein d'une vierge pour y prendre notre nature », le genre humain tout entier salue aujourd'hui votre miséricordieux avènement. Verbe éternel du Père, ce n'est donc pas assez pour vous d'avoir tiré l'homme du néant par votre puissance ; votre inépuisable bonté vient le poursuivre jusque dans l'abîme de dégradation où il est plongé. Par le péché, l'homme était tombé au-dessous de lui-même; et, afin de le faire remonter aux destinées divines pour lesquelles vous l'aviez formé, vous venez en personne vous revêtir de sa substance, et le relever jusqu'à vous. En vous, aujourd'hui et pour jamais, Dieu se fait homme, et l'homme est fait Dieu. Accomplissant divinement les promesses du sacré Cantique, vous vous unissez à la nature humaine, et c'est au sein virginal de la Fille de David que vous célébrez ces noces ineffables. O abaissement incompréhensible ! ô gloire inénarrable ! l’anéantissement est pour le Fils de Dieu, la gloire pour le fils de l'homme. C'est ainsi que vous nous avez aimés, ô Verbe divin, et que votre amour a triomphé de notre dégradation. Vous avez laissé les anges rebelles dans l'abîme que leur orgueil a creusé; c'est sur nous que votre pitié s'est arrêtée. Mais ce n'est point par un de vos regards miséricordieux que vous nous avez sauvés; c'est en venant sur cette terre souillée, prendre la nature d'esclave, et commencer une vie d'humiliation et de douleurs. Verbe fait chair, qui descendez pour sauver, et non pour juger, nous vous adorons, nous vous rendons grâces, nous vous aimons, rendez-nous dignes de tout ce que votre amour vous a fait entreprendre pour nous.

Nous vous saluons, ô Marie, pleine de grâce, en ce jour où vous jouissez du sublime honneur qui vous était destiné. Par votre incomparable pureté, vous avez fixé les regards du souverain Créateur de toutes choses, et par votre humilité vous l'avez attiré dans votre sein; sa présence en vous accroît encore la sainteté de votre âme et la pureté de votre corps. Avec quelles délices vous sentez le Fils de Dieu vivre de votre vie, emprunter à votre substance ce nouvel être qu'il vient prendre pour notre amour ! Déjà est formé entre vous et lui ce lien ineffable que vous seule avez connu : il est votre créateur, et vous êtes sa mère ; il est votre fils, et vous êtes sa créature. Tout genou fléchit devant lui, ô Marie! car il est le grand Dieu du ciel et de la terre; mais toute créature s'incline devant vous: car vous l'avez porté dans votre sein, vous l'avez allaité ; seule entre tous les êtres, vous pouvez, comme le Père céleste, lui dire: « Mon fils! » O femme incomparable, vous êtes le suprême effort de la puissance divine : recevez l'humble soumission de la race humaine qui se glorifie, en présence même des Anges, de ce que son sang est le vôtre, et votre nature la sienne. Nouvelle Eve, fille de l'ancienne, mais sans le péché ! par votre obéissance aux décrets divins, vous sauvez votre mère et toute sa race; vous rétablissez dans l'innocence primitive votre père et toute sa famille qui est la vôtre. Le Sauveur que vous portez nous assure tous ces biens; et c'est par vous qu'il vient à nous; sans lui, nous demeurerions dans la mort; sans vous, il ne pouvait nous racheter. Il puise dans votre sein virginal ce sang précieux qui sera notre rançon, ce sang dont sa puissance a protégé la pureté au moment de votre conception immaculée, et qui devient le sang d'un Dieu par l'union qui se consomme en vous de la nature divine avec la nature humaine.

Aujourd'hui s'accomplit, ô Marie, l'oracle du Seigneur qui annonça, après la faute, « qu'il établirait une inimitié entre la femme et le serpent ». Jusqu'ici le genre humain tremblait devant le dragon infernal ; dans son égarement, il lui dressait de toutes parts des autels; votre bras redoutable terrasse aujourd'hui cet affreux ennemi. Par l'humilité, par la chasteté, par l'obéissance, vous l'avez abattu pour jamais; il ne séduira plus les nations. Par vous, libératrice des hommes, nous sommes arrachés à son pouvoir; notre perversité, notre ingratitude pourraient seules nous rejeter sous son joug. Ne le souffrez pas, ô Marie ! venez-nous en aide; et si, dans ces jours de réparation, nous reconnaissons à vos pieds que nous avons abusé de la grâce céleste dont vous fûtes pour nous le sublime moyen, aujourd'hui, en cette fête de votre Annonciation, ô Mère des vivants, rendez-nous la vie, par votre toute-puissante intercession auprès de celui qui daigne aujourd'hui être votre fils pour l'éternité. Fille des hommes, ô notre sœur aimée, par la salutation que vous adressa Gabriel, par votre trouble virginal, par votre fidélité au Seigneur, par votre prudente humilité, par votre acquiescement qui nous sauva, nous vous en supplions, convertissez nos cœurs, rendez-nous sincèrement pénitents, préparez-nous aux grands mystères que nous allons célébrer. Qu'ils seront douloureux pour vous, ces mystères, ô Marie ! Que le passage va être rapide des joies de cette journée aux tristesses inénarrables qui vous attendent! Mais vous voulez qu'aujourd'hui notre âme se réjouisse en songeant à l'ineffable félicité qui inonda votre cœur, au moment où le divin Esprit vous couvrit de son ombre, et où le Fils de Dieu devint aussi le vôtre ; nous demeurons donc, toute cette journée, près de vous, dans votre modeste demeure de Nazareth. Neuf mois encore, et Bethléem nous verra prosternés, avec les bergers et les Mages, devant l'Enfant-Dieu qui naîtra pour votre joie et pour notre salut; et nous dirons alors avec les Anges : « Gloire à Dieu dans les hauteurs du ciel ; et sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté ! »

 

Extraits de l'Année Liturgique de Dom Guéranger

Fra_Angelico_043

25 mars 2009

L'Annonciation de la Sainte Vierge

annunciation__2_

Pour le 25 mars

Terre, qui dans ta douleur n’as jusqu'ici produit que des épines, tressaille maintenant et livre-toi à l'allégresse ; voici qu'il approche, l'immortel agriculteur qui doit te débarrasser des épines de la malédiction.

Vierge sans tache, prépare-toi, comme la toison sacrée, à recevoir la divinité qui s'apprête à descendre sur toi, semblable à la rosée, et qui doit mettre à sec le torrent de l'iniquité.

O livre d'une pureté divine, tiens-toi prêt : car la Sagesse de Dieu incarnée va écrire sur tes pages avec le doigt de l'Esprit-Saint, et va faire disparaître les prévarications de ma folie.

O chandelier d'or, reçois la flamme de la divinité ; que par toi elle luise sur le monde, et dissipe les ténèbres de nos crimes.

O Vierge, palais du grand Roi, ouvre ton oreille divine ; la Vérité même, le Christ, va entrer en toi, pour habiter au milieu de toi.

O brebis immaculée, l'Agneau de notre Dieu qui ôte nos péchés, s'apprête à pénétrer dans ton sein. La branche mystique va bientôt produire la fleur divine qui s'élève visiblement de l'arbre de Jessé, comme parle l'Ecriture.

O Marie, ô vigne fécondée par la parole de l'Ange, prépare-toi à donner la grappe vermeille de maturité et inaccessible à la corruption.

Salut, ô sainte montagne que Daniel a vue à l'avance dans l'Esprit divin, et de laquelle doit être détachée cette pierre spirituelle qui brisera les vaines idoles des démons.

O Arche raisonnable, que le véritable législateur aime d'un amour suprême, et qu'il a résolu d'habiter, sois remplie de joie : car il veut par toi renouveler son œuvre anéantie.

Le chœur des Prophètes, versé dans l'art des divins présages, s'écrie dans son pressentiment de l'entrée pacifique du Rédempteur en toi . Salut, ô Rédemption de tous ; honneur à toi, unique salut des hommes !

O nuée légère de la lumière divine , prépare-toi pour le soleil qui va se lever Ce soleil inaccessible répand sur toi ses feux du haut du ciel; en toi il cachera quelque temps ses rayons, pour luire bientôt sur le monde, et dissiper les ténèbres du mal.

Celui qui ne quitte jamais la droite de son Père, qui surpasse toute substance, arrive pour prendre en toi sa demeure ; il te placera à sa droite, comme une reine digne de lui, et douée d'une excellente beauté ; tu seras comme sa main droite étendue pour relever tous ceux qui sont tombés.

Le prince des Anges, ministre de Dieu, t'adresse sa parole joyeuse, pour annoncer que l'Ange du grand conseil va prendre chair en toi.

O Verbe divin, abaisse les cieux, et descends vers nous ; le sein de la Vierge est préparé comme un trône pour toi ; viens t'y asseoir, comme un roi glorieux, et sauve de la ruine l'œuvre de ta droite.

Et toi, ô Vierge, semblable à une terre où la main de l'homme n'a jamais semé, dispose-toi pour recevoir, à la parole de l'Ange, le Verbe céleste, semblable à un froment fécond qui, germant en ton sein, produira le pain qui donne l'intelligence.

 

Extraits de l'Année Liturgique de Dom Guéranger

Annunciation_II_Royal_Doors

Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Publicité
Publicité