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notre dame de lourdes
30 avril 2012

Le Mois de Marie de Notre-Dame de Lourdes

Le Mois de Marie de Notre-Dame de Lourdes

Henri Lasserre

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Premier jour

Lourdes, Les Roches Massabielle et la Famille Soubirous

 

I. Dans le département des. Hautes-Pyrénées, à l'embouchure des sept vallées du Lavedan, entre les dernières ondulations des coteaux qui terminent la plaine de Tarbes et les premiers escarpements abrupts qui commencent la Grande-Montagne, est située la ville de Lourdes. Les maisons, assises irrégulièrement sur un terrain accidenté, sont groupées presque en désordre à la base d'un rocher énorme, isolé de tout et sur lequel est hissé, comme un nid d'aigle, un formidable château fort. Au pied de ce roc, du côté opposé à la ville, à l'ombre des aulnes, des frênes et des peupliers, le Gave court tumultueusement, brisant ses eaux écumantes contre un barrage de cailloux et faisant tourner sur ses rives les roues sonores de trois ou quatre moulins. Lourdes est le carrefour des eaux thermales, et depuis un siècle ou deux cette petite ville est traversée constamment par les baigneurs et les touristes venus de tous les coins de l'Europe. Il en est résulté une civilisation assez avancée. La cité entière et la forteresse sont situées sur la rive droite du Gave. Un vieux pont, bâti en amont, à quelque distance des premières maisons de la ville, ouvre une communication avec la campagne, les prairies, les forêts et les montagnes de la rive gauche. Sur cette dernière rive, un peu au-dessous du pont et en fa:e du château, une prise d'eau pratiquée dans le Gave donne naissance à un très-fort canal. Ce canal va rejoindre le Gave à un kilomètre en aval, après avoir dépassé de quelques mètres seulement les Roches Massabielle, dont il baigne la base. L'île très-allongée qui est formée par le Gave et par ce courant, est une vaste et verdoyante prairie. Dans le pays on l'appelle l'île du Chalet, ou, plus brièvement, le Chalet. Le moulin de Savy, le seul qui se trouve sur la rive gauche, est bâti à cheval sur le canal et sert de pont entre la prairie et la terre ferme.

II. Le 11 février inaugurait en 1858 la semaine des réjouissances profanes qui, suivant un usage immémorial, précèdent les austérités du Carême. C'était le jour du Jeudi Gras. Le temps était froid, un peu couvert, mais très calme. Dans les profondeurs du ciel, les nuages se tenaient immobiles. Aucune brise ne les poussait les uns contre les autres, et l'atmosphère était d'une entière placidité. Par moments tombaient du ciel quelques rares gouttes d'eau. Ce jour-là, d'après les privilèges particuliers de ses Offices Propres, le diocèse de Tarbes célébrait la mémoire et la fête de l'illustre bergère de France, sainte Geneviève. Onze heures du matin avaient déjà sonné à l'horloge de l'église de Lourdes. Tandis que, presque partout, se préparaient de joyeuses réunions et des festins, une famille de pauvres gens, qui demeuraient comme locataires dans une misérable maison de la rue das Petits-Fossés, n'avait pas même de bois pour faire cuire son maigre dîner. Le père, encore jeune, exerçait la profession de meunier, et il avait pendant quelque temps exploité, comme fermier, un petit moulin assis au nord de la ville, sur l'un des ruisseaux qui se jettent dans le Gave. Mais ce métier exige des avances, les gens du peuple ayant coutume de faire moudre à crédit; et le pauvre meunier, pour cette raison, avait été obligé de renoncer à la ferme du petit moulin, où son travail, loin de le mettre dans l'aisance, avait contribué à le jeter dans une indigence plus profonde. En attendant des jours meilleurs, il travaillait, non point chez lui, car il n'avait rien au monde, pas même un petit, jardin, mais de divers côtés, chez quelques voisins, qui l'employaient. de temps en temps comme journalier. Il se nommait François Soubirous et était marié à une très-honnête femme, Louise Castérot, qui était une bonne chrétienne et qui soutenait son courage. Ils avaient quatre enfants: deux filles, dont l'aînée avait environ quatorze ans, et deux garçons beaucoup plus jeunes; le dernier avait environ trois ans.

III. Depuis quinze jours seulement leur fille aînée, une chétive enfant, demeurait avec eux. C'est cette petite fille qui doit jouer un rôle considérable dans notre récit, et nous avons étudié avec soin toutes les particularités et tous les détails de sa vie. Lors de sa naissance, sa mère, malade à cette époque, n'avait pu l'allaiter, et elle l'avait mise en nourrice dans un village voisin, à Bartrès, où l'enfant demeura après son sevrage. Louise Soubirous était devenue mère une seconde fois; et deux enfants à soigner en même temps l'eussent retenue au logis et empêchée d'aller en journée et dans les champs, ce qu'elle pouvait faire aisément avec un seul nourrisson. C'est pour cela que les parents laissèrent leur première-née à Bartrès. Ils payaient pour son entretien, quelquefois en argent et plus souvent en nature, une pension de cinq francs par mois.

Lorsque la petite fille eut atteint l'âge d'être utile, et qu'il fut question de la reprendre dans la maison paternelle, les bons paysans qui l'avaient nourrie s'aperçurent qu'ils s'étaient attachés à elle et qu'ils la considéraient, ou à peu près, comme une de leurs enfants. Dès ce moment, ils se chargèrent d'elle pour rien, l'employant à garder les brebis. Elle grandit ainsi au milieu de cette famille adoptive, passant toutes ses journées dans la solitude, sur les coteaux déserts où paissait son humble troupeau. En fait de prières, elle ne connaissait au monde que le chapelets Soit que sa mère nourrice le lui eût recommandé, soit que ce fût un besoin naïf de cette âme innocente, partout et à toute heure, en gardant ses brebis, elle récitait cette prière des simples. Puis elle s'amusait toute seule avec ces joujoux naturels que la Providence maternelle fournit aux enfants du pauvre, plus aisés à contenter, en cela comme en tout, que les enfants du riche: elle jouait avec les pierres qu'elle entassait en petits édifices enfantins, avec les plantes et les fleurs qu'elle cueillait çà et là, avec l'eau des ruisseaux où elle jetait et suivait de l'œil d'immenses flottes de brins d'herbes; elle jouait avec celui qui était son préféré dans le troupeau confié à ses soins. « De tous mes agneaux, disait-elle un jour, il y en a un que j'aime plus que tous les autres ». « Et lequel? » lui demanda-t-on. « Celui que j'aime, c'est le plus petit ». Et elle se plaisait à le caresser et à folâtrer avec lui.

Elle était elle-même parmi les enfants comme ce pauvre agneau, faible et petit, qu'elle aimait. Quoiqu'elle eût déjà quatorze ans, tout au plus si on lui en eût donné onze ou douze. Sans être pour cela maladive, elle était sujette aux oppressions d'un asthme qui parfois la faisait beaucoup souffrir. Elle prenait en patience son mal, et acceptait ses douleurs physiques avec cette résignation tranquille qui paraît aux uns si difficile et que les autres semblent trouver toute naturelle. A cette école innocente et solitaire, la pauvre bergère apprit peut-être ce que le monde ignore : la simplicité qui plaît tant à Dieu. Loin de tout contact impur, s'entretenant avec la Vierge Marie, passant son temps et ses : heures à la couronner de prières en égrenant son chapelet, elle conserva cette candeur absolue, cette pureté baptismale que le souffle du monde ternit si vite, même chez les meilleurs.

Telle était cette âme d'enfant, limpide et paisible comme ces lacs inconnus qui sont perdus dans les hautes montagnes et où se mirent en silence toutes les splendeurs du ciel. « Heureux les cœurs purs, dit l'Evangile: ce sont ceux-là qui verront Dieu! » Ces grands dons sont des dons cachés, et l'humilité qui les possède les ignore souvent elle-même. La petite fille avait déjà quatorze ans; et si tous ceux qui l'approchaient par hasard se sentaient attirés vers elle et secrètement charmés, elle n'en avait point conscience. Elle se considérait comme la dernière et la plus arriérée des enfants de son âge. Elle ne savait, en effet, ni lire ni écrire. Bien plus, elle était tout à fait étrangère à la langue française, et ne connaissait que son pauvre patois pyrénéen. On ne lui avait jamais appris le catéchisme. En cela aussi son ignorance était extrême: « Notre Père, Je vous salue. Je crois en Dieu, Gloire au Père », récités au courant du chapelet, constituaient tout son savoir religieux. Après de tels détails, il est inutile d'ajouter qu'elle n'avait point fait sa première communion. C'était précisément pour l'y préparer et l'envoyer au catéchisme que les Soubirous venaient de la retirer du village perdu, habité par ses parents nourriciers, et de la prendre chez eux, à Lourdes, malgré leur excessive pauvreté.

Elle était depuis deux semaines rentrée au logis paternel. Préoccupée de son asthme, de sa frêle apparence, sa mère avait pour elle des soins particuliers. Tandis que les autres enfants de la famille allaient nu-pieds dans leurs sabots, celle-ci avait des bas dans les siens; tandis que sa sœur et ses frères couraient librement au dehors, elle était presque constamment utilisée à l'intérieur. L'enfant, habituée au grand air, eût aimé à sortir. Donc ce jour-là était le Jeudi Gras: onze heures avaient sonné, et ces pauvres gens n'avaient pas de bois pour préparer leur dîner. « Va en ramasser sur le bord du Gave ou dans les Communaux », dit la mère à Marie, sa seconde fille. De même qu'en bien des endroits, les indigents avaient, dans la commune de Lourdes, un menu droit de cueillette sur les branches desséchées que le vent faisait tomber Ides arbres, sur les épaves de bois mort que le torrent déposait et laissait parmi les cailloux du rivage. Marie chaussa ses sabots. L'aînée, celle dont nous venons de parler, la petite bergère de Bar très, la regardait d'un œil d'envie. « Permettez-moi de la suivre, dit-elle enfin à sa mère, je rapporterai, moi aussi, mou petit paquet de bois ». « Non, répondit Louise Soubirous: tu tousses, tu prendrais du mal ». Une jeune fille de la maison voisine, Jeanne Abadie, âgée d'environ quinze ans, était entrée sur ces entrefaites et se disposait également à aller à la cueillette du bois. Toutes ensemble insistèrent, et la mère se laissa fléchir. L'enfant avait en ce moment, comme c'est la coutume parmi les paysannes du Midi, la tête coiffée d'un mouchoir, noué sur le côté. Cela ne parut pas suffisant à la mère. « Prends ton capulet », lui dit-elle. Le capulet est un vêtement très-gracieux, particulier aux races pyrénéennes, et qui tient à la fois de la coiffure et du petit manteau; c'est une espèce de capuchon, en drap très-fort, tantôt blanc comme la toison des brebis, tantôt d'un rouge éclatant, qui couvre la tête et retombe en arrière sur les épaules jusqu'à la hauteur des reins. Le capulet de la petite bergère de Bartrès était blanc.

IV. Les trois enfants sortirent de la ville, et, traversant le pont, arrivèrent bientôt sur la rive gauche du Gave. Elles passèrent par le moulin de Savy et entrèrent dans file du Chalet, cherchant çà et là des débris de bois pour faire leur petit fagot. Elles descendaient peu à peu la prairie en suivant le cours du Gave. La frêle enfant que la mère avait hésité à laisser sortir cheminait un peu en arrière. Moins heureuse que ses deux compagnes, elle n'avait encore rien trouvé, et son tablier était vide, tandis que celui de sa sœur et de Jeanne commençaient à se garnir de menues branches et de copeaux. Vêtue d'une robe noire tout usée et raccommodée, son délicat visage encadré dans le capulet blanc qui recouvrait sa tête et retombait sur ses épaules, les pieds fermés dans ses grossiers sabots, elle avait une grâce innocente et rustique qui charmait le cœur plus encore que les yeux.

Elle était petite pour son âge. Bien que ses traits enfantins fussent un peu hâlés par le soleil, ils n'avaient rien perdu de leur délicatesse native. Ses cheveux, noirs et fins, paraissaient à peine sous son mouchoir. Son front, assez découvert, était d'une incomparable pureté de lignes. Ses sourcils bien arqués, ses yeux bruns, plus doux en elle que des yeux bleus, avaient une beauté tranquille et profonde, dont aucune passion mauvaise n'avait jamais troublé la limpidité magnifique. C'était l'œil simple dont parle l'Évangile. La bouche, merveilleusement expressive, laissait deviner dans l'âme un mouvement habituel de bonté et de compassion pour toute souffrance. La physionomie, douce et intelligente, plaisait; et tout cet ensemble possédait un attrait extraordinaire, qui se faisait sentir aux côtés les plus élevés de l'âme. Qu'était-ce que cet attrait, j'allais dire cet ascendant et cette autorité secrète en cette pauvre enfant ignorante et vêtue de haillons? C'était la plus grande et la plus rare chose qui soit en ce monde: la majesté de l'innocence.

Nous n'avons point encore dit son nom. Elle avait pour patron un grand Docteur de l'Église, celui dont le génie s'abrita plus particulièrement sous la protection de la Mère de Dieu, l'auteur du Memorare, « Souvenez-vous, ô très-pieuse Vierge Marie », l'admirable saint Bernard. Toutefois, suivant une habitude qui a sa grâce, ce grand nom donné à cette humble paysanne avait pris une tournure enfantine et champêtre. La petite fille portait un joli nom, gracieux comme elle: elle s'appelait Bernadette. Elle suivait sa sœur et sa compagne le long de la prairie du moulin, et cherchait, mais inutilement, parmi les herbes, quelques morceaux de bois pour le foyer de la maison. Telle devait être Ruth ou Noémi, allant glaner dans les champs de Booz.

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Prière pour demander l'esprit de simplicité et d'humilité

 

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

O Notre-Dame de Lourdes, ô Vierge Marie que Dieu voulut choisir pour épouse et pour mère dans le pauvre atelier d'un charpentier de village; Vous qu'il aima à cause de votre humilité profonde et de votre simplicité absolue; Vous dont le cœur maternel s'incline doucement vers ceux qui vous ressemblent et qui, du haut du Ciel où vous régnez dans la gloire, avez regardé d'un œil de prédilection cette violette cachée sous l'herbe, cette fleur perdue dans les bois, cette petite Bernadette ignorée de tous: ô trône vivant de la Sagesse éternelle! donnez-nous de comprendre enfin le néant de tout ce qui brille, le néant de tout ce dont le monde est épris, et la divine réalité de tout ce que dédaigne l'orgueil insensé des humains. O Vierge des Vierges, qui aviez à peine seize ans quand l'Ange Gabriel vous proclama o bénie entre toutes les femmes, et vous annonça que vous étiez élue pour être la Mère du Dieu trois fois Saint, ô très-pure Marie, qui avez gardé toute la vie la candide innocence du premier âge, obtenez-nous la grâce de nous pénétrer à jamais de cette parole de Notre-Seigneur, votre Fils: « En vérité, en vérité je vous le déclare, si vous ne devenez semblable à ces petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux ». Donnez-nous aussi d'aimer ceux que vous aimez vous-même: les pauvres, les humbles, les simples, et de vénérer dans leur personne les préférés du Seigneur, les futurs princes de son Royaume. Donnez-nous l'esprit de pauvreté, l'esprit d'humilité, l'esprit de simplicité: là seulement est la vie véritable, là est la paix de l'âme, là est la joie du cœur. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi soit-il.

 

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29 avril 2012

Le Mois de Marie de Notre Dame de Lourdes

Le Mois de Marie de Notre-Dame de Lourdes

Henri Lasserre

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Veille du premier jour

Notre Dame de Lourdes

 

Dans les paroisses où l'ouverture du Mois de Marie ne se fait pas la veille, il faudra omettre cette lecture préparatoire et commencer par le premier jour. Dans ce cas cependant il sera bon de reporter à cette lecture du premier jour, le paragraphe du présent chapitre; en remplaçant Lien entendu le mot demain par celui d'aujourd'hui à la première et à la dernière ligne dudit paragraphe.

 

I. Nous inaugurerons demain les exercices du Mois de Marie. Quelle lecture ferons-nous durant ces trente et un jours, ces trente et un jours du beau mois des fleurs, consacrés à Celle qui a été, qui est et qui sera éternellement la fleur même de l'Humanité? En ces temps si tourmentés, si coupables et si malheureux, quel est le cœur qui n'a besoin d'espérance? quelle est l'âme qui n'a besoin de sentir que dans les profondeurs de l'invisible, la Providence de Dieu ne cesse d'être présente, et qu'elle veille toujours sur nous avec une maternelle sollicitude? Quel est l'esprit chrétien qui, malgré sa foi pleinement assurée, n'aime avoir surgir des preuves nouvelles, des preuves palpables et saisissantes de l'immuable vérité de notre sainte religion? Il n'est personne qui n'éprouve de tels désirs. Voilà pourquoi nous lirons cette année-ci le récit des récentes Apparitions de Marie, l'histoire des miracles que la très-auguste Mère de Dieu continue d'accomplir et qui seront pour nous la preuve, toute contemporaine, de ses grandeurs éternelles. Ce récit, cette histoire, ces preuves d'hier et d'aujourd'hui, nous les trouverons dans le livre que nous tenons en nos mains: « Notre-Dame de Lourdes, par M. Henri Lasserre ». Cet ouvrage a été résumé et divisé en trente et un chapitres pour être lu en l'honneur de la très-sainte Vierge durant les pieux exercices que nous commencerons demain.

 

II. Mais avant d'entrer dans la narration des faits surnaturels qui se sont passés à Lourdes, écoutons l'historien nous expliquer loyalement le point de vue où il s'est placé, la méthode qu'il a suivie, le but qu'il s'est proposé. Voici sa Préface: « A la suite d'une grâce signalée, dont le récit trouvera place dans le cours de ce livre, je promis, il y a quelques années, d'écrire l'histoire des événements extraordinaires qui ont donné lieu au Pèlerinage de Lourdes. Si j'ai eu le tort très-grave de différer longtemps l'exécution de ma promesse, j'ai mis du moins une conscience absolue à étudier avec un soin scrupuleux le sujet que je voulais traiter. En présence de l'incessante procession de visiteurs, de pèlerins, d'hommes, de femmes, de peuples entiers, qui viennent s'agenouiller devant une grotte déserte, entièrement ignorée il y a dix ans et que la parole d'une enfant a fait tout à coup considérer comme un sanctuaire divin; en voyant s'élever le vaste édifice que la foi populaire érige en cet endroit et qui coûtera près de deux millions, j'ai éprouvé le besoin, non-seulement de rechercher les preuves du fait surnaturel, mais encore d'examiner de quelle manière, par quel logique enchaînement de choses ou d'idées, la croyance s'en était universellement répandue.

Comment cela s'est-il produit? Comment un tel événement s'est-il accompli en plein dix-neuvième siècle? Comment le témoignage d'une ignorante petite fille sur un fait aussi extraordinaire, sur des Apparitions que personne autour d'elle n'apercevait, a-t-il pu trouver crédit et enfanter de si prodigieux résultats? Il y a des gens qui répondent d'un mot péremptoire à de telles questions, et le mot de « superstition s est très-commode pour cela. Pour moi, je ne suis pas si expéditif; et j'ai voulu me rendre compte d'un phénomène si en dehors du cours ordinaire des choses et si digne d'attention à quelque point de vue que Ton se place. Que le Miracle soit vrai ou qu'il soit faux; que la cause de ce vaste courant de peuples soit dans l'action divine ou dans l'erreur humaine, une semblable étude n'en est pas moins du plus haut intérêt. Je remarque cependant que les sectaires du Libre Examen se gardent bien de la faire. Ils préfèrent nier tout court. C'est à la fois et plus facile et plus prudent.

Je comprends tout autrement qu'eux l'inquiète recherché de la vérité. Si nier tout court leur parait simple, affirmer tout court me semblerait hasardé. J'ai vu des savants parcourir péniblement les sentiers ardus de la Montagne, afin de s'expliquer à eux-mêmes pourquoi tel insecte qui se trouve pendant l'été sur les sommets se rencontre pendant l'hiver dans les vallons. Cela est fort bien et je les loue. Je me dis toutefois que les grands mouvements humains, que les causes qui mettent en branle des multitudes immenses méritent, peut-être autant, d'occuper et d'exercer la sagacité de l'esprit. L'Histoire, la Religion, la Science, la Philosophie, la Médecine, l'analyse des divers ressorts de la nature humaine, ont un égal intérêt à cette curieuse étude. Cette étude j'ai voulu la faire complète.

Aussi ne me suis je contenté ni des documents officiels, ni des lettres, ni des procès-verbaux, ni des attestations écrites. J'ai voulu, autant que possible, tout connaître, tout voir par moi-même, tout faire revivre à mes yeux par le souvenir et le récit de ceux qui avaient vu. J'ai fait de longs voyages à travers la France pour interroger tous ceux qui avaient figuré, soit comme personnages principaux, soit comme témoins, dans les événements que j'avais à raconter, pour contrôler leurs récits les uns par les autres et parvenir de la sorte à une entière et lumineuse vérité. J'ai la confiance que, Dieu aidant, mes efforts n'ont pas été entièrement vains,

La vérité une fois connue, je l'ai écrite avec autant de liberté que si, comme le duc de Saint-Simon, j'eusse fermé ma porte et raconté une histoire destinée à ne paraître que dans un siècle. J'ai voulu tout dire tant que les témoins sont encore vivants; j'ai voulu donner leurs noms et leur demeure, pour qu'il fût possible de les interroger et de refaire, afin de contrôler mon propre travail, l'enquête que j'ai faite moi-même. J'ai voulu que chaque lecteur pût examiner par lui-même mes assertions, et rendre hommage à la Vérité si j'ai été sincère; j'ai voulu qu'il pût me confondre et me déshonorer si j'ai menti. Étudier les faits non-seulement dans leur écorce extérieure, mais dans les délicatesses de leur physionomie et dans leur vie cachée; rechercher, avec une attention constamment en éveil, le lien souvent lointain, souvent inaperçu tout d'abord, qui les unit; comprendre et exposer clairement leur cause, leur origine, leur génération; surprendre et voir agir, dans des profondeurs qu'on tente d'éclairer, les lois éternelles et les harmonies merveilleuses de l'ordre miraculeux: tel est le but que j'ai eu la hardiesse de concevoir.

Avec une telle pensée, aucune circonstance n'était indifférente et ne devait être négligée. Le moindr8 détail pouvait contenir une lumière et permettre de prendre, si je puis ainsi parler, la main de Dieu en flagrant délit. De là, mes recherches; de là, la forme, très-différente du style habituel des histoires officielles, qu'a prise de lui-même mon récit; de là, tant dans la relation des Apparitions que dans celle des guérisons miraculeuses, ces portraits, ces dialogues, ces paysages, ces circonstances d'heure et de lieu, ces constatations du temps qu'il faisait; de là, ces mille détails qui m'ont coûté tant de peine à relever, mais qui m'ont donné, à mesure que je les recueillais pieusement, l'indicible joie de voir par moi-même, de goûter et de sentir, dans tout le charme d'une découverte à peine soupçonnée à l'avance, l'harmonie profonde des oeuvres qui viennent de Dieu.

Cette joie, j'essaye de la communiquer à mes lecteurs, à mes amis, à ceux qui sont curieux des secrets d'en haut. Quelques-uns de ces détails arrivent parfois avec un si merveilleux à-propos, que le lecteur habitué aux dissonances de ce monde, pourrait soupçonner le peintre d'avoir mis de la complaisance dans son tableau. Mais Dieu est un artiste qui n'a pas besoin qu'on invente pour lui. Les œuvres surnaturelles qu'il daigne accomplir ici-bas sont parfaites par elles-mêmes. Les copier fidèlement, ce serait rencontrer l'idéal. Mais qui peut les copier de la sorte? Qui peut les voir dans toute leur beauté et leur harmonie? Qui n'a la vue troublée? Qui peut pénétrer tous les secrets de ces humbles et grandes choses? Personne, hélas! Presque tout nous échappe et nous ne faisons qu'entrevoir. Je viens d'oser dire ce que j'eusse voulu faire. Le lecteur seul verra ce que j'ai fait.

 

III. À peine ce livre fut-il entre les mains du public que plus de soixante Evêques de France l'honorèrent des approbations les plus explicites, et que, sur sa lecture, Notre Très-Saint-Père le Pape Pie IX reconnut par un acte signé de sa main, la vérité des Apparitions et des Miracles de la Sainte Vierge à la Grotte de Lourdes. Il adressa à l'auteur le Bref suivant, que nous allons lire et écouter debout, par respect pour la parole du représentant de Jésus-Christ.

 

Bref de Sa Sainteté Pie IX, Pape,

A son bien-aimé fils, Henri Lasserre.

 

Bien-aimé Fils, salut et bénédiction apostolique.

 

Recevez Nos félicitations, bien cher Fils. Gratiné jadis d'un insigne bienfait, vous venez, scrupuleusement et avec amour, d'accomplir le vœu que vous aviez fait: vous venez d'employer vos soins à prouver et à établir la récente Apparition de la très-clémente Mère de Dieu; et cela d'une telle manière que la lutte même de l'humaine malice contre la miséricorde divine sert précisément à faire ressortir avec plus de force et d'éclat la lumineuse évidence du fait.

 

Dans l'exposition que vous faites des événements, leur trame et leur enchaînement, tous les hommes pourront voir clairement et avec certitude comment notre très sainte Religion tourne et aboutit au véritable avantage des peuples; comment elle comble de biens non-seulement célestes et spirituels, mais encore temporels et terrestres. tous ceux qui accourent à elle. Ils pourront voir comment, même en l'absence de toute force matérielle, cette Religion est toute-puissante à maintenir l'ordre; comment, parmi les multitudes émues, elle sait contenir dans de sages limites l'emportement et l'indignation, même justes, des esprits agités. Ils pourront voir enfin comment le Clergé coopère par ses loyaux efforts et par son zèle à de tels résultats, et comment, bien loin de favoriser la superstition, il se montre infiniment plus lent et plus sévère que tout le monde quand il s'agit de porter ua jugement sur des faits qui semblent surpasser les forces de la nature.

 

Avec une non moins vive lumière, votre récit rendra manifeste cette vérité, que l'impiété déclare tout à fait en vain la guerre à la Religion, et que les méchants tentent très-inutilement d'entraver par des machinations humaines les divins conseils de la Providence, la perversité des hommes et leur coupable audace servant au contraire de moyen à la Providence pour donner à ses œuvres plus de puissance et plus de splendeur.

 

Telles sont les raisons qui nous ont fait accueillir avec la plus vive joie votre livre intitulé: « Notre-Dame de Lourdes ». Nous avons foi que Celle qui, de toutes parts, attire vers Elle, par les miracles de sa puissance et de sa bonté, des multitudes de pèlerins, veut également se servir de votre livre pour propager plus au loin et exciter envers Elle la piété et la confiance des hommes, afin que tous puissent participer à la plénitude de ses grâces. Comme gage de ce succès que Nous prédisons à votre œuvre, recevez Notre bénédiction apostolique, que Nous vous adressons bien affectueusement en témoignage de Notre gratitude et de Notre paternelle bienveillance.

 

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 4 septembre 1869, de Notre Pontificat l'an 24.

Pie IX, Pape.

 

Le Ciel a ratifié la parole de son Pontife. Dieu a béni ce livre, traduit aujourd'hui dans presque toutes les langues et répandu dans tout l'univers. La sainte Vierge a daigné s'en servir pour attirer à Lourdes des pèlerinages immenses, des malades qu'elle a guéris, des incroyants qu'elle a convertis. Avec une ferme espérance, prions-la de vouloir Lien s'en servir également au milieu de nous pour produire des effets aussi excellents. Mais avant toute invocation, que la première prière que nous allons lui adresser soit pour le Père bien-aimé de l'Eglise universelle, Notre Très-Saint-Père le Pape Pie IX.

 

Prière pour le Pape

 

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.

 

O très-sainte Vierge, qui avez enfanté le Soleil de Justice et donné à la Terre le Dieu du Ciel, protégez à jamais celui qui représente ici-bas votre Fils: protégez Notre Saint-Père le Pape, vicaire terrestre de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Soutenez-le contre les hommes de ténèbres, qui s'efforcent de le renverser, parce qu'il est le candélabre sacré qui porte et qui présente aux regards de tous la Lumière même du Monde. Marie, engendrée sans péché, soyez la gardienne toute-puissante de cette Chaire infaillible, qui a proclamé comme un dogme votre Immaculée Conception et fait entrer dans les trésors inviolables de l'Église cette vérité que croyait déjà dans tous les siècles et dans tous les pays, la foi filiale du peuple chrétien. Notre-Dame de Lourdes, si féconde en miracles, protégez, de cette main à qui rien ne peut résister, protégez ce Siège de Rome qui a reconnu en notre siècle la vérité de vos Apparitions, de ces glorieuses Apparitions, dont nous allons, entendre l'histoire. Bénissez le Pasteur, ô notre Mère ! bénissez le Pasteur, c'est le cri du troupeau! Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi soit-il.

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21 février 2012

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Le 11 février 2012

Fête de Notre Dame de Lourdes

 

 

Vous pouvez suivre le chapelet en direct de la Grotte de Massabielle, à Lourdes, tous les jours, à 15h30 sur le site internet de KTO

www.ktotv.com

31 janvier 2012

Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes 2012

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Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes
Du 3 au 11 Février 2012
« Avec Bernadette, prier le Chapelet »


Cette neuvaine permet de se préparer intérieurement à la célébration de la fête de Notre Dame du Lourdes, chaque année le 11 février. cette date est celle aussi la journée mondiale du malade créée par le Bienheureux Jean-Paul II.


Prière


Notre Dame de Lourdes, Vous qui, comme une mère aimante, révéliez à Bernadette les mots de la prière, apprenez-nous à prier. Votre vie est toute entière tournée vers Dieu par Jésus son Fils et votre Fils. Avec ce Chapelet que nous prions, nous voudrions Vous confier la vie de ceux que nous aimons et celle de toutes les familles de la terre. Que la tendresse dont Vous entouriez Jésus, Votre Enfant, soit celle qui guide toutes les mères. Aidez nos enfants et petits-enfants à découvrir combien ils sont aimés de Dieu. Enveloppez d’une attention particulière, ceux que la fatigue, le désespoir, la maladie, découragent. Ravivez en nous l’espérance qui était la vôtre au matin de Pâques. Notre-Dame de Lourdes, veillez sur les femmes et les hommes de ce temps. Tournez sans cesse nos regards et nos cœurs vers Jésus, Lui qui nous fait connaître le Père. Amen !


Pratique de la neuvaine : Réciter une dizaine de chapelet et dire trois fois les invocations: « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », « Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous », « Sainte Bernadette, priez pour nous ».


Téléchargez le texte de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici

11 décembre 2011

Que Soy Era Immaculada Counceptiou

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19 juillet 2010

Les Apparitions de Notre Dame de Lourdes

19 février 2010

Neuvaine en l'honneur de Notre Dame de Lourdes

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Neuvaine en l'honneur de Notre Dame de Lourdes


Approbation


Nous, soussigné, avons vu cette Neuvaine en l'honneur de Notre Dame de Lourdes, et nous sommes persuadé qu'elle est très propre à nourrir la piété. En conséquence, nous en recommandons l'usage aux fidèles de ce Diocèse.


Ottawa, 25 Mars, 1874,

D. Dandurand, p., o.m.i.

Administrateur du Diocèse d'Ottawa .


Préambule


Pie VII, par les rescrits des 4 Août et 24 Novembre, 1808, et du 11 Février, 1800 a approuvé différentes Neuvaines, soit en l'honneur de la Très-Sainte Vierge, soit en l'honneur de saints. La pratique des Neuvaines en général pour obtenir quelques grâces est très répandue, et les fruits qu'on en retire en démontrent suffisamment l'excellence et l'utilité.


Prières qu'il faut faire tous les jours


Au Nom du Père et du fils et du Saint Esprit.


Venez Esprit Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles et allumez en eux le feu de votre amour.


V. Envoyez votre esprit et tout sera créé.

R. Et vous renouvellerez la face de la terre.


Prions


O Dieu qui avez enseigné le cœur des fidèles par la lumière du Saint Esprit, donnez-nous cet Esprit Saint qui nous fasse goûter et aimer le bien et qui répande toujours en nous sa consolation par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi-soit-il.


Prière


O Marie! C'est sous le nom de l'Immaculée Conception que l'on vous invoque ici, O Bienfaitrice des chrétiens. Ah! que ce doux sentiment émeut délicieusement mon cœur! Oui j'espère que vous illuminerez le chemin que je parcours; j'espère que votre regard maternel m'y soutiendra; j'espère que vous m'obtiendrez le pardon du passé, la sainteté du présent, la persévérance de l'avenir, j'espère que vous serez ma joie, mon appui, ma consolation, ma force. Me voici prosterné devant vous au nom de toute la famille et je vous prie encore pour le Souverain Pontife et la victoire du bien sur le mal. O Marie Immaculée, assurez votre empire sur nos cœurs, faites rayonner partout ces lumières qui éblouissaient l'heureux témoin de votre apparition dans cette grotte sacrée, afin que tous, guidés par vous, arrivent sûrement jusqu'à Dieu.


Autre prière


Vierge très pure, conçue sans péché et depuis ce premier moment toujours belle et sans tache, glorieuse Marie pleine de grâces, Mère de mon Dieu, Reines des Anges et des hommes, je vous révère très humblement comme la mère de mon Sauveur, je vous honore et vous rends tous mes hommages, ainsi que mon Dieu m'a appris que cela devait se faire par le respect, l'obéissance et la soumission qu'il vous a portés lui-même. Daignez je vous prie recevoir cette Neuvaine que je vous consacre. Vous êtes l'asile assuré des pécheurs pénitents, j'ai donc raison de recourir à vous; vous êtes la Mère de Miséricordes, vous vous attendrirez donc sur mes misères; vous êtes après Jésus-Christ toute mon espérance; vous agréerez la tendre confiance que j'ai en vous. Rendez-moi digne d'être appelé votre enfant afin que je puisse dire avec confiance : Montra te esse matrem, Montrez vous ma mère.


Récite six Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père, puis la prière qui est indiquée pour chaque jour de la neuvaine. Après cette petite prière on récite les litanies et les prières qui suivent:


Litanies de l'Immaculée Conception


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous,

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.

Esprit saint qui est Dieu, ayez pitié de nous.

O Marie conçue sans péché, priez pour nous.

O Marie Immaculée, objet des prédilections du Père, priez pour nous.

O Marie Immaculée, préservée de la terrible concupiscence, priez pour nous.

O Marie Immaculée, fille du Père Éternel, priez pour nous.

O Marie Immaculée, Mère de Jésus, priez pour nous.

O Marie Immaculée, épouse du St. Esprit, priez...

O Marie Immaculée, Trône de la Sainte Trinité, priez...

O Marie Immaculée, image de la sagesse de Dieu, priez...

O Marie immaculée, aurore sans nuage au plus beau des jours, priez...

O Marie Immaculée, joie et gloire d'Israël, priez...

O Marie Immaculée, voie qui conduit à Jésus, priez...

O Marie Immaculée, qui avez triomphé du péché originel, priez...

O Marie Immaculée, qui avez écrasé la tête du serpent infernal, priez...

O Marie Immaculée, reine des anges et des hommes, priez...

O Marie Immaculée, gloire de l'église, priez...

O Marie Immaculée, honneur des chrétiens, priez...

O Marie Immaculée, annoncée par les prophètes, priez...

O Marie Immaculée, bénie entre toutes les femmes, priez...

O Marie Immaculée, terreur des démons, priez...

O Marie Immaculée, avocate des pécheurs, priez...

O Marie Immaculée, appui des faibles, priez...

O Marie Immaculée, dispensatrice des grâces, priez...

O Marie Immaculée, épouse de St. Joseph, priez...

O Marie Immaculée, lumière des anges, priez...

O Marie Immaculée, couronne des Patriarches, priez...

O Marie Immaculée, gloire des prophètes, priez...

O Marie Immaculée, reine des Apôtres, priez...

O Marie Immaculée, force des Martyrs, priez...

O Marie Immaculée, vertu des Confesseurs, priez...

O Marie Immaculée, pureté des Vierges, priez....

O Marie Immaculée, espoir de ceux qui espèrent en vous, priez...

O Marie Immaculée, protectrice spéciale de tous ceux qui vous invoquent, priez...

O Marie Immaculée, mère la plus tendre pour vos enfants, priez...


Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, écoutez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.


V. Vous êtes toute belle, o Marie !

R. Et la tache originelle n'est point en vous.

V. Vous êtes la gloire de Jérusalem.

R. Vous êtes la joie d'Israël.

V. Vous êtes l'honneur de votre peuple.

R. Vous êtes l'avocate des pécheurs.

V. O Marie !

R. O Marie !

V. Vierge très prudente.

R. Mère pleine de clémence, priez pour nous.

V. O bienheureuse Vierge Immaculée dans votre Conception.

R. Priez pour nous Dieu le Père dont vous avez conçu le Fils par l'opération du Saint Esprit.


Prions


O Dieu, qui par l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge avez préparé à votre Fils une demeure digne de lui. faites, nous vous en supplions, que comme vous l'avez préservée de tout péché en vue de la mort futur de son fils nous soyons aussi purifiés et arrivions par son intercession jusqu'à vous dans le séjour de votre gloire. Ainsi-soit-il.


Prière pour notre Saint Père le Pape


O Dieu ! qui êtes le pasteur et le recteur de tous les fidèles, regardez d'un œil favorable le Pape N. votre serviteur que vous avez établi chef de votre église; faites par votre grâce, que ses paroles et ses exemples soient profitables à ceux sur qui il a autorité, afin qu'il ait part à la vie éternelle avec le troupeau qui lui est confié.


Prière pour nos différents besoin


O Dieu ! notre refuge et notre force, rendez-vous favorables aux prières de votre église, vous qui êtes l'auteur de toute piété : faites que nous obtenions sûrement ce que nous vous demandons avec confiance par Jésus-Christ Notre Seigneur. Ainsi-soit-il.


(11 Février— 25 Mars, 1856.)


« Pénitence! Pénitence! Pénitence! »

« Je suis l'Immaculée Conception »


Prière


Vous Vous manifestez de nouveau à vos serviteurs, O Marie, vous vous montrez dans toute votre sainteté originelle et vous voulez qu'ils vous invoquent sous le titre de l'Immaculée Conception. Oh ! quelle joie pour nous de vous honorer dans le plus magnifique de vos privilèges! Oui ô céleste Reine, vous êtes bien sans tache et l'éclat du soleil n'est que ténèbres auprès de vous. Bénie soyez-vous sur la terre, comme vous l'êtes au ciel, à tout jamais. Nous irons, pauvres voyageurs on cette vie, nous désaltérera l'inépuisable fontaine de votre amour. C'est là que vous nous attendez, là que se répareront nos forces, là que nous recevrons encore vos douces paroles et vos maternels sourires.  Ainsi-soit-il.


Soyez bénie Vierge très pure qui avez daigné apparaître jusqu'à dix-huit fois toute resplendissantes de lumière, de douceur et de beauté dans la grotte de Lourdes et dire à l'humble et naïve Bernadette qui vous contemplait dans l'extase: Je suis l'Immaculée Conception ».

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Premier jour

Prière pour demander l'Humilité


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


O Notre-Dame de Lourdes! O Vierge Marie que Dieu le fils voulut choisir pour mère dans le pauvre atelier d'un charpentier: Vous qu'il aima à cause de votre humilité profonde et de votre simplicité absolue; Vous dont le cœur maternel s'incline doucement vers ceux qui vous imitent et qui du haut du ciel ou vous régnez avez regardé d'un œil de prédilection cette violette cachée sous l'herbe, cette fleur perdue dans les bois, cette petite Bernadette ignorée de tous: O trône de la Sagesse éternelle! donnez-nous de comprendre enfin le néant de tout ce qui brille, le néant de tout ce dont le monde est épris et la divine réalité de tout ce que dédaigne l'orgueil des humains. O Vierge Immaculée! donnez-nous aussi d'aimer ce que vous aimez vous-même : les pauvres, les humbles, les simples de cœur ces futurs princes du Royaume de Dieu. Donnez-nous l'esprit de pauvreté, l'esprit d'humilité  et de simplicité; là seulement est la vie véritable, là est la paix de l'âme, là est la joie du cœur. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Deuxième jour

Prières pour demander du courage dans les tentations et les épreuves de la vie


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes, qui avez voulu que Bernadette souffrit et traversât l'épreuve sans nulle consolation, apprenez-nous à supporter d'un cœur chrétien et les traverses de la vie et les faux jugements des hommes, et leurs injures, et leurs médisances et leurs calomnies. Notre-Dame de Lourdes qui avez jugé bon de cesser alors d'apparaître à votre enfant bien-aimée apprenez-nous aussi à supporter en nous-mêmes, l'absence de toute consolation spirituelle et la privation apparente de Dieu, donnez-nous, O Notre Mère de supporter ces aridités, si souvent hélas! occasionnées par nos fautes. En ces heures ternes et sans soleil ou notre pauvre cœur éprouve quelque chose des angoisses de votre divin fils quand il cria dans son agonie: « O mon Dieu! O mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné » en ces heures de tristesse et d'abattements donnez-nous O Vierge puissante un peu de ce courage que vous eûtes vous-même au pied de la croix de votre fils. Aux heures de la tentation, de la tristesse et de l'abandonnement. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Troisième jour

Prière pour la Vertu d'Espérance


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes, nous osons vous demander pour nous-mêmes ce que vous avez promis a Bernadette ravie en lui disant: « Je vous promets de vous rendre heureuse, non point dans ce monde, mais dans l'autre ». Assurez-nous le bonheur non point sur cette terre ou nous ne faisons que passer, mais dans ce monde éternel ou au milieu des Anges et des Saints, Vous êtes assise sur un Trône de Gloire. Avec une vertu solide, faites descendre en nos cœurs cette immortelle espérance, qui allégera pour nous toutes les peines de la vie qui, adoucira toutes les amertumes de notre exil, et qui nous fera goûter, même dès ici-bas parmi les inévitables traverses de la vie humaine la paix, la douce paix du chrétien, cet avant-goût terrestre du bonheur des élus. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Quatrième jour

Prière pour les pauvres pécheurs


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes qui, contristée à la vue des péchés du monde avez ordonné à Bernadette votre enfant bien-aimée de prier pour les pécheurs, nous voici à vos pieds et nous adressons nos ardentes supplications à Dieu et à vous Vierge Clémente pour tous ceux qui ont failli. Pécheurs indignes en vérité de lever nos regards sur vous, nous vous invoquons pour d'autre pécheurs, peut-être moins coupables que nous aux yeux de votre justice. Nous vous prions pour les faibles: fortifiez-les. Nous vous prions pour les égarés: dirigez-les. Nous vous prions pour les aveugles: éclairez-les. Nous vous prions pour les malades; guérissez-les: nous vous prions pour les perdus: retrouvez-les. Nous vous prions pour ceux qui semblent tout-à-fait morts à la grâce: ressuscitez-les. Eh quoi Seigneur l'iniquité des hommes sera-t-elle plus grande que votre miséricorde? Levez-vous, ô Dieu de Jacob et vendez-vous de vos ennemis. Vengez-Vous de ceux qui vous renient comme vous vous êtes vengé de Pierre le renieur dont vous avez fait le prince des apôtres. Vengez-vous des furieux qui vous blasphèment comme vous vous êtes vengé de Saul le persécuteur, dont vous avez fait Saint Paul Vengez-vous des libertins comme vous vous êtes vengé de Madeleine d'Augustin dont vous avez changé les flammes impures en pures ardeurs de l'amour divin. Vengez-vous des manieurs d'argent de notre époque, comme vous vous êtes venge du publicain Mathieu dont vous avez fait votre évangéliste. Vengez-vous O Fils de la Vierge Immaculée vengez-vous de ce siècle coupable en le faisant tomber à genoux, en le prosternant devant votre croix, en le convertissant, en faisant de lui votre missionnaire et votre apôtre. Seigneur, Seigneur toute les puissances humaines sont à bout la tempête ne fut jamais plus engloutissante, venez à nous ô Sauveur du monde car sans vous nous périssons, et vous O Notre-Dame de Lourdes, protégez-nous, pauvres pécheurs qui avons recours a vous. Ainsi-soit-il


Cinquième jour

Prière pour les mères de famille


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes, sublime modèle de toutes les mères, O Mère Immaculée qui avez tant souffert prenez en pitié ici bas les souffrances de toutes les mères, Marie qui avez tant souffert au pied de la croix de Jésus, venez à leur aide dans leurs peines comme vous avez secouru le désespoir plein de foi de cette pauvre Craisine, plongeant dans les eaux de la fontaine de Lourdes son petit enfant déjà à demi-mort. Portez auprès du trône de Dieu, les prières que ces mères dévouées vous adressent pour la santé, pour la conversion, pour la persévérance d'un époux chéri, d'un enfant bien-aimé. Donnez-leur, O mère pleine de sagesse, les grâces nécessaires pour élever dans la vertu ceux qu'elles ont élever à la vie. Apprenez-leur que le crime de faiblesse qui consiste à gâter l'éducation d'un enfant est plus funeste que le crime de folie qui consisterait à l'empoisonner. Au lieu d'obéir à tout caprice de leurs enfants, au lieu de flatter leur égoïsme et d'avoir pour eux une adoration aveugle, au lieu de les parer de frivolités et de les former à la vanité, au lieu de n'avoir pour règle de leur éducation que l'humeur changeante du moment, et de préparer ainsi à la société des êtres violents pleins d'eux-mêmes, paresseux, incapables de se dominer et par suite très malheureux, donnez à ces mères chrétiennes de comprendre et de remplir sérieusement tous les devoirs sacrés de leur fonction auguste. Que leur amour ne soit pas aveugle mais clairvoyant, qu'il soit égal et patient, qu'il soit doux et ferme comme celui qu'à Dieu pour nous. Notre-Dame de Lourdes, éclairez-les, encouragez-les, fortifiez-les. Bénissez-les. Ainsi-soit-il.


Sixième jour

Prière pour l'enfance et la jeunesse


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes vous aimez les enfants, les enfants que Jésus aimait. Aux premières pages de votre histoire c'est à une humble enfant que vous vous révélez dans la grotte de Lourdes. Bénissez l'enfance, O Marie, bénissez encore plus la jeunesse. Conservez à leur innocence, à ces êtres bien-aimés l'espoir de la société chrétienne, gardez-les contre les influences corruptrices qui les environnent de toutes parts, contre les relatons mauvaises, contre les funestes lectures, contre la naturelle tendance au mal, contre les pièges perfides que le démon tend a leur inexpérience. Que préservée par vous, la pureté de leur âme réjouisse le regard de Notre Père qui est aux cieux. Relevez, O Marie, ceux qui sont déjà tombés, et envoyez l'ange du repentir parler à leur cœur. Bénissez l'enfance, bénissez la jeunesse. Que comme elle croît en âge, quelle croisse en sagesse, en vertu comme faisait votre Jésus. Que du berceau à la tombe, guidés par vous, O Vierge puissante, ces jeunes gens, l'espoir de l'église, soient des chrétiens dignes de ce nom et de vrais et courageux disciples de Jésus-Christ. Mais, après avoir béni les mères chargées de l'enfance, nous vous supplions aussi de bénir les Maîtres, les Professeurs, tous ceux qui sont chargés de la grave mission d'instruire et de diriger la jeunesse; bénissez les maîtres en bénissant les générations qu'ils préparent pour la société. Hélas, O Vierge très Sainte, au milieu de cet effroyable courant qui entraîne là jeunesse, un tel souhait nous semblerait irréalisable si nous ne connaissions votre pouvoir auprès de votre divin Fils, et la Miséricorde de Notre Mère qui est au Cieux. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Septième jour

Prière pour demander la grâce de Dieu


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes qui dîtes à Bernadette: « N'allez point là: je n'ai point dit de boire au Gave, allez à la fontaine elle est ici », enseignez-nous, à nous aussi de ne point aller boire au fleuve des plaisirs du monde, à ce Gave qui passe écumeux et désordonné, à ces passions trompeuses, à ces joies des sens qui tiennent l'esprit, à ces eaux qui irritent la soif au lieu de l'apaiser, à ces eaux impuissantes qui donnent à peine l'illusion d'un instant et qui laissent à l'homme tous ses maux, toutes ses douleurs, toutes ses misères. Conduisez-nous à la fontaine qui désaltère et qui calme, qui guérit et qui ressuscite. Conduisez-nous à la Fontaine de la vraie joie et de la vraie vie à cette fontaine qui sort du Roc immuable sur lequel l'Église a posé ses fondement Éternels. Qu'un geste de votre main, O Marie, qu'une parole de votre bouche, fassent jaillir cette fontaine à travers la dureté de nos cœurs. Vierge de toute pureté touchez ce cœur de marbre: touchez-le et faites jaillir cette source de grâce qui doit peu à peu surmonter toutes nos résistances, purifier nos souillures et guérir nos maux. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Huitième jour

Prière pour demander l'amour de l'Eucharistie


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Notre-Dame de Lourdes, tandis que le prêtre enseignait à Bernadette le catéchisme, c'est vous même qui prépariez cœur à cœur votre enfant privilégiée à recevoir le corps Sacré de Jésus-Christ. Faites sur nous tous, ô très Sainte Mère un travail semblable. Apprenez-nous à préparer à Jésus une demeure digne de lui. Embrasez nos cœurs de l'amour de l'Eucharistie. Faites nous comprendre, quand nous sommes faibles, que là est notre force: quand nous sommes lâches, que là est le courage: quand nous somme dans la souillures du péché, que là est la pureté : quand nous sommes malheureux, que là est la consolation : quand nous sommes égarés, là est la voie: quand nous sommes dans les tâtonnantes ténèbres de l'esprit que là est la vérité, quand nous sommes morts, que là est la résurrection et la vie. Donnez-nous d'aimer à recourir à Jésus, dans le travail pénible, dans le devoir difficile dans l'épreuve, la tentation et l'abattement. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Ainsi-soit-il.


Neuvième jour

Prière a Notre-Dame de Lourdes pour demander sa protection sur l'Église et sur nous


Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.


Que Vous demanderons-nous en terminant cette Neuvaine ? Nous vous prierons, O Marie, pour  l'œuvre que vous avez fondée vous même en apparaissant à l'humble Bernadette. Veuillez ô tendre Mère sur ces Roches très saintes de Massabielle ou les multitudes toutes frémissante d'amour, viennent de toutes les parties du monde se prosterner et prier. Notre-Dame de Lourdes bénissez encore une fois l'infaillible chef de l'Église, Notre Très Saint Père le Pape. Bénissez ce Saint Siège qui a eu la gloire de proclamer votre Immaculée Conception. Et maintenant, ô Notre-Dame de Lourdes, nous vous prions aussi pour l'œuvre particulière que vous avez fondée en nous mêmes, pendant cette neuvaine. Conservez en nous la foi, l'espérance, l'amour et la charité, maintenez en nos cœurs nos bonnes dispositions et nos résolutions. Humblement prosternés à vos pieds, nous nous consacrons à vous, O Notre-Dame de Lourdes, nous remettons à votre bonté la direction de notre vie. Soyez désormais, notre force, notre consolation et notre soutien. Chaque jour nous ajouterons à nos prières ces mots désormais chers à notre cœur: « Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. » Nous les répèterons souvent en nous-mêmes, sachant que vous les entendez et que vous êtes à côté de nous, ô bonne et tendre More. Nous les dirons enfin à l'heure redoutable ou nous irons paraître devant notre Juge. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous, pendant notre vie; à notre agonie, protégez-nous; à notre jugement, défendez-nous; au ciel, couronnez-nous. Ainsi-soit-il.

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14 janvier 2010

Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes 2010

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Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes

Du 3 au 11 février 2010

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, que ta beauté et ton sourire réchauffent nos coeurs! Que ton appel à la pénitence nous trouve disponibles et généreux! Que nos communautés s’appuient sur la foi de Pierre et s’engagent à la suite du Christ! Que ton Immaculée Conception nous fasse espérer en l’innocence retrouvée et désirer la sainteté! Que la lumière de Pâques ravive en nous la flamme de la charité! Marie, Reine de la paix: regarde les peuples victimes de la guerre! Marie, «salus infirmorum»: accorde aux malades la force et l’espérance! Marie, toi qui as connu la pauvreté: viens en aide, par nos mains, aux plus déshérités!Marie, Mère de l’Eglise: comme toi, que chacun dise «oui» aux appels de Dieu! Marie, Mère de Dieu: fais-nous chanter Magnificat puisque le Royaume de Dieu nous est ouvert!

Pratique de la neuvaine

Chaque jour: une dizaine de chapelet et trois fois les invocations: Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous. Sainte Bernadette, priez pour nous. Ensuite, la prière ci-dessus. Messe et communion, de préférence le 11 février.

14 janvier 2010

Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

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Jean Paul II a Lourdes


« Soyez libres! »

Homélie du Vénérable Jean-Paul II à Lourdes, le 15 août 2004


«Que soy era Immaculada Councepciou» : les paroles que Marie adressa à Bernadette le 25 mars 1858 résonnent avec une intensité toute particulière en cette année au cours de laquelle l’Église célèbre le cent cinquantième anniversaire de la définition solennelle du dogme proclamé par le Bienheureux Pie IX dans la Constitution apostolique Ineffabilis Deus. J’ai vivement désiré accomplir ce pèlerinage à Lourdes pour rappeler un événement qui continue à rendre gloire à la Trinité une et indivise. La conception immaculée de Marie est le signe de l’amour gratuit du Père, l’expression parfaite de la rédemption accomplie par le Fils, le point de départ d’une vie totalement disponible à l’action de l’Esprit. Sous le regard maternel de la Vierge, je vous salue tous cordialement, chers Frères et Soeurs venus à la grotte de Massabielle pour chanter les louanges de Celle que toutes les générations proclament bienheureuse (cf. Lc 1,48). Je salue en particulier les pèlerins français et leurs évêques, notamment Monseigneur Jacques Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes, que je remercie pour les aimables paroles qu’il m’a adressées au début de cette célébration. Je salue Monsieur le Ministre de l’Intérieur, qui représente ici le Gouvernement français, ainsi que les autres personnes qui font partie des Autorités civiles et militaires présentes. Ma pensée affectueuse rejoint aussi tous les pèlerins venus ici de diverses parties de l’Europe et du monde, et tous ceux qui sont unis spirituellement à nous par la radio et la télévision. Je vous salue avec une particulière affection, chers malades, qui êtes venus dans ce lieu béni pour chercher soulagement et espérance. Que la Vierge sainte vous fasse percevoir sa présence et qu’elle réconforte vos coeurs ! «En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne...» (Lc 1, 39). Les paroles du récit évangélique nous font percevoir avec les yeux du coeur la jeune fille de Nazareth en chemin vers la «ville de Judée» où demeurait sa cousine, pour lui offrir ses services. Ce qui nous touche avant tout en Marie, c’est son attention pleine de tendresse envers sa parente âgée. C’est un amour concret qui ne se limite pas à des paroles de compréhension mais qui s’engage personnellement dans une véritable assistance. A sa cousine, la Vierge ne donne pas simplement quelque chose qui lui appartient; elle se donne elle-même, sans rien demander en retour. Elle a parfaitement compris que, plus qu’un privilège, le don reçu de Dieu est un devoir, qui l’engage envers les autres dans la gratuité qui est le propre de l’amour. «Mon âme exalte le Seigneur...» (Lc 1, 46). Lors de sa rencontre avec Élisabeth, les sentiments de Marie jaillissent avec force dans le cantique du Magnificat. Par ses lèvres s’expriment l’attente pleine d’espérance des «pauvres du Seigneur» ainsi que la conscience de l’accomplissement des promesses, parce que Dieu «s’est souvenu de son amour» (cf. Lc 1, 54). C’est précisément de cette conscience que jaillit la joie de la Vierge Marie, qui transparaît dans l’ensemble du cantique : joie de se savoir «regardée» par Dieu malgré sa «faiblesse» (cf. Lc 1, 48); joie en raison du «service» qu’il lui est possible de rendre, grâce aux «merveilles» auxquelles l’a appelée le Tout-Puissant (cf. Lc 1, 49); joie pour l’avant-goût des béatitudes eschatologiques, réservées aux «humbles» et aux «affamés» (cf. Lc 1, 52-53). Après le Magnificat vient le silence; rien n’est dit des trois mois de la présence de Marie aux côtés de sa cousine Élisabeth. Ou peut-être il nous est dit la chose la plus importante: le bien ne fait pas de bruit, la force de l’amour s’exprime dans la tranquille discrétion du service quotidien. Par ses paroles et par son silence, la Vierge Marie nous apparaît comme un modèle sur notre chemin. C’est un chemin qui n’est pas aisé: par la faute de ses premiers parents, l’humanité porte en elle la blessure du péché, dont les conséquences continuent encore à se faire sentir chez les rachetés. Mais le mal et la mort n’auront pas le dernier mot ! Marie le confirme par toute son existence, en tant que témoin vivant de la victoire du Christ, notre Pâque. Les fidèles l’ont compris. C’est pourquoi ils accourent en foule près de la grotte, pour écouter les avertissements maternels de la Vierge, reconnaissant en elle «la femme revêtue de soleil» (Ap 12, 1), la Reine qui resplendit près du trône de Dieu (cf. Psaume responsorial) et intercède en leur faveur. Aujourd’hui, l’Église célèbre la glorieuse Assomption au Ciel de Marie avec son corps et son âme. Les deux dogmes de l’Immaculée Conception et de l’Assomption sont intimement liés. Ils proclament tous deux la gloire du Christ Rédempteur et la sainteté de Marie, dont la destinée humaine est dès à présent parfaitement et définitivement réalisée en Dieu. «Quand je serai allé vous préparer une place, je reviendrai vous prendre avec moi; et là oj je suis, vous y serez aussi», nous a dit Jésus (Jn 14, 3). Marie est le gage de l’accomplissement de la promesse du Christ. Son Assomption devient pour nous «un signe d’espérance assurée et de consolation» (Lumen gentium, n. 68). Chers Frères et Soeurs, de la grotte de Massabielle, la Vierge Immaculée nous parle à nous aussi, chrétiens du troisième millénaire. Mettons-nous à son écoute ! Écoutez d’abord, vous les jeunes, vous qui cherchez une réponse capable de donner sens à votre vie. Vous pouvez la trouver ici. C’est une réponse exigeante, mais c’est la seule réponse qui vaut. En elle, réside le secret de la vraie joie et de la paix. De cette grotte, je vous lance un appel spécial à vous, les femmes. En apparaissant dans la grotte, Marie a confié son message à une fille, comme pour souligner la mission particulière qui revient à la femme, à notre époque tentée par le matérialisme et par la sécularisation: être dans la société actuelle témoin des valeurs essentielles qui ne peuvent se percevoir qu’avec les yeux du coeur. A vous, les femmes, il revient d’être sentinelles de l’Invisible ! A vous tous, frères et soeurs, je lance un appel pressant pour que vous fassiez tout ce qui est en votre pouvoir pour que la vie, toute vie, soit respectée depuis la conception jusqu’à son terme naturel. La vie est un don sacré, dont nul ne peut se faire le maître. La Vierge de Lourdes a enfin un message pour tous, le voici : soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous: la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, Lui qui «nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres» (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! Chers Amis, pour cela nous savons que nous pouvons compter sur Celle qui, n’ayant jamais cédé au péché, est la seule créature parfaitement libre. C’est à elle que je vous confie. Marchez avec Marie sur les chemins de la pleine réalisation de votre humanité !

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Prière du Vénérable Jean-Paul II à Notre-Dame de Lourdes

Jean-Paul II, à la Grotte de Massabielle le 14 août 2004


« Je Te salue Marie, Femme pauvre et humble, Bénie du Très-Haut ! Vierge de l'Espérance, prophétie des temps nouveaux, nous nous associons à Ton hymne de louange pour célébrer les Miséricordes du Seigneur, pour annoncer la venue du Règne et la libération totale de l'homme. Je Te salue Marie, humble servante du Seigneur, Glorieuse Mère du Christ ! Vierge fidèle, Sainte demeure du Verbe, enseigne-nous à persévérer dans l'écoute de la Parole, à être dociles à la voix de l'Esprit, attentifs à ses appels dans l'intimité de notre conscience et à ses manifestations dans les événements de l'histoire. Je Te salue Marie, Femme de douleur, Mère des vivants ! Vierge épouse auprès de la Croix, nouvelle Ève, sois notre guide sur les routes du monde, enseigne-nous à vivre et à répandre l'Amour du Christ, enseigne-nous à demeurer avec Toi auprès des innombrables croix sur lesquelles Ton Fils est encore crucifié. Je Te salue Marie, Femme de Foi, première entre les disciples ! Vierge, Mère de l'Église, aide-nous à rendre toujours compte de l'Espérance qui est en nous, ayant confiance en la bonté de l'homme et en l'Amour du Père. Enseigne-nous à construire le monde, de l'intérieur : dans la profondeur du silence et de l'oraison, dans la joie de l'amour fraternel, dans la fécondité irremplaçable de la Croix. Sainte-Marie, Mère des croyants, Notre-Dame de Lourdes, prie pour nous. Amen. »

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1 février 2009

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

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Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Du 3 au 11 février 2009

O Marie, ô Vierge de Lourdes, encore tout entiers à la grâce du Jubilé, nous suivons avec humilité le chemin de Bernadette. Nous nous laissons guider par elle dans la contemplation du Mystère de Dieu qui rayonnait en elle quand elle Vous contemplait.

Suivant les pas de Bernadette, tant de pauvres viennent à la Source que dans la Foi elle creusa, tant de pécheurs y boivent et retrouvent la fraîcheur, tant de malades y recueillent espérance et douceur, tant de pèlerins y déposent leur soucis pour goûter à la plénitude de la Joie de Dieu. Comme eux, nous nous tournons vers Vous. Accueillez nos prières et guidez-nous en chemin.

Pratique de la Neuvaine

Chaque jour: une dizaine de Chapelet et trois fois les invocations

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous

Sainte Bernadette, priez pour nous

ensuite la prière ci dessus.

Messe et communion de préférence le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes.

Association Notre Dame de Salut

10, rue François 1er

75008 Paris

http://pelerinage-national.org

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26 janvier 2009

Neuvaine Notre Dame de Lourdes

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Notre Dame de Lourdes

Apparition en 1858

Fête le 11 février


La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes. Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs. Elle lui demande d'établir un lieu de prière et de pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX : "Je suis l'Immaculée Conception". Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Eglise accepte le message de la Vierge Marie. Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.


Méditation


Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de lui et doit aller à lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la prière des humbles. Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or. Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure. Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix ! » Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'amour, de l'amour de Dieu et du prochain, du double amour qui se résoud en un seul, la charité, vertu théologale. Mais symbole de son amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes. Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la prière, s'achève dans l'amour véritable, non celui des mots mais celui des actes. Parfait modèle de la pleine justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres. Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle ! Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte ! Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la contemplation de Marie à l'activité de Marthe. Et, à son exemple, l'âme chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix. Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens célestes ? Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification ! Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de misécorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi. Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude. Son image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste. Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le cœur de Jésus, pour aimer avec lui. Amen.


Abbé Chr.Ph Chanut


Neuvaine Notre Dame de Lourdes
Du 3 au 11 février 2009

Chaque jour


Une dizaine de chapelet et avec les invocations: "Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous", "Sainte Bernadette, priez pour nous". Aller à la Messe et communier de préférence le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes et se confesser si possible.


Premier jour


N.-D. de Lourdes, me voici à vos pieds pour solliciter la grâce (nommer ce que l'on désire) ma confiance en votre pouvoir est inébranlable, vous pouvez tout obtenir de votre divin Fils. Vous qui avez daigné descendre sur la terre pour nous apporter les grâces de ce même Fils, obtenez-nous la grâce de les mériter. Nous vous saluons, ô Merveille du Très-Haut, nous vous félicitons pour votre glorieux privilège, et nous répétons mille fois avec bonheur : Elle est Immaculée, la Vierge de Massabielle ! Elle est Immaculée, N.-D. de Lourdes, qui a daigné nous visiter !

Deuxième jour

N.-D. de Lourdes, vous qui avez voulu vous servir d’une enfant ignorante des choses de ce monde pour vous révéler à nous, et malgré toutes les faveurs dont vous avez comblé Bernadette, cette enfant est restée innocente et humble, parce que vous lui avez promis le bonheur, pas en ce monde, mais en l’autre. Obtenez-nous d’être humbles de cœur et simples d’esprit, afin d’obtenir à notre tour vos faveurs.

Troisième jour


N.-D. de Lourdes, qui avez voulu apparaître dans la grotte de Massabielle pour nous recommander la prière et la pénitence, vous qui avez voulu nous visiter pour nous témoigner de votre bonté maternelle, écoutez aujourd’hui nos vœux suppliants, exaucez-les s’ils doivent, en se réalisant, procurer la gloire de votre divin Fils et le salut de nos âmes.

Quatrième jour

N.-D. de Lourdes, usez en notre faveur de la puissance que vous avez sur le Cœur de votre Fils. Commandez, ô divine Reine, et vous serez écoutée. Voyez notre pauvreté, nos misères et ayez pitié de nous, ô Mère de bonté ! Puisez à pleines mains dans les trésors célestes et répandez-les sur ceux qui prient aux pieds de votre autel.

Cinquième jour

N.-D. de Lourdes, Marie Immaculée, il ne sera pas dit que nous vous avons invoquée en vain. Les affligés, les malheureux, tous ceux qui souffrent : les cœurs brisés, les âmes blessées, les corps malades sont là, tous ils attendent vos bienfaits, ô Vierge secourable ! Si vous le voulez, aucun de tous ceux qui sont là ne s’en ira sans avoir éprouvé l’effet de votre puissante intervention, cette intervention, nous l’obtiendrons si nous imitons vos vertus.

Sixième jour

N.-D. de Lourdes, santé des infirmes, vous qui guérissez les corps afin de mieux guérir les âmes, montrez-vous encore favorable à nos désirs ardents. Soyez l’espoir pour nos chers malades, que leur confiance en vous soit couronnée de succès. Vierge miséricordieuse, dont le nom seul évoque de merveilleuses guérisons, montrez-nous encore votre pouvoir. Intercédez pour nous et pour les êtres qui nous sont chers, ô N.-D. de Lourdes.

Septième jour

N.-D. de Lourdes, qui avez versé des larmes sur nos péchés, donnez-nous un vrai repentir de nos fautes. Aidez-nous à détester tout ce qui peut blesser le cœur de votre divin Fils. Rendez notre contrition parfaite par une volonté sincère de ne plus l’offenser. Donnez-nous cette énergie chrétienne qui ne recule devant aucun sacrifice afin de mériter le pardon des péchés commis et la grâce de ne plus y retomber.

Huitième jour

N.-D. de Lourdes, soutien de l’Eglise, protégez notre Saint Père le Pape N…, remplissez-le toujours des lumières du Saint-Esprit, conservez-le à notre amour filial. Que nous soyons toujours fidèles à sa voix, que ceux qui sont égarés reviennent au sein de l’Eglise pour consoler le cœur de notre Pape bien-aimé.

Neuvième jour

N.-D. de Lourdes, après les enfants de l’Eglise militante, n’oubliez pas ceux de l’Eglise souffrante. Donnez-leur « le repos, la lumière et la paix. » L’Eglise, notre Mère, le demande chaque jour au Saint Sacrifice de la Messe. Ecoutez leurs demandes et exaucez les prières que nous vous adressons pour eux. Ames de père, de mère, d’époux, d’amie, Jésus a payé pour elles. Pour ces morts bien-aimés, grâce et miséricorde, ô N.-D. de Lourdes, afin qu’elle puissent chanter vos louanges dans le Ciel.

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25 septembre 2008

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

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Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

Dite des 13 Roses de Bénédiction du Ciel

révélée le mercredi 13 Février 2008 à sœur Agnès Mignoni

En ce jour Notre Dame apparaît en me présentant en habit de moniale, d'Ave Maria de l'Enfant-Jésus, un bouquet de roses rouges, et après un beau signe de Croix, d'une main, avec le beau bouquet de l'autre, Elle dit :

« Gloire à notre Dieu Trinité d'Amour éternel, car Me Voici, Je suis Notre Dame Immaculée du Ciel, Me voici devant vous avec Mon bouquet de 13 roses rouge sang, qui symbolisent les 13 bénédictions de Jésus en Croix, Mon Enfant ! †

Je les apporte de tout Mon Cœur de Douce Maman Éternelle, pour vous les offrir, en réponse à Vos prières d'amour si belles, car Je suis si heureuse dés que Vous récitez le chapelet avec votre cœur, Je suis si heureuse quand vous Me dîtes Oui, dans les joies ou les pleurs ! †

Ces 13 bénédictions, mon enfant, sont les 13 grâces essentielles, que Dieu vous obtient par la prière, qui vous unit directement au Ciel, et la première grâce, c'est de vouloir aimer le Bon Dieu avec profond respect, Et en lisant Mes Messages de Paix de prouver au Bon Dieu combien vous L'aimez †

La deuxième rose de bénédiction

pour vous, vous qui recevez mon message du ciel, c'est la grâce de nourrir votre Foi en Dieu, de vous exercer à Croire en la vie éternelle, de bien vouloir Me croire fidèlement sans laisser le doute s'installer en vous longtemps, sans refuser d'admettre que Dieu aime ainsi vous parler par Moi, Votre divine Maman†

La troisième rose de bénédiction,

que Jésus réserve pour vous, mon enfant, c'est de garder confiance dans les épreuves en continuant à prier tout le temps, car Mes Messages d'Amour sont pour vous des anti poisons contre le désespoir, Et contre l'esprit du mal qui vous entraine à vivre dans le péché et le si grand noir ! †

La quatrième rose de bénédiction,

si belle pour vous, mon petit lecteur choisi, c'est la grâce essentielle de vous inonder de ma charité continuelle du Paradis, car en lisant Mon Message d'Amour, votre cœur fond dans le Mien, et sans vous en rendre bien compte, voilà que Je vous tiens la main ! †

La cinquième rose de bénédiction,

qui fait honneur aux 5 plaies de Mon Jésus, c'est la grande grâce de vouloir sauver les âmes et d'aimer prier pour leur Salut, c'est d'aimer entrer dans le secret des confidences du Sacré-Cœur de Mon Fils Divin, et de constamment vouloir ne plus Le quitter ni même en sa Croix de Lui lâcher la main†

La sixième rose de bénédiction,

qui lutte contre Satan dans votre vie avec puissance, c'est par la lecture de Mes Messages de Joie, de vous faire entrer dans Mon Espérance, de vous montrer que le Ciel existe avec tous Mes Anges qui veillent sur vous avec bonté, et que Satan et son armée de démons seront par toutes nos prières, bientôt désarmés†

La septième rose de bénédiction,

c'est de vous offrir d'avancer vers la sainteté, de vous unir à Mon Doux Jésus Miséricordieux, en vous faisant aimer l'humilité, cette humilité qui accepte que Je vienne M'adresser à vous, par ma petite Agnès, en Me servant d'elle comme d'un petit crayon d'amour avec douceur et sagesse ! †

La huitième rose de bénédiction,

C'est de vous faire pénétrer dans mes pensées, de vous apprendre à tout regarder à travers Mes yeux d'Amour de Reine Immaculée, de juger le monde avec Mon Cœur qui est l'indulgence même et le pardon infini, et d'aimer offrir votre vie pour la conversion des pécheurs et pour aller au Paradis ! †

La neuvième rose de bénédiction,

c'est d'aimer faire la Volonté de Dieu le Père, c'est de vous laisser entrainer en mon Arche d'Alliance avec ma petite messagère, pour participer ensemble avec Foi, courage, ferme fidélité d'amour et sainte ferveur, au retour de Jésus sur la terre, dans sa gloire de Christ-Roi puissant Sauveur †

La dixième rose de bénédiction,

c'est d'aimer vous laisser guider par le Saint-Esprit, puisqu'en lisant Mes Messages Maternels en cet instant, vous voilà alors tout uni à Lui, car vous entendez par cette lecture sainte, L'Esprit-Saint qui vous instruit si clairement, puisque Je ne fais rien sans son appui d' Éternel Ange Royal des Cieux, mon enfant !†

La onzième rose de bénédiction,

C'est d'aimer être uni au Sacré-Cœur de Jésus, d'aimer rester en sa divine compagnie, en voulant avec Lui sauver les âmes perdues, grâce à la prière de son Divin Décret d'Amour, au temps passé à aimer votre prochain, sans plus vouloir vous éloigner de mes Paroles, et ayant pour moi le cœur sur la main†

La douzième rose de bénédiction,

c'est d'aimer soutenir mon Église et la sauver, d'être les meilleurs défenseurs de la sainte Messe de Saint Pie V, ma seule préférée, surtout la Sainte Messe des Anges qui honore Dieu avec mes anges du Ciel, dans la plus belle dignité des enfants de Dieu pour la Gloire du Père Éternel ! †

La treizième rose de bénédiction,

c'est la rose merveilleuse que J'ai de vous aimer, de vous dire à chaque ligne de mes messages,combien Je vous aime pour l'éternité, c'est ma manière de pouvoir vous embrasser du Ciel par mes Paroles du Paradis, en me servant de ma petite Agnès messagère pour qu'ensemble nous soyons unis ! †

Ainsi Dieu vous a parlé par ma présence de Douce Reine Immaculée, En vous offrant mes 13 roses rouge sang, par le cœur de Jésus crucifié, Car Dieu trois fois Saint en sa Divine Trinité vous bénit, mon enfant, Croyez en Ma Parole Immaculée qui vous dira la Vérité de Dieu éternellement ! † A bientôt, mon enfant, car Je reviendrai vous parler de nouveau si souvent ! † Parole de Votre Petite Reine Immaculée de l'Univers,Votre Divine Maman ! † Amen ! †


Texte extrait du site www.avemaria-corse.org

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18 juillet 2008

Neuvaine à Notre Dame de Lourdes

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Neuvaine à Notre Dame de Lourdes dite "Neuvaine du Retour"

Dans les jours qui suivent le pèlerinage, il peut être bon de revenir sur les aspects principaux du message en nous posant, à chaque fois, cette question : «Comment vais-je en vivre, maintenant ? » Comment faire la neuvaine ? Emporter de Lourdes une votive disponible à la basilique du Rosaire. L’allumer chaque jour, le temps de : dire la Prière à Notre-Dame du Bon Retour, réfléchir à la question du jour, réciter une dizaine de chapelet en méditant un mystère du Rosaire, dans le « Je vous salue, Marie », vous pouvez rappeler le mystère médité. Exemple : « Je vous salue, Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et celui qui nous a donné le Notre Père, Jésus, votre enfant, est béni… » L'ordre des neuf jours n'a aucune importance.

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Prière à Notre-Dame du Bon Retour

Marie, Toi qui conservais avec soin toutes choses et les méditais dans Ton Cœur, garde-moi de l’oubli. Toi qui as vécu dans la discrétion de Nazareth, donne-moi d’aimer ma vie de tous les jours. Toi qui as veillé sur la croissance de Jésus, fais grandir en moi ce que j’ai vécu dans ce pèlerinage. Je Te prie aussi pour tous ceux que j’ai rencontrés à Lourdes, en particulier les personnes atteintes dans leur santé. Toi qui as demandé de construire une chapelle, je Te prie pour la communauté dont je suis membre. Et continue de veiller sur moi, toi l’Immaculée Conception, Mère de miséricorde. Amen !

1 - « Il était facile de prier »

A Lourdes, quels ont été les lieux et les moments qui ont favorisé votre prière ? Le plus souvent, c’est à la Grotte, dans le silence, que les pèlerins ont préféré prier. « Oui, justement, à Lourdes, il y avait la Grotte ! » Un crucifix, une reproduction d’icône, une statue de la Vierge, une bible sont aussi des signes du sacré. Et toutes les églises ne sont pas fermées… « Oui, mais à la Grotte, je n’étais pas tout seul. » Vous n’êtes pas seul. Vous faites partie de la communion des saints. En même temps que vous, des milliers d’âmes prient de par le monde : elles disent, comme vous, « Notre Père ». A Lourdes, des centaines de cierges brûlent près de la Grotte : chacun d’eux représente une intention de prière.

Réflexion

Quelle est ma vie de prière ? Comment aller plus loin ?

Méditer l’Annonce du Royaume: « Je vous salue Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et celui qui nous a donné le Notre Père, Jésus, votre Enfant, est béni, Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen »

2 - « A Lourdes, je me suis confessé »

A Lourdes, qu’est-ce qui vous a aidé à faire cette démarche ? Ces circonstances ne se reproduiront pas. Mais si vous avez éprouvé le bienfait du sacrement, réfléchissez dès maintenant aux occasions de le recevoir dans l’année qui vient.

Réflexion

Utilisez-vous les possibilités données par votre paroisse ? Dans la plupart des grandes villes, l’une ou l’autre église a reçu mission de proposer en permanence la possibilité de se confesser : renseignez-vous ! N’oubliez pas, non plus, la demande du Notre Père (« pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi…»), le « Je confesse à Dieu », les prières pénitentielles de la Messe. Évitons de les dire mécaniquement.

Méditer la Mort du Christ sur la Croix : " … et celui qui nous a délivrés du péché, Jésus, votre Enfant, est béni… "

3 - « J’ai été frappé par le témoignage des malades et des hospitaliers »

Autrefois, la présence des malades à Lourdes était très spectaculaire. Elle l’est moins de nos jours, grâce à l’évolution de la médecine. Peu importe : la question de la souffrance et des limites humaines est bien posée à Lourdes. Ce qui frappe, à Lourdes, c’est aussi la connivence entre les malades et les hospitaliers. Ceux-ci aiment à dire qu’ils reçoivent plus qu’ils ne donnent. La maladie ne doit pas nous enlever le goût de vivre mais elle nous fait considérer toutes choses comme provisoires. La santé n’est pas la plénitude du bonheur.

Réflexion

Dans notre entourage, les personnes atteintes dans leur santé ne manquent pas. Y faisons-nous attention ? Avons-nous peur ? Leur consacrons- nous du temps gratuitement ? Malade ou handicapé, comment surmonter les tentations contre la foi (« Dieu m’a abandonné »), l’espérance (« je vais vers la mort »), la charité (« je me replie sur moi-même ») ?

Méditer la Visitation : " … et celui qui a guéri les malades, Jésus, votre Enfant, est béni…"

4 - « Un des moments forts a été le passage au cachot »

Le cachot est la deuxième étape sur le Chemin du Jubilé. Dans ces quelques mètres carrés, obscurs et humides, vivaient les parents de Bernadette et leurs quatre enfants. A ce spectacle, nous sommes émus. Nous admirons la prédilection de Dieu pour les petits et les humbles. Mais nous risquons de considérer l’histoire de Bernadette comme un conte de fées : la petite fille pauvre, malade et analphabète qui, depuis 150 ans, a fait venir un demi-milliard de pèlerins !

Réflexion

Si nous avions habité Lourdes en 1858, comment aurions-nous considéré les Soubirous ? Aurions-nous fait attention à eux ? Aurions nous ajouté foi aux rumeurs qui circulaient sur eux ? Qu’aurions-nous fait pour les aider ? Évidemment, nous ne sommes plus en 1858. Mais les Soubirous ne manquent pas : qui sont-ils pour nous ?

Méditer la Flagellation : " … et celui qui a été flagellé, Jésus, votre Enfant, est béni… "

5 - « Trouver ma place dans l’Eglise »

La Dame avait chargé Bernadette d’un message : aller dire aux prêtres qu’on vienne en procession et qu’on bâtisse une chapelle. La procession rappelle que l’Eglise est en marche, au long de l'histoire, vers le Royaume. La chapelle est le lieu du rassemblement, surtout pour l’Eucharistie.  A Lourdes, vous avez participé à la procession, symbole de l’Eglise en marche. Vous avez formé une communauté internationale de prière, notamment aux Messes du mercredi et du dimanche. « Mais la vie chez moi, dans ma paroisse, n’est pas facile. Je ne suis pas à l’aise. » La paroisse de Lourdes en 1858 n’était certainement pas parfaite. Mais c’est à la paroisse que Bernadette était devenue chrétienne par le baptême et c’est à la paroisse que la Vierge l’envoie porter son message.

Réflexion

Que demandez-vous à l’Eglise et qu’êtes-vous prêt à faire pour qu’elle réponde mieux à sa mission ?

Méditer la Pentecôte : " ... et celui qui vit dans son Église, Jésus, votre Enfant, est béni... "

6 - « Bernadette, quel courage ! »

Bernadette a trouvé sur son chemin ses parents, le commissaire de police, les Sœurs chez qui elle allait à l’école, le juge, le procureur, le maire, le clergé : tous s’opposent à elle pour des motifs divers, et parfois compréhensibles. Bernadette tient bon. Comment ne pas évoquer la parole de Pierre et de Jean, la première fois qu’ils comparurent devant le sanhédrin : « Nous ne pouvons pas ne pas publier ce que nous avons vu et entendu » ? On prête à Bernadette la formule : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire. Je suis chargée de vous le dire. »

Réflexion

Dans quelles occasions ai-je à rendre témoignage ? Que Bernadette me donne son courage tranquille !

Méditer Jésus devant Pilate : " … et celui qui a comparu devant Pilate, Jésus, votre Enfant, est béni…"

7 - « Lourdes, la ville fraternelle »

Depuis le début, le pèlerinage a mélangé les groupes sociaux : non seulement les classes, mais aussi les malades et les bien-portants, les ruraux et les urbains, les jeunes et leurs parents ou grands parents. A Lourdes, bien des échanges se passent dans la discrétion, voire le silence : ce sont des regards, des sourires, les gestes simples de l’entraide. Comme ils sont beaux, les visages éclairés, le soir, par les cierges de la procession : chacun éclaire plutôt son voisin que lui-même.

Réflexion

Comment la vie fraternelle est-elle possible dans un monde qu’on dit de plus en plus individualiste ? Par l’attention à l’autre et un a priori favorable envers lui ? En laissant à l’autre la liberté d’exister ? En pardonnant ? En me faisant pardonner ?

Méditer le Couronnement de Marie, reine de la paix : « … et celui qui a fait de vous la reine de la paix, Jésus, votre Enfant, est béni… »

8 - « Je suis le Pain de vie »

Au centre de la Grotte, l’autel. Au milieu de l’après-midi, la procession eucharistique. Lourdes a bien mérité son nom de « trône eucharistique ». Bernadette a fait sa Première Communion le 3 juin 1858. A partir de cette date, l’Eucharistie fut la vraie nourriture de sa vie spirituelle. Dans le service des malades et dans sa propre souffrance, elle s’unissait à l’offrande du Christ. Car la vie eucharistique ne se limite pas à la célébration.

Réflexion

Quelles sont les conditions pour que l’Eucharistie soit notre nourriture ? Est-ce une question d’organisation ? de préparation personnelle ? de motivation ? L’adoration du Saint-Sacrement, en dehors de la Messe ou la prière devant le tabernacle, sont une aide pour vivre plus intensément de l’Eucharistie : en profitons-nous ?

Méditer l’Institution de l’Eucharistie : « … et celui qui est le pain de vie, Jésus, votre Enfant, est béni… »

9 - « Faites tout ce qu’il vous dira »

Marie est honorée dans tous les sanctuaires du monde. La parole du Magnificat se réalise : « Toutes les générations me diront bienheureuse. » Mais elle a d’abord vécu dans l’obscurité de Nazareth et, de sa vie auprès des apôtres, nous ne savons pas grand-chose. Marie restera donc avec nous quand nous reviendrons à la banalité de notre vie quotidienne. Avec Marie, nous serons toujours unis à son Fils et à l’Eglise. Un des moyens de resserrer ce lien, c’est la prière du chapelet ; à chaque dizaine, nous méditons un moment de la vie du Christ et nous prions en communion avec des catholiques de tous pays : la radio, l'Internet, la télévision permettent de concrétiser ce lien.

Réflexion
Que m’apporte Marie dans ma vie chrétienne ? Dans quelles circonstances m’arrive-t-il de penser à elle ? de la prier ? La prière du chapelet m’est-elle familière ? Pourrait-elle le devenir ?

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13 février 2008

Notre Dame de Lourdes

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Prière pour l'année jubilaire de Lourdes

Seigneur, Tu as préparé Marie pour qu'elle soit la Mère de Ton Fils. Par Son Immaculée Conception, Tu l'a protégée de tout péché, de toute blessure du péché. C'est ainsi qu'Elle eut la force de dire le « oui » de la foi, depuis l'Annonciation jusqu'à la Croix. Ce que Tu as réalisé en Marie, Seigneur, est admirable. Nous Te rendons grâce.

A Lourdes, Seigneur, Tu as préparé Bernadette pour qu'elle soit témoin des apparitions de la Vierge. Dans la transparence de son coeur, par son humilité et son courage, elle a déjoué tous les pièges du Malin. Ce que Tu as réalisé en Bernadette, Seigneur, est admirable. Nous Te rendons grâce.

Et maintenant, Seigneur, voici qu'approche le jubilé des Apparitions. Prépare-nous à le fêter dans un grand élan de joie. Fais-nous entendre, dès maintenant, Ta Parole de Réconciliation et de Paix. Ouvre nos coeurs, nos yeux et nos bras aux détresses des autres. Que l'année jubilaire soit un temps de grâce pour ceux qui viendront à la Grotte de Massabielle et pour ceux qui s'uniront de loin à la prière des pèlerins.

Comme Bernadette qui désirait tant recevoir l'Eucharistie, avive en nous le désir de communier au Christ et d'être habités par l'Esprit Saint, encore davantage, en cette année jubilaire que tu nous offres, à l'exemple et à l'intercession de Marie, Ton humble servante, qu'avec toutes les générations nous proclamons Bienheureuse.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles.  Amen !

27 janvier 2008

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Notre Dame de Lourdes

"Je suis l'Immaculée Conception"

Apparitions en 1858

Fête le 11 février

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Prière pour l'année jubilaire de Lourdes

Cette année nous célèbrons les 150 ans des apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie à Sainte Bernadette, apparue en 1858. Le sanctuaire Notre Dame de Lourdes nous propose de préparer cette grande année par une prière. La voici:

Seigneur, Tu as préparé Marie pour qu'elle soit la Mère de Ton Fils. Par Son Immaculée Conception, Tu l'a protégée de tout péché, de toute blessure du péché. C'est ainsi qu'Elle eut la force de dire le « oui » de la foi, depuis l'Annonciation jusqu'à la Croix. Ce que Tu as réalisé en Marie, Seigneur, est admirable. Nous Te rendons grâce. A Lourdes, Seigneur, Tu as préparé Bernadette pour qu'elle soit témoin des apparitions de la Vierge. Dans la transparence de son coeur, par son humilité et son courage, elle a déjoué tous les pièges du Malin. Ce que Tu as réalisé en Bernadette, Seigneur, est admirable. Nous Te rendons grâce. Et maintenant, Seigneur, voici qu'approche le jubilé des Apparitions. Prépare-nous à le fêter dans un grand élan de joie. Fais-nous entendre, dès maintenant, Ta Parole de Réconciliation et de Paix. Ouvre nos coeurs, nos yeux et nos bras aux détresses des autres. Que l'année jubilaire soit un temps de grâce pour ceux qui viendront à la Grotte de Massabielle et pour ceux qui s'uniront de loin à la prière des pèlerins. Comme Bernadette qui désirait tant recevoir l'Eucharistie, avive en nous le désir de communier au Christ et d'être habités par l'Esprit Saint, encore davantage, en cette année jubilaire que tu nous offres, à l'exemple et à l'intercession de Marie, Ton humble servante, qu'avec toutes les générations nous proclamons Bienheureuse.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles.  Amen !

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