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19 février 2009

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire 5/5

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Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire

et attirer sur soi la grâce des Mystères de la Vie, de la Passion et de la Gloire de Jésus et de Marie

par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Cinquième méthode

150 motifs qui nous obligent à dire le saint Rosaire


Credo: la définition et l'essence du Saint Rosaire.


1. Pater: distinction du saint Rosaire.

1. Ave: Rosaire quotidien.

2. Ave: Rosaire ordinaire.

3. Ave: Rosaire perpétuel.


2. Pater: excellence du Saint Rosaire dans les figures de l'ancien testament et les paraboles du nouveau.

1. Ave: la force du Saint rosaire contre le monde dans la figure de cette petite pierre qui sans main d'homme tomba sur la figure de Nabuchodonosor et la réduisit en pièces.

2. Ave: sa force contre le démon dans la figure de la fronde de David dont il vainquit Goliath.

3. Ave: sa force contre toutes sortes d'ennemis du salut dans la figure de la tour de David où il y avait mille sortes d'armes offensives et défensives.

4. Ave: ses miracles figurés dans la verge de Moïse, qui fit sortir de l'eau des rochers, adoucit les eaux, divisa les mers, et fit mille et mille miracles.

5. Ave: sa sainteté dans la figure de l'arche d'alliance qui renfermait la loi, la manne et la verge, et dans le psautier de David qui en est la figure.

6. Ave: sa Lumière dans les colonnes de feu pendant la nuit et la nue brillante pendant le jour qui conduisait les Israélites.

7. Ave: sa douceur dans le miel trouvé dans la gueule du lion.

8. Ave: sa fécondité dans le filet que Saint Pierre, par l'ordre de Notre-Seigneur, jeta dans la mer, et qui, quoique de I53 poissons, ne fut pas rompu.

9. Ave: ses fruits merveilleux dans la parabole du grain de sénevé, qui, quoique si petit en apparence, devient un grand arbre où les oiseaux du ciel font leur nid.

10. Ave: ses richesses dans les paraboles du trésor caché dans un champ et qu'un homme sage doit acheter avec tout son bien.


3. Pater: C'est un don venu du ciel: omne datum optimum; et un grand présent que Dieu fait à ses plus grands serviteurs: omne donum perfectum.

1. Ave: Dieu est l'auteur des prières dont il est composé et des mystères qu'il renferme.

2. Ave: la Sainte Vierge est l'institutrice de la forme du Saint rosaire.

3. Ave: Saint Dominique prêchait et quoiqu'un Saint, il ne convertissait quasi aucun pécheur.

4. Ave: il fut accompagné en ses missions de plusieurs Saints Évêques, et ses travaux étaient sans fruit.

5. Ave: il obtient à force de prières et de mortifications le rosaire dans la forêt de Toulouse.

6. Ave: il entre dans Toulouse, il y prêche le rosaire avec de grandes merveilles et de grandes bénédictions.

7. Ave: il continua toute sa vie cette prédication avec des fruits inouïs.

8. Ave: les Effets merveilleux que le St-Rosaire faisait de tous côtés pendant qu'il fut prêché.

9. Ave: la décadence du Saint rosaire.

10. Ave: son rétablissement par le bienheureux Alain de la Roche.


4. Pater: le rosaire est la triple couronne qu'on met sur la tête de Jésus-Christ et de Marie et dont est couronné celui qui le récite tous les jours.

1. Ave: il y a trois sortes de couronnes de la Sainte Vierge.

2. Ave: le Rosaire quotidien est la grande couronne.

3. Ave: les réprouvés se couronnent de roses déjà fanées.

4. Ave: les prédestinés couronnent Jésus et Marie de roses éternelles.

5. Ave: les Juifs couronnent Jésus-Christ d'épines piquantes.

6. Ave: les chrétiens véritables le couronnent de roses odoriférantes.

7. Ave: la première couronne d'épouse ou d'excellence qu'on met sur la tête de Marie par le 1er chapelet.

8. Ave: la deuxième couronne de conquérante ou de puissance par le second chapelet.

9. Ave: la troisième couronne de souveraine ou de bonté par le 3e chapelet.

10. Ave: 3 couronnes pour celui qui récite le Saint rosaire tous les jours; couronne 1. de grâces, 2. de paix, 3. de gloire; pendant la vie, à la mort et dans l'éternité.


5. Pater: le rosaire est l'abrégé mystérieux de toutes les plus belles prières de l'Église.

1. Ave: le credo est l'abrégé de l'évangile.

2. Ave: la prière des fidèles.

3. Ave: le bouclier des soldats de Jésus-Christ.

4. Ave: le pater, prière dont Jésus-Christ seul est

l'auteur.

5. Ave: prière avec laquelle il priait son Père et en obtenait ce qu'il voulait.

6. Ave: prière qui renferme autant de mystères que de paroles.

7. Ave: prière qui renferme tous nos devoirs envers Dieu.

8. Ave: prière qui contient en abrégé tout ce que nous devons demander à Dieu.

9. Ave: prière inconnue et très mal récitée de la plupart des chrétiens.

10. Ave: paraphrase du pater.


6. Pater: le Rosaire renferme le salut angélique qui est la plus agréable prière qu'on puisse faire à la Ste Vierge.

I. Ave: l'ave est un compliment divin qui gagne le Cœur de la Ste Vierge.

2. Ave: c'est le nouveau cantique du nouveau testament

que les fidèles chantent à la sortie de la captivité du démon.

3. Ave: c'est le cantique des anges et des Sts dans le ciel.

4. Ave: c'est la prière des prédestinés et des catholiques.

5. Ave: c'est une rose mystérieuse qui réjouit la Ste Vierge et l'âme.

6. Ave: c'est une pierre précieuse qui embellit et sanctifie l'âme.

7. Ave: c'est une pièce de prix pour acheter le ciel.

8. Ave: c'est la prière qui distingue les prédestinés des

réprouvés.

9. Ave: c'est la terreur du démon, le coup qui l'écrase, le clou de Sisara qui lui perce la tête.

10. Ave: paraphrase de l'ave.


7. Pater: le Rosaire est l'abrégé divin des mystères de Jésus et de Marie où l'on fait mention et mémoire de leur vie, passion et gloire.

1. Ave: le malheur et la perte des hommes viennent de l'ignorance et de l'oubli des mystères de Jésus Christ.

2. Ave: le R. donne la connaissance et remet en mémoire les mystères de Jésus et de Marie pour les mettre en pratique.

3. Ave: le plus grand désir de Jésus-Christ a été et est encore qu'on se souvienne de Lui; c'est à cet effet qu'il a institué la Ste-messe.

4. Ave: après la Ste-messe le St Rosaire est l'action et la prière la plus Ste qu'on puisse faire parce qu'il est une mémoire et une célébration de ce que Jésus Christ a fait et souffert pour nous.

5. Ave: le Rosaire est la prière des anges et des Saints dans le ciel, parce qu'ils sont occupés à célébrer la vie, la mort et la gloire de Jésus-Christ.

6. Ave: quand on dit son rosaire on célèbre en un jour ou une semaine tous les mystères que l'Église célèbre en un an pour la sanctification de ses enfants.

7. Ave: ceux qui disent le St rosaire tous les jours ont part à ce que les Saints font dans les cieux comme s'ils étaient sur la terre capables de mériter, parce qu'ils font sur la terre ce que les Saints font dans le ciel.

8. Ave: les mystères du St rosaire sont les miroirs des prédestinés dans lesquels ils voient leurs défauts et les flambeaux qui les conduisent en cette terre de ténèbres.

9. Ave: ce sont les fontaines d'eau vive du Sauveur où ils vont avec joie puiser les eaux salutaires de la grâce.

10. Ave: ce sont les I5 degrés du temple de Salomon et les I5 échelons de l'échelle de Jacob par lesquels les anges descendent à eux et remontent au ciel et par lesquels ils montent au ciel.


8. Pater: le Rosaire est l'arbre de vie qui porte toute l'année des fruits merveilleux.

1. Ave: le Rosaire éclaire les pécheurs aveugles et endurcis.

2. Ave: il ramène les hérétiques obstinés.

3. Ave: il délivre les captifs.

4. Ave: il guérit les incurables.

5. Ave: il enrichit les pauvres.

6. Ave: il soutient les faibles.

7. Ave: il console les affligés et agonisants.

8. Ave: il réforme les religions relâchées.

9. Ave: il arrête les fléaux de la colère de Dieu.

10. Ave: il perfectionne les justes.


9. Pater: le Rosaire est une pratique que Dieu a autorisée d'une infinité de miracles.

1. Ave: miracles pour la conversion des pécheurs.

2. Ave: pour la conversion des hérétiques.

3. Ave: pour la guérison de toutes sortes de maladies.

4. Ave: pour les confrères agonisants.

5. Ave: pour la sanctification des personnes dévotes.

6. Ave: pour la délivrance des âmes du purgatoire.

7. Ave: pour la réception en la confrérie.

8. Ave: pour la procession du Saint rosaire et l'huile de la lampe du Saint rosaire.

9. Ave: pour sa dévote récitation.

10. Ave: pour le porter sur soi avec dévotion.


10. Pater: le Saint Rosaire est très excellent parce qu'il a été établi pour des fins très nobles, très glorieuses à Dieu et très salutaires à l'âme.

1. Ave: en s'enrôlant en cette confrérie pour se fortifier admirablement par l'union qu'on acquiert avec des millions de frères et de soeurs.

2. Ave: pour se souvenir incessamment des mystères de Jésus et de Marie.

3. Ave: pour louer Dieu en tous les temps du jour et de la nuit et en tous les lieux de l'univers, ce qu'on ne pourrait pas faire tout seul.

4. Ave: pour remercier Notre-Seigneur de toutes les grâces qu'il nous fait à chaque instant.

5. Ave: pour lui demander pardon à toute heure des péchés journaliers.

6. Ave: pour rendre sa prière plus forte par l'union qu'elle a avec les autres.

7. Ave: pour s'entraider mutuellement à l'heure de la mort qui est si dangereuse et si difficile et si importante.

8. Ave: pour être appuyés à l'heure du jugement par autant d'avocats qu'il y a de confrères du Rosaire.

9. Ave: pour après leur mort être soulagé et bientôt délivré des peines du purgatoire par les messes et les voeux qu'on offrira pour eux.

10. Ave: pour former une armée rangée en bataille pour détruire l'empire du démon et établir celui de Jésus-Christ.


11. Pater: le Rosaire est le grand magasin d'indulgences accordées par les Papes à l'envi les uns des autres.

1. Ave: indulgences plénières des stations de Rome et de Jérusalem en communiant à certains jours. 2. Ave: indulgence plénière pour l'entrée en la confrérie.

3. Ave: indulgence plénière à l'article de la mort.

4. Ave: indulgence pour la récitation du St Rosaire.

5. Ave: indulgence pour ceux qui font dire le Rosaire.

6. Ave: indulgence plénière pour ceux qui communient en

l'église du rosaire les premiers dimanches du mois.

7. Ave: indulgence pour la procession.

8. Ave: indulgence pour ceux qui font dire la messe du rosaire.

9. Ave: indulgence pour de certaines oeuvres de piété.

10. Ave: indulgence pour ceux qui ne peuvent visiter l'église du rosaire, ni communier, ni assister à la procession.


12. Pater: le Rosaire est autorisé par les exemples que nous en ont donnés les saints.

1. Ave: Saint Dominique son auteur.

2. Ave: le Bienheureux Alain de la Roche son restaurateur.

3. Ave: les Saints frères prêcheurs ses propagateurs.

4. Ave: parmi les papes: Pie V, Innocent II, Boniface VIII qui le fit broder en satin.

5. Ave: parmi les cardinaux: Saint Charles Borromée.

6. Ave: parmi les Évêques: Saint François de Sales.

7. Ave: parmi les religieux: St Ignace, St Philippe Néri, St Félix de Cantalice.

8. Ave: parmi les Rois et Reines: St Louis, Philippe Ier Roi d'Espagne, la reine Blanche.

9. Ave: parmi les savants: Albert le Grand, Navarre, etc.

10. Ave: parmi les plus dévots: la fameuse dévote de Rome, Soeur Marie de l'incarnation.


13. Pater: les ennemis du St Rosaire terrassés nous en montrent la gloire.

1. Ave: ceux qui le négligent.

2. Ave: ceux qui le disent avec tiédeur et sans attention.

3. Ave: ceux qui le disent à la hâte et par manière d'acquit.

4. Ave: ceux qui le disent en péché mortel sans amendement.

5. Ave: ceux qui le disent par hypocrisie sans aucun fond de dévotion.

6. Ave: les critiques qui tâchent finement de le détruire.

7. Ave: les impies qui le combattent par leurs discours.

8. Ave: les lâches qui après l'avoir embrassé, l'abandonnent.

9. Ave: les hérétiques qui l'attaquent et le calomnient.

10. Ave: les démons qui le haïssent et le détruisent par mille artifices.


14. Pater: la résolution des difficultés que les hérétiques, critiques, libertins, négligents et ignorants ont coutume d'apporter pour le détruire ou ne le pas dire le Rosaire

1. Ave: c'est une pratique nouvelle.

2. Ave: c'est une invention de religieux pour avoir de l'argent.

3. Ave: c'est une dévotion de femmelettes qui ne savent pas lire.

4. Ave: c'est une superstition car c'est prier par compte.

5. Ave: il vaut mieux dire les psaumes pénitentiels.

6. Ave: il vaut mieux faire oraison mentale.

7. Ave: c'est une prière trop longue et trop ennuyeuse.

8. Ave: on peut se sauver sans dire le Rosaire.

9. Ave: on pèche si on vient à y manquer.

10. Ave: il est bon, mais je n'ai pas le temps de le dire.


15. Pater: la manière de bien réciter le St Rosaire.

1. Ave: il faut le dire purement sans attache au péché mortel.

2. Ave: saintement sans aucune mauvaise intention.

3. Ave: attentivement sans aucune distraction volontaire.

4. Ave: lentement et posément en faisant des médiantes.

5. Ave: dévotement en méditant les mystères.

6. Ave: modestement, sans immodestie, à genoux ou debout.

7. Ave: entièrement, sans partage et tous les jours. 8. Ave: secrètement lorsqu'on le dit tout seul.

9. Ave: publiquement et à deux choeurs.

10. Ave: constamment jusqu'à la mort.


16. Pater: des méthodes différentes de réciter le Saint Rosaire.

1. Ave: on peut réciter simplement le St Rosaire ne disant que les pater et ave en intention des mystères.

2. Ave: on peut ajouter un petit mot à chaque mystère de la dizaine.

3. Ave: on peut faire une petite offrande à chaque dizaine.

4. Ave: on peut en faire une plus grande à chaque dizaine.

5. Ave: on peut à chaque ave avoir une intention particulière.

6. Ave: on peut le réciter intérieurement sans parler.

7. Ave: on peut à chaque ave ajouter une génuflexion.

8. Ave: on peut y ajouter une prostration.

9. Ave: on peut y ajouter un coup de discipline.

10. Ave: on peut faire mémoire des Saints à chaque dizaine et allier quelqu'une des méthodes susdites selon l'attrait du St-Esprit.

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Téléchargez l'intégralité des Méthodes pour réciter le Rosaire (pdf) en cliquant ici

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19 février 2009

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire 4/5

  Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire

et attirer sur soi la grâce des Mystères de la Vie, de la Passion et de la Gloire de Jésus et de Marie

par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Quatrième méthode

Abrégé de la vie, de la mort et passion et de la gloire de Jésus et de Marie dans le Saint Rosaire

Credo. La foi: 1°. en la présence de Dieu 2°. foi dans l'évangile 3°. foi et obéissance au pape comme au vicaire de Jésus-Christ.


1. Pater: Unité d'un Dieu seul, vivant, et véritable.


1. Ave: pour honorer le Père éternel qui produit son Fils en se contemplant.

2. Ave: Verbe éternel égal à son Père qui avec Lui, produit le St Esprit en s'aimant mutuellement.

3. Ave: St Esprit qui procède du Père et du Fils par voie d'amour.


2. Pater: Charité de Dieu immense.

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L'incarnation


1. Ave: pour déplorer l'état malheureux d'Adam désobéissant; sa juste condamnation et celle de tous ses enfants.

2. Ave: pour honorer les désirs des patriarches et des prophètes qui demandaient le Messie.

3. Ave: pour honorer les voeux et les prières de la Ste Vierge pour avancer la venue du Messie, et son mariage avec St Joseph.

4. Ave: la charité du Père éternel qui nous a donné son Fils.

5. Ave: l'amour du Fils qui s'est livré pour nous.

6. Ave: l'ambassade et le salut de l'ange Gabriel.

7. Ave: la crainte virginale de Marie.

8. Ave: la foi et le consentement de la Ste Vierge.

9. Ave: la création de l'âme et la formation du corps de Jésus-Christ dans le sein de Marie par le St-Esprit.

10. Ave: l'adoration que firent les anges du Verbe Incarné dans le sein de Marie.


3. Pater: la majesté de Dieu sur adorable.

visitation

La visitation


1. Ave: pour honorer la joie du Cœur de Marie dans l'incarnation et la demeure de neuf mois du Verbe éternel dans son sein.

2. Ave: le sacrifice que Jésus-Christ fit de soi-même à son Père en entrant dans le monde.

3. Ave: les complaisances de Jésus-Christ dans le sein humble et virginal de Marie et de Marie dans la jouissance de son Dieu.

4. Ave: le doute de St Joseph sur la grossesse de Marie.

5. Ave: le choix des élus concerté entre Jésus et Marie dans son sein.

6. Ave: la ferveur de Marie dans la visite de sa cousine.

7. Ave: le salut de Marie et la sanctification de St Jean-Baptiste et de sa mère Ste Élisabeth.

8. Ave: la reconnaissance de la Ste Vierge envers Dieu dans le Magnificat.

9. Ave: sa charité et son humilité à servir sa cousine.

10. Ave: la mutuelle dépendance de Jésus et de Marie et que nous devons avoir de l'un et de l'autre.


4. Pater: les Richesses de Dieu infinies.

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La nativité de Jésus-Christ


1. Ave: pour honorer les mépris, et les rebuts de Marie et de Joseph à Bethléem.

2. Ave: la pauvreté de l'étable où Dieu vint au monde.

3. Ave: la haute contemplation et l'amour excessif de Marie lorsqu'elle fut prête d'enfanter.

4. Ave: la sortie du Verbe éternel du sein de Marie sans aucune rupture du sceau de sa virginité.

5. Ave: les adorations et les cantiques des anges à la naissance de Jésus-Christ.

6. Ave: la beauté ravissante de sa divine enfance.

7. Ave: la venue des pasteurs dans l'étable avec leurs petites aumônes.

8. Ave: la circoncision de Jésus-Christ et ses douleurs amoureuses.

9. Ave: l'imposition du nom de Jésus et ses grandeurs.

10. Ave: l'adoration des Rois mages et leurs présents.


5. Pater: la sagesse de Dieu éternelle.

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La purification


1. Ave: l'obéissance de Jésus et de Marie à la Loi.

2. Ave: le sacrifice que Jésus y fit de son humanité.

3. Ave: le sacrifice que la Ste Vierge y fit de son honneur.

4. Ave: la joie et les cantiques de Siméon et d'Anne la prophétesse.

5. Ave: le Rachat de Jésus-Christ par l'offrande de deux tourterelles.

6. Ave: le massacre de Saints Innocents par la cruauté d'Hérode.

7. Ave: la fuite de Jésus-Christ en Égypte par l'obéissance de St Joseph à la voix de l'ange.

8. Ave: sa demeure mystérieuse en Égypte.

9. Ave: son retour à Nazareth.

10. Ave: son accroissement en âge et en sagesse.


6. Pater: sainteté de Dieu incompréhensible.

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Le recouvrement de Jésus au Temple


1. Ave: pour honorer sa vie cachée, laborieuse et obéissante dans la maison de Nazareth.

2. Ave: sa prédication et son recouvrement au temple parmi les docteurs.

3. Ave: son jeûne et sa tentation au désert.

4. Ave: son baptême par St Jean-Baptiste.

5. Ave: ses prédications admirables.

6. Ave: ses miracles étonnants.

7. Ave: le choix de ses douze ap6tres et les pouvoirs qu'il leur donne.

8. Ave: sa transfiguration merveilleuse.

9. Ave: le lavement des pieds de ses apôtres.

10. Ave: l'institution de la Ste Eucharistie.


7. Pater: félicité de Dieu essentielle.

agonie

L'agonie de Jésus-Christ


1. Ave: pour honorer les divines retraites que Jésus-Christ a fait pendant sa vie et principalement celle du Jardin des olives.

2. Ave: ses oraisons humbles et ferventes pendant sa vie et la veille de sa passion.

3. Ave: la patience et la douceur avec laquelle il a supporté ses apôtres pendant sa vie et particulièrement au Jardin des olives.

4. Ave: les ennuis de son âme pendant toute sa vie et principalement au Jardin des olives.

5. Ave: les ruisseaux de sang dans lesquels la douleur Le noya.

6. Ave: la consolation qu'il voulut bien recevoir d'un ange dans son agonie.

7. Ave: sa conformité à la volonté de son Père malgré les répugnances de la nature.

8. Ave: le courage avec lequel il alla au devant de ses bourreaux, et la force de la parole avec laquelle il les terrassa et releva.

9. Ave: sa trahison par Judas et sa capture par les Juifs.

10. Ave: l'abandon de ses apôtres.


8. Pater: patience de Dieu admirable.

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La Flagellation


1. Ave: pour honorer les chaînes et les cordes dont Jésus-Christ fut lié.

2. Ave: le soufflet qu'il reçut chez Caïphe.

3. Ave: les 3 reniements de St Pierre.

4. Ave: les ignominies qu'il reçut chez Hérode lorsqu'il fut revêtu d'une robe blanche.

5. Ave: le dépouillement universel de ses habits.

6. Ave: les mépris et les insultes qu'il reçut des bourreaux à cause de sa nudité.

7. Ave: les verges épineuses et les fouets cruels dont il fut frappé et écorché.

8. Ave: la colonne où il fut attaché.

9. Ave: le sang qu'il répandit et les plaies qu'il reçut.

10. Ave: sa chute de faiblesse dans son sang.


9. Pater: beauté de Dieu ineffable.

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Le couronnement d'épines de Jésus-Christ


1 et 2. Ave: pour honorer son troisième dépouillement.

3. Ave: le voile dont on lui banda les yeux.

4. Ave: les soufflets et les crachats dont on lui couvrit le visage.

5. Ave: le vieux manteau qu'on lui mit sur les épaules.

6. Ave: le roseau qu'on lui mit à la main.

7. Ave: la pierre pointue sur laquelle il fut assis.

8. Ave: les outrages et les insultes qu'on lui fit.

9. Ave: le sang et la cervelle qui sortaient de son chef adorable.

10. Ave: les cheveux et la barbe qu'on lui arracha.


10. Pater: toute-puissance de Dieu sans bornes.

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Le portement de Croix


1. Ave: pour honorer la présentation de Notre-Seigneur devant le peuple lorsqu'on dit Ecce Homo. 2. Ave: la préférence de Barrabas à sa personne.

3. Ave: les faux témoignages qu'on déposa contre Lui.

4. Ave: sa condamnation à mort.

5. Ave: les amours avec lesquelles il embrassa et baisa la Croix.

6. Ave: les peines épouvantables qu'il eût à la porter.

7. Ave: ses chutes de faiblesses sous son fardeau.

8. Ave: la rencontre douloureuse de sa Ste-Mère.

9. Ave: le Voile de la Véronique dans lequel son visage s'imprima.

10. Ave: ses Larmes, celles de sa Ste-Mère et des femmes pieuses qui le suivaient au Calvaire.


11. Pater: justice de Dieu épouvantable.

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Le crucifiement de Jésus-Christ


1. Ave: pour honorer les cinq plaies de Jésus Christ et son sang répandu sur la Croix.

2. Ave: son Cœur percé et la Croix sur laquelle il a été crucifié.

3. Ave: les clous et la lance qui l'ont percé, l'éponge le fiel et le vinaigre dont il fut abreuvé.

4. Ave: la honte et l'infamie qu'il a souffertes d'être crucifié tout nu entre deux larrons.

5. Ave: la compassion de sa Ste-Mère.

6. Ave: ses sept dernières paroles.

7. Ave: son abandon et son silence.

8. Ave: l'affliction de tout l'univers.

9. Ave: sa mort cruelle et ignominieuse.

10. Ave: sa descente de la Croix et sa sépulture.


I2. Pater: éternité de Dieu sans commencement.

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La résurrection


1. Ave: pour honorer la descente de l'âme de Notre-Seigneur aux enfers.

2. Ave: la joie et la sortie des âmes des anciens pères qui étaient aux limbes.

3. Ave: la réunion de son âme à son corps dans le tombeau.

4. Ave: sa sortie miraculeuse du tombeau.

5. Ave: ses victoires sur la mort et le péché, le monde et le démon.

6. Ave: les 4 qualités glorieuses de son corps.

7. Ave: la puissance qu'il a reçue de son Père au ciel et sur la terre.

8. Ave: les apparitions dont il honora la Ste Vierge, ses apôtres et ses disciples.

9. Ave: les entretiens du Ciel qu'il eut et le repas qu'il fit avec ses apôtres.

10. Ave: la paix, l'autorité et la mission qu'il leur donna pour aller par toute la terre.


13. Pater: l'immensité de Dieu sans limites.

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L'Ascension de Jésus-Christ


1. Ave: pour honorer la promesse que Jésus Christ fit à ses apôtres de leur envoyer le St-Esprit et l'ordre qu'il leur donna de se préparer à sa réception.

2. Ave: la réunion et l'assemblée de tous ses disciples sur la montagne des oliviers.

3. Ave: la bénédiction qu'il leur donna en s'élevant de la terre aux cieux.

4. Ave: sa glorieuse et charmante ascension par sa propre vertu jusqu'au ciel empyrée.

5. Ave: l'accueil et le triomphe divin qu'il reçut de Dieu son Père et de toute la cour céleste.

6. Ave: les vertus triomphantes avec lesquelles il ouvrit les portes du ciel où aucun mortel n'était entré.

7. Ave: sa séance à la droite de Son Père comme son Fils bien-aimé égal à lui-même.

8. Ave: la puissance qu'il a reçue de juger les vivants et les morts.

9. Ave: son dernier avènement sur la terre où sa puissance et majesté paraîtront en tout leur éclat. 10. Ave: la justice qu'il y exercera au jugement dernier en récompensant les bons et en punissant les méchants à toute éternité.


14. Pater: providence de Dieu universelle.

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La pentecôte


1. Ave: pour honorer la vérité du St-Esprit Dieu qui procède du Père et du Fils et qui est le cœur de la divinité.

2. Ave: l'envoi du St-Esprit par le Père et le Fils sur les apôtres.

3. Ave: le grand bruit avec lequel il descendit, qui marque sa force et sa puissance.

4. Ave: les langues de feu qu'il envoya aux apôtres pour leur donner l'intelligence des écritures, l'amour de Dieu et du prochain.

5. Ave: la plénitude des grâces dont il a privilégié le Cœur de Marie sa fidèle épouse.

6. Ave: sa conduite merveilleuse sur tous les Saints et sur la personne même de Jésus-Christ qu'il a conduit pendant toute sa vie.

7. Ave: les douze fruits du Saint Esprit.

8. Ave: les sept dons du Saint Esprit.

9. Ave: pour demander en particulier le don de la sagesse et l'avènement de son règne dans les cœurs.

10. Ave: pour obtenir la victoire des trois mauvais esprits qui lui sont opposés, savoir l'esprit de la chair, du monde et du démon.


15. Pater: la Libéralité de Dieu inénarrable.

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L'Assomption de Marie


1. Ave: pour honorer la prédestination éternelle de Marie pour être le chef d'oeuvre des mains de Dieu.

2. Ave: sa conception immaculée et sa plénitude de grâce et de raison dès le sein de sa mère Sainte Anne.

3 Ave: sa nativité qui a réjoui tout l'univers.

4. Ave: sa présentation et sa demeure au temple.

5. Ave: sa vie admirable et exempte de tout péché.

6. Ave: la plénitude de ses vertus singulières.

7. Ave: sa virginité féconde et son Enfantement sans douleur.

8. Ave: sa maternité divine et son alliance avec la Ste-Trinité.

9. Ave: sa mort précieuse et amoureuse.

10. Ave: sa résurrection et son assomption triomphante.


16. Pater: la gloire de Dieu inaccessible.

couronnement

Le couronnement de Marie


1. Ave: pour honorer la triple couronne dont la Ste Trinité a couronné Marie.

2. Ave: La joie et la gloire nouvelle que le ciel reçut par son triomphe.

3. Ave: pour la reconnaître pour la reine du ciel et de la terre, des anges et des hommes.

4. Ave: comme la trésorière et la dispensatrice des grâces de Dieu, des mérites de Jésus-Christ, et des dons du St Esprit.

5. Ave: la médiatrice et l'avocate des hommes.

6. Ave: L'exterminatrice et la ruine du démon et des hérésies.

7. Ave: le refuge assuré des pécheurs.

8. Ave: la mère et la nourrice des chrétiens.

9. Ave: la joie et la douceur des justes.

10. Ave: l'asile universel des vivants, le soulagement tout-puissant des affligés, des moribonds et des âmes du purgatoire. Dieu seul.

19 février 2009

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire 3/5

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire

et attirer sur soi la grâce des Mystères de la Vie, de la Passion et de la Gloire de Jésus et de Marie

par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Troisième méthode de Monsieur de Montfort

pour dire avec fruit le saint Rosaire, à l'usage des Filles de la Sagesse


Je m'unis à tous les Saints qui sont dans le Ciel à tous les Justes qui sont sur la Terre, à toutes les Ames fidèles qui sont dans ce lieu: Je m'unis à Vous, mon Jésus, pour louer dignement votre Ste Mère, et vous louer en Elle et par Elle. Je renonce à toutes les distractions qui me viendront pendant le Chapelet que je veux dire avec modestie, attention et dévotion, comme si c'était le dernier de ma vie. Ainsi soit-il. Nous vous offrons, Seigneur Jésus, ce Credo pour honorer tous les Mystères de notre Foi; ce Pater et les trois Ave, pour honorer l'unité de votre Essence, la Trinité de vos Personnes. Nous vous demandons une Foi vive, une ferme espérance, et une ardente charité. Ainsi soit-il.


Je crois en Dieu, Notre Père, Je vous salue Marie, etc. trois fois.


A chaque Mystère, après ces paroles: Béni est le fruit de votre ventre Jésus, on ajoute un petit mot pour se rappeler et honorer plus spécialement le Mystère. Par exemple: Jésus incarné, Jésus sanctifiant, etc. comme il est marqué à chaque dizaine.


Premier Chapelet


Mystères Joyeux

1

L'Incarnation


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette première dizaine en l'honneur de votre Incarnation dans le sein de Marie, et nous vous demandons par ce Mystère et par son intercession une profonde humilité. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. On ajoute, Jésus incarné.


Grâces du Mystère de l'Incarnation, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

2

La Visitation


Nous vous offrons, Seigneur Jésus cette seconde dizaine en l'honneur de la Visitation de votre Ste Mère à sa Cousine Ste Élisabeth, et de la sanctification de St Jean-Baptiste, et nous vous demandons par ce Mystère et par l'intercession de votre Ste Mère la charité envers notre prochain. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus sanctifiant.


Grâces du mystère de la Visitation, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

3

La Naissance de Jésus


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette troisième dizaine en l'honneur de votre Nativité dans l'étable de Bethléem, et nous vous demandons par ce mystère et par l'intercession de votre Ste Mère le détachement des biens du monde, le mépris des richesses et l'amour de la pauvreté. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus naissant.

Grâces du mystère de la Naissance de Jésus, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

4

La Présentation au Temple


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatrième dizaine en l'honneur de votre Présentation au Temple et de la purification de Marie; et nous vous demandons par ce mystère, et par son intercession, une grande pureté de corps et d'esprit. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus sacrifié.


Grâces du mystère de la Purification, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

5

Le recouvrement de Jésus


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette cinquième dizaine en l'honneur de votre Recouvrement par Marie; nous vous demandons par ce mystère, et par son intercession, la véritable sagesse. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus le Saint des Saints.


Grâces du mystère du Recouvrement de Jésus, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.


A la fin de ce premier Chapelet on dit Magnificat.


Second Chapelet


Mystères douloureux

6

L'agonie


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette sixième dizaine en l'honneur de votre Agonie mortelle au Jardin des Olives; nous vous demandons par ce mystère et par l'intercession de votre Sainte Mère, la contrition de nos péchés. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus Agonisant.


Grâces du mystère de l'Agonie de Jésus, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

7

La flagellation


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette septième dizaine en l'honneur de votre sanglante Flagellation, et nous vous demandons par ce mystère, et par l'intercession de votre Sainte Mère, la mortification de nos sens. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus flagellé.


Grâces du mystère de la Flagellation de Jésus, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

8

Le couronnement d'épines


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette huitième dizaine en l'honneur de votre Couronnement d'Épines, et nous vous demandons par ce mystère, et par l'intercession de votre Ste Mère, le mépris du monde. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus couronné d'épines.


Grâces du mystère du Couronnement d'Épines, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

9

Le portement de Croix


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette neuvième dizaine en l'honneur de votre Portement de Croix, et nous vous demandons par ce mystère, et par l'intercession de votre Sainte Mère, la patience dans toutes nos croix. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus portant sa Croix.


Grâces du mystères du Portement de Croix, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

10

Le crucifiement


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette dixième dizaine en l'honneur de votre Crucifiement, et de votre mort ignominieuse sur le Calvaire, et nous vous demandons par ce mystère et par l'intercession de votre Ste Mère, la conversion des pécheurs, la persévérance des justes et le soulagement des âmes du Purgatoire. Ainsi soit-il.

Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus crucifié.


A cette dizaine, avant chaque Ave Maria, on demande à Dieu par l'intercession des neuf Choeurs des Anges les grâces dont on a besoin. Saints Séraphins, demandez à Dieu, etc. Je vous salue Marie, etc. Saints Chérubins, demandez, etc. Saints Trônes, demandez, etc. Saintes Dominations, demandez, etc. Saintes Vertus, demandez, etc. Saintes Puissances, demandez, etc. Saintes Principautés, demandez, etc. Saints Archanges, demandez, etc. Saints Anges, demandez, etc. Tous les Saints et Saintes du Paradis, demandez, etc. Gloria Patri, etc.


Grâces du mystère du Crucifiement de Jésus, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.


A la fin de ce second Chapelet on dit à genoux les Prières suivantes.


Prière composée par Monsieur de Montfort, pour demander à Dieu et obtenir la divine Sagesse


O Dieu de mes pères, Seigneur des miséricordes, esprit de vérité, moi petit ver de terre, prosternée devant votre divine Majesté, reconnaissant les besoins infinis que j'ai de votre divine Sagesse, que j'ai perdue par mes péchés, me confiant dans la promesse infaillible que vous avez faite à tous ceux qui vous la demanderont sans hésiter. Aujourd'hui je vous la demande avec toute l'instance possible, et l'humilité la plus profonde; envoyez nous Seigneur cette Sagesse assistante de votre Trône pour assister notre faiblesse, pour éclairer nos esprits, pour embraser nos coeurs, pour parler et agir, pour travailler et souffrir de concert avec vous, pour diriger nos pas, et pour remplir nos âmes des vertus de Jésus Christ, et des dons du Saint-Esprit, puisqu'elle seule renferme tous vos biens. O Père des miséricordes, ô Dieu de toute consolation, nous vous demandons le Trésor infini de votre divine sagesse, par les entrailles miséricordieuses de Marie, par le sang précieux de votre très cher Fils, et par le désir extrême que vous avez de communiquer vos biens à vos pauvres créatures, exaucez, exaucez ma Prière. Ainsi soit-il.


Prière à Saint Joseph

Cette Prière se dit trois fois


Je vous salue Joseph, homme juste, la Sagesse est avec vous, vous êtes béni sur tous les hommes et béni est Jésus, le fruit de Marie votre fidèle épouse. Saint Joseph, digne père nourricier de Jésus-Christ, priez pour nous pécheurs, et nous obtenez de Dieu la divine Sagesse, maintenant et à l'heure de notre mort. y. Ainsi soit-il.


Troisième Chapelet


Mystères glorieux

11

La résurrection


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette onzième dizaine en l'honneur de votre Résurrection glorieuse, et nous vous demandons par ce Mystère et par l'intercession de votre Sainte Mère l'amour de Dieu et la ferveur dans votre service. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus ressuscité.


Grâces du Mystère de la Résurrection, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

12

L 'ascension


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette douzième dizaine en l'honneur de votre triomphante Ascension, et nous vous demandons par ce mystère, et par l'intercession de votre Sainte Mère, un désir ardent du Ciel notre chère patrie. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus montant aux cieux.


Grâces du mystère de l'Ascension, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

13

La Pentecôte


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette treizième dizaine, en l'honneur du mystère de la Pentecôte, et nous vous demandons par ce mystère, et par l'intercession de votre Sainte Mère, la descente du St Esprit dans nos âmes. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus vous remplissant du Saint Esprit.


Grâces du mystère de la Pentecôte, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

14

L'Assomption de la Sainte Vierge


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatorzième dizaine en l'honneur de la Résurrection et de la triomphante Assomption de votre Ste Mère dans le Ciel, et nous vous demandons par ce mystère et par son intercession, une tendre dévotion pour une si bonne Mère. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus vous ressuscitant.


Grâces du mystère de l'Assomption, descendez dans nos âmes. Ainsi soit-il.

15

Le couronnement de Marie


Nous vous offrons, Seigneur Jésus, cette quinzième et dernière dizaine en l'honneur du Couronnement de votre Ste Mère, et nous vous demandons par ce mystère et par son intercession, la persévérance dans la grâce et la Couronne de la gloire. Ainsi soit-il.


Notre Père. Je vous salue. dix fois. Jésus vous couronnant.


A cette dizaine avant chaque Ave Maria, on demande à Dieu par l'intercession de tous les Saints les grâces dont on a besoin. Saint Michel Archange et tous les Saints Anges, demandez à Dieu, etc. Je vous salue Marie, etc. Saint Abraham et tous les Saints Patriarches, demandez, etc. Saint Jean-Baptiste et tous les Saints Prophètes, demandez, etc. Saint Pierre, et Saint Paul et tous les Saints Apôtres, demandez, etc. Saint Étienne, Saint Laurent et tous les Martyrs demandez, etc. Saint Hilaire et tous les Saints Pontifes, demandez, etc. Saint Joseph et tous les Saints Confesseurs, demandez, etc. Sainte Catherine, Sainte Thérèse et toutes les Saintes Vierges, demandez, etc. Sainte Anne et toutes les Saintes Femmes, demandez, etc. Gloria Patri, etc.


Grâces du mystère du Couronnement de gloire de Marie, descendez dans nos âmes. R. Ainsi soit-il.


A la fin de ce troisième Chapelet on dit l'oraison suivante.


Oraison à la sainte Vierge


Je vous salue Marie, Fille très aimable du Père éternel, Mère admirable du Fils, Épouse très fidèle du Saint-Esprit, Temple auguste de la très Sainte Trinité. Je vous salue Souveraine Princesse, à qui tout est soumis au Ciel et sur la Terre. Je vous salue Refuge assuré des pécheurs, Notre Dame de miséricorde qui n'avez jamais rebuté personne, tout pécheur que je suis je me jette à vos pieds, et je vous prie de m'obtenir du bon Jésus, votre cher Fils, la contrition et le pardon de tous mes péchés, avec la divine Sagesse. Je me consacre tout à vous avec tout ce que j'ai. Je vous prends aujourd'hui pour ma Mère et ma Maitresse; traitez-moi donc comme le dernier de vos enfants, et le plus soumis de vos serviteurs: Écoutez, ma Princesse, écoutez les soupirs d'un coeur qui désire vous aimer et servir fidèlement. Qu'il ne soit pas dit, que de tous ceux qui ont eu recours à vous, j'en ai été le premier abandonné! O mon espérance! O ma vie! O ma fidèle et Immaculée Vierge Marie ! exaucez-moi, défendez-moi, nourrissez-moi, instruisez-moi, sauvez-moi. Ainsi soit-il.


Loué soit, adoré et aimé Jésus au très saint Sacrement de l'Autel à jamais.

O Jésus ! mon aimable Jésus ! O Marie Mère de Jésus ! et notre bonne Mère, donnez-nous s'il vous plait votre sainte bénédiction. R. Ainsi soit-il. Supportez-nous dans nos misères, écoutez-nous dans nos prières, et nous gardez du monde et du démon. Ainsi soit-il.


La supérieure dit, Nos cum prole pia benedicat Virgo Maria. Amen.

19 février 2009

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire 2/5

16

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire

et attirer sur soi la grâce des Mystères de la Vie, de la Passion et de la Gloire de Jésus et de Marie

par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Deuxième méthode, plus abrégée,

pour célébrer la vie, la mort et la gloire de Jésus et de Marie en récitant le saint Rosaire, et pour diminuer les distractions de l'imagination.


Il faut pour cela ajouter à chaque Ave Maria de chaque dizaine un petit mot qui nous remette en mémoire le mystère qu'on célèbre par la dizaine; et il faut ajouter ce mot après Jésus, au milieu de l'Ave.


A la 1ère dizaine. Et béni le fruit de votre ventre, Jésus incarné.

A la 2e dizaine, Jésus sanctifiant.

A la 3e Jésus pauvre enfant.

A la 4e Jésus sacrifié.

A la 5e Jésus saint des saints.

A la 6e Jésus agonisant.

A la 7e Jésus flagellé.

A la 8e Jésus couronné d'épines.

A la 9e Jésus portant sa croix.

A la I0e Jésus crucifié.

A la 11e Jésus ressuscité.

A la I2e Jésus montant au cieux.

A la I3e Jésus vous remplissant du Saint Esprit.

A la 14e Jésus vous ressuscitant.

A la I5e Jésus vous couronnant.


Ensuite, à la fin du premier chapelet, on dit:

Grâce des mystères joyeux, descendez en nos âmes et les rendez vraiment saintes.

A la fin du second:

Grâce des mystères douloureux, descendez en nos âmes et les rendez vraiment patientes.

A la fin du troisième:

Grâce des mystères glorieux, descendez en nos âmes et les rendez éternellement bienheureuses. Ainsi soit-il.

19 février 2009

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire 1/5

Méthodes saintes pour réciter le Saint Rosaire

et attirer sur soi la grâce des Mystères de la Vie, de la Passion et de la Gloire de Jésus et de Marie

par Saint Louis-Marie Grignion de Montfort


Première méthode


Veni, Sancte Spiritus, etc.


Offrande générale du Rosaire


Je m'unis à tous les Saints qui sont dans le Ciel, à tous les Justes qui sont sur la terre; je m'unis à Vous, mon Jésus, pour louer dignement Votre sainte Mère et Vous louer en Elle et par Elle. Je renonce à toutes distractions qui me pourront venir pendant ce Chapelet. Nous Vous offrons, sainte Vierge, ce Credo pour honorer Votre Foi sur la terre et Vous demander part à cette même foi. Nous Vous offrons ce Pater, Seigneur, pour Vous adorer dans Votre Unité, et Vous reconnaître comme le premier principe et la fin de toutes choses. Nous Vous offrons, Très Sainte Trinité, ces trois Ave Maria pour Vous remercier de toutes les Grâces que Vous avez faites à Marie, et que Vous nous avez faites par son intercession.


1 Notre Père, 3 je Vous salue Marie, et 1 Pater et 3 Gloire au Père, etc.


Offrande particulière des Dizaines


Mystères joyeux

ros1

A la première dizaine


Nous Vous offrons cette première dizaine, Seigneur Jésus, en l'honneur du mystère de Votre Incarnation, et nous Vous demandons, par ce Mystère et par l'intercession de Votre Sainte Mère, une profonde humilité de cœur.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de l'Incarnation, descendez dans mon âme et la rendez vraiment humble.

ros2

A la seconde dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette deuxième dizaine en l'honneur de la Visitation de Votre Sainte Mère à sa cousine Sainte Élisabeth, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Marie, une parfaite charité envers notre prochain.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Visitation, descendez dans mon âme et la rendez vraiment charitable.

ros3

A la troisième dizaine


Nous Vous offrons cette troisième dizaine, Enfant Jésus, en l'honneur de Votre Sainte Nativité, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, le détachement des biens du monde, l'amour de la pauvreté et des pauvres.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Nativité, descendez en mon âme et la rendez pauvre d'esprit.

ros4

A la quatrième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatrième dizaine en l'honneur de Votre Présentation au temple par les mains de Marie, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, le don de la Sagesse et la pureté de cœur et de corps.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Purification, descendez dans mon âme et la rendez vraiment sage et vraiment pure.

ros5

A la cinquième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette cinquième dizaine en l'honneur de Votre Recouvrement par Marie au milieu des docteurs, lorsqu'Elle Vous eut égaré, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, notre conversion et celle des pécheurs, hérétiques, et schismatiques, et idolâtres.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère du Recouvrement de Jésus au Temple, descendez dans mon âme et la convertissez véritablement.


Mystères douloureux

ros11

A la sixième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette sixième dizaine en l'honneur de Votre Agonie mortelle au Jardin des Oliviers, et nous Vous demandons, par ce Mystère et par l'intercession de Votre Sainte Mère, une parfaite contrition de nos péchés et une parfaite conformité à votre sainte volonté.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de l'Agonie de Jésus, descendez dans mon âme et la rendez vraiment contrite et conforme à la volonté de Dieu.

ros12

A la septième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette septième dizaine en l'honneur de Votre sanglante Flagellation, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, une parfaite mortification de nos sens.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Flagellation de Jésus, descendez en mon âme et la rendez vraiment mortifiée.

ros13

A la huitième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette huitième dizaine en l'honneur de Votre cruel Couronnement d'épines, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, un grand mépris du monde.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère du Couronnement d'épines de Jésus, descendez en mon âme et la rendez vraiment contraire au monde.

ros14

A la neuvième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette neuvième dizaine en l'honneur de Votre Portement de croix, et nous Vous demandons, par ce mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, une grande patience pour porter notre croix à Votre suite tous les jours de notre vie.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère du Portement de Croix, descendez en mon âme et la rendez vraiment patiente.

ros15

A la dixième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette dixième dizaine en l'honneur de Votre Crucifiement sur le Calvaire, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, une grande horreur du péché, l'amour de la Croix, et une bonne mort pour nous et pour ceux qui sont maintenant à l'agonie.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du mystère de la Mort et Passion de Jésus Christ, descendez en mon âme et la rendez vraiment sainte.


Mystères glorieux

ros16

A la onzième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette onzième dizaine en l'honneur de Votre Triomphante Résurrection, et nous Vous demandons par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, une vive Foi.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Résurrection, descendez en mon âme et la rendez vraiment fidèle.

ros17

A la douzième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette douzième dizaine en l'honneur de Votre Glorieuse Ascension, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Votre Sainte Mère, une ferme espérance et un grand désir du Paradis.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de l'Ascension de Jésus-Christ, descendez en mon âme et la rendez vraiment céleste.

ros18

A la treizième dizaine


Nous Vous offrons, Saint-Esprit, cette treizième dizaine en l'honneur du Mystère de la Pentecôte, et nous Vous demandons, par ce Mystère et l'intercession de Marie, Votre Fidèle Épouse, la Divine Sagesse pour connaître, goûter et pratiquer la vérité et la faire participer à tout le monde.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de la Pentecôte, descendez en mon âme et la rendez vraiment sage selon Dieu.

ros19

A la quatorzième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette quatorzième dizaine en l'honneur de la Conception Immaculée et de l'Assomption en Corps et en Ame de Votre Sainte Mère dans les Cieux, et nous Vous demandons, par ces deux mystères et Son intercession, une vraie dévotion envers elle, pour bien vivre et bien mourir.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.


Grâce du Mystère de l'Immaculée Conception et de l'Assomption de Marie, descendez en mon âme et la rendez vraiment dévote à Marie.

ros20

A la quinzième dizaine


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette quinzième et dernière dizaine, en l'honneur du Couronnement de Gloire de Votre sainte Mère dans les Cieux, et nous Vous demandons, par ce Mystère et Son intercession, la persévérance et l'augmentation dans la vertu jusqu'à la mort, et la couronne éternelle, qui nous est préparée. Nous Vous demandons la même Grâce pour tous les Justes et tous nos bienfaiteurs.


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père.

Prions

Nous Vous prions, Seigneur Jésus, par les quinze mystères de votre Vie, Votre Mort et Passion, et Votre gloire et les Mérites de Votre Sainte Mère, de convertir les pécheurs, d'aider les agonisants, de délivrer les âmes du purgatoire, et de nous donner à tous Votre Grâce pour bien vivre et bien mourir, et Votre Gloire pour Vous voir face à Face et Vous aimer pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

Nota Bene

Les Mystères Lumineux ne sont pas présents, car ce texte provient des oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, qui a vécu au 17e siècle. Il n'a donc pas pu composer de méditations allant pour!

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19 février 2009

Chemin de Croix pour les âmes sacerdotales et consacrées

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Chemin de Croix pour les âmes sacerdotales et consacrées

Méditations de Jésus offertes à Catherine au cours du Chemin de Croix vécu à Notre-Dame de Grâces (Gignac - Hérault) le Vendredi 10 Février 2006.

1__2_
Première station

Jésus est condamné à mort

Mes enfants, souvent, lorsque vous condamnez les autres, vous projetez sur eux tout ce qui encombre vos propres vies. Voilà ce dont on M’accusait, des plaies de l’humanité, Moi qui suis le Saint des Saints. Veillez à ne pas faire porter aux autres, ce qui pèse sur vos propres épaules. Soyez justes, pour éviter les erreurs qui blessent les cœurs et Me blessent en même temps. Amen.

2__2_
Deuxième Station

Jésus est chargé de Sa Croix

Mes enfants, le poids de la Croix semblait varier sans cesse, parfois elle était si lourde que Je devais laisser Mon Corps tomber à terre. Parfois il Me semblait que Je pouvais la porter plus facilement. Car, dans le monde le poids des péchés varie sans cesse. Il varie en tous et en chacun de vous. Quel que soit le poids de vos péchés, Je suis venu pour les porter et vous en alléger. Il n’y a pas de constance dans l’erreur ni dans la tentation, mais, de votre part, il doit y avoir une prudence constante. Amen.

3__2_
Troisième Station

Jésus tombe pour la première fois

Mes enfants, quel que soit votre engagement pour Moi sachez que la chute est toujours possible, mais elle ne doit pas arrêter votre route. Ma main touche le sol, elle vient toucher aussi la profondeur de vos souffrances pour vous aider à continuer avec Moi. Amen.

4__2_
Quatrième Station

Jésus rencontre sa Mère

Mes enfants, lorsque vous cheminez avec Moi, Je vous offre des rencontres qui commencent et ne finissent pas. La grâce de pouvoir entrer dans la communion des âmes, et cela, par l’amour partagé entre le Cœur de Ma Sainte Mère et Mon Cœur Divin. Quiconque prie le Cœur Immaculé de Ma Sainte Mère est présenté à Mon Cœur Divin, et quiconque vient se présenter à Mon Cœur Divin se trouve accueilli par le Cœur de Marie. Lorsqu’elle s’est présentée devant Moi, par un seul regard échangé nous avons offert Nos souffrances pour l’humanité entière et pour chacun d’entre vous.

5__2_
Cinquième Station

Simon de Sirène aide Jésus à porter sa Croix


Mes enfants, pensez à Simon et souvenez-vous que Moi, Jésus, J’ai eu besoin de lui. J’ai encore besoin de vous, Je vous appelle au secours à travers tous ceux qui souffrent, tous ceux qui portent des croix, qui peuvent être allégées par la prière, par l’amour offert. Soyez Simon, soyez aussi Jésus qui accepte l’aide de Simon. En acceptant d’être aidés, c’est le poids que Je porte que vous offrez, ce poids que Je porte en vous et qui peut être allégé. Ce que vous ne voulez faire pour vous, faites le pour Moi. Amen.

6__2_
Sixième Station

Véronique essuie le visage de Jésus

Mes enfants, ne suis-Je pas pour vous, Celui qui souffre ? Alors, n’ayez jamais peur de montrer que vous M’aimez. Gardez sur vous Ma Sainte Croix et offrez-là à tous les regards, afin de témoigner que Je suis encore vivant, en vous, au milieu de vous. Souvent le témoignage de l’amour fait reculer l’esprit du mal. Il se trouve saisi, affaibli, anéanti, par la fidélité dans l’amour qui M’est offert. Amen.

7__2_
Septième Station

Jésus tombe pour la deuxième fois

Mes enfants, par cette deuxième chute, Je suis venu racheter les récidives dans le péché. Plus vous acceptez de Me suivre, et plus l’ennemi s’acharne pour vous faire tomber. Ce qui compte n’est pas le nombre de fois où vous tombez, mais le repentir sincère avec lequel vous voulez vous libérer du péché. Ma Miséricorde est illimitée, Je vous l’offre pourvu que vous Me le demandiez et M’en sers pour vous fortifier et vous aider à aller toujours plus loin sur le chemin de la vie. Amen.

8__2_
Huitième Station

Jésus exhorte les femmes de Jérusalem


Mes enfants, regardez mon Corps, lors de Ma Passion, il représente l’état de vos âmes, et les plus jeunes ne font pas exception. Ils ont pourtant tout reçu pour cheminer vers la sainteté, mais tout ce qui les entoure représente un acharnement continuel pour polluer leurs âmes, pour durcir leurs cœurs, pour détruire leurs corps. Regardez Mon Corps flagellé, et veillez sur vos enfants dont les âmes sont fragiles. Que deviendrais-Je en eux si l’ennemi s’empare de leurs âmes ? Amen.

9__2_
Neuvième Station

Jésus tombe pour la troisième fois

Mes enfants, Mes genoux saignent, Je les ai laissé souffrir pour tous ceux qui ne mettent jamais les genoux à terre, qui ne prient pas, qui n’ont pas conscience de leur petitesse devant Dieu. Mes genoux sont meurtris, parce que vous ne pliez pas assez les vôtres, parce que l’orgueil vient ronger vos cœurs, parce que vous ne montrez pas assez l’exemple à ceux qui demeurent raides dans leurs corps et dans leurs cœurs. Mes genoux se brisent de douleur, mais ne se rompent pas, car Je suis venu vous montrer qu’en étant tout petit devant Mon Père, vous prendrez le même chemin que Moi, pour vous retrouver à Ses côtés. Amen.

10
Dixième Station

Le Dénuement de Jésus

Mes enfants, si J’ai dû vivre le dénuement, c’est pour racheter les péchés de tous ceux qui ne respectent pas le corps, qui s’en servent pour en faire un commerce, que ce soit le leur ou celui des autres. Pour tous ceux qui n’ont pas conscience que chaque corps vivant sur la Terre représente mon Eglise, puisque Je suis en chacun comme dans le Tabernacle. Caché et pourtant présent. Silencieux et pourtant là. Offrant le rayonnement de Mon Amour à tous ceux qui acceptent de Me reconnaître. Parce que cette souffrance a été vécue durant Ma Passion, venez Me donner tout ce qui a pu souiller vos corps, mais aussi tout ce qui vous empêche de vivre dans la joie avec ce temple que Je vous ai confié, ainsi Moi Jésus, Je vous aiderai à mieux vous aimer. Amen.

11
Onzième Station

Le Crucifiement de Jésus

Mes enfants, certaines souffrances clouent, ne laissant en apparence aucune issue. Dans les Plaies de Mes Mains, dans les Plaies de Mes Pieds, sont inscrits ces mots : « Au plus profond de ta souffrance, crois encore, viens Me rejoindre sur la Croix, et les portes de la vie s’ouvriront pour toi. » Rien ne peut s’arrêter si c’est par Moi que vous vivez. Amen.

12
Douzième Station

Jésus meurt sur la Croix

Mes enfants, chaque parole prononcée du haut de Ma Croix est parole de vie pour vous. Méditez-les souvent, ce sont les mots offerts par l’Amour qui se meurt avant de mieux renaître. Ils peuvent faire renaître l’amour dans chaque cœur, l’Amour se donne sans compter et devient puissance devant la mort car rien ni personne ne peut tuer l’Amour, car l’Amour s’appelle « Jésus ». C’est par Moi que tout amour doit naître, vivre et survivre. Amen.

13

Treizième Station

Jésus est détaché de Sa Croix

Mes enfants, refusez le tombeau, refusez tout ce qui vous emprisonne, vous encloisonne, tout ce qui vous prive de liberté, refusez l’obscurité, appelez le Ciel entier à venir vous aider et la pierre sera roulée, et le tombeau sera vide, car vous ne serez plus à l’intérieur, vous aurez retrouvé la vie avec Moi. Amen.

14

Quatorzième Station

Jésus est mis au tombeau

Mes enfants, laissez-vous porter par ceux qui auront la force que vous n’avez plus, et qui peu à peu vous redonneront le goût à la vie, à l’espérance. Après avoir été déposé dans les bras de Ma Sainte Mère, chaque cellule de Mon être s’est souvenu de cet amour encore offert juste avant le tombeau. Vous aussi vous garderez en vous l’empreinte de tous les gestes d’amour, de toutes les aides offertes, lorsque à nouveau vous vous trouverez dans l’impasse de la souffrance. Alors, vous saurez qu‘encore une fois, vous pouvez retrouver la voie du réconfort et de la vie offerte. Amen.

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Quinzième Station

La Résurrection de Jésus

Mes enfants, Je suis le Christ Ressuscité, Celui que vous ne devez jamais oublier, celui que vous devez toujours voir devant vous, lorsque vous vivez ou partagez avec un être une partie de Ma Passion. Durant Ma Passion, tout a représenté, ce que vous pouvez traverser dans vos vies ou ce que d’autres traversent. À chaque station, offrez-Moi ce qui correspond aux souffrances de chacun. Lorsque Je suis cloué sur le bois, offrez-Moi tout ce qui semble figé dans vos vies. Lorsque Je suis flagellé, offrez-Moi tout ce qui vous fait mal, tout ce qui vous blesse, que ce soit sur le corps ou dans le cœur. Lorsque Je suis au tombeau offrez-Moi tous ceux qui se trouvent dans la nuit, dans la solitude, loin de ceux avec qui ils aimeraient se trouver. Il en est ainsi pour toutes les fautes; Si vous avez péché par les mains, alors confiez-les Moi, lorsque Mes mains souffrent. Si vos cœurs sont déchirés, venez Me les offrir au moment où le glaive entre dans Mon Cœur. Si l’on ne vous console pas, alors, offrez-Moi cette souffrance lorsque Je rencontre Ma Sainte Mère. Si l’on refuse votre aide, offrez-Moi cette indélicatesse lorsque Simon vient M’aider. Si l’on vous impose la souffrance de l’orgueil, c’est au nom de Ma couronne d’épines que vous devez demander de l’aide. Pour tout regard accusateur, alors recherchez le Mien. Mon regard n’est que pardon, source de vie, reconstruction de l’être. Mon regard est celui de Mon Père qui vous a créé, et il peut vous recréer à tout moment. Je suis le Christ Ressuscité et Je vous offre la vie. Amen.

Offrez ce Chemin de Croix pour le salut des âmes sacerdotales, pour aider un prêtre en difficulté, ou une âme consacrée qui n’arrive pas à trouver la paix. Amen. Merci Jésus.

Texte extrait du site www.coeurs-unis.org

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19 février 2009

Chemin de croix et de guérison

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Chemin de croix et de guérison

Chemin de Croix traduit et adapté par Thierry et Myriam Fourchaud

“Par ses blessures, nous sommes guéris” (Is 53, 5)

Pendant la méditation, à chaque station, dire : “Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, car tu as racheté le monde, par ta Sainte Croix.” Un “Notre Père”, un “Je vous salue Marie” et un “Gloire au Père”.

Jésus me demande de lui donner tout le mal qui m’est arrivé et que j’ai fait, et Il me donne les grâces divines du passé, du présent et du futur.

1
Première station

Jésus est condamné a mort

Mon enfant, donne-Moi chaque occasion où tu as condamné autrui, et celle où tu as été condamné injustement, et tiens-toi ici en Ma présence, tranquillement, sans te plaindre. Je te donnerai force et aide pour supporter dorénavant injustice et condamnation dans le silence et l'offrande. Donne-moi ton orgueil, et je te donnerai Mon humilité. Ensemble, nous nous tiendrons côte à côte pour racheter cette situation et pour le salut des âmes. Si tu devais tomber, dans ta faiblesse, Je serai là pour porter ce que tu ne peux pas porter, et Ma main te relèvera par la confession, et nous recommencerons...

2
Deuxième station

Notre Seigneur reçoit sa Croix

Mon enfant, donne-Moi ton innocence perdue, toutes les blessures et les plaies du passé et du présent. Donne-Moi ta solitude et ta douleur. Donne-Moi ta pureté perdue, tes espoirs rompus et tes rêves brisés. Donne-Moi tes croix et je prendrai avec joie tes fardeaux Moi-Même. Merci pour toutes ces fois où tu as porté la croix avec courage. Oui, malgré ta faiblesse, tu l'as fait pour les âmes que J'aime. Je guérirai les blessures de ton passé et de ton présent. Je te rendrai ton innocence et ta pureté. Je mettrai en ton cœur une nouvelle espérance, et tu renaîtras dans l'amour, la lumière, la beauté. Ton innocence ressuscite dans Ma Résurrection. Voici ton héritage : tu es Mon enfant, un enfant de Dieu. Sans ta bonne volonté, Je suis impuissant car J'ai besoin de ton amour pour m'aider à porter cette Croix de l'Innocence Crucifiée en ceux qui t'entourent, et aussi en toi-même. Ensemble, nous gagnerons la victoire. Je suis toujours avec toi.

3
Troisième Station

Notre Seigneur tombe pour la première fois

Mon enfant, donne-Moi toutes tes chutes et tes échecs, tes découragements et tes abandons... quand tu t'es détourné de Moi et que tu M'as écrasé de tes péchés, que tu as broyé Ma Vie Divine en toi et en d'autres. Donne-Moi tes retours sur toi-même, ta complaisance dans la tristesse et la mélancolie. Laisse-Moi te donner en retour ma gratitude, pour chaque fois que tu as réussi à te relever et à continuer ton chemin. Permets-Moi de te remercier de t'être tourné vers Moi humblement avec un profond regret du cœur. Je me réjouis avec toi à chaque nouveau commencement, sur ton chemin vers le Ciel.

4
Quatrième station

Notre Seigneur rencontre Sa Mère affligée

Mères et Pères, donnez-Moi votre peine et votre douleur lorsque vous ne pouvez pas secourir vos enfants souffrants, lorsque le péché et le mal vous les ravissent. Donnez-Moi votre impuissance lorsque vous les voyez s'éloigner de Moi. Enfants, donnez-Moi votre angoisse quand vous devez suivre des chemins que vos parents ne comprennent pas pleinement, et que vous ne pouvez pas expliquer. Placez-vous dans le regard d'amour constant entre Ma Mère Très Pure et Moi-même, et tout s'arrangera. Je vous donne Ma Mère pour être votre Mère ! Je vous montre Mon Père, pour être votre Père. “Je Suis le Chemin, la Vérité, la Vie” (Jn 14, 6) Venez, suivez-Moi sur ce chemin d'amour.

5
Cinquième station

Simon de Cyrène aide Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tous ces refus d'aider un autre lorsqu'il était en ton pouvoir de le faire. Donne-Moi toutes les occasions où tu as rendu le fardeau de quelqu'un d'autre plus lourd au lieu de l'alléger ; quand tu as résisté ou pris la Croix à contre cœur. Donne-Moi le fardeau de tes lâchetés. Je me souviendrai en échange de toutes les fois où tu as aidé quelqu'un d'autre, où tu as endossé joyeusement le poids de la douleur d'autrui, où tu as partagé le poids de Ma croix. Je te guiderai et Je t'aiderai à l'avenir à mieux faire et à être plus généreux, car ce que tu fais à autrui, tu Me le fais à moi-même.

6
Sixième station

Véronique essuie le visage de Notre Seigneur

Mon enfant, donne-Moi tout ce respect humain qui t'a empêché de “sortir du rang”, et de témoigner de mon amour devant tous, pensant d'abord à ce que d'autres pourraient penser de toi. Donne-Moi ta crainte d'être jugé, tes indifférences, ton manque de compassion, tes duretés de cœur. Je te donnerai de vivre sous Mon regard et non sous le regard des hommes. Je te donnerai la force dans la tendresse, les gestes d'amour dans la douceur et la discrétion. J'ai tant de personnes à consoler ! Donne-Moi ton regard hautain et les images qui éveillent en toi le trouble. Je te donnerai Mes yeux de miséricorde et d'amour et Je purifierai ta mémoire et ton imagination. Toi et Moi, ensemble, nous consolerons Mes chers enfants.

7
Septième station

Notre Seigneur tombe pour la deuxième fois

Mon enfant, donne-Moi le poids de tes péchés. Ils t'écrasent tant ! Tu as l'impression que tu n'as pas la force de te lever, et même quand tu y parviens, tu es trop faible pour ne pas retomber immédiatement. Alors, tu demeures dans la peine, et la souffrance. Je suis venu te relever, pour prendre ce terrible fardeau qui t'écrase au point de désespérer. Donne-Moi simplement tes péchés, peu importe leur horreur. Je ne viens pas te condamner mais te consoler et t'aimer. Viens à Moi dans la confession ! Ne t'inquiète pas si tu ne sais pas par où commencer. Viens au prêtre et explique tes difficultés, et demande lui de t’aider. Ainsi, viens à Moi souvent, Je t'attends.

8
Huitième station

Notre Seigneur console les femmes de Jérusalem

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu as négligé les prières à ton intention et à l'intention de ta famille. Quand tu as cessé de prier, te disant : “Personne n'écoute, ni n'entend mes prières, Dieu ne répond pas à mes prières, Dieu ne se soucie ni de moi ni de ma famille”. Donne-Moi toutes les prières auxquelles Je n'ai pas répondu à ta manière, et toutes les prières exaucées auxquelles J'ai répondu à Ma manière, mais que tu as rejetées. Toutes ces prières te mènent à la sainteté. Parfois ce don se présentera sous l'aspect de la souffrance, d'une perte ou d'une peine pour que ton âme grandisse en courage, en amour, en abnégation. Parfois, il sera enveloppé de joie, de paix et de bonheur. Il n'y a aucune prière de Mes enfants que Je n'exauce, parce que Je vous aime. Toute la création te dit, tous les jours : "Je t'aime !" Souviens-toi de Moi, car Je ne t'oublie jamais, même un seul instant.

9
Neuvième station

Notre Seigneur tombe une troisième fois

Mon enfant, donne-Moi toutes les fois où tu ne peux plus avancer, car je comprends bien ce que tu ressens ! Je gisais ici par amour pour toi. Donne-Moi ta détresse et crois au pouvoir de Mon Nom. Fais appel à Mon Nom : “Jésus”. Je t'aime tant et Je te connais par ton nom. Donne-Moi toutes tes paroles inutiles, celles qui ont blessées les autres et qui t'ont blessées toi même. Je mettrai sur ta bouche le silence de l'amour et les paroles de bénédictions et de louanges. Regarde Ma Mère, dont le cœur si tendre me donna le courage de me relever et de continuer.

10

Dixième station

Notre Seigneur est dépouillé de ses vêtements

Mon enfant, donne-Moi tous les biens que Je t'ai donnés au départ, mais dont tu as tellement de mal à te détacher. Donne-Moi tes biens les plus précieux et Je te donnerai la vraie liberté de cœur et d'esprit. Donne-Moi toutes tes richesses matérielles, intellectuelles et spirituelles. Offre-Moi tout ce que Je t'ai donné, et en retour Je t'inonderai avec encore plus de grâces. Pourquoi as-tu peur ; Mon enfant ! Je Suis Dieu et bien capable de prendre soin de toi ! Donne-Moi ton manque de générosité et Je te donnerai toute Ma générosité.

11
Onzième station

Notre Seigneur est cloué à la Croix

Donne-Moi tous tes mauvais gestes, tes mauvaises habitudes et tes déviations. Donne-Moi tout ce que tu as touché qui a sali ton corps, ton esprit, et ton âme. Je purifierai ton sens du toucher et j'ajusterai tes gestes et tes attitudes. Je t'établirai dans le réel des choses bonnes et belles que J'ai créées pour toi. Donne-Moi toutes les fois où tu t'es plaint tandis que Je te proposais de demeurer avec Moi sur la croix par amour des autres. Donne-Moi ta crainte pour toi et ta crainte pour les autres. Moi, Je te donnerai le courage de devenir une victime volontaire de réparation et d'amour. Ne crains rien, Je suis avec toi, et regarde, ta Mère céleste nous accompagne !

12
Douzième station

Jésus meurt sur la croix

Mon enfant, donne-Moi ta crainte de la souffrance et Je t'accompagnerai dans ta souffrance te donnant la joie d'unir ensemble nos cœurs transpercés, avec Ma Mère, pour le salut du monde. Donne-Moi ta révolte et ta crainte de la mort pour toi et pour ceux que tu aimes, car sur la croix, J'ai vaincu la haine et la mort ! Donne-Moi ton cri d'angoisse, et Je te donnerai le cri de la victoire : “Que Ta volonté soit faite”. Tu n'as qu'à te souvenir de Moi, et la vie en Ma présence t'appartiendra !

13
Treizième station

Jésus repose dans les bras de sa Mère

Mon enfant, donne-Moi ton innocence crucifiée. Donne-Moi tous tes manques de tendresse et de chaleur humaine, du passé et du présent. Repose-toi et abandonne-toi, dans les bras de l'Amour Maternel que J'ai pour toi. Fais appel à ta Mère céleste. Ses bras reçoivent ton esprit, ton corps et ton âme blessée. Tu es autant son enfant que Moi-même. Ses larmes intercèdent pour toi. Aime-la ! combien Elle t'aime !

14
Quatorzième station

Notre Seigneur est mis au tombeau

Repose ici dans le silence. Mon enfants, donne-Moi tout ce qui en toi, a goût de solitude et de mort. Je te donnerai la confiance, la foi, l'amour de Ma volonté, le goût de la Vie, le désir de Mon Amour et de l'amour fraternel. Tu n'es jamais seul, pas même un seul instant. Donne-Moi ton vide et ton néant. Je te donne Ma plénitude. Donne-Moi tes larmes et ton chagrin, je te donne Ma paix, Mon espérance et Ma Résurrection Glorieuse.

15
Prière de Guérison

Ô Innocence Divine ! Triomphe de mon innocence crucifiée. Rends à mon corps, mon esprit et mon âme, santé et guérison, réconfort et consolation. Dépose en moi l’esprit de louange, d’adoration et d’action de grâce. Accorde-moi et renouvelle en moi les dons du Saint Esprit. Guide-moi vers une vie de sainteté et un service rempli de joie. Je t'en prie, au nom de Jésus, Sauveur de toute l’humanité et par l’intercession de la Sainte Vierge, des Anges et des Saints. Je te le demande en l’honneur des Cœurs Eucharistiques de Jésus et de Marie, à la louange et en action de grâce, rendues à la Très Sainte Trinité. Amen.


Pour ce procurer le livret de de Chemin de Croix avec les photos du film "La Passion du Christ" de Mel Gibson, contacter:

Cité de l'Immaculée

BP 24

53170 Saint Denis du Maine (France)

Tel : 02.43.64.23.25

www.mariereine.com

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18 février 2009

Le Serviteur de Dieu Jacques Sevin

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Le Serviteur de Dieu Jacques Sevin

Fondateur du Scoutisme Catholique et des Soeurs de Sainte Croix de Jérusalem

1882-1951

Plus qu'un éducateur, qu'un animateur et entraineur de jeunes et que le promoteur en France de la méthode scoute, le Père Sevin a donné a la méthode scoute toute sa dimension puisqu'il l'a catholicisée. Le Père Sevin n'est donc pas que le fondateur du scoutisme français : il est le fondateur du scoutisme catholique, de la spiritualité scoute. C'est en cela qu'il est un exemple pour les jeunes du XXIème siècle, scout et non scout : parce qu'il a su apprendre à la jeunesse tout à la fois la joie, l'ascèse et l'amour de la création divine, et leur proposer une méthode simple menant à la sainteté.

Né à Lille le 7 décembre 1882, Jacques Sevin est d'abord l'élève des Jésuites au collège de la Providence à Amiens. Dès cette époque, il s'enthousiasme pour la marine et la Chevalerie. En mars 1900, il réussit son baccalauréat et entre à l'Institut catholique de Lille pour y préparer une licence d'anglais. Au mois de mai, il décide d'entrer dans la Compagnie de Jésus. Après son Noviciat, il enseigne l'Anglais au collège de Florennes, ce qui lui permet de passer un séjour en Angleterre. La même année, en 1907, Baden-Powell dirige son premier camp scout. Le Père ne s'en doute alors même pas ! En 1913, à la suite de deux articles défavorables au Scoutisme dans la revue jésuite "Les Etudes", le Père obtient la permission d'aller en Angleterre pendant les grandes vacances pour voir ce qu'il en est. Le 20 septembre, il prend sa première tasse de thé avec Baden-Powell et, enthousiasmé, forme la résolution de fonder en France "la Fédération Catholique du Scoutisme". Dès son retour d'Angleterre, il approfondit la méthode scoute et la fait connaître autour de lui. Le 2 août 1914, il est ordonné prêtre. Après plusieurs séjours en Angleterre où il étudie sur place le scoutisme, le Père Sevin commence la rédaction de son fameux livre "le Scoutisme", qui sera édité en 1922. Il fonde plusieurs Troupes et, en 1919, avec Xavier Sarrazin, fonde "l'Association des Scouts de France" qui regroupera plusieurs Troupes. Cette même année, il rencontre l'abbé Cornette et lui fait part d'un grand projet : la fondation d'une Fédération Nationale des Scouts Catholiques. Il reste plusieurs semaines à Paris pour faire avancer les choses. Enfin, le 1er mars 1920, un comité organisateur est créé. Le Père Sevin propose le nom de la Fédération : "Les Scouts de France". Il est chargé de mettre au point le règlement. Par ailleurs, le Père Sevin est autorisé par ses supérieurs à se mettre à la disposition de la nouvelle Fédération.

Le 25 Juillet 1920, date officielle de la création des Scouts de France, paraît le premier règlement. La jeune Fédération a quatre co-fondateurs : le Père Sevin, secrétaire général, le Chanoine Cornette (le " Vieux Loup "), aumônier général, Edouard de Macédo et le Général de Maud'huy. Très vite, le Père Sevin échange le titre de Secrétaire Général contre celui de Commissaire Général. Par un travail acharné, il bâtit la "Maison Scouts de France" : organisation et extension de la Fédération, recrutement et formation des chefs, création et rédaction de la revue Le Chef. Bientôt, le Père Sevin reçoit l'autorisation de Baden-Powell d'organiser des camps-école d'égale valeur internationnale que celui de Mac-Laren en Angleterre : c'est dire la confiance que le fondateur met en cette toute jeune association promise a un brillant avenir ! Comprenant que l'" on ne peut donner que ce que l'on a reçu ", l'année 1922, voit donc l'ouverture du camp de "Chamarande", destiné à la formation des chefs. C'est également au Père Sevin que l'on doit la croix potencée, le cérémonial, la rédaction catholique de la Loi scoute et de la Promesse, la rédaction des trois Principes, la prière des chefs, les paroles de nombreux chants scouts (chant de la Promesse, cantique des Patrouilles, chant des adieux, monte flamme...), ainsi que l'extension du Scoutisme aux handicapés physiques et mentaux. Le travail du Père est considérable. En 1924, il doit abandonner son titre de Commissaire général pour se consacrer uniquement à ses fonctions de Commissaire à la formation des chefs. Pendant 10 ans, à partir du mois d'août 1923, le Père dirigera le camp de formation des chefs de Chamarande. Il en sera l'animateur et donnera le meilleur de lui-même pour former des chefs dignes du Scoutisme catholique. Mais au sein du quartier général, des difficultés surgissent. Des oppositions doctrinales provoquent une crise. Le 15 mars 1933, le Père Sevin est prié de se retirer. De cette crise il a donné l'explication suivante : "Après avoir vécu la mystique du Scoutisme, nous sommes entrés dans la politique du Scoutisme !" Le Père Sevin se retire sous sa tente, à l'écart des camps, des conseils et des assemblées, ce qui lui permet de réaliser un projet que depuis longtemps il portait dans son cœur : la fondation d'un Ordre religieux issu du Scoutisme. Le premier prieuré en est créé en 1944, sous le nom de l'Institut de la Sainte Croix de Jérusalem . En 1948, il crée une école scoute, la " Maison française ". C'est dans la nuit du 19 au 20 juillet 1951 que le Père Sevin rentre doucement à la Maison du Père. Son corps repose encore aujourd'hui dans le cimetière de Boran-sur-Oise, où, en unité ou anonymement, des scouts viennent encore chaque année déposer quelques fleurs et réciter des prières sur la modeste tombe du fondateur de cette chevalerie des temps modernes. Le Père Sevin est actuellement en procès de béatification à Rome...

Toute sa vie, il fut un animateur spirituel, un entraîneur d'âmes, un formateur de caractères, puisant sa force auprès de Celui qui a dit : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire !". Cette parole du Christ, le Père Sevin s'en était profondément pénétré. Ce fut sans doute là le grand secret de son admirable rayonnement. Plaçant à la base de l'éducation scoute l'Amour (aimer le jeune tel qu'il est, et pour ce qu'il est appelé à être), la Joie (celle de l'oubli de soi, celle qui est contagieuse), et la Confiance (même dans les pires canailles, il y a toujours 5% de bon, disait BP. Croire sur parole, et croire capable du mieux), le Père a découvert une véritable spiritualité : rechercher l'ascèse, cultiver les Vertus (Franchise, Dévouement, Pureté), et donner par le contact avec la nature une mentalité de campeur (c'est à dire " d'homme vraiment libre, indépendant des lieux et des biens, homme qui ne tient à rien, pas même à sa tente, et qui par conséquent, est toujours prêt. "). Incontestablement, c'est le Père Sevin qui est le fondateur du Scoutisme Catholique. La meilleure façon de lui témoigner notre reconnaissance consiste tout simplement à respecter intégralement l'héritage qu'il nous a légué, le magnifique trésor du scoutisme catholique.

Pensées du Père Sevin

" Ayons horreur des mots, passons aux actes ".

" Ce dont un scoutisme missionnaire ne peut se passer, ce qui seul rend son action féconde, c'est la splendeur de sa sainteté. "

" Des scouts qui soient des saints. Il ne faudrait avoir peur ni du mot ni de la chose, la sainteté n'est d'aucun temps, ni d'aucun uniforme particulier. "

" Ouvrez toutes grandes les portes de votre âme comme naguère Abraham ouvrit les portes de sa tente et la Trinité toute entière y entra. "

"Pas d'Evangile au rabais"

"On ne fait rien sur Terre qu'en se consumant"

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Prière pour obtenir la béatification du Père Jacques Sevin, s.j.

O Dieu, Tu as mis au cœur de Ton serviteur Jacques Sevin le désir ardent de « s’user jusqu’au bout » pour Ton Amour et celui de la jeunesse ; ainsi Tu as voulu faire grandir au sein de l’Eglise catholique, les jeunes liés à travers le monde par la promesse et la loi scoutes ; Tu lui as inspiré la fondation de l’Institut de la sainte Croix de Jérusalem, pour l’extension de ton Royaume et le Salut de la jeunesse du monde entier : donne-nous le même amour généreux dans la prière, l’accueil et le service des jeunes, afin de les conduire jusqu’à Toi. Et, si cela T’est agréable, Daigne glorifier ici-bas Ton serviteur Jacques En nous accordant par son intercession les grâces que nous implorons. Amen.

Les personnes qui reçoivent des grâces par l’intercession de Père Jacques Sevin sont priées de les faire connaître au : Prieuré de Boran sur Oise (60820) France.

Téléchargez la prière pour le Père Sevin (pdf) en cliquant ici

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Pour approfondir

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-524303.html

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1169283.html

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-1169284.html

14 février 2009

Prière au Précieux Sang de Jésus

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Prière au Précieux Sang de Jésus

(Recommandée pour une neuvaine)


C'est par la voix de votre Sang, ô Jésus, que je viens vous presser, vous solliciter, vous importuner...  Quoique vous sembliez rejeter mes supplications, je ne quitterai point vos pieds sanglants que vous ne m'ayez exaucé.  Trop de grâces, trop de miséricordes ont jailli de vos plaies pour que je n'espère pas jusqu'à la fin en l'efficacité du Sang qui en découle ! Donc, ô Jésus, par votre Sang sept fois répandu,-- par chacune des gouttes du Prix sacré de ma rédemption,-- par les larmes de votre Mère Immaculée, je vous en conjure, je vous en supplie, exaucez mon instante prière. (Spécifiez ici votre demande.) O vous qui, aux jours de votre vie mortelle, avez consolé tant de souffrances, guéri tant d'infirmités, relevé tant de courages, n'aurez-vous pas pitié d'une âme qui crie vers vous du fond de ses angoisses ?... Oh ! non, cela est impossible !... Encore un soupir de mon coeur, et de la plaie du vôtre, ô Jésus, va s'échapper, dans un flot de Sang miséricordieux, la grâce tant désirée!... O Jésus! Jésus! hâtez le moment où vous changerez mes pleurs en allégresse, mes gémissements en actions de grâces !


O Marie, Source du Sang divin, je vous en conjure, ne laissez point perdre cette occasion de faire glorifier le Sang qui vous a faite Immaculée. Ainsi soit-il.


(100 jours d'indulgence)


Nihil obstat Victor Quintal, v.g. S.-Hyacinthe, le 5 novembre 1948.

Imprimatur Arthur Douville, Évêque de S.-Hyacinthe, S.-Hyacinthe, 5 novembre 1948.

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14 février 2009

Neuvaine dans l’esprit de Mère Julia Verhaeghe

Moeder

Neuvaine dans l’esprit de Mère Julia Verhaeghe

Introduction


Au ciel je continuerai à être ce que j’étais sur terre: une mère pour chacun de vous.” (Mère Julia Verhaeghe,Fondatrice de la Famille Spirituelle ’Oeuvre”)

Mère Julia est née le 11 novembre 1910 à Geluwe en Flandre Occidentale – Belgique – au sein d’une famille nombreuse. Elle a grandi dans des conditions modestes, et les troubles de la première guerre mondiale lui ont appris l’austérité de la vie en même temps que la force de la foi. Durant les dures années de l’après-guerre, après l’enseignement primaire, il ne lui fut pas donné de jouir d’une formation plus poussée. Dès l’âge de quatorze ans, afin d’aider sa famille à subsister à ses besoins, elle alla servir en France et en Belgique, dans différentes familles, où elle s’occupa du ménage et de l’éducation des enfants. Toute jeune, Dieu lui accorda de s’ouvrir à une vie intérieure profonde, enrichie par la compréhension et la méditation des lettres de l’apôtre Paul. A ce sujet elle écrit: “Le saint apôtre Paul devint pour moi un instrument de Dieu, un guide spirituel et un frère très aimé dont j’ai pu éprouver la proximité. A ce moment-là, ce fut comme si je vivais une seconde conversion, un retour au Cœur de Jésus et au Corps du Christ, l’Eglise”. Poursuivant sa vie sous le regard de Dieu, Mère Julie fut saisie au plus profond de l’âme par la grandeur de l’Amour miséricordieux et juste que diffuse le Cœur de Jésus, et par la beauté surnaturelle que dévoile le mystère de l’Eglise. Ainsi éclairée, Dieu lui donna de saisir à quel point la foi était affaiblie en de nombreux coeurs, et à quelles épreuves l’Eglise aurait à être confrontée. Ainsi préparée, Dieu lui confia une mission particulière et déposa en son coeur la semence pour la Famille Spirituelle “L’Oeuvre”.

Après une longue période de souffrance, elle répondit à l’invitation du Seigneur en s’unissant à Lui par une “Sainte Alliance”, afin de partager sa soif des âmes et de participer à sa souffrance pour le salut du monde. Son directeur spirituel, Cyrille Hillewaere, prêtre du diocèse de Bruges, perçut l’action de la grâce de Dieu dans le cœur de la jeune Julia. Le 18 janvier 1938 il fut saisi à son tour par un appel intérieur à se consacrer à Dieu pour “L’Oeuvre”. Mère Julia a toujours considéré cette date comme celle de la fondation de “L’Oeuvre”. A partir de ce jour, en parfaite concordance d’inspiration avec son directeur, elle se mit au service de l’unité pour laquelle le Christ a prié son Père au Cénacle: “Que tous soient un comme toi, Père, Tu es en moi et Moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que Tu m’as envoyé” (Jn 17,21). Mère Julia résume ainsi les origines de “L’Oeuvre”: “Il a plu à Dieu de me choisir comme instrument pour son ‘Oeuvre’. Il me semble devoir souligner que je n’ai jamais eu l’idée, ni l’intention, de fonder moi-même une oeuvre. La situation de vie et l’état dans lesquels je me trouvais ne me permettaient pas de nourrir des idées pareilles. Je n’ai rien fondé. Depuis que le Christ a fondé la Sainte Eglise tout a été fondé. Désormais, Il a besoin de personnes qui vivent à fond sa fondation”.

Durant la seconde guerre mondiale, portées par la foi, l’espérance de la conversion des âmes et l’amour pour l’Eglise, Mère Julia et un cercle de jeunes femmes se rassemblèrent. Saisies intérieurement par l’exemple des premiers convertis au Christ, elles commencèrent après la guerre à vivre en communauté en signe de la grande famille voulue par Dieu. Avec joie et générosité, fruits de l’unité vécue en Eglise, elles réconfortèrent de nombreuses personnes en détresse en cette période d’après-guerre et les encouragèrent dans la fidélité à l’Eglise. Sous la conduite de la divine Providence, la Famille Spirituelle “L’Oeuvre” a pu se développer au fil des années. Elle est composée aujourd’hui d’une Communauté sacerdotale et d’une Communauté de femmes consacrées, auxquelles sont unis par des liens diversifiés des fidèles d’origines variées. Cette Famille Spirituelle est maintenant active dans de nombreux pays; elle a été reconnue par le Pape Jean-Paul II comme “Famille de Vie consacrée”.

Mère Julia a toujours accompagné les progrès intérieurs et extérieurs de “L’Oeuvre” de son amour maternel, de sa force et de sa sagesse, de son réalisme dans la foi et d’une étonnante perception des signes des temps. Avec acuité et discernement, elle a suivi l’évolution spirituelle de la société et de l’Eglise. Avec confiance et vertu elle s’est engagée dans les directions ouvertes par le concile Vatican II. Jusqu’à son départ pour la Maison du Père, le 29 août 1997, son seul but a été de répondre à la volonté de Dieu sur “L’Oeuvre” dans un abandon total, malgré les difficultés et les épreuves. Son désir était de mener une vie cachée, dans l’intimité du Christ, Roi couronné d’épines, et de se donner, en mère spirituelle, à “L’Oeuvre” et au renouvellement de l’Eglise. Elle repose maintenant dans l’église de Thalbach, à Bregenz en Autriche.

Mère Julia vivait en profondeur la prière et la confiance en Dieu. C’est en Lui qu’elle puisait sa force et sa consolation, dans les moments de joie comme dans les moments d’épreuve. Au cours d’une longue vie, le dévouement, les efforts et la prière de Mère Julia ont accompagné de nombreuses personnes dans leur mission, leurs joies et leurs peines, leurs espoirs et leurs craintes, leur souffrance physique ou spirituelle, leur lutte, leur recherche, leur cheminement vers une vocation.

Prière de la Neuvaine

Dieu miséricordieux et juste nous te rendons grâce pour la vie de Mère Julia. Son cœur était enflammé d’un amour nuptial envers Jésus-Christ, ton Fils bien-aimé, et d’un amour maternel envers tous les humains. Tu as fait de sa vie une offrande qui te glorifie et qui édifie l’Eglise “pour que tous soient un” (Jn 17,21). Tu lui as confié la mission de témoigner de la beauté surnaturelle de l’Eglise, d’augmenter sa fécondité spirituelle et de contribuer à panser ses plaies. Que sa vie dans la foi, l’espérance et l’amour puisse porter de riches fruits. Daigne exaucer notre prière et toutes nos intentions. Nous te le demandons par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.


Premier jour

Prier avec confiance


Jésus nous dit: “Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira” (Lc 11,9).


Mère Julia écrit: “Priez souvent, unissez-vous intimement à Dieu qui est en vous. Demandez- Lui de vous revêtir de sa douceur, de vous donner un cœur nouveau et humble, et un esprit renouvelé. Priez et vous recevrez. Donnez une forme concrète dans votre vie, à l’offertoire, la consécration et la communion quotidienne et ceci au milieu des événements et des expériences de chaque jour, dans les circonstances et les affaires de la vie concrète, ici, maintenant et aujourd’hui.”

La prière est le souffle de vie de l’âme. Elle stimule l’élan nécessaire à l’amour cordial envers Dieu et envers le prochain. (Mère Julia)

Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine

Deuxième jour

Rendre grâce pour l’Eglise


Saint Paul nous dit que le Christ est “la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise” (Col 1,18).


Mère Julia écrit: “La Pentecôte est le jour de la naissance de l’Eglise et de chaque chrétien. Par la venue du Saint-Esprit, l’Eglise est purifiée dans le Sang du Christ, elle est ressuscitée avec Lui et remplie de la plénitude de la Vie nouvelle. Au sein de cette Eglise, le Baptême nous revivifie, la sainte Communion nous nourrit, la Confession nous purifie, la Confirmation nous fortifie. Comme la sainte Eglise a besoin d’hommes et de femmes, qui de tout coeur gardent ses trésors et défendent ses droits en servant ses lois dans un amour désintéressé et tout donné.”

L’Esprit de Dieu pénètre toute l’Eglise.Il agit en profondeur comme Esprit de vérité et d’amour. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Troisième jour

Servir l’unité


L’apôtre Paul nous parle: “Je vous exhorte à mener une vie digne de l’appel que vous avez reçu. Appliquez-vous à conserver l’unité de l’Esprit par ce lien qu’est la paix” (Eph 4,1.3).


Mère Julia écrit: “Que tous soient un comme toi, Père, Tu es en moi et Moi en toi, qu’eux aussi soient un en nous, afin que le monde croie que Tu m’as envoyé (Jn 17,21). L’appel pressant de Jésus lors de la dernière Cène, nous invite et nous exhorte constamment. L’unité s’enracine de plus en plus en nous et nous relie les uns aux autres comme une famille de Dieu par la communion au Corps et au Sang du Christ dans la sainte Eucharistie qui nous fait entrer dans son mystère et nous transforme. C’est chaque jour et à toute heure à nouveau que cette unité doit être vécue. Cela ne peut se réaliser sans engagement désintéressé. Saint Paul énumère les vertus qui font grandir cette unité: l’humilité, la douceur, l’amour mutuel”.


L’unité se construit par la vertu de chacun. Elle est inconcevable sans le sacrifice, la prière et l’amour. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Quatrième jour

Aimer le Seigneur comme saint Paul


Paul, le grand apôtre des nations nous dit: “Pour moi, certes, la vie c’est le Christ et mourir représente un gain” (Ph 1,21).


Mère Julia écrit: “Saint Paul dit que la puissance de Dieu se déploie dans la faiblesse. Il donne le témoignage de sa propre expérience. Il témoigne par là de cette force qui l’a guéri de la tendance à regarder en arrière et à se replier sur lui-même. Face à ses faiblesses, il peut aussi dire: ‘Je peux tout en Celui qui me fortifie’ (Ph 4,13) et: ‘Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi’ (Ga 2,20). Comment en est-il venu à parler ainsi? C’est par le don de tout son être au Christ, le Verbe de Dieu incarné”.

Les lettres de saint Paul devinrent pour moi une nourriture aimée qui me fortifiait. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Cinquième jour

S’abandonner à l’Amour miséricordieux


Notre Sauveur nous dit: “Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi je vous soulagerai “ (Mt 11,28).


Mère Julia écrit: “Le Seigneur a préparé une place pour toi dans son Cœur. Le chemin et les moyens pour y parvenir te sont connus. Sois reconnaissant envers Lui, jour et nuit, pour le don indicible de son Amour miséricordieux qui opère en tout. Il veut te rendre capable de l’aimer et de devenir un instrument pour en conduire d’autres à cet Amour, selon son bon plaisir. N’aie pas peur et laisse-le parfaire son oeuvre rédemptrice!”


Cœur de Jésus, rends-nous capables d’aimer avec ton Amour, de donner avec ton Cœur, de servir avec ta lumière, d’œuvrer avec tes dons. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Sixième jour

Porter la croix avec le Christ


Le Christ, notre Sauveur, nous dit: “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui- même et prenne sa croix, et qu’il me suive” (Mc 8,34).


Mère Julia écrit: “La Croix du Seigneur, portée dans la foi, ne brise pas mais redresse. La foi, par elle-même, ne transforme pas les choses terrestres: la souffrance demeure pénible, mais la foi lui donne un sens plus profond pour celui qui la traverse dans l’imitation du Seigneur. A Gethsémani, Jésus a été pris d’angoisse pendant qu’Il priait: ‘Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi!’ (Mt 26,39). Et sa sueur devenait des gouttes de sang. Mais Jésus souffrait dans un abandon entier à la volonté de son Père; en ce sens Il pouvait prier: ‘Cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne!’ (Lc 22,42).”

Dans la croix du Christ tout peut être transformé en grâce et en bénédiction. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Septième jour

Vivre l’humilité


Le Seigneur nous exhorte: “Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur” (Mt 11,29).

Mère Julia écrit: “Jésus, doux et humble de Cœur, rends nos cœurs semblables au tien. Jésus fut pendant toute sa vie un exemple vivant d’humilité. Nous l’oublions pourtant si souvent, lorsqu’une offense nous est faite, lorsque notre réputation ou notre honneur sont atteints, lorsqu’une humiliation, un oubli, un manque d’égards ou une injustice nous accable. Lorsque de telles circonstances se présentent, puisse cette simple prière nous tenir en éveil et nous rendre vigilants. Qu’elle soit pour nous un appel à contempler la douceur et l’humilité de Jésus.”


L’humilité incite à servir. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Huitième jour

Se réjouir dans le Seigneur


L’évangéliste saint Luc écrit de Jésus: “A cette heure même, Il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et dit: ‘Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux habiles et de l’avoir révélé aux tout petits. Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir.’” (Lc 10,21).

Mère Julia témoigne: “Ma joie, c’est Dieu le trois fois saint. Ma joie, c’est sa vérité qui m’inspire. Ma joie, c’est sa vie qui m’entraîne. Ma joie, c’est sa volonté qui m’appelle. Ma joie, c’est sa parole qui m’attire. Ma joie, c’est sa paix dans laquelle je me repose. Ma joie, c’est sa grâce qui me pardonne. Ma joie, c’est sa force qui me conduit. Ma joie, c’est la bénédiction de sa Croix. Ma joie, ce sont les peines qui m’accablent. Ma joie, ce sont ses merveilles qui me comblent. Ma joie, c’est Dieu trois fois saint lui-même.”


Offrez au monde votre joie comme une lumière irrésistible. (Mère Julia)


Notre Père, je Vous salue Marie, prière de la Neuvaine


Neuvième jour

Lever les yeux vers Marie


Marie, la Mère du Seigneur, prie: “Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur !” (Lc 1,46-47).


Mère Julia écrit: “Par sa glorieuse exaltation dans le ciel, Marie est un signe de Dieu. Toujours et sans cesse, elle dirige notre regard vers notre vocation finale qui est de nous unir au Seigneur. Alors pour l’éternité, nous serons avec Lui dans l’unité parfaite de l’amour pour son honneur et pour sa gloire. Marie, Mère des mères, Vous qui avez été élevée si glorieusement dans le bonheur éternel où vous contemplez Dieu, corps et âme, aidez-nous, nous qui sommes vos enfants. Nous éprouvons encore tellement toute notre faiblesse et l’aveuglement de notre cœur et de notre esprit. Votre exemple vivant nous appelle à une foi et une confiance inébranlables.”

La vie de Marie, la Mère du Fils de Dieu nous exhorte a accomplir le quotidien de la vie dans le respect et l’amour. (Mère Julia).


Imprimatur

17.9.2003, S. Exc. Mgr. Klaus Küng,

Evêque de Feldkirch (Autriche)

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir communiquer les grâces obtenues à:


E-mail:oeuvre.villersnotredame@fso-be-nl.org
E-mail:oeuvre.mignault@fso-be-nl.org

Pour ceux qui le souhaitent, le petit livret de la Neuvaine peut être obtenu dans les centres:

La Famille Spirituelle L’Oeuvre

“Maison Damas”

Place de Villers-St. Amand 2,

B - 7812 Villers-Notre-Dame


Maison Notre Dame des quatre Sapins

Rue Fr. Onckelet 10,

B - 7070 Mignault

Pour approfondir


www.oeuvre-fso.org

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

14 février 2009

Le Chapelet des Morts

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Le Chapelet des Morts

Origine


Le Chapelet des Morts a été composé par Monseigneur Plantier, Evêque de Nîmes, en faveur des Ames du Purgatoire. Il a été approuvé et béni par le Bienheureux Pie IX en 1873. Le Chapelet des Morts de l'Archiconfrérie Notre Dame du Suffrage se compose de quatre dizaines, c'est à dire de quarante grains, en souvenir des quarante heures qui ont précédé la Résurrection et en rappel des quatre fins dernières des Evangiles.


Comment méditer le Chapelet des Morts


Le Chapelet a une croix ou une médaille de l'Archiconfrérie. Entre la croix et le cœur, un gros grain. Puis, pour séparer les dizaines, trois autres gros grains. Le Chapelet comporte quatre dizaines, on peut le dire sur un chapelet traditionnel, cependant, il est possible de se le procurer à l'Archiconfrérie Notre Dame du Suffrage. Une courte méditation est proposée avant chaque dizaine.


Manière de réciter le Chapelet


Commencer par faire le Signe de la Croix.


On commence par le Psaume De Profundis, sur le premier gros grain, celui qui est entre la croix et le Cœur.


De Profundis


Des profondeurs de l’abîme, je crie vers Vous, Seigneur: écoutez ma prière. Que Vos oreilles soient attentives à la voix de ma supplication. Si vous tenez compte de nos iniquités, Seigneur, Seigneur, qui pourra subsister devant Vous ? Mais Vous êtes plein de miséricorde, et j’espère en Vous Seigneur, à cause de Votre Loi. Mon âme s’est appuyée sur Votre Parole, mon âme a mis toute sa confiance dans le Seigneur. Depuis le matin jusqu’au soir, Israël espère dans le Seigneur; Car dans le Seigneur est la Miséricorde et une abondante rédemption. C’est Lui qui rachètera Israël de toutes ses iniquités.

Donnez-leur Seigneur le repos éternel, et que la lumière éternelle les éclaire.


Seigneur, écoutez ma prière, et que mon cri parvienne jusqu'à Vous!


Sur les petits grains


Doux Cœur de Marie, consolation de ceux qui souffrent, priez pour nous et pour les âmes abandonnées du Purgatoire.


Sur les gros grains


Donnez- leur Seigneur le repos éternel, et que la lumière éternelle les éclaire.


On termine le Chapelet par le De Profundis, suivi de l'invocation suivante: Donnez- leur Seigneur le repos éternel, et que la lumière éternelle les éclaire.


Pour chaque dizaine, on propose une courte méditation. Ces méditations, textes tirés du Nouveau Testament, sont présentées en deux groupes: « La Mort et la Résurrection de Jésus » et « Notre Passage en Dieu'.

Premier groupe:  La Mort et la Résurrection de Jésus


Première Dizaine

la Mort de Jésus


« Père, entre Tes mains, Je remets Mon Esprit. » (Évangile selon Saint Luc 23: 46)


Deuxième Dizaine

La descente de Jésus au séjour des Morts


« La mort a été engloutie dans la Victoire de Jésus. O mort, où donc est ta victoire? » (Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 15: 55).


Troisième Dizaine

L'attente de Marie dans l'espérance


« Il sera le Fils du Très-Haut et Son Règne n'aura pas de fin ». (Évangile selon Saint Luc 1: 32-33).


Quatrième Dizaine

La Résurrection de Jésus


Le soir du premier jour de la semaine, Jésus vint, se présenta au milieu de ses disciples, et leur dit: La paix soit avec vous! Il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. (Évangile selon Saint Jean 20: 19-20).


Deuxième groupe: Notre Passage en Dieu


Première Dizaine

La mort


« Bienheureux dès à présent ceux qui meurent dans le Seigneur! Qu'ils se reposent de leurs travaux, dit l'Esprit, car leurs oeuvres les suivent. » (Apocalypse de Saint Jean 13: 14).

Deuxième Dizaine

Le jugement


Tous il nous faudra comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun soit rétribué pour ce qu'il a fait de bien ou de mal pendant sa vie. » (Deuxième Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5: 10).


Troisième Dizaine

La purification


« Rien de souillé n'entrera dans la Cité Sainte » (Apocalypse de Saint Jean 21: 27)


« L'oeuvre de chacun apparaîtra; le Jour du Seigneur la fera connaître, car Il se manifestera dans le feu, et ce feu prouvera ce que vaut l'oeuvre de chacun. » (Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens 3: 13).


Quatrième Dizaine

Le Ciel


« Et, lorsque Je m'en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, Je reviendrai, et Je vous prendrai avec Moi, afin que là où Je suis vous y soyez aussi. » (Évangile selon Saint Jean 14: 3).


Pour se procurer le Chapelet des Morts


Archiconfrérie Notre Dame du Suffrage

Evêché de Nîmes

BP 81455

F 30017 Nîmes Cedex 1


Net: http://catholique-nimes.cef.fr/partenaire/mouvement/v_mv_pr.php?ID=62



E Mail: nd.suffrage@free.fr

Téléchargez le texte du Chapelet des Morts (pdf) en cliquant ici

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9 février 2009

La Servante de Dieu Catherine de Hueck-Doherty

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La Servante de Dieu Catherine de Hueck-Doherty

Fondatrice de Madonna House

1896-1985

Catherine de Hueck-Doherty naît en Russie en 1896 dans une riche famille profondément chrétienne. A 12 ans elle est déjà attirée par la pauvreté. Mariée très jeune à Boris de Hueck elle devient infirmière pendant la 1ère guerre mondiale. La révolution russe l’oblige à émigrer au Canada en 1921. Elle vit dans la pauvreté et travaille dur pour faire vivre son mari malade et son fils. Devenue conférencière elle regrimpe dans l’échelle sociale. C’est là qu’elle reçoit cet appel : « Lève-toi, va vends tout ce que tu possèdes… donne-le aux pauvres… viens et suis-moi ». Elle fonde alors dans les années 30 Friendship House (la maison de l’amitié) pour vivre au milieu des pauvres. Des hommes et des femmes la rejoignent, d’abord à Toronto pendant la crise, puis à Harlem où elle est une pionnière du combat pour la justice raciale. En 1947 un appel de l’évêque la conduit à Combermere en Ontario pour y fonder avec son deuxième mari Eddie Doherty, un apostolat rural. Elle y établit Madonna House, un centre de formation pour laïcs catholiques et pour les prêtres Là aussi se crée une communauté de laïcs et de prêtres associés qui fait l’expérience de la vie simple et pauvre au service des pauvres, basée sur l’amour mutuel autour de la Trinité. En 1952 sur la suggestion du pape, la jeune communauté fait vœu de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Catherine de Hueck-Doherty meurt en 1985 après avoir publié des ouvrages traduits dans de nombreuses langues tel que « Poustinia » (le désert en russe) qui tisse un lien entre les spiritualités catholiques et orthodoxes...

Prière pour obtenir des faveurs par l'intercession de Catherine Doherty

à usage privé.


Ô Père tout-aimant, par votre Fils bien-aimé, Jésus, nous avons appris à demander ce dont nous avons besoin. Et à travers l'Église, son Épouse, nous avons appris à demander l'intercession de vos serviteurs qui se sont endormis dans la paix du Christ. Ainsi, par l'intercession de Catherine Doherty, je demande[spécifiez.]Je le demande pour votre honneur et votre gloire au nom de Jésus Votre Fils, notre Seigneur. Amen.


Imprimatur

+ J. R. Windle, Évêque de Pembroke,

1er mai, 1993.

Si vous pensez avoir obtenu des faveurs par l'intercession de Catherine, veuillez en faire part au


Postulateur de la cause

l'Apostolat de Madonna House

2888 Dafoe Rd

Combermere (Ontario) K0J 1L0 Canada

Téléchargez la Prière pour la glorification de Catherine Doherty (pdf) en cliquant ici

Pour approfondir


Site de la Postulation de Catherine Doherty

www.catherinedoherty.org

Site de la Communauté Madonna House

www.madonnahouse.org

Biographie de Catherine Doherty,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-470067.html

9 février 2009

Pèlerinage National Franciscain à Lourdes 2009

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Pèlerinage National Franciscain

Lourdes 2009

Du 18 au 23 mai 2009

Sous la présidence de Monseigneur Jean Pierre Grallet, Franciscain, Archevêque de Strasbourg


Michel Wackenheim, Prêtre compositeur, nous aidera à prier grâce à des chants composés à partir des prières de Saint François

Programme

Lundi 18 mai

Dans la journée

Départ des régions Est, Paris, Belgique et Nord.

Fin d'après-midi

Arrivée des cars des régions Sud-Est, Sud-Ouest et Auvergne

Mardi 19 mai

Matin

Arrivée du train spécial

Prière, pour les pèlerins valides

Après-midi

Arrivée des groupes en avion

Ouverture du Pèlerinage

Passage à la Grotte

Messe

Mercredi 20 mai

Matin

Messe à la Grotte

Rencontre avec l'Evêque, Monseigneur Jean Pierre Gallet

Après-midi

Célébration pénitentielle

Procession du Très Saint Sacrement

Soir

Procession Mariale

Jeudi 21 mai

Fête de l'Ascension du Seigneur

Matin

Messe internationale, à la Basilique Saint Pie X

Après-midi

Temps libre (excursions facultatives)

Vendredi 22 mai

Matin

Prière pour les pèlerins valides

Onction des malades

Conférence

Après-midi

Chemin de Croix

Messe

Soir

Veillée avec les chants de Michel Wackenheim, composés sur les prières de Saint François

Samedi 23 mai

Matin

Célébration de l'envoi

Départ des cars

Conférence

Après-midi

Messe dominicale anticipée

Départ des groupes en avion

Soir

Départ des groupes en train

Ce programme pourra connaître quelques adaptations ou modification en fonction des activités des autres pèlerinages présents à Lourdes.

Avis important

Pèlerins malades et handicapés

Pour être admis, ils doivent remplir un formulaire qui leur sera envoyé sur demande et qui devra être retourné avant le 30 mars. Après étude, le Comité Médical leur adressera le dossier médical et leur communiquera ensuite son avis. Le médecin du Pèlerinage ne peut, légalement, prendre en charge les malades ne se faisant connaître qu'au cours du voyage ou à l'hôtel.

Instructions pour le départ

Elle seront envoyées environ une semaine avant le départ.

Délai d'inscription

Le 10 avril, pour les malades et handicapés et pour les membres de l'Hospitalité.

Le 15 mars, pour les pèlerins voyageant en avion.

Le 20 avril, pour les pèlerins voyageant en train ou en car.

Nota bene

Il est vivement recommandé aux personnes âgées ou handicapées qui ne sont pas prises en charge par l'Hospitalité, de se faire accompagner par une personne pouvant leur venir en aide.

Renseignements

Permanences du lundi au vendredi, de 11 heures à 18 heures.

Tel. Marie Isabelle: 04 90 89 76 70 et Matthieu: 03 89 81 65 36

Région parisienne et secrétariat National

Pèlerinages Franciscains

27, rue Sarette

75014 Parisienne

Tel et fax: 01 45 42 37 87

courriel pelefranciscain@wanadoo.fr

Sud-Est, Centre-Est, Auvergne et Corse

Marie-Isabelle Jolly

12, rue Mariotte

84 000 Avignon

Tel et fax: 04 90 89 76 70

courriel: marie-isabelle.jolly@orange.fr

pour la Corse, se renseigner aussi auprès des Franciscains du sanctuaire Notre Dame de Lavasina

20222 Erbalunga

tel: 04 95 33 25 39

fax: 04 95 58 23 03

courriel: franciscains.lavasina@wanadoo.fr

Est

Mr Gérard Keiflin, directeur technique

50, Rue du 19 novembre

68870 Barthenheim

tel et fax: 03 88 51 27 24

courriel: adpf68@wanadoo.fr

Frère Bruno Dupuis

Pèlerinage Notre Dame

67 170 Hohatzenheim

Tel: 03 88 51 27 24

Fax: 03 88 51 43 77

courriel: brunopelerinage@orange.fr

Région Nord et Belgique

Danièle Lebriez

203, rue Edouard Vaillant

59100 Roubaix

tel: 03 20 75 83 23

courriel: jean.lebriez@wanadoo.fr

Région Sud-Ouest

Jean-Marie Delbeke

20, Le Bourg Nord

33660 Puynormand

tel 05 57 49 63 62

Courriel: gjm.delbeke@wanadoo.fr

Net: http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-175553.html

Pour tous renseignements supplémentaires

(tarifs, etc...)

Veuillez consulter le site internet des pèlerinages Franciscains

http://www.pelerinages-franciscains.org/lourdes/Lourdes2009.htm

8 février 2009

Message donné par Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Mirjana le 2 février 2009

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Message donné par Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Mirjana

le 2 février 2009


La voyante Mirjana, qui a cessé d'avoir des apparitions quotidiennes le 25 décembre 82 et voit désormais la Vierge le 18 mars de chaque année - est régulièrement gratifiée d'apparitions le "2" du mois. Avec Marie, elle prie alors pour les non-croyants. Ces messages ne sont pas toujours rendus publiques:

"Chers enfants, aujourd'hui, avec Mon Amour Maternel, Je désire vous rappeler ou attirer votre attention sur l'incommensurable Amour de Dieu et la Patience qui en découle. Votre Père M'envoie et attend. Il attend vos cœurs ouverts, disposés pour Ses oeuvres. Il attend vos coeurs unis dans l'amour chrétien et la miséricorde dans l'esprit de mon Fils. Enfants, ne perdez pas de temps, car vous n'en êtes pas les maîtres. Je vous remercie."

Retrouvez les anciens messages de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation à Medjugorje

en cliquant sur le lien suivant

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/articles-83937-273707.html

7 février 2009

Chapelet du Dieu de l'impossible

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Chapelet du Dieu de l'impossible

Se récite sur un chapelet spécial (7X7 grains)

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Sur la médaille

Réciter le Credo

Sur le grain suivant

réciter le Je Vous salue Marie, suivi d'un Gloire au Père

Sur les gros grains

« Je bénirai le Seigneur toujours et partout ».

Sur les groupes de sept grains

« Merci Seigneur de rendre possible ce qui paraît impossible à mes yeux ».

A la fin

« Je Vous loue Seigneur pour Votre Présence dans ma vie ».

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Si l'on ne possède pas le chapelet « spécial », sur un chapelet « classique », on récitera le Chapelet du Dieu de l'impossible ainsi:

Sur la Croix: le Credo; sur le premier gros grains: le Notre Père; sur chacun des trois petits gros grains: le je Vous salue Marie. Après avoir récité les trois Je Vous salue Marie, réciter le Gloire au Père. Sur le premier gros grain: « Je bénirai le Seigneur toujours et partout ». Sur les 10 petits grains: « Merci Seigneur de rendre possible ce qui paraît impossible à mes yeux ». A la fin du Chapelet, trois fois: « Je Vous loue Seigneur pour Votre Présence dans ma vie ».

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Téléchargez le texte du Chapelet du Dieu de l'Impossible (pdf) en cliquant ici

7 février 2009

Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

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Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Le Lys du Mohawk

1656-1680

Fête le 17 avril


Kateri Tekakwitha est née en 1656 à Auriesville (New York) d'une mère algonquine chrétienne et d'un père agnier. De nos jours, mentionner les noms d'Innocent XI, pape à cette époque, et du marquis de Tracy, lieutenant général du roi de France en Amérique de 1665 à 1667, ferait sourire vos amis, mais le souvenir de Kateri demeure. En 1660, une épidémie de petite vérole lui enleva ses père, mère et petit frère. La petite échappa à la mort, mais la maladie lui laissa la vue affaiblie et le visage grêlé. Avec les autres survivants, elle s'installa un peu à l'ouest de son village natal et plus tard sur la rive nord de la Mohawk. Dès l'âge où les jeunes Indiennes pensaient aux fiançailles, son oncle, un des chefs du village ainsi que ses tantes lui cherchèrent un mari convenable. Consternation des siens: elle ne voulut épouser aucun des prétendants. Bientôt gronda la colère, ses parents usèrent de ruse et de force pour la fléchir, rien n'y fit. Son seul désir: recevoir le baptême.

Le baptême de Tekakwitha

En 1675, Jacques de Lamberville, jésuite, prit la direction de la Mission Saint-Pierre, de Gandaouagué. La jeune fille lui confia le secret de son cœur : devenir chrétienne ! Cependant. le P. de Lamberville, tout en admirant sa simplicité et sa foi, l'obligea de suivre la voie ordinaire des catéchumènes. Six mois plus tard, le dimanche de Pâques1676, le missionnaire la baptisa. Elle avait vingt ans. Ce fut un grand jour au village. La petite chapelle regorgea de monde. Douce et charitable, Kateri s'était gagné l'affection de tous.

Son nouveau nom

Jusqu'alors, on l'appelait Tekakwitha. Au baptême elle reçut le nom de Catherine, en iroquois Kateri. Née à Ossernenon (Auriesville), où les saints Isaac Jogues, René Goupil et Jean de la Lande avaient versé leur sang pour la foi, elle reçut le baptême à Gandaouagué (Fonda).

Sa fuite au Canada

Au cours de l'automne 1677, pour éviter la persécution, elle s'évada de son canton agnier pour aller vivre à la Mission Saint-François-Xavier, sur le Saint-Laurent. Le P. de Lamberville lui confia une lettre pour le P. Jacques Frémin, supérieur: "C'est un trésor que nous vous donnons, écrivit-il, comme vous le connaîtrez bientôt. Gardez-le donc bien..." Le P. Frémin se rendit vite compte qu'elle était bel et bien un trésor. Sa douceur inaltérable, son humilité sans fanfreluches, sa bonté foncière, sa bonne humeur et même un certain humour gagnèrent rapidement le cœur de toute la population. Chaque matin à quatre heures et ensuite à sept heures, elle assistait à la sainte messe. En tout elle était aussi fidèle que les étoiles du firmament. Par ignorance, cependant, elle se laissait aller à des mortifications excessives jusqu'à ce que son confesseur lui ait enjoint de les modérer. Il avait bien compris, pourtant, que ces pénitences étaient le fruit de son amour très vif pour le Seigneur Jésus, pour sa sainte Mère et pour son prochain, quel qu'il fût. Elle faisait ses délices de la prière, surtout devant le Saint Sacrement: à cette époque, les églises étaient ouvertes à tout venant. Détail intéressant, jamais elle ne se livrait à la contemplation quand, dans sa cabane ou aux champs de maïs, le travail lui incombait. Quelques mois après son arrivée, le jour de Noël 1677, on permit à Kateri de faire sa première Communion. Dès lors, elle progressa comme le cerf qui se hâte vers les sources d'eau vive. Cette jeune Amérindienne illettrée parvint même ici-bas à ce que les théologiens nomment "l'union divine". Avec quelques amies, elle songea alors à fonder une communauté de religieuses indigènes, mais son directeur spirituel, persuadé qu'elle était trop jeune dans la foi pour une fondation de cette sorte, l'en dissuada. Il ne faut pas se surprendre qu'environ quarante ans plus tard, sa biographie traduite en espagnol facilita l'établissement des premières clarisses indiennes au Mexique, parmi lesquelles une descendante de l'empereur Montezuma. Le 25 mars 1679, le P. Frémin permit à Kateri Tekakwitha de prononcer privément le vœu de virginité et de se consacrer à Notre-Dame qu'elle aimait éperdument.

Sa sainte mort

Au début de 1680, sa santé qui n'avait jamais été florissante s'altéra davantage à la suite d'une course avec des compagnes à Laprairie, quelques milles en aval du Saint-Laurent, par un jour froid à pierre fendre. Le mardi de la Semaine Sainte, elle reçut le saint Viatique. On a retenu son regret que la seule robe qu'elle possédait ne fût pas convenable, à son avis, pour accueillir son Bien-Aimé. Le lendemain, elle ne s'opposa pas au départ de ses compagnes pour la cueillette du bois de chauffage et les assura qu'elle ne mourrait pas avant leur retour. Il en fut ainsi. Un peu après trois heures, en murmurant: "Jésus, Marie", elle alla à la rencontre du Seigneur. Elle avait environ vingt-quatre ans. En moins d'un quart d'heure son visage devint d'une beauté à ravir les missionnaires et tous les siens. Grâce à son intercession, partout à travers la Nouvelle-France, les Indiens et les colons commencèrent presque aussitôt à obtenir du Ciel des faveurs, voire des miracles. Faudrait-il s'étonner alors que des biographies de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha aient paru en quatorze langues différentes. Ainsi se perpétua son souvenir à travers le monde. Le 3 janvier 1943, S.S. Pie XII la déclara "Vénérable", proclamant qu'elle avait héroïquement pratiqué les vertus chrétiennes. De tous côtés on continua d'implorer son aide. En 1980, tricentenaire de son entrée en Paradis, le pape Jean-Paul II décida que le temps était enfin venu de l'élever au rang des Bienheureux de la sainte Église.

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Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Se récite sur un chapelet spécial

Signe de Croix

Sur les trois premiers grains

Dire un Notre Père, un je Vous salue Marie et un gloire au Père, en demandant à Dieu la grâce de la Canonisation de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Sur les autres suites de trois grains

Dire un Notre Père, un je Vous salue Marie et un gloire au Père.

Les grains dorés

Il représentent la couleur de la terre. Dieu nous a donné la terre qu'Il a créée dans un ordre parfait. Sur ces grains, nous Demanderons l'aide de Kateri pour garder cette terre, nos intelligences et nos corps en parfaite harmonie.

Les grains rouges

Ils représentent la couleur de l'amour et du sang qui coule dans nos veines. Ils représentent que nous devons avoir les uns pour les autres et aussi l'amour de Kateri pour notre Très Sainte Mère, la Bienheureuse Vierge Marie. Sur ces grains, nous demanderons les prières de Kateri, afin qu'elle nous obtienne cette grâce d'aimer tous nos frères et nos soeurs afin de nous conduite au Christ.

Les grains de cristal

Ils représentent les ruisseaux, les fleuves et les rivières de toute la terre. Sur ces grains, nous demanderons à la la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit, par l'intercession de Kateri, en restaurer la beauté et la limpidité, ainsi que celle de nos ciels, forêts, déserts et l'air que nous respirons.

Pour acquérir le Chapelet de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha,

cliquer sur le lien suivant:

http://www.katerishrine.com/giftshop.htm

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Prière pour la Canonisation de la Bienheureuse Kateri Tekakwitha

Dieu, qui, parmi les multiples merveilles de ta grâce dans le nouveau monde, as fait fleurir sur les rives de la Mohawk et du Saint-Laurent le pur et tendre Lys, Kateri Tekakwitha, daigne nous accorder la grâce que nous te demandons par son intercession; afin que cette petite amante de Jésus et de sa croix soit élevée au rang des Saints par notre Mère la sainte Église et nous attire plus vivement à l'imitation de son innocence et de sa foi. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.

Réciter un Notre Père, un je te salue Marie, et trois Gloire au Père.

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+ Bernard Hubert, Évêque de Saint-Jean-de-Québec

Relations de grâces

Cause de Kateri, C.P. 70,  Kahnawaké, QC J0L 1B0, Canada


Le Vice-Postulateur Centre Kateri, C.P. 70 Kahnawaké (Québec) J0L lB0

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Pour approfondir

Parmi les nombreux site existants, je vous invite à visiter ceux-ci

www.kateritekakwitha.org

www.kateritekakwitha.me.uk

www.thelifeofkateritekakwitha.net

sanctuaires de la Bienheureuse Kateri

http://users.mmic.net/maranatha/Sanctuaire.html

www.katerishrine.com

7 février 2009

Une semaine avec les âmes du Purgatoire

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Une semaine avec les âmes du PurgatoireLes souffrances des âmes du purgatoire


Les âmes du purgatoire souffrent de mille façons diverses; il y autant de sortes de purgatoire qu’il y a d’âmes. Chaque âme éprouve la nostalgie de Dieu et c’est bien la plus lancinante de toutes les douleurs. De plus, chaque âme est punie dans ce et par ce qui l’a fait pécher. c’est déjà, dans une certaine mesure, le cas sur la terre où la punition suit la mauvaise action: celui qui mange avec excès souffre de maux de ventre et devient trop lourd; celui qui fume trop est intoxiqué par la nicotine et attrape le cancer du poumon. Une âme qui est dans le lieu de purification a une image si fulgurante de Dieu: Dieu lui est apparu dans une beauté, une pureté si rayonnante, si aveuglante, que toutes les forces du ciel ne suffiraient pas à la faire mouvoir pour se présenter devant Dieu, tant qu’il subsiste en elle la moindre souillure. Seule une âme lumineuse, parfaite, ose aller à la rencontre de la lumière éternelle et de la perfection divine pour contempler Dieu face à face.

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Comment secourir les âmes du purgatoire


1. Par le Saint Sacrifice de la messe.
2. Par des souffrances expiatoires.
3. Le rosaire est, après le Saint Sacrifice de la Messe, le moyen le plus efficace.
4. Le Chemin de la Croix.
5. Les indulgences sont d’une valeur inestimable, disent les âmes. 6. Les aumônes et les bonnes oeuvres, surtout les dons en faveur des missions.
7. Faire brûler des cierges.
8. Jeter de l’eau bénite. (Un jour, Maria Simma jeta de l’eau bénite pour les âmes. Une voix lui dit: «Encore». )


Le secours le plus précieux que nous puissions donner aux âmes, est sans aucun doute la messe, mais dans la mesure seulement où les défunts en ont eu l’estime de leur vivant. Pensons à offrir des messes pour nos défunts !

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Prière pour le dimanche

O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu dans le Jardin des Oliviers, de délivrer les Âmes du Purgatoire; je Vous recommande particulièrement la plus abandonnée. Conduisez-la dans le séjour de la gloire, afin qu'elle Vous loue et Vous bénisse pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis

Prière pour le lundi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu dans sa cruelle flagellation, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celle qui doit le plus tôt entrer dans Votre Gloire, afin qu'elle commence dès à présent à Vous bénir pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis

Prière pour le mardi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Sang Très Précieux que Jésus, Votre Divin Fils a répandu dans son douloureux couronnement d'épines, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celle qui devrait être la dernière à sortir de ce lieu de tourments, afin qu'elle ne tarde pas à Vous louer dans Votre Gloire et à Vous bénir à tout jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le mercredi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie par le Sang très précieux que Jésus Votre Divin Fils, a répandu dans les rues de Jérusalem, en portant une si pesante croix sur ses épaules sacrées, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout particulièrement celle qui est la plus riche de mérites devant Vous, afin qu'élevée au rang sublime qu'elle attend, elle Vous loue hautement et Vous bénisse à jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le jeudi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Corps Adorable et le Très Précieux Sang de Votre Divin Fils Jésus, qui, la veille de Sa Passion, se donna lui-même en nourriture et en breuvage à ses apôtres bien-aimés, et laissa ainsi à toute son Église un sacrifice perpétuel, et à ses fidèles un aliment vivifiant, de délivrer les âmes du Purgatoire, et tout spécialement la plus dévote à ce Mystère d'un amour infini, afin qu'elle Vous loue par Votre Divin Fils, et avec Votre Divin Fils, en union avec le Saint-Esprit, dans le séjour de Votre Gloire, pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le vendredi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie, par le Très Précieux Sang que Jésus, Votre Divin Fils, a répandu à pareil jour sur l'arbre de la Croix, surtout par les plaies de ses mains et de ses pieds sacrés, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celle pour laquelle je suis le plus obligé de prier, afin que ce ne soit pas par ma faute que Vous ne l'introduisiez pas aussitôt dans le sain de Votre Gloire, pour Vous louer et Vous bénir à tout jamais. Ainsi soit-il.


Pater, Ave, De Profundis


Prière pour le samedi


O Seigneur, Dieu Tout-Puissant, je Vous supplie par le Très Précieux Sang qui jaillit du côté de Jésus, Votre Divin Fils, à la vue de sa Très Sainte Mère, plongée dans une extrême douleur, de délivrer les âmes du Purgatoire, et en particulier celle qui a été la plus dévote à cette grande Reine, afin qu'elle soit admise au plus tôt dans Votre Gloire, et puisse Vous louer en Elle et Elle en Vous, pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Pater, Ave, De Profundis

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7 février 2009

Neuvaine pour le roi de France

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Neuvaine pour le Roi de France

Prière révélée par Jésus à Agnès, le 11 avril 2000

Prier la Neuvaine à genoux, réciter un Pater, un Ave et un Gloria suivis d'un chant à l'Esprit Saint.

« Cette neuvaine doit commencer le plus rapidement possible elle peut être renouvelée autant de fois que l'on veut avec une grâce particulière attachée aux neufs jours précédant Ma Fête du Christ-Roi.Cette neuvaine est pour tous les pays car l'établissement de Mon Règne se fera par la France, fille aînée de l'Eglise. Ce roi selon Mon Cœur sera Roi de France de par Ma Royauté divine, il est le Lieutenant du Christ et le premier serviteur de Marie. Mes enfants, merci de me répondre de tout votre coeur à Mon appel à la prière. C'est la prière qui vous établit enfants de Dieu, c'est la prière qui fera monter sur le trône de France Mon roi selon Mon Coeur. Jésus Christ.  »

Dieu de Tendresse et de Miséricorde, nous T'offrons nos coeurs et nos vies, nous T'offrons l'âme de notre pays, sanctifie-nous. Purifie-nous. Edifie Ton Règne parmi nous. Règne de Justice, de Paix et d'Amour, Règne de la Volonté divine. Que triomphe le Coeur immaculé de Marie, Uni à Ton Sacré-Coeur douloureux.

Par Tes saintes Plaies, par Ton Précieux Sang, ô Cœur de Jésus, nous T'en supplions, Donne-nous ce roi selon Ton Cœur, que nous Te demandons à genoux, par l'intercession de Ta très sainte Mère. Que Ton règne arrive. Que Ta volonté soit faite. Viens Seigneur Jésus. Amen.

Source : Agnès de Dieu, Joie de Dieu, Agnès, aux Ed. Résiac

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7 février 2009

Neuvaine à Saint Joseph

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Neuvaine à Saint Joseph

Chaque jour

Un Je crois en Dieu, Un Notre Père, Un Je vous salue Marie et Un Souvenez-vous Saint Joseph:

Souvenez-vous, ô très chaste époux de la Vierge Marie, mon aimable protecteur, saint Joseph, qu'on n'a jamais entendu dire que quelqu'un ait invoqué votre protection et demandé votre secours sans avoir été consolé. Animé d'une pareille confiance, je viens à vous et me recommande à vous de toute la ferveur de mon âme. Ah! ne rejetez pas ma prière, ô père virginal du Rédempteur, mais daignez l'accueillir avec bonté. Ainsi soit-il.

Premier jour

Saint Joseph, mémoire du Père

À ton image, saint Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre. Aide-nous à nous recevoir comme fils et fille du Père.

Deuxième jour

Saint Joseph, un guide pour l’homme d’aujourd’hui

Saint Joseph, tu peux être appelé le saint de l’incarnation. Nous te demandons, saint Joseph, d’être et de demeurer pour nous un modèle d’homme et de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver nos familles et vivre l’harmonie familiale.

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. Saint Joseph, protecteur de la famille, aide-nous à comprendre le sens de la paternité véritable afin que les pères de familles retrouvent leur identité profonde.

Quatrième jour

Saint Joseph, modèle d’incarnation

Saint Joseph, devant l’Annonciation tu te mets à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine totale pour t’unir finalement à Marie. Saint Joseph, explique-nous combien il est important de ne pas rompre des liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. Aide-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de tout divorce et de toute séparation.

Cinquième jour

Saint Joseph, lumière dans nos nuits

Saint Joseph, tu as été dans l’inquiétude de ne pas offrir à ta famille un lieu pour la nativité et tu as reçu dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total : la crèche. Au-delà de nos nuits et de nos pauvretés, saint Joseph, apprends-nous à accueillir l’Enfant-Jésus dans notre cœur.

Sixième jour

Saint Joseph, protecteur dans la maladie

Saint Joseph, aide-nous à ne pas nous replier sur nous-même dans l’épreuve et la maladie ; encourage-nous à nous ouvrir à la seule volonté du Père sur le chemin des béatitudes. Nous te confions nos malades.

Septième jour

Saint Joseph, protecteur de l’Église

Saint Joseph, gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, tu es devenu, par la grâce du Père, le gardien de l’Église. Enseigne-nous à aimer l’Église, à lui être toujours fidèle dans l’Eucharistie, dans la prière et par le témoignage de notre amour inconditionnel.

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle

Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. Saint Joseph, apprend-nous à être amour et instrument de paix dans notre vie quotidienne.

Neuvième jour

Saint Joseph, patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire

Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous et nos familles au moment de la mort. Nous vous confions spécialement tout notre arbre généalogique.

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7 février 2009

Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie de Fatima

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Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie, voyants de Notre Dame de Fatima

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Le Bienheureux Francisco Marto

1908-1919

Le petit François Marto était, à l'exemple de ses parents, un enfant doux et humble, au caractère aimable et discipliné. Dès le lever du soleil, la maman de François et Jacinthe allait les réveiller. Leurs yeux à peine ouverts, ils récitaient cette prière, si populaire jadis au Portugal : « Béni et loué soit le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie, Fruit béni et sacré de la Vierge très pure, Sainte Marie ! ». Il aimait parfois jouer des tours à ses frères et sœurs, mais les parents n'eurent jamais à se plaindre sur le comportement de leur fils. Son obéissance était exemplaire. Avec ses camarades, il se montrait très pacifique et condescendant. Un jour, Teresa, sa marraine, lui offrit un petit mouchoir où était représenté l'image de Notre Dame de Nazaré. Tout heureux, il alla le montrer à ses petits camarades ; mais un matin ce petit mouchoir disparut. Hors, il y tenait beaucoup ; sans cesse il en parlait pour savoir qui aurait pu le trouver. Quand il sut qu'il se trouvait entre les mains d'un autre enfant, il alla le voir, mais comme il ne voulait pas lui rendre son mouchoir, il dit : « Et bien, garde-le ! »

Toutefois, n'allons pas croire que François manquait de caractère où était un garçon de volonté faible, bien au contraire ; mais il ne cherchait nullement la bagarre. Le petit pastoureau était aussi quelque peu poète. Il aimait particulièrement la musique à un point tel que, un jour, il vola un tostão à son père (cela faisait une petite somme !) pour s'acheter un harmonica. Ce fut la seule faute grave de sa très courte vie. Il passait des heures et des heures à jouer des airs sur son petit fifre de roseau, assis sur une pierre, la plupart du temps accompagné de Lucie et de Jacinthe, qui chantaient et dansaient au son de la musique. Il aimait beaucoup les petits oiseaux, et ne pouvait supporter que quelqu'un vole leurs nids. Il gardait toujours pour eux quelques miettes du pain qu'il emportait pour son repas et les déposaient au dessus des pierres afin que les moineaux puissent eux aussi manger. Un jour, il vit un de ses compagnons avec un petit oiseau dans la main. Emu de pitié, il demanda à celui-ci de le lâcher. Comme l'autre refusait, il lui offrit un vintém (env. 2 centimes d'euro) pour le décider à lui donner l'oiseau. Lorsqu'il l'eût entre les mains, il le laissa s'envoler, en disant : « Prends garde une autre fois de ne pas te laisser attraper ! ». Ce n'est pas seulement pour les animaux que le petit garçon avait bon cœur : il y avait dans le hameau une vieille dame qui avait toujours du mal à regrouper son troupeau de chèvres et de brebis. François n'hésitait jamais à venir à son aide pour rassembler les bêtes. Pour lui, la nature était une merveille. Il ne se lassait pas d'admirer le ciel immense, les étoiles. Les rayons du soleil à travers les vitres l'enchantaient. Les gouttes de rosée, irisées par le soleil, étaient pour lui aussi précieuses que des joyaux, aussi belles que les étoiles du ciel.


« Laissez venir à moi les petits enfants »


Lors de l'Apparition du 13 mai 1917, la Très Sainte Vierge dit que François irait au Ciel, mais pour qu'il en soit ainsi il faudra qu'il récite beaucoup de chapelets. En effet, le petit garçon avait pour habitude d'abréger la récitation des chapelets pour aller jouer plus rapidement. Depuis ce jour, le petit garçon porta une attention toute particulière à dire ses chapelets. « J'ai beaucoup aimé voir l'Ange, disait-il, mais ce que j'ai le plus aimé, c'est de voir la lumière de Notre Dame ». Quelques semaines après la dernière apparition, Lucie demanda à son cousin : « Qu'est-ce qui te plaît le plus, consoler Notre-Seigneur ou convertir les pécheurs pour que les âmes n'aillent plus en enfer ? » « A choisir, j'aimerais mieux consoler Notre-Seigneur. N'as-tu pas remarqué comment la Sainte Vierge, encore le mois dernier, devint si triste lorsqu'elle demanda que l'on n'offense plus Notre-Seigneur qui est tant offensé ? Je voudrais aussi ensuite convertir les pécheurs pour que les âmes n'aillent pas en enfer. ».Dès lors, François se sentait poussé par la grâce et recherchait toujours la solitude pour prier et offrir ses sacrifices, lui qui savait qu'il aura beaucoup à souffrir pour réparer tant de péchés qui offensent Notre Seigneur et Son Cœur Immaculé. Il était triste, non pas de souffrir pour le Bon Dieu, mais parce qu'il savait Notre Seigneur bien triste à cause des offenses des hommes.

La nouvelle au village de la première Apparition de Notre-Dame fut par la suite assez éprouvante pour le petit enfant. A l'école, qui à cette époque n'était pas obligatoire, le professeur profitait du peu d'intérêt que portait François pour les études pour le traiter de "faux voyant", faisant montrer à tous les autres élèves ses défauts et négligences. Bien entendu, ses compagnons d'école ne manquaient pas de rire et de se moquer des ces humiliations. A la récréation, le petit François passait son temps appuyé à un mur pour essayer de se défendre des mauvais traitements que des élèves plus robustes n'hésitaient pas à lui infliger... sans que le professeur intervienne pour le défendre. Loin de se plaindre, toujours humble, doux et patient, il supportait tous les affronts sans rien dire, au point que ses parents n'en surent jamais rien.

« Vous aurez beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort »


Tels furent les Paroles de Notre Dame ; et de fait, non seulement François, mais également sa sœur Jacinthe et sa cousine Lucie, acceptaient de bon cœur toutes les souffrances par amour du Bon Dieu. En méditant les leçons des apparitions de Notre-Dame, à Fatima, le chrétien doit s'arracher aux horizons étroits de la terre et se replacer dans les perspectives de l'éternité comme les petits modèles que la Vierge nous propose. Hélas !, en effet, de plus en plus, les hommes bornent leurs ambitions aux intérêts d'ici-bas. C'est là la fallacieuse promesse que les plus redoutables ennemis de la religion ont fondée sur un système de doctrine qui ramène tout à la matière visible et périssable. Jésus disait aux apôtres : « Si vous ne devenez semblables à ces petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux ». Nous pouvons entendre la Sainte Vierge nous donner le même avertissement en nous présentant François, mais aussi Jacinthe : pour eux, les choses de ce monde n'existaient pas. Ils jugeaient tout d'après la perspective de l'éternité qu'ils attendaient avec impatience et il semble, qu'ils aient plongé — Jacinte en particulier — leurs regards jusque dans l'au-delà qui approchait. C'est l'impression qui résulte très nettement des souvenirs conservés par des personnes qui furent les témoins de leurs derniers jours. Un jour, deux dames s'entretenaient avec lui, et l'interrogeaient au sujet de la carrière qu'il voudrait suivre quand il serait grand: « Tu veux être charpentier ?, dit l'une d'elles ; Non, madame, répondait l'enfant. Tu veux être militaire ?, dit l'autre dame ; Non, madame. Tu ne désirerais pas être médecin ? ; Non plus. Moi je sais bien ce que tu voudrais être... Être prêtre !, dire la Messe, confesser, prêcher... N'est-ce pas vrai ? ; Non madame, je ne veux pas être prêtre. Alors que veux-tu être ? ; Je ne veux rien !. Je veux mourir, et aller au Ciel !. C'était là, confia le père de François, présent à cette conversation, une vraie décision !. Le désir du Ciel, la contemplation des choses divines, remplissaient le coeur du petit garçon. Ce désir d'aller au Ciel était surtout inspiré par la volonté de consoler Notre Seigneur : « Jésus est si triste à cause de tant de péchés, et je veux le réconforter par la prière et la pénitence. Nous ne devons pas faire le moindre péché ! », disait-il.

En 1918, le petit François fut atteint d'une très forte grippe. L'épidémie causa la mort de nombreuses personnes en Europe, mais surtout en Espagne et au Portugal. Chez la famille Marto, tout le monde tomba malade presque en même temps, excepté Antonio, le père, et son fils Jean ; mais en décembre la famille allait mieux. Pour François et Jacinthe, ce rétablissement fut de courte durée car fin décembre ils chutèrent gravement dans la maladie. C'est pendant cette ultime épreuve que la Vierge Immaculée apparut aux deux petits enfants pour leur renouveler Sa promesse du 13 juin 1917. En janvier 1919, le petit garçon allait de nouveau un peu mieux. Il put aller une dernière fois à la Cova da iria pour prier là où il avait vu la sainte Apparition ; mais, vers la mi-février, il rechuta. Cette fois, il ne se releva pas. Sa santé s'empirait de jour en jour. Une fièvre intense continue minait peu à peu son organisme. Sur son lit de mort, il offrit souvent ses souffrances pour « consoler Nôtre-Seigneur et convertir les pécheurs ». « D'ici peu, disait-il, Jésus va venir me chercher pour aller au Ciel avec Lui, et alors je resterai toujours à le voir et à le consoler. Quel bonheur ! ».

Pour mieux préparer sa dernière confession, il demanda à Jacinthe et à Lucie de l'aider à se remémorer ses peccadilles. Après les avoir entendues, il leur dit : « Ces péchés, je les ai confessés ; je les confesserai de nouveau. Qui sait si par mes péchés, je ne suis pas cause que Notre-Seigneur est si triste ? Même si je ne devais pas mourir, je ne les ferais plus. Maintenant, je suis bien repentant ». Lorsque le prêtre entra dans sa chambre pour lui apporter la sainte communion, il sollicita la faveur de ne pas rester couché ; il aurait au moins voulu s'asseoir sur son lit ; on ne le lui permit pas. Il reçut les derniers sacrements le jeudi 3 avril et, le lendemain, après avoir vu une belle lumière près de la porte de sa chambre, son visage s'illumina d'un sourire angélique. Sans aucune marque de souffrance, sans agonie, ni gémissement, il expira doucement à 22 heures. Le samedi 5 avril, un modeste cortège conduisit son corps au cimetière de Fatima. Le 13 mars 1952, ses restes mortels furent transférés dans la basilique de Fatima.

Le procès en vu de la béatification de François Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de sa sœur Jacinthe. Il a été transmis au Saint-Siège le 3 août 1979, et c'est le 13 mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables. Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession. L'assemblée plénière de la Congrégation a entériner cette décision le 24 juin 1999. C'est alors que le Pape a publié, le 28, le décret de béatification. François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).

Téléchargez la biographie du Bx Francisco Marto (pdf) en cliquant ici

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La Bienheureuse Jacintha Marto

1910-1920

Jacinthe avait deux ans de moins que son frère François. C'était une petite fille gaie et vive, au grand cœur, mais capricieuse par moment ; à tel point que Lucie disait d'elle : « Ma cousine était susceptible, parce que la moindre contrariété suffisait pour la faire bouder dans un coin à attacher le bourricot !. Il fallait alors la laisser choisir le jeu et le partenaire avec qui elle voulait jouer ». Cependant, c'était une petite fille aimable, attirante et d'une nature extraordinairement sensible. Son maintien toujours sérieux, modeste et affable, paraissait traduire la présence de Dieu dans toutes ses actions, maintien qu'on ne trouve d'ordinaire que chez des personnes déjà avancées en âge et de grande vertu. Une de ses qualités particulières était l'amour de la vérité, au point d'être capable de reprendre une personne qui aurait dit un mensonge. A cinq ans environ, en entendant parler des souffrances de notre divin Rédempteur, elle s'attendrissait et pleurait. « Pauvre Notre Seigneur !, répétait-elle. Je ne veux faire aucun péché, pour que Jésus ne souffre pas davantage. » Les vilaines paroles étaient un péché, et faisaient souffrir le Petit Jésus. Aussi Jacinthe évitera-t-elle tout le long de sa courte vie la compagnie de ceux parmi lesquels il y avait danger de prendre cette mauvaise habitude. Elle avait une attirance particulière pour sa cousine Lucie, avec qui elle aimait jouer. Lorsque la famille Marto allait prendre un repas chez les dos Santos, la plus heureuse était Jacinthe qui aimait se placer à table tout près de Lucie. Le soir, elle faisait tout pour rester avec sa cousine, si bien que sa tante proposait de la laisser dormir à la maison.

Plus tard, et après de nombreuses insistances, Jacinthe (et François) purent obtenir de leurs parents la garde des brebis afin de pouvoir aller avec Lucie à la Cova da Iria pour être en sa compagnie. Elle aimait courir derrière les papillons, mais elle aimait encore mieux cueillir les fleurs pour en faire des guirlandes. La danse était sa distraction favorite. Comme son frère François, elle aimait la musique et durant les longues heures qu'elle passait à faire paître le troupeau, elle faisait retentir de sa jolie voix la solitude de la campagne. Assise sur le sommet d'une colline, ou sur un rocher, elle ne se lassait pas d'entendre l'écho de sa voix se répercuter au fond des vallées. Le nom qui résonnait le mieux était le nom de « Marie », et Jacinthe récitait quelquefois l'Ave Maria tout entier, en prononçant seulement la parole suivante lorsque celle qui précédait avait cessé d'être répercutée par l'écho. La communion de Lucie exalta chez Jacinthe et son frère le désir de recevoir comme elle la sainte Hostie. Au printemps 1918, Olimpia les présenta à l'abbé Ferreira afin qu'ils remplissent le devoir pascal s'il les trouvait assez instruits. Jacinthe fut acceptée ; elle n'avait pas huit ans : grande dérogation aux principes pour M. le Curé ! Hélas ! son frère trébucha, paraît-il, dans la récitation d'une question importante et fut refusé ; ce qui faisait accuser le bon prêtre de partialité par Ti Manel, le papa, lequel eût été bien content que son frère put l'accompagner également à la Sainte Table.

En décembre 1918, elle tomba gravement malade, presque au même moment que François. Au cours de cette année là, la très sainte Vierge apparut trois fois à la fillette, mais sans lui apporter de messages. Elle lui apprit seulement à bien réciter le chapelet. Après le départ du François pour le Ciel, les parents installèrent la petite fille dans la chambre de son saint frère, car plus proche de la porte d'entrée. En effet, Jacinthe était très affaiblie par la maladie. La présence de sa cousine Lucie était pour elle un soutient indispensable car depuis le départ de François elle ne cessait de penser à lui en pleurant. Sa consolation était de souffrir pour Notre Seigneur afin de réparer les péchés du monde. Les souffrances des damnés et l'éternité de leur peine la préoccupaient sans cesse et l'encourageaient à supporter sans plainte et même avec joie les souffrances de la maladie. Elle avait demandé à François mourant, de dire, au Ciel, à Notre-Seigneur et à sa Mère qu'elle souffrirait « tout ce qu'ils voudraient » pour la conversion des pécheurs. La vision de l'enfer l'avait tant impressionnée, qu'elle ne pouvait chasser de son esprit cette pensée. Parfois, pensive, elle répétait tout haut : « Coïtadinhos !... » (Pauvres malheureux !). « Dis, Lucie, ces flammes ne s'éteignent jamais ? Et ces gens ne se consument pas comme le bois qui devient de la cendre ? » Et, après les explications de sa cousine, elle reprenait : « L'enfer !... l'enfer !... Quelle peine me font les âmes qui y tombent !... nous prierons beaucoup et nous ferons des sacrifices pour que les pécheurs se convertissent. »

La maladie la faisait souffrir beaucoup. Après une broncho-pneumonie se déclara pleurésie purulente. Elle s'efforçait toutefois de ne jamais se plaindre malgré les douleurs, mais elle trouvait encore la force de se lever pour réciter la prière de l'Ange. Au cours du mois de juin 1919, le médecin conseilla aux parents de l'envoyer à l'hôpital saint Augustin, à quinze kilomètres de la maison. Là, la petite fille fut soumise à un traitement rigoureux, mais qui ne donna aucun résultat. Alors, à la fin du mois d'août, il fut décidé que la petite revienne à la maison, d'autant plus que ses parents n'avaient pas les moyens de payer plus longtemps le prix de la pension à l'hôpital. Sa santé s'affaiblissait de jour en jour. La maladie minait son pauvre petit corps. Atteinte de tuberculose, il lui était tout à fait impossible de quitter son lit. Lorsqu'elle eut appris, par Notre-Dame elle-même la visitant dans sa chambre d'Aljustrel, qu'elle irait à Lisbonne dans un hôpital pour y mourir seule, son cœur fut bouleversé par cette perspective de mourir loin de ses parents et de sa cousine bien-aimée ; mais, elle l'acceptait avec amour pour Jésus et Marie, ainsi que pour les pécheurs, en disant dans sa prière : « O mon Jésus ! ce sacrifice est si grand ! vous pouvez sauver beaucoup de pécheurs ! ».

A la mi-janvier 1920, arriva à Aljustrel un prêtre, ami de la famille, avec un médecin renommé à Lisbonne pour voir la petite malade, le Dr.  Eurico Lisboa. Ce médecin décida de l'hospitaliser d'urgence à Lisbonne. La petite fille se gardait bien de soutenir l'opinion de ses parents qui voulaient la garder à la maison, car elle savait qu'à Aljustrel, elle ne pourrait pas offrir le « si grand sacrifice » de mourir « toute seule » que la Vierge lui avait proposé, sacrifice qui pouvait préserver des flammes quelques âmes pécheresses. Ce départ pour la capitale effrayait beaucoup la petite Jacinthe car elle savait de la très sainte Vierge même, que ce voyage serait le dernier avant d'aller au Ciel ; et l'idée de ne plus revoir ceux qu'elle aimait tant lui fendait le cœur. Le 21 janvier 1920, la malade fut reçu avec sa mère à l'orphelinat Notre-Dame des Miracles, à Lisbonne, en attendant que le médecin puisse faire les démarches administratives d'admission à l'hôpital ; mais il rencontra un obstacle imprévu : la mère de Jacinthe refusait que sa fille soit opérée, sans doute par peur de la perdre... mais face à l'insistance et aux bons conseils du médecin, elle accepta.

Le 2 février, Jacinthe entra à l'hôpital Doña Estefania. Elle y recevait la visite quotidienne de soeur Purification, sa « marraine », comme elle appelait sa bienfaitrice. Le diagnostic du chirurgien révéla une pleurésie purulente de la grande cavité gauche, avec fistule, et ostéite des septième et huitième côtes du même coté. Ce jour là la maman de Jacinthe reçut des nouvelles d'Aljustrel : elle devait absolument rentrer chez elle car d'autres enfants de la famille étaient malades et avaient besoin de sa présence. L'opération chirurgicale ayant été retardée de quelques jours, elle décida de prendre le train pour Fatima, le 5 février. Ce fut un grand déchirement pour elle comme pour sa petite fille qui tout au long de sa maladie, ne cessa de souffrir héroïquement pour la conversion des pécheurs. Sur son lit d'hôpital, on l'entendra dire : « Il se commet beaucoup et de trop grands péchés dans le monde. Si les hommes savaient ce que c'est que l'éternité, ils feraient tout pour changer de vie... Les hommes se perdent parce qu'ils ne pensent pas assez à la mort de Notre-Seigneur et qu'ils ne font pas pénitence ». (Voir forum n° 31). Le 10 février, Jacinthe fut opérée par le docteur Freire. A cette époque, les anesthésies étaient très imparfaites, ce qui causait beaucoup de souffrance aux malades. Le chirurgien lui ouvrit une fissure pour le drainage du pus et on lui retira deux côtes du coté gauche.

Quelques jours après, la Vierge Marie vint au pied du lit d'hôpital consoler la petite fille, lui annonçant que bientôt Elle viendrait la chercher pour aller au Ciel ; mais dès cet instant Jacinthe ne manifesta plus aucune souffrance. Sœur Lucie rapporte dans ses « Mémoires » que sa cousine lui confia que Notre-Dame lui avait dit lors de cette Apparition la date et l'heure de son entrée dans la vie éternelle. Le 20 février 1920, vers 18 heures, la petite malade dit qu'elle se sentait mal et qu'elle désirait recevoir les derniers sacrements. On appela donc le curé de la paroisse des Anges, M. l'abbé Pereira dos Reis, qui l'entendit en confession vers 20 heures. La voyant apparemment bien, il ne voulut pas lui donner les derniers sacrements et lui promit seulement de lui apporter Notre Seigneur le jour suivant. De nouveau la petite insista pour recevoir la communion disant qu'elle allait bientôt mourir. De fait, vers 22h30, la petite Jacinthe s'éteignit tranquillement, toute seule, en odeur de sainteté, mais sans avoir pu communier, à l'hôpital Doña Estefânia. Sœur Godinho, directrice de l'orphelinat Notre-Dame des Miracles, la revêtit d'une belle robe blanche avec ceinture bleu céleste, puis, le 24 février, à 11 heures, le corps fut placé dans un cercueil afin de procéder à l'office funèbre, en l'église des Saints-Anges. L'après-midi, le corps fut accompagné à pied jusqu'à la gare, sous la pluie, par beaucoup de monde, et déposé à Vila Nova de Ourem, dans le caveau de la famille du baron de Alvaiazere.

Le 12 septembre 1935, Mgr. da Silva fit transférer le corps de la petite Jacinthe dans le cimetière de Fatima. Lorsqu'on ouvrit le cercueil, l'assistance put constater que le visage de la voyante était resté intact. Ce fut le cas également, lors de l'exhumation définitive dans la basilique, le 1er mai 1951. Lors de la première exhumation, on photographia le visage de la petite bergère et l'Evêque de Leiria envoya cette photo à Lucie. Dans la lettre où elle remerciait le Prélat et lui disait toute sa joie, la religieuse écrivait entre autres choses : « J'espère que Notre-Seigneur voudra lui donner l'auréole des saints, pour la plus grande gloire de la Sainte Vierge. Quant à son âge, elle n'était qu'une enfant ; elle excella néanmoins dans la pratique de la vertu et sut prouver son amour de Dieu et de la la Sainte Vierge, par la mortification. Pour ma part, je dois à son amitié d'avoir conservé mon innocence. Elle avait admirablement compris cet esprit de prière et de sacrifice que la Sainte Vierge nous avait recommandé ». Le procès en vu de la béatification de Jacinta Marto a été ouvert à Leira le 21 décembre 1949 en même temps que celui de son frère François. Il a été transmis au Saint-Siège le 2 juillet 1979, et c'est le 13 mai 1989 qu'ils ont été déclarés Vénérables. Le 16 avril 1999, la Congrégation pour la Cause des Saints a approuvé un miracle attribué à leur intercession. L'assemblée plénière de la Congrégation a entériner cette décision le 24 juin 1999. C'est alors que le Pape Jean-Paul II a publié, le 28, le décret de béatification. François et Jacinthe sont désormais les plus jeunes Bienheureux de l'Église (respectivement, 11 et 9 ans).

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La Servante de Dieu Lucia Dos Santos

1907-2005

Dès le plus tendre âge, Lucie dos Santos fut bercé par la récitation de l'Ave Maria que sa mère enseignait à sa sœur Caroline. Née le 22 mars 1907, Lucie est la dernière d'une famille qui comptait déjà cinq enfants, elle fut toujours très choyée par tous. C'était une petite fille très expansive, affectueuse et franche. Bien que son petit visage bruni donnait parfois l'impression d'un caractère renfrogné, obstiné et même difficile, cette apparence était trompeuse. Elle était honnête et franche, obéissante et serviable ; sous l'influence d'une émotion quelconque, les yeux châtain clair de la petite fille brillaient, ses paupières battaient et les fossettes qui se creusaient dans ses joues donnaient à son sourire une expression charmante. Entourée de tendresse et d'affection, elle grandissait avec une passion particulière pour la danse.

Son père, Antonio dos Santos, cultivait lui-même des lopins de terre qu'il possédait en divers endroits de la Serra de Aire et il élevait des brebis. Sa femme, Maria Rosa, était une catholique fervente, sachant lire l'écriture imprimée mais pas écrire ; ce qui n'était pas courant à Aljustrel. Elle ne possédait guère que des ouvrages de piété. A l'heure de la sieste, en été et pendant les après-midi d'hiver, elle aimait enseigner le catéchisme, non seulement à Lucie, mais aux enfants du voisinage. À cette époque, on faisait faire la première communion des enfants à l'âge de neuf ou dix ans. Lucie avait trois ans, en 1910, quand le pape Pie X rappela aux fidèles le commandement du Christ : « Laissez venir à moi les petits enfants... », et il est possible que Maria-Rosa avait eu connaissance de cette exhortation du Saint-Père ; aussi, quand sa dernière fille eut six ans, il lui sembla que le moment était venu de la préparer à recevoir le Dieu caché dans l'hostie. Aidée par Carolina, qui avait onze ans et s'était déjà approchée de la sainte table, elle apprit à Lucie le catéchisme et l'exerça à bien répondre aux questions. Quand elle jugea suffisamment préparée à l'examen d'instruction religieuse, elle l'amena à l'église. Le curé les reçut avec bienveillance et interrogea l'enfant, passant en revue tout ce que doivent savoir les petits catholiques. Maria Rosa avait l'impression que sa fille avait bien répondu. Cependant, après un moment de réflexion, le prêtre décida que Lucie était décidément trop jeune et qu'il valait mieux attendre encore un an. On était à la veille de la première communion et ni l'une ni l'autre n'avait escompté une telle déception. Elles quittèrent la sacristie, s'assirent sur un banc de l'église et, baissant la tète, se laissèrent aller à leurs triste pensées. Lucie sanglotait.

Le Père Cruz vint à passer près d'elles. C'était un prêtre, futur jésuite, arrivé quelques jours auparavant de Lisbonne pour prècher le triduum préparatoire à la première communion et aider le curé, le Père Pena, à entendre les nombreuses confessions. Le chagrin de la petite fille l'émut et il s'arrêta pour lui demander la cause. Ayant écouté son histoire, il lui posa plusieurs questions et la ramena à la sacristie. « Cette enfant sait le catéchisme mieux que beaucoup d'autres qui communieront demain », dit-il. « Mais, elle n'a que six ans », objectait le Père Pena. Le Père Cruz insista. Bien que doux et humble, il était énergique et le curé finit par céder, à la grande joie de la petite. Elle devait donc se confesser pour recevoir, avec un coeur pur, Jésus-Hostie. Le Père Cruz entendit donc la première confession de Lucie. Ce prêtre, très renommé comme prédicateur, avait aussi, dans tout le Portugal, une réputation de sainteté. Agé d'une cinquantaine d'années, sa haute taille était courbée par l'étude et les austérités. Quand Lucie eut terminé l'accusation de ses peccadilles, elle l'entendit qui disait à voix basse : « Ma fille, ton âme est le temple du Saint-Esprit. Garde-la toujours pure pour qu'Il puisse exercer sur toi son action divine ». Elle le promit et récita l'acte de contriction ; puis elle pria Marie de l'aider à recevoir dignement le Corps et le Sang du Seigneur.

Sa soeur Carolina, emmenait tous les jours les chèvres et les brebis paître dans la Serra. Elle avait maintenant treize ans et Maria Rosa la jugeait capable de gagner quelque argent en tissant et en brodant. Lucie pouvait fort bien, pensait-elle, se charger du troupeau, car, à sept ans, elle était forte et développée. Lucie était ravie à l'idée d'être bergère, mais François et Jacinthe, désemparés, n'avaient plus personne pour les faire jouer et leur raconter des histoires. En vain, ils suppliaient leur mère de les laisser suivre leur cousine, mais ils étaient bien trop jeunes ; mais plus tard, Olimpia avait fini par céder et, tous les matins, de bonne heure, on vit aussi les deux enfants sortir en conduisant leur troupeau, François une baguette à la main, Jacinthe courant pour rejoindre Lucie près de la Lagoa où les bêtes trempaient leur museau dans l'eau saumâtre. En 1917, alors âgée de 10 ans, elle devint la messagère du Cœur Immaculé de Marie lors des Apparitions de Notre Dame. Dès lors, sa vie sera un vrai chemin de Croix qu'elle supporta par amour de Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation pour les péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie, pour le Pape et pour la conversion des pécheurs.

« Je ne t'abandonnerai jamais ! »


Le 22 mars 1907, naît à Aljustrel, près de Fatima, Lúcia de Jesus dos Santos.

Le 3 avril 1919, veille de la mort de son petit cousin François, elle lui rendit visite une dernière fois. « Adieu François...! Au Ciel ! », lui dit-elle. « Adieu...! Au Ciel ! » répondit le petit garçon.

Le 1 juillet 1919, sa cousine Jacinthe quitta Aljustrel pour l'hôpital, laissant toute seule la petite Lucie comme la Très Sainte Vierge l'avait dit.

Le 31 juillet, Antonio, son père, tomba malade. Hélas, les médicaments furent sans effet sur sa santé. Voyant la fin proche, il fit appeler le prêtre afin de recevoir les derniers sacrements, mais quand il arriva, le pauvre homme avait déjà rendu l'âme au Seigneur en récitant cette prière : « Jésus, Marie, Joseph, Sauvez mon âme qui vous appartient; Seigneur Jésus, Ayez pitié de moi
par les mérites de Votre vie, de Votre Passion, et de Votre mort sur la Croix. Père, entre Vos mains je remets mon esprit » Lui, qui fut le seul à lui monter de l'affection et à être à ses côtés quand on se moquait d'elle, ne sera plus là pour la soutenir.

Décembre 1919, Sa mère tombe gravement malade, au point que la famille crut la perdre. Lucie courut à la Cova da Iria demander à Notre Dame de guérir sa maman, lui promettant d'aller 9 jours de suite, accompagnée de ses sœurs, réciter le Rosaire au pied du chêne ; et le dernier jour, de prendre avec eux 9 enfants pauvres et de leur offrir un repas. Voilà pourquoi ce geste de pénitence est devenu si familier aux pèlerins de Fatima que l'ont voit s'avancer sur leurs genoux, traversant toute l'esplanade jusqu'à la Chapelle des Apparitions.

20 février 1920, comme l'avait annoncé Notre-Dame, sa petite cousine partit pour le Ciel. Nouveau déchirement dans le cœur de Lucie exposée à la foule chaque jour plus nombreuse à la Cova da Iria. Plus que jamais, elle était adulée et considérée comme une sainte ; ce qui l'exposait à de graves dangers pour son âme.

Juillet 1920, la mère de Lucie, qui allait mieux de sa maladie grâce à l'intercession divine de Notre Dame, accepta de placer sa fille dans un pensionnat à Lisbonne afin de lui donner une instruction et de la protéger des nombreux pèlerins ; mais au dernier moment on dut la cacher chez le Docteur Formigâo car le gouvernement la cherchait.

17 Juin 1921, Mgr. da Silva obtint son entrée au collège des sœurs Dorothées, à Vilar, près de Porto. Lucie ne reviendra plus au village de Fatima !. Consciente de ce départ pour toujours, elle alla faire ses adieux à tous les lieux qui lui étaient si chers, non sans en avoir le cœur serré et plein de tristesse.

16 juin 1921, ce fut le départ. L'accueil au collège fut peu chaleureux mais l'adolescente se résigna à accepter l'attitude incrédule de la supérieure qui ne croyait pas aux apparitions. Avec ses compagnes, par contre, c'était la bonne entente.

26 août 1923, elle entre à la Congrégation des filles de Marie, à Barthas, en Espagne.

Le 24 octobre 1925 marqua son entrée dans la vie religieuse : elle prend le train pour Tuy, petite ville située en Galicia espagnole proche de la frontière nord du Portugal, et passe la nuit au noviciat chez les sœurs Dorothées. Le lendemain, elle part pour Pontevedra, situé à 60 km. au nord de Tuy où elle sera de nouveau témoin d'apparitions merveilleuses.

10 décembre 1925 : Notre-Dame et l’Enfant-Jésus lui apparaissent à Pontévédra ; il lui est demandé de faire connaître la dévotion réparatrice des cinq premiers Samedis du mois.

15 février 1926 : En revenant comme d'habitude, [pour vider une poubelle en dehors du jardin], l’Enfant Jésus lui apparaît.

16 juillet 1926, Lucie est transférée au noviciat des sœurs Dorothées à Tuy.

2 octobre 1926, elle prend le voile dans l'Ordre des sœurs Dorothées.

17 décembre 1927 : Reçoit de Notre Seigneur la permission de révéler le Secret. Elle le rédige pour son confesseur, qui le lui fait brûler.

3 octobre 1928, lors de sa prise d'habit, elle prononce ses premiers vœux comme sœur converse chez les Sœurs Dorothées, à Tuy.

13 juin 1929 : Apparition trinitaire à Tuy. Consécration de la Russie demandée.

Nuit du 29 / 30 mai 1930 : Les cinq espèces d’offenses et de blasphèmes contre le Coeur Immaculée de Marie.

Août 1931 : à Rianjo Notre Seigneur dit à Lucie : « Ils n’ont pas voulu écouter ma demande... »

3 octobre 1934, Lucie prononce ses vœux perpétuels et prend comme nom de religieuse sœur Marie des Douleurs.

9 octobre 1934, elle retourne à Pontevedra.

21 janvier 1935 : Miséricorde envers la pauvre Russie. Tout doit se faire comme Notre Seigneur l’a demandé.

17 novembre 1935 : Elle remercie l’évêque qui lui a envoyé la photo de Jacinta.

25 décembre 1935 : Elle termine le 1er MÉMOIRE (sur Jacinta). Revient à Tuy.

18 mai 1936 : Lettre au Père Gonçalves sur la consécration de la Russie.

28 avril 1937, Sœur Marie des Douleurs retourne à Tuy.

Entre le 7-21 novembre 1937 : Elle rédige le 2ème MÉMOIRE.

24 octobre 1940 : Elle écrit à Pie XII pour lui exposer la demande de Notre-Dame sur la consécration du monde et de la Russie à Son Coeur Immaculée.

En juillet-août 1941 elle rédige son 3ème MÉMOIRES et précise qu’elle ne dévoilera pas la 3ème partie du Secret.

7 octobre 1941 : Au chanoine Galamba lui demandant de rédiger le Secret, soeur Lucie répond qu’elle n’en a pas encore reçu la permission du Ciel.

En octobre-décembre 1941 : elle écrit dans son 4ème MÉMOIRE la dernière phrase du Secret : « Em Portugal se conservará sempre o dogma da fé, » qu’elle fait suivre d’un « etc. »

Juin 1943 : Une pleurésie la frappe qui fait craindre au chanoine Galamba et à Mgr. da Silva de la voir disparaître avant qu’elle n’ait révélé l’ultime Secret.

Été 1943 : Une entrevue mémorable à Valença do Minho avec le Chanoine Galamba où l'idée est lancée de rédiger le Troisième Secret sur un papier, enfermé dans une enveloppe cachetée.

15 septembre 1943 : À Tuy, Mgr da Silva lui demande de rédiger le Secret.

Mi-octobre 1943 : Mgr da Silva lui ordonne d’écrire le Secret. Un mystérieux empêchement la force à temporiser.

2 janvier 1944 : Notre-Dame lui apparaît à l’infirmerie de Tuy.

Entre le 2 et le 9 janvier 1944 : elle rédige le 3ème Secret dans la chapelle de Tuy.

Mai 1946, au Portugal, le troisième centenaire de la Consécration du pays à la Vierge Immaculée, par le roi Jean IV, fut solennisé par le couronnement de la statue de Notre-Dame de Fatima. Sœur Marie des Douleurs y fit pèlerinage les 21 et 22 mai, où, avec une très grande joie, elle retrouva les lieux bénis des Apparitions. Le lendemain, 23 mai 1946, elle est transférée de Tuy à Porto, au Portugal.

23 mai 1946 : Elle est envoyée à la maison de Sardaô à Vila Nova de Gaia, près Porto.

25 mars 1948, son vœu le plus cher s'accomplit en ce jeudi saint, jour de l'Annonciation: elle entre au Carmel Sainte Thérèse de Coïbra où elle y vit toujours en recluse selon la règle du Carmel.

13 mai 1948, Sœur Marie des Douleurs prend l'habit de carmélite sous le nom de sœur Lucie du Cœur Immaculé.

31 mai 1949, en la fête de Marie Médiatrice, elle prononce ses vœux perpétuels comme carmélite déchaussée.

15 novembre 1966 : Le nouveau Droit canonique permet à quiconque de parler publiquement des apparitions, mais soeur Lucie doit avoir la permission du Vatican !

13 mai 1967 : lors d'un voyage de Paul VI à Fatima, Lucie demande à parler seule à seul au Saint-Père, mais ce dernier repousse catégoriquement ce souhait. (Pour mémoire : le troisième secret aurait dû être révélé depuis déjà sept ans).

13 mai 1991 : cette fois, c'est Jean Paul II qui se rend à Fatima et accorde une entrevue privée à sœur Lucie. Personne ne sait ce qui s'est dit lors de cette conversation. La seule constatation est que le Saint-Père est resté complètement sourd aux demandes de Notre-Dame.

19 avril 2000 : Jean-Paul II lui écrit une lettre pour lui faire part de son intention de béatifier Francisco et Jacinta, le 13 mai prochain.

27 avril 2000 : entrevue avec Monseigneur Tarcisio Bertone, Secrétaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, envoyé du Saint-Père, et de Monseigneur Serafim de Sousa Ferreira e Silva, Évêque de Leiria-Fatima, dans le Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.

13 mai 2000 : elle se rend à Fatima, à l'occasion de la beatification de ses deux petits cousins.

13 février 2005 : Décès de soeur Lucie au Carmel de Sainte-Thérèse à Coimbra.

2008: Ouverture de la cause de Béatification de Soeur Lucie.

Téléchargez la biographie de Lucie (pdf) en cliquant ici 

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Neuvaine aux Bienheureux François et Jacinthe et à la Servante de Dieu Lucie,

voyants de Notre Dame de Fatima

Prières à dire chaque jour

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre Miséricorde.

Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime et je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit je Vous adore profondément et je Vous offre les très Précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles de la terre, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. Amen.

Suivi d'un Notre Père, d'un je Vous salue Marie et d'un Gloire au Père.

Prière pour demander la Béatification de Soeur Lucie

Très Sainte Trinité, Père, Fils et Esprit Saint, je Vous adore profondément et je Vous rends grâce pour les apparitions de la Très Sainte Vierge à Fatima, qui ont manifesté au monde les richesses de Son Coeur Immaculé. Par les mérites infinis du Très Saint Coeur de Jésus et ceux du Coeur Immaculé de Marie, je Vous demande, pour Votre plus grande Gloire et le bien de nos âmes, de daigner glorifier devant la Sainte Eglise Soeur Lucie, petite bergère de Fatima, en nous accordant, par son intercession, la grâce que nous implorons (...) Amen.

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Premier jour

François et Jacinthe, vous qui avez tant prié les Anges et qui avez eu la joie de recevoir la visite de l’Ange de la Paix, obtenez-nous de les prier comme vous l’avez fait. Montrez-nous comment vivre en leur compagnie. Aidez-nous à voir en eux des adorateurs du Très-Haut et des serviteurs de Notre-Dame, des protecteurs fidèles et des messagers de paix.

Deuxième jour

Petits bergers, vous qui avez vu la si belle Dame, plus brillante que le soleil, et qui avez aussitôt accepté de vous offrir totalement à Dieu, apprenez-nous à nous offrir généreusement à notre tour. Encouragez-nous en nous rappelant qu’à tous les instants de notre vie, même les plus éprouvants, la grâce de Dieu est notre réconfort, et faites-nous découvrir en Notre-Dame celle qui est la Toute Belle, la Toute Sainte, la Toute Immaculée.

Troisième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a promis de vous emmener avec elle dans le Ciel et à qui elle a montré son Cœur entouré d’épines, rendez-nous sensibles aux douleurs que lui causent les blasphèmes et les ingratitudes des hommes. Donnez-nous de la réconforter par nos prières et nos sacrifices, et augmentez en nous le désir du Ciel, là où nous pourrons encore mieux la consoler ensemble par notre amour.

Quatrième jour

Chers Pastoureaux qui avez été horrifiés par la vision de l’enfer et tellement marqués par les souffrances des âmes damnées, apprenez-nous à mettre en œuvre les deux grands moyens que Notre-Dame vous a indiqués pour sauver les âmes : la consécration à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Priez avec nous pour la paix du monde, pour le Saint-Père et pour l’Église. Avec nous, demandez à Dieu de nous préserver de l’enfer et d’attirer toutes les âmes au Ciel.

Cinquième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a demandé de prier et de faire des sacrifices pour les pécheurs qui sont abandonnés à leur solitude parce qu’il n’y a personne qui se sacrifie et prie pour eux, faites que nous ressentions le même attrait que vous pour toutes ces âmes en détresse. Aidez-nous à intercéder pour la consécration de la Russie d'où découlera la conversion du monde. Donnez-nous votre confiance inébranlable en la bonté de Notre Dame qui déborde d’amour pour tous ses enfants et en la Miséricorde de Dieu qui veut que tous les hommes soient sauvés.

Sixième jour

Petits bergers qui avez vu Notre-Dame dans son éblouissante et incomparable beauté et qui savez que nous ne l’avons pas vue nous-mêmes, montrez-nous comment nous pouvons la contempler dès maintenant avec les yeux de notre cœur. Faites-nous comprendre le merveilleux message qu’elle vous a confié. Aidez-nous à le vivre pleinement et à le faire connaître partout autour de nous et à travers le monde.

Septième jour

François et Jacinthe, vous à qui Notre-Dame a dit qu’elle voulait une chapelle et à qui elle a révélé qu’elle était « Notre Dame du Rosaire », enseignez-nous à réciter le chapelet en méditant les mystères de la vie de son Fils Jésus. Enflammez-nous de votre amour pour qu’avec vous nous puissions aimer Notre-Dame du Rosaire et adorer Dieu caché mais réellement présent dans nos chapelles et nos églises

Huitième jour

Petits enfants si chers à Notre-Dame, qui avez connu de grandes souffrances pendant votre maladie et qui les avez sereinement acceptées en les intégrant dans l’offrande définitive de votre vie, apprenez-nous à offrir nos propres épreuves. Montrez-nous que la souffrance nous configure au Christ, Lui qui a voulu racheter le monde par la croix. et faites-nous découvrir que la souffrance n’est jamais vaine, qu’elle est au contraire source de purification pour nous-mêmes, de salut pour les autres et d’amour pour Dieu.

Neuvième jour

François et Jacinthe, vous que la mort n’a pas effrayés, vous que Notre-Dame est venue chercher pour vous emmener dans le Ciel, apprenez-nous à ne pas regarder la mort comme un échec ou un non-sens, mais comme l’unique chemin pour passer de ce monde à Dieu, pour entrer dans la lumière éternelle où nous retrouverons ceux que nous avons aimés, et donnez-nous l’assurance que ce passage n’a rien de redoutable, puisque nous ne le faisons pas seuls, mais avec vous et avec Notre Dame.

Fatima_Altargemaelde

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