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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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sanctification des jours
12 janvier 2012

L'Année de l'Enfant-Jésus

L'Année de l'Enfant-Jésus
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Neuvaine au Saint Enfant Jésus
Du 16 au 25 de chaque mois

Prières à dire chaque jour

Prière de la Neuvaine

Prière à l'Enfant Jésus comblé de grâces


Cette prière est d'un ancien religieux. On la récitait autrefois avec une grande dévotion, à cause de la vertu que la vie sainte du religieux semblait y avoir attachée.

O Enfant Jésus, j'ai recours à Vous. Je vous en prie, par Votre Sainte Mère, assistez-moi dans cette nécessité (Ici l'on expose l'objet de sa demande), car je crois fermement que Votre Divinité peut me secourir. J'espère avec confiance obtenir Votre Sainte Grâce. Je Vous aime de tout mon cœur et de toutes les forces de mon âme. Je me repens sincèrement de mes péchés, et je Vous supplie, ô bon Jésus, de me donner la force d'en triompher. Je prends la résolution de ne plus jamais Vous offenser, et je viens m'offrir à Vous dans la disposition de tout souffrir plutôt que de Vous déplaire. Désormais, je veux Vous servir avec fidélité. Pour l'amour de Vous, ô divin Enfant, j'aimerai mon prochain comme moi-même. Enfant plein de puissance, ô Jésus, je Vous en conjure de nouveau, assistez-moi dans cette circonstance (Nommez-la), faites-moi la grâce de Vous posséder éternellement avec Marie et Joseph, et de Vous adorer avec les Saints Anges de la Cour Céleste. Ainsi soit-il.


Notre Père, Je Vous salue Marie (3 fois), Gloire au Père.

Prière finale

Prière composée par le Serviteur de Dieu Jean-Jacques Olier pour obtenir à la vie et l'esprit du Seigneur


O Jésus, vivant en Marie, venez et vivez en nous dans Votre Esprit de Sainteté, dans la plénitude de Votre Puissance, dans la perfection de Vos Voies, dans la vérité de Vos Vertus, dans la communion de Vos Divins Mystères; dominez en nous toutes les puissances ennemies dans la vertu de Votre Esprit, et pour la Gloire de Votre Père.

300 jours d'indulgence. Indulgence plénière si on l'a récitée pendant un mois. Bienheureux Pie IX.


Premier jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Petit Enfant adorable, Ô Jésus, je Vous offre l'amour de Votre Très Sainte Mère et Son bonheur, chaque fois qu'Elle prononçait Votre doux Nom. Recevez la pure joie de Son âme immaculée lorsque, pour la première fois, Vous Lui avez donné Son doux titre de Mère. Ô Mère du Verbe, enseignez-moi à aimer comme Vous ce Nom que Vous prononcez avec tant d'amour et de respect.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Deuxième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Ô Saint Enfant-Jésus, je Vous aime par Votre Sainte Mère, je Vous offre Vos perfections, Votre gloire, la joie de Marie Immaculée à Bethléem, à Nazareth, Son amour et Sa vie parfaite, Son dévouement pour saint Joseph. Donnez-nous d'être des âmes apostoliques vivant sous Son regard et marchant dans la petite voie d'enfance de sainte Thérèse. A chaque instant, je désire penser à Vous, respirer, travailler pour Votre amour. Ô petit Enfant-Jésus, donnez-moi Votre Cœur pour Vous aimer et aimer Votre Mère Immaculée.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Troisième jour

 

Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Enfant-Jésus, Verbe incarné, cachez-nous sous le manteau protecteur de Votre Sainte Mère. Enfant-Jésus, Roi des cœurs, Trésor de la Sainte Famille, rendez la paix aux foyers éprouvés; transformez-les en véritable Nazareth de l'Amour Infini. Enfant-Jésus, lumière et consolation de toutes les âmes, attirez-nous à Votre Cœur, livrez-nous à l'Amour Éternel. En nous, trouvez toujours la tendresse et la joie qui Vous enveloppaient dans la pauvre étable de Bethléem.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Quatrième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Petit Enfant-Jésus, Christ Roi d'amour, Dieu tout-puissant, dont le Cœur est rempli de tendresse infinie pour les hommes, nous sommes à Vous. Soyez le souverain Maître de nos âmes. Ô Jésus, Amour Infini, embrasez nos cœurs de Vos flammes d'amour, et rendez-nous de dociles enfants, humbles serviteurs, toujours heureux de Vous servir par notre vie apostolique. Nous Vous proclamons Roi des rois et Seigneur des seigneurs, nous Vous consacrons l'univers, l'Église et les nations, et, nous confiant en Votre Miséricorde inlassable, nous Vous prions de régner sur le monde par l'amour et de nous associer un jour à Votre gloire dans le Ciel.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Cinquième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Ô Saint Enfant-Jésus qui avez été la joie de Votre Sainte Mère et du glorieux saint Joseph, durant Votre enfance et Votre vie à Nazareth, Vous qui avez sanctifié saint Jean-Baptiste, Vous qui êtes devenu la lumière des premiers adorateurs de la crèche, la consolation des justes du Temple, daignez nous partager Votre grâce et nous attirer à Votre Cœur tout aimant. Revêtez nos âmes des vertus d'humilité et de charité qui Vous sont si chères et rendez-nous chaque jour Vos humbles frères et sœurs Apôtres de l'Amour Infini.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Sixième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Seigneur Jésus, Lumière du monde, qui durant Votre vie sur terre, avez rendu aux hommes un si bon témoignage de Dieu, Auteur de la vie et Lumière incréée, aidez-nous à observer Ses commandements, à demeurer sans tache et sans reproche jusqu'à Votre manifestation qui fera paraître Dieu, Votre Père, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, seul immortel, qui habite une lumière inaccessible que nul n'a vue, ni ne verra jamais, à qui soit honneur et puissance éternelle.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Septième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Ô Jésus, Lumière du monde, je suis tout Vôtre: la petite âme d'amour qui Vous suit de Bethléem au Calvaire et au Cénacle, victime et hostie qui, sans fin Vous dit et Vous redit: «Magnificat! Amour Infini, je Vous aime par Marie!» Soyez ma communion perpétuelle sur terre et offrez-moi sans fin à Marie, Votre Mère et la nôtre.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Huitième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Ô très doux Jésus, Lumière éternelle, Source de l'Amour Infini, Sanctuaire de la Divinité, associez-nous à Votre béatitude. Daignez exaucer les prières de Votre Mère et unir tous les apôtres en un seul cœur. Ô Jésus, Charité éternelle, embrasez nos cœurs, cachez-nous en Votre Cœur et faites de nous d'angéliques témoins de la lumière.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.


Neuvième jour


Mon Jésus, naissez dans mon cœur! Enfant-Jésus, Soleil d'amour, dissipez les orages de l'erreur et les guerres et faites luire l'arc-en-ciel divin, signez une alliance nouvelle avec Vos enfants; par Vos souffrances nous Vous le demandons. Petit Enfant- Jésus, commandez et l'on Vous obéira.


Je Vous salue Marie, Gloire au Père...

V. O Divin Enfant Jésus,
R. Rendez mon cœur semblable au Vôtre

Prions


Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de Marie et Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre immolation sur le gibet ignominieux de la Croix.

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Prions les uns pour les autres


« Enfant Jésus, viens éclairer ces petits enfants que je te confie, Noémie, Lindsay, Matthieu, Keysshia, Kaylline, leur vie, leur scolarité et leur soucis quotidiens, intercède auprès de ta Mère, afin qu'elle les protège, les guide, qu'ils soient lumière. Un très grand merci ». (Ketthy).

« Je m'unis à votre prière pour Maxime et à tous nos jeunes, les miens, et ceux de la France qui se détruisent par l'alcool, la drogue etc... » (Brigitte)

« Je vous demande de formuler des prières pour que la paix revienne en Casamance et dans tout le sénégal ». (Najak)


Enfant Jésus, je viens te confier ma vie, mes angoisses, mes soucis quotidiens. Intercède auprès de ton Père, afin que ma vie soit lumière, que je puisse sortir des moments de stress. Tu connais ma souffrance, toi seul peut trouver la solution à mes soucis. Je te dos merci. (Viviane).

« Seigneur Jésus, Très Sainte Vierge Marie, Saint Joseph, je vous prie me donner un homme qui soit digne de votre choix afin que je puisse vivre, comme vous, la vie de Sainte famille ». (Dorine)


Si vous aussi, avez des intentions de prière, envoyez-les à franck.monvoisin@laposte.net
Elles seront publiées sur la newsletter de février.

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La Couronne de l'Enfant Jésus
Appelée aussi Petit Chapelet de l'Enfant Jésus


Parmi les pieuses pratiques conseillées à ceux qui veulent rendre hommage à l'Enfant Jésus; il n'en est pas qui lit été plus chère à sœur Marguerite que la dévotion au petit chapelet. Cette âme remarquable par son innocence et son amour envers l'Enfance du Fils de Dieu, crut que Notre-Seigneur aurait pour agréable l'offrande d'une Couronne composée de trois gros grains et de douze petits; les trois premiers pour louer les trois Personnes de l'adorable Trinité au nom des trois Personnes de la sainte Famille que saint Bernard appelle la Trinité de la terre, à savoir le céleste Enfant, la sainte Vierge et saint Joseph; et les douze autres pour honorer avec Marie, et par Marie, les douze années qu'on a coutume de consacrer au culte de la divine Enfance. Elle voulait que sur les trois gros grains on dît un Pater et sur les douze petits un Ave Maria. Le Fils de Dieu, qui lui avait donné cette pensée, fit bientôt paraître qu'elle lui était fort agréable. Il daigna même révéler à  la Vénérable Sœur Marguerite du Saint Sacrement que ceux qui porteraient et réciteraient le petit Chapelet en mémoire de ses abaissements à Bethléem, en Egypte et à Nazareth, éprouveraient sensiblement son secours dans leurs besoins spirituels et corporels; et qu'il voulait leur accorder des bénédictions de choix pour le connaître et l'aimer de plus en plus, croire d'une foi vive et pratique tous ses mystères, et marcher avec un cœur pur dans la voie de la piété et de ses divins commandements.


Méthode pour réciter le Chapelet


La méthode que nous indiquons ici, est enrichie, le 25 de chaque mois, d'une indulgence pléniére, pourvu que vraiment repentant, confessé et communié, on assiste, en quelque église ou oratoire public, à l'exercice qui s'y fait, ce jour-fa, en l'honneur de la divine Enfance.

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Loué, aimé et adoré soit en tous lieux et a jamais Jésus-Christ dans sa très-sainte Enfance!

Sur les gros grains de la Couronne:

Premier grain : Adorable Trinité, je Vous offre toutes les adorations du Cœur du Saint Enfant Jésus. Et le Verbe a été fait chair. Notre Père, qui êtes aux cieux...

Deuxième grain : Très Sainte Trinité, je Vous offre les merveilles que Vous avez opérées dans le cœur de la Très Sainte Vierge pour la rendre Mère de Dieu. Et le Verbe a été fait chair. Notre Père, qui êtes aux cieux...

Troisième grain : Auguste Trinité, inépuisable dans vos bienfaits, je Vous remercie des grâces dont Vous avez comblé Saint Joseph, en vue de Jésus et de Marie. Et le Verbe a été fait chair. Notre Père, qui êtes aux cieux...

Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. Et le Verbe a été fait chair et il a habité parmi nous.


Sur les douze petits grains

Premier Mystère
L'Incarnation


O Très doux Enfant-Jésus, vous qui descendant du sein de votre Père pour notre salut, et étant conçu du Saint Esprit, n'avez point eu horreur du sein d'une vierge, et qui, Verbe fait chair, avez pris la forme de serviteur, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Deuxième Mystère
La Visitation


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, visitant Elisabeth par le moyen de la Sainte Vierge, Votre Mère, avez rempli du Saint Esprit Votre Précurseur Jean Baptiste, et l'avez ainsi sanctifié dans le sein de sa mère, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Troisième Mystère
L'Expectacion ou Attente


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, enfermé durant neuf mois dans le sein de la Vierge Marie, avez été si ardemment désiré par Elle et par Saint Joseph, et qui Vous êtes offert à Dieu, Votre Père, pour le Salut du monde, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Quatrième Mystère
La Naissance de Jésus


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, né de la Vierge Marie à Bethléem, avez été enveloppé de langes, couché dans une crèche, annoncé par les Anges, et visité par les bergers, ayez pitié de nous. Ayez pitié de, nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...

Gloire à vous, ô Jésus, qui êtes né d'une Vierge! gloire au Père et au Saint-Esprit, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


V. Jésus-Christ est près de nous.
R. Venez, adorons-le.

Cinquième Mystère
La Circoncision


O Très doux Enfant Jésus, vous qui, circoncis le huitième jour après votre naissance, avez reçu le nom de Jésus, et vous êtes montré notre Sauveur tant par ce nom glorieux que par l'effusion de Votre Sang, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Sixième Mystère
L'Adoration des Mages


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, révélé aux trois Mages par une étoile, avez reçu, dans les bras de Votre Mère, leurs adorations et leurs présents mystérieux, l'or, l'encens, et la myrrhe, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Septième Mystère
La Présentation de Jésus au Temple

 

O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, présenté au Temple par la Sainte Vierge, Votre Mère, y avez été reçu dans les bras du Saint vieillard Syméon, et révélé à Israël par la prophétesse Anne, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Huitième Mystère
La Fuite en Egypte


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, persécuté à mort par l'inique Hérode, avez été transporté en Egypte par Saint Joseph et Votre Mère, soustrait par ce moyen au cruel massacre des Innocents, et glorifié par leur martyre, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...

Gloire à vous, ô Jésus, qui êtes né d'une Vierge! Gloire au Père et au Saint Esprit, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


V. Jésus-Christ est près de nous.
R. Venez, adorons-le.

Neuvième Mystère
Le Séjour en Egypte


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, exilé en Egypte avec Votre très Sainte Mère, Marie, et le patriarche Saint Joseph, y êtes demeuré jusqu'à la mort d'Hérode, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Dixième Mystère
Le Retour d'Egypte


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, rappelé de l'Egypte dans la terre d'Israël, avez beaucoup souffert dans ce voyage, et Vous êtes retiré avec Marie et Joseph dans la ville de Nazareth, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant; ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Onzième Mystère
La Vie de Jésus à Nazareth


O Très doux Enfant Jésus, Vous qui, dans la sainte Maison de Nazareth, humblement soumis à Marie et à Joseph, avez vécu au sein de la pauvreté et des labeurs, croissant en sagesse, et en âge, et en grâce, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie...


Douzième Mystère
Jésus an milieu des Docteurs


O Très doux Enfant-Jésus, vous qui, à l'âge de douze ans, étant resté à Jérusalem, avez été cherché avec douleur par Marie et Joseph, et, trois jours après, retrouvé avec joie au milieu des Docteurs, ayez pitié de nous. Ayez pitié de nous, Jésus Enfant, ayez pitié de nous. Je vous salue, Marie.

Gloire à vous, ô Jésus, qui êtes né d'une Vierge ! gloire au Père et au Saint-Esprit, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.

V. Jésus-Christ est près de nous.
R. Venez, adorons-le.

Jésus, Marie, Joseph, jusqu'à mon dernier soupir, je vous donne, mon cœur, mon esprit et ma vie.
Loué, aimé et adoré soit en tous lieux et à jamais Jésus-Christ dans sa très-sainte Enfance!
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Considérations pour le 25 janvier
La Circoncision du Saint Enfant Jésus


Prélude : « Huit jours étant accomplis, on circoncit l'Enfant et il fut appelé Jésus ». (Luc 2, 21.)


I

 

1° Considérons que la Circoncision a été instituée pour les pécheurs, afin qu'ils reconnussent la malédiction qui pèse sur nous tous quand nous venons au monde, en punition du crime de nos premiers parents.. Elle devenait pour l'homme un signe de confusion et d'opprobre, qui lui rappelait qu'il avait été conçu dans le péché, que sa chair était destinée à la mort, qu'il était ennemi de Dieu et déchu de tous les privilèges de la création. Le Fils de Dieu, la sainteté même, a voulu subir cette loi, et porter sur lui cette ignominie, pour nous fournir un exemple de charité, d'humilité et d'obéissance; de charité, en chargeant son innocence de nos fautes et de nos peines; d'humilité, en s'abaissant a une cérémonie si honteuse à la dignité et à la sainteté de sa personne; d'obéissance, en se soumettant à un commandement fait pour les seuls pécheurs, et en s'obligeant par là, comme dit saint Paul, à l'observation de toute la loi de Moïse. (Galates 5, 3.) Admirons ces vertus en ce divin Enfant, et apprenons à les pratiquer à son imitation.

2° Considérons que cette rigoureuse cérémonie devait se faire le huitième jour; pour témoigner que, après cette vie, dont la brièveté nous est figurée par ces quelques instants qui s'écoulaient entre la naissance et la circoncision, nous serons dépouillés de notre impure mortalité, et revêtus d'une nouvelle vie toute pure et toute céleste. Honorons les dispositions intérieures du saint Enfant Jésus, qui, pendant qu'on faisait couler son sang, brûlait d'un ardent désir que les hommes fussent détachés des liens de leur premier père ; qu'ils renonçassent aux inclinations de la nature coupable, et qu'ils aimassent la nouvelle génération, qu'il avait dessein de leur donner par le Saint-Esprit, et la vie céleste qu'il leur préparait. Entrons dans ces désirs du divin Sauveur, travaillons à nous circoncire de tout ce qui vient de nous-mêmes, qui ne sommes que chair et péché, afin d'être en loi d'autres créatures, ne vivant que de son esprit.

3° Adorons le saint Nom de Jésus, qui lui est imposé en sa Circoncision. Dans ce Nom, dit saint Pierre Chrysologue, toute la Majesté de Dieu est adorée, parce que celui qui est le Sauveur du monde est nécessairement une Personne divine. (Sermon 4 44.) Tous ceux qui demeurent dans les cieux, tous ceux qui habitent sur la terre, tous ceux qui sont captifs dans les enfers, se prosternent a ce saint Nom, le révèrent et l'adorent. Ecoutons l'Apôtre qui le témoigne: « Afin qu'au Nom de Jésus, dit-il, tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers ». (Philippiens. 2, 10.) C'est ce Nom qui a donné la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, aux boiteux le libre exercice de leurs membres, qui a rendu la parole aux muets, la vie aux morts, et qui a banni des corps des possédés toute la puissance des démons. Chérissons ce saint Nom, gravons-le dans notre cœur, et prononçons-le amoureusement en toutes rencontres.


Prière


0 Jésus, mon Sauveur et mon Dieu, qui, dans votre tendre enfance, avez voulu, quoique innocent, vous condamner à tant de douleurs pour nos crimes, et qui, en faisant mourir le vieil homme en vous, nous retracer la vie nouvelle que nous avons à mener, pour nous élever des ténèbres de ce monde à la lumière de votre gloire; faites-nous la grâce de nous dégager de la corruption d'Adam, et de renaître en esprit et en vérité devant votre Père, par l'amour et l'imitation de votre sainte Enfance, marquée du signe douloureux de la Circoncision; ô vous qui vivez et régnez aux siècles des siècles. Ainsi soit-il.


II


1° Adorons le saint Enfant Jésus, qui, bien qu'il soit le Maître de la loi de la Circoncision, comme il est le Maître de celle du shabbat, s'y soumet avec une obéissante humilité. Elle est sévère et rigoureuse; n'importe. Il ne balance pas à l'accomplir, parce qu'il veut que, sur ses traces, nous sachions renoncer généreusement toujours au penchant qui nous porte à nous dispenser des choses gênantes et difficiles.

2° Adorons Jésus souffrant les douleur? de cette Circoncision, non comme les autres, enfants sans les connaître, mais en état de Victime et d'Hostie volontaire, et avec une sensibilité d'autant plus vive que ses organes ont été revêtus d'une divine perfection par le Saint-Esprit. Jamais donc il n'y eut de Circoncision si cruelle, jamais il n'y en eut qui ait été supportée avec tant décourage que celle du Sauveur. Renonçons à nos coupables délicatesses et estimons-nous heureux, quand la souffrance nous visite surtout, de pouvoir nous renoncer et nous mortifier pour l'amour de ce divin Enfant.

3° Adorons le doux Rédempteur qui se représentait en sa Circoncision les âmes novices et chancelantes dans les voies de la piété, les cœurs trop peu façonnés encore à l'abnégation du cœur et des sens. Il prend sur lui, en versant les premières gouttes de son sang, leurs infirmités, il les soutient par sa puissance divine, il leur mérite la force et la générosité dont ils ont besoin au milieu de leurs appréhensions, de leurs doutes, de leurs faiblesses, et des secrets retours sur eux-mêmes, par lesquels ils contristent encore le Saint-Esprit; prions-le de daigner venir également à notre aide dans les petites croix qu'il nous destine, et dans la pratique des pénitences que nous devons entreprendre pour sa gloire.

4° Adorons le Verbe Enfant plein de grâce et de vérité qui dans l'accomplissement extérieur de la Circoncision voyait tout ce que Dieu son Père avait voulu qu'elle signifiât à son peuple, et qui tenait son cœur bien plus appliqué à l'esprit qu'au corps et à la lettre de ce sacrement. Il considérait avec tristesse qu'elle était la marque des pécheurs; et quoiqu'il fût parfaitement pur, la pureté même par essence, il a voulu porter sur lui ce sceau de notre souillure originelle, à laquelle il faut que nous renoncions si nous voulons être agréés du Père. Et il l'a pris à la connaissance de tout le peuple, ne voulant point paraître ici-bas ce qu'il était, tandis que, nous autres, nous nous ingénions de toutes manières a paraître ce que nous né sommes point. Ah! corrigeons notre orgueil; voyons-nous tels que nous sommes, en réalité, devant Dieu, et ne désirons pas d'être tenus pour meilleurs devant les hommes, puisque nous n'avons à nous que le néant et le péché.

5° Adorons le très Saint Enfant qui avait sous son regard, pendant qu'il était Circoncis, toute l'énormité de notre faute originelle, orgueilleuse révolte d'Adam, sa désobéissante ingratitude, sa complaisante faiblesse pour Eve, son volontaire mépris de la défense que Dieu lui avait faite uniquement, de toucher à l'arbre de la science du bien et du mal, quand il pouvait user, en toute liberté, de tous les autres fruits du jardin de délices... Qu'est-ce à dire? hélas! ce péché qui obscurcit notre intelligence, qui nous tient, depuis six mille ans, courbés vers la terre, qui rend si souvent l'homme semblable aux démons; cette odieuse impiété que nous ne connaissons que par la foi, ce crime des crimes dont le désordre de nos convoitises et l'excès de nos douleurs nous apportent tant de preuves déplorables, sans que nous puissions le comprendre, car il est au-dessus de toute humaine conception en cette vie, et nous n'en trouverons l'explication que dans les clartés de la vision de Dieu même; Jésus en voyait, sous le couteau du sacrificateur, toute la laideur, toute l'impureté, toute la malice; il en contemplait en frémissant, dans la lumière de son éternelle vérité, les prodigieux ravages, et l'immense étendue à travers les siècles; et il consentait à laisser entrouvrir sa chair innocente pour se charger de ce venin mortel; et il concevait au nom de tous les enfants des hommes une horreur infinie de cette abominable dégradation; et il s'offrait à son Père pour en recevoir le châtiment. Il en acceptait l'opprobre et la honte, et lui-même se condamnait au supplice, que toutes les générations avaient encouru en Adam! En est-ce assez pour que nous prenions la ferme résolution de mourir a nos instincts mauvais, de nous dépouiller de l'homme de péché, de nous revêtir, selon le conseil de l'apôtre, de Jésus-Christ le principe et la source de la grâce, l'auteur et le consommateur du salut.

6° Adorons, le saint Enfant Jésus, s'obligeant par la Circoncision à l'observation de toute la loi de Moïse, ce qui ne mettait aucun terme à son obéissance et à son humilité devant son Père; car quelle n'était pas l'étendue de cette double vertu dans le Sauveur, qui voulait accomplir les prescriptions de Moïse non pas seulement dans leur forme extérieure, mais selon le divin esprit qui les avait dictées! De cette sorte, il a offert à Dieu, dans sa Personne adorable, la véritable Circoncision et l'entier dépouillement d'Adam qu'elle renferme, le vrai sacrifice et le vrai sacerdoce selon l'ordre de Melchisédech, le vrai Temple d'où montaient vers le ciel les vraies adorations, à la faveur desquelles allaient être remplacés les rites grossiers et matériels de la loi. Appliquons-nous à faire pénétrer dans nos cœurs cette Circoncision spirituelle, qui n'est autre que notre baptême. Renouvelons-nous dans la grâce que nous avons reçue sur les fonts sacrés, en répétant que nous renonçons au monde et au démon, et que ce sont les œuvres et les œuvres seules de Jésus Christ que nous voulons pratiquer, jusqu'à notre dernier soupir.

7° Adorons le saint Enfant Jésus, qui a regardé sa Circoncision comme une image de la complète dissolution de notre chair frappée de malédiction par le Seigneur, comme une figure aussi de la mort qu'il avait résolu de souffrir pour nous, comme son initiation solennelle au supplice de la croix qu'il devait endurer a cause de nos crimes. Disons-lui du fond de nos âmes émues: « ô Jésus, divine Hostie, faites-nous la grâce de vous consacrer et de vous donner notre vie, comme vous nous avez donné la vôtre, vous-même enseignez-nous à réaliser pieusement cette parole de votre apôtre saint Philippe: Allons et mourons avec lui! Qu'en attendant le jour de notre mort naturelle, nous soyons mourants de cœur et d'affection à tout ce qui n'est pas vous, mon Dieu! » Adorons le divin Enfant dans l'état où il est demeuré après sa Circoncision, lequel est comme une représentation pour nous de la vie nouvelle qu'il nous a méritée par sa mort et par sa résurrection. Combien n'a-t-il pas prié pour que tous les enfants de son Eglise participent à la pureté de cette vie renouvelée! Entrons dans les désirs de notre Maître: Aspirons vers les choses qui sont en haut, comme dit saint Paul, et n'aimons plus rien de celles qui sont sur la terre, parce qu'il n'y a en elles que vanités, ténèbres et afflictions d'esprit.


Prière


Amour de Jésus subissant la marque du pécheur dans la Circoncision, embrasez mon cœur. Bonté de Jésus Circoncis, attirez mon cœur. Charité de Jésus Circoncis, répandez-vous dans mon cœur. Force de Jésus Circoncis, soutenez mon cœur. Miséricorde de Jésus Circoncis, pardonnez à mon cœur. Patience de Jésus Circoncis, supportez mon cœur. Humilité de Jésus Circoncis, régnez dans mon cœur. Sainteté de Jésus Circoncis, purifiez mon cœur. Volonté de Jésus Circoncis, disposez de mon cœur. Providence de Jésus Circoncis, veillez sur mon cœur. Zèle de Jésus Circoncis, dévorez mon cœur.

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30 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Trente-et-unième jour

Réflexions consolantes et pieux exercices que doit faire aujourd'hui l'âme fidèle à Jésus et à Marie et sincèrement dévote à leurs Cœurs Sacrés

 

En Vous, ô mon Jésus, se trouvent tous les trésors de la Science et de la Sagesse de Dieu, comme s'exprime l'Apôtre Saint Paul. Tout en Vous est d'un prix infini. La moindre action que Vous faisiez sur la terre était d'une valeur inestimable ; un soupir de Vous était pour nous un immense trésor ; pour racheter des millions de mondes, il suffisait d'une goutte de Votre Sang. Vous êtes donc notre Trésor, mais un trésor infini, comme le Sage vous appelle. O Père Eternel, quand Vous auriez créé des millions de mondes, peuplés de créatures aussi saintes et aussi parfaites que la Sainte Vierge, toutes ces créatures réunies n'auraient pu Vous procurer, par tous leurs hommages durant l'éternité, autant de gloire que Jésus par une seule parole, par une démarche, par un mouvement de Son Cœur Adorable. Il était Dieu ; Il était infini en grandeur, en Majesté toutes Ses paroles, toutes Ses démarches, tous Ses soupirs et Ses mouvements étaient par conséquent d'une valeur infinie, et Vous procuraient par là même un honneur infini. « Quelle consolation, s'écrie un pieux auteur, quelle consolation pour le fidèle qui aime Dieu, de songer qu'il peut Lui rendre, par Jésus, surtout au Saint Sacrifice de la Messe, des adorations, des actions de grâces et des satisfactions infinies ! »

 

« Oui, dit le P. H. Bourdon, nous avons l'Homme-Dieu ; avec Lui et par Lui nous pouvons rendre à Dieu toutes les louanges, tout l'amour et toute la gloire qu'Il mérite. Dieu est aimé, loué, remercié et glorifié par Jésus autant qu'Il peut et qu'Il doit l'être ; car tous ces hommages Lui sont adressés par une Personne infinie qui Lui est égale en toutes choses et qui ne s'est faite Son inférieur que pour les Lui rendre. Notre zèle pour la Gloire de Dieu nous doit remplir d'une indicible joie, quand nous réfléchissons que Jésus est l'objet des complaisances divines, et qu'avec Lui nous pouvons dignement satisfaire à toutes nos obligations envers Dieu ».

 

Plusieurs fois au cours de cette journée, j'offrirai à la Très Sainte Trinité, avec les sentiments même des Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie, toutes les Messes qui ont été célébrées et qui le seront jusqu'à la fin du monde, pour remercier Dieu des innombrables bienfaits qu'Il a répandus sur tous les hommes et sur moi pendant cette année, et pour compenser dignement toutes les offenses dont Il a été l'objet depuis un an. « Oh ! Comme la Très Sainte Trinité se complaira devant cet hommage ! Combien Sa Justice sera satisfaite par cette offrande devant laquelle toutes les autres ne seront rien, dit Saint Léonard de Port Maurice, puisqu'elle est d'une valeur infinie ! » Afin de pouvoir renouveler souvent cette offrande si chère à la Sainte Trinité et aux Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie, je tâcherai de vivre en retraite aujourd'hui. Je visiterai également une église ou un autel dédié au Cœur Immaculé de Marie, pour la remercier, avec toute l'effusion dont je suis capable, des grâces qu'Elle a daigné m'obtenir, pendant cette année, de la Très Sainte Trinité et du Cœur Sacré de Jésus. Pour cela, je Lui offrirai souvent ce Cœur Divin avec tout l'amour qu'Il Lui porta sur la terre et qu'Il Lui portera éternellement au Ciel.

 

Oraison jaculatoire : Que le Cœur Divin de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie soient connus, loués, bénis, aimés, servis et glorifiés en tout temps et en tous lieux. Ainsi soit-il.

 

Prière : Réciter une dizaine de chapelet (1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire soit au Père), suivie de trois fois l'invocation : « O Marie, conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ».

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

Prière à la Sainte Trinité pour la fin et pour le commencement de l'année

 

Par un Bref du 5 décembre 1876, le Bienheureux Pape Pie IX accorde l'indulgence de 7 ans à tous les fidèles qui, le cœur au moins contrit, feront oraison pendant la dernière demi-heure qui termine l'année et la première qui commence, afin de remercier la Très Sainte Trinité des bienfaits qu'Elle a versés sur nous et qui prieront pour la concorde entre les Princes Chrétiens, pour la conversion des pécheurs, et pour l'exaltation de notre Sainte Mère l'Eglise et de son Chef visible, le Pontife de Rome.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

 

Fin du Mois de l'Immaculée Conception


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Prochain Mois de dévotion : le Mois du Pécheur Repentant,

rendez-vous le 31 janvier

 

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29 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Trentième jour

Considérations et sentiments de pleine confiance en Dieu

 

Quand je considère, disait un humble serviteur de Dieu, que le Seigneur m'a constitué maître de Lui-même, je sens au fond de mon cœur une telle joie, un tel contentement, que je ne crois pas possible d'en goûter davantage en cette vallée de larmes. Si je réfléchis ensuite que ce Dieu, qui m'a constitué maître de tout, promet, sous la foi d'un serment solennel, de m'accorder tout ce que je puis demander en son Nom et qu'ainsi je Lui rendrai gloire, il le vient à l'esprit de solliciter autant de grâces qu'une créature en peut obtenir. Je me sens alors un violent désir de recevoir tous les dons, toutes les faveurs, tous les privilèges accordés aux Saints de l'Ancien Testament, aux Patriarches, aux Prophètes, etc. ; à tous les Saints du Nouveau, aux Apôtres, aux Martyrs, aux Confesseurs et aux Vierges ; tous ceux enfin que le Seigneur a départis aux neuf Choeurs des Anges. Avec tout cela, je ne me trouve pas encore assez exigeant ; car il me semble qu'un un Dieu infini, il ne faudrait demander, s'il était possible, que des grâces infinies.

 

Mon Jésus veut que j'aie la certitude d'obtenir tout ce que je réclamerai par la prière : « Quelque chose que vous demandiez, dit-il, soyez assuré que vous l'obtiendrez et que votre espérances ne sera point trompée ». O Père Eternel, je dois obéir à tous les commandements de Jésus ; or, Vous le voyez, c'est une obligation stricte pour moi de croire que Vous m'accorderez toutes les grâces, toutes les faveurs, tous les privilèges que je puis Vous demander en Son Nom. Oui, je crois fermement tout ce que Jésus a révélé dans Son Evangile et tout ce qu'Il veut imposer à ma raison ; je crois en particulier que j'obtiendrai tout ce que je solliciterai en Son Nom. Une sainte âme disait qu'elle obtenait tout par le moyen de l'oraison, parce qu'elle espérait tout. Eh bien ! Cette confiance, je la désire ardemment et je Vous la demande humblement, ô Père Eternel, par les mérites du Cœur adorable de mon Jésus. Ainsi soit-il.

 

Aujourd'hui et demain, je répéterai le plus souvent que je le pourrai les belles aspirations qui suivent, afin de plaire aux Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie.

 

Aspirations affectueuses à Jésus et à Marie

 

O mon Jésus, je veux Vous aimer maintenant et pendant l'éternité de l'amour dont Vous Vous aimez Vous-même, de Celui que le Père et le Saint Esprit vous portent, enfin de Celui que la Sainte Vierge Vous témoigne ; j'y joindrai celui de tous les élus qui vivent sur la terre, et des Anges et des Saints qui règnent dans le Ciel.

 

O Marie, je Vous aime, et je veux Vous aimer éternellement de l'Amour que Vous portent le Père Eternel comme à Sa Fille, Dieu le Fils comme à Sa Mère, et le Saint Esprit comme à Son Epouse.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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28 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-neuvième jour

Réflexions et sentiments d'une âme éprise d'amour pour Jésus et Marie

 

Mon Jésus, permettez-moi de Vous adresser les paroles d'un de Vos pieux serviteurs, Vous devez Vous rappeler que Vous m'êtes infiniment redevable. Pourrait-il en être autrement ? Dites-moi, mon Jésus, n'est-ce pas pour moi que Vous êtes descendu des Cieux et que Vous Vous êtes incarné ? En ce cas, toutes les grâces, tous les dons, tous les privilèges accordés à Votre Sainte Humanité lui ont été conférés pour moi, puisque c'est pour moi que Vous l'avez revêtue. Vous m'êtes donc rigoureusement redevable de tous les biens accordés à Votre Humanité, et comme ces biens sont immense, Vous m'êtes infiniment obligé. Puis-je m'étonner alors, ô mon Jésus, que Vous me pressiez, que Vous me sollicitiez de demander, de chercher, de frapper, et que Vous m'offriez, sans nombre, sans poids et sans mesure, tout ce que je puis réclamer, jusqu'à ce que ma joie soit pleine et surabondante ? Non je ne dois pas m'étonner que Vous soyez si libéral envers moi, puisque c'est pour moi que Dieu vous a si généreusement doté.

 

Vous aussi, Marie, Vous m'êtes infiniment redevable, puisque c'est pour moi, pour mon salut, que Jésus a pris en Vous un Corps semblable au nôtre ; je puis croire en effet, avec un grand nombre de Docteurs, que mon Jésus ne se serait pas incarné dans Votre Sein Virginal, s'Il n'avait eu les hommes à sauver. C'est donc bien à moi que Vous devez la sublime et incomparable Maternité Divine, tous les dons, toutes les grâces et tous les privilèges qui Vous ont été prodigués à cause d'elle. Voyez, ô Marie, si vous n'avez pas réellement contracté envers moi des obligations infinies. Mais cela ne suffit pas. Qui pourrait exprimer, ô Marie, l'amour que Vous a porté le Divin Cœur de Jésus, et tous les hommages qu'Il Vous a rendus pendant Sa Vie mortelle ? Or, Vous le savez, depuis Sa Conception jusqu'à Sa Mort, Jésus m'a toujours eu présent à l'esprit ; jour et nuit, Il a pensé à moi et tout ce qu'Il a fait, Il l'a fait pour moi. Eh bien ! L'Amour de ce Dieu Sauveur pour Vous, c'est véritablement mon amour ; ces actes de respect, d'obéissance et de soumission dont Il Vous a comblée, sont les miens ; enfin, durant trente-trois années, je Vous ai infiniment aimée et honorée par le moyen de Jésus. Quelle récompense me donnerez-Vous, ô Marie, pour tant d'actes d'amour et de respect filial ? Songez-y bien.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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27 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-huitième jour

Il faut en ce jour demander à Jésus des grâces sans nombre par l'intercession des Saints Innocents

 

Aujourd'hui, je demanderai des grâces abondantes à Jésus par l'intermédiaire des Saints Innocents, et je tiendrai pour certain que mes vœux seront exaucés ; car ces enfants martyrs ont tout crédit près de Dieu, nous dit Saint Cyprien, et obtiennent tout ce qu'on leur demande. Par eux, je solliciterai spécialement le pardon de mes fautes, la grâce de ne plus pécher à l'avenir, un amour ardent pour Jésus et Marie et une tendre dévotion à leurs Cœurs Sacrés. Je remercierai aussi la Très Sainte Trinité de les avoir choisis de toute éternité pour être les prémices des martyrs. Pendant le cours de cette journée, je répéterai souvent cette Oraison jaculatoire : « Mon Jésus, ayez pitié de moi, misérable pécheur, par les mérites et par l'intercession de toutes ces créatures pures et innocentes. Ainsi soit-il ».

 

En ce jour aussi, m'adressant à mon bien-aimé Jésus : « O mon Sauveur et mon Dieu, lui dirai-je, le nombre des créatures contenue dans Votre Essence Divine est infini ; or, si toutes ces créatures passaient à l'existence, si toutes Vous aimaient et Vous glorifiaient comme la Très Sainte Vierge, combien Vous seriez aimé et glorifié ! Eh bien ! Mon Jésus, je voudrais, moi seul, suppléer à l'amour de toutes ces créatures réunies. Le privilège de Vous aimer et de Vous glorifier pour toutes les créatures existantes et possibles Vous est tellement cher, que Vous l'accordez facilement à qui le désire et le demande. Je l'attends donc de Votre Cœur si doux et si aimant, qui m'appartient aussi réellement que le cœur enfermé dans ma poitrine. Or, Votre Cœur étant à moi, je puis à mon gré l'offrir au Père Eternel, à Vous-même et au Saint Esprit. Et si je voulais l'offrir des millions de fois, autant que toutes les créatures réunies pourraient faire d'actes d'amour pendant l'éternité, qui pourrait l'en empêcher ? La Très Sainte Trinité ne peut qu'accepter une telle offrande ; mais comme celui qui la fait est un misérable pécheur, je veux Vous la faire parvenir par les mains de la créature la plus pure et la plus sainte qui ait existé et qui puisse exister, par les mains de l'Auguste Marie. Ainsi soit-il ».

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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26 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-septième jour

La dévotion à Saint Jean l'Evangéliste est très agréable à Jésus et à Marie

 

Oh ! Qu'elle plaît au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, la dévotion des fidèles à Saint Jean l'Evangéliste, qui fut, de la part du Sauveur et de la Sainte Vierge, l'objet d'une si vive et si tendre affection ! Sainte Mechtilde vit un jour l'Enfant Jésus éveiller les religieuses pour qu'elles vinssent au choeur célébrer l'Office Divin en l'honneur de l'Apôtre dont ce jour rappelait la mémoire ; Il leur faisait entendre par là combien Lui sont agréables les hommages adressés en ce jour à ce grand Saint. J'aurai donc une dévotion particulière à Saint Jean ; j'aurai donc recours à lui dans tous mes besoins, et je le conjurerai de m'obtenir du Divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie toutes les grâces nécessaires à mon salut et à ma sanctification. Sainte Elisabeth, reine de Hongrie, assurait que toutes les faveurs qu'elle avait demandées à Dieu par l'intercession de Saint Jean lui avaient été accordées.

 

Comme c'est la pureté qui l'a rendu si cher à Jésus et à Marie et qui lui a valu de si glorieux privilèges, je le prierai de m'obtenir cette vertu, et je réciterai dans ce but la prière suivante : « Glorieux Saint Jean, par cette angélique vertu qui vous a mérité les grâces les plus insignes, d'être le disciple privilégié de Jésus, de reposer sur Son Cœur, de contempler Sa Gloire, d'assister en personne aux prodiges les plus éclatants, d'être enfin désigné par le Sauveur expirant, comme fil et gardien de Sa Mère ; obtenez-moi, je vous prie, de conserver toujours intacte la belle vertu de pureté et d'éviter avec soin tout ce qui pourrai la blesser, afin que je mérite les faveurs spéciales du Cœur Sacré de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie. Ainsi soit-il ».

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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25 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-sixième jour

Tendre colloque avec l'Enfant Jésus et Sa Sainte Mère

 

Doux Jésus, je Vous adore dans les bras de Votre Sainte Mère, et je m'approche de Vous avec la plus vive confiance. Permettez-moi de baiser Vos pieds sacrés. Que ne puis-je, comme Sainte Marie-Madeleine, les arroser des larmes d'un amour repentant ! Ces larmes purifieraient mon âme et m'obtiendraient les faveurs que Vous prodiguez aux âmes pures et ferventes. Divin Enfant, Désiré des Nations, Vous avez caché Votre Grandeur, en Vous rendant semblable à nous. Jamais Vous n'aviez été plus digne de notre amour qu'en prenant notre nature. Jamais Votre Bonté n'a mieux paru qu'en anéantissant Votre Majesté. Sauveur de mon âme, je me prosterne à Vos pieds, je Vous rends mes humbles hommages comme à mon Dieu et à mon Souverain Seigneur. J'approche de Votre Crèche avec assurance ; Votre voix ne me cause pas de frayeur ; qui pourrait craindre un enfant qui pleure ? Je m'écrie avec Isaïe : « Voilà mon Dieu et mon Sauveur , j'agirai avec une entière confiance, et je ne craindrait point ». Je vois dans ces pieds, dans ces main et dans ce côté, les fontaines de vie qui me seront un jour ouverte et où je puiserai avec joie les eaux du Salut.

 

O Jésus, amour de tous les siècles, le plus beau des enfants des hommes, mon cœur s'attendrit, en Vous voyant pleurer, en Vous entendant gémir et soupirer ! Longtemps, j'ai résisté à Votre Puissance, Votre infirmité me désarme. Oh ! Venez entre mes bras, reposez sur mon cœur, baignez-moi de Vos larmes ; bénissez-moi de Vos petites mains, et pardonnez à l'excès de mon amour. Bénies soient les entrailles qui Vous ont porté ! O Vierge, Vous êtes la plus heureuse des mères, Vous avez donné au monde un Sauveur ; faites naître ce Divin Enfant dans mon cœur.

 

Acte de confiance filiale et d'aveugle abandon en l'Auguste Mère de Jésus

 

O Marie, Auguste Mère de mon Sauveur, je crois fermement que du haut du Ciel, Vous veillez jour et nuit sur ceux qui espèrent en Vous ; rien ne peut manquer à ceux qui mettent en Vous leur espoir ; aussi suis-je résolu de bannir désormais toute crainte, et de m'abandonner entièrement à Votre maternelle sollicitude. Tendre Mère, les méchants pourront m'enlever les biens et la réputation ; les maladies pourront m'ôter les forces et les moyens de Vous servir ; je pourrai moi-même, hélas, perdre Vos bonnes grâces par le péché, mais jamais je ne perdrai ma confiance en Vos maternelles bontés... non jamais je ne la perdrai ; elle sera inébranlable jusqu'à mon dernier soupir. Je mourrai, en répétant mille fois Votre Nom béni, et en faisant reposer toutes mes espérances en Votre Cœur Immaculé. Ainsi soit-il.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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24 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-cinquième jour

Saint Jour de la Fête de la Nativité du Seigneur

Dans la solennité de Noël, il faut compter fermement sur toutes les grâces que nous demanderons à Dieu par Jésus et Marie

 

Si les Souverains de la terre, au jour qui rappelle leur naissance, prodiguent les faveurs à leurs courtisans, combien plus Jésus, mon Souverain, sera prodigue de Ses grâces dans ce jour où Il nous fut donné ! Et Marie choisie entre toutes les femmes pour être la Mère de Jésus, Marie voudrait-Elle restreindre Ses faveurs en cet heureux anniversaire ? Je me tiendrai donc assuré que Dieu le Père m'accordera toutes les grâces que je voudrai, par les mérites du Divin Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie. « Père Eternel, lui dirais-je avec un vif sentiment d'amour, il s'agit de glorifier Votre Fils, et de quelle manière ? En m'accordant toutes les grâces que je me propose de Vous demander en Son Nom, surtout dans ces jours qui rappellent Sa Naissance. Souvenez-vous, ô mon Dieu, que pour Vous glorifier, Jésus s'est humilié, qu'Il s'est fait obéissant jusqu'à la mort et la mort de la Croix ; c'est pourquoi, ajoute l'Apôtre, Vous l'avez exalté, et Vous Lui avez donné un Nom qui est au-dessus de tous les noms. Lui-même m'assure dans Son Evangile que Vous m'accorderez tout ce que je pourrai Vous demander en Son Nom ; Il fait plus encore, Il me le promet sous des serments les plus solennels : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, tout ce que Vous demanderez à Mon Père en Mon Nom, vous l'obtiendrez ». Ailleurs encore, il renouvelle Sa promesse, et Il en donne la raison : « Afin que le Père soit glorifié dans le Fils ». Eh bien ! Mon Dieu en m'accordant toutes les grâces que je sollicite au Nom de Jésus, pourvu qu'elles puissent profiter à mon âme, Vous serez glorifié en Jésus et Jésus en Vous. Procurez donc cette gloire à Votre Nom et au Nom de Votre Divin Fils : Il a tant fait, Il a tant souffert pour Vous glorifier !

 

Ce n'est pas assez, ô Père Eternel ; il s'agit de glorifier non seulement Jésus Votre Fils, mais encore Son Auguste Mère ; car en Vous demandant ces grâces, j'emploie également près de Votre Divine Majesté la toute-puissante intercession du Saint Cœur de Marie. Je les implore par les mérites du Sang qu'Elle a fourni pour le Corps adorable de Jésus, par les neuf mois qu'Elle l'a porté dans Son Sein, par le lait dont Elle l'a nourri, enfin, par les services continuels qu'Elle Lui rendit durant toute Sa vie. Elle Vous a glorifié et Vous glorifiera infiniment par Son Divin Fils ; il est bien juste que Vous la glorifiiez aussi en exauçant toutes les demandes qui Vous sont faites en Son Nom et par Ses mérites. Ainsi soit-il.

 

En assistant à la Messe aujourd'hui, je puis gagner 100 ans d'Indulgence accordées par le Pape Sixte V.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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24 décembre 2011

L'Année de l'Enfant Jésus

L'Année de l'Enfant Jésus

Méditations et considérations pour le vingt-cinquième jour de chaque mois

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Une année avec l'Enfant Jésus

 

Mes très chers frères et sœurs, comme vous le savez très certainement, l'une de mes missions d'Images Saintes est de remettre au goût du jour d'anciennes pratiques de dévotions. Entre autres, depuis les débuts du site, qui fêtera ses 7 ans d'existence en février prochain, nous avons eu une certaine attention à publier et traduire quasiment tout ce qui peut exister sur la dévotion à l'Enfant Jésus, il manquait tout de même quelque chose concernant la dévotion du 25e jour de chaque mois, qui est une des dévotions majeures demandée par le Seigneur. Je vous invite donc, cette année, à vous plonger, avec moi, dans la méditation et la contemplation de la Naissance et de l'Enfance du Seigneur. Ensembles, nous prierons les uns pour les autres, pour nos famille, pour nos pays, pour l'Eglise et pour le monde, que le Seigneur nous bénisse et nous garde tous et toutes.

Pour ce faire, vous recevrez chaque mois des méditations extraites du rarissime livre, « L'Année de l'Enfant Jésus », (de Mgr Fliche, publié en 1866, chez Casterman). Afin de se plonger plus efficacement dans la célébration du 25e jour des mois a venir, je vous invite à prier une neuvaine (qui vous sera envoyée dès le mois prochain), vous pouvez dès à présent me faire passer vos intentions de prières qui seront jointes à l'envoi de la prochaine Newsletter, afin d'être confiées à la prière des abonnés. Afin de permettre une bonne rédaction des newsletters, je vous serai gré reconnaissant de bien vouloir m'envoyer vos intentions de prières avant le 12 de chaque mois. Mon adresse e-mail est franck.monvoisin@laposte.net Les pratiques de dévotions vous seront indiquées avec chaque newsletter.

Vous remerciant de votre fidélité à Images Saintes, je vous souhaite un Saint et Joyeux Noël et de joyeuses fêtes de fin d'années. Mes très chers frères et sœurs, soyez assurés de toutes mes plus fraternelles et religieuses salutations, et de toutes mes prières, à Jésus, par Marie.

 

F.M.

 

Le 25e jour de chaque mois

 

On doit s'y préparer par la neuvaine du 16 au 25, communier et passer cette journée dans la prière. « Ce jour, dit la Vénérable sœur Marguerite du Saint Sacrement, est précieux par les grâces que le Divin Enfant daigne répandre. Ces grâces sont un reflet de celles qu'Il répandit sur les âmes qui furent dignes de l'approcher ».

 

Fêtons le 25e jour de chaque mois

Anniversaire de l'Incarnation et de la Naissance du Sauveur Jésus

 

La Servante de Dieu, Marguerite Nérucci, Capucine, avait une grande dévotion à l'Enfant-Jésus qui la favorisa de fréquentes apparitions. Il lui dit un jour : « Si tu veux Me faire plaisir, honore Ma Sainte Enfance et, autant que tu le pourras, efforce-toi de la faire honorer ». Empressée d'accomplir ce Divin Commandement, Marguerite fit tout ce qu'elle put, surtout auprès de ses sœurs, pour inspirer la piété et l'amour envers la Divine Enfance de Jésus. En mémoire de la Naissance du Sauveur, elle se préparait par une pieuse Neuvaine, à célébrer le 25e jour de chaque mois. Imitons cette fervente religieuse et dans les mérites de la Sainte Enfance de Jésus, nous puiserons pour notre chère Patrie, miséricorde et conversion, et pour nous, de vrais trésors de faveurs spirituelles et temporelles. Le Divin Enfant, ne disait-il pas à son apôtre, la Vénérable Marguerite du Saint Sacrement : « Hâte-toi, Ma fille, de prier pour ce peuple coupable ; c'est dans les mérites de Ma Sainte Enfance que tu trouveras Grâce et Miséricorde pour ta patrie. Tout ce qu'on Me demandera par les mérites de Ma Sainte Enfance, sera accordé ». Ce sont les paroles de l'Enfant Jésus Lui-même, et combien elles sont consolantes pour nos âmes !

Prenons la résolution de prier, de tout notre cœur, la Neuvaine préparatoire au 25 ; elle commence le 16. Que le 25 de chaque mois soit pour nous un jour de fête. Dès la veille, préparons notre âme à la réception du Divin Enfant Jésus, dans la Sainte Eucharistie, récitons l'Office du Divin Roi, Sa Couronne, Ses Litanies, allons Le visiter à l'église : c'est là que nous obtiendrons, par les mérites de Sa Sainte Enfance, les grâces dont nous avons besoin. Nous doutons fort qu'une âme qui s'est bien préparée au 25 n'obtienne pas, dans le courant d'une ou plusieurs Neuvaines, ce qu'elle sollicite, surtout si elle les fait avec confiance, persévérance et abandon à la Volonté de Dieu. Et, à l'heure de la mort, si nous Lui avons été fidèles, l'Enfant Jésus nous accueillera avec amour dans la Maison de Son Père.

Un religieux se trouvait malade et sur le point d'entrer en agonie. Tout à coup, un éclair de joie illumine son visage. On lui demande ce qui avait rendu le sourire à ses lèvres et la suavité à ses regards : « Comment voulez-vous que ne me sente pas heureux, répondit-il, c'est demain le grand jour où le Fils de Dieu s'est montré aux hommes sous les traits d'un enfant (c'était la veille de Noël) pour les sauver de la mort éternelle. Mon Ange Gardien m'a révélé que j'irai jouir demain de la gloire du Paradis, en récompense de la dévotion que j'ai toujours eue pour la Naissance du Sauveur et Sa Sainte Enfance. En effet, le lendemain, jour de Noël, ce saint religieux rendit à Dieu son âme bienheureuse.

Honorons le Saint Enfant Jésus en fêtant régulièrement Sa Neuvaine mensuelle et en fêtant le 25e jour de chaque mois, et sur nous se réalisera la promesse royale qu'il a faite au Vénérable Père Cyrille de la Mère de Dieu, Carme de Prague : « Plus vous M'honorerez, plus Je vous exaucerai ».

 

Extrait de « L'Enfant Jésus de Prague », de l'Abbé Michel Koller, Prieuré N.D. Du Pointet, 1999

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Introduction

 

L'exercice pour le vingt-cinquième jour de chaque mois a pour but de rappeler le souvenir sacré de l'Incarnation et de la Nativité de notre divin Sauveur, arrivées l'une le 25 mars, et l'autre le 25 décembre. C'est comme un Avent d'un jour, et qui était beaucoup en usage autrefois. Dès la veille on s'unit à la tendre piété de Marie et aux ardents désirs des anciens Patriarches pour demander l'avènement du Fils de Dieu en nous et dans les âmes qui ne le connaissent point, ou qui l'aiment avec trop peu de ferveur. On s'exerce, comme dans l'Avent véritable, à l'humilité et à la mortification. On fait en sorte même, sur l'exemple 3e plusieurs saints, de passer en prières, s'il est possible, la première partie de la nuit qui va suivre; ce qui serait une œuvre fort agréable à l'Enfant Jésus.

Réciter les Matines du Petit office de la Sainte-Enfance, lire attentivement quelques points des Méditations ou Considérations sur la Nativité de Notre-Seigneur; se recommander à la sainte Vierge, à saint Gabriel, à saint Joseph, aux saints Anges, aux saints Pasteurs, aux saints Mages, aux autres Saints consacrés à la divine Enfance; vers minuit, se prosterner et adorer le Verbe naissant; s'anéantir en sa présence, s'offrir en oblation de tout soi-même à ce doux Rédempteur et à son aimable Mère; enfin, ne se retirer pour prendre du repos, qu'après avoir récité Laudes du même Petit office: voilà ce qui pourrait être, comme autrefois, pratiqué avec ferveur. Mais il n'y a rien là d'obligation assurément.

Le lendemain, on communierait autant qu'on en aurait la facilité; on ferait la méditation marquée; on achèverait les autres parties du Petit office; on visiterait la chapelle de l'Enfant-Jésus ou l'autel du Saint-Sacrement; on passerait tout le jour en communication avec Jésus, Marie, Joseph: « En l'honneur des services que la sainte Vierge a rendus au divin Enfant, dit un vieil auteur, chacun doit tâcher de le servir, ce jour-là, en ses membres, qui sont les pauvres et les affligés. En souvenir des louanges de la multitude des Esprits célestes, qui furent entendus par les Pasteurs, on ferait bien d'assister à une grand Messe ou à d'autres offices de l'Eglise, qui sont les louanges de Dieu chantées sur la terre, comme on les chante au ciel. En mémoire des saints Bergers, qui méritèrent par leur retraite solitaire, et leur exacte vigilance, d'être avertis de la naissance du Fils de Dieu, de le voir et de le connaître, on pourra s'exercer au silence une partie du jour, en veillant sur soi et sur ses passions, qui sont le troupeau que nous avons à conduire. En l'honneur du voyage des Mages divinement conduits à Bethléem, ou fera, s'il est loisible, quelque petit pèlerinage en un lieu de dévotion consacré à la sainte Vierge, afin de la vénérer comme Mère de Dieu qui a mis le saint Enfant Jésus au monde avec une parfaite pureté, qui l'a élevé et nourri avec une charité incomparable... »

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Vingt-cinq décembre

 

Prélude: « Un petit Enfant nous est né, et un Fils nous a été donné, et il s'appellera Emmanuel ou Dieu avec nous ». (Isaïe. 9, 6 ; Matthieu 4, 23).

 

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2 : 1-20)

 

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre, ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant: « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime ». Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux: « Allons jusqu'à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait connaître ». Ils se hâtèrent d'y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur. Les bergers repartirent; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.

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I Le mystère de la naissance du Fils de Dieu dans l'étable

 

1° Considérons et adorons le divin Enfant, qui veut naître hors de son pays, afin de souffrir, en naissant, les incommodités qui sont dues aux pécheurs, dont il prend la place. Il se prive de la maison de sa sainte Mère, du secours de ses parents, des consolations de ses amis, et enfin de toutes les douceurs que l'on sent à être chez soi et dans un lieu connu. Les maximes qu'il suit sont toutes contraires aux nôtres. Nous ne voulons jamais que le bonheur et le repos; Jésus est privé de toute joie temporelle dès le premier moment de sa vie. Nous cherchons une demeure certaine et assurée, où nous lâchons de nous établir comme dans une espèce de paradis terrestre; Jésus se considérant comme le premier homme chassé du jardin de délices, ne veut avoir aucune demeure stable, aucune habitation qui lui appartienne en propre. Il n'aura pas même, en venant au monde, une couchette, où il puisse être bercé a la façon des autres enfants, pour apaiser ses peines, soulager ses membres captifs et se concilier les douceurs du sommeil. Apprenons ce qui nous est dû à tous, en sa seule Personne, et sachons entrer en défiance de cette grande et malheureuse inclination qui nous porte sans cesse à ne nous procurer, s'il était possible, que du repos et de la félicité sur la terre. Plus une âme apprend à s'affermir dans l'esprit de pénitence et de renoncement, plus elle se dégage des affections sensuelles et de tout attachement au monde, plus elle est pure devant Dieu. Proposons-nous de nous sevrer, du moins pendant quelques jours, du bien-être que nous trouvons dans nos maisons, en souvenir des immenses privations du Fils de Dieu pour nous; et gardons-nous d'arrêter nos cœurs aux choses et aux vanités d'ici-bas, comme si nous n'étions pas pèlerins et étrangers dans la vallée de larmes, et appelés à de plus hautes destinées, et à une plus sainte demeure surtout, qui est la maison de Dieu dans les cieux.

2° Comparons la naissance éternelle de Notre Seigneur avec sa naissance temporelle. Dans la première, il naît au sein des splendeurs de la Divinité, Dieu de Dieu, lumière de lumière; dans la seconde, il naît au sein des ombres de ce monde, pendant une des plus longues et des plus profondes nuits d'hiver, et précisément à minuit, qui est l'heure du plus grand éloignement du soleil, pour nous apprendre que l'homme pécheur, dont il tient, comme nous avons dit, la place, est un fruit d'ignorance et de ténèbres. Vous étiez autrefois ténèbres, dit saint Paul parlant des chrétiens avant leur régénération, mais vous êtes maintenant lumière en Jésus-Christ. Portons, alors avec le Sauveur naissant, la confusion de notre bassesse et de notre dégradation, des ténèbres de notre ignorance et de nos ignominies aux yeux du Seigneur; et comprenons que par nous-mêmes et sans le Fils adorable de Dieu, nous serions privés de toute lumière soit du corps, soit de l'esprit.

A la première naissance, le Verbe est ineffablement produit au centre de toutes les grandeurs et de toutes les beautés des cieux, dont il ne peut pas être séparé, car là est le trône immuable de sa gloire, de son règne éternel et de son bonheur infini. Â la seconde naissance, au contraire, il vient au monde dans une étable d'emprunt, comme le plus pauvre et le dernier des hommes; et peu après, il se dérobe à la connaissance des siens, il fuit loin de son pays et de la grotte même de Bethléem où il était caché, parce qu'il est chargé de nos iniquités déjà, parce que nous sommes condamnés au bannissement et à la douleur sur la terre, que l'inquiétude et la crainte nous environnent de toutes parts, et que, dans notre condition de coupables, nous ne pouvons nous attendre qu'à de durs châtiments ou à de cruelles persécutions. O divin Enfant, vous avez voulu partager le trouble, les dangers, l'instabilité de notre exil présent, afin de nous acquérir la paix que nous ne trouverons jamais hors de vous. Soyez notre secours, notre lieu de refuge et notre asile assuré!

Dans la première naissance, il est nécessairement infini, tout-puissant, indépendant, se suffisant à lui-même, immortel, possédant toute sagesse et toute majesté; dans la seconde, il est volontairement petit et faible, soumis a sa sainte Mère, indigent, sujet à la souffrance, même à la mort, privé devant les hommes de l'usage de sa force, de sa science, de sa dignité et de sa justice, de sa vertu divine, en un mot, qui n'a pas de bornes, puisqu'elle s'étend de l'une à l'autre éternité. Ah ! quelle horreur ne devons-nous pas concevoir du péché, quand nous le voyons, d'une part, tellement opposé à Dieu, qu'il nous sépare à jamais de son amour; et que, de l'autre part, il réduit Dieu lui-même à tous les excès de l'humiliation et de la douleur à cause de nos crimes. Apprends, ô mon âme, que tu ne vaincras ce redoutable ennemi qu'avec les armes qui ont été employées par le divin Enfant-Jésus pour le terrasser en te rachetant. Il faut donc te résoudre, quoi qu'il t'en coûte, à aimer l'abaissement, la dépendance d'autrui, la privation, la mortification, la croix.

3° Adorons toutes les grandeurs divines et humaines de ce saint et céleste Emmanuel. Il est le vrai Dieu et la vie éternelle, il est un avec son Père,'il en exprime la ressemblance incréée, dit l'Apôtre, et toutes les perfections incompréhensibles à toute créature; il en est, au degré le plus sublime, l'honneur et la louange; avec lui, il est infini, avec lui, il est le seul Dieu, il est toutes choses!... mais il est tout a la fois Médiateur, Rédempteur, Prêtre, Victime, Epoux, Père, Frère, Chef, Docteur, Législateur, Roi, Juge, Pasteur; il possède tous les titres et tontes les qualités humaines qui le rendent aimable et précieux à nos âmes. Quel trésor nous est donc accordé en sa naissance aujourd'hui, par la libéralité de Dieu le Père, par la charité de ce Fils unique, par la miraculeuse opération du Saint Esprit et la fécondité de la Vierge-Mère I Qui ne méprisera toutes choses, pour le posséder, cet inestimable Trésor? Qui ne vendra toutes choses pour l'obtenir? O chrétien, renonce à toutes les prétentions de la terre et porte tout ton cœur au ciel; que ta reconnaissance envers la Trinité adorable, que ta piété envers Jésus et Marie correspondent à une si grande largesse ! Que peux-tu moins faire que de te donner tout entier, pour reconnaître un don si grand et si ineffable?

 

Prière

 

O Dieu, qui portez dans votre sainte Nativité l'ignominie de notre péché d'origine, et qui, étant le Fila unique de Dieu, souffrez les rebuts et les peines qui sont dus aux coupables enfants d'Adam; qui, sans prononcer une parole, nous instruisez, par la virginité de votre sainte Mère, de la sanctification! que vous voulez nous mériter par le bois de la crèche, image de Celui de la croix, de la Rédemption que vous nous apportez; par votre naissance à Bethléem, qui signifie la maison du pain, des désirs qui vous consument de nous nourrir de votre Corps adorable, ce Pain vivant descendu des cieux; faites-nous comprendre les secrets de votre admirable humilité, et rendez-nous de telle sorte enfants en vous, que nous puissions être avec vous les héritiers du Père éternel, avec lequel vous vivez et régnez aux siècles des siècles. Amen.

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II Le Mystère de la Nativité du Fils de Dieu

 

Prélude : « Aujourd'hui la bonté et l'humanité de notre Dieu Sauveur est apparue ». (Tite 3, 4.)

 

1° Adorons le saint Enfant Jésus qui choisit pour sa naissance, le temps où un édit de l'empereur Auguste, venait d'être publié, lequel obligeait Joseph, comme tous les autres chefs de famille, à aller se faire inscrire au pays originaire de ses ancêtres. De celte manière, le Fils de Dieu accomplit les Ecritures, et fait servir à ses desseins l'autorité même des princes de ce monde. Adorons sa puissance dans la conduite des événements, et dans les dispositions qu'il imprime à toute créature, pour en faire ce qu'il veut. Soumettons-nous a sa douce et attentive Providence avec un profond respect; et considérons la sagesse merveilleuse qui lui fait celer sa naissance, aussi bien a ceux qui habitent Bethléem, qu'a ceux qu'il a laissés à Nazareth. Grâce, en effet, aux précautions qu'a prises son humilité, quand il vient a nous, on n'a pu connaître à Nazareth la pureté miraculeuse de la très-sainte Vierge, car les parentes et les voisines de Marie, pour parler comme l'Evangile, (Luc 1, 58.) n'étaient point auprès d'elle, pour rendre témoignage du divin enfantement, ainsi qu'il était arrivé pour Elisabeth, an moment de la naissance de Jean-Baptiste. A Nazareth encore, on ne saura rien des prodiges que Dieu opérait à l'apparition de son Verbe ici bas; rien de la joie des Anges qui remplirent l'air de leurs cantiques; rien de l'avertissement donné aux Pasteurs et de la céleste illumination qui frappa leurs yeux; rien du voyage des Mages qui venaient porter leurs trésors et abaisser leurs couronnes devant la crèche...

Mais Bethléem elle-même reste dans l'ignorance des bontés du Seigneur, parce qu'elle n'a vu que des étrangers en Joseph et Marie, et que son indifférence et son mépris ont forcé le divin Enfant à prendre naissance loin de ses murs dans une grotte abandonnée. Si donc elle a entendu quelque chose du récit des Bergers, ce n'a été qu'avec un esprit dissipé, qui ne pouvait appeler la bénédiction d'En-Haut: et du reste, la Sainte Famille a si peu séjourné dans la pauvre étable que l'impression devait s'en effacer bientôt du cœur de ce peuple endurci depuis longtemps, comme le reste de la nation. Les Juifs n'étaient plus dignes d'être instruits des secrets de Dieu... C'est à nous que le Père céleste voulait les révéler dans son amour. Sachons, en nous montrant ses vrais adorateurs, recueillir, comme il convient, les inestimables grâces qui découlent pour nous de la Nativité de son Fils...

Adorons encore le saint Enfant Jésus qui naît dans l'obéissance aux rois de la terre, honorant en eux le souverain pouvoir de son Père, dont les princes sont les images, et nous apprenant a ne jamais contredire orgueilleusement ni éluder, sans motif légitime, leurs ordonnances, de peur de retarder l'œuvre de Dieu dans nos cœurs. Méditons avec soin les maximes du céleste Enfant: sa sagesse et son humilité nous feront triompher de nos vaines convoitises.

3° Adorons ce divin Sauveur qui prend naissance dans un pays étranger, pour que nous nous considérions partout comme des étrangers en ce monde, et que nous portions nos désirs uniquement vers le ciel, qui est la vraie demeure des enfants de Dieu. Accomplissons de cœur ce qui a été dit à Abraham: « Quittez votre pays, vos parents, votre père, et vous en allez dans la terre que je vous montrerai ». (Genèse 2, 1.)

4° Adorons Jésus qui est, avant de naître, rebuté de toute la ville de Bethléem, où personne ne vent lui donner un abri. Ni les riches, ni les pauvres parmi le peuple, ni Tes parents que Joseph et Marie devaient avoir encore dans cette cité de David, ne sont touchés de compassion à la vue dé cette jeune femme près de son terme, quoiqu'elle soit la plus modeste, la plus douce, la plus aimable et la plus humble qui ait jamais été. Le Fils de Dieu chargé de nos crimes souffre en paix ces dédains insultants; il est notre représentant devant le juste courroux de son Père, et, comme nous sommes indignes d'être accueillis et supportés en ce monde, il consent à être traité comme nous le méritons. Puis, il naît dans une étable, au milieu des animaux, dans la saison la plus rigoureuse de l'hiver, à l'heure la plus obscure et la plus sombre de la nuit... Quelles leçons pour les pécheurs!... Hâtons-nous de reconnaître en la personne de l'Enfant Jésus humilié quel est le rang qui nous appartient et que nous devons nous assigner ici-bas; entrons dans ses abaissements et dans son profond amour de la pénitence et de la pauvreté.

5° Adorons l'ordre admirable établi par le Père dans le mystère d'un Dieu fait homme. Le Père ne s'incarne pas lui-même, afin que le Rédempteur puisse traiter des intérêts de notre salut avec le Principe éternel, la Source divinement autoritaire et immuable dont il découle; et afin que le Père qui renferme en soi toute beauté et toute fécondité, puisse nous créer de nouveau par son Fils et dans son Fils à son image, en conservant sa propriété divine et son inénarrable tendresse de Père. Si le Père se fût fait créature et qu'il fût né lui-même d'une fille des hommes, n'aurait-il point paru ne plus revêtir, en quelque sorte, les qualités personnelles qui nous font dire de lui, d'après la révélation, qu'il est uniquement Principe sans principe, engendrant et non engendré, donnant et non donné lui-même? De même il n'envoie pas au secours de l'humanité déchue son Saint-Esprit, mais son Verbe, pour que ce Verbe qui voulait se rendre semblable à nous jusqu'à naître au monde comme nous, pût joindre à sa manifestation dans le temps son éternelle nature de Fils naissant et engendré ineffablement dans les splendeurs de son Père; ce que la révélation n'attribue point au Saint-Esprit. Par ce moyen, toutes les divines propriétés aussi bien que les relations des trois Personnes ensemble telles qu'elles nous ont été enseignées par le Verbe lui-même, demeurent entières; et la grâce que nous en recevons est plus riche et plus abondante.

La raison en est sensible: Jésus-Christ s'est incarné pour que nous soyons tous, dit l'Ecriture, les enfants du Très-Haut. Or, dans le corps qu'il a pris de la Vierge Marie, il est seul Fils de Dieu: mais ce corps envisagé dans le sens mystique de l'Eglise et formé de tous les membres qui la composent, acquiert, par son Chef, avec les trois Personnes divines, d'incomparables privilèges que l'Incarnation d'une autre Personne que celle du Verbe n'aurait pas produits, ce semble... Et comment cela? C'est qu'en Jésus-Christ, Fils unique de Dieu, nous devenons non-seulement nous-mêmes les fils de Dieu, mais les frères de Dieu, mais les vivants sanctuaires du Saint-Esprit, éclairés et gouvernés par sa lumière et par sa grâce! Bénissons donc avec transport la charité infinie de Dieu qui se montre si magnifique à notre égard, dans le choix de la seconde Personne de son adorable Trinité pour opérer notre Rédemption. Louons la Sagesse auguste qui répare les ruines de notre fol orgueil; la puissance sans bornes par laquelle tout avait été fait admirablement, mais est plus admirablement rétabli encore; louons le Verbe éternel qui se fait notre salut, qui s'est appelé la Voie, la Vérité, la Vie; la voie que nous avons à suivre, la vérité que nous avons à écouter, la vie que nous avons à pratiquer, si nous voulons corriger nos erreurs et nous résoudre à être saints et parfaits comme est saint et parfait le Père qui est dans les cieux. Louons, en un mot, le Fils de Dieu qui se fait Fils de l'homme, et sachons apprécier avec une grande reconnaissance l'étendue et la beauté de la grâce chrétienne qu'il nous a méritée.

6° Adorons le mode dont le Seigneur s'est servi pour cette Incarnation: la virginité miraculeusement unie a la maternité. Il voulait nous donner en ce monde l'image de sa puissance créatrice dans son éternelle sainteté, et pénétrer toute la masse du genre humain d'un levain de pureté si admirable, que nous puissions mettre en oubli désormais les souillures de notre première origine. Réjouissons-nous de ces précieuses illuminations répandues parmi nos ténèbres, appliquons-nous cette céleste incorruption qui vient remplacer la lèpre universelle du péché dont nous étions infectés; et honorons la Très Sainte Vierge dans son étroite alliance avec les trois divines Personnes.

7° Adorons l'unité de la Personne du Très Saint Enfant avec ses deux natures, la nature divine et la nature humaine; ineffable invention qui demandait toute la sagesse, toute la bonté, toute la puissance d'un Dieu; chef-d'œuvre incompréhensible du Père, qui trouve avec délices dans son Fils incarné l'assemblage et la gloire de toutes les divines perfections... Aimons et glorifions le Père avec le Fils; et dans le Fils, adorons, particulièrement à cette heure, l'humanité qui ne vit que par le Verbe. Elle est, cette Humanité, le modèle et l'exemplaire des élus: c'est elle qui leur communique, par pure grâce, l'éminente dignité d'enfants de Dieu, et qui les fait vivre de sa vie. Admirons alors comment le don que les saints font d'eux-mêmes à Jésus, et leur union avec lui ne leur est pas moins, nécessaire dans les voies de la grâce pour l'accomplissement du salut en eux, que l'union de la nature divine à la nature humaine était nécessaire à Jésus pour accomplir sa mission de Rédempteur... Oh! renonçons de tout notre cœur aux œuvres d'Adam et à nos propres œuvres, puisque autrement nous ne pourrions appartenir à un tel Sauveur et à un tel chef.

8° Adorons l'âme et le corps de ce divin Enfant, toutes ses facultés intérieures et extérieures, tous ses sens et l'usage qu'il en fait, la communion du Verbe avec tout ce petit corps dont il a pris possession avec le sang qui coule dans ses veines, avec ses artères, ses nerfs, ses organes, tous ses membres. Adorons son entendement avec toute la science et toutes les connaissances dont il est Capable; il n'en a pas moins, au moment de sa naissance dans l'humble étable, qu'il n'en aura au dernier jour du monde, quand il descendra dans l'appareil de sa gloire, pour juger les anges et les hommes. Adorons l'étendue de son amour envers Dieu et envers nous qui sommes ses enfants. Adorons toutes les vertus et toutes les richesses inconnues de son âme; bénissons Dieu de nous l'avoir donné avec une bonté sans mesure, et donnons-nous, à notre tour et de tout notre cœur, à ce Roi si parfait et si divinement auguste.

9° Adorons le divin Enfant dans cette incommunicable Majesté qui résulte de ses titres de Fils de Dieu, d'égal à Dieu, ne faisant qu'un avec son Père. Adorons la mutuelle relation qui est et qui sera éternellement entre eux. Adorons ses qualités et ses fonctions humaines de Médiateur, de Rédempteur, de Prêtre, de Victime, d'Epoux, de Père, de Frère; de Chef, de Docteur, de Législateur, de Juge, et toutes celles qui nous sont inconnues... Entrons dans l'exercice des devoirs qu'elles demandent toutes de notre reconnaissance et de notre piété . Adorons la gloire qu'il possède comme Verbe de Dieu, et ce qu'il rend à son Père par l'effet de cette gloire, et ce qu'il en reçoit pour lui et pour nous. Adorons la privation volontaire qu'il porte de ce même état de gloire dans les souffrances de son corps et de son âme... et que cette réflexion nous apprenne encore une fois à ne faire aucun fond sur les vaines félicités de cette vie, et à embrasser tous les jours, avec notre Maître, le sacrifice et le renoncement. Adorons ses premières pensées qui n'ont pas seulement été dirigées vers la croix en méprisant l'ignominie, comme s'exprime saint Paul, et comme s'était exprimé avant lui le Prophète; mais qui ont été pleines d'adoration, de gratitude, d'amour infini, de conformité aux desseins de Dieu, de zèle pour sa gloire, d'obéissance jusqu'à la mort et à la mort subie sur le Calvaire. Méditons l'esprit de son oblation si sainte et si parfaite; et prenons-y la part qu'il lui plaît de nous donner.

10° Adorons les effusions de grâce que le divin Enfant faisait couler de son cœur sur ceux de Marie et de Joseph en naissant, et imaginons-nous le bonheur de cette tendre et gracieuse Mère et de ce père adoptif si humble, si pur, si dévoué. Demandons quelque chose de l'amoureuse vénération qu'ils témoignaient à Jésus, et qui devait surpasser même celle des anges.

 

Prière

 

Divin Jésus, je vous adore dans votre crèche; je vous adore aussi entre les bras de votre sainte Mère. O saint Enfant, ô Fils de Dieu, ô Fils de Marie! Que j'aime à me représenter les désirs que vous avez de notre salut, en même temps que vous prodiguez vos grâces et vos tendresses à votre Mère; car je me dis que c'est par elle que vous voulez répandre sur nous vos bienfaits. Oh! rendez-nous dignes de mériter vos faveurs, ôtez de nous tout ce qui vous déplaît, entrez dans notre cœur par votre amour, régnez-y toujours par votre grâce; faites-en le lieu de votre repos, divin Sauveur, demeurez-y toujours avec nous. Au nom de Marie, mais au nom de Joseph aussi, soyez-nous Jésus maintenant et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il.

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III La gloire de l'âme du Saint Enfant Jésus à Sa Naissance

 

Prélude : « En ces jours, Dieu nous parle par son Fils... qui est la splendeur de sa gloire et l'empreinte de sa substance ». (Hébreux 1, 2-3).

 

1° Adorons le saint Enfant Jésus possédant la béatitude dès le premier instant de sa vie. Il est rempli de toute lumière de la gloire; il contemple la face de son Père; il pénètre tous les mystères de ses deux naissances, de sa naissance temporelle et de sa naissance éternelle; il est participant de tous les secrets de Dieu; et Dieu par les visions qu'il lui communique de son Essence, est uni d'une incomparable manière avec sa sainte âme. Divin Enfant, nous adorons la plénitude de la Divinité qui habile en vous. (Colossiens 2, 9). Vous êtes rempli de Dieu par votre union personnelle avec lui, par la nature du Verbe, qui réside en vous corporellement, (Colossiens 2, 9), et par la grâce sanctifiante, qui est répandue en vous par le Saint-Esprit avec toute la surexcellence qui vous est due comme au Fils de Dieu, et au Chef des anges et des hommes. Mais vous en êtes également rempli par la vision de l'Essence divine, dans laquelle Dieu forme avec votre entendement la plus étroite union qu'il formera jamais avec aucun esprit. Ah ! je me réjouis de tout mon cœur de ce que, naissant dans nos misères, vous ne perdez rien de votre science dans ce silence d'enfant; de l'abondance de votre joie au milieu de ces larmes et de ces douleurs; des ineffables délices que vous trouvez en Dieu et par la vue et par l'amour, parmi ces afflictions intérieures que vous cause le poids de nos péchés.

2° Adorons le divin Enfant, qui est tout ensemble dans la gloire du ciel et dans l'obscurité de la terre; qui éclaire et gouverne les anges et est conduit par une Vierge; qui règne, avec son Père dans l'éternité et est assujetti à sa Mère dons l'exil passager de ce monde; qui repose au sein d'une lumière inaccessible et n'a qu'une crèche pour berceau; qui porte dans son âme la source de toute immortalité et destine son corps aux supplices. Adorons cet accord admirable de la félicité et de la souffrance, par lequel il ajoute aux richesses de sa gloire incréée d'autres richesses très précieuses, qui sont celles de ses abaissements. Il est tout ensemble, ce Rédempteur sacré, et un Roi de gloire et un Roi qui meurt pour son peuple; il est le Saint des saints, et il est fait péché pour nous; il est le béni de son Père, et il est devenu malédiction pour les hommes. O merveille ! c'est le plus sublime honneur que l'homme soit le vrai Fils de Dieu: mais cet honneur n'est-il pas plus inestimable encore, lorsque le Verbe, étant aussi Fils de l'homme, est en même temps et infiniment grand et infiniment petit?

 

Prière

 

O Jésus ! nous vous adorons, enrichissant vos célestes splendeurs de nos ignominies, révélant votre puissance par votre infirmité et trouvant moyen de vous agrandir vous-même, en quelque sorte,, par notre bassesse. Nous vous adorons, ennoblissant le genre humain de la gloire de votre âme qui subsiste en Dieu; et nous vous bénissons de ce qu'en vous faisant Enfant, et en naissant d'une mère, vous élevez l'humanité à la participation même de votre nature divine. Apprenez-nous à faire avec vous l'abnégation de toute grandeur pendant cette vie, à ne rechercher ni la distinction, ni les honneurs, ni les vains plaisirs pendant que nous sommes sur la terre; ni même les visions saintes et les connaissances extraordinaires, ni les célestes consolations, ni les communications de Dieu et des anges: car dans votre Enfance et en toute votre vie vous vous êtes conduit, ô mon aimable Maître! comme si vous n'eussiez été qu'un homme voyageur, et toujours vous avez préféré la croix aux jouissances, et le travail au repos... Et comment ne nous confierions-nous pas en la doctrine que vous nous avez enseignée, quand nous savons que non-seulement comme Dieu, mais comme Homme aussi, vous nous avez dit les choses que vous connaissiez de la plus parfaite science, et ne nous avez attesté que ce que vous aviez vu en votre Père ?...

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VI L'adoration de Jésus nouveau né à la Crèche par les bergers

 

Prélude: « Qu'avez-vous, ô bergers? dites-le-nous... Nous avons vu le saint Enfant; et nous avons entendu dans les airs les chœurs des anges qui louaient le Seigneur ». (Office de Noël, à Laudes.)

 

1° Adorons le divin Enfant Jésus qui se manifeste aux pauvres et aux simples, et non aux grands et aux sages d'Israël: « Je vous bénis et je vous remercie, mon Dieu, Roi du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux petits » (Matthieu 11, 25.) Aimons l'humilité du Fils de Dieu et apprécions les secrets de sa Sainte Enfance dans l'ordre de notre salut. S'il découvre sa naissance d'abord à des pasteurs, comme il découvrira à des pêcheurs ses autres mystères, c'est afin que nous nous rendions petits et humbles devant lui toujours. Autrement, nous ne saurions avoir part, dit-il, à sa céleste transfiguration...

2° Adorons le divin Enfant qui, entre tous les pauvres et les simples, choisit de préférence les bergers, comme si cette condition semblait, a ses yeux, au-dessus de celles des autres hommes. Jacob, Moïse, David et bien d'autres patriarches exerçaient l'office de pasteurs quand il les élevait si haut par sa grâce, jusqu'à les rendre ou ses aïeux selon la chair, ou ses images, ou comme ses ombres figuratives dans l'ancienne loi. Que de précieux moyens, du reste, ont les bergers de se rendre agréables aux yeux du Seigneur! Ce sont bien les cœurs les plus éloignés par leurs habitudes de vie, de nos habitudes d'orgueil; et lorsqu'ils sont vertueux, ils peuvent s'entretenir aisément dans la pensée si douce de la présence de Dieu, et le recueillement si paisible d'une prière attentive et persévérante. La solitude qui se fait autour d'eux leur donne l'intelligence des grandeurs de Dieu dans les merveilles de la nature ; et le magnifique mouvement des cieux dont ils sont les témoins les plus rapprochés, en quelque sorte, ne saurait que. les élevée, par de fervents désirs, de plus en plus vers l'éternel bonheur. D'autre part, quel n'est pas le mérite de leur dure existence, en étant exposés, le jour et la nuit, aux injures de l'air, brûlés par la chaleur et par le froid, comme disait Job! (Job 24, 19). De plus, le soin que prennent les bergers dé ces dociles animaux qui leur sont confiés, leur apprend de bonne heure a être aimants et bons d'ordinaire; et les agneaux et les brebis pourraient en rendre de touchants témoignages, s'ils savaient répondre par la parole aux tendres sollicitudes de leurs diligents gardiens. Enfin, ces hommes sont humbles, simples et patients. Pour tous ces motifs, les divines complaisances que Jésus leur a montrées dans sa crèche, sont un précieux encouragement pour nous. Nous voyons quelles sont les dispositions que nous devons revêtir à ses yeux, si nous voulons acquérir la connaissance de ses mystères. Renonçons à notre esprit, invoquons celui de Dieu, et nous deviendrons tels qu'étaient les saints Bergers, quand ils furent appelés au berceau de l'Emmanuel.

3° Considérons que les Pasteurs n'ont pas été choisis de Dieu seulement pour les vertus que nous venons d'expliquer: mais aussi pour le zèle qu'ils apportaient à veiller assidûment sur leurs troupeaux, soit en les éloignant de tout désordre, soit en les préservant de tout dommage et de tout péril. Le saint Enfant aime ceux qui écartent de leurs âmes jusqu'à l'apparence du péché, qui s'occupent avec une scrupuleuse fidélité des obligations qu'ils ont à remplir, et des différentes charges que sa Providence leur a assignées. Examinons si nous apportons cette vive ardeur à nous acquitter des devoirs de notre vocation, et croyons que nous ne serons bénis du Sauveur qu'en proportion des efforts de notre piété généreuse et dévouée.

4° Adorons le saint Enfant-Jésus qui convoque à lui ces Pasteurs des champs, comme les images des pasteurs de son Eglise, à qui surtout il a été dit: « Heureux ceux que le Seigneur trouvera veillant » (Luc. 4 2. 37). Oui, heureux sont-ils ces ministres du Dieu trois fois saint, qui prêchent avec ferveur l'Evangile de paix, qui gardent les âmes rachetées du sang de Jésus-Christ, comme un trésor plus riche et plus précieux que l'or et les diamants (Ps. 118, 127.); une grande récompense leur est réservée dans le ciel : mais dès ce monde, c'est à eux d'abord que Dieu communique ses lumières et les dons les plus secrets de son cœur. Je ne vous appellerai plus mes serviteurs, disait-il à ses apôtres, mais mes amis. (Joan, 15, 15.) Adorons donc l'amour que le Fils de Dieu témoigne aux prêtres, aux évêques, comme aux pieux fidèles qui travaillent au salut de leurs frères, et animons-nous du zèle et de la vigilance qui nous rendra chers nous-mêmes, sous ce rapport, au divin Enfant.

5° Adorons les saintes intentions de l'Enfant Dieu, en envoyant son ange aux pasteurs. S'il était né dans la ville ou dans un palais, les pauvres auraient à peine eu accès auprès de lui; mais il a voulu naître hors de la ville et dans une étable, afin de s'exposer aux regards et à l'amour des plus petits surtout d'entre son peuple. Méditons avec attendrissement sur cette divine conduite, pleine de sagesse, d'humilité, de charité.

6° Adorons encore les pensées du saint Enfant qui fait donner pour signe de son apparition au monde, qu'on le trouvera enveloppé de langes et couché dans une crèche. Nous ne saurions trop nous représenter combien il redoute, pour ainsi parler, l'éclat et les richesses, combien il chérit la douceur et l'humilité. Les anéantissements, la petitesse, la pénitence, la pauvreté, voilà la vraie marque de la naissance de Jésus-Christ dans les âmes.

7° Honorons les Saints anges qui chantent les louanges de Dieu sur l'étable, et annoncent la paix au monde. Unissons-nous à leur joie, aux adorations qu'ils rendent a Jésus Enfant, à la charité qu'ils témoignent pour les pécheurs, en les voyant recouverts des divines miséricordes, aux sentiments de dévotion, d'amour, de religieux esclavage, dont ils nous donnent l'exemple envers la sainte Crèche.

8° Honorons les saints Pasteurs remplis d'une ferveur divine après la céleste vision, et qui s'en vont en diligence voir le saint Enfant. Entrons dans le respect amoureux qu'ils lui Tendent, et dans la joie dont leur cœur est inondé. Offrons-nous avec eux à Jésus, en le reconnaissant pour notre Messie, notre Sauveur et notre Dieu. Comme eux aussi, rendons nos plus dévotes révérences a la très-sainte Vierge et à saint Joseph.

9° Enfin, adorons Jésus produisant les premiers effets de sa Sainte Enfance sur les âmes des Bergers, effets admirables d'anéantissement de la vieille créature, de séparation complète du monde, de parfaite conversion vers Dieu, d'esprit de prière et d'oraison, de pureté, de simplicité, d'innocence et d'amour. Demandons-lui, par le mérite des saints Pasteurs eux-mêmes, et surtout au nom de Joseph et Marie qui avaient reçu de lui bien d'autres grâces encore, de retracer en nous quelque chose, au moins de ces dispositions si désirables.

 

Prière

 

Seigneur, Dieu tout-puissant, qui avez voulu qu'une grande joie fût apportée aux Bergers, quand les anges leur annonçaient la naissance de votre Fils unique en ce monde, faites, nous vous en supplions, que nous soyons rendus dignes d'adorer avec humilité, avec amour, avec foi, comme ces saints Pasteurs, notre Rédempteur béni, d'être rangés par eux au nombre des brebis de son troupeau, et par eux encore conduits à votre bercail éternel. Mais vous avez associé, par ce divin avènement du Verbe, la terre au ciel, ô mon Dieu, faites aussi que par les mérites de vos anges qui ont été les hérauts de cette grande miséricorde, dans leurs cantiques sacrés, nous soyons remplis des dons de paix qu'ils ont promis de votre part aux cœurs droits, pour être réunis, un jour, à leurs radieuses milices dans la gloire où vous vivez et régnez, Père, Fils et Saint-Esprit, aux siècles des siècles. Ainsi soit-il!

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23 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-quatrième jour

Ce qu'une âme dévouée à Jésus et à Marie demandait à Dieu le jour de Noël

 

« Un Dieu d'une sagesse, d'une puissance et d'une grandeur infinies, disait cette âme pieuse, doit payer à Marie l'hospitalité qu'Elle lui a donnée dans Son Chaste Sein pendant neuf mois et il la doit payer comme il convient à la Souveraine Majesté d'un Dieu. Eh bien ! Voici comme je prétends que Jésus acquitte Sa dette de reconnaissance à Marie : Je veux qu'à chaque heure de ces saints jours de Noël, Il me fasse acquérir autant de mérites qu'Il est possible à l'âme qui se trouve encore de passage sur la terre. Ce n'est pas assez : je veux, à chaque heure du jour et de la nuit, la conversion de mille pécheurs et la délivrance de mille âmes du Purgatoire. Ces faveurs que je Lui demande, Jésus me les dois accorder par amour pour Sa Mère, et afin de Lui témoigner Sa reconnaissance de ce qu'Elle l'a porté neuf mois dans Son Sein. Serait-ce trop exiger d'un Dieu dont la Sagesse, la Puissance et la bonté sont infinies ? Non, je crains au contraire de trop peu demander ; aussi, je solliciterai d'autres grâces, et de plus extraordinaires ; Jésus doit me les accorder toutes, et une infinité d'autres que je ne sais, ou que je ne puis demander. Il me semble qu'en agissant ainsi, je traite mon Sauveur comme je dois le traiter, en Dieu. Mais comment .osé-je réclamer de telles faveurs, moi, le plus grand pécheur qu'il y ait au monde ? N'importe ; c'est précisément parce que je suis le plus indigne pécheur que j'ose demander les grâces les plus extraordinaires, pour faire mieux ressortir en ma faiblesse la Grandeur et la Gloire du Seigneur ».

 

Nous lisons un exemple analogue dans les Gloires de Marie de Saint Alphonse de Liguori. Un jour, une âme pieuse demanda, par l'intercession de la Sainte Vierge, la conversion de mille pécheurs. Comme elle craignait d'avoir fait une prière indiscrète, la Sainte Vierge lui apparut et lui reprocha sa vaine frayer : « Pourquoi craindre ? Lui dit-Elle ; ne suis-Je pas assez puissante pour obtenir de Mon Fils le Salut de mille pécheurs ? Les voici : J'ai obtenu leur grâce ». Aussitôt Elle la conduisit en esprit au Paradis, et lui fit voir un nombre incalculable de pécheurs qui avaient mérité l'enfer, mais qui grâce à Son intercession, s'étaient convertis et sauvés.

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Œuvre de miséricorde fort agréable à Jésus, à Marie et à Joseph

 

Le trait suivant est rapporté par Saint Vincent Ferrier et par d'autres écrivains. Un marchand de Valence, désirant honorer Jésus, Marie et Joseph, avait prit l'habitude d'inviter à sa table, le jour de Noël, un pauvre vieillard et un femme indigente ayant encore un enfant à la mamelle. En nourrissant ces trois pauvres, il s'imaginait avoir la Sainte Famille à sa table et satisfait ainsi sa dévotion. Après sa mort, ce marchand charitable apparut à quelques pieuses personnes, qui priaient pour lui : « Au moment de mon trépas, leur dit-il, Jésus, Marie et Joseph sont venus me visiter et m'ont adressé cette consolante parole : Pendant ta vie, tu nous a donné l'hospitalité dans la personne des trois pauvres ; aussi venons-nous tous les trois pour t'introduire dans notre palais ». A ce mots, ils prirent son âme et la firent entrer au banquet éternel du Paradis. Oh ! L'heureux marchand, et qu'il a bien entendu le négoce ! « Eh bien ! Dit un pieux auteur, celui qui voudra trafiquer de la sorte, obtiendra la même récompense lorsque le moment sera venu ».

 

Sachant combien est agréable à Jésus, à Marie et à Joseph, cette œuvre de miséricorde, de nourrir trois pauvres en leur honneur, les Souverains Pontifes ont accordé des Indulgences à tous ceux qui la pratiqueront : 1) Indulgence de 7 ans et 7 quarantaines, chaque fois qu'on la fait avec un cœur contrit ; 2) Indulgence plénière, si l'on se confesse, si l'on communie le même jour et que l'on prie selon les intentions du Souverain Pontife ; 3) Indulgence de 100 jours pour tous les membres de la famille et pour tous les serviteurs de celui qui fait cette Charité pourvu qu'ils y aient contribué par leurs bons soins, ou seulement par leur présence.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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22 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-troisième jour

Le Père Eternel devient le débiteur de l'âme que lui offre Jésus

 

Père Eternel, Vous m'avez donné Jésus-Christ pour que je puisse Vous l'offrir en paiement de mes dettes. Vous vous complaisez infiniment dans cette offrande, et je goûte un plaisir indicible à Vous la faire. Si Vous ne m'aviez pas donné Jésus, je ne pourrais rien Vous présenter. Que dis-je ? Je pourrais Vous offrir quelque chose de ce qui est à moi : misères sur misères, péchés sur péchés, ingratitudes sur ingratitudes, voilà ce que je puis trouver en moi-même. Un abîme de misères peut-il présenter autre chose que des misères ? Le néant et le péché, voilà tout mon apanage ; aussi, je serais perdu mille fois, si je n'avais Jésus-Christ.

 

Père Eternel, le don que je Vous offre en la Personne de Jésus-Christ surpasse infiniment tous ceux que Vous m'avez faits et que Vous pourriez me faire, fussent-ils aussi innombrables que les étoiles du Ciel et les sables de la mer, et aussi précieux que ceux dont la Sainte Vierge fut l'objet ; parce qu'après tout, ces dons et tous ceux qu'on peut imaginer sont finis et limités ; tandis que la donation que je Vous fais de Jésus est d'une valeur et d'un prix réellement infinis. S'il en est ainsi, ô Père Eternel, Vous êtes mon débiteur, et ce qui me fait tressaillir de joie, c'est que Vous n'avez pas de trésors suffisants pour Vous acquitter envers moi ; car tous les dons, les faveurs, les grâces et les privilèges que Vous pouvez m'accorder, ne seront jamais un digne équivalent du Présent infini que je Vous fais en Vous présentant Jésus.

 

Vous-même, ô Père Eternel, avez dit un jour à Sainte Marie-Madeleine de Pazzi que, chaque fois qu'une âme Vous offre le Sang de Jésus avec Lequel elle a été rachetée, elle Vous fais un présent dont Vous ne pouvez lui payer le prix. Vous lui avez montré que l'âme Vous constitue ainsi son débiteur. Tout cela excite en moi des transports de contentement et de joie ; car tout cela confirme ce que je disais tout à l'heure, qu'en Vous offrant Jésus, je Vous fais mon obligé.

 

Chose admirable que d'avoir pour débiteur un Dieu d'une puissance, d'une Sagesse et d'une bonté infinie ! Mais Vous savez, mon Dieu, que les créanciers de ce monde ne laissent pas en repos leur débiteurs, et qu'ils veulent à tout prix être payés. Ne soyez donc pas mécontent, si je suis parfois indiscret avec Vous et si j'exige à temps et à contretemps ce que Vous me devez. « Dieu le Père, dit le Père Daniel Bartoli, de la Compagnie de Jésus, en nous accordant ses faveurs, si grandes qu'elles soient, fait moins une donation qu'une restitution ; car nous sommes devenus ses créanciers par la valeur infinie des mérites de Son Fils, Lequel nous les a légués comme notre capital, notre héritage et notre patrimoine ».

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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21 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-deuxième jour

Comment Sainte Marie-Madeleine de Pazzi offrait les mérites et le Sang de Jésus-Christ

 

« O Verbe éternel, je Vous offre cet acte de profonde humilité que Vous avez fait en descendant du Ciel sur la terre, dans le sein de la Vierge Marie ; je Vous offre cette mansuétude avec laquelle Vous vous êtes laissé allaiter par Votre Mère, comme si Vous étiez assujetti aux mêmes nécessités que nous, simples créatures. O Verbe divin, je Vous offre toutes les œuvres que Vous avez accomplies pendant les trente-trois années que Vous avez passées parmi nous et tout ce que Vous avez souffert durant toute Votre Vie, à Votre Passion et à Votre Mort. Je Vous offre le doux et tendre Amour que Vous avez porté à Votre Sainte Mère et celui qu'Elle Vous a porté, ainsi que tous Ses Mérites et Ses Privilèges. Je Vous offre, Verbe Divin, tout le Sang que Vous avez versé à Votre Circoncision, dans Votre Agonie au Jardin des Oliviers, sur la colonne de la Flagellation et pendant Votre Passion.

 

O Père Eternel, je Vous offre tout le sang des Martyrs en union avec Celui que Votre Verbe a répandu ; je Vous offre toutes les paroles et les œuvres des Apôtres en union avec le Sang du Verbe ; je Vous offre la sagesse, le zèle, les paroles et les fatigues des Saints Docteurs en union avec le Sang du Verbe. Je Vous offre les veilles, les pénitences et les forces contre les tentations de tous les ermites en union avec le Sang du Verbe. Je Vous offre les désirs, les larmes, les prières et les dévotions des Saints Confesseurs en union avec le Sang du Verbe. Je Vous offre la pureté, la beauté et la Charité des Vierges en union avec le Sang du Verbe. En un mot, je Vous offre tous les mérites, tous les œuvres justes et saintes des Saints de toutes les créatures : l'humilité, l'obéissance, la Charité, la miséricorde et les vertus de tous les élus en union avec le Sang du Verbe ».

 

La même Sainte nous rend ainsi compte d'une vision dont elle fut favorisée : « Outre les louanges qu'ils adressent à Dieu, les Anges dans le Ciel prennent toutes les œuvres, tous les désirs, toutes les affections des créatures et les offrent au Verbe qui les prend, les lave, les purifie et les embellit de Son Sang, puis les transmet au Saint Esprit ; Celui-ci les épure de nouveau dans le Feu de Son Amour, et tous deux les présentent au Père Eternel. Celui-ci, voyant ces bonnes œuvres ainsi purifiées dans le Feu, et lavées dans le Sang, jette sur elles un regard de complaisance ; dès lors, elles acquièrent une si grande valeur, qu'elles sont dignes de la vue de Dieu et méritent le Paradis. Mais, comme elles ont été d'abord purifiées dans le Sang du Verbe, le Père les offre à ce Verbe qui jouit, à leur vue, d'un contentement infini, parce qu'Il reconnaît les fruits de Son Adorable Passion ». Tel est le récit que nous transmet Sainte Marie-Madeleine de Pazzi de la vision qui lui fut accordée.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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20 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingt-et-unième jour

Offrir souvent à Dieu le Père les mérites de Jésus-Christ

 

Saint Pierre d'Alcantara prit une fois cette résolution : « Chaque jour, après ma méditation, j'offrirai au Père éternel les mérites de Son Divin Fils avec toutes les peines et toutes les fatigues qu'Il a supportées en ce monde par obéissance depuis la Crèche de Bethléem jusqu'au Calvaire ; parce que c'est notre patrimoine, c'est l'héritage qu'Il nous a laissé dans le Nouveau Testament et par lequel Il nous a légué ce trésor infini. Et comme tout ce qu'on me donne gratuitement m'appartient aussi bien que ce que j'ai gagné par mon industrie et mes soins, tous les mérites que Jésus m'a communiqués sont à moi, comme si je les avais acquis par mes peines et mes travaux. C'est pour cette raison que je puis mettre sur mon compte tout ce que Jésus a fait, toutes les vertus qu'Il a pratiquées pendant Sa Vie Sainte : son obéissance, Sa patience, Son humilité, Sa fidélité, Sa Miséricorde et toutes les autres, parce que c'est la plus riche et la plus précieuse offrande que nous puissions Lui présenter. Après l'avoir faite, je demanderai sans crainte en Sa considération, toutes les grâces qui me sont nécessaires ».

 

Saint Léonard de Port-Maurice écrivait à une personne qu'il voulait affermir dans la confiance en Dieu : « Faites la mendiante devant Son tribunal ; demandez comme une pauvre créature qui a besoin de tout, même de l'air qu'elle doit respirer ; et pour l'amener à exaucer votre prière, offrez-Lui les mérites de Son Divin Fils, et dites Lui : Seigneur, je n'ai aucun mérite, je suis dans la dernière indigence ; mais les Plaies de Jésus, vous dirai-je avec Saint Bernard, voilà les mérites avec lesquels je me présente à Vous. Vulnera sua, merita mea. Si j'avais versé pour Votre amour le sang que Votre Fils a répandu, ne m'accorderiez-Vous pas cette faveur ? Et bien ! Vous devez me l'accorder à plus forte raison, dès lors que Votre cher Fils l'a versé pour moi. Rappellez-Lui Ses promesses : N'est-ce pas Vous qui m'avez promis dans Votre Evangile de m'accorder tout ce que je Vous demanderai pour le bien de mon âme : Demandez et vous recevrez ? Or, s'il en est ainsi, Vous ne pouvez retirer Votre parole, je compte sur son exécution ».

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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19 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Vingtième jour

Paroles mémorables du Père Faber touchant les biens et les trésors immenses que nous possédons en Jésus-Christ

 

« Le Cœur de Jésus, dit ce pieux auteur, et tout ce qu'il renferme, voilà notre bien ; car toutes les choses sont à nous, nous sommes à Jésus-Christ, et Jésus-Christ est à Dieu. Voici les richesses qu'Il nous a données après les avoir acquises au prix de Son Sang Précieux : Son Humanité Sainte, Son Corps et Son Ame ; Son enfance, Sa vie cachée, Sa vie publique, Sa Passion ; Son Très Saint Sacrement, la Gloire dont Il jouit à la droite de Dieu Son Père ; Sa Sainte Mère avec tous Ses mérites ; ses légions d'Anges ; toutes les bonnes œuvres et les pénitences qui se font sur la terre ; toutes les Messes qui se disent ; les souffrances inouïes des âmes qui gémissent en Purgatoire ; les grâces que les damnés ont reçues et auxquelles ils n'ont pas correspondu ; la Sainteté de Saint Joseph, de Saint Jean-Baptiste, des Apôtres et de tous les autres Bienheureux ; enfin l'amour que se portent mutuellement et pendant toute l'éternité les Trois Personnes Adorables de la Sainte Trinité ». Voilà les trésors que nous possédons en Jésus-Christ. « Oh ! Qu'il est beau notre domaine, s'écrie le même auteur, qu'il est magnifique ! Il nous met ces richesses entre les mains, afin que nous puissions contenter notre amour. Quelle sainte manière d'employer notre temps ! Pour nous, le Ciel commence sur la terre. Nous pouvons user de chacun de ses biens aussi librement que s'ils étaient à nous, les offrir à Dieu et obtenir, par eux, toutes les grâces que nous désirons ». Ces paroles méritent également d'être relues avec attention.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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18 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Dix-neuvième jour

Jésus est tout à nous

 

Voici des réflexions bien consolantes que nous lisons dans le délicieux ouvrage du Père Ventura, intitulé « Marie, Mère de Dieu et Mère des hommes ». Du moment que Dieu le Père a été généreux au point de nous donner Son Fils, et que le Fils a été prodigue de Lui-même, Jésus-Christ est devenu tout entier notre bien, notre propriété. Par nous-mêmes, nous n'y avons aucun droit ni aucun mérite ; la donation de l'un et l'offrande de l'autre ont donc été parfaitement libres ; mais comme l'une et l'autre sont véritables et réelles, elles deviennent nécessaires et irrévocables dans leurs effets et constituent à notre profit un droit réel et véritable sur la Personne du Sauveur, tellement que nous pouvons Le regarder, rigoureusement parlant, comme étant complètement à nous.

 

En effet, Isaïe prédisait sa venue par ces tendres paroles : « Un petit enfant nous a été donné, un fils nous est né ». Et quand les Anges annoncèrent Sa naissance aux bergers, ils employèrent la même expression : « Réjouissez-vous, parce que le Sauveur vous est né aujourd'hui ». Saint Paul nous apprend également que Dieu le Père ne s'est pas contenté de nous donner Jésus-Christ, mais qu'en Lui et avec Lui Il nous a donné tout ce qui lui appartient : « Cum ipso omnia nobis donavit ».

 

Ainsi tout ce que Jésus est, tout ce qu'Il a, tout ce composé substantiel et Divin, comme s'exprime Saint Léon, que la virginité de Marie a conçu et que la rage infernale des pécheurs a cloué sur la Croix, tout cela c'est notre bien. Tous les moments précieux de Sa Vie, toutes Ses actions, toutes Ses pensées, toutes Ses affections nous sont dus ; Il ne peut disposer de rien en dehors de nous et sans nous. Nous devons nécessairement entrer en participation de tous ses desseins et de toutes Ses œuvres. C'est pour cela que nous Lui avons toujours été présents ; que Sa Vie entière, sans en excepter un seul instant, fut un sacrifice continuel, un sacrifice absolu, entier, total et parfait comme une seule pensée, une action unique, dirigée, sans interruption vers le Salut du monde. On se saurait trop lire et méditer ces pieuses réflexions.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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17 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Dix-huitième jour

Biens et richesses immenses que nous possédons en Jésus-Christ

 

Ils sont si nombreux et si grands, les biens que nous a procurés l'Incarnation de Jésus, que la Sainte Eglise s'écrie dans un élan d'amour : « Heureuse la faute d'Adam, puisqu'elle nous a mérité un tel Sauveur ! » Grande avait été la perte occasionnée par le péché ; mais plus grand infiniment est le bienfait apporté par la Rédemption. « Oh ! Si nous connaissions, s'écrie le Père Rodriguez, ce don de la Rédemption ! Si nous comprenions les grands biens que nous avons en Jésus-Christ ! Si le Seigneur ouvrait devant nous cette veine féconde et nous montrait cette mine et ce trésor infinis, que nous serions riches et que nous serions heureux ! » « Nous avons de la peine, dit le Père Louis Lallemant, à certaine grâces extraordinaires qu'on trouve dans la vie des Saints ; mais celui qui croit à la faveur que Dieu a procurée aux hommes en s'incarnant Lui-même, ne voit plus rien de surprenant et d'incroyable. Toutes les communications que Dieu peut faire ne sont rien au prix de celle-là ; car du moment que Dieu s'est ainsi donné aux hommes, Il ne peut rien leur refuser. C'est pour leur procurer tout le reste qu'Il s'est donné Lui-même tout entier dans l'Incarnation ». Le Père d'Avila disait également à ceux qu'il voyait émerveillés de quelques grâces qu'ils avaient reçues du Seigneur : « Ne vous étonnez pas de cela ; mais étonnez-vous que Dieu vous ait aimés au point de sa faire Homme pour vous ».

 

Tous les biens que je possède, tous les dons que j'ai reçus, me sont venus par le moyen de Jésus et grâce à Ses mérites infinis. Si Dieu me conserve, s'Il me défend, s'Il coopère avec moi, c'est par amour pour Jésus ; c'est donc à Lui que je suis redevable de la faveur et de l'amitié du Père Eternel, de la qualité d'enfants de Dieu et d'héritier du Ciel. C'est par Jésus-Christ que je reçois toutes les lumières, les inspirations, les bonnes pensées, les pieux mouvements, la correspondance à la Grâce, la protection dans les dangers, la force dans les tentations, la résignation dans les souffrances, la patience dans les maux et la persévérance dans le bien. De telle sorte que les grâces et les faveurs, émanant de Lui comme de mon chef, retombent en abondance sur moi, et que je n'en ai pas une, si ce n'est de Lui et par Lui. Enfin je trouve en Jésus-Christ tout ce que je puis désirer. Il est mon Sauveur, puisqu'Il m'a délivré du péché et de la mort éternelle. Il est mon Père, puisqu'Il m'a conçu et engendré sur la Croix dans l'excès de Sa Douleur et au milieu des ardeurs de Sa Charité. Il est mon Frère, puisqu'Il a pris une nature semblable à la mienne. Il est l'Epoux de mon âme, mais un époux de sang, puisque Ses fiançailles Lui ont coûté tout Son Sang Précieux. Il est mon Pasteur, puisque non seulement Il me conduit et me défend, mais encore me nourrit de Sa propre Chair après avoir sacrifié Sa Vie pour moi. Il est mon Médecin, car Il est descendu du Ciel pour guérir tous mes maux. Enfin, Il est mon fidèle et constant Ami, comme Lui-même l'assure en disant : « Je ne vous appellerai plus Mes serviteurs, mais Mes amis ». Voilà comment je possède tout en Jésus ; par Jésus, je dois tout acquérir et je dois attribuer à Jésus tout ce que je possède.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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16 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Dix-septième jour

Actes de vertus auxquels se livrait, aux approches de Noël, une âme dévouée à Jésus et à Marie

 

Voici, entre autres, quelques actes de vertus que pratiquait un pieux serviteur de Jésus et de Marie dans les jours qui précèdent la naissance du Sauveur : « Dans ces jours, disait-il, je me présenterai continuellement à Jésus et à Marie comme la créature la plus pauvre, la plus faible et la plus misérable qui ait été, qui soit ou qui puisse être sur la terre. La pensée que j'ai affaire à un si bon Père et à une si tendre Mère, doit réveiller en moi la plus entière confiance. Je suis tout souillé par le péché ; je suis la lie du monde ; je suis pire que les démons de l'enfer ; mais c'est précisément pour cela que j'ai plus de droit aux bonté et aux sollicitudes d'un tel Père et d'une telle Mère. Le sujet de mes réflexions sera celui-ci : je suis l'enfant prodigue ; mon Père est Jésus, ma Mère est Marie. Qu'ai-je à craindre ? Je me lèverai, j'irai vers mon Père et vers ma Mère. Je me jetterai à leurs pieds ; je leur dirai que je ne suis pas digne d'être appelé leur enfant, que j'ai été un ingrat, un rebelle, mais que je ne le serai plus désormais, que je les aimerai de tout mon cœur et que je ne les abandonnerai plus. Jésus mon Père et Marie, ma Mère, me voyant à leurs pieds tout abîmé dans les larmes et le repentir, et comprenant quel besoin j'éprouve de leur protection, de leur Miséricorde et de leur secours, ne sauraient me rejeter et m'abandonner ; Ils m'accueilleront au contraire avec le plus grand amour, et m'accorderont les faveurs les plus extraordinaires ».

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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15 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Seizième jour

Neuvaine et exercice préparatoire à la solennité de Noël

 

Aujourd'hui commence la grande Neuvaine de Noël ; je tâcherai de la passer avec la plus grande ferveur car c'est sur mes dispositions que le Cœur du Divin Enfant Jésus et Celui de Marie régleront en ce jour l'abondance de leurs grâces. Jésus-Christ Lui-même fit connaître un jour à Sainte Gertrude, combien Il agréait cette préparation à la grande solennité de Sa Naissance ; Il lui fit voir les actes de vertus pratiqués pendant ces jours, comme autant de pierres précieuses dont Il voulait composer une couronne de Gloire pour ceux qui honoreraient ainsi Sa Nativité. En faisant avec piété cette Neuvaine, et en m'efforçant de la sanctifier par des prières et des actes de vertus, je puis gagner chaque jour 300 jours d'Indulgence, et l'Indulgence Plénière le jour de Noël ou un jour de l'Octave, en m'approchant des Sacrements de Pénitence et de l'Eucharistie, et en priant selon l'intention du Souverain Pontife. Pie VIII a permis même de faire cette Confession et cette Communion un jour de la Neuvaine préparatoire. Voici les pratiques et les actes de vertus auxquels je pourrai m'exercer.

 

1° Chaque jour, je réciterai neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Mariez, et j'y ajouterai les belles paroles de l'Eglise à la Sainte Vierge : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

2° Tous les matins, j'unirai mon pauvre cœur aux Cœurs aimant de Marie et de Joseph, et je les conjurerai de suppléer à l'insuffisance de mon amour envers l'adorable Jésus.

3° En outre, je proposerai chaque matin de renouveler tous les actes de dévotion accomplis et tous les ardents soupirs poussés vers le Ciel, pendant des milliers d'années, par tant de Patriarches et de Prophètes impatients de voir le Messie.

4° Chaque jour, je conjurerai Jésus, mon bien-aimé, de naître spirituellement dans mon cœur et de le combler de Ses Grâces.

5° Je pratiquerai chaque jour quelque acte de mortification intérieure et extérieure, pour me rendre plus agréable au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.

6° Pendant cette Neuvaine, je tâcherai de vivre dans un grand recueillement, et, s'il se peut, dans une sorte de retraite, mais sans nuire à l'accomplissement de mes devoirs.

7° Par dessus tout, j'éviterai soigneusement toute faute de propos délibéré et toute infidélité volontaire à la Grâce.

 

Si je suis fidèle à ces pratiques et à ces actes de vertus, cette Neuvaine sera pour moi un temps de grâce et de Salut ; et le jour de Noël, j'aurai part aux bénédictions abondantes que Jésus et Marie répandent en cette solennité sur les âmes saintement disposées. Ainsi je l'espère. Ainsi soit-il.

 

Prière : Réciter neuf Je Vous salue Marie, pour honorer les neuf mois que Jésus a passé dans le sein de Marie, suivis de l'invocation : « Vous êtes heureuse, ô Marie, Vous qui avez porté le Créateur du monde ; sans perdre Votre Virginité, Vous avez enfanté Celui qui Vous a formée ! »

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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14 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Quinzième jour

Il faut espérer fermement obtenir de Jésus toutes les grâces qu'on peut désirer

 

Une âme tendrement attachée au Sauveur lui disait parfois : « Quand je pense, ô mon Jésus, que Vous m'avez aimée jusqu'à répandre pour moi tout Votre Sang, et à mourir sur un infâme gibet au milieu des plus atroces souffrances ; que Vous êtes allé jusqu'à cet excès d'Amour, de me donner Votre Corps en nourriture et Votre Sang en breuvage ; quand je pense à tout cela, je l'avoue, il me vient un désir invincible de Vous demander toutes les grâces que Vous pouvez communiquer à une créature ; car je me dis : Qui a fait d'avantage, ne voudra-t-il pas faire moins ? Toutes les faveurs que je puis demander, si grande, si extraordinaires et si nombreuses qu'on les supposes, ne sont rien en comparaison du bienfait immense de l'Incarnation, de la Rédemption et de l'Eucharistie. Combien n'a-t-il pas dû vous en coûter, ô mon Jésus ! Maisq toutes les autres grâces, tous les autres dons, tous les autres privilèges que Vous pourriez m'accorder, tout cela n'est rien, absolument rien pour vous ».

 

D'autres fois, elle disait : « Il me vient souvent à l'esprit, mon Jésus, d'accumuler toutes les grâces accordées aux Anges et aux Saints et à toutes les créatures passées, présentes, à venir et possibles, et de me les approprier toutes. Que vous en semble, mon Jésus ? N'y ai-je pas le droit ? Votre Apôtre ne me répète-t-il pas cent fois dans ses Epîtres que toutes choses, sur la terre et au Ciel, m'appartiennent à titre de donation ? Il vous a tout donné... Tout est à vous... » Cette parole, « Tout », renferme toutes choses. Si une chose, une seule, pouvait ne pas être à moi, l'Apôtre Saint Paul n'aurait pas dit la vérité. Voyez, mon Jésus, si je n'ai pas le droit de m'approprier toutes les grâces et les faveurs, tous les privilèges qui ont été, ou qui pourront être accordés à toutes les créatures ! Toute choses sont à moi et pour que je puisse les posséder définitivement, je n'ai qu'à les demander en Votre Nom, ô mon Jésus ; si je sais m'en servir, je puis m'enrichir autant que je veux.

 

Prière : Réciter une dizaine de chapelet (1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire soit au Père), suivie de trois fois l'invocation : « O Marie, conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ».

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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13 décembre 2011

Le Mois de l'Immaculée Conception

Le Mois de l'Immaculée Conception

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Quatorzième jour

Merveilles que Jésus opère dans les âmes embrasées de Son Amour

 

Voici ce qu'on lit dans la vie de Sainte Catherine de Sienne (Livre 1er chapitre 20). Elle avait demandé au Seigneur un cœur autre que celui qu'elle avait : or, le Sauveur lui apparut un jour tenant à la main un cœur tout resplendissant ; Il lui ouvrit le côté gauche et y plaça ce cœur nouveau en lui disant que c'était Son propre Cœur, tellement que désormais la Sainte vécut avec le Cœur même de Jésus. Oh ! Quelle grâce ! Quelle inappréciable faveur ! « O mon Père, si vous pouviez connaître et ressentir ce que j'éprouve dans ce Cœur nouveau ! Tout ce que je puis dire n'est rien en comparaison de ce que je ressens au dedans de moi-même. C'est une si vive ardeur, c'est un feu tellement impétueux dans le Cœur de mon Jésus, que le feu matériel n'est que glace en comparaison de celui-là ».

 

Au rapport du P.H. Bourdon, un grand serviteur de Dieu, nommé Jean Chrysostome, du Tiers Ordre de Saint François, fut pénétré d'un tel amour pour le Sauveur, qu'il mérita pendant sa vie de devenir une seule et même chose avec Lui. Il avait promis à l'un de ses amis, qu'après sa mort, il lui apparaîtrait ; mais ce fut le Sauveur qui tint sa promesse. Il vint trouver cet ami et lui dit : « Jean, Mon serviteur, M'a tellement aimé pendant sa vie, qu'il a mérité de devenir un autre Moi-même. Sache donc qu'il t'apparaît dans Ma Personne Sacrée pour accomplir sa promesse ». En effet, ce personnage n'aperçut que le Divin Rédempteur. « Eh bien ! S'écrie l'auteur qui raconte ce fait, n'y a-t-il pas avantage à aimer Jésus ? Peut-on imaginer une bonté plus excessive ? N'est-on pas largement payé pour avoir servi un tel maître ? Quelle récompense, ô mon Dieu, quelle récompense Vous donnez à ceux qui Vous sont fidèles ! Etre une même chose, une même chose avec Vous ! C'est à ce terme heureux que conduit Votre pur et Divin Amour ! Ici les paroles manquent et l'on sent défaillir. O mon Dieu, mon Sauveur, si les hommes Vous connaissaient ; s'ils pouvaient comprendre l'immensité de Vos Miséricordes sur ceux qui Vous appartiennent en vérité !... »

 

Une sainte âme souhaitait ardemment d'être à jamais une seule chose avec Jésus, et chaque jour elle réclamait cette faveur avec les plus vives instances. Quelques fois, elle se tournait vers Dieu le Père, et Lui disait : « Père Eternel, je Vous prie de m'unir tellement à Jésus que je ne fasse plus qu'une chose avec Lui ; si bien que Jésus soit tout en moi et moi toute en Lui. Ainsi unie, ainsi confondue, pour ainsi dire, avec Jésus, je Vous aimerai en Jésus, avec Jésus et par Jésus, je Vous aimerai infiniment, puisque Lui-même Vous porte un Amour infini, l'Amour d'un Dieu égal en tout à Vous-même. Je Vous demande instamment cette faveur, au Nom de Jésus, à qui Vous ne pouvez rien refuser, puisqu'Il est la splendeur de Votre Gloire et l'objet de Vos complaisances. Je désire donc que tout mon être soit entièrement absorbé en Celui de Jésus, de telle sorte qu'il ne puisse plus jamais en être séparé, et que celui qui me cherchera au Paradis ne puisse me voir que dans Jésus et toute transformée en Jésus. Ainsi soit-il ».

 

Prière : Réciter une dizaine de chapelet (1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire soit au Père), suivie de trois fois l'invocation : « O Marie, conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ».

 

Pratique : En action de grâce à la Très Sainte Trinité pour les faveurs et les dons sublimes qu'Elle a accordés à Marie, réciter 3 Gloire soit au Père le matin, le midi et le soir.

 

D'après un texte extrait de « Deux Mois à sanctifier par la Prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Editions Saint Jean

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