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2 avril 2010

La Passion corporelle de Jésus

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La Passion corporelle de Jésus


S'il est une légende ancrée dans les esprits, c'est celle de la dureté de cœur des chirurgiens : l'entraînement, n'est-ce pas, émousse les sensations et cette accoutumance, étayée par la nécessité d'un mal pour un bien, nous constitue dans un état de sereine insensibilité. Ceci est faux. Si nous nous raidissons contre l'émotion, qui ne doit ni paraître, ni, même extérieure, entraver l'acte chirurgical, comme le boxeur, d'instinct, contracte l'épigastre où il attend un coup de poing, la pitié en nous reste toujours vivante et s'affine même avec l'âge. Quand on s'est penché pendant des années sur la souffrance d'autrui, quand on y a goûté soi-même on est certes plus près de la compassion que de l'indifférence, parce que l'on connaît mieux la douleur, parce qu'on en sait mieux les causes et les effets. Aussi, lorsqu'un chirurgien a médité sur les souffrances de la Passion, quand il en a décomposé les temps et les circonstances physiologiques, quand il s'est appliqué à reconstituer méthodiquement toutes les étapes de ce martyre d'une nuit et d'un jour, il peut, mieux que le prédicateur le plus éloquent, mieux que le plus saint des ascètes (à part ceux qui en ont eu la directe vision, et ils en sont anéantis), compatir aux souffrances du Christ. Je vous assure que c'est abominable ; j'en suis venu pour ma part à ne plus oser y penser. C'est lâcheté sans aucun doute, mais j'estime qu'il faut avoir une vertu héroïque ou ne pas comprendre, qu'on doit être un saint ou un inconscient, pour faire un Chemin de Croix. Moi, je ne peux plus. Et c'est pourtant ce Chemin de Croix qu'on me demande d'écrire; c'est ce que je ne veux pas refuser, parce que je suis sûr  qu'il doit faire du bien. O bone et dulcissime Jesu, venez à mon aide. Vous qui les avez supportées, faites que je sache bien expliquer vos souffrances. Peut-être, en m'efforçant de rester objectif, en opposant à l'émotion mon « insensibilité » chirurgicale, peut-être pourrai-je arriver au bout. Lector amice, sub aliena potestate constitutus sum; si non possis portare modo, habe me excusatum. Si je sanglote avant la fin, hé bien, mon pauvre ami, fais comme moi sans honte; c'est simplement que tu auras compris. Suis-moi donc: nous avons pour guides les Livres sacrés et le Saint Linceul, dont l'étude scientifique m'a démontré l'authenticité.

 

La Passion, au vrai, commence à la Nativité, puisque Jésus dans Son omniscience divine, a toujours su, vu et voulu les souffrances qui attendaient Son humanité. Le premier sang versé pour nous le fut à la Circoncision, huit jours après Noël. On peut déjà imaginer ce que doit être pour un homme la prévision exacte de son martyre. En fait, c'est à Gethsémani que va commencer l'holocauste Jésus, ayant fait manger aux Siens Sa chair et boire Son sang, les entraîne à la nuit dans ce clos d'oliviers, dont ils ont l'habitude. Il les laisse camper près de l'entrée, emmène un peu plus loin Ses trois intimes et s'en écarte à un jet de pierre, pour se préparer en priant. Il sait que son heure est venue. Lui-même a envoyé le traître de Karioth: quod facis, fac citius. Il a hâte d'en finir et Il le veut. Mais comme Il a revêtu, en s'incarnant, cette forme d'esclave qu'est notre humanité, celle-ci se révolte et c'est toute la tragédie d'une lutte entre Sa Volonté et la nature. « Coepit pavere et taedere ». Cette coupe qu'il lui faut boire, elle contient deux amertumes: Tout d'abord les péchés des hommes, qu'Il doit assumer, Lui le Juste, pour racheter Ses frères et c'est sans doute le plus dur; une épreuve que nous ne pouvons pas imaginer, parce que les plus saints d'entre nous sont ceux qui le plus vivement sentent leur indignité et leur infamie. Peut-être comprenons nous mieux la prévision, la pré dégustation des tortures physiques, qu'Il subit déjà en pensée ; pourtant nous n'avons expérimenté que le frisson rétrospectif des souffrances passées. C'est quelque chose d'indicible. « Pater, si vis, transfer calicem istum a me; verumtamen non mea voluntas sed tua fiat ». C'est bien Son Humanité qui parle... et qui se soumet, car Sa Divinité sait ce qu'Elle veut de toute éternité ; l'Homme est dans une impasse. Ses trois fidèles sont endormis, « prae tristitia », dit saint Luc. Pauvres hommes!


La lutte est épouvantable; un ange vient Le réconforter, mais en même temps, semble-t-il, recevoir son acceptation. « Et factus in agonia, prolixius orabat. Et factus est sudor ejus sicut guttae sanguinis decurrentis in terram ». C'est la sueur de sang, que certains exégètes rationalistes, subodorant quelque miracle, ont traitée de symbolique. Il est curieux de constater que de bêtises ces matérialistes modernes peuvent dire en matière scientifique. Remarquons que le seul évangéliste qui rapporte le fait est un médecin. Et notre vénéré confrère Luc, medicus carissimus, le fait avec la précision, la concision d'un bon clinicien. L'hémathidrose est un phénomène très rare mais bien décrit. Elle se produit, comme l'écrit le Docteur Bec, "dans des conditions tout à fait spéciales : une grande débilité physique, accompagnée d'un ébranlement moral, suite d'une émotion profonde, d'une grande peur" (et cœpitpavere et taedere). La frayeur, l'épouvante sont ici au maximum et l'ébranlement moral. C'est ce que Luc exprime par « agonia », qui en grec, signifie lutte et anxiété. « Et Sa sueur devint comme des gouttes de sang roulant jusque par terre. »


A quoi bon expliquer le phénomène ? Une vasodilatation intense des capillaires sous-cutanés, qui se rompent au contact des culs de sacs de millions de glandes sudoripares. Le sang se mêle à la sueur ; et c'est ce mélange qui perle et se rassemble et coule sur tout le corps, en quantité suffisante pour tomber sur le sol. Notez que cette hémorragie microscopique se produit dans toute la peau, qui est déjà ainsi lésée dans son ensemble, en quelque sorte endolorie, attendrie, pour tous les coups futurs. Mais passons. Voici Judas et les valets du temple, armés de glaives et de bâtons ; ils ont des lanternes et des cordes. Comme le procès criminel doit être jugé par le procurateur, ils ont obtenu un peloton de la cohorte romaine ; le tribun de l'Antonia les accompagne, afin d'assurer l'ordre. Le tour des Romains n'est pas encore venu ; ils sont là derrière ces fanatiques, distants et méprisants. Jésus se met en avant; un mot de Lui suffit à renverser Ses agresseurs, dernière manifestation de Son pouvoir, avant qu'Il s'abandonne à la Volonté divine. Le brave Pierre en a profité pour amputer l’oreille de Malchus et, miracle dernier, Jésus l'a ressoudée. Mais la bande hurlante s'est ressaisie, a garrotté le Christ; elle L'emmène, sans aménité, on peut le croire, laissant filer les comparses. C'est l'abandon, tout au moins apparent. Jésus sait bien que Pierre et Jean Le suivent « a longe » et que Marc n'échappera à l'arrestation qu'en s'enfuyant tout nu, laissant aux gardes le drap qui l'enveloppait.


Mais les voici devant Caïphe et le sanhédrin. Nous sommes en pleine nuit, il ne peut s'agir que d'une instruction préalable. Jésus refuse de répondre : Sa doctrine, Il l'a prêchée ouvertement. Caïphe est désorienté, furieux et l'un de ses gardes, traduisant ce dépit, lance un grand coup dans la figure du prévenu : « sic respondes pontifici ! » Ceci n'est rien ; Il faut attendre le matin, pour une audition de témoins. Jésus est entraîné hors de la salle ; dans la cour, Il voit Pierre qui L'a renié par trois fois et, d'un regard, Il lui pardonne. On Le traîne dans quelque salle basse et la canaille des valets va s'en donner à cœur joie contre ce faux prophète (dûment garrotté) qui tout à l'heure encore les a jetés à terre par on ne sait quelle sorcellerie. On l'accable de gifles et de coups de poing, on Lui crache au visage, et, puisqu'aussi bien il n'y a pas moyen de dormir on va s'amuser un peu. Un voile sur Sa tête, et chacun y va de son coup; les soufflets retentissent et ces brutes ont la main lourde : « Prophétise; dis-nous, Christ, qui t'a frappé ». Son corps est déjà tout endolori, Sa tête sonne comme une cloche, des vertiges Le prennent... et Il se tait. D'un mot, Il pourrait les anéantir « et non aperuit os suum ». Cette racaille finit par se lasser et Jésus attend.

 

Au petit jour, deuxième audience, défilé lamentable de faux témoins qui ne prouvent rien. Il faut qu'Il se condamne Lui-même, en affirmant Sa filiation divine et ce bas histrion de Caïphe proclame le blasphème en déchirant ses vêtements. Oh, rassurez-vous ; ces bons Juifs prudents et peu portés à la dépense ont une fente toute préparée et légèrement recousue, qui peut servir un grand nombre de fois. Il n'y a plus qu'à obtenir de Rome la condamnation à mort qu'elle s'est réservée dans ce pays de protectorat. Jésus, déjà harassé de fatigue et tout moulu de coups, va être traîné à l'autre bout de Jérusalem, dans la ville haute, à la tour Antonia, sorte de citadelle, d'où la majesté romaine assure l'ordre dans la cité trop effervescente à son gré. La gloire de Rome est représentée par un malheureux fonctionnaire, petit romain de la classe des chevaliers, parvenu trop heureux d'exercer ce commandement difficile sur un peuple fanatique, hostile et hypocrite, très soucieux de garder sa place, coincé entre les ordres impératifs de la métropole et les menées sournoises de ces Juifs souvent très bien en cour auprès des Empereurs. En résumé, c'est un pauvre homme. Il n'a qu'une religion, s'il en a une, celle de Divus Caesar. C'est le produit médiocre de la civilisation barbare, de la culture matérialiste. Mais comment trop lui en vouloir ? Il est ce qu'on l'a fait ; la vie d'un homme a pour lui peu de prix, surtout si ce n'est pas un citoyen romain. La pitié ne lui a pas été enseignée et il ne connaît qu'un devoir : maintenir l'ordre. (Ils se figurent à Rome que c'est commode !) Tous ces Juifs querelleurs, menteurs et superstitieux avec tous leurs tabous et leur manie de se laver pour rien, leur servilité et leur insolence et ces lâches dénonciations au Ministère contre un Administrateur colonial qui agit de son mieux, tout cela le dégoûte. Il les méprise... et il les craint.


Jésus, tout au contraire (dans quel état pourtant paraît-Il devant lui, couvert d'ecchymoses et de crachats), Jésus lui en impose et lui est sympathique. Il va faire tout ce qu'il peut pour Le tirer des griffes de ces énergumènes « et quaerebat dimittere illum » : Jésus est Galiléen ; passons-Le à cette vieille canaille d'Hérode, qui joue les roitelets nègres et se prend pour quelqu'un. - Mais Jésus méprise ce renard et ne lui répond mot. - Le voici revenu, avec la tourbe qui hurle et ces insupportables pharisiens qui piaillent sur un ton suraigu en agitant leurs barbiches. Odieux ces palabres! Qu'ils restent dehors, puisqu'aussi bien ils se croiraient souillés, rien qu'à entrer dans un prétoire romain. Pontius interroge ce pauvre homme, qui l'intéresse. Et Jésus ne le méprise pas. Il a pitié de son ignorance invincible ; Il lui répond avec douceur et tente même de l'instruire. - Ah, s'il n'y avait que cette canaille qui hurle dehors, une bonne sortie de la cohorte ferait vite « cum gladio » taire les plus braillards et s'égailler les autres. Il n'y a pas si longtemps que j'ai fait massacrer dans le temple quelques Galiléens un peu trop excités. Oui, mais ces sanhédrites sournois commencent à insinuer que je ne suis pas l'ami de César, et avec ça il n'y a pas à plaisanter ? Et puis, mehercle; que signifient toutes ces histoires de Roi des Juifs, de Fils de Dieu et de Messie ? Si Pilate avait lu les Ecritures, peut-être serait-il un autre Nicodème, car Nicodème aussi est un lâche ; mais c'est la lâcheté qui va rompre les digues. Cet homme est bien un Juste : je le fais flageller (oh, logique romaine!) peut-être que ces brutes auront quelque pitié.


Mais moi aussi je suis un lâche ; car si je m'attarde à plaider pour ce Quirite lamentable, ce n'est que pour retarder ma douleur. « Tunc ergo apprehendit Pilatus Jesum et flagellavit ». Les soldats de garde emmènent Jésus dans l'atrium du prétoire et appellent à la rescousse toute la cohorte ; les distractions sont rares dans ce pays d'occupation. Pourtant le Seigneur a souvent manifesté une spéciale sympathie pour les militaires. Comme Il a admiré la confiance et l'humilité de ce centurion et son affectueuse sollicitude pour son serviteur qu'Il a guéri ! (Rien ne m'ôtera la conviction que c'était l'ordonnance de ce lieutenant d'infanterie coloniale.) Et tout à l’heure, ce sera le centurion de garde au Calvaire qui, le premier, proclamera Sa divinité. La cohorte semble prise d'un délire collectif, que Pilate n'a pas prévu. Satan est là, qui leur souffle la haine. Mais il suffit. Plus de discours, rien que des coups et tâchons d'aller jusqu'au bout. Ils Le déshabillent et L'attachent tout nu à une colonne de l'atrium. Les bras sont tirés en l'air et les poignets liés en haut du fût.


La flagellation se fait avec des lanières multiples, sur lesquelles sont fixées, à quelque distance de l'extrémité libre, deux balles de plomb ou des osselets. (C'est du moins à ce genre de flagrum que répondent les stigmates du Saint Linceul). Le nombre de coups est fixe à 39 par la loi hébraïque. Mais les bourreaux sont des légionnaires déchaînés; ils Iront jusqu'aux limites de la syncope. En fait, les traces du Linceul sont innombrables et presque toutes sur la face postérieure; le devant du corps est contre la colonne. On les voit sur les épaules, sur le dos, les reins. Les coups de fouet descendent sur les cuisses, sur les mollets ; et là, l'extrémité des lanières, au delà des balles de plomb encercle le membre et vient marquer son sillon jusque sur la face antérieure. Les bourreaux sont deux, un de chaque côté, de taille inégale (tout ceci se déduit de l'orientation des traces du Linceul). Ils frappent à coups redoublés, avec un grand ahan. Aux premiers coups, les lanières laissent de longues traces livides, de longs bleus d'ecchymose sous-cutanée. Rappelez-vous que la peau a été déjà modifiée, endolorie par les millions de petites hémorragies intradermiques de la sueur de sang. Les balles de plomb marquent davantage. Puis, la peau, infiltrée de sang, attendrie, se fend sous de nouveaux coups. Le sang jaillit ; des lambeaux se détachent et pendent. Toute la face postérieure n'est plus qu'une surface rouge, sur laquelle se détachent de grands sillons marbrés ; et, çà et là, partout, les plaies plus profondes dues aux balles de plomb. Ce sont ces plaies en forme d'haltère (les deux balles et la lanière entre les deux) qui s'imprimeront sur le Linceul.


A chaque coup, le corps tressaille d'un soubresaut douloureux. Mais Il n'a pas ouvert la bouche et ce mutisme redouble la rage satanique de Ses bourreaux. Ce n'est plus la froide exécution d'un ordre judiciaire; c'est un déchaînement de démons. Le sang ruisselle des épaules jusqu'à terre (les larges dalles en sont couvertes) et s'éparpille en pluie, des fouets relevés, jusque sur les rouges chlamydes des spectateurs. Mais bientôt les forces du supplicié défaillent ; une sueur froide inonde Son front ; la tête Lui tourne d'un vertige nauséeux ; des frissons Lui courent le long de l'échine, Ses jambes se dérobent sous Lui et, s'Il n'était lié très haut par les poignets, Il s'écroulerait dans la mare de sang. - Son compte est bon, bien qu’on n'ait as compté. Après tout on n'a pas reçu l'ordre de le tuer sous le fouet. Laissons-Le se remettre ; on peut encore s'amuser.


Ah ce grand nigaud prétend qu'il est roi, comme s'il en était sous les aigles romaines, et roi des Juifs encore, comble de ridicule ! Il a des ennuis avec ses sujets ; qu'à cela ne tienne, nous serons ses fidèles. Vite un manteau, un sceptre. On l'a assis sur une base de colonne (pas très solide la Majesté !) Une vieille chlamyde de légionnaire sur les épaules nues lui confère la pourpre royale ; un gros roseau dans sa main droite et ce serait tout à fait ça, s'il n'y manquait une couronne ; quelque chose d'original ! (Dans dix-neuf siècles, elle Le fera reconnaître, cette couronne, qu'aucun crucifié n'a portée). Dans un coin, un fagot de bourrées, de ces arbrisseaux qui foisonnent dans les buissons de la banlieue. C'est souple et ça porte de longues épines, beaucoup plus longues, plus aiguës et plus dures que l'acacia. On en tresse avec précaution, aïe, ça pique, une espèce de fond de panier, qu'on Lui applique sur le crâne. On en rabat les bords et avec un bandeau de joncs tordus, on enserre la tête entre la nuque et le front. Les épines pénètrent dans le cuir chevelu et cela saigne. (Nous savons, nous chirurgiens, combien cela saigne, un cuir chevelu.) Déjà le crâne est tout englué de caillots ; de longs ruisseaux de sang ont coulé sur le front, sous le bandeau de jonc, ont inondé les longs cheveux tout emmêlés et ont rempli la barbe. La comédie d'adoration a commencé. Chacun tour, de rôle vient fléchir le genou devant Lui, avec une affreuse grimace, suivie d'un grand soufflet : « Salut, roi des juifs! » Mais Lui ne répond rien. Sa pauvre figure ravagée et pâlie n'a pas un mouvement. Ce n'est vraiment pas drôle! Exaspérés, les fidèles sujets Lui crachent au visage. « Tu ne sais pas tenir ton sceptre, donne. » Et pan, un grand coup sur le chapeau d'épines, qui s'enfonce un peu plus ; et horions de pleuvoir. Je ne me rappelle plus ; serait-ce un de ces légionnaires, ou bien l'a-t-il reçu des gens du sanhédrin ? Mais je vois à présent qu'un grand coup de bâton donné obliquement a laissé sur la joue une horrible plaie contuse, et que Son grand nez sémitique, si noble, est déformé par une fracture de l'arête cartilagineuse. Le sang coule de ses narines dans ses moustaches. Assez, mon Dieu !


Mais voici que revient Pilate, un peu inquiet du prisonnier : qu'en auront fait ces brutes ? Aïe, ils l'ont bien arrangé. Si les Juifs ne sont pas contents ! Il va Le leur montrer au balcon du prétoire, dans Sa tenue royale, tout étonné lui-même de ressentir quelque pitié, pour cette loque humaine. Mais il a compté sans la haine : « Tolle, crucifige ! » Ah les démons ! Et l'argument terrible pour lui : « Il s'est fait roi ; si tu l'absous, tu n'es pas l'ami de César. » Alors, le lâche s'abandonne et se lave les mains. Mais, comme l'écrira saint Augustin, ce n'est pas toi, Pilate, qui L'as tué, mais bien les Juifs, avec leurs langues acérées ; et en comparaison d'eux, tu es toi-même beaucoup plus innocent. On lui arrache la chlamyde, qui a déjà collé à toutes ses blessures. Le sangs recoule; Il a un grand frisson. On lui remet Ses vêtements qui se teintent de rouge. La croix est prête, on la Lui charge sur les épaules. Par quel miracle d'énergie peut-Il rester debout sous ce fardeau? Ce n'est en réalité, pas toute la croix, mais seulement la grosse poutre horizontale, le patibulum,qu'Il doit porter jusqu'au Golgotha, mais cela pèse encore près de 50 kilos. Le pieu vertical, lestipes, est déjà planté au Calvaire. Et la marche commence, pieds nus dans des rues au sol raboteux semé de cailloux. Les soldats tirent sur les cordes qui Le lient, soucieux de savoir s'Il ira jusqu'au bout. Deux larrons Le suivent en même équipage. La route heureusement n'est pas très longue, environ 600 mètres et la colline du Calvaire est presqu'en dehors de la porte d'Ephraïm. Mais le trajet est très accidenté, même à l'intérieur des remparts. Jésus, péniblement, met un pied devant l'autre, et souvent Il s'effondre. Il tombe sur les genoux qui ne sont bientôt qu'une plaie. Les soldats d'escorte Le relèvent, sans trop Le brutaliser . ils sentent qu'Il pourrait très bien mourir en route.


Et toujours cette poutre, en équilibre sur l'épaule, qui la meurtrit de ses aspérités et qui semble vouloir y pénétrer de force. Je sais ce que c'est : j'ai coltiné jadis, au 5e Génie, des traverses de chemin de fer, bien rabotées, et je connais cette sensation de pénétration dans une épaule ferme et saine. Mais Lui, Son épaule est couverte de plaies, qui se rouvrent et s'élargissent et se creusent à chaque pas. Il est épuisé. Sur Sa tunique sans couture une tache énorme de sang va toujours en s'élargissant et s'étend jusque sur le dos. Il tombe encore et cette fois de tout son long ; la poutre Lui échappe ; va-t-Il pouvoir Se relever ? Heureusement vient à passer un homme, retour des champs, ce Simon de Cyrène, qui tout comme ses fils Alexandre et Rufus, sera bientôt un bon chrétien. Les soldats le réquisitionnent pour porter cette poutre ; il ne demande pas mieux le brave homme ; oh, comme je le ferais bien ! Il n'y a plus finalement que la pente du Golgotha à gravir et, péniblement, on arrive au sommet. Jésus s'affaisse sur le sol et la crucifixion commence. Oh, ce n'est pas très compliqué les bourreaux savent leur métier. Il faut d'abord Le mettre à nu. Les vêtements de dessus c'est encore facile. Mais la tunique, intimement, est collée à Ses plaies, pour ainsi dire à tout son corps et ce dépouillement est simplement atroce. Avez-vous jamais enlevé un premier pansement mis sur une large plaie contuse et desséché sur elle ? Ou avez-vous subi vous-même cette épreuve qui nécessite parfois l'anesthésie générale ? Si oui, vous pouvez savoir un peu de quoi il s'agit. Chaque fil de laine est collé à la surface dénudée, et, quand on le soulève, il arrache une des innombrables terminaisons nerveuses mises à nu dans la plaie. Ces milliers de chocs douloureux s'additionnent et se multiplient, chacun augmentant pour la suite la sensibilité du système nerveux. Or, il ne s'agit pas ici d'une lésion locale, mais de presque toute la surface du corps, et surtout de ce dos lamentable. Les bourreaux pressés y vont rudement. Peut-être cela vaut-il mieux, mais comment cette douleur aiguë, atroce, n'entraîne-t-elle pas la syncope ? Comme il est évident que, d'un bout à l'autre, Il domine, Il dirige Sa Passion.


Le sang ruisselle à nouveau. On L'étend sur le dos. Lui a-t-on laissé l'étroite ceinture que la pudeur des juifs conserve aux suppliciés ? J’avoue que je ne sais plus : cela a si peu d'importance ; dans tous les cas, en Son Linceul, Il sera nu. Les plaies de son dos, des
cuisses et des mollets s'incrustent de poussière et de menus graviers. On l'a mis au pied du stipes, les épaules couchées sur le patibulum. Les bourreaux prennent les mesures. Un coup de tarière, pour amorcer les trous des clous, et l'horrible chose commence. Un aide allonge l’un des bras, la paume en haut. Le bourreau prend son clou (un long clou pointu et carré, qui, près de sa grosse tête, est large de huit millimètres), il le pique sur le poignet, dans ce pli antérieur, qu'il connaît d'expérience. Un seul coup de son gros marteau : le clou est déjà fiché dans le bois, où quelques panpans énergiques le fixent solidement. Jésus n'a pas crié, mais Son visage horriblement s'est contracté. Mais, surtout, j'ai vu au même instant Son pouce, d'un mouvement violent, impérieux, se mettre en opposition dans la paume : Son nerf médian a été touché. Mais, alors, je ressens ce qu'Il a éprouvé : une douleur indicible, fulgurante, qui s'est éparpillée dans Ses doigts, a jailli, comme un trait de feu, jusqu'à Son épaule et éclaté dans Son cerveau. C'est la douleur la plus insupportable qu'un homme puisse éprouver, celle que donne la blessure des gros troncs nerveux. Presque toujours elle entraîne la syncope et c'est heureux. Jésus n'a pas voulu perdre Sa connaissance. Encore, si le nerf était entièrement coupé. Mais non, j'en ai l'expérience, il n'est que partiellement détruit ; la plaie du tronc nerveux reste en contact avec ce clou, et sur lui, tout à l'heure, quand le corps sera suspendu, il sera fortement tendu comme une corde à violon sur son chevalet. Et il vibrera à chaque secousse, à chaque mouvement, réveillant la douleur horrible. Il en a pour trois heures. L'autre bras est tiré par l'aide ; les mêmes gestes se répètent, et les mêmes douleurs. Mais cette fois, songez-y bien, Il sait ce qui l'attend. Il est maintenant fixé sur le patibulum, qu'Il suit étroitement des deux épaules et des deux bras. Il a déjà forme de croix comme Il est grand!


Allons, debout! Le bourreau et son aide empoignent les bouts de la poutre et redressent le condamné, assis d'abord et puis debout et puis, Le reculant, L'adossent au poteau. Mais c'est, hélas, en tiraillant sur Ses deux mains clouées (Oh, Ses médians!) D'un grand effort, à bout de bras, mais le stipes n'est pas très haut, rapidement, car c'est bien lourd, ils accrochent d'un geste adroit le patibulum en haut du stipes. A son sommet, deux clous fixent le titulus trilingue. Le corps tirant sur les bras, qui s'allongent obliques, s'est un peu affaissé. Les épaules blessées par les fouets et par le portement de croix ont raclé douloureusement le rude bois. La nuque, qui dominait le patibulum, l'a heurté en passant, pour s'arrêter en haut du pieu. Les pointes acérées du grand chapeau d'épines ont déchiré le crâne encore plus profond. Sa pauvre tête penche en avant, car l'épaisseur de Sa couronne l'empêche de reposer sur le bois; et chaque fois qu'Il la redresse, Il en réveille les piqûres. Le corps, pendant, n'est soutenu que par les clous plantés dans les deux carpes (oh, les médians!). Il pourrait tenir sans rien d'autre. Le corps ne se déplace pas en avant. Mais la règle est de fixer les pieds. Pour ce, pas besoin de console ; on fléchit les genoux, et l'on étend les pieds à plat sur le bois du stipes. Pourquoi, puisque c'est inutile, donner à faire au charpentier ? Ce n'est certes pas pour soulager la peine du crucifié. Le pied gauche à plat sur la croix. D'un seul coup (le marteau, le clou s'enfonce en son milieu (entre les deuxième et troisième métatarsiens). L'aide fléchit aussi l'autre genou et le bourreau ramenant le pied gauche devant le droit que l'aide tient à plat, d'un second coup, au même endroit, il perfore ce pied. Tout cela est facile, et puis à grands ahans, le clou est poussé dans le bois. Ici, merci mon Dieu, rien qu'une douleur bien banale, mais le supplice à peine a commencé. A deux hommes, tout le travail n'a guère duré plus de deux minutes et les plaies ont fort peu saigné. On s'affaire alors auprès des deux larrons ; pour ceux-là des cordes suffisent, et les trois gibets sont garnis face à la ville déicide.


N'écoutons pas tous ces Juifs triomphants, qui insultent à Sa douleur. Il leur a déjà pardonné, car ils ne savent ce qu'ils font. Jésus, d'abord, s'est affaissé. Après tant de tortures, pour un corps épuisé, cette immobilité semble presque un repos, coïncidant avec une baisse de Son tonus vital. Mais Il a soif. Oh, il ne l'a pas encore dit ; avant de se coucher sur la poutre, Il a refusé la potion analgésique, vin mêlé de myrrhe et de fiel, que préparent les charitables femmes de Jérusalem. Sa souffrance Il la veut entière ; Il sait qu'Il la dominera. Il a soif. Oui, « Adhaesit lingua mea faucibus meis ». Il n'a rien bu ni rien mangé depuis hier au soir. Il est midi. Sa sueur de Gethsémani, toutes Ses fatigues, la grosse hémorragie du prétoire et les autres et même ce peu qui coule de ses plaies, tout cela Lui a soustrait une bonne partie de Sa masse sanguine. Il a soif. Ses traits sont tirés, Sa figure hâve est sillonnée de sang qui se coagule partout. Sa bouche est entr'ouverte et Sa lèvre inférieure déjà commence à pendre ? Un peu de salive coule dans Sa barbe, mêlée au sang issu de Son nez écrasé. Sa gorge est sèche et embrasée, mais Il ne peut plus déglutir. Il a soif. Dans cette face tuméfiée, toute sanglante et déformée, comment pourrait-on reconnaître le plus beau des enfants des hommes ? « Vermis sum et non homo ». Elle serait affreuse, si l'on n'y voyait pas malgré tout resplendir la majesté sereine du Dieu qui veut sauver Ses frères. Il a soif. Et tout à l'heure Il le dira, pour accomplir les Ecritures. Et un grand benêt de soldat, voilant sa compassion sous une raillerie, imbibant une éponge de sa posca acidulée, acetum, disent les Evangiles, la Lui tendra au bout d'un roseau. En boira-t-il seulement une goutte ? On a dit que le fait de boire détermine chez ces pauvres suppliciés une syncope mortelle. Comment, après avoir reçu l'éponge, pourra-t-il donc parler encore deux ou trois fois ? Non, non, Il mourra à Son heure. Il a soif.


Et cela vient de commencer. Mais, au bout d'un moment, un phénomène étrange se produit. Les muscles de Ses bras se raidissent d'eux-mêmes, en une contracture, qui va s'accentuant ; Ses deltoïdes, Ses biceps sont tendus et saillants, Ses doigts s'incurvent en crochets. Des Crampes ! Vous avez tous, peu ou prou, senti cette douleur progressive et aiguë, dans un mollet, entre deux côtes, un peu partout. Il faut, toute affaire cessante, détendre en l'allongeant ce muscle contracté. Mais regardons ! Voici maintenant aux cuisses et aux jambes les mêmes saillies monstrueuses, rigides, et les orteils qui se recourbent. On dirait un blessé atteint de tétanos, en proie à ces horribles crises, que l'on ne peut pas oublier. C'est ce que nous appelons la tétanie, quand les crampes se généralisent ; et voici que c'est fait. Les muscles du ventre se raidissent en vagues figées ; puis les intercostaux, puis les muscles du cou et les muscles respiratoires. Son souffle peu à peu est devenu plus court, superficiel. Ses côtes, déjà soulevées par la traction des bras, se sont encore surélevées ; l'épigastre se creuse et aussi les salières au-dessus des clavicules. L'air entre en sifflant mais ne sort presque plus. Il respire tout en haut, inspire un peu, ne peut plus expirer. Il a soif d'air. (C'est comme un emphysémateux en pleine crise d'asthme.) Sa figure pâle a peu à peu rougi ; elle a passé au violet pourpre et puis au bleu. Il asphyxie. Ses poumons gorgés d'air ne peuvent plus se vider. Son front est couvert de sueur, Ses yeux exorbités chavirent. Quelle atroce douleur doit marteler son crâne ! Il va mourir. Hé bien, tant mieux. N'a-t-Il donc pas assez souffert ? Mais non, son heure n'est pas venue. Ni la soif ni l'hémorragie, ni l'asphyxie, ni la douleur n'auront raison du Dieu Sauveur et s'Il meurt avec ces symptômes, Il ne mourra vraiment que parce qu'Il le veut bien, « habens in potestate ponere animam suam et recipere eam ». Et c'est ainsi qu'Il ressuscitera. Alléluia !


Que se passe-t-il donc ? Lentement, d'un effort surhumain, Il a pris point d'appui sur le clou de Ses pieds, oui, sur Ses plaies. Les cous-de-pied et les genoux s'étendent peu à peu et le corps, par à coups remonte, soulageant la traction des bras (cette traction qui était de plus de 90 kilos sur chaque main.) Alors, voici que de lui-même, le phénomène diminue, la tétanie régresse, les muscles se détendent, tout au moins ceux de la poitrine. La respiration devient plus ample et redescend, les poumons se dégorgent et bientôt la figure a repris sa pâleur d'avant. Pourquoi tout cet effort ? C'est qu'Il veut nous parler « Pater dimitte illis ». Oh oui, qu'Il nous pardonne, à nous qui sommes ses bourreaux. Mais au bout d'un instant, Son corps commence à redescendre... et la tétanie va reprendre. Et chaque fois qu'Il parlera (nous avons retenu au moins sept de ses phrases) et chaque fois qu'Il voudra respirer, il Lui faudra se redresser, pour retrouver Son souffle, en se tenant debout sur le clou de Ses pieds. Et chaque mouvement retentit dans Ses mains, en douleurs indicibles (oh, Ses médians!) C'est l'asphyxie périodique du malheureux qu'on étrangle et qu'on laisse reprendre vie, pour l'étouffer en plusieurs fois. A cette asphyxie Il ne petit échapper, pour un moment, qu'au prix de souffrances atroces et par un acte volontaire. Et cela va durer trois heures. Mais mourez donc, mon Dieu !


Je suis là au pied de la croix, avec Sa Mère et Jean et les femmes qui Le servaient. Le centurion, un peu à part, observe avec une attention déjà respectueuse Entre deux asphyxies, Il se dresse et Il parle : « Fils, voici votre Mère ». Oh oui, chère Maman, qui depuis ce jour-là nous avez adoptés! ? Un peu plus tard ce pauvre bougre de larron s'est fait ouvrir le paradis. Mais, quand donc mourrez-vous, Seigneur ! Je sais bien, Pâques vous attend et votre corps ne pourrira pas, comme les nôtres. Il est écrit: « Non dabis sanctum luum videre corruptionem ». Mais, mon pauvre Jésus (excusez le chirurgien), toutes vos plaies sont infectées ; elles le seraient d'ailleurs à moins. Je vois distinctement sur elles suinter une lymphe blonde, et transparente, qui se collecte au point déclive en une croutelle cireuse. Sur les plus anciennes déjà des fausses membranes se forment, qui sécrètent un seropus. Il est écrit aussi : « Putruerunt et corruptae sunt cicatrices meae ». Un essaim de mouches affreuses, de grosses mouches vert et bleu, comme on en voit aux abattoirs et aux charniers, tourbillonne autour de Son corps ; et brusquement elles s'abattent sur l'une ou l'autre plaie, pour en pomper le sue et y pondre leurs œufs. Elles s'acharnent au visage ; impossible de les chasser. Par bonheur, depuis un moment le ciel s'est obscurci, le soleil s'est caché ; il fait soudain très froid. Et ces filles de Béelzéboub ont peu à peu quitté la place.


Bientôt trois heures. Enfin! Jésus lutte toujours. De temps en temps, Il se redresse. Toutes Ses douleurs, Sa soif, Ses crampes, l'asphyxie et les vibrations de Ses deux nerfs médians ne Lui ont pas arraché une plainte. Mais, si Ses amis sont bien là, Son Père, et c'est l'ultime épreuve, Son Père semble l'avoir abandonné. « Eli, Eli,lammasabachtani ? » Il sait maintenant qu'Il s'en va. Il crie « Consumatum est ». La coupe est vide, la tâche est faite. Puis, de nouveau se redressant et comme pour nous faire entendre qu'Il meurt de par Sa volonté « iterum clamans voce magna » : Mon Père, dit-Il, je remets mon âme entre Vos mains (habens in potestate ponere animam suam). Il est mort quand Il l'a voulu. Et qu'on ne me parle plus de théories physiologiques! « Laudato si Missignore per sora nostra morte corporale ! » Oh oui, Seigneur, soyez loué, pour avoir bien voulu mourir. Car nous n'en pouvions plus. Maintenant tout est bien. Dans un dernier soupir, Votre Tête vers moi, lentement, s'est penchée, droit devant Vous, Votre menton sur le sternum. Je vois à présent bien en face Votre visage détendu, rasséréné, que malgré tant d'affreux stigmates illumine la majesté très douce de Dieu qui est toujours là. Je me suis affalé à genoux devant Vous, baisant Vos pieds troués, où le sang coule encore, en se coagulant vers les pointes. La rigidité cadavérique Vous a saisi brutalement, comme le cerf forcé à la course. Vos jambes sont dures comme l'acier... et brûlantes. Quelle température inouïe Vous a donné cette tétanie? La terre a tremblé; que m'importe ? et le soleil s'est éclipsé. Joseph est allé réclamer Votre corps à Pilate, qui ne le refusera pas. Il hait ces Juifs, qui l'ont forcé à Vous tuer ; cet écriteau sur Votre Tête proclame bien haut sa rancune « Jésus, roi des Juifs », et crucifié comme un esclave ! Le centurion est allé faire son rapport, après Vous avoir, le brave homme, proclamé le vrai Fils de Dieu. Nous allons Vous descendre et ce sera facile, une fois les pieds décloués. Joseph et Nicodème décrocheront la poutre du stipes. Jean Votre bien aimé Vous portera les pieds; à deux autres, avec un drap tordu en corde nous soutiendrons Vos reins. Le linceul est prêt, sur la pierre ici tout près, face au sépulcre ; et là, tout à loisir, on déclouera Vos mains. Mais qui vient là? Ah oui, les Juifs ont dû demander à Pilate qu'on débarrasse la colline de ces gibets qui offensent la vue et souilleraient la fête de demain. Race de vipères qui filtrez le moucheron et déglutissez le chameau ! Des soldats brisent à grands coups de barre de fer les cuisses des larrons. Ils pendent maintenant lamentablement et, comme ils ne peuvent plus se soulever sur les cordes des jambes, la tétanie et l'asphyxie les auront bientôt achevés. Mais rien à faire ici pour vous! « Os non comminuetis ex eo ». Laissez-nous donc en paix ; ne voyez-vous pas qu'Il est mort? - Sans doute, disent-ils. Mais quelle idée a pris l'un d'eux ? D'un geste tragique et précis, il a levé la hampe de sa lance et, d'un seul coup oblique au côté droit, il l'enfonce profondément. Oh pourquoi ? « Et aussitôt, de la plaie est sorti du sang et de l'eau ». Jean l'a bien vu et moi aussi, et nous ne saurions mentir: un large flot de sang liquide et noir, qui a jailli sur le soldat et peu à peu coule en bavant sur la poitrine, en se coagulant par couches successives. Mais, en même temps, surtout visible sur les bords, a coulé un liquide clair et limpide comme de l'eau. Voyons, la plaie est au-dessous et en dehors du mamelon (5e espace), le coup oblique. C'est donc le sang de l'oreillette et l'eau sort de Son péricarde. Mais alors, mon pauvre Jésus, Votre cœur était tout, cette douleur angoissante et cruelle du cœur serré dans un étau.


N'était-ce pas assez de ce que nous voyions? Est-ce pour que nous le sachions que cet homme a commis son agression bizarre ? Peut-être aussi les Juifs auraient-ils prétendu que Vous n'étiez pas mort mais évanoui ; Votre résurrection demandait donc ce témoignage. Merci, soldat, merci, Longin; tu mourras un jour en martyr chrétien. Et ; maintenant, lecteur, remercions Dieu, qui m'a donne la force d'écrire cela jusqu'au bout ; non pas sans larmes ! Toutes ces douleurs effroyables, que nous avons vécues en Lui, Il les a toute sa vie prévues, préméditées, voulues, dans Son Amour pour racheter toutes nos fautes. « Oblatus est quia ipse voluit ». Il a dirigé toute Sa Passion, sans éviter une torture ; en acceptant les conséquences physiologiques, mais sans être dominé par elles Il est mort quand et comme et parce qu'Il l'a voulu. Jésus est en agonie jusqu'à la fin des temps. Il est juste, il est bon de souffrir avec Lui et de Le remercier, quand Il nous envoie la douleur, de nous associer à la Sienne. Il nous faut achever, comme l'écrit Saint Paul, ce qui manque à la Passion du Christ, et, avec Marie, Sa Mère et notre Mère, accepter joyeusement, fraternellement notre Compassion.


O Jésus, qui n'avez pas eu pitié de Vous-même, qui êtes Dieu, ayez pitié de moi qui suis un pécheur. 


Laus Christo. Circoncision 1940.

Docteur Pierre BARBET,

Chirurgien de l'Hôpital Saint-Joseph de Paris.

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2 avril 2010

Semaine Sainte 2010, Vendredi Saint 1/2

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Semaine Sainte 2010

Vendredi Saint

Extrait des révélations de Maria d'Agreda

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Commencement de la Passion

A l'entrée de la nuit qui suivit le jeudi de la cène, le doux Jésus résolut de commencer sa douleureuse passion. Il sortit donc de la salle où il avait célébré de si grands mystères et parla longuement aux disciples. Il rencontra aussi sa sainte mère, qui était sortie en même temps de sa retraite, il la regarda d'un air joyeux, et lui dit ces seules paroles; ma mère, je serai avec vous dans vos tribulations, accomplissons la volonté du Père éternel et le salut du monde, ensuite il lui donna sa bénédiction et la quitta. Elle se retira de nouveau dans la chambre de la maison du cénacle, parce que le maître se trouvant présent à cette douloureuse séparation, lui avait offert, par l'inspiration divine, la maison et tout ce qu'elle renfermait, pour tout le temps qu'elle resterait à Jérusalem. La sainte Vierge se retira livrée à une douleur que chaque chrétien peut s'imaginer, mais elle ne cessa point d'être présente en esprit à tout ce qui se fit dans cette cruelle nuit, Elle vit lorsque Judas alla vers les prêtres et les pharisiens, et l'apparition du démon en forme visible, pour le détourner de vendre son divin maître. Elle vit Jésus se retirer au jardin de Gethsémani et découvrit sa profonde tristesse; elle connut que toutes les angoisses qu'il eut jusqu'à éprouver des sueurs de sang, provenaient de ce qu'il voyait que toutes ses souffrances seraient non-seulement sans fruit pour les méchants, mais seraient encore par leur malice la cause d'un plus grand châtiment; c'est pourquoi il priait son Père d'éloigner de lui cette amertume sous le nom de calice. Elle connut encore qu'après la prière de Jésus-Christ, le Père éternel envoya l'archange saint Michel pour lui dire de se consoler dans ses peines, car parmi ceux qu'il sauverait par son sang divin, serait Marie sa mère, digne fruit de sa rédemption. Elle vit que trouvant ses disciples endormis, avant de les éveiller, il s'arrêta un peu à les regarder avec compassion et pleura sur leur négligence et leur tiédeur. Non-seulement elle vit ceci et tout ce qui arriva au jardin en détail, mais elle considéra autant qu'il fut possible, chaque action ‘que faisait son divin fils dans sa passion. Elle se retira avec les saintes femmes, lorsque Jésus se retira avec ses trois disciples, elle pria aussi comme Jésus avait prié le Père éternel d'éloigner et de suspendre toute consolation qui pourrait l'empêcher de souffrir avec son fils; et elle demanda que son corps put partager toutes les souffrances qu'il endurerait lui-même. Elle éprouva aussi une profonde tristesse, elle fit la même prière que Jésus fit pour les pécheurs, elle entra en agonie et eut aussi une sueur de sang, l'archange Gabriel fut également envoyé pour la fortifier, comme saint Miche! l'avait été pour Jésus. Lorsqu'elle se retira pour prier, elle prit avec elle les trois Maries, laissant les autres femmes et elle alla aussi les visiter au moment où Jésus visita les apôtres, et les exhorta à être vigilantes contre le démon. Lorsque Jésus dit à ses apôtres : tristis et anima mea usque ad mortem , elle dit aussi aux trois Maries; mon âme est triste, parce que mon fils bien-aimé et mon Seigneur doit souffrir et mourir et que je ne dois pas mourir avec lui. Priez, mes amies, afin de ne pas entrer en tentation. Au milieu de ces tourments, la sainte Vierge non-seulement eut toujours un coeur magnanime, mais encore elle songea au moyen de pouvoir soulager son divin fils, et elle envoya un de ses anges pour essuyer avec des linges qu'elle lui donna le visage de son Dieu agonisant. Lorsque les soldats partirent avec Judas pour arrèter Jésus, la très-sage reine, prévoyant les outrages, les injures et les mauvais traitements, que ces méchants lui feraient souffrir, invita aussitôt les, saints anges afin de compenser avec elle par leurs louanges et leurs adorations tous les affronts qu'ils lui faisaient. Ainsi pour les offenses outrageantes qu'il recevait de ces méchants et pour le baiser que Judas lui donna comme signal pour le trahir, elle offrait à proportion des actes de vénération et de louanges à sa divine majesté et retenait ainsi l'indignation de Dieu, afin qu'il n'engloutît pas ces misérables. Elle pria surtout pour Judas, et à sa considération Dieu envoya à son coeur de fortes et nombreuses inspirations et de grandes grâces afin qu'il rentrât en lui-même. Lorsqu'elle vit que par la vertu de ces puissantes paroles dites à cette troupe maudite : Ego sum, ils étaient tous tombés à terre avec les chevaux, et que les démons étaient abattus et restaient renversés pendant un demi quart d'heure, elle chanta des cantiques de louanges et de victoire au Très-Haut. Il est vrai que par pitié pour ces malheureux, elle pria le Seigneur de leur laisser la vie et de les faire lever. Le Seigneur leur accorda donc le pouvoir d'exercer contre lui toute leur rage, il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous? Ils répondirent, Jésus de Nazareth, il leur dit: C'est moi; et ils se jetèrent sur lui comme des chiens enragés et des bêtes féroces. Lorsque Jésus fut lié, elle ressentit aussi les douleurs des chaînes et des cordes comme si elle eût été liée en effet. Elle éprouva la même chose pour les coups, les mauvais traitements, les soufflets que souffrit le Sauveur, dans son arrestation, et lorsqu'on déchira ses habits et qu'on lui arracha les cheveux. A la fuite des apôtres elle ne s'indigna pas contre eux, mais elle les recommanda instamment au Seigneur, et quoiqu'elle fut affligée de les voir .chancelants dans leur foi, néanmoins elle pria pour eux, et elle offrit au Seigneur tous les devoirs et toute la vénération de l'église entière résumée en elle. Tandis que Jésus accablé de coups était au pouvoir de ses ennemis, la sainte Vierge était dans le Cénacle, Judas croyant par la suggestion de Lucifer son pardon impossible, et tourmenté par l'appréhension du déshonneur qu'il aurait dans le monde pour avoir trahi son maître, fut tellement agité qu'il entra en fureur contre lui-même; il se retira à l'écart et voulut se précipiter d'une des fenêtres les plus élevées du palais du Pontife, mais il en fut empêché. Il sortit de cette maison poussant des cris comme une bête féroce, se mordant les poings, s'arrachant les cheveux et se donnant mille malédictions. Lucifer le voyant en cet état, lui persuada de rendre l'argent aux prêtres, il voulait ainsi empêcher la mort de Jésus-Christ qu'il soupçonnait toujours davantage d'être le Messie à la vue de sa douceur au milieu des outrages. Mais n'ayant pu encore réussir dans son dessein Lucifer augmenta le désespoir de Judas et lui persuada qu'il valait mieux de délivrer en un instant de tant de peines et d'ignominie. Le malheureux apostât y consentit, et sortant de la ville, homicide de lui-même, il se pendit à un arbre. Cette mort affreuse arriva le jour même du vendredi quelques heures avant que Jésus n'expirât. Son corps, resta trois jours suspendu à l'arbre avec les entrailles crevées et quoique les juifs cherchassent plusieurs fois à l'enlever pour l'ensevelir, parce qu'il revenait de cette mort une grande gloire au Sauveur, ils ne purent jamais le faire. Enfin, après trois jours les démons par la permission de Dieu, enlevèrent le cadavre maudit de l'arbre et le transportèrent en enfer où ils avaient conduit son âme. La troupe des soldats envoyée pour arrêter le Seigneur, afin de l'amener ,en sûreté, car ils le prenaient pour un magicien à cause de ses miracles et pensaient qu'il pourrait s'échapper de leurs mains, le lièrent étroitement aux flancs, aux bras, et au cou de deux longues et grosses cordes et d'une pesante, longue et forte chaîne qui avait servi de levier pour fermer et ouvrir une porte de prison et aux extrémités de laquelle ils avaient attaché des me- cottes de fer, dont ils lui attachèrent les mains derrière le dos. L'ayant lié de cette cruelle manière ils partirent du mont des oliviers avec un grand tumulte, les uns tirant les cordes par-devant et les autres par-derrière ils le faisaient tomber à terre, ils exhalaient leur rage contre lui par des coups de pied aux cotés, des coups de poing au visage et à la tête, ils lui déchirèrent les habits, et lui arrachèrent la barbe, ils le tramèrent par les cheveux, et lui enfoncèrent la pointe de leurs bâtons dans les côtés; ils lui donnèrent des coups sur les épaules, et le traînèrent tantôt d'un côté tantôt de l'autre du chemin. Le Seigneur tomba plusieurs fois le visage contre terre avec une grande douleur, car ayant les mains liées derrière le dos il se meurtrissait le divin visage et se couvrait de plaies, et ne pouvant plus se relever, les coups et les mauvais traitements de toute sorte qu'il recevait étaient innombrables, jusqu'à lui marcher dessus, et comme un doux agneau, il supportait ces affreuses cruautés avec une patience admirable. Lucifer était en fureur à la vue de cette résignation et pour en triompher il voulut lui-même prendre les cordes pour le traîner avec une plus grande violence; mais la sainte Vierge, qui voyait tout ceci en esprit, et qui ressentait dans son corps très-pur tous les mauvais traitements, arrêta Lucifer dans son exécrable dessein, et lui enleva les forces afin qu'il ne pût l'exécuter. Ils arrivèrent dans la ville en poussant des cris, des sifflements, des hurlements, comme si on avait arrêté un chef de brigands. Les personnes se mettaient à la fenêtre et à la porte avec des flambeaux, ils l'injuriaient et l'insultaient l'appelant faux prophète, magicien, pervers, méchant et scélérat : et cum iniquis reputatus est. Ils le conduisirent au tribunal d'Anne, pontife, qui le reçut assis sur son siège, Lucifer se plaça à ses côtés, environné d'une multitude innombrable de démons appliqués à irriter ce juge contre Jésus-Christ, afin d'éprouver sa divine patience. Le Sauveur, reçut alors ce cruel soufflet de la main gantée de fer d'un des serviteurs auquel il avait guéri miraculeusement l'oreille au jardin de Gethsémani. Le Seigneur, lui fit cette réponse célèbre en recevant le soufflet: si male locutus sum: testimonium perhibe de malo, qui couvrit ce méchant de confusion, mais ne l'amenda pas. Le coup fut si sanglant qu'il lui enfonça toutes les dents et lui fit couler le sang de la bouche, du nez et des yeux; dans le même instant la mère de Dieu ressentit dans son visage ce coup terrible qui lui fit verser des larmes de sang. En ce moment Jean et Pierre arrivèrent à la maison d'Anne. Après y être entrés Pierre s'approcha du feu dans le vestibule, et la portière l'ayant vu lui demanda s'il était disciple du Nazaréen. Elle fit cette demande avec moquerie et mépris, c'est pourquoi Pierre en éprouva de la honte, et saisi de crainte et de lâcheté, il nia qu'il le fut. Après ce reniement il sortit de la maison d'Anne, mais il suivit ensuite le Seigneur dans la maison de Caïphe où il fut amené avec de grandes railleries. Il fut reçu avec des rires, des insultes et de grandes moqueries, pour lui il priait le Père éternel pour eux, et la divine mère priait avec lui. Caïphe était assis sur son siége magnifique entouré des scribes et des pharisiens assistés de Lucifer, qui désirait toujours mieux s'assurer si Jésus était le Messie, il inspira donc à Caïphe de lui dire: Je t'adjure au nom de Dieu vivant de nous dire ouvertement si in es le Christ fils de Dieu. A la réponse pleine de douceur de Jésus-Christ, Lucifer fut si tourmenté que ne pouvant le supporter, il se précipita au fond de l'abîme. Il en sortit par la permission de Dieu, mais incertain si le Christ avait ainsi parlé pour se délivrer des mains des ses ennemis. Revenu de nouveau dans la salle, il excita les ministres à lui donner des soufflets, des coups de poing, à lui arracher les cheveux, à lui cracher au visage et à le fouler aux pieds. Les anges qui l'adoraient et le louaient étaient confondus des jugements incompréhensibles de la divine sagesse, en voyant que sa divine Majesté consentait à être présentée comme coupable et que le prêtre inique se montrait comme juste et zélé pour l'honneur de Dieu, à qui il prétendait ôter sacrilègement la vie; et l'innocent agneau gardait le silence sans ouvrir la bouche. Dans cette maison, on banda les yeux au Seigneur pal-ce qu'il apparaissait sur son visage une douceur et une splendeur qui causaient une grande peine et confusion à ses ennemis. Ils attribuèrent tout cela à l'art magique, et ils lui couvrirent le visage avec de sales haillons, et lui firent de mauvais traitements et des insultes indicibles, la Vierge mère non-seulement les vit, mais les ressentit tous, dans le même temps et dans les mêmes parties, que les souffrit le rédempteur. Il fut facile à saint Pierre, au milieu de la foule des personnes qui entraient dans la maison de Caïphe, de s'introduire aussi à la faveur de l'obscurité de la nuit. Nais une servante le vit dans la cour et se tournant vers les soldats qui étaient auprès du feu: cet homme, dit-elle, est un de ceux qui allaient dans la compagnie de Jésus de Nazareth; et un de ceux qui étaient là, ajouta: en vérité, tu es réellement Galiléen et un de ceux qui suivaient Jésus. Saint Pierre le nia et jura qu'il n'était pas disciple de Jésus et il quitta le feu et la cour. Mais il ne pouvait pas s'éloigner de la vue de son divin maître, retenu par la compassion pour ses souffrances, il tournoya donc pendant une heure environ, un parent de Malechus le vit et le reconnut; tu es Galiléen lui dit-il, et disciple de Jésus, je t'ai vu avec lui dans le jardin, et de nouveau Pierre jura qu'il ne le connaissait pas, et alors le coq chanta pour la seconde fois, et la prophétie de Jésus-Christ fut accomplie, qu'il le renierait trois fois cette nuit avant que le coq chantât deux fois. Ayant entendu le chant du coq, Pierre se souvint des paroles de Jésus, qui en ce moment, le regarda avec sa grande miséricorde, il sortit aussitôt en versant des larmes, et se retira dans une grotte appelée encore galligante: Chant du coq, il y pleura amèrement pendant trois heures, il rentra en grâce et obtint son par-. don par le moyen de la sainte Vierge. Elle avait vu sa faute de sa retraite et aussitôt elle pria pour lui avec larmes et prosternée à terre; elle lui envoya même un de ses anges pour le consoler, non pas d'une manière visible pal-ce que son péché était trop récent, mais à l'intérieur, sans que Pierre le vit.

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La sentence de mort


Après minuit , ceux du conseil arrêtèrent que tandis qu'ils dormiraient, Jésus-Christ resterait ainsi lié dans un lieu souterrain de la maison, qui servait de prison pour les plus grands voleurs et scélérats. Cette prison était si obscure que la lumière y pénétrait à peine, et si sale et puante qu'elle était insupportable pour tous. Ils enfermèrent là le fils de Dieu, le traînant attaché avec les chaînes et les cordes dont ils l'avaient lié au jardin des olives. Il y avait dans un coin de la prison une pierre ou une pointe de rocher, à laquelle ils attachèrent le Seigneur de telle sorte qu'il ne pouvait ni se remuer ni s'asseoir, et l'ayant ainsi lié ils sortirent de ce lieu fétide, en fermèrent la porte et y laissèrent l'un d'eux de garde au-dehors. Les saintes anges entrèrent pour vénérer le Sauveur, et lui demandèrent de vouloir bien leur permettre de le délier, mais le doux Jésus ne le permit pas, pour souffrir davantage, et il les envoya consoler sa mère affligée. Après que ces méchants et ces ivrognes eurent soupé, excités par le démon, ils allèrent le détacher du rocher et le mirent au milieu de la prison, ils voulurent le contraindre à parler et à faire quelque miracle, mais Jésus, la sagesse incarnée ne répondant rien, ils l'accablèrent de coups et de soufflets, et leur rage croissant ils lui bandèrent de nouveau les yeux, avec un dégoûtant chiffon, et le frappèrent avec violence sur le cou et au visage, en lui disant, devine qui t'a frappé. Lucifer irrité de sa patience inspira à ces cruels ivrognes de le mettre entièrement nu et de lui faire de plus grands outrages. Mais la très-pure Vierge qui voyait et contemplait tout empêcha cet odieux outrage, elle pria avec instance le Seigneur de ne pas permettre cette ignominie et sa prière fut exaucée. lIs l'attachèrent donc de nouveau au rocher et sortirent de la prison, les anges entrèrent pour compatir à ses douleurs et l'adorer ; en ce temps là il priait le Père éternel pour ceux qui l'avaient ainsi maltraité. A l'aurore, les princes des prêtres et les scribes s'assemblèrent et le divin agneau fut amené devant eux. C'était un spectacle digne de piété de voir le divin Jésus défiguré, le visage meurtri et couvert de dégoûtants crachats, qu'il n'avait pu enlever ayant les mains liées derrière le dos. En le voyant dans cet état ses ennemis mêmes furent effrayés. Ils lui demandèrent de nouveau à dessein s'il était fils de Dieu, et ayant entendu qu'il l'était, ils le jugèrent digne de mort, et ils résolurent de l'envoyer à Pilate proconsul de l'empereur romain à qui étaient réservées les causes capitales. Le soleil était déjà levé, et la mère affligée résolut de sortir de sa retraite pour suivre son fils si cruellement traité. Lorsqu'elle sortait de la maison avec les Marie et Magdeleine, saint Jean arriva pour l'informer de tout ce qui était arrivé, ne sachant pas qu'elle avait vu tout en esprit. Il demanda d'abord pardon de la lâcheté qu'il avait eue de s'enfuir, et se mit à raconter tout ce qui était arrivé jusqu'alors, l'humble reine n'interrompit point son récit, et écouta tout avec une extrême souffrance. Après qu'il eut fini de parler, ils versèrent tous des larmes, et ils se mirent en marche. La sainte Vierge entendit les divers entretiens de la foule, dans les rues, sur son fils bien-aimé, elle ne s'arrêta jamais, et ne s'indigna point contre ceux qui en parlaient mal, mais elle pria pour eux. Un grand nombre de personnes la re- connurent à son manteau noir et à son cordon pour la mère de Jésus, quelque uns étaient naturellement touchés de compassion pour elle, et d'autres l'injuriaient à pause de la mauvaise éducation donnée à son fils. Mais voilà qu'ils aperçoivent un grand tumulte, et qu'ils entendent un grand bruit, et tout-à-coup elle voit au milieu de cette canaille son divin fils, elle se jeta à terre et l'adora profondément. Ils se jetèrent l'un à l'autre un douloureux regard qui pénétra leurs coeurs d'une douleur inexprimable, ils se parlèrent seulement dans l'intérieur de leur âme. On le traînait vers Pilate, et la mère affligée versant des larmes le suivait avec les saintes femmes en disant : mon fils, mon bien-aimé fils. Ils arrivèrent enfin en présence de Pilate qui quoique païen eut égard aux lois cerémonielles des juifs, qui leur défendaient d'entrer dans le prétoire, il sortit donc pour interroger le prétendu coupable. La mère affligée était toujours présente avec saint Jean et les saintes femmes, les anges les avaient amenés dans un lieu d'où elles pouvaient voir tout et entendre ce qui se disait. La sainte Vierge couverte de son manteau noir versait des larmes de sang par la violence de sa douleur; elle ressentait en elle-même toutes les souffrances que souffrait son divin fils. Elle pria le Père éternel afin que Pilate connut clairement l'innocence de Jésus, il la connut en effet, mais il ne correspondit pas à la grâce qu'il avait reçue par le moyen de la mère de miséricorde. Il s'efforça néanmoins de ne pas condamner un innocent, en l'envoyant à Hérode, fils de cet Hérode qui avait fait massacrer les saints innocents qui était venu à la fête des azymes, lorsqu'il apprit que Jésus était né dans son royaume. A cette occasion ils oublièrent même quelques différends, et devinrent amis. Il est impossible de dire les souffrances et les douleurs que souffrit Jésus dans ce trajet de Pilate à Hérode, de la part de ces bourreaux excités par Lucifer, qui voulait s'assurer toujours davantage par la grandeur de la patience de Jésus, s'il était le Messie. Sa mère affligée, suivit derrière la masse de la populace, toute occupée de son divin fils. La grande reine n'entra pas dans la maison d'Hérode, mais elle vit tout ce qui s'y fit, et entendit toutes les demandes d'Hérode. Lorsqu'il en sortit revêtu de l'habit des insensés, elle comprit toute la grandeur de cette injure et l'adora profondément comme la sagesse infinie. Elle le suivit avec la même constance, lorsqu'il fut ramené chez Pilate; plusieurs fois à cause de la foule, et par la violence avec laquelle on le traînait, embarrassé par sa longue tunique, Jésus tomba par terre; en tombant les veines s'ouvrirent par la manière dont ils le traînaient cruellement, et aussi par les coups et les mauvais traitements' qu'il recevait, ne pouvant se relever, parce qu'il avait les mains enchaînées et attachées derrière le dos. Alors la prudente et tendre mère ordonna aux saints anges, non-seulement de recueillir ces gouttes de sang très-précieux, qui tombaient à terre, afin qu'elles ne fussent pas profanées et foulées aux pieds, mais elle leur commanda aussi de soutenir leur Créateur, lorsqu'il serait exposé à tomber. . Mais elle ne voulut pas donner cet ordre aux anges avant d'en avoir obtenu la permission du Seigneur, qu'elle pria de condescendre en cela, aux humbles prières de sa mère affligée. Jésus fut ramené devant Pilate, qui voyant son innocence, et l'envie et la haine des juifs, essaya de le délivrer. Il parla seul avec Jésus, il dit aussi en secret à quelques-uns des chefs de la synagogue, qu'il y avait dans la prison un scélérat infâme, condamné par le peuple, qu'ils devaient donc demander qu'on délivrât le Nazaréen et non Barrabas, c'était le nom de l'homicide et du meurtrier. Cette coutume de délivrer un criminel à la fête de Pâques avait été introduite chez les Juifs, en souvenir de la délivrance d'Egypte. La mère affligée était présente dans la maison de Pilate, à tout ce qu'il fit pour délivrer son fils. Elle vit aussi l'ambassade de la femme de Pilate nommé Procule à son mari et elle vit que c'était une suggestion de Lucifer. pour empêcher la rédemption. La divine Marie était de toute part transpercée d'un glaive de douleur, mais elle le fut plus cruellement lorsqu'elle entendit que Barrabas était préféré à son divin fils. Le moyen tenté par Pilate pour délivrer le Seigneur, n'ayant pas réussi, il pensa à un moyen d'habilité toute humaine, ce fut de le faire flageller pour apaiser ainsi la haine des juifs, et comme suffisamment châtié ensuite de le délivrer. Mais il jugea contre toute justice, car il avait bien reconnu l'innocence de Jésus. Pour exécuter cette flagellation, on choisit six jeunes hommes robustes des plus inhumains et des plus barbares. ils l'amenèrent dans une cour, où était une colonne, et lui enlevèrent les cordes, les chaînes et les menottes, ils lui ôtèrent d'abord le manteau blanc, ensuite ils le dépouillèrent de sa robe sans couture et son corps fut tout nu, excepté une espèce de caleçon, qu'ils voulaient même lui ôter, mais la grande reine l'empêcha, en priant le Père éternel de ne pas le permettre. La flagellation commença sous les yeux de la mère affligée, ils le lièrent si étroitement à la colonne avec des petites cordes, qu'elles lui entrèrent dans la chair et que ses divines mains se gonflèrent. Ensuite ils se mirent à le flageller deux à deux, les uns après les autres, avec une cruauté si inouïe que la férocité humaine n'en était pas capable, si Lucifer lui-même ne se fut comme incorporé dans le coeur de ses bourreaux impitoyables. Les deux premiers flagellèrent l'innocent Jésus avec des cordes tordues, dures et grosses en y employant toute la fureur de la rage et toutes leurs forces. Ces premiers coups de fouets firent sur son corps divin si délicat de grandes et livides meurtrissures, il se fendit de toutes par en se gonflant, et le sang était sur le point de couler à travers les blessures. Les deux premiers bourreaux étant épuisés de fatigue, les deux seconds se mirent à leur place, ils le frappèrent avec des courroies de cuir très-dures sur les premières blessures et firent crever les meurtrissures livides et gonflées qu'avaient fait les premiers, de sorte que le sang divin en sortit, et non-seulement il couvrit le corps sacré d Jésus-Christ, mais encore il baigna les vêtements des sacrilèges bourreaux et découla jusqu'à terre, ces seconds étant hors d'haleine, les troisièmes les remplacèrent et se servirent de nouveaux instruments qui étaient des nerfs d'animaux très-durs, semblables à des verges sèches. Ils flagellèrent le Sauveur avec une cruauté plus grande encore, parce qu'ils frappaient sur les blessures faites par les deux premiers et les seconds; mais comme les veines de son corps divin avaient déjà été rompues et qu'il n'était plus qu'une seule plaie, ces troisièmes bourreaux ne pouvaient plus faire de nouvelles plaies dans aucune partie du corps, c'est pourquoi en redoublant leurs, coups terribles ils arrachèrent la chaire divine et immaculée, de sorte qu'il en tomba des morceaux à terre et les os furent mis à découvert en diverse parties des épaules. Pour satisfaire encore mieux leur férocité inouïe ils le flagellèrent au visage, aux jambes, aux pieds et aux mains, sans épargner une seule partie. Le sang divin se répandit à flots sur la terre. Son divin visage et tout meurtri, déchiré et si couvert de sang et d'horribles crachats qu'on ne pouvait plus le reconnaître. De même la mère des douleurs, dans un coin de la cour, avec la sainte suite qui l'accompagnait dans ses douleurs, ressentait dans son âme et dans son corps virginal tous les coups mot tels qu'endurait son divin fils, et elle fut si affligée que saint Jean et les Maries ne reconnaissaient plus les traits de son visage, parce que sa douleur et ses souffrances étaient sans mesure, à cause de sa grande foi et la parfaite connaissance qu'elle avait de l'incomparable dignité de son divin fils. Elle seule sut apprécier, mieux que toutes les créatures, l'innocence de Jésus-Christ, la dignité de sa divine personne, l'énormité des injures qu'il recevait et les tourments indicibles qu'il supportait. Cependant dans le désir de le voir mourir sur la croix, ils le délièrent et il tomba par terre baigné dans son sang. Ils lui ordonnèrent de se vêtir, un de ces méchants lui avait caché sa tunique sans couture, et le voyant ainsi nu et couvert seulement de plaies et de sang, ils l'injurièrent et le couvrirent de railleries. En ce temps, ils allèrent dire à Pilate que prétendant devenir roi des juifs, il était juste de le couronner d'épines. Ayant obtenu cette injuste permission de Pilate, ils lui mirent sur les épaules des haillons de pourpre et un roseau à la main en guise de sceptre, et enfin ils enfoncèrent violemment sur sa tête divine une couronne d'épines pour servir de diadème. Elle était composée de joncs marins, très-épineux, avec des pointes fines et dures et ils la lui placèrent de manière que les épines en grand nombre pénétrèrent les os de la tête, d'autres arrivèrent jusqu'aux oreilles et d'autres encore jusqu'aux yeux. Après cette douloureuse et cruelle ignominie, ils adorèrent comme un roi de théâtre, celui qui par nature et à toute sorte de titres, était le véritable roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Tous les soldats de la cohorte se rassemblèrent aussitôt en présence des prêtres et des pharisiens et ayant mis au milieu d'eux l'aimable Jésus, ils le chargèrent de blasphèmes avec des railleries indicibles, les uns se mettaient à genoux devant lui et lui disaient par moquerie Je vous salue roi des juifs. D'autres lui donnaient de sanglants soufflets, et d'autres lui frappaient la tête avec le roseau, quelques uns couvraient son divin visage de dégoûtants crachats et tous l'accablaient d'injures, et d'outrages de toutes sortes inspirés par le démon. Pilate pensa que le coeur de ce peuple ingrat et furieux, serait attendri à un spectacle si douloureux, c'est pourquoi il le fit montrer au public d'une grande fenêtre, en disant Voilà l'homme; qu'avez-Vous sujet de craindre qu'il se fasse roi, puisqu'il ne ressemble plus à un homme et qu'on ne trouve rien en lui qui soit digne de mort, Mais le peuple en fureur, cria : Crucifiez-le! Crucifiez-le! La mère des douleurs en voyant son fils réduit à un semblable état, se mettant à genoux, l'adora, et le reconnut pour vrai Dieu et vrai homme; saint Jean, les saintes femmes et tous les anges qui assistaient la grande reine en firent autant. La grande reine pria le Père éternel de faire connaître plus clairement à Pilate l'innocence de Jésus, c'est pourquoi Pilate prit Jésus à part, et lui fit les interrogations rapportées par les évangélistes, aussi il le montrait au peuple en répétant que Jésus était innocent. Les juifs s'aperçurent du désir de Pilate de délivrer Jésus, ils crièrent donc à Pilate, en faisant un grand bruit et en le menaçant, s'il ne condamnait pas Jésus à mort, Pilate alors se troubla beaucoup et vaincu parla crainte, il s'assit sur son tribunal vers l'heure de midi, la veille de la Pâque des juifs, il se lava d'abord les mains, croyant aveuglement se purifier ainsi de l'injustice qu'il commettait et il prononça enfin la sentence de mort contre l'auteur de la vie. La mère affligée vit et entendit tout et la cruelle amertume de son coeur accablé de tristesse et d'affliction se renouvela, et le glaive tic douleur divisa, pénétra et transperça, sans aucune pitié son âme. Mais comme la grandeur des douleurs que ressentit la très-sainte Vierge surpassent tout ce que l'intelligence humaine peut comprendre, il faut le laisser à la piété chrétienne. De même il est impossible de rapporter tous les actes intérieurs héroïques d'adoration, de louanges, de vénération, d'amour, de compassion, de douleur et de conformité à la divine volonté qu'elle fit.

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Prions

Regardez, Seigneur, nous Vous en prions, la famille qui Vous appartient: c'est pour elle que Jésus, le Christ, notre Seigneur, ne refusa pas d'être livré aux mains des méchants ni de subir le supplice de la Croix. Lui qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


2 avril 2010

Semaine Sainte 2010, Vendredi Saint 2/2

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Semaine Sainte 2010

 

Vendredi Saint

Textes extrait des révélations de Maria d'Agreda

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Jésus monte au Calvaire, sa mort


 

L'injuste sentence étant pr6noncée, ils amenèrent Jésus de Nazareth un peu à l'écart, et le dépouillèrent des ignominieux haillons de pourpre pour le revêtir de ses propres habits, avec la couronne d'épines, afin qu'on le reconnût. La ville était remplie de monde, à cause du concours d'étrangers venus à la grande fête de Pâques, ils accoururent donc tous pour voir ce qui se passait et ils remplirent les rues jusqu'au palais de Pilate. Jésus apparut au milieu de tout ce peuple, à la vue d'un si pitoyable spectacle, il s'éleva un bruit comme un murmure confus, ou l'on ne distinguait que la joie insolente et les injures des princes des prêtres et des pharisiens. Le reste de la multitude était divisé en sentiments et en opinions diverses et tout était plein de confusion suivant les pensées de chacun. Il y en avait dans la foule plusieurs qui avaient été guéris par les miracles de Jésus, d'autres qui avaient entendu sa doctrine et l'avaient embrassée, et ils le plaignaient amèrement, d'autres gardaient le silence, on ne voyait donc que confusion. Des onze apôtres, saint Jean seulement était présent, lorsqu'il vit son bien-aimé Seigneur et son maître, amené publiquement pour être crucifié, son coeur fut transpercé d'une si cruelle douleur qu'il perdit connaissance et resta sans mouvement et sans pouls comme s'il eût été privé de vie, et les autres Maries eurent aussi une défaillance semblable à la mort. La reine des vertus fut invincible et conserva toujours un coeur magnanime dans sa plus grande douleur, elle ne s'évanouit jamais et n'eut aucune défaillance comme les autres. Elle fut en tout forte, admirable et prudente dans toutes ses actions extérieures, elle agit avec tant de sagesse que sans faire entendre aucune plainte ni pousser aucun cri elle ranima les Maries et saint Jean et elle pria, le Seigneur de les fortifier, par sa divine vertu, et par l'efficacité de ses saintes prières, ils reprirent de nouvelles forces. Au milieu de cette confusion et dans son immense douleur, elle ne fit jamais une action ni un mouvement où ne respirât la modestie, mais avec la sérénité d'une reine elle répandait des larmes continuelles, et était attentive au divin Jésus, elle priait le Père, éternel, lui offrait les souffrances et la passion de son fils et elle imitait les actes intérieurs que faisait le sauveur. Elle considérait la grande malice du péché, pénétrait les mystères de la rédemption et invitait les anges à louer et à adorer le Très-Haut, elle priait aussi pour les amis, pour les ennemis. Son amour s'élevait à son plus haut degré et elle éprouvait une douleur qui correspondait à son amour, c'est pourquoi elle pratiquait en mène temps toutes les vertus à la grande admiration des esprits célestes et l'extrême complaisance de. la très-sainte Trinité. En présence d'une foule immense, les bourreaux présentèrent la croix à Jésus et la mirent sur ses délicates toutes couvertes de plaies , et afin qu'il pût la porter ils lui délièrent les mains, mais non le reste du corps. Ils lui mirent la chaîne autour du cou et lui lièrent le corps avec de longues cordes, et avec une ils le tiraient par devant et avec l'autre par derrière. La croix était d'un bois très-pesant et longue de quinze pieds. Le héraut avec une trompette marcha au-devant pour lire la sentence, et toute cette multitude de peuple confuse et bruyante, les bourreaux et les soldats, se mirent en mouvement avec des railleries, des rires, des cris et un grand bruit, dans un désordre effroyable, pour aller à travers les rues de Jérusalem, du palais de Pilate au mont du Calvaire. Notre-Seigneur commença le douloureux voyage au milieu de mille injures, plusieurs fois il tomba par terre parce que les uns le tiraient par-devant et les autres par-derrière, et aussi à cause de la charge pesante de la croix. Dans ses diverses chutes à terre le rédempteur se fit de nouvelles et nombreuses plaies qui lui causèrent une immense douleur, mais surtout celles des deux genoux. Le poids si lourd de la croix lui fit encore une grande plaie à l'épaule sur laquelle elle s'appuyait, et en le secouant et en le tirant avec violence il heurtait fréquemment la tête contre la croix et chaque coup faisait pénétrer plus profondément les épines dans le crâne, ce qui faisait éprouver une insupportable et nouvelle douleur au rédempteur. Toute la foi, la science et l'amour se trouvaient pour ainsi dire renfermés en ce triste moment dans le grand coeur de la divine mère, c'est pourquoi elle seule avait une véritable connaissance et faisait une appréciation juste et digne des grandes souffrances et de la mort d'un Dieu fait homme pour les hommes, Sans jamais cesser de prêter l'attention nécessaire à ce qu'il fallait faire extérieurement, elle contemplait et pénétrait avec sa sagesse profonde tous les mystères de la rédemption du monde et la manière dont elle s'accomplissait, par l'ignorance des hommes qui étaient rachetés, Elle appréciait d'une manière digne, quel était celui qui souffrait, ce qu'il souffrait, de qui et pour qui il souffrait, de sorte qu'elle eut après son divin fils la science la plus sublime de la dignité, de la personne de Jésus-Christ, en qui se trouvait réunies les deux natures divine et humaine, ainsi que des perfections et des attributs de chacune d'elle. Elle seule entre les pures créatures parvint à apprécier et à estimer la sainte passion et l'ignominieuse mort de son Dieu fait homme; et non-seulement la douce colombe vit comme témoin oculaire de tout ce qu'il souffrit, mais encore elle le connut par sa propre expérience dans son coeur très-pur. Il arrivait quelquefois que la mère des douleurs ne voyait pas souffrir son fils bien-aimé dans quelque rue qui conduisait au Calvaire, mais elle ressentait dans son corps virginal et dans son esprit tous les tourments de son fils, et elle s'écriait: Ah! mon fils, quel martyre souffre mon fils. Elle fut si admirable dans sa constance à souffrir avec son divin fils, qu'elle en fit son unique modèle et jamais l'amoureuse mère ne se permit aucune sorte de soulagement pendant toute la cruelle passion, non-seulement clans son corps car dans ce temps elle ne reposa point, ne dormit ne mangea ni ne but, mais même dans son esprit, suspendant toutes les considérations qui pouvaient adoucir ses douleurs, excepté lorsque le Très-Haut lui communiquait une influence divine pour lui conserver la vie. Le Très-Haut opéra un autre mystère secret contre Lucifer par le moyen de sa divine mère. Le dragon infernal et ses ministres considéraient avec attention tout ce qui se passait dans la passion, et ils ne pouvaient encore s'assurer de la vérité, mais lorsque le Seigneur reçut la croix, ces ennemis insensés sentirent min nouvel accablement dans leurs, forces, et ne comprenant la cause de cette oppression, ils en furent étonnés, et ils furent saisis d'une tristesse mêlée de rage. Lorsque le prince des ténèbres éprouva ces effets tout nouveaux, il jugea que la passion et la mort de Jésus- Christ le menaçaient d'une ruine irréparable et que son empire allait être détruit. Pour ne pas attendre cet évènement en présence de Jésus-Christ, il résolut de s'enfuir avec tous ses compagnons, et de se réfugier dans les cavernes infernales. Mais tandis qu'il formait ce dessein, il fut retenu par le pouvoir de notre grande reine, car le Très-Haut en ce moment l'éclaira de sa lumière et l'investit de sa puissance, en lui faisant connaître ce qu'elle devait faire, Alors la divine mère se tourna vers l'orgueilleux Lucifer et toutes ses légions, et les arrêta avec un empire de reine afin qu'ils ne s'enfuissent pas; et leur ordonna d'attendre la fin de toute la passion de son divin fils et d'être présents à ce qui arriverait sur le mont de Calvaire. Les esprits rebelles ne purent résister au commandement de la puissante reine, parce qu'ils reconnurent la vertu divine qui opérait sur elle, c'est pourquoi dociles à ses ordres ils accompagnaient Jésus. Christ comme vaincus et enchaînés jusqu'au Calvaire, où l'éternelle sagesse avait résolu de triompher de l'enfer du trime de la croix. Cependant les bourreaux traînaient notre Sauveur avec une cruauté et des outrages incroyables, les uns le tiraient en avant par les cordes pour le faire marcher plus vite, et les autres pour le faire souffrir le tiraient en arrière afin d'augmenter ses peines. Ces violences si cruelles et le poids si pesant de la croix le faisaient tomber à terre, et dans la chute qu'il faisait en tombant sur les pierres il se faisait des larges plaies. Il recevait de continuelles injures et de railleries, ils jetaient sur sa divine face des crachats et de la boue, d'une si horrible manière qu'ils lui couvraient les yeux, et un grand nombre de personnes se voilaient la face de leurs mains parce qu'elles en étaient saisies de confusion. La mère affligée voyait tout cela et adorait continuellement son divin fils portant la divine croix, elle priait intérieurement avec humilité que puisqu elle ne pouvait le soulager du poids si pesant de la croix, et qu'il ne voulait pas permettre que les anges le fissent, comme elle le désirait dans sa grande compassion envers lui, il daignât au moins par sa puissance, inspirer à ces bourreaux de lui chercher quelqu'un pour l'aider à la porter. Le divin fils exauça cette prière, c'est pourquoi il advint que le voyant épuisé et craignant qu'il ne mourût avant qu'ils le crucifiassent, ils forcèrent Simon de Cyrène à l'aider à porter la croix. Il y avait parmi la foule qui suivait le Seigneur, plusieurs femmes de Jérusalem, qui s'affligeaient et pleuraient amèrement comme le raconte l'évangéliste. Le Seigneur se tourna vers elles, et leur dit; filles de Jérusalem ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants, et le reste comme il est rapporté par saint Luc. Le Cyrénien prit la croix et suivit Jésus qui marchait entre deux voleurs, afin que tout le monde crût qu'il était un malfaiteur et un scélérat comme les autres. La mère affligée se trouvait très-rapprochée de son divin fils, comme elle l'avait désiré, quelle fut la grandeur ,de la douleur et la peine extrême de cette sainte mère, en voyant si près d'elle son fils bien-aimé si cruellement maltraité, et qu'elle fut celle du fils, en voyant sa mère dans les douleurs de la mort, il faut le laisser à ht pieuse considération des fidèles. Le nouvel Isaac arriva au mont du sacrifice accablé de lassitude et épuisé, couvert dû sang et de plaies, et si défiguré qu'il était impossible reconnaître. La divine mère parvint aussi au Calvaire, et voyant que les bourreaux se disposaient à le dépouiller, elle se mit à genoux et l'offrit au Père éternel pour le salut du monde. Ensuite elle remarqua qu'on avait donné selon la coutume aux deux larrons un vin généreux et aromatisé pour les fortifier, mais qu'ils voulaient donner à son fils un breuvage de fiel, elle pria intérieurement le divin Jésus de ne pas martyriser sa sainte bouche et de ne point le prendre, le divin fils écouta cette amoureuse prière de sa mère, il goûta l'amère boisson, mais il ne la but point. C'était déjà l'heure de la fête, c'est-à-dire midi, toutes les douleurs du rédempteur lui furent renouvelées, ils lui arrachèrent de vive force la robe sans couture qui était collée aux plaies; en la tirant par la tête sans ôter la couronne d'épines, ils enlevèrent, par la violence qu'ils y mirent cette couronne avec la tunique sans couture, renouvelant ainsi les blessures de sa tête sacrée, avec une cruauté inouïe et une douleur incompréhensible. ils lui remirent de nouveau cette couronne avec violence, de sorte que la mère affligée vît son divin fils qui n'était plus qu'une plaie, et si elle ne mourut pas d'affliction et de douleur, ce fut par un miracle de la toute-puissance de Dieu. Tandis que les bourreaux se préparaient à le crucifier, il pria le Père éternel pour le genre humain et pour ceux qui le crucifiaient, et sa miséricordieuse mère unit sa prière à la sienne. Lorsque les bourreaux firent les trous à la croix pour les clous, l'amoureuse mère put alors s'approcher, elle prit son bras languissant et baisa sa divine Main, elle l'adora avec une grande vénération, et l'agonisant Jésus fut un peu consolé et fortifié de la beauté de cette grande âme. ils le poussèrent violemment et le firent tomber sur la croix, alors élevant les yeux au ciel, il étendit les bras et mit sa main droite sur le trou, il s'offrit de nouveau au Père éternel, alors avec une cruauté inouïe ils clouèrent cette main toute-puissante avec un clou angulaire et très-gros, qui brisa les veines et rompit les nerfs. Le bras gauche ne put atteindre au trou, parce que les nerfs s'étaient retirés et parce qu'ils l'avaient fait à dessein plus distant qu'il ne fallait, alors ils prirent la chaîne qu'il avait portée à son cou, et mettant son poignet à la menotte qui était à l'un des bouts, ils tirèrent le bras avec une cruauté inouïe et le clouèrent, le sang se répandait en abondance avec une souffrance incroyable du fils et de la mère qui était là présente. ils passèrent ensuite aux pieds, et les plaçant l'un sur l'autre, ils les lièrent avec la même chaîne, et tirant avec une grande violence et cruauté, ils les clouèrent ensemble avec un troisième clou un peu plus fort que les autres. Le sacré corps fut ainsi cloué sur la divine croix, mais dans un tel état qu'on pouvait lui compter les os, qui étaient entièrement disloqués et qui étaient sortis de leur place. Ceux de la poitrine, des épaules et des cuisses furent déboîtés et entièrement déjoints par la cruelle violence des bourreaux. Considérons ici maintenant le coeur si accablé de la pauvre mère, et son corps virginal environné de douleurs de touts parts. Ah! ma grande reine sans consolation. Après que le Seigneur qui n'était plus qu'une plaie eut été crucifié, afin que les clous ne se détachassent point et que le corps divin ne tombât à terre, ces monstres de cruauté jugèrent bon de les river par derrière. Ils commencèrent donc par élever la croix pour la renverser sens dessus-dessous, et appuyer ainsi contre la terre Jésus crucifié. Cette nouvelle cruauté fit frémir tous les assistants, et il s'éleva un grand bruit dans la foule touchée de compassion. La mère affligée recourut au Père éternel pour cette inconcevable cruauté, afin qu'il ne permît qu'elle se fit selon l'intention des bourreaux, et elle commanda aux anges de venir au secours de leur créateur. Dès qu'ils eurent fini, ils élevèrent la croix et la firent tomber dans le trou creusé à cet effet, mais ces monstres soutinrent le corps avec leurs lances et lui firent de profondes blessures sous les bras, en enfonçant le fer dans la chair pour aider à dresser la croix. A ce spectacle si cruel, le peuple redoubla ses cris et le bruit et la confusion augmentèrent, de sorte que le coeur de la pauvre mère était entièrement accablé de douleur. Les juifs le blasphémaient, les dévots le pleuraient, les étrangers étaient confondus d'étonnement, et quelques uns n'osaient pas le regarder par l'horreur qu'ils en éprouvaient,, et le corps sacré répandait son sang en abondance par les blessures qui avaient été faites et les plaies qui avaient été renouvelées. Ils crucifièrent également les deux voleurs, et ils dressèrent leurs croix l'une à droite l'autre à gauche, ils le placèrent au milieu, afin qu'il fut considéré comme le chef et le plus grand des scélérats. Les pontifes et les pharisiens branlaient la tête avec des gestes de mépris, ils l'insultaient et lui jetaient de la poussière et des pierres , en disant; toi qui détruis le temple de Dieu et le rebâtis en trois jours, sauve- toi toi-même. Les deux voleurs l'injuriaient aussi et lui disaient; si tu es le fils de Dieu, sauve-toi toi-même et nous aussi. Cependant la sainte Vierge à genoux adorait son divin fils, elle pria le Père éternel de faire éclater l'innocence de Jésus-Christ. Sa prière fut exaucée la terre trembla, le soleil s'éclipsa, la lune s'obscurcit et les éléments furent dans la confusion, les montagnes se, fendirent ainsi que le voile du temple, les tombeaux s'ouvrirent ‘et les bourreaux se retirèrent contrits, gémissants et convertis, parce que Jésus en agonie, proféra ces paroles qui renferment l'excès de la charité : Mon père, pardonnez leur, car ils ne savent ce qu'ils font. L'un des voleurs appelé Dismas, entendant ces paroles, et la sainte Vierge près de laquelle il était intercédant en même temps pour lui, il fut éclairé intérieurement et par cette divine lumière, il fut touché de contrition pour ses péchés, il reprit son compagnon et défendit l'honneur de Jésus-Christ, il se recommanda au Sauveur et le paradis lui fut promis. Le bon larron ayant été justifié, Jésus jeta un regard plein de tendresse sur sa mère, et proféra la troisième parole : femme voilà votre fils, en lui montrant saint Jean, et il dit à celui-ci : voilà votre mère. Il était près de trois heures et il adressa à son père la quatrième parole: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez vous abandonné, s'affligeant de ce que la divinité avait suspendu les divines influences à sa sainte humanité, et aussi parce qu'il voyait un grand nombre de méchants, qui quoique devenus ses membres, et malgré son sang versé avec une si surabondante profusion, devaient se séparer de son corps divin et se damner. C'est pourquoi il proféra la cinquième parole : j'ai soif. Il avait soif de voir tous les hommes correspondre au salut par la foi et la charité qu'ils lui devaient. Mais les méchants lui présentèrent à l'extrémité d'un roseau une éponge trempée de fiel et de vinaigre. A la prière de la sainte Vierge, il refusa pour ne pas martyriser sa sainte bouche. Il prononça la sixième parole : Consummatum est, pour annoncer que la grande oeuvre de la rédemption du monde était accomplie. Enfin il ajouta; mon père, je remets mon. âme entre vos mains, il prononça ces divines paroles d'une voix forte èt sonore, en élevant au ciel ses yeux pleins de sang, et inclinant sa tête divine, il expira. Si la divine mère n'expira pas aussi ce fut par un miracle de la toute-puissance de Dieu. Lucifer et tous les siens par la vertu de ces dernières paroles fut vaincu et précipité dans l'enfer, et son empire fut détruit. La sainte Vierge demeura au pied de la croix jusqu'à la fin du jour, où l'on ensevelit le corps du rédempteur. Et en récompense de cette dernière douleur la très-pure mère fut toute spiritualisée dans le peu de l'être terrestre, que son corps virginal avait encore. Chaque père de famille fait son testament avant de mourir, ainsi Jésus-Christ avant de prononcer les sept paroles fit son testament sur la croix concerté avec le Père éternel, il resta scellé et caché pour les hommes, il ne fut ouvert qu'à la divine mère comme coadjutrice de la rédemption. il la déclara héritière, et exécutrice testamentaire pour accomplir sa divine volonté, et tout fut remis dans ses mains par le divin maître, comme le Père avait tout remis dans celles du fils. Ainsi notre grande reine dut distribuer les trésors dus à son fils parce qu'il est Dieu, et acquis par ses mérites infinis. Elle fut déclarée donc la dépositaire de toutes les richesses, dont son fils, notre rédempteur nous cède les droits auprès du Père éternel, afin que les secours, les grâces, et les faveurs soient accordés par la sainte Vierge et qu'elle les distribue de ses mains miséricordieuses et libérales.

Friday

Triomphe de Notre Seigneur sur la Croix contre la mort et contre l'Enfer

 

Dans tout le cours de la vie divine de Jésus-Christ notre souverain bien, la divine providence ne permit jamais que les démons le reconnussent pour Dieu et rédempteur du monde, et en conséquence ils ne connurent jamais la sublime dignité de la très-sainte Vierge. Lucifer resta toujours dans son aveuglement, car tantôt il jugeait qu'il était Dieu à l'éclat de ses miracles, ensuite il cessait de le croire en le voyant si pauvre et si humble. Il fut enfin entièrement convaincu au triomphe glorieux de la divine croix. Au moment que Notre-Seigneur embrassa la croix bien-aimée, Lucifer, avec les siens, se sentit affaibli, comme privé de sa force, vaincu et lié, et l'extrémité des chaînes fut placée entre les mains de la divine mère, afin que par la vertu de son divin fils elle les tint assujettis et enchaînés. Ils firent tous leurs efforts pour s'enfuir et se précipiter dans l'abîme, mais ils furent contraints et forcés par la grande reine, à la grande honte de l'orgueilleux et superbe Lucifer, de voir la fin de tous ces mystères. Lucifer donc et toutes les légions infernales étaient accablés d'un tourment insupportable par la présence de Jésus-Christ, et ils étaient forcés par la mère à leur grand chagrin et à contre-coeur de ne pas cesser de se tenir autour de la croix. Lorsque Jésus-Christ commença à parler sur la croix, il voulut que les démons l'entendissent, qu'ils pénétrassent le sens des paroles et comprissent tous les profonds mystères qu'elles renfermaient. En l'entendant recommander à son Père ses ennemis, ils reconnurent clairement qu'il était le véritable Messie, c'est pourquoi ils éprouvèrent une grande rage de la force de ces paroles pleines d'une charité infinie, et ils voulaient se précipiter dans les abîmes, mais ils furent arrêtés par le commandement de la puissante reine. Lorsqu'ils l'entendirent promettre le paradis au bon larron, ils comprirent le fruit de la rédemption, Lucifer en devint furieux, et il en vint à humilier son grand orgueil aux pieds de la grande reine pour lui demander de le chasser de sa présence et le précipiter avec les siens dans l'enfer, mais cela ne leur fut pas permis pour leur plus grand supplice et plus cruel tourment. Lorsqu'il recommanda sa mère à saint Jean, en l'appelant femme ils connurent qu'elle était véritablement cette grande femme qu'ils avaient vue dans le ciel après leur création et qu'elle était celle qui devait écraser la tête de Lucifer, comme il en avait été menacé dans le paradis terrestre. A la quatrième parole qui témoigne de son abandon, ils connurent la charité incompréhensible de Jésus qui se plaignait à son Père, non pas de ce qu'il souffrait , mais parce qu'il désirait souffrir encore davantage pour le genre humain. Ils entrèrent dans une plus grande rage lorsqu'ils entendirent, J'ai soif parce qu'ils virent bien qu'il n'avait pas soif dans son corps, mais dans son âme, à cause de l'ardente charité dont il était enflammé pour notre salut éternel. Lorsqu'ils entendirent la sixième parole mystérieuse, tout est consommé, consummatum est, ils eurent une entière connaissance du grand mystère de l'incarnation et de la rédemption qui étaient déjà accomplis à leur éternelle honte et confusion. Le règne de Jésus-Christ était ainsi établi et l'empire de satan entièrement détruit, c'est pourquoi lorsque Jésus prononça ces paroles : Mon Père je remets mon âme entre vos mains, et, qu'il inclina la tête et expira, la terre s'ouvrit aussitôt et Lucifer avec tous les siens fut englouti d'une manière terrible dans le fond des enfers, avec plus de rapidité que la foudre, qui tombe des nues. Il tomba dans l'enfer désarmé et vaincu et sa tête fut écrasée sous les pieds de Jésus-Christ et de sa mère. Cette chute si rapide de Lucifer avec tous ses démons, fut plus honteuse et leur causa un tourment plus grand que, lorsqu'ils furent précipités la première fois du ciel. Et quoique ce malheureux séjour soit toujours un lieu de profondes ténèbres, et couvert des ombres de la mort, néanmoins à cette occasion il devint plus triste encore, car les damnés y éprouvèrent une nouvelle horreur par la violence avec laquelle les démons y furent précipités. Judas principalement ressentit un tourment plus grand; ce malheureux en tombant dans l'enfer, fut jeté dans un abîme sans fond où les démons avaient déjà voulu précipiter d'autres âmes, mais ils ne l'avaient jamais pu, sans en connaître la raison. Dès le commencement, cet abîme horrible de tourments particuliers avait été destiné pour Judas et pour les imitateurs de Judas, les mauvais prêtres, les religieux relâchés, les chrétiens de mauvaise vie qui après avoir reçu le saint baptême, se damnant parce qu'ils ne profitent pas des saints sacrements, de la doctrine, de la passion et de la mort de Jésus-Christ, et de la toute puissante intercession de sa très-sainte Mère. Aussitôt que Lucifer, le Seigneur le permettant ainsi, se fut remis de sa chute si terrible, il réunit en assemblée tous les chefs des légions infernales et leur parla ainsi : Mes complices, vous voyez que nous avons perdu l'empire que nous avions sur le monde, et que nous avons été terrassés par l'homme Dieu et mis sous les pieds de sa mère. Que faire maintenant ô mes compagnons, comment pourrons-nous rétablir notre empire détruit? Comment pourrons nous perdre les hommes? Qui ne suivra désormais et n'imitera cet homme Dieu? Les hommes marcheront tous à sa suite, ils lui donneront tous leur coeur à l'envi, ils embrasseront sa loi, observeront ses préceptes, et personne ne prêtera plus l'oreille à nos tromperies, ils rejetteront les richesses et fuiront les honneurs que nous leurs promettons pour les tromper. Ah! sans doute, sur cet exemple, ils aimeront tous la pauvreté, la pureté, l'obéissance et. le mépris. Ils obtiendront tous cette félicité éternelle que nous avons perdue; ils s'humilieront tous jusqu'au-dessous de la poussière et ils souffriront avec patience pour imiter leur rédempteur. Mon orgueil néanmoins ne cède point. Allons, courage, concertons-nous. Approchez pour conférer avec moi sur les moyens par lesquels nous ferons la guerre au monde racheté par un homme Dieu et protégé par sa mère notre terrible ennemie. A cette proposition si difficile, quelques chefs des démons, les plus rusés, répondirent en l'excitant à empêcher les fruits de la rédemption et ils dirent : Il est vrai que les hommes possèdent maintenant une loi très-douce, des sacrements qui sont très-efficaces, les nouveaux exemples d'un divin maître, et la toute-puissante intercession de cette nouvelle femme; mais la nature humaine est toujours la même et les choses délectables et sensibles n'ont pas été changées, c'est une condition de la nature humaine, qu'occupée à un objet elle ne peut ètre attentive à ce qui lui est opposé. Ils résolurent alors de maintenir l'idolâtrie dans le monde, afin que les hommes ne parvinssent jamais à la connaissance du vrai Dieu et de la rédemption; et si l'idolâtrie était détruite, qu'il fallait introduire de nouvelles sectes et hérésies dans le monde. Alors furent inventés par ces monstres infernaux les dogmes erronés d'Arius, de Pélage, de Nestorius, de Mahomet et des autres hérétiques maudits. Tout cela fut approuvé par Lucifer, parce qu'il détruisait le fondement de la vie éternelle bienheureuse. D'autres démons prirent l'engagement de mettre tous leurs soins, à rendre négligents les parents et les chefs de famille dans l'éducation de leurs enfants et de leurs subordonnés. D'autres prirent la charge de semer la division entre les maris et les épouses pour faire naître des haines et des querelles entre eux, parce que ce serait une disposition prochaine à l'adultère. Les autres dirent, il faut travailler à enlever la piété et tout ce qui est spirituel et divin, faire en sorte que les hommes ne comprennent pas la vertu des sacrements, et qu'ils les reçoivent en état de péché; et lorsqu'il arrivera qu'ils n'auront pas commis des fautes mortelles, qu'ils les reçoivent sans ferveur et sans dévotion, car puisque ces bienfaits sont spirituels, il est nécessaire de les recevoir avec ferveur et bonne volonté, pour que ceux qui y participent en retirent des fruits plus abondants. S'ils en viennent à mépriser le remède, alors négligents de leur salut ils ne pourront pas recouvrer leurs forces, ils ne résisteront pas à nos tentations, et aveuglés ils ne reconnaîtront pas nos tromperies et nos piéges, et n'apprécieront pas l'amour de leur propre rédempteur, ni la protection de la puissante femme. Par-dessus tout ils résolurent d'un commun accord de mettre tout leur zèle et tout leur soin à effacer de la mémoire des fidèles, le souvenir de la douloureuse passion de Jésus-Christ, parce qu'ils oublieraient ainsi les peines de l'enfer, et le danger de leur éternelle damnation. Il n'est pas possible de rapporter ici les avis et les résolutions de ces esprits rebelles, qui tramèrent la destruction de l'église et la perte des fidèles. il suffit de dire, que ce conciliabule infernal dura une année entière. Lucifer écouta tous les projets des démons, et les approuva, il excita ensuite toutes ses légions infernales, et mit tout en oeuvre contre le monde racheté et surtout contre les chrétiens. Il ordonna à ses complices animés par la rage de semer la discorde dans l'église et dans les chefs et les maîtres l'ambition, l'avidité, la sensualité, l'avarice, afin que les pêchés se multipliant, parmi les chrétiens et surtout dans les chefs et ceux qui doivent conduire les autres, Dieu s'irrite justement contre eux par leur ingratitude; alors il adviendra, qu'il leur refusera et leur soustraira les secours de la grâce, ils se fermeront par leurs péchés la voie maintenant ouverte de la rédemption, et ainsi l'enfer triomphera. Quiconque lira ce chapitre doit réfléchir sérieusement, que Lucifer et l'enfer est toujours le même, qu'il a la même haine et la même rage contre nous qui sommes si faibles, c'est pourquoi il faut ranimer tout notre zèle pour notre salut. Nous ne devons pas nous laisser séduire par les appâts trompeurs du monde, des sens et de l'enfer, mais il nous faut recourir aux plaies de notre rédempteur et vivre sous le manteau de notre divine reine.

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Coup de lance au Divin Côté

 

La mère des douleurs couverte d'un manteau noir, resta toujours débout sur le Calvaire, appuyée sur la sainte croix, adorant le très-saint corps de Jésus qui avait expiré sur elle et la personne divine à laquelle Son corps resta toujours uni. La grande reine était toujours constante à pratiquer intérieurement les plus héroïques vertus, et restait immobile au milieu des mouvements impétueux de ses plus cruelles douleurs. L'affliction la plus grande de cette miséricordieuse et divine mère était la coupable ingratitude que les hommes témoignaient pour cet incompréhensible bienfait à leur grand dommage et à leur propre perte. Elle était aussi dans une grande sollicitude pour la sépulture du corps sacré et pour savoir celui qui l'enlèverait de la croix; lorsqu'elle vit tout-à-coup une troupe de gens armés, qui s'approchaient du Calvaire; les battements de son coeur redoublèrent, parce qu'elle craignit quelque nouvel outrage au corps sacré du rédempteur. Elle s'adressa à saint Jean et aux saintes femmes et leur dit: Hélas, ma douleur est arrivée à son plus haut degré et mon coeur en est brisé dans la poitrine. Hélas, les bourreaux ne sont pas peut-être satisfaits d'avoir donné la mort à mon fils, ils eurent encore faire de nouveaux outrages au corps sacré! C'était déjà le soir du vendredi et la grande fête du sabbat des Juifs commençait, c'est pourquoi, afin de pouvoir la célébrer sans embarras, ils avaient demandé à Pilate la permission de rompre les jambes aux trois crucifiés, pour hâter leur mort, afin qu'on pût les descendre de la croix sur le déclin du jour. Les soldats que la mère affligée avait vus arrivaient dans cette intention au Calvaire. A leur arrivée, trouvant encore en vie les deux larrons, ils leur rompirent les jambes, et ils moururent aussitôt. S'approchant alors de Jésus, ils remarquèrent qu'il était déjà mort, et un soldat nommé Longin, lui transperça le côté avec une lance et il en sortit du sang et de l'eau. Le Seigneur qui était mort, ne put sentir cette cruelle blessure, mais la mère affligée qui était là présente, la ressentit toute dans son coeur, comme si réellement elle avait été transpercée de la lance. Mais cette douleur fut encore moindre que celle que ressentit son âme, en voyant la nouvelle cruauté avec laquelle ils avaient percé le divin côté de son fils déjà mort. Touchée de compassion et de pitié pour Longin, elle dit: Que le Tout-Puissant vous regarde avec les yeux de sa miséricorde infinie, à cause de la douleur immense que vous avez causée à mon âme. Elle fut exaucée aussitôt, car il tomba, quelques gouttes de sang et de l'eau qui sortaient du divin corps sur le visage de Longin, et par l'intercession de la divine mère affligée, il obtint la vue du corps qu'il avait à peine, et celle de son âme, car il connut la majesté du Seigneur crucifié, fut converti, et pleurant ses péchés, il le confessa pour vrai Dieu et rédempteur du monde, et il le prêcha comme tel aux Juifs qui l'environnaient. La grande mère de la sagesse connut le mystère du coup de lance, et comprit comment, dans ce reste de sang et d'eau qui coulait du divin côté, la nouvelle Église sortait lavée, purifiée et renouvelée par la vertu de la passion et de la mort, et comment de son coeur sacré il sortait comme d'un tronc des rameaux qui, chargés de fruits de vie éternelle, devaient se répandre dans le monde entier. La divine mère pria, afin que tous les mystères de la rédemption fussent accomplis pour le bonheur de tout le genre humain. En ce moment, elle vit s'avancer sur la montagne une autre troupe de personnes qui portaient des échelles, c'était Joseph d'Arimathie, Nicodème et leurs serviteurs. Arrivés au pied de la croix, où se trouvait la mère des douleurs, au lieu de la saluer et de la consoler, ils furent si touchés de compassion à sa vue et ils éprouvèrent une telle douleur en voyant le divin Seigneur cloué sur la croix, qu'ils restèrent quelque temps sans pouvoir proférer une parole. Enfin, fortifiés par la reine des vertus, ils reprirent courage et la saluèrent avec une humble compassion. Ils se disposèrent ensuite à ôter les clous et descendre le corps sacré. Joseph désirait que la mère affligée se retirât un peu à l'écart afin de ne pas renouveler ses douleurs, mais toujours constante et courageuse, elle leur dit: Puisque j'ai eu la consolation de voir- mettre mon fils en croix, permettez que j'ai encore celle de l'en voir descendre, car cet acte de si grande piété me causera plus de soulagement que de peine et de souffrance. A ces paroles si généreuses, ils se mirent aussitôt à descendre le corps de la croix. Ils enlevèrent d'abord la grande couronne d'épines, et après l'avoir baisée avec une grande vénération, ils la remirent à la sainte Vierge. Elle la reçut à genoux et l'adora, elle l'approcha avec piété de son visage et la couvrit de larmes abondantes; saint Jean et les saintes femmes l'adorèrent aussi. Ils en firent de même pour les clous sacrés, qu'ils enlevèrent successivement des divines plaies. Pour recevoir le corps sacré, la mère des douleurs se mit à genoux et étendit ses bras avec un linceul déployé. Saint Jean tenait la tête, la Magdeleine les pieds pour aider Nicodème et Joseph, de cette manière ils le placèrent tous ensemble avec une grande vénération et des larmes abondantes, sur le sein de la mère des douleurs. Elle l'adora profondément, en versant des larmes de sang par l'excès de sa cruelle douleur. Tous les saints anges qui étaient là présents l'adorèrent aussi, mais ils ne furent pas vus des assistants. Saint Jean l'adora et après lui tous les autres fidèles, dans les bras de sa mère en pleurs. Après avoir accompli ce devoir, saint Jean et Joseph prièrent la Vierge mère de permettre qu'on donnât la sépulture au divin corps; et après l'avoir embaumé, ils le placèrent dans un linceul pour le porter au sépulcre. La grande peine pleine de prudence, quoique accablée de douleur, convoqua du ciel plusieurs choeurs d'anges, afin qu'avec ses anges gardiens ils vinrent assister aux funérailles de leur créateur. Les esprits célestes accoururent aussitôt en forme visible pour elle, et la sainte et dévote procession, des anges et des hommes commença. Saint Jean, Nicodème, Joseph, et le centurion qui avaient assisté à la mort du rédempteur, et qui l'avaient confessé pour fils de Dieu, portèrent le sacré corps. Derrière eux marchait la mère affligée, accompagnée des Maries et des autres dévotes femmes, et après celles-ci, divers autres fidèles qui avaient été éclairés de la divine lumière; ils le conduisirent en pleurant à un jardin où Joseph avait un sépulcre neuf, dans lequel ils le mirent avec une grande vénération. Avant de le fermer avec la pierre, la divine mère se mit à genoux et adora de nouveau son fils, et tous les autres l'imitèrent en pleurant. Le sépulcre, étant fermé la Vierge ordonna aux saints anges d'y rester en garde, tandis qu'elle allait conduire de nouveau au Calvaire cette sainte compagnie de fidèles, pour y adorer la sainte croix. Dès qu'ils eurent fini, elle fut accompagnée jusqu'au cénacle de ces pieux fidèles, qui se retirèrent ensuite dans leurs maisons, remplis de célestes consolations. La très-sainte Vierge, saint Jean et les saintes femmes restèrent seuls au cénacle. Saint Jean pria alors la sainte Vierge de prendre un peu de repos: Mon repos, répondit-elle, consiste à voir mon fils ressuscité. Après ces paroles, elle se retira dans une chambre accompagnée de saint Jean, là, elle se jeta aux pieds de l'apôtre, et lui rappela ce que le Seigneur lui avait dit sur la croix, et elle le pria, comme prêtre du Très-Haut, de lui commander toujours, comme sa servante, tout ce qu'elle devait faire à l'avenir. Saint Jean lui donna des raisons pour démontrer que ce droit lui appartenait bien plutôt comme mère; mais ce fut en vain; car l'humble reine ajouta, mon fils, je dois avoir toujours quelqu'un à qui je puisse assujettir ma volonté, et certes, comme fils, vous devez me donner cette consolation dans ma solitude. Le saint répondit à ces paroles, qu'il soit fait comme vous le voulez, ma mère, Alors la Vierge lui demanda la permission de se retirer seule, pour méditer sur les mystères de la passion du divin fils, et le pria de pourvoir à la nourriture des saintes femmes et de les assister. L'apôtre exécuta ces ordres, ensuite ils se retirèrent tous pour employer cette nuit dans de douloureuses méditations sur la passion du rédempteur. A l'aurore du samedi, saint Jean entra dans l'oratoire de la divine mère pour la consoler, et il en reçut la bénédiction qu'il reçut le premier de la Vierge mère. Il sortit de la maison pour chercher saint Pierre à la prière de la sainte Vierge. Saint Jean avait fait à peine quatre pas pour trouver saint Pierre, qu'il le rencontra par la disposition de la divine Providence; il sortait d'une grotte souterraine, où jusqu'alors il avait pleuré son péché, plein de confusion et versant de larmes, et il s'avançait vers le cénacle. Saint Jean avait reçu l'ordre de la divine mère, qu'après qu'il l'aurait retrouvé, il l'accueillit avec de témoignages d'amour et de tendresse, qu'il le consolât, et l'emmenât vers elle, et qu'il en fit autant pour les autres apôtres. Après l'avoir fortifié en premier lieu par de douces paroles, ils allèrent tous les deux à la recherche des autres, et en ayant trouvé quelques-tins, ils vinrent tous ensemble au cénacle. Saint Pierre entra le premier, et se prosterna aux pieds de la divine reine: J'ai péché, dit-il, en versant des larmes, j'ai péché devant mon Dieu, j'ai offensé mon divin maître, et vous, ô ma mère, et opprimé par la douleur et les larmes, il ne put pas en dire davantage. La miséricordieuse mère de la piété se mit aussi à genoux, demandons, dit-elle, pardon de votre faute, ô Pierre, à mon fils, votre maître. Les autres se joignirent à eux, et tous versant des larmes prosternés à ses pieds, lui demandèrent pardon de leur lâcheté et d'avoir abandonné leur divin maître et son fils. La mère de la clémence les fit lever, leur promit à tous le pardon qu'ils désiraient, et sa médiation pour l'obtenir. Après avoir passé le jour du sabbat dans de saints entretiens et de pieuses méditations, elle se retira le soir pour contempler les divines actions que l'âme très-sainte de Jésus faisait aux limbes, car elle voyait clairement en esprit toutes les choses. Elle vit que lorsque l'âme de son divin fils entra aux limbes, cette obscure prison fut illuminée et remplie de célestes consolations. Ensuite il fut commandé aux anges de conduire dehors toutes les âmes des limbes et celles du purgatoire, et réunies toutes ensemble, elles donnèrent mille louanges et mille-bénédictions à leur libérateur. La grande reine vit tout cela et en éprouva une grande joie dans son âme, sans qu'elle se fît sentir dans la partie sensitive, parce qu'elle avait prié le Père éternel de lui suspendre toutes les consolations extérieures, pendant tout le temps que son divin fils resterait dans le sépulcre. Ce jour fut terrible pour l'enfer, qui par la permission de Dieu ressentit cette descente triomphante aux limbes. Les démons étaient encore affaiblis, abattus et accablés par la chute qu'ils avaient faite sur le calvaire, mais en entendant la voix des anges qui précédaient le Seigneur, ils se troublèrent et furent saisis de crainte, et comme font les serpents, lorsqu'ils sont poursuivis, ils se cachèrent-dans les cavernes infernales. L'indicible confusion des malheureux damnés fut encore plus grande et principalement de Judas, parce que les démons exhalèrent avec une grande fureur contre lui leur indignation et leur rage.

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Prions

 

Seigneur, nous savons que Vous nous aimez dans mesures, Vous qui n'avez pas refusé Votre propre Fils mais qui l'avez livré pour sauver tous les hommes; aujourd'hui encore, montrez-nous Votre Amour: nous voulons suivre le Christ qui marche librement vers Sa Mort; soutenez-nous comme Vous l'avez soutenu, et sanctifiez-nous dans le Mystère de Sa Pâque. Lui qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


1 avril 2010

Semaine Sainte 2010

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Semaine Sainte 2010

La Dernière Cène de Notre Seigneur Jésus-Christ

Extrait des visions de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich

Préparatifs de la Pâque

Jésus étant âgé de trente-trois ans dix-huit semaines moins un jour. C'est hier soir qu'eut lieu le dernier grand repas du Seigneur et de ses amis, dans la maison de Simon le lépreux, à Béthanie, où Marie-Madeleine répandit pour la dernière fois des parfums sur Jésus: Judas se scandalisa à cette occasion; il courut à Jérusalem, et complota encore avec les princes des prêtres pour leur livrer Jésus. Apres le repas, Jésus revint dans la maison de Lazare, et une partie des apôtres se dirigea vers l'auberge située en avant de Béthanie. Dans la nuit, Nicodème vint encore chez Lazare, et s'entretint longtemps avec le Seigneur; il retourna à Jérusalem avant le jour, et Lazare l'accompagna une partie du chemin. Les disciples avaient déjà demandé à Jésus où il voulait manger la Pâque. Aujourd'hui, avant l'aurore, le Seigneur fit venir Pierre, Jacques et Jean : il leur parla beaucoup de tout ce qu'ils avaient à préparer et à ordonner à Jérusalem, et leur dit que, lorsqu'ils monteraient à la montagne de Sion, ils trouveraient l'homme à la cruche d'eau ils connaissaient déjà cet homme, car, à la dernière Pâque, à Béthanie, c'était lui qui avait préparé le repas de Jésus; voilà. pourquoi saint Matthieu dit : un certain homme. Ils devaient le suivre jusqu'à sa maison, et lui dire: " Le maître vous lait savoir que son temps est proche, et qu'il veut faire la Pâque chez vous ". Ils devaient ensuite se faire montrer le Cénacle qui était déjà préparé, et y faire toutes les dispositions nécessaires. Je vis les deux apôtres monter à Jérusalem en suivant un ravin au midi du Temple, vers le côté septentrional de Sion. Sur le flanc méridional de la montagne du temple il y avait des rangées de maisons: ils marchaient vis-à-vis ces maisons an remontant un torrent qui les en séparait Lorsqu'ils eurent atteint les hauteurs de Sion qui dépassent la montagne du Temple, ils se dirigèrent vers le midi, st rencontrèrent, au commencement d'une petite montée, dans le voisinage d'un vieux bâtiment à plusieurs cours, l'homme qui leur avait été désigné : ils le suivirent et lui dirent ce que Jésus leur avait ordonné. Il se réjouit fort à cette nouvelle, et leur répondit qu'un repas avait déjà été commandé chez lui (probablement par Nicodème), qu'il ne savait pas pour qui, et qu'il était charmé d'apprendre que c'était pour Jésus. Cet homme était Héli, beau-frère de Zacharie d'Hébron, dans la maison duquel Jésus, l'année précédente, avait annoncé la mort de Jean-Baptiste. Il n'avait qu'un fils, lequel était lévite, et lié d'amitié avec Luc, avant que celui-ci ne fût venu au Seigneur, et en outre, cinq filles non mariées. Il allait tous les ans à la fête de Pâques avec ses serviteurs, louait une salle et préparait la Pâque pour des personnes qui n'avaient pas d'hôte dans la ville. Cette année, il avait loué un Cénacle, qui appartenait à Nicodème et à Joseph d'Arimathie. Il en montra aux deux apôtres la situation et la distribution intérieure.

Le Cénacle


Sur le côté méridional de la montagne de Sion, non loin du château ruiné de David et du marché qui monte vers ce château du côté du levant, se trouve un ancien et solide bâtiment entre des rangées d'arbres touffus, au milieu d'une cour spacieuse environnée de bons murs. A droite et à gauche de l'entrée, on voit dans cette cour d'autres bâtisses attenant au mur, notamment à droite, la demeure du majordome, et tout auprès, celle où la sainte Vierge et les saintes femmes se tinrent le plus souvent après la mort de Jésus. Le Cénacle, autrefois plus spacieux, avait alors servi d'habitation aux hardis capitaines de David, et ils s'y exerçaient au maniement des armes. Avant la fondation du Temple, l'arche d'alliance y avait été déposée assez longtemps, et il y a encore des traces de son séjour dans un lieu souterrain. J'ai vu aussi le prophète Malachie caché sous ces mêmes voûtes: il y écrivait ses prophéties sur le saint Sacrement et le sacrifice de la Nouvelle Alliance. Salomon honora cette maison, et il y faisait quelque chose de symbolique et de figuratif que j'ai oublié. Lorsqu'une grande partie de Jérusalem fut détruite par les Babyloniens, cette maison fut épargnée. J'ai vu bien d'autres choses à son sujet, mais je n'en ai retenu que ce que je viens de dire. Cet édifice était en très mauvais état lorsqu'il devint la propriété de Nicodème et de Joseph d'Arimathie: ils avaient disposé très commodément le bâtiment principal, qu’ils louaient pour servir de Cénacle aux étrangers que les fêtes de Pâques attiraient à Jérusalem. C'est ainsi que le Seigneur s'en était servi à la dernière Pâque. En outre, la maison et ses dépendances leur servaient, pendant toute l'année, de magasin pour des pierres tumulaires et autres, et d'atelier pour leurs ouvriers: car Joseph d'Arimathie possédait d'excellentes carrières dans sa patrie, et il en faisait venir des blocs de pierre, dont on faisait sous sa direction des tombes, des ornements d'architecture et des colonnes qu'on vendait ensuite. Nicodème prenait part à ce commerce, et lui-même aimait à sculpter dans ses moments de loisir. Il travaillait dans la salle ou dans un souterrain qui était au-dessous, excepté à l'époque des fêtes: ce genre d'occupation l'avait mis en rapport avec Joseph d’Arimathie; ils étaient devenus amis et s'étaient souvent associés dans leurs entreprises. Ce matin, pendant que Pierre et Jean, envoyés de Béthanie par Jésus, s'entretenaient avec l'homme qui avait loué le Cénacle pour cette année, Je vis Nicodème aller et venir dans les bâtiments à gauche de la cour où l'on avait transporté beaucoup de pierres qui obstruaient les abords de la salle à manger. Huit jours auparavant, j'avais vu plusieurs personnes occupées à mettre des pierres de côté, à nettoyer la cour et à préparer le Cénacle pour la célébration de la Pâque ; je pense même qu'il y avait parmi elles des disciples, peut-être Aram et Themeni, les cousins de Joseph d'Arimathie. Le Cénacle proprement dit est à peu près au milieu de la cour, un peu dans le fond; c'est un carré long, entouré d'un rang de colonnes peu élevées, qui, si l'on dégage les intervalles entre les piliers, peut être réuni à la grande salle intérieure, car tout l'édifice est comme à jour et repose sur des colonnes et des piliers ; seulement, dans les temps ordinaires, les passages sont fermés par des entre-deux. La lumière entre par des ouvertures au haut des murs. Sur le devant, on trouve d'abord un vestibule, où conduisent trois entrées; puis on arrive dans la grande salle intérieure, au plafond de laquelle pendent plusieurs lampes: les murs sont ornés pour la fête, jusqu'à moitié de Leur hauteur, de belles nattes ou de tapis, et on a pratique dans le haut une ouverture, où l'on a étendu comme une gaze bleue transparente. Le derrière de cette salle est séparé du reste par un rideau du même genre. Cette division en trois parties donne au Cénacle une ressemblance avec le Temple; on y trouve aussi le parvis, le Saint et le Saint des Saints. C'est dans cette dernière partie que sont déposés, à droite et à gauche, les vêtements et les objets nécessaires à la célébration de la fête. Au milieu est une espèce d'autel. Hors du mur sort un banc de pierre élevé sur trois marches; sa forme est celle d'un triangle rectangle dont la pointe est tronquée; ce doit être la partie supérieure du fourneau où l'on fait rôtir l'agneau pascal, car aujourd'hui, pendant le repas, les marches qui sont autour étaient tout à fait chaudes. Il y a sur le coté une sortie conduisant dans la salle qui est derrière cette pierre saillante. C’est là qu'on descend à l'endroit où l'on allume le feu: on arrive aussi par là à d'autres caveaux voûtés, situés au-dessous de la salle. L'autel ou la pierre saillante renferme divers compartiments, comme des caisses ou des tiroirs à coulisse. Il y a aussi en haut des ouvertures, une espèce de grille en fer, une place pour faire le feu, une autre pour l'éteindre. Je ne puis pas décrire textuellement tout ce qui se trouve là: cela semble être une espèce de foyer pour faire cuire des pains azymes et d'autres gâteaux pour la Pâque, ou encore pour brûler des parfums et certains restes du repas après la fête : c'est comme une cuisine pascale. Au-dessus de ce foyer ou de cet autel se détache de la muraille une sorte de niche en bois : plus haut se trouve une ouverture avec une soupape, probablement pour laisser sortir la fumée. Devant cette niche ou au-dessus je vis l'image d'un agneau pascal: il avait un couteau dans la gorge et il semblait que son sang coulât goutte à goutte sur l'autel; Je ne me souviens plus bien comment cela était fait. Dans la niche de la muraille, sont trois armoires de diverses couleurs qu'on fait tourner comme nos tabernacles pour les ouvrir ou les fermer; j'y vis toutes espèces de vases pour la Pâque et des écuelles rondes; plus tard, le saint Sacrement y reposa. Dans les salles latérales du Cénacle sont des espèces de couches en maçonnerie disposées en. plan incliné, où se trouvent d'épaisses couvertures roulées ensemble, et où l'on peut passer la nuit. Sous tout l'édifice se trouvent de belles caves. L'Arche d'alliance fut déposée autrefois au-dessous de l'endroit même où le foyer a été depuis construit. Sous la maison se trouvent cinq rigoles, qui conduisent les immondices et les eaux sur la pente de la montagne car la maison est située sur un point élevé. J'ai vu précédemment Jésus y guérir et y enseigner : les disciples aussi passaient souvent la nuit dans les salles latérales.

Dispositions pour le repas pascal

Lorsque les apôtres eurent parlé à Héli d'Hébron, celui-ci rentra dans la maison par la cour: pour eux, ils tournèrent à droite et descendirent au nord à travers Sion. Ils passèrent un pont et gagnèrent, par un sentier couvert de broussailles, l'autre côté du ravin qui est en avant du Temple et la rangée de maisons qui se trouve au sud de cet édifice. Là était la maison du vieux Siméon, mort dans le Temple après la présentation du Christ; et ses fils, dont quelques-uns étaient secrètement disciples de Jésus, y logeaient actuellement. Les apôtres parlèrent à l'un d'eux, qui avait un emploi dans le Temple; c'était un homme grand et très brun. Ils allèrent avec lui à l'est du Temple, à travers cette partie d'Ophel par où Jésus était entré dans Jérusalem, le jour des Rameaux, et gagnèrent le marché aux bestiaux, situé dans la partie de la ville qui est au nord du Temple. Je vis dans la partie méridionale de ce marché de petits enclos où de beaux agneaux sautaient sur le gazon comme dans de petits jardins. C'étaient les agneaux de la Pâque qu'on achetait là. Je vis le fils de Siméon entrer dans l'un de ces enclos : les agneaux sautaient après lui et le poussaient avec leurs têtes comme s'ils l'eussent connu. Il en choisit quatre, qui furent portés au Cénacle. Je le vis dans l’après-midi s'occuper, au Cénacle, de la préparation de l’agneau pascal. Je vis Pierre et Jean aller encore dans différents endroits de la ville et commander divers objets. Je les vis aussi devant une porte, au nord de la montagne du Calvaire, dans une maison où logeaient la plupart du temps les disciples de Jésus, et qui appartenait à Séraphia (tel était le nom de celle qui fut appelée depuis Véronique). Pierre et Jean envoyèrent de là quelques disciples au Cénacle et les chargèrent de quelques commissions que j'ai oubliées. Ils entrèrent aussi dans la maison de Séraphia, où ils avaient plusieurs arrangements à prendre. Son mari, membre du conseil, était la plupart du temps hors de chez lui pour ses affaires, et même lorsqu'il était à la maison, elle le voyait peu. C'était une femme à peu prés de l'âge de la sainte Vierge, et depuis longtemps en relation avec la sainte Famille; car lorsque Jésus enfant resta à Jérusalem après la fête, c'était par elle qu'il était nourri. Les deux apôtres prirent là divers objets, qui furent ensuite portés au Cénacle par des disciples, dans des paniers couverts. C'est là aussi qu'on leur donna le calice dont le Seigneur se servit pour l'institution de la sainte Eucharistie.

Du calice de la Sainte Cène

Le calice que les apôtres emportèrent de chez Véronique est un vase merveilleux et mystérieux. Il était resté longtemps dans le Temple, parmi d'autres objets précieux d'une haute antiquité dont on avait oublié l'usage et l'origine. Quelque chose de semblable est arrivé dans l'Eglise chrétienne, où bien des objets sacrés, précieux par leur beauté; leur antiquité, sont tombes dans l'oubli avec le temps. On avait souvent mis au rebut, vendu, ou fait remettre à neuf de vieux vases et de vieux bijoux enfouis dans la poussière du Temple. C'est ainsi que, par la permission de Dieu, ce saint vase, qu'on n'avait jamais pu fondre à cause de sa matière inconnue, avait été trouvé par les prêtres modernes dans le trésor du Temple parmi d'autres objets hors d'usage, puis vendu à des amateurs d'antiquité. Ce calice, acheté par Séraphia avec tout ce qui s'y rattachait, avait déjà servi plusieurs fois à Jésus pour la célébration des fêtes et à dater de ce jour, il devint la propriété constante de la sainte communauté chrétienne. Ce vase n'avait pas toujours été dans son état actuel: je ne me souviens plus quand on avait mis ensemble les diverses pièces dont il se composait maintenant, ni si c'était par l'ordre du Seigneur. Quoi qu'il en soit, on y avait joint une collection portative d'objets accessoires, qui devaient servir pour l’Institution de la sainte Eucharistie. Le grand calice était posé sur un plateau dont on pouvait tirer encore une sorte de tablette, et autour de lui étaient six petits verres. Je ne me souviens plus si la tablette contenait des choses saintes. Dans ce grand calice se trouvait un autre petit vase ; au-dessus un petit plat, puis un couvercle bombé. Dans la pied du calice était assujettie une cuillère qu'on en tirait facilement. Tous ces vases étaient recouverts de beaux linges et renfermés dans une enveloppe en cuir, si je ne me trompe : celle-ci était surmontée d'un bouton. Le grand calice se compose de la coupe et du pied qui doit avoir été ajouté plus tard, car ces deux parties sont d'une matière différente. La coupe présente une masse brunâtre et polie en forme de poire; elle est revêtue d'or, et il y a deux petites anses par où on peut la prendre, car elle est assez pesante. Le pied est d'or vierge artistement travaillé; il est orné dans le bas d'un serpent et d'une petite grappe de raisin, et enrichi de pierres précieuses. Le grand calice est resté dans l'église de Jérusalem, auprès de saint Jacques le Mineur, et je le vois maintenant encore conservé quelque part dans cette ville; il reparaîtra au jour, comme il y est reparu cette lois. D'autres églises se sont partagé les petites coupes qui l'entourent; l'une d'elles est allée à Antioche, une autre à Éphèse: chacune des sept églises a eu la sienne. Elles appartenaient aux patriarches qui y buvaient un breuvage mystérieux, lorsqu'ils recevaient et donnaient la bénédiction, ainsi que je l'ai vu plusieurs fois. Le grand calice était déjà chez Abraham: Melchisédech l'apporta avec lui du pays de Sémiramis dans la terre de Chanaan, lorsqu'il commença quelques établissements au lieu où lut plus tard Jérusalem ; il s'en servit lors du sacrifice où il offrit le pain et le vin en présence d'Abraham, et il le laissa à ce patriarche. Ce vase avait été aussi dans l'arche de Noé. “ Voici des hommes, de beaux hommes qui viennent d'une superbe ville: elle est bâtie à l'antique ; on y adore ce qu'on veut, on y adore même des poissons. Le vieux Noé, avec un pieu sur l'épaule, se tient dans le côté de l'arche ; le bois de construction est rangé tout autour de lui. Non, ce ne sont pas des hommes: ce doit être quelque chose de plus relevé, tant ils sont beaux et sereins; ils apportent à Noé le calice qui, sans doute, a été égaré quelque part. Je ne sais pas comment s'appelle cet endroit. Il y a dans le calice une espèce de grain de blé, mais plus gros que les nôtres ; c'est comme une graine de tournesol ; et il y a aussi une petite branche de vigne. Ils parlent à Noé de sa grande célébrité; ils lui disent de prendre ce calice avec lui, qu'il y a là quelque chose de mystérieux. voyez, il met le grain de blé et la petite branche de vigne dans une pomme jeune qu'il place dans la coupe. Il n'y a point de couvercle au-dessus, car ce qu'il y a mis doit toujours croître en dehors. Le calice est fait d'après un modèle qui, je crois, est sorti de terre quelque part, d'une façon merveilleuse. Il y a là un mystère, mais il est lait sur ce modèle. Ce calice est celui que J'ai vu figurer dans la grande parabole l, à l'endroit où était le buisson ardent. Le grain de froment s’est développé jusqu'à l'époque de Jésus-Christ ”. La Sœur raconta tout ce qu’il vient d'être dit du calice dans un état d'intuition tranquille et voyant devant elle tout ce qu'elle décrivait. Souvent elle semblait lutter contre ce qui se présentait à elle et poussait des exclamations mouvantes. Pendant son récit relatif à Noé, elle était tout absorbée dans sa vision. A la fin, elle poussa un cri d’effroi, regarda autour d'elle et dit: " Ah ! j'ai peur d'être obligée d'entrer dans l'arche ; je vois Noé, et je croyais que les grandes eaux arrivaient ". Plus tard, étant tout à fait revenue à son état naturel, elle dit: " Ceux qui ont apporté le calice à Noé portaient de longs vêtements blancs et ressemblaient aux trois hommes qui vinrent chez Abraham et lui promirent que Sara enfanterait. Il m'a semblé qu'ils enlevaient de la ville quelque chose de saint qui ne devait pas être détruit avec elle et qu'ils le donnaient à Noé. La ville même périt dans le déluge avec tout ce qu'elle contenait. Le calice fut à Babylone, chez des descendants de Noé restés fidèles au vrai Dieu, ils étaient tenus en esclavage par Sémiramis. Melchisédech les conduisit dans la terre de Canaan. et emporta le calice. Je vis qu'il avait une tente près de Babylone, et qu'avant  de les emmener, il y bénit le pain et le leur distribua, sans quoi ils n'auraient pas eu force de le suivre. Ces gens avaient un nom comme Samanéens. Il se servit d'eux et de quelques Chananéens habitant des cavernes, lorsqu'il commença à bâtir sur les collines sauvages où fut depuis Jérusalem ". Il fit des fondations profondes à la place où furent ensuite le Cénacle et le Temple et aussi vers le Calvaire. Il y planta le blé et la vigne. " Après le sacrifice de Melchisédech, le Calice resta chez Abraham. Il alla aussi on Egypte, et Moise en fut possesseur. Il était fait d'une matière singulière, compacte, comme celle d'une cloche, et qui ne semblait pas avoir été travaillée comme les métaux, mais être le produit d'une sorte de végétation. J'ai vu à travers. Jésus seul savait ce que c'était ".

Jésus va à Jérusalem

Le matin, pendant que les deux apôtres s'occupaient, à Jérusalem, des préparatifs de la Pâque, Jésus, qui était resté à Béthanie, fit des adieux touchants aux saintes femmes, à Lazare et à sa mère, et leur donna encore quelques instructions. Je vis le Seigneur s'entretenir seul avec sa mère ; il lui dit, entre autres choses, qu'il avait envoyé Pierre, qui représentait la foi, et Jean, qui représentait l’amour, pour préparer la Pâque à Jérusalem. Il dit de Madeleine, dont la douleur la jetait dans une sorte d'égarement, que son amour était grand, mais encore un peu selon la chair, et qu'à cause de cela, la douleur la mettait hors d'elle-même. Il parla aussi des projets du traître Judas, et la sainte Vierge pria pour lui. Judas était encore allé de Béthanie à Jérusalem, sous prétexte de faire des payements et divers arrangements. Le matin, Jésus s'enquit de lui auprès des neuf apôtres, quoiqu'il sût très bien ce qu'il faisait. Il courut toute la journée chez des Pharisiens, et arrangea tout avec eux. On lui fit même voir les soldats chargés de s'emparer du Sauveur. Il calcula toutes ses allées et venues de manière à pouvoir expliquer son absence. Il ne revint vers le Seigneur que peu de temps avant la Cène. J'ai vu tous ses complots et toutes ses pensées. Lorsque Jésus parla de lui à Marie, je vis beaucoup de choses touchant son caractère. Il était actif et serviable, mais plein d'avarice, d'ambition et d'envie, et il ne luttait pas contre ses passions. Il avait fait de miracles et guéri des malades en l'absence de Jésus. Lorsque le Seigneur annonça à la sainte Vierge ce qui allait arriver, elle le pria, de la manière la plus touchante, de la laisser mourir avec lui. Mais il lui recommanda d'être plus calme dans sa douleur que les autres femmes; il lui dit aussi qu'il ressusciterait, et lui indiqua le lieu où il lui apparaîtrait. Elle ne pleura pas beaucoup, mais elle était profondément triste et plongée dans un recueillement qui avait quelque chose d'effrayant. Le Seigneur la remercia, comme un fils pieux, de tout l'amour qu'elle lui avait porté, et la serra contre son cœur. Il lui dit aussi qu'il ferait spirituellement la Cène avec elle, et lui désigna l'heure où elle la recevrait. Il fit encore à tous de touchants adieux et donna des enseignements sur plusieurs objets. Jésus et les neuf apôtres allèrent, vers midi, de Béthanie à Jérusalem; ils étaient suivis de sept disciples qui, à l'exception de Nathanael et de Silas, étaient de Jérusalem et des environs. Parmi eux étaient Jean Marc et le fils de la pauvre veuve qui le jeudi précédent, avait offert son denier dans le Temple, pendant que Jésus y enseignait. Jésus l'avait pris avec lui depuis peu de jours. Les saintes femmes partirent plus tard. Jésus et sa suite erraient ça et là autour du mont des Oliviers, dans la vallée de Josaphat et jusqu'au Calvaire. Tout en marchant, il ne cessait de les instruire. Il dit, entre autres choses, aux apôtres que jusqu'à présent il leur avait donné son pain et son vin, mais qu’aujourd’hui il voulait leur donner sa chair et son sang, qu'il leur laisserait tout ce qu'il avait. En disant cela, le Seigneur avait une expression si touchante que toute son âme semblait se répandre au dehors, et qu'il paraissait languir d'amour dans l'attente du moment où il se donnerait aux hommes. Ses disciples ne le comprirent pas: ils crurent qu'il s'agissait de l'agneau pascal. On ne saurait exprimer tout ce qu'il y avait d'amour et de résignation dans les derniers discours qu'il tint à Béthanie et ici. Les saintes femmes se rendirent plus tard dans la maison de Marie, mère de Marc. Les sept disciples qui avaient suivi le Seigneur à Jérusalem ne firent point ce chemin avec lui: ils portèrent au Cénacle les habits de cérémonie pour la Pâque, les déposèrent et revinrent dans la maison de Marie, mère de Marc. Lorsque Pierre et Jean vinrent de la maison de Séraphia au Cénacle avec le calice, tous les habits de cérémonie étaient déjà dans le vestibule, où ces disciples et quelques autres les avaient apportés. Ils avaient aussi couvert de tentures les murailles nues de la salle, dégage les ouvertures en haut, et apprêté trois lampes suspendues. Pierre et Jean gagnèrent ensuite la vallée de Josaphat, et appelèrent le Seigneur et les neuf apôtres. Les disciples et les amis qui devaient faire aussi la Pâque dans le Cénacle vinrent plus tard.

Dernière Pâque

Jésus et les siens mangèrent l'agneau pascal dans le Cénacle, divisés en trois troupes de douze, dont chacun, était présidée par l'un d'eux, faisant l'office de père de famille. Jésus prit son repas avec les douze apôtres dans la salle du Cénacle. Nathanaël le prit avec douze autres disciples dans l’une des salles latérales, douze autres avaient à leur tête Eliacim, fils de Cléophas et de Marie d’Héli, et frère de Marie de Cléophas: il avait été disciple de Jean Baptiste. Trois agneaux furent immolés pour eux dans le Temple avec les cérémonies habituelles. Mais il y avait un quatrième agneau, qui fut immolé dans le Cénacle ; c'est celui-là que Jésus manges avec les apôtres. Judas ignora cette circonstance, parce qu'il était occupé de ses complots et n'était pas revenu lors de l'immolation de l'agneau: il vint très peu d'instants avant le repas. L’immolation de l'agneau destiné à Jésus et aux apôtres fut singulièrement touchante : elle eut lieu dans le vestibule du Cénacle avec le concours d'un fils de Siméon, qui était Lévite. Les apôtres et les disciples étaient là, chantant le ils. psaume. Jésus parla d'une nouvelle époque qui commençait; il dit que le sacrifice de Moïse et la figure de l'agneau pascal allaient trouver leur accomplissement: mais que, pour cette raison, l’agneau devait être immolé comme il l’avait été autrefois en Egypte, et qu'ils allaient sortir réellement de la maison de servitude. Les vases et les instruments nécessaires furent apprêtés, an amena un beau petit agneau, orné d'une couronne qui fut envoyée à la sainte Vierge dans le lieu où elle se tenait avec les saintes femmes. L’agneau était attaché le des contre une planche par le milieu du corps, et il me rappela Jésus lié à la colonne et flagellé. Le fils de Siméon tenait la tête de l'agneau : Jésus le piqua au cou avec la pointe d’un couteau qu'il donna au fils de Siméon pour achever l'agneau. Jésus paraissait éprouver de la répugnance à le blesser ; il le fit rapidement, mais avec beaucoup de gravité. Le sang fut recueilli dans un bassin et on apporta une branche d’hysope, que Jésus trempa dans le sang. Ensuite il alla à la porte de la salle, en peignit de sang les deux poteaux et la serrure, et fixa au-dessus de la porte la branche teinte de sang. Il lit ensuite une instruction, et dit, entre autres choses, que l'ange exterminateur passerait outre, qu’ils devaient adorer en ce lieu sans crainte et sans inquiétude lorsqu'il aurait été immolé, lui, le véritable agneau pascal ; qu'un nouveau temps et un nouveau sacrifice allaient commencer, qui dureraient jusqu'à la fin du monde. Ils se rendirent ensuite au bout de la salle, près du foyer où avait été autrefois l'arche d'alliance : il y avait déjà du feu. Jésus versa le sang sur ce foyer. et le consacra comme autel. Le reste du sang et la graisse furent jetés dans le feu sous l’autel. Jésus, suivi de ses apôtres, fit ensuite le tour du Cénacle en chantant des psaumes, et consacra en lui un nouveau Temple. Toutes les portes étaient fermées pendant ce temps. Cependant le fils de Siméon avait entièrement préparé l’agneau. Il l'avait passé dans un pieu : les jambes de devant étaient sur un morceau de bois placé en travers : celles de derrière étaient étendues le long du pieu. Hélas ! il ressemblait a Jésus sur la croix, et il fut mis dans le fourneau pour être rôti avec les trois autres agneaux apportés du temple. Les agneaux de Pâque des Juifs étaient tous immolés dans le vestibule du Temple, et cela en trois endroits : pour les personnes de distinction, pour les petites gens et pour les étrangers. L'agneau pascal de Jésus ne fut pas immole dans le Temple : tout le reste fut rigoureusement conforme a la loi. Jésus tint plus tard un discours à ce sujet, il dit que l'agneau était simplement une figure, que lui-même devait être, le lendemain, l'agneau pascal, et d'autres choses que j'ai oubliées. Lorsque Jésus eut ainsi enseigné sur l'agneau pascal et sa signification, le temps étant venu et Judas étant de retour, on prépara les tables. Les convives mirent les habits de voyage qui se trouvaient dans le vestibule, d'autres chaussures, une robe blanche semblable à une chemise, et un manteau, court par devant et plus long par derrière ; ils relevèrent leurs habits jusqu'à la ceinture, et ils avaient aussi de larges manches retroussées. Chaque troupe alla à la table qui lui était réservée : les deux troupes de disciples dans les salles latérales, le Seigneur et les apôtres dans la salle du Cénacle. Ils prirent des bâtons à la main. et ils se rendirent deux par deux à la table, où ils se tinrent debout à leurs places, appuyant les bâtons à leurs bras et les mains élevées en l'air. Mais Jésus, qui se tenait au milieu de la table, avait reçu du majordome deux petits bâtons un peu recourbés par en haut, semblables à de courtes houlettes de berger. Il y avait à l'un des côtés un appendice formant une fourche, comme une branche coupée. Le Seigneur les mit dans sa ceinture de manière à ce qu'ils se croisassent sur sa poitrine, et en priant il appuya ses bras étendus en haut sur l'appendice fourchu. Dans cette attitude, ses mouvements avaient quelque chose de singulièrement touchant : il semblait que la croix dont il voulait bientôt prendre le poids sur ses épaules dût auparavant leur servir d'appui. Ils chantèrent ainsi : " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël " ! ou " Loué soit le Seigneur ", etc. Quand la prière fut finie, Jésus donna un des bâtons à Pierre et l'autre à Jean. Ils les mirent de côté ou les firent passer de main en main parmi les saints apôtres. Je ils m'en souviens plus très exactement. La table était étroite et assez haute pour dépasser d'un demi pied les genoux d'un homme debout ; sa forme était celle d'un fer à cheval ; vis-à-vis de Jésus, à l'intérieur du demi cercle, était une place libre pour servir les mets. Autant que je puis m'en souvenir, à la droite de Jésus étaient Jean, Jacques le Majeur et Jacques le Mineur ; au bout de la table, à droite, Barthélémy ; puis, en revenant à l'intérieur, Thomas et Judas Iscariote. A la gauche, Simon, et prés de celui-ci, en revenant, Matthieu et Philippe. Au milieu de la table était l'agneau pascal, dans un plat. Sa tête reposait sur les pieds de devant, mis en croix ; les pieds de derrière étaient étendus, le bord du plat était couvert d'ail. A côté se trouvait un plat avec le rôti de Pâque, puis une assiette avec des légumes verts serrés debout les uns contre les autres, et une seconds assiette, où se trouvaient de petits faisceaux d'herbes amères, semblables à des herbes aromatiques ; puis, encore devant Jésus, un plat avec d'autres herbes d'un vert jaunâtre, et un autre avec une sauce ou breuvage de couleur brune. Les convives avaient devant eux des pains ronds en guise d'assiettes ; ils se servaient de couteaux d'ivoire. Après la prière, le majordome plaça devant Jésus, sur le table, le couteau pour découper l'agneau. Il mit une coupe de vin devant le Seigneur, et remplit six coupes, dont chacune se trouvait entre les deux apôtres. Jésus bénit le vin et le but ; les apôtres buvaient deux dans la même coupe. Le Seigneur découpa l'agneau ; les apôtres présentèrent tour à tour leurs gâteaux ronds et reçurent chacun leur part. Ils la mangèrent très vite, en détachant la chair des os au moyen de leurs couteaux d'ivoire ; les ossements furent ensuite brûlés. Ils mangèrent très vite aussi de l’ail et des herbes vertes qu'ils trempaient dans la sauce. Ils firent tout cela debout, s'appuyant seulement un peu sur le dossier de leurs sièges. Jésus rompit un des pains azymes et en recouvrit une partie : il distribua le reste. Ils mangèrent ensuite aussi leurs gâteaux. On apporta encore une coupe de vin mais Jésus n'en but point : Prenez ce vin, dit-il, et partagez-le entre nous ; car je ne boirai plu, de vin jusqu’à ce que vienne le royaume de Dieu. Lorsqu'us eurent bu, ils chantèrent, puis Jésus pria ou enseigna, et on se lava encore les mains. Alors ils se placèrent sur leurs sièges. Tout ce qui précède s'était fait très vite, les convives restant debout. Seulement vers la fin ils s'étaient un peu appuyés sur les sièges. Le Seigneur découpa encore un agneau, qui fut porté au. : saintes femmes dans l'un des bâtiments de la cour où elles prenaient leur repas. Les apôtres mangèrent encore des légumes et de la laitue avec la sauce. Jésus était extraordinairement recueilli et serein : je ne l'avais jamais vu ainsi. Il dit aux apôtres d'oublier tout ce qu'ils pouvaient avoir de soucis. La sainte Vierge aussi, à la table des femmes, était pleine de sérénité. Lorsque les autres femmes venaient à elle et la tiraient par son voile pour lui parler, elle se retournait avec une simplicité qui me touchait profondément. Au commencement, Jésus s'entretint très affectueusement avec ses apôtres, puis il devint sérieux et mélancolique. “ Un de vous me trahira. dit-il, un de vous dont la main est avec moi à cette table ”. Or, Jésus servait de la laitue, dont il n'y avait qu'un plat, à ceux qui étaient de son côté, et il avait chargé Judas, qui était à peu près en face de lui, de la distribuer de l'autre côté. Lorsque Jésus parla d'un traître, ce qui effraya beaucoup les apôtres, et dit : “ un homme dont la main est à la même table ou au même plat que moi ”,  cela signifiait : “  un des douze qui mangent et qui boivent avec moi, un de ceux avec lesquels je partage mon pain ”. Il ne désigna donc pas clairement Judas aux autres, car mettre la main au même plat était une expression indiquant les relations les plus amicales et les plus intimes. Il voulait pourtant donner un avertissement à Judas, qui, en ce moment même, mettait réellement la main dans le même plat que le Sauveur, pour distribuer de la laitue. Jésus dit encore : “ Le Fis de l'homme s’en va, comme il est écrit de lui ; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme sera livré : il vaudrait mieux pour lui n'être jamais né. ” Les apôtres étaient tout troublés et lui demandaient tour à tour : “ Seigneur, est-ce moi ” ? car tous savaient bien qu'ils ne comprenaient pas entièrement ses paroles. Pierre se pencha vers Jean par derrière Jésus, et lui fit signe de demander au Seigneur qui c'était ; car, ayant reçu souvent des reproches de Jésus, il tremblait qu'il n'eût voulu le désigner. Or, Jean était à la droits de Jésus et comme tous, s'appuyant sur le bras gauche, mangeaient de la main droite, sa tête était prés de la poitrine de Jésus. Il se pencha donc sur son sein et lui dit : “ Seigneur, qui est-ce ? Alors il fut averti que Jean avait Judas en vue. Je ne vis pas Jésus prononcer ces mots : “ Celui auquel je donne le morceau de pain que j'ai trempé ” ; je ne sais pas s'il le dit tout bas, mais Jean en eut connaissance lorsque Jésus trempa le morceau de pain entouré de laitue, et le présenta affectueusement à Judas, qui demanda aussi : “  Seigneur, est-ce moi ” ? Jésus le regarda avec amour et lui fit une réponse conçue en termes généraux. C'était, chez les Juifs, un signe d'amitié et de confiance. Jésus le fit avec une affection cordiale, pour avertir Judas sans le dénoncer aux autres. Mais celui-ci était intérieurement plein de rage. Je vis, pendant tout le repas, une petite figure hideuse assise à ses pieds, et qui montait quelquefois jusqu'à son coeur. Je ne vis pas Jean redire à Pierre ce qu’on avait appris de Jésus ; mais il le tranquillisa d'un regard.

Le lavement des pieds

ils se levèrent de table, et pendant qu'ils arrangeaient leurs vêtements, comme us avaient coutume de le faire pour la prière solennelle, le majordome entra avec deux serviteurs pour desservir, enlever la table du milieu des sièges qui l'environnaient et la mettre de côté. Quand cela fut fait, il reçut de Jésus l'ordre de faire porter de l'eau dans le vestibule, et il sortit de la salle avec les serviteurs. Alors Jésus, debout au milieu des apôtres, leur parla quelque temps d'un ton solennel. Mais j'ai vu et entendu tant de choses jusqu'à ce moment, qu'il ne m'est pas possible de rapporter avec certitude le contenu de son discours ; je me souviens qu'il parla de son royaume, de son retour vers son père, ajoutant qu'auparavant il leur laisserait tout ce qu'il possédait, etc. Il enseigna aussi sur la pénitence, l'examen et la confession des fautes, le repentir et la justification. Je sentis que cette instruction se rapportait au lavement des pieds, et je vis aussi que tous reconnaissaient leurs péchés. s'en repentaient, à l'exception de Judas. Ce discours fut long et solennel. Lorsqu'il fut terminé, Jésus envoya Jean et Jacques le Mineur chercher l'eau préparée dans le vestibule, et dit aux apôtres de ranger les sièges en demi cercle. Il alla lui-même dans le vestibule, déposa son manteau, se ceignit et mit un linge autour de son corps. Pendant ce temps, les apôtres échangèrent quelques paroles, se demandant quel serait le premier parmi eux ; car le Seigneur leur avait annoncé expressément qu'il allait les quitter et que son royaume était proche, et l'opinion se fortifiait de nouveau chez eux qu'il avait une arrière-pensée secrète, et qu'il voulait parler d'un triomphe terrestre qui éclaterait au dernier moment. Jésus étant dans le vestibule, fit prendre à Jean un bassin et à Jacques une outre pleine d'eau ; puis, le Seigneur ayant versé de l'eau de cette outre dans le bassin, ordonna aux disciples de le suivre dans la salle où le majordome avait placé un autre bassin vide plus grand que le premier. Jésus, entrant d'une manière si humble, reprocha aux apôtres, en peu de mots, la discussion qui s'était élevée entre eux ; il leur dit, entre autres choses, qu'il était lui-même leur serviteur et qu'ils devaient s'asseoir pour qu'il leur lavât les pieds. Ils s’assirent donc dans le même ordre que celui où ils étaient placés à la table, les sièges étant ranges en demi cercle. Jésus allait de l'un à l'autre, et leur versait sur les pieds, avec la main, de l'eau du bassin que tenait Jean ; il prenait ensuite l'extrémité du linge qui le ceignait, et il les essuyait. Jean vidait chaque fois l'eau dont on s'était servi dans le bassin placé au milieu de la salle, et revenait près du Seigneur avec son bassin. Alors Jésus faisait, de nouveau, couler l'eau de l'outre que portait Jacques dans le bassin qui était sous les pieds des apôtres et les essuyait encore. Le Seigneur qui s'était montré singulièrement affectueux pendant tout le repas pascal s'acquitta aussi de ces humbles fonctions avec l’amour le plus touchant. Il ne fit pas cela comme une pure cérémonie, mais comme un acte par lequel s'exprimait la charité la plus cordiale. Lorsqu'il vint à Pierre, celui-ci voulut l'arrêter par humilité et lui dit : “ Quoi ! Seigneur, vous me laveriez les pieds ” ! Le Seigneur lui répondit : “ Tu ne sais pas maintenant ce que je fais, mais tu le sauras par la suite ”. Il me sembla qu'il lui disait en particulier : “  Simon, tu as mérité d'apprendre de mon père qui je suis, d'où je viens et où je vais ; tu l'as seul expressément confessé : c'est pourquoi je bâtirai sur toi mon Eglise, et les portes de  l'enfer ne prévaudront point contre elle.. Ma force doit rester prés de tes successeurs jusqu'à la fin du monde ”. Jésus le montra aux autres apôtres, et leur dit que lorsqu'il n'y serait plus, Pierre devait remplir sa place auprès d'eux. Pierre lui dit : “ Vous ne me laverez jamais les pieds ”. Le Seigneur lui répondit : “ Si je ne te lave pas, tu n'auras  point de part avec moi ”. Alors Pierre lui dit : “ Seigneur, lavez-moi non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ”. Et Jésus lui répondit : “ Celui qui a déjà été lavé n'a plus besoin que de se laver les pieds : il est pur dans tout le reste. Pour vous aussi vous êtes . purs ; mais non pas tous ”. Il désignait Judas par ces paroles. Il avait parlé du lavement des pieds comme d'une purification des fautes journalières, parce que les pieds, sans cesse en contact avec la terre, s'y salissent incessamment si l'on manque de vigilance. Ce lavement des pieds fut spirituel et comme une espèce d'absolution. Pierre, dans son zèle, n'y vit qu'un abaissement trop grand de son maître : il ne savait pas que Jésus, pour le sauver, s'abaisserait le lendemain jusqu'à la mort ignominieuse de la croix. Lorsque Jésus lava les pieds à Judas, ce fut de la manière la plus touchante et la plus affectueuse : il approcha son visage de ses pieds ; il lui dit tout bas qu'il devait rentrer en lui-même, que depuis un an il était traître et infidèle. Judas semblait ne vouloir pas s'en apercevoir, et adressait la parole à Jean ; Pierre s'en irrita et lui dit : “ Judas, le Maître te parle ” ! Alors Judas dit à Jésus quelque chose de vague, d’évasif, comme : “ Seigneur, à Dieu ne plaise ” ! Les autres n'avaient point remarqué que Jésus s'entretint avec Judas, car il parlait assez bas pour n'être pas entendu d’eux : d’ailleurs ils étaient occupés à remettre leurs chaussures. Rien de toute la passion n'affligea aussi profondément le Sauveur que la trahison de Judas. Jésus lava encore les pieds de Jean et de Jacques. Jacques s'assit et Pierre tint l'outre : puis Jean s'assit et Jacques tint le bassin. Il enseigna ensuite sur l'humilité : il leur dit que celui qui servait les autres était le plus grand de tous, et qu'ils devaient dorénavant se laver humblement les pieds les uns aux autres ; il dit encore, touchant leur discussion sur la prééminence, plusieurs choses qui se trouvent dans l’Evangile : après quoi il remit ses habits. Les apôtres déployèrent leurs vêtements qu'ils avaient relevés pour manger l'agneau pascal.

Institution de la Sainte Eucharistie

Sur l'ordre du Seigneur, le majordome avait de nouveau tressé la table, qu'il avait quelque peu exhaussée ; il la couvrit d'un tapis sur lequel il étendit une couverture rouge, et par-dessus celle-ci une couverture blanche ouvrée à jour. Ayant ensuite replacé la table au milieu de la salle, il mit dessous une urne pleine d'eau et une autre pleine de vin. Pierre et Jean allèrent dans la partie de la salle où se trouvait le foyer de l'agneau pascal pour y prendre le calice qu'ils avaient apporté de chez Séraphia, et qui était dans son enveloppe. Ils le portèrent entre eux deux comme s’ils eussent porté un tabernacle, et le placèrent sur la table devant Jésus. n’y avait là une assiette ovale avec trois pains azymes blancs et minces, qui étaient rayés de lignes régulières ; il y avait trois de ces lignes dans la largeur, et chaque pain était à peu près une fois plus long que large. Ces pains, où Jésus avait déjà fait de légères incisions pour les rompre plus facilement. turent placés sous un linge auprès au demi pain déjà mis de côté par Jésus lors du repas pascal : il y avait aussi un vase d'eau et de vin, et trots boites, l'une d'huile épaisse, l'autre d'huile liquide, et la troisième vide avec une cuiller à spatule. Dès les temps anciens, on avait coutume de partager le pain et de boire au même calice à la fin du repas c'était un signe de fraternité et d'amour usité pour souhaiter la bienvenue et pour prendre congé ; je pense qu'il doit y avoir quelque chose à ce sujet dans l'Ecriture sainte. Jésus, aujourd'hui, éleva à la dignité du plus saint des sacrements cet usage qui n'avait été jusqu'alors qu'un rite symbolique et figuratif. Ceci fut un des griefs portés devant Caiphe par suite de la trahison de Judas : Jésus fut accusé d'avoir ajouté aux cérémonies de la Pâque quelque chose de nouveau : mais Nicodème prouva par les Ecritures que c'était un ancien usage. Jésus était placé entre Pierre et Jean : les portes étaient fermées, tout se faisait avec mystère et solennité. Lorsque le calice fut tiré de son enveloppe, Jésus pria et parla très solennellement. Je vis Jésus leur expliquer la Cène et toute la cérémonie : cela me fit l'effet d'un prêtre qui enseignerait aux autres à dire la sainte Messe. Il retira du plateau sur lequel se trouvaient les vases une tablette à coulisse, prit un linge blanc qui couvrait le calice et l'étendit sur le plateau et la tablette. Je le vis ensuite ôter de dessus le calice une plaque ronde qu'il plaça sur cette même tablette. Puis il retira les pains azymes de dessous le linge qui les couvrait, et les mit devant lui sur cette plaque ou patène. Ces pains, qui avaient la forme d'un carré oblong, dépassaient des deux cotés la patène, dont les bords cependant étaient visibles dans le sens de la largeur Ensuite il rapprocha de lui le calice, en retira un vase plus petit qui s'y trouvait, et plaça à droite et à gauche les six petits verres dont il était entouré. Alors il bénit le pain, et aussi les huiles, à ce que je crois : il éleva dans ses deux mains la patène avec les pains azymes, leva les yeux, pria, offrit, remit de nouveau la patène sur la table et la recouvrit. Il prit ensuite le calice, y fit verser le vin par Pierre, et l'eau qu'il bénit auparavant, par Jean, et y ajouta encore un peu d'eau qu'il versa dans une petite cuiller : alors il bénit le calice, l'éleva en pliant, en fit l'offrande et le replaça sur la table. Jean et Pierre lui versèrent de l'eau sur les mains au-dessus de l'assiette où les pains azymes avaient été placés précédemment : il prit avec la cuiller, tirée du pied du calice, un peu de l'eau qui avait été versée sur ses mains, et qu'il répandit sur les leurs ; puis l'assiette passa autour de la table, et tous s'y lavèrent les mains. Je ne me souviens pas si tel fut l'ordre exact des cérémonies : ce que je sais, c'est que tout me rappela d'une manière frappante le saint sacrifice de la Messe et me toucha profondément. Cependant Jésus devenait de plus en plus affectueux ; il leur dit qu'il allait leur donner tout ce qu'il avait, c’est-à-dire lui-même : c'était comme s'il se fût répandu tout entier dans l'amour. Je le vis devenir transparent ; il ressemblait à une ombre lumineuse. se recueillant dans une ardente prière, il rompit le pain en plusieurs morceaux, qu'il entassa sur la patène en forme de pyramide ; puis, du bout des doigts, il prit un peu du premier morceau, qu'il laissa tomber dans le calice. Au moment où il faisait cela, il me sembla voir la sainte Vierge recevoir le sacrement d'une manière spirituelle, quoiqu’elle ne fût point présente là. Je ne sais comment cela se fit, mais je crus la voir qui entrait sans toucher la terre, et venait en face du Seigneur recevoir la sainte Eucharistie, puis je ne la vis plus, Jésus lui avait dit le matin, à Béthanie, qu'il célébrerait la Pâque avec elle d'une manière spirituelle, et il lui avait indiqué l’heure où elle devait se mettre en prière pour la recevoir en esprit. Il pria et enseigna encore : toutes ses paroles sortaient de sa bouche comme du feu et de la lumière, et entraient dans les apôtres, à l'exception de Judas. Il prit la patène avec les morceaux de pain (je ne sais plus bien s'il l'avait placée sur le calice, et dit : “Prenez et mangez, ceci est mon corps, qui est donné pour vous ”. En même temps, il étendit sa main droite comme pour bénir, et, pendant qu'il faisait cela, une splendeur sortit de lui ; ses paroles étaient lumineuses : le pain l'était aussi et se précipitait dans la bouche des apôtres comme un corps brillant : c'était comme si lui-même fût entré en eux. Je les vis tous pénétrés de lumière. Judas seul était ténébreux. Il présenta d'abord le pain à Pierre, puis à Jean: ensuite il fit signe à Judas de s'approcher ; celui-ci fut le troisième auquel il présenta le sacrement, mais ce fut comme si la parole du Sauveur se détournait de la bouche du traître et revenait à lui. J'étais tellement troublée, que je ne puis rendre les sentiments que j'éprouvais. Jésus lui dit : “ Fais vite ce que tu veux faire ”. Il donna ensuite le sacrement au reste des apôtres, qui s'approchèrent deux à deux, tenant tour à tour l'un devant l'autre, un petit voile empesé et brodé sur les bords qui avait servi à recouvrir le calice. Jésus éleva le calice par ses deux anses jusqu'à la hauteur de son visage, et prononça les paroles de la consécration : pendant qu'il le faisait, il était tout transfiguré et comme' transparent ; il semblait qu'il passât tout entier dans ce qu'il allait leur donner. Il fit boire Pierre et Jean dans le calice qu'il tenait à le main, et le remit sur la table. Jean, à l'aide de la petite cuiller, versa le sang divin du calice dans les petits vases, et Pierre les présenta aux apôtres, qui burent deux dans la même coupe. Je crois, mais sans en être bien sure, que Judas prit aussi sa part du calice, il ne revint pas à sa place, mais sortit aussitôt du Cénacle les autres crurent, comme Jésus lui avait fait un signe, qu'il l'avait charge de quelque affaire. Il se retira sans prier et sans rendre grâces, et vous pouvez voir par là combien l'on a tort de se retirer sans actions de grâces après le pain quotidien et après le pain éternel. Pendant tout le repas, j'avais vu prés de Judas une hideuse petite figure rouge, qui avait un pied comme un os desséché, et qui quelquefois montait jusqu’à son cœur ; lorsqu'il fut devant la porte, je vis trois démons autour de lui : l'un entra dans sa bouche, l'autre le poussait, le troisième courait devant lui. Il était nuit, et on aurait cru qu'ils l'éclairaient ; pour lui, il courait comme un insensé. Le Seigneur versa dans le petit vase dont J'ai déjà parlé un reste du sang divin qui se trouvait au fond du calice. puis il plaça ses doigts au-dessus du calice, et y fit verser encore de l'eau et du vin par Pierre et Jean. Cela fait, il les fit boire encore dans le calice, et le reste, versé dans les coupes, fut distribué aux autres apôtres. Ensuite Jésus essuya le calice, y mit le petit vase où était le reste du sang divin, plaça au-dessus la patène avec les fragments du pain consacré, puis remit le couvercle, enveloppa le calice et le replaça au milieu des six petites coupes. Je vis, après la résurrection, les apôtres communier avec le reste du saint Sacrement. Je ne me souviens pas d'avoir vu que le Seigneur ait lui-même mangé et bu le pain et le vin consacrés, à moins qu'il ne l'ait fait sans que je m'en sois aperçue. En donnant l’Eucharistie, il se donna de telle sorte qu'il m'apparut comme sorti de lui-même et répandu au dehors dans une effusion d'amour miséricordieux. C'est quelque chose qui ne peut s'exprimer. Je n'ai pas vu non plus que Melchisédech lorsqu'il offrit le pain et le vin. y ait goûté lui-même. J'ai su pourquoi les prêtres y participent, quoique Jésus ne l'ait point fait. Pendant qu'elle parlait, elle regarda tout à coup autour d'elle comme si elle écoutait. Elle reçut une explication dont elle ne put communiquer que ceci : “  Si les anges l'avaient distribué, ils n'y auraient point participé ; si les prêtres n'y participaient pas, l'Eucharistie se serait perdue : c'est par là qu'elle se conserve ”. Il y eut quelque chose de très régulier et de très solennel dans les cérémonies dont Jésus accompagna l'institution de la sainte Eucharistie, quoique ce fussent en même temps des enseignements et des leçons. Aussi je vis les apôtres noter ensuite certaines choses sur les petits rouleaux qu'ils portaient avec eux. Tous ses mouvements à droite et à Fauche étaient solennels comme toujours lorsqu'il priait. Tout montrait en germe le saint sacrifice de la Messe. Pendant la cérémonie, je vis les apôtres, à diverses reprises, s'incliner l'un devant l'autre, comme font nos prêtres.

Instructions secrètes et conspirations

Jésus fit encore une instruction secrète. Il leur dit comment ils devaient conserver le saint Sacrement en mémoire de lui jusqu’à la fin du monde ; il leur enseigna quelles étaient les formes essentielles pour en faire usage et le communiquer, et de quelle manière ils devaient, par degrés, enseigner et publier ce mystère, il leur apprit quand ils devaient manger le reste des espèces consacrées, quand ils devaient en donner à la sainte Vierge, et comment ils devaient consacrer eux-mêmes lorsqu'il leur aurait envoyé le Consolateur. Il leur parla ensuite du sacerdoce, de l'onction, de la préparation du saint Chrême et des saintes huiles (1). Il y avait là trois boites, dont deux contenaient un mélange d'huile et de baume, et qu'on pouvait mettre l'une sur l’autre, il y avait aussi du coton prés du calice. Il leur enseigna à ce sujet plusieurs mystères, leur dit comment il fallait préparer le saint Chrême, à quelles parties du corps il fallait l'appliquer, et dans quelles occasions. Je me souviens, entre autres choses, qu'il mentionna un cas où la sainte Eucharistie n'était plus applicable : peut-être cela se rapportait-il à l’Extrême Onction ; mes souvenirs sur ce point ne sont pas très clairs. Il parla de diverses onctions, notamment de celle des rois, et dit que les rois, même injustes, qui étaient sacrées, tiraient de là une force intérieure et mystérieuse qui n'était pas donnée aux autres. Il mit de l’onguent et de l'huile dans la boite vide, et en fit un mélange. Je ne sais pas positivement si c'est dans ce moment, ou lors de la consécration du pain, qu'il bénit l'huile. Je vis ensuite Jésus oindre Pierre et Jean, sur les mains desquels il avait déjà, lors de l'institution du saint Sacrement, versé l’eau qui avait coule sur les siennes, et auxquels il avait donné à boire dans le calice. Puis, du milieu de la table, s'avançant un peu sur le côté, il leur imposa les mains, d'abord sur les épaules et ensuite sur la tête. Pour eux, ils joignirent leurs mains et mirent leurs pouces en croix, ils se courbèrent profondément devant lui, peut-être s'agenouillèrent-ils. Il leur oignit le pouce et l'index de chaque main, et leur fit une croix sur la tête avec le Chrême. Il dit aussi que cela leur resterait jusqu'à la fin du monde. Jacques le Mineur, André, Jacques le Majeur et Barthélémy reçurent aussi une consécration. Je vis aussi qu'il mit en croix, sur la poitrine de Pierre, une sorte d’étole qu'on portait autour du cou, tandis qu'il la passa en sautoir aux autres, de l'épaule droite au côté gauche. Je ne sais pas bien si ceci se fit lors de l'institution du saint Sacrement ou seulement lors de l'onction. Je vis que Jésus leur communiquait par cette onction quelque chose d’essentiel et de surnaturel que je ne saurais exprimer. Il leur dit que, lorsqu’ils auraient reçu le Saint Esprit, ils consacreraient le pain et le vin et donneraient l'onction aux autres apôtres. Il me fut montré ici qu'au jour de la Pentecôte, avant le grand baptême, Pierre et Jean imposèrent les mains aux autres apôtres, et qu'ils les imposèrent à plusieurs disciples huit jours plus tard. Jean, après la résurrection, administra pour la première fois le saint Sacrement à la sainte Vierge. Cette circonstance fut fêtée parmi les apôtres. L'Eglise n'a plus cette fête ; mais je la vois célébrer dans l'Eglise triomphante. Les premiers jours qui suivirent la Pentecôte, je vis Pierre et Jean seuls consacrer la sainte Eucharistie ; plus tard, d'autres consacrèrent aussi. Le Seigneur consacra encore du feu dans un vase d'airain ; il resta toujours allumé par la suite, même pendant de longues absences ; il lut conservé à côté de l'endroit où était déposé le saint Sacrement, dans une partie de l'ancien foyer pascal, et on l'y alla toujours prendre pour des usages spirituels. Tout ce que Jésus fit lors de l'institution de la sainte Eucharistie et de l'onction des apôtres se passa très secrètement, et ne fut aussi enseigné qu'en secret. L'Eglise en a conservé l'essentiel en le développant sous l'inspiration du Saint Esprit pour l'accommoder à ses besoins. Les apôtres assistèrent le Seigneur lors de la préparation et de la consécration du saint Chrême, et lorsque Jésus les oignit et leur imposa les mains, cela se fit d'une façon solennelle. Pierre et Jean furent-ils consacrés tous deux comme évêques, ou seulement Pierre comme évêque et Jean comme prêtre? Quelle fut l'élévation en dignité des quatre autres ? C'est ce que je ne saurais dire. La manière différente dont le Seigneur plaça l'étole des apôtres semble se rapporter à des degrés différents de consécration. Quand ces saintes cérémonies turent terminées, le calice prés duquel se trouvait aussi le saint Chrême fut recouvert et le saint Sacrement fut porta par Pierre et Jean dans la derrière de la salle, qui était séparé du reste par un rideau et qui fut désormais la sanctuaire. Le lieu où reposait le saint Sacrement n'était pas tort élevé au-dessus du fourneau pascal. Joseph d'Arimathie et Nicodème prisent soin du sanctuaire et du Cénacle pendant l'absence des Apôtres. Jésus fit encore une longue instruction et pria plusieurs fois. Souvent il semblait converser avec son Père céleste : il était plein d'enthousiasme et d'amour. Les apôtres aussi étaient remplis d'allégresse et de zèle, et lui faisaient différentes questions auxquelles il répondait. Tout cela doit être en grande partie dans l'Ecriture sainte. Il dit à Pierre et à Jean qui étaient assis la plus près de lui différentes choses qu’ils devaient communiquer plus tard, comme complément d’enseignements antérieurs, aux autres apôtres, et ceux-ci aux disciples et aux saintes femmes, selon la mesure de leur maturité pour de semblables connaissances. Il eut un entretien particulier avec Jean ; je me rappelle seulement qu'il lui dit que sa vie serait plus longue que celle des autres. Il lui parla aussi de sept Eglises, de couronnes, d'anges. et lui fit connaître plusieurs figures d'un sens profond et mystérieux qui désignaient, à ce que je crois, certaines époques. Les autres apôtres ressentirent, à l'occasion de cette confidence particulière, un léger mouvement de jalousie. Il parla aussi de celui qui le trahissait. “ Maintenant il fait ceci ou cela ”, disait-il ; et je voyais, en effet, Judas faire ce qu'il disait. Comme Pierre assurait avec beaucoup de chaleur qu'il resterait toujours fidèlement auprès de lui, Jésus lui dit : “ Simon, Simon, Satan vous a demandé pour vous cribler comme du froment ; mais j'ai prié pour toi, afin que la foi ne défaille point. ” Quand une fois tu seras converti, confirme tes frères. “Comme il disait encore qu'ils ne pouvaient pas le suivre où il allait, Pierre dit qu'il le suivrait jusqu'à la mort, et Jésus répondit : “  En vérité, avant que le coq n'ait chanté trois fois, tu me renieras trois fois ”. Comme il leur annonçait les temps difficiles qui allaient venir, il leur dit : “ Quand je vous ai envoyés, sans sac, sans bourse, sans souliers, avez-vous manqué de quelque chose ” ? “  Non ”, répondirent-ils. “ Maintenant ”, reprit-il, “ que celui qui a un sac et une bourse les prenne. Que celui qui n'a rien vende sa robe pour acheter une épée, car on va voir l'accomplissement de cette prophétie : il a été mis au rang des malfaiteurs. Tout ce qui a  été écrit de moi va s'accomplir ”. Les apôtres n'entendirent tout ceci que d'une façon charnelle, et Pierre lui montra deux épées, elles étaient courtes et larges comme des couperets. Jésus dit : “ C'est assez, sortons d'ici ”. Alors ils chantèrent le chant d'actions de grâces, la table fut mise de côté, et ils allèrent dans le vestibule. Là, Jésus rencontra sa mère Marie, fille de Cléophas. et Madeleine, qui le supplièrent instamment de ne pas aller sur le mont des Oliviers ; car le bruit s'était répandu qu'on voulait s'emparer de lui. Mais Jésus les consola en peu de paroles et passa rapidement : il pouvait être 9 heures. Ils redescendirent à grands pas le chemin par où Pierre et Jean étaient venus au Cénacle, et se dirigèrent vers le mont des Oliviers. J'ai toujours vu ainsi la Pâque et l'institution de la sainte Eucharistie. Mais mon émotion était autrefois si grande que mes perceptions ne pouvaient être bien distinctes : maintenant je l'ai vue avec plus de netteté. C'est une fatigue et une peine que rien ne peut rendre. On aperçoit l'intérieur des coeurs, on voit l'amour sincère et cordial du Sauveur, et l'on sait tout ce qui va arriver. Comment serait-il possible alors d'observer exactement tout ce qui n'est qu’extérieur : on est plein d'admiration, de reconnaissance et d'amour : on ne peut comprendre l'aveuglement des hommes ; on pense avec douleur à l'ingratitude du monde entier et à ses propres péchés. Le repas pascal de Jésus se fit rapidement, et tout y fut conforme aux prescriptions légales. Les Pharisiens y ajoutaient ça et là quelques observances minutieuses.

Coup d'oeil sur Melchisédech

Lorsque Notre-Seigneur Jésus-Christ prit le calice lors de l'institution de la sainte Eucharistie, j’eus uns autre vision qui se rapportait à l'Ancien Testament. Je vis Abraham agenouille devant un autel ; dans le lointain étaient des guerriers avec des bêtes de somme et des chameaux : un homme majestueux s'avança prés d'Abraham et plaça sur l'autel le même calice dont Jésus se servit plus tard. Je vis que cet homme avait comme des ailes aux épaules ; il ne les avait pas réellement ; mais c'était un signe pour m'indiquer qu'un ange était devant mes yeux. C'est la première fois que j'ai vu des ailes à un ange. Ce personnage était Melchisédech Derrière l'autel d'Abraham, montaient trois nuages de fumée : celui du milieu s'élevait assez haut ; les autres étaient plus bas. Je vis ensuite deux rangs de figures se terminant à Jésus. David et Salomon s'y trouvaient. (Etait-ce la suite des possesseurs du calice, des sacrificateurs, ou des ancêtres de Jésus ? la Sœur a oublié de le dire.) Je vis des noms au-dessus de Melchisédech, d'Abraham et de quelques rois. Puis je revins à Jésus et au calice. Le 3 avril 1821, elle dit, étant en extase : “ Le sacrifice de Melchisédech eut lieu dans la vallée de Josaphat, sur une hauteur. Je ne puis maintenant retrouver l'endroit ”. Melchisédech avait déjà le calice. Je vis qu'Abraham devait savoir d'avance qu'il viendrait sacrifier ; car il avait élevé un bel autel, au-dessus duquel était comme une tente de feuillage. Il y avait aussi une sorte de tabernacle où Melchisédech plaça le calice. Les vases où l'on buvait semblaient être de pierres précieuses. Il y avait un trou sur l'autel, probablement pour le sacrifice. Abraham avait amené un superbe troupeau. Lorsque ce patriarche avait reçu le mystère de la promesse, il lui avait été révélé que le prêtre du Très-Haut célébrerait devant lui le sacrifice qui devait être institué par le Messie et durer éternellement. C'est pourquoi, lorsque Melchisédech fit annoncer son arrivée par deux coureurs dont il se servait souvent, Abraham l'attendit avec une crainte respectueuse, et éleva l’autel et la tente de feuillage. Je vis qu'Abraham plaça sur l'autel, comme il le faisait toujours en sacrifiant, quelques ossements d'Adam ; Noé les avait gardés dans l'arche. L'un et l'autre priaient Dieu d'accomplir la promesse qu'il avait faite à ces os, et qui n'était autre que le Messie. Abraham désirait vivement la bénédiction de Melchisédech. La plaine était couverte d'hommes, de bêtes de somme et de bagages. Le roi de Sodome était avec Abraham sous la tante. Melchisédech vint d'un lieu qui fut depuis Jérusalem ; il y avait abattu une forêt et jeté les fondements de quelques édifices ; un bâtiment semi-circulaire était à moitié achevé et un palais était commencé. Il vint avec une bête de somme grise, ce n'était pas un chameau, ce n'était pas non plus notre âne ; cet animal avait le cou large et court. Il était très léger à la course, il portait d'un côté un grand vaisseau plein de vin et de l'autre une caisse où se trouvaient des pains aplatis et différents vases. Les vases, en forme de petits tonneaux, étaient transparents comme des pierres précieuses. Abraham vint à la rencontre de Melchisédech. Je vis celui-ci entrer dans la tente derrière l'autel, offrir le pain et le vin en les élevant dans ses mains, les bénir et les distribuer : il y avait dans cette cérémonie quelque chose de la sainte Messe. Abraham reçut un pain plus blanc que les autres, et but du calice qui servit ensuite à la Cène de Jésus, et qui n'avait pas encore de pied. Les plus distingués d'entre les assistants distribuèrent ensuite au peuple qui les entourait du vin et des morceaux de pain. Il n'y eut pas de consécration : les anges ne peuvent pas consacrer. Mais les oblations furent bénies, et je les vis reluire. Tous ceux qui en mangèrent furent fortifiés et élevés vers Dieu, Abraham fut aussi béni par Melchisédech : je vis que c'était une figure de l'ordination des prêtres. Abraham avait déjà reçu la promesse que le Messie sortirait de sa chair et de son sang. Il me fut enseigné. plusieurs fois que Melchisédech lui avait lait connaître ces paroles prophétiques sur le Messie et son sacrifice: “  Le Seigneur a dit à mon Seigneur, asseyez-vous à ma droite jusqu'à ce que je réduise vos ennemis à vous servir de marchepied. Le Seigneur l'a juré et ne s'en repentira pas. Vous êtes prêtre dans l'éternité selon l'ordre de Melchisédech. ” Je vis aussi que David. Lorsqu'il écrivit ces paroles, eut une vision de la bénédiction donnée par Melchisédech à Abraham. Abraham, ayant reçu le pain et le vin, prophétisa et parla par avance de Moise, des lévites, et de ce que le premier donna à ceux-ci en partage. Je ne sais pas si Abraham offrit aussi lui-même ce sacrifice. Je le vis ensuite donner la dîme de ses troupeaux et de ses trésors; j'ignore ce que Melchisédech en fit ; je crois qu'il la distribua. Melchisédech ne paraissait pas vieux; il était svelte, grand, plein d'une douce majesté ; il avait un long vêtement, plus blanc qu'aucun vêtement que j'aie jamais vu : le vêtement blanc d'Abraham paraissait terne à côté. Lors du sacrifice. Il mit une ceinture où étaient brodés quelques caractères, et une coiffure blanche semblable à celle que portèrent plus tard les prêtres. Sa longue chevelure était d'un blond clair et brillanta comme de la soie ; il avait une barbe blanche, courte et pointue, son visage était resplendissant. Tout le monde le traitait avec respect; sa présence répandait partout la vénération et un calme majestueux. Il me fut dit que c'était un ange sacerdotal et un messager de Dieu. Il était envoyé pour établir diverses institutions religieuses. Il conduisait les peuples, déplaçait les races, fondait les villes. Je l'ai vu en divers lieux avant le temps d'Abraham. Ensuite je ne l'ai plus revu.

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30 mars 2010

Semaine Sainte 2010

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Semaine Sainte 2010

Mardi Saint

Extrait des révélations de Maria Valtorta

Le jour

Ils vont rentrer dans la ville, toujours par le même sentier écarté qu'ils ont pris le matin d'avant, comme si Jésus ne voulait pas être entouré par les gens qui l'attendent avant d'être dans le Temple, auquel on accède vite en entrant dans la ville par la Porte du Troupeau, qui est près de la Probatique. Mais aujourd'hui plusieurs des soixante-douze l'attendent déjà au-delà du Cédron, avant le pont, et dès qu'ils le voient apparaître au milieu des oliviers verts gris, dans son vêtement pourpre, ils vont à sa rencontre.

Ils se réunissent pour aller vers la ville. Pierre, qui regarde en avant, en bas de la pente, soupçonnant toujours de voir apparaître quelque mal intentionné, voit parmi le vert frais des dernières pentes un amas de feuilles fanées et qui pendent, qui se penchent au-dessus de l'eau du Cédron. Les feuilles recroquevillées et mourantes, ayant ça et là des taches qui ressemblent à de la rouille, ressemblent à celles d'une plante que les flammes ont desséchées. De temps à autre la brise en détache une et l'enfouit dans les eaux du torrent. "Mais c'est le figuier d'hier ! Le figuier que tu as maudit !" crie Pierre en montrant de la main la plante desséchée et en tournant la tête pour parler au Maître. Tous accourent, sauf Jésus qui avance de son pas habituel. Les apôtres racontent aux disciples l'antécédent de ce qu'ils voient et tous ensemble commentent en regardant stupéfaits Jésus. Ils ont vu des milliers de miracles sur les hommes et les éléments, mais celui-ci les frappe comme les autres ne l'ont pas fait. Jésus, qui est survenu, sourit en voyant ces visages stupéfaits et craintifs, et il dit : "Et quoi ? Vous êtes tellement émerveillés qu'à ma parole un figuier se soit desséché ? Ne m'avez-vous pas vu peut-être ressusciter les morts, guérir les lépreux, donner la vue aux aveugles, multiplier les pains, calmer les tempêtes, éteindre le feu ? Et vous êtes stupéfaits qu'un figuier se dessèche ?" "Ce n'est pas pour le figuier. C'est que hier il était robuste quand tu l'as maudit, et maintenant il est sec. Regarde, il est friable comme de l'argile sèche. Ses branches n'ont plus de moelle. Regarde, elles s'en vont en poussière" et Bathélémy réduit en poussière entre ses doigts des branches qu'il a facilement cassées. "Elles n'ont plus de moelle. Tu l'as dit. Et c'est la mort quand il n'y a plus de moelle, aussi bien dans un arbre que dans une nation, que dans une religion, mais qu'il y a seulement la dure écorce et le feuillage inutile : férocité et extérieur hypocrite. La moelle, blanche, entière, pleine de sève, correspond à la sainteté, à la spiritualité. L'écorce dure et le feuillage inutile à l'humanité dépourvue de vie spirituelle et juste. Malheur aux religions qui deviennent humaines parce que leurs prêtres et leurs fidèles n'ont plus l'esprit vital. Malheur aux nations dont les chefs ne sont que férocité et verbosité tapageuse dépourvue d'idées fertiles ! Malheur aux hommes auxquels manque la vie de l'esprit !"

"Pourtant si tu devais dire cela aux grands d'Israël, encore que ta parole soit juste, tu ne serais pas sage. Ne te flatte pas que jusqu'à présent ils t'ont laissé parler. Toi-même le dis que ce n'est pas par conversion de cœur, mais par calcul. Sache alors, Toi aussi, calculer la portée et les conséquences de tes paroles. Parce qu'il y a aussi la sagesse du monde en dehors de la sagesse de l'esprit. Et il faut savoir en user à notre avantage. Car enfin, pour l'instant, on est dans le monde, et pas dans le Royaume de Dieu" dit l'Iscariote sans amertume, mais d'un ton doctoral. "Le vrai sage c'est celui qui sait voir les choses sans que les ombres de la propre sensualité et les réflexions du calcul les altèrent. Je dirai toujours la vérité de ce que je vois." "Mais, en somme, ce figuier est mort parce que tu as été Toi à le maudire, ou bien... c'est un pur hasard... un signe... je ne sais pas ?" demande Philippe. "C'est tout ce que tu dis. Mais ce que j'ai fait vous aussi vous pourrez le faire si vous arrivez à avoir la foi parfaite. Ayez-la dans le Seigneur Très-Haut. Et quand vous l'aurez, en vérité je vous dis que vous pourrez cela et encore davantage. En vérité je vous dis que si quelqu'un arrive à avoir la confiance parfaite dans la force de la prière et dans la bonté du Seigneur, il pourra dire à cette montagne : "Déplace-toi de là et jette-toi dans la mer" et si en le disant il n'hésite pas en son cœur, mais croit que ce qu'il ordonne peut se réaliser, ce qu'il a dit se réalisera." "Et nous semblerons des magiciens et nous serons lapidés, comme il est dit pour qui exerce la magie. Ce serait un miracle bien sot et à notre détriment !" dit l'Iscariote en hochant la tête. "Tu es sot, toi qui ne comprends pas la parabole !" lui réplique Jude. Jésus ne parle pas à Judas, il parle à tous : "Je vous dis, et c'est une ancienne leçon que je répète à cette heure : quelque chose que vous demandiez par la prière, ayez la foi de l'obtenir et vous l'aurez. Mais si avant de prier vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez d'abord et faites la paix afin d'avoir pour ami votre Père qui est dans les Cieux, qui vous pardonne tant et vous comble tant, du matin au soir et du couchant à l'aurore." Ils entrent au Temple. Les soldats de l'Antonia les regardent passer. Ils vont adorer le Seigneur, puis reviennent dans la cour où les rabbis enseignent.

Tout de suite vers Jésus, avant encore que les gens n'arrivent et ne se groupent autour de Lui, s'approchent des Saphorim, des docteurs d'Israël et des hérodiens et, avec un respect menteur, après l'avoir salué, ils Lui disent : Maître, nous savons que tu es sage et véridique, et que tu enseignes la voie de Dieu sans tenir compte de rien ni de personne, excepté de la vérité et de la justice, et que tu te soucies peu du jugement des autres sur Toi, mais seulement de conduire les hommes au Bien. Dis-nous alors : est-il permis de payer le tribut à César ou bien n'est-il pas licite de le faire ? Que t'en semble-t-il ?" Jésus les regarde de l'un de ces regards d'une pénétrante et solennelle perspicacité, et il répond : "Pourquoi me tentez-vous hypocritement ? Et pourtant quelqu'un de vous sait que l'on ne me trompe pas avec des honneurs hypocrites ! Mais montrez-moi une pièce de monnaie de celles qui servent pour le tribut." Ils Lui présentent une pièce de monnaie. Il l'observe au recto et au verso et, en la tenant appuyée sur la paume de sa main gauche, il la frappe de l'index de sa main droite en disant : "De qui est cette image et que dit cette inscription ?" "C'est la figure de César et l'inscription porte son nom. Le nom de Caius Tibère César qui est maintenant empereur de Rome." "Et alors rendez à César ce qui appartient à César et donnez à Dieu ce qui est à Dieu" et il leur tourne le dos après avoir rendu la pièce à celui qui la Lui avait donnée. Il écoute tel ou tel des nombreux pèlerins qui l'interrogent, réconforte, absout, guérit. Les heures passent. Il sort du Temple pour aller peut-être hors de la porte, pour prendre la nourriture que Lui apportent les serviteurs de Lazare qui en ont été chargés. Quand il rentre au Temple, c'est l'après-midi. Il est inlassable. Grâce et sagesse coulent de ses mains posées sur les malades, de ses lèvres pour des conseils personnels donnés à ceux nombreux qui l'approchent. Il semble qu'il veuille tous les consoler, les guérir tous, avant de ne plus pouvoir le faire. C'est déjà le couchant et les apôtres, fatigués, sont assis par terre sous le portique, abasourdis par ce mouvement continuel de la foule dans les cours du Temple à l'approche de Pâque. A ce moment s'approchent de l'Inlassable des riches, certainement des riches à en juger par leurs vêtements somptueux. Matthieu, qui ne sommeille que d'un œil, se lève pour secouer les autres. Il dit : "Des sadducéens vont trouver le Maître. Ne le laissons pas seul pour qu'ils ne l'offensent pas ou ne cherchent pas à Lui faire tort et à le mépriser encore."

 

Ils se lèvent tous pour rejoindre le Maître qu'ils entourent immédiatement. Je crois deviner qu'il y a eu des représailles quand ils sont allés au Temple ou qu'ils y sont revenus à sexte. Les sadducéens, qui rendent honneur à Jésus avec des courbettes exagérées, Lui disent : "Maître, tu as répondu si sagement aux hérodiens que nous est venu le désir d'avoir nous aussi un rayon de ta lumière. Écoute : Moïse a dit : "Si quelqu'un meurt sans enfant, que son frère épouse la veuve pour donner une descendance à son frère". Or, il y avait parmi nous sept frères. Le premier, après avoir épousé une jeune fille, mourut sans laisser de descendance et ainsi, il laissa sa femme à son frère. Le second mourut aussi sans laisser de descendance, et de même le troisième qui épousa la veuve des deux qui l'avaient précédé, et il en fut de même jusqu'au septième. Finalement après avoir épousé les sept frères, la femme mourut. Dis-nous : à la résurrection des corps, s'il est assurément vrai que les hommes ressuscitent et que notre âme survit et s'unit de nouveau au corps au dernier jour, en reformant les vivants, lequel des sept frères aura la femme, puisqu'ils l'ont eue tous les sept sur la Terre ?" "Vous vous trompez. Vous ne savez comprendre ni les Écritures ni la puissance de Dieu. Très différente de celle-ci sera l'autre vie, et dans le Royaume éternel n'existeront pas comme dans celui-ci les nécessités de la chair. Car, en vérité, après le jugement final la chair ressuscitera et se réunira à l'âme immortelle pour reformer un tout, vivant comme et mieux que n'est vivante maintenant ma personne et la vôtre, mais elle ne sera plus sujette aux lois et surtout aux impulsions et aux abus qui existent maintenant. À la résurrection les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront semblables aux anges de Dieu dans le Ciel qui ne se marient pas, tout en vivant dans l'amour parfait qui est divin et spirituel. Quant à la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu comment du buisson Dieu a parlé à Moïse ? Que dit alors le Très-Haut ? "Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob". Il n'a pas dit  : "J'ai été", pour faire comprendre qu'Abraham, Isaac et Jacob avaient existé, mais n'existaient plus. Il a dit : "Je suis". Parce qu'Abraham, Isaac et Jacob existent. Immortels. Comme tous les hommes dans leur partie immortelle, tant que les siècles dureront, et ensuite avec la chair ressuscitée pour l'éternité. Ils existent comme existe Moïse, les prophètes, les justes, comme, malheureusement, existe Caïn, et ils existent ceux du déluge, et les sodomites, et tous ceux qui sont morts en faute mortelle. Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants."

"Est-ce que Toi aussi tu mourras et ensuite seras vivant ?" disent-ils pour le tenter. Ils sont déjà las de leur douceur. Leur rancœur est telle qu'ils ne savent pas se contenir. "Je suis le Vivant et ma Chair ne connaîtra pas la Décomposition. L'arche nous a été enlevée et l'actuelle sera enlevée même comme symbole. Le Tabernacle nous a été enlevé et sera détruit. Mais le vrai Temple de Dieu ne pourra être enlevé ni détruit. Quand ses adversaires croiront l'avoir fait, alors ce sera le moment qu'il s'établira dans la véritable Jérusalem, dans toute sa gloire. Adieu." Et il se hâte vers la Cour des Israélites car les trompettes d'argent appellent au sacrifice du soir. Jésus me dit : "Comme je t'ai fait remarquer l'expression "à mon calice" dans la vision où la mère de Jean et de Jacques demande une place pour ses fils, je te dis de même de remarquer dans la vision d'hier le passage : "celui qui tombera contre cette pierre se fracassera". Dans les traductions on se sert toujours de "sur". J'ai dit contre, et non pas sur. Et c'est une prophétie contre les ennemis de mon Église. Ceux qui la contrecarrent en se jetant contre Elle, parce qu'Elle est la Pierre angulaire, se trouvent fracassés. L'histoire de la Terre, depuis vingt siècles, confirme ce que je dis. Les persécuteurs de l'Église se fracassent en se jetant contre la Pierre angulaire. Cependant aussi, et qu'ils y pensent aussi ceux qui, parce qu'ils appartiennent à l'Église, se croient à l'abri des châtiments divins, celui sur qui tombera le poids de la condamnation du Chef et Époux, de cette Épouse qui est la mienne, de ce Corps Mystique qui est le mien, celui-là sera écrasé. Et pour prévenir une objection des scribes et sadducéens toujours vivants et malveillants pour mes serviteurs, je dis : Si dans ces dernières visions se trouvent des phrases qui ne sont pas dans les Évangiles, telles que celles de la fin de la vision d'aujourd'hui, et des passages où je parle du figuier desséché et d'autres encore, qu'eux se rappellent que les évangélistes étaient toujours de ce peuple, et qu'ils vivaient dans les temps où tout heurt un peu trop vif pouvait avoir des répercussions violentes et nuisibles aux néophytes. Qu'ils relisent les Actes des Apôtres et ils verront qu'elle n'était pas paisible la fusion de tant de pensées différentes, et que s'ils s'admiraient mutuellement, en reconnaissant leurs mérites réciproques, il ne manqua pas parmi eux des dissentiments parce que les pensées des hommes sont variées et toujours imparfaites. Et pour éviter des ruptures plus profondes entre une pensée et une autre, éclairés par l'Esprit-Saint, les Évangélistes omirent volontairement dans leurs écrits des phrases qui auraient choqué l'excessive susceptibilité des hébreux et scandalisé les gentils, qui avaient besoin de croire parfaits les hébreux, qui formaient le noyau d'où venait l'Église, pour ne pas s'éloigner en disant : "Ils sont comme nous". Connaître les persécutions du Christ, oui. Mais les maladies spirituelles du peuple d'Israël désormais corrompu, surtout dans les classes les plus élevées, non. Ce n'était pas bien. Et ils les voilèrent le plus qu'ils purent. Qu'ils observent comment les Évangiles deviennent de plus en plus explicites, jusqu'au limpide Évangile de mon Jean, à mesure qu'ils étaient écrits à une époque plus éloignée de mon Ascension vers mon Père.

Jean est le seul à rapporter entièrement même les taches les plus douloureuses du noyau apostolique en nommant ouvertement Judas "voleur", et il rappelle intégralement les bassesses des juifs (chapitre 6 — la volonté feinte de me faire roi, les disputes au Temple, l'abandon d'un grand nombre après le discours sur le Pain du Ciel, l'incrédulité de Thomas). Dernier survivant, ayant vécu assez pour voir l'Église déjà forte, il lève les voiles que les autres n'avaient pas osé lever. Mais maintenant l'Esprit de Dieu veut que l'on connaisse même ces paroles, et qu'ils en bénissent le Seigneur car ce sont autant de lumières et autant d'indications pour les justes de cœurs."

La nuit

"Aujourd'hui vous avez entendu parler des gentils et des juifs, et vous avez vu comment les premiers se sont inclinés devant Moi et comment les seconds pour un peu m'auraient frappé. Toi, Pierre, tu allais en venir aux mains en voyant qu'exprès ils envoyaient contre Moi des agneaux, des béliers et des bouvillons pour me faire tomber par terre parmi les excréments. Toi, Simon, prudent pourtant comme tu l'es, tu as ouvert la bouche pour insulter les membres les plus haineux du Sanhédrin qui grossièrement me poussaient en me disant : "Écarte-toi, démon, pour que passent les envoyés de Dieu". Toi, Jude, mon cousin, et toi, Jean, mon préféré, avez crié, et vivement m'avez empêché le premier d'être heurté en prenant le cheval par la bride, l'autre en se mettant devant Moi et en recevant le choc de la barre dirigée contre Moi quand, avec un rire méprisant, Sadoc a marché contre Moi en lançant au galop son lourd char contre Moi, intentionnellement. Je vous remercie de votre amour qui vous fait vous lever contre ceux qui offensent Celui qui est désarmé. Mais vous verrez bien d'autres offenses et d'autres actes de cruauté. Quand cette lune reviendra dans le ciel pour la seconde fois après ce soir, les offenses, qui pour le moment sont verbales, ou à peines ébauchées quand elles sont matérielles, deviendront concrètes et plus nombreuses que les fleurs qui sont maintenant sur les arbres fruitiers et qui ne cessent de se multiplier dans leur hâte de fleurir. Vous avez vu — et vous avez été stupéfaits — un figuier desséché et toute une pommeraie sans fleurs. Le figuier, comme Israël, a refusé de restaurer le Fils de l'homme et il est mort dans son péché. La pommeraie, comme les gentils, attend l'heure que j'ai dite aujourd'hui pour fleurir et faire disparaître le dernier souvenir de la férocité des hommes par la douceur des fleurs qu'ils répandront sur la tête et sous les pieds du Vainqueur."

"Quelle heure, Maître ?" demande Matthieu. "Tu as tant parlé et de tant de choses aujourd'hui ! Je ne me rappelle pas bien, et je voudrais me rappeler tout. Peut-être l'heure du retour du Christ ? Ici aussi tu as parlé de branches qui deviennent tendres et mettent des feuilles." "Mais non !" s'écrie Thomas. "Le Maître parle comme si cette conjuration qui l'attend était imminente. Comment alors, en si peu de temps, peut arriver tout ce que Lui dit précéder son retour ? Guerres, destructions, esclavage, persécutions, l'Évangile prêché dans le monde entier, désolation et abomination dans la maison de Dieu, et puis des tremblements de terre, des pestes, de faux prophètes, des signes dans le soleil et dans les étoiles... Eh ! il faut des siècles pour faire tout cela ! Il serait frais le maître de la pommeraie si son jardin devait attendre cette heure pour fleurir !" "Il ne mangerait plus de ses pommes parce que je dis qu'alors ce sera la fin du monde" commente Bathélemy. "Pour accomplir la fin du monde il ne faudrait qu'une pensée de Dieu, et tout retournerait au néant. Par conséquent cette pommeraie pourrait avoir peu de temps à attendre. Mais comme je l'ai dit, cela arrivera. Et de l'un à l'autre il se passera donc des siècles. Je veux dire jusqu'au triomphe et au retour du Christ" explique Jésus. "Et alors ? Quelle heure ?" "Oh ! moi, je la connais l'heure !" dit Jean en pleurant. "Je la connais. Et ce sera après ta mort et ta résurrection !..." et Jean l'embrasse fortement. "Et tu pleures s'il ressuscite ?" plaisante Judas Iscariote. "Je pleure parce qu'auparavant il doit mourir. Ne te moque pas de moi, démon. Je comprends et je ne puis penser à cette heure." "Maître, il m'a appelé démon. Il a péché contre son compagnon." "Judas, as-tu conscience de ne pas le mériter ? Et alors ne te fâche pas pour sa faute. Moi aussi on m'a appelé "démon" et on m'appellera encore ainsi." "Mais tu as dit que celui qui insulte son frère est coup..." "Silence. Que devant la mort finissent enfin ces accusations odieuses, ces disputes et ces mensonges. Ne troublez pas celui qui meurt." "Pardonne-moi, Jésus, murmure Jean. "J'ai senti quelque chose qui se révoltait en moi, en entendant son rire... et je n'ai pu me retenir."

 

Jean est tout embrassé, poitrine contre poitrine, et pleure sur son cœur. "Ne pleure pas. Je te comprends. Laisse-moi parler." Mais Jean ne se détache pas de Jésus même pas quand il s'assoit sur une grosse racine qui dépasse. Il reste un bras derrière son dos et l'autre autour de sa poitrine, la tête appuyée sur son épaule et il pleure sans bruit. Seules brillent au clair de lune ses larmes qui tombent sur l'habit pourpre de Jésus et elles semblent des rubis, gouttes de sang pâle frappées par la lumière. "Vous avez entendu parler les juifs et les gentils, aujourd'hui. Vous ne devez donc pas vous étonner si je vous dis : "De ma bouche est sortie une parole de justice, toujours. Et elle ne sera pas révoquée". Si je dis, toujours avec Isaïe, en parlant des gentils qui viendront à Moi après que j'aurai été élevé de terre : "En ma présence tout genou pliera, à cause de Moi et sur Moi jurera toute langue". Et encore vous ne douterez pas lorsque vous aurez remarqué les manières des juifs, qu'il est facile de dire sans crainte d'erreur que me seront amenés tous ceux qui, sans honte, s'opposent à Moi. Mon Père n'a pas fait de Moi son serviteur seulement pour faire revivre les tribus de Jacob, pour convertir ce qui reste d'Israël : les restes, mais Il m'a donné comme lumière des Nations afin que je sois le "Sauveur" pour toute la Terre. C'est pour cela qu'en ces trente-trois années d'exil du Ciel et du sein du Père, j'ai continué à croître en Grâce et en Sagesse près de Dieu et près des hommes, pour atteindre l'âge parfait, et en ces trois dernières années, après avoir brûlé mon âme et mon esprit au feu de l'amour et l'avoir trempée au froid de la pénitence, j'ai fait "de ma bouche une sorte d'épée tranchante". Le Père saint, qui est mon Père et le vôtre, m'a jusqu'ici gardé sous l'ombre de sa main, car ce n'était pas encore l'heure de l'Expiation. Maintenant Il me laisse aller. La flèche choisie, la flèche de son divin carquois, après avoir blessé pour guérir, blessé les hommes pour faire dans leurs cœurs une brèche pour la Parole et la Lumière de Dieu, s'en va rapide et sûre d'elle blesser la Seconde Personne, l'Expiateur, l'Obéissant pour tout l'Adam désobéissant... Et comme un guerrier qui est frappé je tombe, en disant pour trop d'hommes : "C'est en vain que je me suis fatigué sans raison, sans rien obtenir. J'ai consumé mes forces pour rien". Mais non ! Non, pour le Seigneur Éternel qui ne fait jamais rien sans but ! Arrière Satan qui veux me porter au découragement et essayer de me faire désobéir ! A l'alpha et à l'oméga de mon ministère tu es venu et tu viens.

Eh bien, voici, je me lève (et réellement il se dresse debout) pour la bataille. Je me mesure avec toi. Et, je me le jure à Moi-même, je vaincrai. Ce n'est pas de l'orgueil de le dire. C'est la vérité. Le Fils de l'homme sera dans sa chair vaincu par l'homme, le misérable ver qui mord et empoisonne avec sa fange putride. Mais le Fils de Dieu, la Seconde Personne de l'inexprimable Triade, ne sera pas vaincue par Satan. Tu es la Haine. Et tu es puissant dans ta haine et dans ta tentation. Mais avec Moi il y aura une force qui t'échappe, car tu ne peux l'atteindre et tu ne peux l'arrêter. L'Amour est avec Moi ! Je sais la torture inconnue qui m'attend. Non celle dont je vous parlerai demain pour que vous sachiez que rien de ce que l'on faisait ou entreprenait pour Moi, ou autour de Moi, que rien de ce qui se formait en vos cœurs, ne m'était inconnu. Mais l'autre torture... Celle qui n'est pas donnée au Fils de l'homme avec des lances ou des bâtons, par des railleries et des coups, mais par Dieu même et qui ne sera connue que par peu de personnes pour ce que réellement elle aura d'atroce, et admise comme possible par encore moins. Mais dans cette torture où il y aura deux principaux tortureurs : Dieu, par son absence, et toi, démon, par ta présence, la Victime aura avec elle l'Amour. L'Amour vivant dans la Victime, force première de sa résistance à l'épreuve et l'Amour dans le consolateur spirituel qui déjà agite ses ailes d'or dans son anxiété de descendre pour essuyer mes sueurs et recueillir toutes les larmes des anges dans le céleste calice et y délaie le miel des noms de mes rachetés et de ceux qui m'aiment pour adoucir par cette boisson la grande soif du Torturé et son amertume sans mesure. Et tu seras vaincu, démon. Un jour, en sortant d'un obsédé, tu m'as dit : "J'attends pour te vaincre que tu sois une loque de chair sanglante". Mais Moi, je te réponds : "Tu ne m'auras pas. Je vaincs. Ma fatigue était sainte, ma cause est auprès de mon Père. Lui défend l'œuvre de son Fils et il ne permettra pas que mon esprit fléchisse". Père, je te dis, dès maintenant je te dis pour cette heure atroce : "Entre tes mains j'abandonne mon esprit". Jean, ne me quitte pas... Vous, allez. Que la paix du Seigneur soit là où Satan n'est pas l'hôte. Adieu." Tout prend fin.

Texte extrait de l'Evangile tel qu'il m'a été révélé, chapitre 13 et 14


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30 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Trente-et-unième jour

Joseph protecteur de tous les chrétiens, surtout des pécheurs

L'ancien Joseph fut établi par Pharaon pour être le protecteur de tous les sujets de son royaume, aussi ne voulait-il recevoir de leur part aucune requête, il les renvoyait toujours à son ministre. Allez à Joseph, leur disait-il, et faites tout ce qu'il vous dira. Dieu, en établissant le bon saint Joseph pour être le conducteur et le chef de la sainte Famille, l'a par-là même, donné pour protecteur à tous les hommes; car saint Joseph était le gardien du corps naturel de Jésus Christ, et aujourd'hui il est le protecteur de son corps mystique, dont nous sommes tous les membres. Aussi, sainte Thérèse dit elle « que Dieu l'a fait en quelque sorte son ministre plénipotentiaire, son trésorier général, pour aider et soulager toutes les âmes, quels que soient leurs besoins. ». Et la vénérable mère Saint-Joseph, première carmélite de France, dit en parlant de son amour paternel, « que Jésus lui a communiqué une grâce toute spéciale d'amour, de tendresse et de sollicitude, qui concentre sur les hommes toutes ses pensées, toutes ses affections, et le porte à leur faire autant de bien que le père le plus passionné en peut désirer pour ses propres enfants. » Mais c'est surtout aux pécheurs qu'il montre toute sa tendresse. De même que l'ancien Joseph reçut ses frères qui l'avaient si cruellement outragé, avec tant de bonté et de charité, qu'il alla jusqu'à les embrasser et même à les exaucer en disant: « Eh ! ne vous affligez point de m' avoir vendu; ce n'a pas été tant par votre malice que par un secret conseil de Dieu qui voulait vous préparer ici un libérateur et un père; ne craignez rien, Joseph vous aime encore. » Oh ! que c'est avec un cœur bien plus rempli de bonté et de charité que saint Joseph accueille les pauvres pécheurs et leur fait sentir qu'il n'est, pour ainsi dire, élevé à un si haut degré de gloire, que pour les arracher à cette cruelle famine qu'on éprouve dans l'enfer où l'on est séparé de son Dieu, et leur donner accès auprès du Père par les mérites du Fils.

Consacrons-nous à lui, soyons toujours ses dévoués serviteurs

Pour nous assurer la protection puissante du bon Joseph pendant la vie, et surtout pour nous le rendre favorable à notre mort, consacrons-nous à lui en ce jour. Mettons nos cœurs entre ses mains ; prions-le de les remettre entre celles de Marie, qui les placera elle-même dans le cœur adorable de Jésus. Prions-le de nous y conserver toujours. Mais afin que noire consécration ne s'efface pas de notre mémoire, mettons son image dans un lieu apparent de notre maison; en le voyant, nous nous souviendrons que nous lui sommes dévoués. Portons-la aussi avec nous, afin de nous affectionner davantage à notre bien-aimé patron. Enfin, invoquons souvent les doux noms de Jésus, Marie et Joseph, afin qu'ayant honoré cette Trinité que Dieu a établie sur la terre, nous puissions, par sa médiation, jouir de la vue de cette incompréhensible Trinité qui fait le bonheur dos saints dans le Ciel. Terminons ce mois par ces paroles de Saint François de Sales pour exciter dans nos cœurs l'amour de saint Joseph, et apprendre du dévot serviteur de ce grand Saint, combien il l'aimait. « Que je voudrais, disait-il en écrivant à Madame de Chantal, vous entretenir quelque temps des grandeurs du Saint que notre cœur aime, parce qu'il est le nourricier de l'Amour de notre cœur et du

Cœur de notre amour ; je me servirais de ces paroles ; Seigneur, faites du bien aux bons et à ceux qui ont le cœur droit. Grand Dieu ! que ce Saint avait un bon cœur! qu'il était droit, puisque Notre-Seigneur l'a tellement comblé de ses bienfaits, qu'il lui a donné la Mère et le Fils et en a fait par-là un objet d'envie pour le Ciel et pour les anges ; car que peut-on trouver parmi les anges qui soit comparable à la Reine des anges, et dans Dieu qui soit plus que Dieu. Prions ce grand Saint qui a si souvent caressé et servi notre Sauveur, qu'il nous fasse part de ses caresses qui sont si propres à faire croître l'amour que nous avons pour ce Sauveur, et qu'il nous obtienne, par son intercession, mille bénédictions qui nous fassent jouir d'une profonde paix intérieure. Vive Jésus! vive Marie! vive Joseph qui a été si longtemps le Père-nourricier de notre Vie. »

Exemple

Un gentilhomme, vénitien avait pris la pieuse habitude de prier chaque jour devant une image de saint Joseph, peinte sur un mur; mais, du reste, il paraissait s'occuper fort peu des pratiques de piété les plus indispensables et de l'observation de la loi de Dieu. Il tomba grièvement malade, et le danger devint grand, tant pour l'âme que pour le corps. Heureusement pour lui, dans le temps où son état paraissait désespéré, un médecin céleste, saint Joseph, vint à son secours. Le malade vit de ses yeux entrer dans sa chambre un personnage parfaitement ressemblant à l'image qu'il était dans l'usage de saluer tous les jours. Cet aspect inattendu, semblable à un rayon du soleil qui pénètre un lieu obscur, bannit en un instant les ténèbres de son aveuglement; il vit clairement et distinctement tous ses péchés au milieu desquels il avait vécu si longtemps insensible, et il en conçut une profonde horreur accompagnée de la plus vive contrition. Ce n'était pas assez, il se hâta de les confesser tous et avec larmes. Mais la grâce la plus singulière que lui fit son généreux protecteur, fut que, au moment précieux où le prêtre terminait la formule de l'absolution, l'heureux pénitent rendit l'âme à son Créateur ; et l'on peut bien croire que saint Joseph aura lui-même accompagné cette âme si comblée de ses faveurs jusqu'aux pieds du souverain Juge, pour la défendre encore s'il en eût été besoin. (Patrignani, liv. 2 ch. 4.)

O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les enfants et les jeunes gens.

Acte de consécration à Saint Joseph

Pour terminer les exercices de son mois

O grand Saint, digne entre tous les saints d'être vénéré, aimé et invoqué, tant pour l'excellence de vos vertus, que pour l'éminence de votre gloire et la puissance de votre intercession; en présence de Jésus qui vous a choisi pour père, et de Marie qui vous a accepté pour époux, je vous prends aujourd'hui pour mon avocat auprès de l'un et de l'autre, pour mon protecteur et mon père; je me propose fermement de ne vous abandonner jamais, et de vous honorer tons les jours de ma vie. Je vous établis le gardien de la pureté de mon âme, ne permettez pas qu'elle soit jamais souillée par le péché, surtout le péché mortel. Je remets entre vos mains mon cœur, mon corps, mon âme, ma vie, mes travaux, mes peines, mes souffrances, vous priant, ô mon bien-aimé Patron, de les présenter vous même, avec Marie, votre glorieuse épouse, au divin Jésus que je veux aimer et servir, et à qui je veux être entièrement consacré. Daignez donc, je vous en conjure, daignez m'accorder votre protection spéciale, et m'admettre au nombre de vos dévoués serviteurs. Assistez-moi dans toutes mes actions, soyez-moi favorable auprès de Jésus et de Marie, et ne m'abandonnez pas à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.

Téléchargez l'intégralité du Mois de Saint Joseph (pdf) en cliquant ici

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)

« Priez pour moi pour que St-Joseph m'accorde la grâce de faire rentrer dans ma vie un bon compagnon afin de partager foi, amour, tendresse et fidélité Merci ». (M.T.F)

« J'aimerais vous exprimer ma tristesse qui déchire mon coeur. Après tous ces beaux textes que je lis sur St Joseph, ce soir j'ai pris mon courage à deux mains pour vous soumettre mon intention de prières : je confie à St Joseph ma fille Marie, qu'il soit le père qu'elle n'a jamais eu, qu'il la mène sur les chemins droits et justes, qu'il la réconcilie avec elle même je pense tout d'abord, ensuite avec moi sa maman, son entourage, qu'il lui apporte la paix intérieure. St Joseph viens à notre aide ». (A.D.)

« En ce mois dédié à notre saint Joseph: bon Saint Joseph, priez et intercédez pour mes enfants qu'il puissent subvenir à leur besoin, que Fréderic puisse trouver du travail, ainsi que ma belle fille! Bon Saint Joseph, intercédez pour mes enfants, qu'il se reconvertissent, Saint Joseph prenez bien soin de mes enfants et de ma petite fille comme vous avez toujours su protéger votre fils Jésus! Et soyez toujours présent au centre de notre famille! Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous! Amen! » (P.C.)

« J'ai commis d'énormes péchés d'avortements et de trahison contre certaines filles qui m'avaient aimé sincèrement. mon calvaire a commencé par une fille qui voulu m'achever par la sorcellerie en complicité d'une autre qu'elle m'a envoyée en espion. grâce à la force Divine j'ai pu m'en sortir. aujourd'hui je cherche une femme pour me construire un foyer en vain. priez le seigneur pour moi par l'intersection de la sainte famille de Nazareth et en particulier de saint Joseph ». (R.H.)

Urgent. pour nos missionnaires et nos frères et soeurs aux Indes. priez pour les églises chrétiennes en Inde, les hindouistes Extrémistes en Inde ont brûlés 20 églises hier soir. Ce soir ils  planifient de détruire 200 églises dans la province de Olisabang. Ils planifient de tuer 200 missionnaires dans les prochaines 24 heures. Présentement tous les chrétiens se cachent dans les villages. (D.L.H.)

« Saint Joseph, par l'amour dont vous avez comblé Jésus et Marie, nous te rendons grâce et t'implorons de soutenir Joseph notre frère et sa famille. Délivre le du mal et des liens de la détention ». (L.S.)

« Je vous prie, Saint Joseph, d'intercéder pour moi auprès de Notre Seigneur Jésus Christ afin que mes fils, Keith et Bruce, guérissent de leur forte myopie : -9 et -3,5. C'est un grave handicap qui a une incidence sur leurs études et sur leurs relations avec les autres. Pour moi que mon ex-employeur (une organisation internationale) me verse la part patronale cotisée pendant 10 ans en ma faveur. La séparation a eu lieu il y a 5 ans et 4 mois. Priez que je retrouve une pierre précieuse que j'ai remise à une personne pour la garder et maintenant la personne ne la retrouve pas. Mon âge est assez avancé et je ronfle pendant mon sommeil ; cela perturbe le sommeil de mon époux et le met en mauvaise humeur. Priez pour moi Saint Joseph pour la solution de ce problème et de toutes les autres causes de conflits dans notre relation de couple. Merci à Saint Joseph qui veille sur nos soucis de famille. Dans mon enfance, mes ongles des orteils ont été endomagés par des acariens, ils sont très lementables et m'obligent à porter toujours des chaussures fermées pour les cacher. Je prie Saint Joseph de m'obtenir la régénération de mes ongles pour pouvoir marcher librement sans complexe. Un grand Merci à Saint Joseph pour toutes ses prières pour nos besoins. Je voudrais m'adresser à Saint Joseph, travailleur, afin qu'il me trouve un emploi qui glorifie Dieu tout en me procurant de quoi subvenir aux besoins de la famille. Celui que j'occupe actuellement comporte beaucoup de pièges dans le domaine de l'honnêteté. Merci Glorieux Sait Joseph. Merci Saint Joseph ». (A.N)

« Je vous prie de bien vouloir prier Saint Joseph pour moi, afin que mon dossier d'immigration qui est a présent a l'étude ici Grande-Bretagne, est une issue heureuse, en ma faveur. Merci, infiniment pour votre soutient ». (S.L.)

Si vous avez reçu quelques faveurs à la suite du Mois de Saint Joseph, je vous serai gré reconnaissant de bien vouloir m'en faire parvenir le récit a franck.monvoisin@laposte.net

Je vous donne Rendez-vous le 30 avril 2010 pour le Mois de Marie

Et merci de votre fidélité à Images Saintes

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde!

Fraternellement,

Franck Monvoisin,

rédacteur du blog

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29 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Trentième jour

Joseph modèle de tous ceux qui travaillent

Quoique Joseph ait été choisi par les ouvriers en bois pour être leur patron, parce que, selon   l'opinion la plus commune des Pères de l'Eglise, il exerçait le métier de charpentier, il est néanmoins le protecteur et le modèle de tous les ouvriers, et de tous ceux qui se livrent au travail quel qu'il soit. Jésus aurait pu, sans doute, l'affranchir de la peine de travailler; mais il a voulu l'y soumettre, afin de nous donner dans sa personne un modèle à suivre. Que d'exemples de vertus ne nous donne-t-il pas en effet dans la retraite de Nazareth? Il travaille, mais sans cupidité: il lui suffit de gagner autant qu'il est besoin pour soutenir la sainte Famille. Il fixe un prix à son ouvrage; mais avec quelle intégrité, avec quelle bonne foi! II travaille sans relâche: mais pendant que ses mains manient les outils de son art, son cœur ne perd pas de vue l'Enfant Jésus qui, de son côté, partageait les travaux de Joseph; semblable à nos Anges gardiens qui, tout en veillant sur nous, contemplent toujours la Divinité et ne cessent de trouver leur béatitude dans cette vue ineffable. Il unissait son travail à celui de Jésus; et c'est ainsi que ses actions les plus ordinaires et les plus communes lui devenaient  une  source abondante de mérites et de richesses pour le Ciel. Quelle merveille de voir Joseph, toujours retiré dans son humble chaumière, façonner le bois de ces mêmes mains qui, pour se délasser, soutenaient, le soir, le bon Enfant Jésus! Mais peut-on assez admirer Jésus, en le voyant manier, de ces mêmes doigts qui supportent le monde, les outils d'un art mécanique, et passer une partie de son temps dans la boutique d'un artisan ! mon Dieu, que d'humilité et d'anéantissement!

Imitons les vertus qu'il pratiqua dans son travail

Depuis le péché de notre premier père, toute sa race a été condamnée au travail, et ses enfants sont obligés, comme lui, de manger leur pain à la sueur de leur front. Regardons, par conséquent, le travail comme une pénitence qui nous servira à expier nos péchés Hélas! nous nous plaignons souvent de ne rien faire pour Dieu, de ne rien souffrir pour son amour; c'est que notre amour-propre voudrait trouver sa satisfaction dans la pensée que nous nous sommes imposé un sacrifice, un travail; tandis qu'il serait si facile de prouver à Dieu que nous l'aimons en supportant avec patience et résignation les peines et les maux qu'il nous envoie, et en lui offrant tous les jours nos occupations et nos travaux. Insensés ! il faut toujours que notre orgueil trouve partout sa pâture, il ne peut se contenter de la vie commune, il faut qu'il s'élève et se distingue. Soyons plus humbles et voyons ce que nous pouvons faire pour devenir riches en bonnes œuvres, pour amasser de l'or à chaque minute et nous faire un trésor dans le Ciel. Soyons d'abord en état de grâce comme saint Joseph; offrons ensuite à Dieu notre travail comme la pénitence de nos fautes passées, et même comme une prière pour lui demander des grâces; unissons enfin notre travail à celui de Jésus Christ. C'est ainsi que nos occupations seront aux yeux de Dieu des occupations divines, et alors que de grâces ne pouvons-nous pas acquérir ? L'avons-nous toujours fait? Que d'années n'avons-nous pas perdus à un travail qui, faute de ces intentions qu'il eut été si facile de diriger, est devenu inutile et perdu pour le Ciel ? Soyons plus avisés à l'avenir, et tout en travaillant pour la terre, travaillons aussi pour le Ciel. Imitons encore saint Joseph pendant que nous travaillions, élevons souvent notre cœur vers Dieu; cette pensée adoucira nos peines et mettra dans notre cœur la paix, le calme et la patience.

Exemple

Une religieuse qui avait reçu de grandes lumières sur les mystères de la divine enfance, la vénérable sœur Marguerite du Saint-Sacrement, fut un jour interrogée par sa supérieure, sur ce qu'elle savait de la personne de saint Joseph. Elle dit, entre autres choses, qu'il allait de temps en temps travailler à la journée. Dieu lui faisant trouver des ouvrages conformes à son attrait pour le silence et la prière, et que souvent les Anges qui l'accompagnaient partout se mettaient en devoir de l'aider ; mais que lui ne s'arrêtait point à les considérer, parce que ses yeux, tant ceux du corps que ceux de l'âme, depuis qu'ils avaient vu l'Enfant Jésus, ne savaient plus que s'occuper de lui et de sa Mère.

O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les ouvriers

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)

« Priez pour moi pour que St-Joseph m'accorde la grâce de faire rentrer dans ma vie un bon compagnon afin de partager foi, amour, tendresse et fidélité Merci ». (M.T.F)

« J'aimerais vous exprimer ma tristesse qui déchire mon coeur. Après tous ces beaux textes que je lis sur St Joseph, ce soir j'ai pris mon courage à deux mains pour vous soumettre mon intention de prières : je confie à St Joseph ma fille Marie, qu'il soit le père qu'elle n'a jamais eu, qu'il la mène sur les chemins droits et justes, qu'il la réconcilie avec elle même je pense tout d'abord, ensuite avec moi sa maman, son entourage, qu'il lui apporte la paix intérieure. St Joseph viens à notre aide ». (A.D.)

« En ce mois dédié à notre saint Joseph: bon Saint Joseph, priez et intercédez pour mes enfants qu'il puissent subvenir à leur besoin, que Fréderic puisse trouver du travail, ainsi que ma belle fille! Bon Saint Joseph, intercédez pour mes enfants, qu'il se reconvertissent, Saint Joseph prenez bien soin de mes enfants et de ma petite fille comme vous avez toujours su protéger votre fils Jésus! Et soyez toujours présent au centre de notre famille! Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous! Amen! » (P.C.)

« J'ai commis d'énormes péchés d'avortements et de trahison contre certaines filles qui m'avaient aimé sincèrement. mon calvaire a commencé par une fille qui voulu m'achever par la sorcellerie en complicité d'une autre qu'elle m'a envoyée en espion. grâce à la force Divine j'ai pu m'en sortir. aujourd'hui je cherche une femme pour me construire un foyer en vain. priez le seigneur pour moi par l'intersection de la sainte famille de Nazareth et en particulier de saint Joseph ». (R.H.)

Urgent. pour nos missionnaires et nos frères et soeurs aux Indes. priez pour les églises chrétiennes en Inde, les hindouistes Extrémistes en Inde ont brûlés 20 églises hier soir. Ce soir ils  planifient de détruire 200 églises dans la province de Olisabang. Ils planifient de tuer 200 missionnaires dans les prochaines 24 heures. Présentement tous les chrétiens se cachent dans les villages. (D.L.H.)

« Saint Joseph, par l'amour dont vous avez comblé Jésus et Marie, nous te rendons grâce et t'implorons de soutenir Joseph notre frère et sa famille. Délivre le du mal et des liens de la détention ». (L.S.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

29 mars 2010

Semaine Sainte 2010

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Semaine Sainte 2010

Lundi Saint

Extrait des révélations de Maria Valtorta

le jour

Jésus sort de bonne heure de la tente d'un galiléen, là-bas, sur le plateau de l'Oliveraie où de nombreux galiléens se rassemblent à l'occasion de la solennité. Le camp dort tout entier sous la clarté de la lune qui se couche lentement, enveloppant d'une blancheur argentée les tentes, les arbres, les pentes et la ville qui dort tout en bas... Jésus passe avec assurance et sans bruit entre les tentes et, une fois sorti du camp, descend rapidement par des sentiers à pic vers le Gethsémani, le traverse, en sort, dépasse le petit pont sur le Cédron, ruban d'argent qui arpège à la lune, arrive à la porte gardée par des légionnaires. C'est peut-être une mesure de précaution du Proconsul cette garde de nuit aux portes closes. Les soldats, au nombre de quatre, parlent assis sur de grosses pierres qui leur servent de sièges contre le mur puissant, et se chauffent à un feu de brindilles qui jette une lueur rougeâtre sur les cuirasses brillantes et les casques sévères de dessous lesquels émergent des visages si différents, en leur physionomie italique, de ceux des hébreux. "Qui va là !" dit le premier qui voit apparaître la haute figure de Jésus de derrière le coin d'une masure voisine de la porte, et il saisit la hampe de la lance pointue qu'il tenait appuyée au mur voisin, et imité par les autres, il se met en position réglementaire. Sans donner à Jésus le temps de répondre, il dit : "On n'entre pas. Ne sais-tu pas que la seconde veille est déjà à sa fin ?" "Je suis Jésus de Nazareth. J'ai ma Mère dans la ville. Je vais la trouver." "Oh ! l'Homme qui a ressuscité le mort de Béthanie! Par Jupiter ! Je vais le voir finalement !" Et il s'approche de Lui pour le regarder avec curiosité, tournant tout autour de Lui comme pour s'assurer que ce n'est pas quelque chose d'irréel, d'étrange, mais vraiment un homme comme tout le monde. Et il dit : "Oh ! Dieux ! Il est beau comme Apollon, mais tout à fait comme nous ! Et il n'a ni bâton, ni barrette, ni aucun insigne de son pouvoir !" Il est perplexe. Jésus le regarde patiemment en lui souriant avec douceur. Les autres qui sont moins curieux — peut-être ils ont déjà vu Jésus d'autres fois — disent : "Cela aurait été un bonne chose qu'il eût été ici au milieu de la première veille, quand on a porté au tombeau la belle jeune fille morte ce matin. Nous l'aurions vue ressusciter..."

Jésus répète doucement : "Puis-je aller trouver ma Mère ?" Les quatre soldats se secouent. Le plus âgé parle : "Vraiment l'ordre serait de ne pas laisser passer, mais tu passerais quand même. Celui qui force les portes de l'Hadès peut bien forcer les portes d'une ville fermée. Et tu n'es pas homme à provoquer des soulèvements. La défense tombe pour Toi. Fais en sorte de n'être pas vu par les rondes à l'intérieur. Ouvre, Marcus Gratus. Et Toi, passe sans bruit. Nous sommes soldats et nous devons obéir..." "Ne craignez pas. Votre bonté ne se changera pas pour vous en punition." Un légionnaire ouvre avec précaution un portillon ouvert dans le portail colossal et dit : "Passe vite. La veille finit d'ici peu et nous sommes remplacés par ceux qui vont arriver." "Paix à vous." "Nous sommes des hommes de guerre..." "Même dans la guerre la paix que je donne demeure, car c'est la paix de l'âme." Et Jésus s'engouffre dans l'obscurité de l'arcade ouverte dans l'épaisseur des murs. Il passe en silence devant le corps de garde qui par la porte ouverte laisse passer la lumière tremblante d'une lampe à huile, une lanterne ordinaire, suspendue à un crochet du plafond bas, qui permet de voir des corps de soldats endormis sur des nattes étendues sur le sol, enveloppés dans leurs manteaux, les armes à leurs côtés. Jésus est dans la ville désormais... et je le perds de vue pendant que je regarde rentrer deux des soldats de tout à l'heure qui regardent si Lui s'est éloigné avant d'entrer pour éveiller ceux qui dorment pour la relève. "On ne le voit déjà plus... Qu'aura-t-il voulu dire par ses paroles ? J'aurais voulu le savoir" dit le plus jeune. "Il fallait le Lui demander. Il ne nous méprise pas. L'unique hébreu qui ne nous méprise pas et ne nous étrangle pas en aucune façon" lui répond l'autre qui est dans toute la force de l'âge. "Je n'ai pas osé. Moi, paysan de Bénévent, parler à quelqu'un que l'on dit Dieu ?" "Un dieu sur un âne ? Ah ! Ah ! S'il était ivre comme Bacchus, il pourrait. Mais il n'est pas ivre. Je crois qu'il ne boit même pas du mulsum. Tu ne vois pas comme il est pâle et maigre ?" "Et pourtant les hébreux..." "Eux, oui, ils boivent, bien qu'ils affectent de ne pas le faire !

Et ivres des vins forts de ces terroirs et de leur sicera, ils ont vu un dieu dans un homme. Crois-moi : les dieux, c'est une fable. L'Olympe est vide, et la Terre n'en a pas." "S'ils t'entendaient !..." "Tu es encore enfant au point de n'être pas candidat et de ne pas savoir que César lui-même ne croit pas aux dieux, et que n'y croient pas les pontifes, les augures, les aruspices, les arvales, les vestales, ni personne ?" "Et alors pourquoi..." "Pourquoi les rites ? Parce qu'ils plaisent au peuple et sont utiles aux prêtres et servent à César pour se faire obéir comme s'il était un dieu terrestre tenu par la main par les dieux de l'Olympe. Mais les premiers à ne pas y croire sont ceux que nous vénérons comme ministres des dieux. Je suis pyrrhonien. J'ai fait le tour du monde. J'ai fait beaucoup d'expériences. Mes cheveux blanchissent aux tempes et ma pensée a mûri. J'ai comme règle personnelle trois principes : Aimer Rome, unique déesse et unique certitude, jusqu'au sacrifice de ma vie. Ne rien croire puisque tout est illusion de ce qui nous entoure, exceptée la Patrie sacrée et immortelle. Nous devons aussi douter de nous-mêmes car il n'est pas certain même que nous vivons. Les sens et la raison ne suffisent pas pour nous donner la certitude d'arriver à connaître la Vérité, et la vie et la mort ont la même valeur car nous ne savons pas ce que c'est que la vie et ce que c'est que la mort" dit-il en affectant un scepticisme philosophique d'un être supérieur... L'autre le regarde, hésitant. Puis il dit : "Moi, au contraire, je crois. Et j'aimerais savoir... Savoir de cet Homme qui est passé tout à l'heure. Lui certainement connaît la Vérité. Il sort de Lui quelque chose d'étrange. C'est comme une lumière qui vous pénètre !" "Qu'Esculape te sauve ! Tu es malade ! C'est depuis peu que tu es monté à la ville de la vallée, et les fièvres surgissent facilement chez ceux qui font ce voyage et ne sont pas encore acclimatés à cette région. Tu délires. Viens. Il n'y a rien de tel que le vin chaud et les aromates pour faire sortir en sueur le venin de la fièvre jordanique..." et il le pousse vers le corps de garde. Mais l'autre se dégage en disant : "Je ne suis pas malade. Je ne veux pas de vin drogué. Je veux veiller là, en dehors des murs (il montre l'intérieur du bastion) et attendre l'homme qui s'est nommé Jésus." "Si cette attente ne t'ennuie pas... Je vais réveiller ceux-ci pour la relève. Adieu..."

Et il entre bruyamment dans le corps de garde pour éveiller ses compagnons, en criant : "Déjà l'heure est sonnée. Allons, fainéants paresseux ! Je suis las !..." Il baille bruyamment et maugrée parce qu'ils ont laissé éteindre le feu et ont bu tout le vin chaud "si nécessaire pour essuyer la rosée palestinienne..." L'autre, le jeune légionnaire, adossé au mur que la lune effleure du couchant, attend que Jésus revienne sur ses pas. Les étoiles veillent son espoir... Jésus, pendant ce temps, est arrivé à la maison de Lazare sur la colline de Sion, et il frappe. Lévi Lui ouvre. "Toi, Maître ? ! Les maîtresses dorment. Pourquoi n'as-tu pas envoyé un serviteur si tu avais besoin de quelque chose ?" "Ils ne l'auraient pas laissé passer." "Ah ! c'est vrai ! Mais Toi, comment es-tu passé ?" "Je suis Jésus de Nazareth, et les légionnaires m'ont laissé passer. Mais il ne faut pas le dire, Lévi." "Je ne le dirai pas... Eux sont meilleurs que beaucoup de nous !" "Conduis-moi où dort ma Mère et ne réveille personne d'autre dans la maison." "Comme tu veux, Seigneur. Lazare a donné l'ordre à tous ceux qui dirigent les maisons de t'obéir en tout, sans discussion ni retard. C'était depuis peu l'aurore quand cet ordre a été apporté par un serviteur, par plusieurs serviteurs, à toutes les maisons. Obéir et se taire. Nous le ferons. Tu nous as rendu le maître..." L'homme trottine en avant à travers les couloirs vastes comme des galeries du splendide palais de Lazare sur la colline de Sion, et la lampe qu'il a dans la main illumine d'une manière fantastique le mobilier et les tapisseries qui ornent ces larges couloirs. L'homme s'arrête devant une porte fermée : "C'est là qu'est ta Mère." "Tu peux disposer." "Et la lampe ? Ne la veux-tu pas ? Je puis retourner dans l'obscurité. J'ai l'habitude de la maison. J'y suis né." "Laisse-la et n'enlève pas la clef de la porte. Je sors tout de suite." "Tu sais où me trouver. Je vais fermer par précaution, mais je serai prêt à t'ouvrir la porte quand tu viendras." Jésus reste seul. Il frappe légèrement, un coup si léger que seulement quelqu'un de bien éveillé peut entendre. Un bruit dans la pièce, comme celui d'un siège qu'on déplace, un léger bruit de pas, et une voix basse : "Qui frappe ?"

"Moi, Maman. Ouvre-moi." La porte s'ouvre de suite. La lumière de la lune est la seule lumière qui éclaire la pièce tranquille et étend ses rayons sur le lit intact. Un siège est près de la fenêtre grande ouverte sur le mystère de la nuit. "Tu ne dormais pas encore ? Il est tard !" "Je priais... Viens, mon Fils. Assieds-toi où j'étais" et elle indique le siège près de la fenêtre. "Je ne puis m'arrêter. Je suis venu te prendre pour aller chez Élise, dans le quartier d'Ophel. Annalia est morte. Vous ne le saviez pas encore ?" "Non. Personne... Quand, Jésus ?" "Après mon passage." "Après ton passage'. Tu as donc été pour elle l'Ange libérateur ?! Cette Terre était pour elle une telle prison ! Elle est heureuse ! Moi, je voudrais être à sa place ! Elle est morte... naturellement ? Je veux dire : pas par suite d'un malheur ?" "Elle est morte par la joie d'aimer. Je l'ai su que j'étais déjà sur la montée du Temple. Viens avec Moi, Maman. Nous ne craignons pas de nous profaner pour consoler une mère qui a eu dans ses bras sa fille morte d'une joie surnaturelle... Notre première vierge ! Celle qui vint à Nazareth, à toi, pour me trouver et me demander cette joie... Jours lointains et sereins." "Avant-hier elle chantait comme une mésange énamourée et m'embrassait en disant : "Je suis heureuse !" et elle était avide de savoir tout de Toi. Comment Dieu t'a formé. Comment Il m'a choisie. Et mes premières palpitations de vierge consacrée... Maintenant je comprends... Je suis prête, Fils." Marie, tout en parlant, a épinglé ses tresses qui étaient retombées sur ses épaules et qui la faisaient paraître si jeune, et elle a pris son voile et son manteau. Ils sortent en faisant le moins de bruit possible. Lévi est déjà près du portail. Il explique : "J'ai préféré... A cause de mon épouse... Les femmes sont curieuses. Elle m'aurait posé cent questions. Ainsi, elle ne sait pas..." Il ouvre, il va fermer. Jésus dit : "Avant la fin de cette veille, je reconduirai ma Mère." "Je veillerai tout près. Ne crains pas." "Paix à toi."

Ils s'en vont par les rues silencieuses, désertes, desquelles la lune se retire lentement éclairant encore le sommet des hautes maisons de la colline de Sion. Plus éclairé est le faubourg d'Ophel aux maisonnettes plus humbles et plus basses. Voilà la maison d'Annalia, fermée, sombre, silencieuse. Il y a encore des fleurs fanées sur les marches de la maison, peut-être celles jetées par la vierge avant de mourir, ou celles qui sont tombées de son lit funèbre... Jésus frappe à la porte. Il frappe de nouveau... Le bruit d'une fenêtre ouverte en haut. Une voix accablée : "Qui frappe ?" "Marie et Jésus de Nazareth" répond Marie. "Oh ! Je viens !..." Une brève attente et puis le bruit des verrous que l'on pousse. La porte s'ouvre montrant le visage défait d'Élise qui s'appuie péniblement aux montants de la porte, et quand Marie en entrant lui ouvre ses bras, elle tombe sur son sein avec les faibles sanglots de qui a tant pleuré que ses pleurs ne se font plus entendre. Jésus ferme la porte et attend patiemment que sa Mère calme cette désolation. Il y a une pièce près de la porte. Ils y entrent, Jésus portant la lampe posée par Élise sur le pavé de l'entrée avant d'ouvrir la porte. Les pleurs de la mère semblent ne pas pouvoir finir. C'est entre des sanglots rauques qu'elle parle à Marie. La mère parle à la Mère. Jésus, debout contre un mur, se tait... Élise ne peut se résigner à cette mort, arrivée ainsi... Et dans sa souffrance, elle en fait retomber la cause sur Samuel, le fiancé parjure : "Il lui a brisé le cœur, ce maudit ! Elle ne le disait pas, mais certainement elle souffrait qui sait depuis quand ! Et dans la joie, dans un cri, s'est ouvert son cœur. Qu'il soit maudit pour toujours." "Non, ma chérie. Non. Ne maudis pas. Ce n'est pas cela. Dieu l'a tant aimée qu'il l'a voulue dans sa paix. Mais même si elle était morte à cause de Samuel — ce qui n'est pas, mais supposons-le un instant — pense à la mort de joie qu'elle a eue, et dis que l'action mauvaise lui a procuré une mort heureuse." "Je ne l'ai plus ! Elle est morte ! Elle est morte ! Tu ne sais pas ce que c'est que de perdre une fille ! Moi, j'ai deux fois goûté cette douleur. Car déjà je la pleurais morte quand ton Fils l'a guérie. Mais maintenant... Mais maintenant... Lui n'est pas revenu ! Il n'a pas eu pitié... Je l'ai perdue ! Perdue ! Elle est déjà dans la tombe, mon enfant ! Sais-tu ce que c'est que de voir agoniser un enfant ? Savoir qu'il doit mourir ? Le voir mort quand on le croyait guéri et fort ?

Tu ne sais pas. Tu ne peux pas en parler... Elle était belle comme une rose éclose au lever du soleil pendant qu'elle se parait ce matin. Elle avait voulu revêtir le vêtement que je lui avais fait pour ses noces. Elle voulait même se couronner comme une épouse. Puis elle préféra défaire la guirlande déjà faite et effeuiller les fleurs pour les jeter à ton Fils, et elle chantait ! Elle chantait ! Sa voix emplissait la maison. Elle était gracieuse comme le printemps. La joie faisait briller ses yeux comme des étoiles, et elles étaient empourprées comme la pulpe de la grenade ses lèvres ouvertes sur la blancheur de ses dents, et elle avait des joues roses et fraîches comme des roses nouvelles embellies par la rosée. Elle est devenue blanche comme le lys à peine éclos. Elle s'est affaissée sur mon sein comme une tige brisée... Plus de paroles ! Plus de soupirs ! Plus de couleurs ! Plus de regard ! Tranquille, belle comme un ange de Dieu, mais sans vie. Tu ne sais pas, toi qui te réjouis du triomphe de ton Fils et le vois sain et fort, ce qu'est ma douleur ! Pourquoi n'est-il pas revenu en arrière ? En quoi Lui avait-elle déplu, et moi avec elle, pour ne pas avoir pitié de ma prière ?" "Élise ! Élise ! Ne parle pas... La douleur te rend aveugle et sourde... Élise, tu ne connais pas ma souffrance. Et tu ne connais pas la mer profonde que deviendra ma souffrance. Tu l'as vue tranquille et belle se raidir dans la paix. Dans tes bras. Moi... Moi cela fait plus de six lustres que je contemple mon Fils, et par delà la peau lisse et pure que je contemple et caresse, je vois les plaies de l'Homme des douleurs que deviendra mon Fils. Sais-tu, toi qui dis que je ne sais pas ce que c'est que de voir un enfant s'en aller deux fois vers la mort, et y entrer une fois et y demeurer en paix, sais-tu ce que c'est de voir, pendant tant d'années, cette vision, pour une mère ? Mon Fils ! Le voilà. Il est déjà vêtu de rouge comme s'il sortait d'un bain de sang. Et bientôt, dans peu de temps, alors que ne sera pas devenu sombre le visage de ta fille dans le tombeau, je le verrai revêtu de la pourpre de son Sang innocent, de ce Sang que je Lui ai donné. Et si tu as reçu sur ton cœur ta fille, sais-tu quelle sera ma douleur de voir mourir mon Fils comme un malfaiteur sur le bois ? Regarde-le, le Sauveur de tous ! Dans l'esprit et dans la chair, car la chair de ceux qu'il aura sauvés sera incorrompue et bienheureuse dans son Royaume. Et regarde-moi ! Regarde cette Mère qui heure après heure accompagne et conduit — oh ! je ne le retiendrais pas d'un seul pas ! — son Fils au Sacrifice ! Moi, je puis te comprendre, pauvre maman. Mais toi, comprends mon cœur ! Ne hais pas mon Fils. Annalia n'aurait pas supporté l'agonie de son Seigneur.

Et son Seigneur l'a rendue heureuse en une heure d'allégresse." Élise a cessé de pleurer devant la révélation. Elle fixe Marie, au pâle visage de martyre mouillé de larmes silencieuses, regarde Jésus qui la regarde avec pitié... et glisse aux pieds de Jésus en gémissant : "Mais elle est morte ! Elle est morte, Seigneur ! Comme un lys, un lys brisé. Les poètes disent de Toi que tu es celui qui se plaît parmi les lys ! Oh ! vraiment, Toi, né du Lys-Marie, tu descends souvent dans les parterres fleuris, et des roses pourpres tu fais des lys blancs, et tu les cueilles en les enlevant au monde. Pourquoi ? Pourquoi, Seigneur ? N'est-il pas juste qu'une mère jouisse de la rose qui est née d'elle ? Pourquoi en éteindre la pourpre dans la froide blancheur de mort du lys ?" "Les lys ! Ils seront le symbole de celles qui m'aimeront comme ma Mère a aimé Dieu. Le blanc parterre du Roi Divin." "Mais nous, les mères, nous pleurerons. Nous, les mères, nous avons droit à nos enfants. Pourquoi les enlever à la vie ?" "Ce n'est pas ce que je veux dire, femme. Les filles resteront, mais consacrées au Roi comme les vierges dans les palais de Salomon. Rappelle-toi le Cantique... Et elles seront épouses, les bien-aimées, sur la Terre et au Ciel." "Mais ma fille est morte ! Elle est morte !" Ses pleurs reprennent déchirants. "Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, vit même s'il vient à mourir, et en vérité je te dis qu'il ne meurt pas pour l'éternité. Ta fille vit. Elle vit pour l'éternité parce qu'elle a cru dans la Vie. Ma mort sera pour elle la Vie complète. Elle a connu la joie de vivre en Moi avant de connaître la douleur de me voir arraché à la vie. Ta douleur te rend aveugle et sourde. Ma Mère a raison de le dire. Mais bientôt tu diras ce que je t'ai envoyé dire ce matin : "Vraiment sa mort a été une grâce de Dieu". Crois-le, femme. L'horreur attend ce lieu. Et viendra un jour où les mères frappées comme toi diront : "Louange à Dieu qui a épargné ces jours à nos enfants". Et les mères qui n'auront pas été frappées crieront au Ciel : "Pourquoi, ô Dieu, n'as-tu pas tué nos fils avant cette heure ?" Crois-le, femme. Crois à mes paroles. N'élève pas entre toi et Annalia la vraie clôture qui sépare : celle de la différence de foi. Tu vois ? Je pouvais ne pas venir. Tu sais combien je suis haï. Que ne t'illusionne pas le triomphe d'une heure !... Chaque recoin peut cacher une embûche pour Moi. Et je suis venu seul, de nuit, pour te consoler et te dire ces paroles. Je compatis à la douleur d'une mère.

Mais pour la paix de ton âme, je viens te dire ces paroles. Aie la paix ! La paix !" "Donne-la-moi, Toi, Seigneur ! Moi, je ne peux pas ! Je ne peux pas dans ma souffrance me donner la paix. Mais Toi, qui donnes la vie aux morts et la santé aux mourants, donne la paix au cœur déchiré d'une mère." "Qu'il en soit ainsi, femme. La paix pour toi." Il lui impose les mains en la bénissant et en priant en silence sur elle. Marie s'est agenouillée à son tour près d'Élise en l'entourant de son bras. "Adieu, Élise. Je m'en vais..." "Nous ne nous verrons plus, Seigneur ? Je ne sortirai pas de la maison pendant plusieurs jours et tu t'en iras après les fêtes pascales. Toi... tu es encore un peu quelque chose de ma fille... parce que Annalia... parce que Annalia vivait en toi et pour Toi." Elle pleure, plus calme, mais combien elle pleure ! Jésus la regarde... Caresse sa tête chenue. Il lui dit : "Tu me verras encore." "Quand ?" "D'ici huit nuits." "Et tu me réconforteras encore ? Tu me béniras pour me donner de la force ?" "Mon cœur te bénira avec toute la plénitude de mon amour pour ceux qui m'aiment. Viens, ma Mère." "Mon Fils, si tu le permets, je voudrais rester encore avec cette mère. La douleur est un flot qui revient après que s'est éloigné Celui qui donne la paix... Je rentrerai à l'heure de prime. Je n'ai pas peur d'aller seule, tu le sais. Et tu sais que je passerai à travers toute une armée ennemie pour réconforter un frère en Dieu." "Que ce soit comme tu veux. Je m'en vais. Dieu soit avec vous." Il sort sans faire de bruit, en fermant derrière Lui la porte de la pièce et celle de la maison. Il revient vers les murs, à la Porte d'Ephraïm ou Stercoraire, ou du Fumier, car plusieurs fois j'ai entendu indiquer ces deux portes voisines avec ces trois noms, peut-être parce que l'une s'ouvre sur le chemin de Jéricho qui est au fond, chemin qui mène à Ephraïm, et l'autre parce qu'elle est proche de la vallée de Hinnom où l'on brûle les ordures de la ville, et elles se ressemblent tant que je les confonds. Le ciel commence à blanchir du côté de l'orient tout en étant encore criblé d'étoiles. Les chemins sont enveloppés dans une pénombre plus pénible que l'obscurité de la nuit que la lune tempérait de sa blanche clarté. Mais le soldat romain a de bons yeux, et voyant Jésus s'avancer vers la porte, il va à sa rencontre.

"Salut. Je t'ai attendu..." Il s'arrête hésitant. "Parle sans crainte. Que veux-tu de Moi ?" "Savoir. Tu as dit : "La paix que je donne demeure même dans la guerre car c'est une paix d'âme". Je voudrais savoir quelle est cette paix et ce que c'est que l'âme. Comment l'homme qui est en guerre peut-il être en paix ? Quand on ouvre le temple de Janus, on ferme celui de la Paix. Les deux choses ne peuvent exister ensemble dans le monde." Il parle adossé au muret verdâtre d'un petit jardin, dans une ruelle étroite comme un sentier dans des champs, humide, sombre, obscur, au milieu de pauvres maisons. A part une légère lueur que fait voir le casque bruni, on ne voit rien des deux qui parlent. L'ombre enveloppe les visages et les corps dans une unique obscurité. La voix de Jésus résonne douce et lumineuse dans sa joie de jeter une semence de lumière chez le païen : "Dans le monde, en vérité, la paix et la guerre ne peuvent exister ensemble. L'une exclut l'autre. Mais dans l'homme de guerre peut exister la paix même s'il fait une guerre commandée. Il peut exister ma paix. Parce que ma paix vient du Ciel et elle n'est pas blessée par le fracas de la guerre et la férocité des massacres. Elle, chose divine, envahit la chose divine que l'homme a en lui-même, et que l'on appelle l'âme.  "Divine ? En moi ? César est divin. Moi, je suis fils de paysans. Maintenant je suis un légionnaire sans aucun grade. Si je suis brave je pourrai peut-être devenir centurion. Mais divin, non." "Il y a en toi une partie divine : c'est l'âme. Elle vient de Dieu, du vrai Dieu. Aussi elle est divine, perle vivante dans l'homme, et elle se nourrit de choses divines et vivantes; la foi, la paix, la vérité. La guerre ne la trouble pas. La persécution ne la blesse pas. La mort ne la tue pas. Seul le mal, faire ce qui est mauvais, la blesse ou la tue, et la prive aussi de la paix que Moi je donne. Car le mal sépare l'homme de Dieu." "Et qu'est-ce que le mal ?" "Être dans le paganisme et adorer les idoles quand la bonté du vrai Dieu nous a fait connaître qu'existe le vrai Dieu. Ne pas aimer son père, sa mère, ses frères et le prochain. Voler, tuer, être rebelle, être luxurieux, être faux. C'est cela le mal." "Ah ! alors, moi je ne peux pas avoir ta paix ! Je suis soldat et on nous commande de tuer. Pour nous alors, il n'y a pas de salut ? !" "Sois juste dans la guerre comme dans la paix.

Accomplis ton devoir sans férocité et sans avidité. Pendant que tu combats et que tu conquiers pense que l'ennemi est semblable à toi, et que toute ville a ses mères et ses jeunes filles comme ta mère et tes sœurs, et sois un preux sans être une brute. Tu ne sortiras pas de la justice et de la paix et ma paix restera en toi." "Et ensuite ?" "Et ensuite ? Que veux-tu dire ?" "Après la mort ?Qu'advient-il du bien que j'ai fait et de l'âme dont tu dis qu'elle ne meurt pas si on ne fait pas le mal ?" "Elle vit, elle vit ornée du bien que tu as fait, dans une paix joyeuse, plus grande que celle dont on jouit sur la Terre." "Alors en Palestine, un seul avait fait le bien ! J'ai compris." "Qui ?" "Lazare de Béthanie. Son âme n'est pas morte !" "En vérité, c'est un juste. Pourtant beaucoup lui sont semblables et meurent sans ressusciter, mais leur âme vit dans le Dieu vrai. Car l'âme a une autre demeure, dans le Royaume de Dieu. Et celui qui croit en Moi entrera dans ce Royaume." "Même moi, romain ?"  "Même toi, si tu crois à la Vérité." "Qu'est-ce que la Vérité ?" "Je suis la Vérité, et le Chemin pour aller à la Vérité, et je suis la Vie et je donne la Vie car celui qui accueille la Vérité accueille la Vie." Le jeune soldat réfléchit... se tait... Puis il lève son visage : un visage encore pur de jeune homme et il a un sourire limpide, serein, et il dit : "J'essayerai de me rappeler cela et d'en savoir plus encore. Il me plaît..." "Comment t'appelles-tu ?" "Vital, de Bénévent. Des campagnes de la ville." "Je me souviendrai de ton nom. Rends vraiment vital ton esprit en le nourrissant de Vérité. Adieu. On ouvre la porte. Je sors de la ville." "Salut !" "Jésus va rapidement vers la porte et prend en hâte le chemin qui conduit au Cédron et au Gethsémani et de là au Camp des Galiléens. Dans les oliviers de la montagne, il rejoint Judas de Kériot qui monte lui aussi vers le camp qui s'éveille. Judas fait un geste presque d'épouvante en se trouvant en face de Jésus. Jésus le regarde fixement, sans parler. "Je suis allé apporter la nourriture aux lépreux.

Mais... j'en ai trouvé deux à Hinnom, cinq à Siloan. Les autres : guéris. Encore là, mais si bien guéris qu'ils m'ont prié d'avertir le prêtre. J'étais descendu au point du jour pour être libre ensuite. La chose va faire du bruit. Un si grand nombre de lépreux guéris ensemble après que tu les as bénis en présence de tant de gens !" Jésus ne parle pas. Il le laisse parler. Il ne lui dit ni : "Tu as bien fait", ni autre chose ayant trait à l'action de Judas et au miracle, mais s'arrêtant à l'improviste et regardant fixement l'apôtre, il lui demande : "Eh bien ? Qu'est-ce que cela a changé de t'avoir laissé la liberté et l'argent ?" "Que veux-tu dire ?" "Ceci : je te demande si tu t'es sanctifié depuis que je t'ai rendu la liberté et l'argent. Et tu me comprends... Ah ! Judas ! Souviens-toi ! Souviens-toi toujours : tu as été celui que j'ai aimé plus que tout autre, en recevant de toi moins d'amour que tous les autres m'en ont donné. En recevant même une haine plus grande, car c'était la haine de quelqu'un que je traitais en ami, que la haine la plus féroce du plus féroce pharisien. Et rappelle-toi encore ceci : que Moi, même maintenant je ne te hais pas mais, pour autant que cela dépend du Fils de l'homme, je te pardonne. Va, maintenant. Il n'y a plus rien à se dire entre toi et Moi. Tout est déjà fait..." Judas voudrait dire quelque chose, mais Jésus, d'un geste impérieux, lui fait signe d'aller en avant... Et Judas, tête basse comme un vaincu, s'en va... A la limite du Camp des Galiléens les apôtres et les deux serviteurs de Lazare sont déjà prêts. "Où as-tu été, Maître ? Et toi, Judas ? Vous étiez ensemble ?" Jésus devance la réponse de Judas : "J'avais quelque chose à dire à des cœurs. Judas est allé chez les lépreux... Mais ils sont tous guéris, sauf sept." "Oh ! pourquoi y es-tu allé ? Je voulais venir moi aussi !" dit le Zélote. "Pour être libre maintenant de venir avec nous" dit encore Jésus. "Allons. Nous entrerons dans la ville par la Porte du Troupeau. Faisons vite." Il va en avant, en passant par les oliveraies qui conduisent du Camp, à moitié route entre Béthanie et Jérusalem, à l'autre petit pont qui passe le Cédron près de la Porte du Troupeau. Des maisons de paysans sont éparses sur les pentes, et tout en bas, près des eaux du torrent, un figuier ébouriffé se penche sur la rivière.

Jésus se dirige vers lui et il cherche si dans le feuillage fourni et gras il y a quelque figue mûre. Mais le figuier est tout en feuilles, nombreuses, inutiles, mais il n'a pas un seul fruit sur ses branches. "Tu es comme beaucoup de cœurs en Israël. Tu n'as pas de douceurs pour le Fils de l'homme, et pas de pitié. Qu'il ne puisse plus jamais naître de toi un seul fruit et que personne ne se rassasie de toi à l'avenir" dit Jésus. Les apôtres se regardent. La colère de Jésus pour la plante stérile, peut-être sauvage, les étonne. Mais ils ne disent rien. Ce n'est que plus tard, après avoir passé le Cédron, que Pierre Lui demande : "Où as-tu mangé ?" "Nulle part." "Oh ! Alors tu as faim ! Voici là-bas un berger avec quelques chèvres qui paissent. Je vais demander du lait pour Toi. Je fais vite" et il s'en va à grands pas et revient doucement avec une vieille écuelle pleine de lait. Jésus boit et il rend le bol au pastoureau qui a accompagné Pierre, en le caressant... Ils entrent dans la ville et montent au Temple, et après avoir adoré le Seigneur, Jésus revient dans la cour où les rabbis donnent leurs leçons. Les gens l'entourent et une mère, venue de Cintium, présente son enfant qu'un mal a rendu aveugle, je crois. Il a les yeux blancs comme s'il avait une vaste cataracte sur la pupille ou un albugo. Jésus le guérit en effleurant les orbites avec les doigts. Et puis de suite il commence à parler : "Un homme acheta un terrain. Il y planta des vignes, construisit une maison pour les fermiers, une tour pour la surveillance, des celliers et des endroits pour presser le raisin, et en confia l'entretien à des fermiers en qui il avait confiance. Puis il s'en alla au loin. Quand arriva le temps où les vignes purent donner des fruits, les vignes ayant poussé au point de donner des fruits, le maître de la vigne envoya ses serviteurs chez les fermiers pour retirer le revenu de la récolte. Mais les fermiers entourèrent ces serviteurs, ils en frappèrent une partie à coups de bâtons, en lapidèrent une partie avec de lourdes pierres en les blessant grièvement, et en tuèrent une partie. Ceux qui purent revenir vivants chez le maître, racontèrent ce qui leur était arrivé. Le maître les soigna et les consola, et il envoya d'autres serviteurs encore plus nombreux. Les fermiers les traitèrent comme ils avaient traité les premiers. Alors le maître de la vigne dit : "Je vais leur envoyer mon cher fils.

Certainement ils respecteront mon héritier". Mais les fermiers, l'ayant vu venir et ayant su que c'était l'héritier, s'appelèrent l'un l'autre en disant : "Venez, réunissons-nous pour être nombreux. Entraînons-le dehors, dans un endroit écarté, et tuons-le. Son héritage nous restera". Ils l'accueillirent avec des honneurs hypocrites, l'entourèrent comme pour lui faire fête. Ensuite ils le ligotèrent après l'avoir embrassé, le frappèrent fortement et avec mille moqueries, ils l'amenèrent au lieu du supplice et le tuèrent. Maintenant, vous, dites-moi. Ce père et maître s'apercevra un jour que son fils et héritier ne revient pas, et découvrira que ses fermiers, auxquels il avait donné la terre fertile pour qu'ils la cultivent en son nom, en jouissant de ce qui était juste et en donnant à leur seigneur ce qui était juste, ont tué son fils. Alors que fera-t-il ?" et Jésus darde ses iris de saphir, enflammés comme par un soleil, sur ceux qui sont venus et spécialement sur les groupes des juifs les plus influents, pharisiens et scribes répandus dans la foule. Personne ne parle. "Dites donc ! Vous au moins, rabbis d'Israël. Dites une parole de justice qui persuade le peuple de la justice. Moi, je pourrais dire une parole qui ne serait pas bonne, d'après votre pensée. Parlez donc vous, pour que le peuple ne soit pas induit en erreur." Les scribes, contraints, répondent ainsi : "Il punira les scélérats en les faisant périr d'une manière atroce, et il donnera sa vigne à d'autres fermiers pour qu'ils lui la cultivent honnêtement, en lui donnant le revenu de la terre qui leur est confiée." "Vous avez bien parlé. Il est écrit dans l'Écriture : "La pierre que les constructeurs ont rejetée est devenue pierre angulaire. C'est une œuvre faite par le Seigneur et c'est une chose admirable à nos yeux". Puisque donc ceci est écrit, et vous le savez, et vous estimez juste que soient punis atrocement ces fermiers meurtriers du fils héritier du maître de la vigne, et qu'elle soit donnée à d'autres fermiers qui la cultivent honnêtement, voilà que pour ce motif, je vous dis : "Le Royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à des gens qui en produisent des fruits. Et celui qui tombera contre cette pierre se brisera, et celui sur lequel la pierre tombera sera écrasé"." Les chefs des prêtres, les pharisiens et les scribes, par un acte vraiment... héroïque, ne réagissent pas. Si forte est la volonté d'atteindre un but !

Pour beaucoup moins d'autres fois ils l'ont contré, et aujourd'hui où le Seigneur Jésus leur dit ouvertement que le pouvoir leur sera enlevé, ils n'éclatent pas en reproches, ils ne font pas d'actes de violence, ils ne menacent pas, faux agneaux patients qui sous l'apparence hypocrite de douceur cachent l'immuable cœur du loup. Ils se bornent à s'approcher de Lui qui a repris sa marche en avant et en arrière en écoutant tel et tel des nombreux pèlerins qui sont rassemblés dans la vaste cour, et desquels beaucoup Lui demandent conseil pour des questions qui intéressent l'âme ou pour des situations familiales ou sociales, en attendant de pouvoir Lui dire quelque chose après l'avoir écouté donner un jugement à un homme sur une question embrouillée d'héritage : elle a produit division et rancœur entre les différents héritiers à cause d'un fils du père qu'il a eu d'une servante de la maison mais qu'il a adopté. Les fils légitimes ne le veulent pas avec eux, ni comme héritier dans le partage des maisons et des terres. Ils ne veulent plus avoir rien en commun avec le bâtard et ils ne savent pas comment résoudre la question car, avant sa mort, le père a fait jurer que comme toujours il avait partagé le pain entre le fils illégitime et les légitimes dans la même mesure, ainsi ils devaient partager l'héritage dans la même mesure. Jésus dit à celui qui l'interroge au nom des trois autres frères : "Sacrifiez tous une parcelle de terre pour la vendre de façon à réunir une somme d'argent équivalente au cinquième de la fortune totale et donnez-le au fils illégitime en lui disant : "Voilà ta part. Tu n'es pas frustré de ce qui t'appartient et on n'a pas fait tort à la volonté de notre père. Va et que Dieu soit avec toi". Et soyez généreux en lui donnant même davantage que la valeur stricte de sa part. Faites-le avec des témoins qui soient justes et personne ne pourra sur la Terre, ni au-delà de la Terre, élever une voix de reproche et de scandale. Et vous aurez la paix entre vous et en vous, n'ayant pas le remords d'avoir désobéi à votre père et n'ayant pas parmi vous celui qui, vraiment innocent, a été pour vous une cause de trouble plus que si on avait mis un voleur parmi vous." L'homme dit : "Ce bâtard, en vérité, a enlevé la paix à notre famille, la santé à notre mère qui est morte de chagrin, et une place qui ne lui appartient pas." "Ce n'est pas lui le coupable, homme. C'est celui qui l'a engendré. Lui n'a pas demandé à naître pour porter la marque de bâtard, Ce fut la convoitise de votre père qui l'engendra pour lui donner la douleur et pour vous donner la douleur. Soyez donc justes envers l'innocent qui paie déjà durement une faute qui n'est pas la sienne.

N'ayez pas d'anathème pour l'esprit de votre père. Dieu l'a jugé. Il n'est pas besoin des foudres de vos malédictions. Honorez le père, toujours, même s'il est coupable, non pour lui-même, mais parce qu'il a représenté sur la Terre votre Dieu, vous ayant créés par ordre de Dieu et étant le seigneur de votre maison. Les parents viennent immédiatement après Dieu. Rappelle-toi le Décalogue, et ne pèche pas. Va en paix." Les prêtres et les scribes s'approchent alors de Lui pour l'interroger : "Nous t'avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Un conseil plus sage n'aurait pu le donner Salomon. Mais dis-nous, Toi qui opères des prodiges et donnes des jugements tels que seul le sage roi pouvait en donner, par quelle autorité fais-tu ces choses ? D'où te vient un tel pouvoir ?" Jésus les regarde fixement. Il n'est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il dit : "Moi aussi, j'ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité, Moi, homme sans autorité de charges et pauvre — car c'est cela que vous voulez dire — je fais ces choses. Dites : le baptême de Jean, d'où venait-il ? Du Ciel ou de l'homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie, puisque Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que Moi, et sans charge d'aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance ?" Les scribes et les prêtres se consultent entre eux. Les gens, les yeux grands ouverts et les oreilles attentives, sont prêts à protester et à acclamer si les scribes disqualifient le Baptiste et offensent le Maître, ou s'ils paraissent déconfits par la question du Rabbi de Nazareth, divinement sage, se serrent autour d'eux. Il est frappant le silence absolu de cette foule qui attend la réponse. Il est si profond que l'on entend la respiration et les chuchotements des prêtres ou des scribes qui communiquent entre eux quasi sans parler, et observent pendant ce temps le peuple dont ils devinent les sentiments prêts à exploser. Enfin, ils se décident à répondre. Ils se tournent vers le Christ qui, appuyé à une colonne, les bras croisés, les scrute sans jamais les perdre de vue, et ils disent : "Maître, nous ne savons par quelle autorité Jean faisait cela ni d'où venait son baptême. Personne n'a pensé à le demander au Baptiste pendant qu'il était vivant, et lui ne l'a jamais dit spontanément." "Et Moi non plus je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais de telles choses." Il leur tourne le dos en appelant à Lui les douze et, fendant la foule qui l'acclame, il sort du Temple.

Quand ils sont déjà dehors, au-delà de la Probatique, Barthélemy Lui dit : "Ils sont devenus très prudents tes adversaires. Peut-être vont-ils se convertir au Seigneur qui t'a envoyé et te reconnaître pour le Messie saint." "C'est vrai. Ils n'ont pas discuté ta question ni ta réponse..." dit Matthieu. "Qu'il en soit ainsi. C'est beau que Jérusalem se convertisse au Seigneur, son Dieu" dit encore Barthélémy. "Ne vous faites pas des illusions ! Cette partie de Jérusalem ne se convertira jamais. Ils n'ont pas répondu autrement parce qu'ils ont craint la foule. Je lisais leur pensée bien que n'entendant pas leurs paroles dites à voix basse." "Et que disaient-ils ?" demande Pierre. "Ils disaient cela. Je désire que vous le sachiez pour les connaître à fond et que vous puissiez donner une exacte description à ceux qui viendront plus tard des cœurs des hommes de mon temps. S'ils ne m'ont pas répondu, ce n'est pas qu'ils se convertissent au Seigneur, mais parce qu'ils disaient entre eux : "Si nous répondons : 'Le baptême de Jean venait du Ciel" le Rabbi répondra : "Et alors pourquoi n'avez-vous pas cru à ce qui venait du Ciel et enseignait la préparation au temps messianique ?" , et si nous disons : "De l'homme" alors ce sera la foule qui se rebellera en disant : "Et alors pourquoi ne croyez-vous pas à ce que Jean, notre prophète, a dit de Jésus de Nazareth ?" Il vaut donc mieux dire : "Nous ne savons pas". Voilà ce qu'ils disaient. Ce n'était pas parce qu'ils étaient revenus à Dieu, mais par un lâche calcul, et pour ne pas avoir à reconnaître par leurs bouches que je suis le Christ et que je fais ces choses que je fais parce que je suis l'Agneau de Dieu dont a parlé le Précurseur. Et Moi non plus, je n'ai pas voulu dire par quelle autorité je fais les choses que je fais. Déjà, de nombreuses fois, je l'ai dit dans ces murs et dans toute la Palestine, et mes prodiges parlent encore plus que mes paroles. Maintenant je ne le dirai plus par mes paroles. Je laisserai parler les prophètes et mon Père, et les signes du Ciel, car le moment est venu où tous ces signes vont être donnés. Ceux qui ont été dits par les prophètes et marqués des symboles de notre histoire, et ceux que j'ai dits : le signe de Jonas; vous vous souvenez de ce jour à Cédés? C'est le signe qu'attend Gamaliel. Toi, Etienne, toi, Hermas, et toi, Barnabé qui as quitté tes compagnons aujourd'hui pour me suivre, certainement plusieurs fois vous avez entendu le rabbi parler de ce signe. Eh bien, bientôt le signe sera donné." Il s'éloigne en montant à travers les oliviers de la montagne, suivi des siens et de nombreux disciples (des soixante-douze) en plus d'autres, comme Joseph Barnabé qui le suit pour l'entendre parler encore.

La nuit

Jésus est encore, le soir, dans l'oliveraie et il y est avec ses apôtres. Et de nouveau il parle. "Et encore un autre jour est passé. Maintenant la nuit et puis demain, et puis un autre demain, et puis la cène pascale." "Où la ferons-nous, mon Seigneur ? Cette année il y a aussi les femmes" demande Philippe. "Et nous n'avons encore pourvu à rien, et la ville est pleine, bondée. Il semble que cette année Israël tout entier, jusqu'aux plus lointains prosélytes, soit accouru au rite" dit Barthélémy. Jésus le regarde et comme s'il récitait un psaume, il dit : "Rassemblez-vous, hâtez-vous, accourez de tous côtés vers ma victime que j'immole pour vous, vers la grande Victime immolée sur les monts d'Israël, pour manger sa Chair et boire son Sang." "Mais quelle victime ? Quelle victime ? Tu sembles quelqu'un qui est possédé par une folie fixe. Tu ne parles que de mort... et tu nous affliges" dit avec véhémence Barthélemy. Jésus le regarde encore en quittant des yeux Simon qui se penche sur Jacques d'Alphée et sur Pierre et parle avec eux, et il dit : "Comment ? Tu me le demandes ? Tu n'es pas un de ces petits qui pour être instruits doivent recevoir la lumière septiforme. Tu étais déjà instruit en l'Écriture avant que je t'appelle, par l'intermédiaire de Philippe, dans cette douce matinée de printemps. De mon printemps. Et tu me demandes encore quelle est la victime immolée sur les monts, celle vers laquelle viendront tous les gens pour s'en nourrir ? Et tu m'appelles fou d'une folie fixe parce que je parle de mort ? Oh ! Bartholmaï ! Comme le cri des sentinelles, dans votre ténèbre, qui jamais s'est ouverte à la lumière, j'ai lancé une fois, deux fois, trois fois le cri annonciateur. Mais vous n'avez jamais voulu le comprendre. Vous en avez souffert sur le moment, et puis...

Comme des enfants, vous avez vite oublié les paroles de mort et vous êtes retournés joyeux à votre travail, sûrs de vous et pleins de l'espérance que mes paroles et les vôtres persuaderaient de plus en plus le monde de suivre et d'aimer son Rédempteur. Non. C'est seulement après que cette Terre aura péché contre Moi, et rappelez-vous que ce sont des paroles du Seigneur à son prophète, après seulement que le peuple et non seulement celui-ci en particulier, mais le grand peuple d'Adam commencera à gémir : "Allons vers le Seigneur. Lui qui nous a blessés nous guérira". Et le monde des rachetés dira : "Après deux jours, c'est-à-dire deux temps de l'éternité, durant lesquels il nous aura laissés à la merci de l'Ennemi, qui avec toutes ses armes nous aura frappés et tués comme nous avons frappé et tué le Saint — et nous le frappons et le tuons parce que toujours il y aura la race des Caïns qui tueront par leurs blasphèmes et leurs œuvres mauvaises le Fils de Dieu, le Rédempteur, en décochant des flèches mortelles non sur son éternelle Personne glorifiée, mais sur leur âme rachetée par Lui, pour la tuer, et pour le tuer par conséquent dans leurs âmes — c'est seulement après ces deux temps que viendra le troisième jour et que nous ressusciterons en sa présence dans le Royaume du Christ sur la Terre et que nous vivrons en sa présence dans le triomphe de l'esprit. Nous le connaîtrons, nous apprendrons à connaître le Seigneur pour être prêts à soutenir, grâce à cette vraie connaissance de Dieu, la dernière bataille que Lucifer livrera à l'homme avant la sonnerie de l'ange de la septième trompette qui ouvrira le chœur bienheureux des saints de Dieu, au nombre parfait pour l'éternité — et ni le plus petit enfant, ni le vieillard le plus âgé ne pourra jamais être ajouté au nombre — le chœur qui chantera; "Il est fini le pauvre royaume de la Terre. Le monde est passé en revue avec tous ses habitants devant le Juge victorieux. Et les élus sont maintenant entre les mains de notre Seigneur et de son Christ, et Lui est notre Roi pour toujours. Louange au Seigneur Dieu Tout Puissant qui est, qui était et qui sera, parce qu'il a pris son grand pouvoir et qu'il est entré en possession de son royaume". Oh ! qui parmi vous saura rappeler les paroles de cette prophétie qui résonne déjà dans les paroles de Daniel, avec un son voilé, et qui maintenant retentit par la voix du Sage devant le monde étonné et devant vous, plus étonnés que le monde ? ! "La venue du Roi — continuera le monde gémissant dans ses blessures et enfermé dans son tombeau, après avoir mal vécu et être mal mort, enfermé par son septuple vice et par ses hérésies sans fin, l'esprit agonisant du monde enfermé, avec ses derniers essais, à l'intérieur de son organisme, mort lépreux à cause de toutes ses erreurs

La venue du Roi est préparée comme celle de l'aurore et elle viendra à nous comme la pluie du printemps et de l'automne". L'aurore est précédée et préparée par la nuit. C'est la nuit. Celle de maintenant. Et que dois-je te faire, Ephraïm ? Et que dois-je te faire, Ô Juda ?... Simon, Bartholmaï, Judas, et mes cousins, vous plus instruits dans le Livre, reconnaissez-vous ces paroles ? Ce n'est pas d'un esprit fou, mais de quelqu'un qui possède la Sagesse et la Science qu'elles viennent. C'est comme un roi qui ouvre avec assurance ses coffres forts, parce qu'il sait où est la gemme donnée qu'il cherche, après l'avoir mise de sa main à l'intérieur, que je cite les prophètes. Je suis la Parole. Pendant des siècles, j'ai parlé par des lèvres humaines, et pendant des siècles je parlerai par des lèvres humaines. Mais tout ce qui est dit de surnaturel est ma parole. L'homme ne pourrait pas, même le plus docte et le plus saint, monter avec une âme d'aigle au-delà des limites du monde aveugle, pour saisir et dire les mystères éternels, L'avenir n'est "présent" que dans la Pensée divine. C'est une sottise chez ceux qui ne sont pas élevés par Notre Volonté, de prétendre faire des prophéties et des révélations. Et Dieu les démentit et les frappe parce qu'Un seul peut dire : "Je suis" et dire : "Je vois" et dire "Je sais". Mais quand une Volonté qu'on ne mesure pas, qu'on ne juge pas, qu'il faut accepter en inclinant la tête, en disant : "Me voici", sans discuter, dit : "Viens, monte, écoute, vois, répète" alors, plongée dans l'éternel présent de son Dieu, l'âme, appelée par le Seigneur pour être "voix", voit et tremble, voit et pleure, voit et jubile; alors l'âme, appelée par le Seigneur pour être "parole", écoute, et arrivant à des extases ou à une sueur d'agonie, dit les paroles redoutables du Dieu Éternel. Parce que toute parole de Dieu est redoutable, venant de Celui dont le verdict est immuable et la Justice inexorable, et tournée vers les hommes dont trop peu méritent amour et bénédiction et non pas foudre et condamnation. Maintenant cette parole, qui est donnée et méprisée, n'est-elle pas la cause d'une faute redoutable et d'une punition pour ceux qui l'ayant entendue la repoussent ? Elle l'est. Et que dois-je encore vous faire, ô Ephraïm, ô Juda, ô monde, que je n'ai pas fait ? Je suis venu pour t'aimer, ma Terre, et ma parole a été pour toi une épée qui tue parce que tu l'as exécrée. Oh ! Monde qui tues ton Sauveur en croyant faire une chose juste, tellement tu es insatanisé au point de ne même plus comprendre quel est le sacrifice que Dieu exige, sacrifice du péché personnel et non pas d'une bête immolée et consommée avec l'âme souillée !

Mais que t'ai-je donc dit pendant ces trois années ? Qu'ai-je prêché ? J'ai dit : "Connaissez Dieu dans ses lois et dans sa nature". Et je me suis desséché comme un vase d'argile poreuse exposé au soleil en vous répandant la connaissance vitale de la Loi et de Dieu. Et tu as continué de faire des holocaustes sans jamais accomplir l'unique chose nécessaire : l'immolation au Dieu vrai de ta volonté mauvaise ! Maintenant le Dieu éternel te dit, cité pécheresse, peuple parjure — et à l'heure du Jugement, on se servira pour toi d'un fouet dont on ne se servira pas pour Rome et Athènes, qui sont hébétées et ne connaissent pas la parole et le savoir, mais qui, d'éternels enfants mal soignés par leur nourrice et restés comme des animaux dans leurs capacités, passeront dans les bras saints de mon Église, mon unique sublime Épouse qui m'enfantera d'innombrables enfants dignes du Christ, deviendront adultes et capables et me donneront des palais et des troupes, des temples et des saints de quoi peupler le Ciel comme avec des étoiles — maintenant le Dieu éternel te dit : "Vous ne me plaisez plus et je n'accepterai plus de don de votre main. Il est pour Moi pareil à des excréments et je vous le rejetterai à la face et il y restera attaché. Vos solennités, toutes extérieures, me dégoûtent. Je supprime le pacte avec la race d'Aaron et je le passe aux fils de Lévi parce que, voilà, celui-ci est mon Lévi, et avec Lui pour toujours j'ai fait un pacte de vie et de paix et Lui m'a été fidèle dans les siècles des siècles, jusqu'au sacrifice. Il a eu la sainte crainte du Père et il a tremblé à cause de son courroux d'offensé, au seul son de mon Nom offensé. La loi de la vérité a été sur sa bouche, et sur ses lèvres il n'y a pas eu d'iniquité, il a marché avec Moi dans la paix et l'équité, et il en a retiré beaucoup du péché. Le temps est venu où en tout lieu, et non plus sur l'unique autel de Sion, car vous ne méritez pas de l'y offrir, sera sacrifiée et offerte à mon Nom l'Hostie pure, immaculée, agréable au Seigneur' '. Les reconnaissez-vous les éternelles paroles ?" "Nous les reconnaissons, notre Seigneur. Et crois-le, nous sommes abattus comme si on nous avait frappés. N'est-il pas possible de dévier le destin ?" "Tu l'appelles destin, Bartholmaï ?" "Je ne saurais quel autre nom..." "Réparation. Voilà le nom. On n'offense pas le Seigneur sans que l'offense doive être réparée. Et Dieu Créateur a été offensé par le Premier qui a été créé. Depuis lors, l'offense n'a pas cessé de croître.

Et elle n'a pas servi l'inondation du Déluge, ni la pluie de feu sur Sodome et Gomorrhe à rendre l'homme saint. Pas l'eau et pas le feu. La Terre est une Sodome sans limite où passe, libre et roi, Lucifer. Alors que vienne une trinité pour la laver : le feu de l'amour, l'eau de la douleur, le Sang de la Victime. Voici, ô Terre, mon don. Je suis venu pour te le donner. Et maintenant je me déroberais à son accomplissement ? C'est Pâque, on ne peut fuir." "Pourquoi ne vas-tu pas chez Lazare ? Ce ne serait pas fuir, mais chez lui, on ne te toucherait pas." "Simon parle bien. Je t'en supplie, Seigneur, fais-le !" crie Judas Iscariote en se jetant aux pieds de Jésus. A son geste répond un déluge de larmes de Jean, et bien que plus maîtres de leur douleur, les cousins pleurent ainsi que Jacques et André. "Tu me crois le "Seigneur" ? Regarde-moi !" et Jésus transperce de son regard le visage angoissé de l'Iscariote, car il est réellement angoissé, ce n'est pas une feinte. C'est peut-être la dernière lutte de son âme avec Satan, et il ne sait pas triompher. Jésus l'étudie et suit la lutte comme un homme de science pourrait étudier une crise d'un malade. Puis il se lève brusquement et si violemment que Judas, appuyé sur ses genoux, se trouve repoussé et retombe assis par terre. Jésus recule aussi, le visage bouleversé, et il dit : "Pour faire arrêter aussi Lazare ? Double proie et double joie par conséquent. Non, Lazare se garde pour le Christ à venir, pour le Christ triomphant. Un seul sera jeté au-delà de la vie, et il ne reviendra pas. Moi, je reviendrai. Mais lui ne reviendra pas. Mais Lazare reste. Toi, toi qui sais tant de choses, tu sais aussi celle-là. Mais ceux qui espèrent avoir double profit en capturant l'aigle avec l'aiglon, dans leur nid et sans difficulté, peuvent être sûrs que l'aigle a les yeux sur tous, et que par amour pour son petit il ira loin du nid pour être pris Lui seul, en le sauvant. Je suis tué par la haine et pourtant je continue à aimer. Allez. Moi, je reste à prier. Jamais comme à l'heure où je vis, je n'ai eu besoin d'élever mon âme au Ciel." "Laisse-moi rester avec Toi" supplie Jean.  "Non. Vous avez tous besoin de repos. Va-t'en." "Tu restes seul ? Et s'ils te font du mal ? Tu semblés souffrant aussi... Moi, je reste" dit Pierre. "Toi aussi, va avec les autres. Laissez-moi oublier les hommes pour une heure ! Laissez-moi en contact avec les anges de mon Père ! Ils remplaceront ma Mère, qui s'épuise en larmes et en prière, que je ne puis charger de ma douleur désolée. Allez."

"Tu ne nous donnes pas la paix ?" demande son cousin Jude. "Tu as raison. Que la paix du Seigneur se pose sur ceux qui ne sont pas opprobre à ses yeux. Adieu" et Jésus pénètre en montant un talus au milieu des oliviers. "Et pourtant... ce qu'il dit c'est vraiment dans l'Écriture ! Et quand on l'entend de Lui on comprend pourquoi et pour qui c'est dit" murmure Barthélemy. "Moi, je l'ai dit à Pierre dans l'automne de la première année..." dit Simon. "C'est vrai... Mais... Non ! Moi vivant, je ne le laisserai pas prendre. Demain..." dit Pierre. "Que feras-tu demain ?" demande l'Iscariote. "Ce que je ferai ? Je parle avec moi-même. C'est un temps de conjuration. A l'air même je ne confierai pas ma pensée. Et toi, qui es puissant, tu l'as dit tant de fois, pourquoi ne cherches-tu pas protection pour Jésus ?" "Je le ferai, Pierre. Je le ferai. Ne vous étonnez pas si je suis parfois absent. Je travaille pour Lui. Ne le Lui dites pas, pourtant". "Sois tranquille, et que tu sois béni. Parfois je me suis défié de toi, mais je m'en excuse. Je vois que tu es meilleur que nous au bon moment. Tu agis... moi, je ne sais que parler à vide" dit Pierre, humble et sincère. Et Judas rit comme si la louange lui plaisait. Ils s'éloignent du Gethsémani vers la route qui va à Jérusalem.

Texte extrait de l'Evangile tel qu'il m'a été révélé, Tome 9, chapitre 11 et 12

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28 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Vingt-neuvième jour

Joseph, patron des familles

Pharaon avait établi Joseph pour gouverner sa famille et tout son royaume; et son administration fut remarquable par la fidélité, la prudence et la sagesse qui y présida. Le Seigneur aussi a voulu établir Saint Joseph pour être le chef et le conducteur de la sainte Famille sur la terre, et lui a donné en même temps les vertus nécessaires pour remplir ses adorables desseins. Jésus communiquait à Joseph la sagesse et la prudence, lui laissant le soin de tout régler, de tout disposer, comme il le jugerait à propos; et Joseph, fidèle à obéir aux impulsions qui lui étaient données, s'acquittait de ses devoirs avec une sagesse bien plus remarquable que celle qui valut à l'ancien Joseph le titre glorieux de Sauveur du monde. Il exerçait sur Jésus et Marie son autorité de chef; et Jésus la lui cédait toute entière, se contentant de lui être soumis en tout et de l'honorer par une exacte et prompte obéissance. Quel honneur pour Joseph de commander à Jésus, à qui tout l'univers obéit! Mais ce qui lui était bien plus glorieux, c'était l'obéissance de Jésus. Etre servi en tout par un Dieu, quelle gloire! Mais quel sujet de confusion et d'admiration tout ensemble pour Joseph de voir un Dieu descendre à un si bas degré d'humiliation! Joseph, établi chef de la sainte Famille, est devenu par là le patron et le protecteur des familles qui le connaissent, l'invoquent et l'honorent. C'est donc à lui que doivent recourir un père et une mère pour établir dans leur maison l'ordre, la paix et la charité qui régnaient dans la maison de Nazareth ; mais surtout pour pratiquer les vertus dont il leur a donné de si puissants exemples.

Les chefs de famille doivent imiter Joseph, et les enfants, Jésus et Marie

Que les chefs de famille imitent la conduite de Joseph pour avoir cette prudence qui fait que tout est réglé chez eux avec sagesse et prévoyance; qu'on prévient les fautes pour n'avoir pas à les punir; qu'on détourne d'une fausse route l'imprévoyante jeunesse prête de s'y engager; qu'on sait l'en retirer avec force, mais avec patience et amour, en lui montrant le précipice entr'ouvert sous ses pas; qu'on use de son autorité sans la faire sentir, pour établir, par l'amour plutôt que par la crainte, les principes de religion qui, seuls, peuvent assurer la durée, la tranquillité et la prospérité, des familles. Oh ! heureuse la maison dont Joseph est le premier chef! Jésus y est connu, Marie y est aimée, Dieu y est servi avec respect, crainte et amour. Elle est établie sur la pierre; que le vent souffle, que la pluie tombe, que les fleuves se débordent, elle ne sera pas renversée, car elle est assise sur un bon fondement. Elle pourra essuyer les orages des tribulations, mais la religion y apportera toujours le calme et la résignation, jusqu'à ce que le ciel devienne plus serein. Que les enfants et les inférieurs apprennent aussi de Jésus leurs devoirs: il était soumis à Marie et à Joseph. Qu'ils soient donc aussi soumis à leurs parents toutes les fois que leurs volontés ne seront pas eu opposition avec celle de Dieu. Qu'ils aient soin, pour cela, de voir Joseph dans leur père, et Marie dans leur mère. Oh ! que cette pensée adoucira ce que l'obéissance a quelquefois de pénible. Jésus était soumis: qu'ils obéissent donc toujours avec joie et surtout sans murmure; qu'ils y prennent garde, ces murmures, Dieu les entend, quoiqu'ils n'arrivent pas toujours jusqu'aux oreilles de leurs parents, et il s'en offense; il regarde comme fait à lui-même ce que l'on fait à ceux qu'il a établis pour le représenter. Joseph! soyez le protecteur de ma famille, je vous en établis aujourd'hui le patron, et votre image honorablement placée dans sa maison, attestera que vous en êtes le premier chef.

Exemple

La sœur Mario-Thérèse Nicoli, religieuse de Sainte-Marie-de-la-Prière, à Malamocco, en Italie, fut assaillie d'une complication de diverses maladies qui ne cessèrent de la tourmenter pendant dix années entières. Elle commença par une violente attaque d'apoplexie dont on la lit revenir à force de remèdes. Bientôt après, elle éprouva des accidents d'épilepsie, auxquels se Joignirent des maux de nerfs qui faisaient courber et raidir ses membres, et qui lui ôtaient tout mouvement, tout sentiment, durant plusieurs heures chaque fois. Survint ensuite une paralysie universelle, puis des douleurs aigües en différentes parties du corps, puis des palpitations de cœur, puis des fièvres pernicieuses qui la mirent plus d'une fois à l'agonie, et enfin une contraction de muscles qui lui raccourcit la Jambe droite de plus d'un demi-pied. Après plusieurs années de souffrances, le Seigneur jugeant qu'il était temps de mettre un terme à ses épreuves, fit arriver jusqu'à ses oreilles le bruit d'une guérison miraculeuse que saint Joseph venait d'opérer à Venise. Elle résolut de recourir à ce grand Saint, et de faire en son honneur le pieux exercice des sept mercredis avec quelques-unes de ses compagnes. Le premier des sept. qui tombait le 26 mars 1710, après la sainte communion, elle eut une de ces terribles crises dont nous avons parlé plus haut, qui lui ôta tout à la fois la parole, le mouvement, le sentiment, et la laissa comme morte l'espace d'un quart d'heure. Quand elle revint à elle, ses sœurs l'encouragèrent à réclamer avec une foi vive les secours du Saint. Elle le fit, et demanda trois fils du vêtement de la statue que l'on voit dans l'église qui lui est dédiée à Venise. Après les avoir avalés, il lui sembla qu'une main invisible tirait sa jambe droite et lui rendait sa longueur naturelle. Sentant alors ses forces revenir, elle se leva d'elle-même du siège où elle était assise, et commença à marcher en remerciant Dieu et saint Joseph. Toutes ses infirmités, tous ses maux avaient en même temps disparu. (Patrigani, liv. 2, ch. 8.)

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)

« Priez pour moi pour que St-Joseph m'accorde la grâce de faire rentrer dans ma vie un bon compagnon afin de partager foi, amour, tendresse et fidélité Merci ». (M.T.F)

« J'aimerais vous exprimer ma tristesse qui déchire mon coeur. Après tous ces beaux textes que je lis sur St Joseph, ce soir j'ai pris mon courage à deux mains pour vous soumettre mon intention de prières : je confie à St Joseph ma fille Marie, qu'il soit le père qu'elle n'a jamais eu, qu'il la mène sur les chemins droits et justes, qu'il la réconcilie avec elle même je pense tout d'abord, ensuite avec moi sa maman, son entourage, qu'il lui apporte la paix intérieure. St Joseph viens à notre aide ». (A.D.)

« En ce mois dédié à notre saint Joseph: bon Saint Joseph, priez et intercédez pour mes enfants qu'il puissent subvenir à leur besoin, que Fréderic puisse trouver du travail, ainsi que ma belle fille! Bon Saint Joseph, intercédez pour mes enfants, qu'il se reconvertissent, Saint Joseph prenez bien soin de mes enfants et de ma petite fille comme vous avez toujours su protéger votre fils Jésus! Et soyez toujours présent au centre de notre famille! Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous! Amen! » (P.C.)

« J'ai commis d'énormes péchés d'avortements et de trahison contre certaines filles qui m'avaient aimé sincèrement. mon calvaire a commencé par une fille qui voulu m'achever par la sorcellerie en complicité d'une autre qu'elle m'a envoyée en espion. grâce à la force Divine j'ai pu m'en sortir. aujourd'hui je cherche une femme pour me construire un foyer en vain. priez le seigneur pour moi par l'intersection de la sainte famille de Nazareth et en particulier de saint Joseph ». (R.H.)

Urgent. pour nos missionnaires et nos frères et soeurs aux Indes. priez pour les églises chrétiennes en Inde, les hindouistes Extrémistes en Inde ont brûlés 20 églises hier soir. Ce soir ils  planifient de détruire 200 églises dans la province de Olisabang. Ils planifient de tuer 200 missionnaires dans les prochaines 24 heures. Présentement tous les chrétiens se cachent dans les villages. (D.L.H.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

28 mars 2010

Semaine Sainte 2010

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Semaine Sainte 2010

Le soir du dimanche des rameaux

Extrait des révélations de Maria Valtorta

Jésus est avec les siens dans la paix du Jardin des Oliviers. C'est le soir, un tiède soir de pleine lune. Ils sont assis sur les sièges naturels que sont les talus de l'Oliveraie, exactement les premiers, qui se présentent sur cette petite place naturelle que forme une clairière située à l'entrée. Le Cédron fait entendre son bruissement en heurtant les cailloux de son lit et semble se parler à lui-même. Un chant de rossignol; la brise qui soupire et rien d'autre. Jésus parle. "Après le triomphe de ce matin, bien différent est votre esprit. Que dois-je dire ? Qu'il est soulagé ? Oh ! oui ! Selon l'humanité il est soulagé. Vous êtes entrés dans la ville, tout tremblants à cause de mes paroles. Il semblait que chacun craignait, pour lui-même, les sicaires au-delà des murs, prêts à l'assaillir et à le faire prisonnier. En tout homme il y a un autre homme qui se révèle aux heures les plus graves. Il y a le héros qui, aux heures du plus grand danger, bondit de l'homme doux que le monde a l'habitude de voir et juge insignifiant, le héros qui dit à la lutte : "Me voici", qui dit à l'ennemi, à l'arrogant : "Mesure-toi avec moi". Et il y a le saint qui, alors que tous s'enfuient terrorisés devant les tyrans qui veulent des victimes, dit : "Prenez-moi en otage et en sacrifice. Je paie pour tous". Et il y a le cynique qui profite personnellement des malheurs de tous et rit sur les corps des victimes. Il y a le traître qui a son courage particulier : celui du mal. Le traître qui est l'amalgame du cynique et du lâche, qui est aussi une catégorie qui se manifeste dans les heures graves. Car cyniquement il tire profit d'un malheur et lâchement il passe au parti le plus fort, osant, pour en tirer profit, affronter le mépris des ennemis et les malédictions de ceux qu'il abandonne. Il y a enfin le type le plus répandu, le lâche qui, aux heures graves, n'est capable que de regretter d'avoir fait connaître son appartenance à un parti et à un homme, maintenant frappé par l'anathème, et de s'enfuir... Ce lâche n'est pas aussi criminel que le cynique ni aussi dégoûtant que le traître. Mais il montre toujours l'imperfection de sa structure spirituelle. Vous... vous êtes tels. Ne le niez pas. Je lis dans les consciences. Ce matin, vous pensiez entre vous : "Qu'est-ce qui va nous arriver ? Allons-nous à la mort, nous aussi ?" Et la partie la plus basse gémissait : "Que jamais !..."

Oui. Mais vous ai-je jamais trompés ? Dès mes premières paroles, je vous ai parlé de persécution et de mort. Et quand l'un d'entre vous, par excès d'admiration, a voulu voir en Moi un roi et a voulu me présenter comme un roi, un des pauvres rois de la Terre, toujours pauvre même s'il est roi et qu'il restaure le royaume d'Israël, j'ai tout de suite corrigé son erreur, et j'ai dit : "Je suis Roi de l'esprit. J'offre privations, sacrifices, douleurs. Je n'ai pas autre chose. Ici, sur la Terre, je n'ai pas autre chose. Mais après ma mort, et votre mort dans ma foi, je vous donnerai un Royaume éternel : celui des Cieux". Vous ai-je dit, peut-être, quelque chose de différent ? Non. Vous dites non. Et vous, alors, vous disiez aussi : "Nous ne voulons que cela. Avec Toi, comme Toi, à cause de Toi, nous voulons être, et être traités, et souffrir". Oui, vous parliez ainsi. Et vous étiez sincères aussi. Mais c'était parce que vous ne raisonniez que comme des enfants, comme des enfants étourdis. Vous pensiez qu'il était facile de me suivre, et vous étiez tellement imprégnés de la triple sensualité que vous ne pouviez admettre que fût vrai ce à quoi je faisais allusion. Vous pensiez : "Lui est le Fils de Dieu. Il le dit pour éprouver notre amour. Mais Lui ne pourra être frappé par l'homme. Lui qui opère des miracles saura bien faire un grand miracle en sa faveur !" Et chacun ajoutait : "Je ne puis croire que Lui soit trahi, pris, tué". Si forte était la foi humaine que vous aviez en ma puissance que vous arriviez à n'avoir pas foi dans mes paroles, la Foi vraie, spirituelle, sainte et sanctifiante. "Lui qui fait des miracles pourra en faire un en sa faveur !" disiez-vous. Ce n'est pas un, mais un grand nombre encore que je ferai. Et deux seront tels qu'aucune intelligence ne peut y penser. Ils seront tels que seulement ceux qui croient dans le Seigneur pourront les admettre. Tous les autres, dans les siècles des siècles, diront : "Impossible !" Et même au-delà de la mort je serai un objet de contradiction pour beaucoup. En une douce matinée de printemps j'ai annoncé d'une montagne les diverses béatitudes. Il y en a encore une : "Bienheureux ceux qui savent croire sans voir". J'ai déjà dit en allant à travers la Palestine : "Bienheureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l'observent", et encore : "Bienheureux ceux qui font la volonté de Dieu" et d'autres, j'en ai dit d'autres, car dans la maison de mon Père nombreuses sont les joies qui attendent les saints. Mais il y a aussi celle-ci. Oh ! bienheureux ceux qui croient sans avoir vu avec leurs yeux corporels ! Ils seront tellement saints que, étant sur la Terre, ils verront déjà Dieu, le Dieu caché dans le Mystère d'amour.

Mais vous, depuis trois ans que vous êtes avec Moi, vous n'êtes pas encore arrivés à cette foi. Et vous croyez seulement à ce que vous voyez. C'est pour cela que depuis ce matin, après le triomphe, vous dites : "C'est ce que nous disions. Il triomphe, et nous avec Lui". Et comme des oiseaux qui remettent en place leurs plumes froissées par quelqu'un de cruel, vous vous levez pour voler, ivres de joie, pleins d'assurance, libres de cette construction que mes paroles vous avaient mise dans le cœur. Êtes-vous plus soulagés alors, même dans votre esprit ? Non. En lui, vous êtes encore moins soulagés, car vous êtes encore plus impréparés à l'heure qui arrive. Vous avez bu les hosannas comme du vin fort et agréable. Et vous en êtes ivres. Un homme ivre est-il jamais fort ? Il suffit d'une main d'enfant pour le faire chanceler et tomber. C'est ainsi que vous êtes. Et il suffira qu'apparaissent des sicaires pour vous faire fuir comme de timides gazelles qui voient se présenter près d'un rocher de la montagne le museau pointu du chacal, et rapides comme le vent se dispersent à travers les solitudes du désert. Oh ! prenez garde de ne pas mourir d'une horrible soif dans ce sable brûlé qu'est le monde sans Dieu ! Ne dites pas, ne dites pas, ô mes amis, ce que dit Isaïe en faisant allusion à votre état d'esprit faux et dangereux. Ne dites pas : "Celui-là ne parle que de conjurations. Mais il n'y a pas à craindre, il n'y a pas lieu de s'épouvanter. Nous ne devons pas craindre ce que Lui nous prophétise. Israël l'aime, et nous l'avons vu". Que de fois le tendre pied nu d'un petit enfant foule les herbes fleuries du pré, pour cueillir des fleurs qu'il portera à sa mère, et croit ne trouver que des fleurs, et au contraire posé son talon sur la tête d'un serpent, en est mordu et en meurt ! Les fleurs cachaient le serpent. Ce matin aussi... ce matin aussi c'était ainsi ! Je suis le Condamné couronné de roses. Les roses !... Combien de temps durent les roses ? Que reste-t-il d'elles lorsque leurs corolles se sont effeuillées en une neige de pétales parfumés ? Des épines. Moi — Isaïe l'a dit — je serai pour vous, et je dis qu'avec vous je serai pour le monde, sanctification, mais aussi pierre d'achoppement, pierre de scandale et lacs et ruine pour Israël et pour la Terre. Je sanctifierai ceux qui auront bonne volonté et je ferai tomber et briser en mille morceaux ceux qui auront mauvaise volonté.

Les anges ne disent pas des paroles mensongères, ni des paroles de peu de durée. Ils viennent de Dieu, qui est Vérité et qui est Éternel, et ce qu'ils disent est vérité et parole immuable. Ils ont dit : "Paix aux hommes de bonne volonté". Il naissait alors, ô Terre, ton Sauveur. Maintenant il va à la mort ton Rédempteur. Mais pour avoir de Dieu la paix, c'est-à-dire sanctification et gloire, il faut avoir "bonne volonté". Inutile ma naissance, inutile ma mort pour ceux qui n'ont pas cette volonté bonne. Mon vagissement et mon râle, le premier pas et le dernier, la blessure de la circoncision et celle de la consommation, auront existé en vain si en vous, si dans les hommes, il n'y aura pas la bonne volonté de se racheter et de se sanctifier. Et je vous le dis : un très grand nombre de gens se butteront contre Moi qui ai été placé comme colonne de soutènement et non comme un piège pour l'homme, et ils tomberont parce qu'ivres d'orgueil, de luxure, d'avarice, et ils seront enfermés dans le filet de leurs péchés et pris et donnés à Satan. Mettez ces paroles dans vos cœurs et scellez-les pour les futurs disciples. Allons. La Pierre se lève. Un autre pas en avant. Sur la montagne. Elle doit resplendir au sommet car Il est le soleil, Il est la Lumière, Il est l'Orient. Et le Soleil brille sur les cimes. Il doit être sur la montagne car le vrai Temple doit être vu du monde entier. Et de Moi-même je l'édifie avec la Pierre vivante de ma Chair immolée. J'en assemblerai les parties avec le mortier fait de ma sueur et de mon sang. Et je serai sur mon trône recouvert d'une pourpre vivante, couronné d'une couronne nouvelle, et ceux qui sont au loin viendront à Moi, ils travailleront dans mon Temple, autour de lui. Je suis la base et le sommet. Mais tout autour, toujours plus grande, s'étendra la demeure. Et Moi-même, je travaillerai mes pierres et mes artisans. Comme j'ai été travaillé au ciseau par le Père, par l'Amour, et par l'homme et par la Haine, de même je les travaillerai. Et après qu'en un seul jour aura été enlevée l'iniquité de la Terre, sur la pierre de celui qui est Prêtre pour l'éternité viendront les sept yeux pour voir Dieu et déboucheront les sept sources pour vaincre le feu de Satan. Satan... Judas, allons. Et rappelle-toi que le temps presse et que pour le soir du Jeudi l'Agneau doit être livré."

(Texte extrait de l'Evangile tel qu'Il m'a été révélé Tome 9, chapître 10)

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27 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Vingt-huitième jour

Neuvième et dernier jour de la Neuvaine

Mort de Joseph entre les bras de Jésus et de Marie

Joseph va mourir... Le ciel et les Anges sont attentifs à ce qui se passe sur la terre. Jésus est à sa droite, et tient entre ses mains divines celles de Joseph qui commence à ressentir le froid de la mort; Marie est à sa gauche, sa main appuyée sur celle de son époux, les Anges environnent son lit. Alors il se tourne du côté de Jésus, arrêtant sur ses aimables traits un dernier regard: O Jésus, dit-il, ô mon fils, permettez que pour la dernière fois, sur la terre, je vous donne ce nom; ô mon fils, prenez mon âme entre vos mains, je l'y remets toute entière; fermez ma paupière; recevez mes ardentes actions de grâces pour la faveur que vous avez faite à un homme misérable comme moi, de l'avoir chargé de vous conduire, et de l'avoir uni à une Vierge si grande, si innocente et si pure. Oh! si mes soins vous avaient manqué un seul jour, dites à Joseph que son Dieu lui pardonne. J'aurais voulu, vous le savez, vous suivre dans cette voie de souffrances dont vous nous avez si souvent entretenu, et recueillir votre dernier soupir; mais que votre volonté s'accomplisse mon Fils! ô mon Dieu! levez maintenant votre main et bénissez votre Père. Puis se tournant vers Marie: ô Vierge innocente et pure, lui dit-il. ô ma douce compagne ! je vous laisse à l'entrée d'une voie de douleurs! que j'aurais voulu les partager avec vous! mais je vous laisse Jésus... Oh! que vos vertus m'ont touché! que j'en ai souvent respiré le céleste parfum! J'emporte dans mon cœur votre amour et votre doux nom de Marie. Répétez quelquefois le nom de Joseph, et dites aux disciples de Jésus que je les aime et que je serai leur père." Alors Jésus lui dit: ô mon Père! O mon Fils, recevez ma bénédiction; que mes mains s'ouvrent pour vous remplir de grâces et d'amour. Allez, ô Joseph, me précéder aux limbes; je vous récompenserai ensuite, au ciel, de tous les soins que vous avez donnés à mon enfance; vous y serez toujours mon Père, et je vous donnerai tout pouvoir pour obtenir en faveur de vos clients toutes les faveurs que vous me demanderez pour eux. Adieu, Joseph....'' Cependant Marie versait des larmes, et ses paroles expirèrent sur ses lèvres... Jésus et Marie donnèrent à Joseph un dernier baiser, et Joseph leur donna un dernier regard, pendant que Jésus et Marie tenaient Joseph dans leurs bras, sa bouche murmura doucement, en poussant un soupir d'amour: Jésus, Marie. Et Joseph expire... et son âme, accompagnée des Anges, s'enfuit loin de la terre. mort de Joseph, que vous êtes précieuse!

Puissions-nous mourir ainsi. Le Viatique

Mourrons-nous de la mort des Saints, ou de celle des réprouvés? Mourrons-nous dans les bras de Jésus, Marie et Joseph, ou dans celles de Satan et de ses suppôts? Tout cela dépend de nous Demandons à Dieu, par Jésus, Marie et Joseph, cette faveur insigne, et travaillons, faisons tous nos efforts pour mourir de la mort des justes. C'est la plus grande de toutes les grâces; et quand une vie toute entière de souffrance ne devrait produire que ce seul fruit, ce ne serait pas avoir travaillé en vain. Mourir dans la paix de son Dieu, quel bonheur! Faire une mort qui nous mette en possession de l'éternelle félicité, quel nom donnera une si grande grâce? Ah! que nous serions heureux de mourir dans les bras de Jésus et de Marie! Mais qu'ai-je dit? hé quoi! le chrétien n'a-t-il pas un bonheur, oserais- je le dire, plus grand encore? Un Prêtre, à ses derniers moments, vient lui apporter son Dieu, caché sous les voiles de l'Eucharistie, il le voit des yeux de la foi; ce n'est pas assez, il le reçoit et son cœur devient le lieu de son repos. Ah! mon Sauveur, quel amour pour les hommes. Ils vous reçoivent comme Sauveur avant de comparaître devant vous comme Juge. Pourrez-vous alors condamner celui envers lequel vous exercez une aussi grande miséricorde? Que direz- vous lorsque vous verrez cette âme couverte, empourprée de votre sang adorable dont la voix miséricordieuse viendra retentir à vos oreilles? O chrétien ! heureux chrétien! goûte alors ton bonheur; écoute alors Jésus parler à ton cœur, et te dire: Je suis la voie, la vérité et la vie: La voie, par moi tu iras au ciel; la vérité, je suis le flambeau qui éclairera tes pas; la vie, je serai ta force et ton soutien. Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, il vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi, ne mourra point à jamais et je le ressusciterai au dernier jour. Viens, je te conduirai dans le sein d'Abraham. Pars donc, âme chrétienne, au nom de celui qui t'a créée, au nom de celui qui t'a rachetée, au nom de celui qui t'a sanctifiée. Anges, Patriarches, Prophètes, Apôtres, Vierges, accourez pour faire son cortège. Ah, cœur du chrétien, dis, ne sens-tu rien en entendant ces paroles? Dis avec Jésus: Tout est consommé, je remets mon âme entre vos mains. Amen. Mon âme, commençons l'Amen éternel, l'Alléluia éternel. moment heureux, où nous sortirons des ombres et des énigmes pour voir la vérité manifestée! courons-y avec ardeur. Hâtons-nous de purifier notre cœur afin de voir Dieu selon la promesse de l'Evangile. Ca à été le temps du voyage. La finissent les gémissements; là s'achèvent les travaux de la foi, quand elle va, pour ainsi dire, enfanter le claire vue, Heureux moment, encore une fois! Qui ne le désire pas, n'est pas chrétien.

Exemple

Une des plus illustres filles de la réforme du Carmel, la vénérable sœur Anne de Saint Augustin, eut le bonheur d'être visitée, au moment de sa mort, par Saint Joseph accompagné de plusieurs bienheureux. Quelques religieuses qui l'assistaient eurent part à cette faveur, puisqu'elles virent de leurs yeux le céleste cortège que le Seigneur envoyait à sa fidèle épouse pour la conduire en triomphe aux tabernacles éternels. Parmi ces bienheureux on distinguait Saint Joseph et Sainte Thérèse. La mourante, à la vue de sa cellule convertie en ciel, donna des marques d'une allégresse extraordinaire; elle semblait, et par ses regards et par ses gestes, faire accueil aux célestes hôtes qui entraient pour la visiter. Ne pouvant plus contenir l'excès de sa joie, elle s'écria trois fois: Mes pères, mes pères, mes pères! " invitant par ces paroles, les dernières qu'elle prononça, les religieux qui étaient présents à considérer ce beau spectacle, et à vénérer Saint Joseph qui venait, avec sa fille  bien-aimée, sainte Thérèse, prendre son âme pour la conduire au ciel.

O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les âmes du purgatoire

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)

« Priez pour moi pour que St-Joseph m'accorde la grâce de faire rentrer dans ma vie un bon compagnon afin de partager foi, amour, tendresse et fidélité Merci ». (M.T.F)

« J'aimerais vous exprimer ma tristesse qui déchire mon coeur. Après tous ces beaux textes que je lis sur St Joseph, ce soir j'ai pris mon courage à deux mains pour vous soumettre mon intention de prières : je confie à St Joseph ma fille Marie, qu'il soit le père qu'elle n'a jamais eu, qu'il la mène sur les chemins droits et justes, qu'il la réconcilie avec elle même je pense tout d'abord, ensuite avec moi sa maman, son entourage, qu'il lui apporte la paix intérieure. St Joseph viens à notre aide ». (A.D.)

« En ce mois dédié à notre saint Joseph: bon Saint Joseph, priez et intercédez pour mes enfants qu'il puissent subvenir à leur besoin, que Fréderic puisse trouver du travail, ainsi que ma belle fille! Bon Saint Joseph, intercédez pour mes enfants, qu'il se reconvertissent, Saint Joseph prenez bien soin de mes enfants et de ma petite fille comme vous avez toujours su protéger votre fils Jésus! Et soyez toujours présent au centre de notre famille! Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous! Amen! » (P.C.)

« J'ai commis d'énormes péchés d'avortements et de trahison contre certaines filles qui m'avaient aimé sincèrement. mon calvaire a commencé par une fille qui voulu m'achever par la sorcellerie en complicité d'une autre qu'elle m'a envoyée en espion. grâce à la force Divine j'ai pu m'en sortir. aujourd'hui je cherche une femme pour me construire un foyer en vain. priez le seigneur pour moi par l'intersection de la sainte famille de Nazareth et en particulier de saint Joseph ». (R.H.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.


27 mars 2010

Litanies de la Passion

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Litanies de la Passion


Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Jésus, plein de mansuétude, préludant à votre Passion par votre entrée triomphante à Jérusalem, ayez pitié de nous.

Jésus, prosterné aux-pieds de vos Apôtres pour leur laver les pieds, ayez pitié de nous.

Jésus, qui instituez le sacrement de l'Eucharistie en memoire de votre Passion, ayez pitié de nous.

Jésus, sortant du Cénacle pour aller commencer votre sacrifice au mont des Oliviers, ayez pitié de nous.

Jésus, accablé d'une tristesse mortelle à l'entrée du jardin de Gethsémani, ayez pitié de nous.

Jésus, prosterné la face contre terre dans la ferveur de votre oraison, ayez pitié de nous.

Jésus, réduit à l'agonie par une sueur de sang, ayez pitié de nous.

Jésus, consolé par un Ange dans l'excès de votre douleur, ayez pitié de nous.

Jésus, vendu et trahi par un de vos Apôtres, ayez pitié de nous.

Jésus, pris et lié par les soldats, ayez pitié de nous.

Jésus, abandonné de vos Disciples, ayez pitié de nous.

Jésus, conduit avec violence comme un criminel devant les tribunaux des Juifs, ayez pitié de nous.

Jésus, accusé par de faux témoins,ayez pitié de nous.

Jésus, frappé ignominieusement d'un soufflet par un serviteur du Grand-Prêtre,ayez pitié de nous.

Jésus, renié par Pierre, chef de vos Apôtres,ayez pitié de nous.

Jésus, livré, pendant le reste de la nuit, à tous les outrages d'une vile soldatesque,ayez pitié de nous.

Jésus, accusé par les Juifs devant Pilate,ayez pitié de nous.

Jésus, méprisé d'Hérode et de toute sa cour,ayez pitié de nous.

Jésus, revêtu d'une robe blanche, et conduit dans les rues de Jérusalem comme un insensé,ayez pitié de nous.

Jésus, mis en parallèle avec Barabbas, et jugé plus criminel que lui par les Juifs,ayez pitié de nous.

Jésus, flagellé comme un vil esclave, ayez pitié de nous.

Jésus, couronné d'épines,ayez pitié de nous.

Jésus, travesti en roi de théâtre,

Jésus, présenté au peuple dans cette humiliante représentation, ayez pitié de nous.

Jésus, demandé à grands cris pour être crucifié, Jésus, reconnu innocent et condamné à mort par Pilate, ayez pitié de nous.

Jésus, abandonné à toute la fureur de vos ennemis, ayez pitié de nous.

Jésus, frappé, outragé et rassasié d'opprobres, ayez pitié de nous.

Jésus, chargé d'une énorme croix et montant au Calvaire, ayez pitié de nous.

Jésus, épuisé de souffrances, ayez pitié de nous.

Jésus, sensiblement affligé à la rencontre de votre sainte Mère, ayez pitié de nous.

Jésus, conduit à la mort comme un innocent agneau, ayez pitié de nous.

Jésus, succombant sous le poids de la croix, ayez pitié de nous.

Jésus, dépouillé de votre vêtement et cloué sur la croix, Jésus, élevé en croix avec secousse au milieu des plus cruelles tortures, ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, priant pour vos bourreaux, ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, qui agréez la pénitence du bon larron et lui promettez le Paradis, ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, qui nous donnez pour Mère l'auguste Marie , dans la personne du Disciple bien-aimé,ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, abandonné de votre Père, et qui réclamez son secours dans votre extrême affliction,ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, qui exprimez la soif qui vous dévore, et qui êtes abreuvé de fiel et de vinaigre, ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, annonçant que tout ce qui est prédit de vous est consommé, ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, qui remettez votre âme entre les mains de votre Père,ayez pitié de nous.

Jésus, en croix, mourant pour nous,ayez pitié de nous.

Jésus, qui après votre mort faites éclater votre puissance par une infinité de prodiges, ayez pitié de nous.

Jésus, dont le côté est ouvert par une lance, et d'où sort du sang et de l'eau pour la rémission de nos péchés, ayez pitié de nous.

Jésus, détaché de la croix et remis entre les bras de votre sainte Mère, ayez pitié de nous.

Jésus, enveloppé d'un linceul très pur et placé dans le tombeau,ayez pitié de nous.

Jésus, descendu dans les limbes pour y consoler les justes, et leur appliquer les fruits abondants de votre sainte Passion, ayez pitié de nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous , Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous.


Le Christ s'est fait obéissant pour nous jusqu'à la mort,

Et à la mort de la croix.


Prions


Nous vous supplions, Seigneur, de jeter un regard favorable sur cette famille, qui est la vôtre, et pour laquelle Notre Seigneur Jésus-Christ n'a pas dédaigné de se livrer entre les mains des pécheurs et de souffrir les tourments de la Croix. Par ce même Jésus, le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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27 mars 2010

Dimanche des Rameaux et de la Passion

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Semaine Sainte 2010

Dimanche des Rameaux et de la Passion

Comme les foules venues acclamer Jésus aux portes de la ville, nous nous pressons aujourd'hui aux portes des églises pour nous souvenir de l'entrée triomphante de Jésus à Jérusalem. Avec toute l'Eglise, entrons dans la Semaine Sainte. Commençons les célébrations du Mystères Pascal. Préparons-nous à suivre notre Sauveur dans Sa Passion jusqu'à la Croix pour avoir part à Sa Résurrection et à Sa Vie.

L'entrée de Jésus à Jérusalem

Extrait des Révélations de Maria Valtorta

Jésus passe son bras autour des épaules de sa Mère qui s'est levée quand Jean et Jacques d'Alphée  l'ont rejointe pour lui dire : "Ton Fils arrive", et puis ils sont revenus en arrière pour se réunir à leurs compagnons qui avancent lentement en parlant, alors que Thomas et André ont couru vers Bethphagé pour chercher l'ânesse et l'ânon et les amener à Jésus.

Jésus, pendant ce temps, parle aux femmes : "Nous voici près de la ville. Je vous conseille d'y aller et d'y aller en toute sûreté. Entrez dans la ville avant Moi. Près de En Rogel, se trouvent les bergers  et les disciples les plus fidèles. Ils ont l'ordre de vous accompagner et de vous protéger." "C'est que... Nous avons parlé avec Aser de Nazareth et Abel de Bethléem de Galilée et aussi avec Salomon. Ils étaient venus jusqu'ici pour guetter ton arrivée. La foule prépare une grande fête. Et on voulait voir... Tu vois comme remue le haut des oliviers ? Ce n'est pas le vent qui les agite ainsi. Mais ce sont des gens qui coupent des branches pour en joncher le chemin et t'abriter du soleil. Et là-bas ? ! Regarde, ils sont en train de dépouiller les palmiers de leurs éventails. On dirait des grappes et ce sont des hommes grimpés sur les fûts qui n'en finissent pas de cueillir... Et sur les pentes tu vois des enfants qui se baissent pour cueillir des fleurs. Et certainement les femmes dépouillent les jardins des fleurs et des plantes odorantes pour en joncher le chemin. Nous voulions voir... et imiter le geste de Marie de Lazare qui recueillit toutes les fleurs foulées par ton pied quand tu es entré dans le jardin de Lazare" demande Marie de Cléophas au nom de toutes. Jésus caresse sur la joue sa vieille parente qui semble une enfant désireuse de voir un spectacle, et il lui dit : "Dans la grande foule, tu ne verrais rien. Allez en avant, à la maison de Lazare, celle qui a Matthias comme gardien. Je passerai par là, et vous me verrez d'en haut." "Mon Fils... et tu vas seul ? Je ne puis rester près de Toi ?" dit Marie en levant son visage si triste et en fixant ses yeux de ciel sur son doux Fils. "Je voudrais te prier de rester cachée. Comme la colombe dans le creux du rocher. Plus que ta présence, ta prière m'est nécessaire, Maman aimée !" "Si c'est ainsi, mon Fils, nous prierons, toutes, pour Toi." "Oui. Après l'avoir vu passer, vous viendrez avec nous dans mon palais de Sion. Et j'enverrai des serviteurs au Temple et toujours à la suite du Maître pour qu'ils nous apportent ses ordres et ses nouvelles" décide Marie de Lazare toujours rapide pour saisir ce qu'il y a de mieux à faire et pour le faire sans retard. "Tu as raison, ma sœur. Bien qu'il me peine de ne pas le suivre, je comprends le bien fondé de cet ordre. Et du reste Lazare nous a dit de ne contredire le Maître en rien, et de Lui obéir même dans les plus petits détails. Et nous le ferons."

"Et alors, allez. Vous voyez ? Les routes s'animent. Les apôtres vont me rejoindre. Allez. La paix soit avec vous. Je vous ferai venir aux heures que je jugerai bonnes. Maman, adieu. Sois en paix. Dieu est avec nous." Il l'embrasse et la congédie. Et les disciples obéissantes s'en vont sans tarder. Les dix apôtres rejoignent Jésus : "Tu les as envoyées en avant ?" "Oui. Elles verront mon entrée d'une maison." "De quelle maison ?" demande Judas de Kériot. "Eh ! elles sont désormais si nombreuses les maisons amies !" dit Philippe. "Pas chez Annalia ?" insiste l'Iscariote. Jésus répond négativement et se met en chemin vers Bethphagé qui est peu éloignée. Il en est tout proche quand reviennent les deux qu'il a envoyés prendre l'ânesse et l'ânon. Ils crient : "Nous avons trouvé comme tu l'as dit, et nous t'aurions amené les animaux. Mais leur maître a voulu les étriller et les orner des meilleurs harnachements pour te faire honneur. Et les disciples, unis à ceux qui ont passé la nuit dans les rues de Béthanie pour t'honorer, veulent avoir l'honneur de te les conduire, et nous avons consenti. Il nous a paru que leur amour méritait une récompense." "Vous avez bien fait. Avançons, en attendant." "Sont-ils nombreux les disciples ?" demande Barthélémy. "Oh ! une multitude. On n'arrive pas à passer par les rues de Bethphagé. Aussi j'ai dit à Isaac de conduire l'âne chez Cléonte, le fromager" répond Thomas. "Tu as bien fait. Allons jusqu'à cet escarpement des collines, et attendons un peu à l'ombre de ces arbres." Ils vont à l'endroit indiqué par Jésus. "Mais nous nous éloignons ! Tu dépasses Bethphagé en la contournant par derrière !" s'écrie l'Iscariote. "Et si je veux le faire, qui peut m'en empêcher ? Suis-je peut-être déjà prisonnier, pour qu'il ne me soit pas permis d'aller où je veux ? Et est-on pressé que je le sois et craint-on que je puisse échapper à la capture ? Et si j'estimais juste de m'éloigner pour des lieux plus sûrs, y a-t-il quelqu'un qui pourrait m'en empêcher ?" Jésus darde son regard sur le Traître qui ne parle plus et hausse les épaules, comme pour dire : "Fais ce que bon te semble." Ils tournent en effet en arrière du petit village, je dirais un faubourg de la ville elle-même car, du côté ouest, il est vraiment peu éloigné de la ville, faisant déjà partie des pentes de l'Oliveraie qui couronne Jérusalem du côté oriental. En bas, entre les pentes et la ville, le Cédron brille au soleil d'avril.

Jésus s'assoit dans cette silencieuse verdure et se concentre dans ses pensées. Puis il se lève et va réellement sur la cime de l'escarpement. Jésus me dit : "Ici tu mettras la vision du 31 Juillet 1944 : Jésus qui pleure sur Jérusalem, à partir de la phrase que je t'ai dite pour commencer la vision." Et ensuite, il recommence à me montrer les phases de son entrée triomphale. 30 Juillet. Je ne sais comment faire pour décrire, car je ressens au cœur un tel malaise que j'ai peine à rester assise. Mais il y a si longtemps que c'est ainsi. Je dois écrire ce que je vois. Pour moi s'éclaire l'Évangile d'aujourd'hui : 5ème dimanche après la Pentecôte. D'un coteau près de Jérusalem, Jésus regarde la ville qui s'étend à ses pieds. Le coteau n'est pas très haut. Au maximum comme peut l'être la petite place S. Miniato du mont, à Florence; mais cela suffit pour que l'œil domine l'étendue de toutes les maisons et des rues qui montent et descendent sur les petits accidents de terrain sur lesquels se trouve Jérusalem. Cette colline est certainement bien plus haute, si on prend le niveau le plus bas de la ville, que ne l'est le Calvaire, mais elle est plus proche de l'enceinte que ce dernier. Elle commence exactement tout près des murs et s'élève rapidement en s'éloignant de ceux-ci, alors que de l'autre côté elle descend mollement vers une campagne toute verte qui s'étend vers l'est, vers l'orient si j'en juge du moins par la lumière solaire. Jésus et les siens sont sous un bosquet, à l'ombre, assis. Ils se reposent du chemin parcouru. Puis Jésus se lève, quitte l'endroit boisé où ils étaient assis et s'en va tout à fait au sommet du coteau. Sa haute personne se détache nettement dans l'espace vide qui l'entoure. Il paraît encore plus grand ainsi, debout, et seul. Il tient les mains serrées sur sa poitrine, sur son manteau bleu, et regarde extrêmement sérieux. Les apôtres l'observent, mais ils le laissent faire sans bouger ni parler. Ils doivent penser qu'il s'est éloigné pour prier. Mais Jésus ne prie pas. Après avoir longuement regardé la ville en tous ses quartiers, en toutes ses élévations, en toutes ses particularités, parfois avec de longs regards sur tel ou tel point, parfois en insistant moins, Jésus se met à pleurer sans sanglots ni bruit.

Les larmes gonflent ses yeux, puis coulent et roulent sur ses joues et tombent parterre... des larmes silencieuses et tellement tristes, comme celles de quelqu'un qui sait qu'il doit pleurer, seul, sans espérer de réconfort ni de compréhension de personne. A cause d'une douleur qui ne peut être annulée et qui doit être soufferte absolument. Le frère de Jean, à cause de sa position, est le premier à voir ces pleurs et il le dit aux autres qui se regardent entre eux, étonnés. "Personne de nous n'a fait de mal" dit quelqu'un, et un autre : "La foule aussi ne nous a pas insultés. Il ne s'y trouve personne qui Lui soit ennemi." "Pourquoi pleure-t-il alors ?" demande le plus âgé de tous. Pierre et Jean se lèvent ensemble et s'approchent du Maître. Ils pensent que l'unique chose à faire c'est de Lui faire sentir qu'ils l'aiment et de Lui demander ce qu'il a. "Maître, tu pleures ?" dit Jean en mettant sa tête blonde sur l'épaule de Jésus, qui le dépasse de la tête et du cou. Et Pierre, en Lui mettant une main à la taille, en l'entourant presque d'un embrassement pour l'attirer à lui, Lui dit : "Quelque chose te fait souffrir, Jésus ? Dis-le à nous qui t'aimons." Jésus appuie sa joue sur la tête blonde de Jean et, desserrant ses bras, il passe à son tour son bras autour de l'épaule de Pierre. Ils restent ainsi embrassés tous les trois, dans une pose si affectueuse. Mais les larmes continuent de couler. Jean, qui les sent tomber dans ses cheveux, recommence à Lui demander : "Pourquoi pleures-tu, mon Maître ? Peut-être que de nous il te vient de la peine ?" Les autres apôtres se sont réunis au groupe affectueux et attendent anxieusement une réponse. "Non" dit Jésus. "Pas de vous. Vous êtes pour Moi des amis et l'amitié, quand elle est sincère, est baume et sourire, jamais larme. Je voudrais que vous restiez toujours mes amis. Même maintenant que nous allons entrer dans la corruption qui fermente et qui corrompt celui qui n'a pas une volonté décidée de rester honnête." "Où allons-nous, Maître ? Pas à Jérusalem ? La foule t'a déjà salué joyeusement. Veux-tu la décevoir ? Allons-nous peut-être en Samarie pour quelque prodige ? Justement maintenant que la Pâque est proche ?" Les questions viennent en même temps de différents côtés.

Jésus lève la main pour imposer le silence et puis, de sa main droite, il montre la ville. Un geste large comme celui du semeur qui jette son grain devant lui et il dit : "Elle est la Corruption. Nous entrons dans Jérusalem. Nous y entrons. Et seul le Très-Haut sait comment je voudrais la sanctifier en y amenant la Sainteté qui vient des Cieux. La resanctifier, cette ville qui devrait être la Cité Sainte. Mais je ne pourrai rien lui faire. Corrompue elle est, et corrompue elle reste. Et les fleuves de sainteté qui coulent du Temple vivant, et qui couleront encore davantage dans peu de jours jusqu'à le vider de la vie, ne suffiront pas pour la racheter. Ils viendront au Saint la Samarie et le monde païen. Sur les temples mensongers s'élèveront les temples du vrai Dieu. Les cœurs des gentils adoreront le Christ. Mais ce peuple, cette ville sera toujours pour Lui une ennemie et sa haine l'amènera au plus grand péché. Cela doit arriver. Mais malheur à ceux qui seront les instruments de ce crime. Malheur !..." Jésus regarde fixement Judas qui est presque en face de Lui. "Cela ne nous arrivera jamais. Nous sommes tes apôtres et nous croyons en Toi, prêts à mourir pour Toi." Judas ment effrontément et soutient sans embarras le regard de Jésus. Les autres unissent leurs protestations. Jésus répond à tous pour éviter de répondre directement à Judas. "Veuille le Ciel que vous soyez tels, mais vous avez encore beaucoup de faiblesse en vous et la tentation pourrait vous rendre semblables à ceux qui me haïssent. Priez beaucoup et veillez beaucoup sur vous. Satan sait qu'il va être vaincu et il veut se venger en vous arrachant à Moi. Satan est autour de nous tous : de Moi, pour m'empêcher de faire la volonté du Père et d'accomplir ma mission; de vous, pour faire de vous ses serviteurs. Veillez. Dans ces murs Satan prendra celui qui ne saura pas être fort. Celui pour lequel cela aura été une malédiction d'être choisi parce qu'il a donné à ce choix un but humain. Je vous ai choisis pour le Royaume des Cieux et non pour celui du monde. Souvenez-vous-en. Et toi, cité qui veux ta ruine et sur qui je pleure, sache que ton Christ prie pour ta rédemption. Oh ! si au moins en cette heure qui te reste tu savais venir à Celui qui serait ta paix ! Si au moins tu comprenais à cette heure l'Amour qui passe au milieu de toi et si tu te dépouillais de la haine qui te rend aveugle et folle, cruelle pour toi-même et pour ton bien ! Mais un jour viendra où tu te rappelleras cette heure ! Trop tard alors pour pleurer et te repentir ! L'Amour sera passé et sera disparu de tes routes et il restera la Haine que tu as préférée. Et la haine se tournera vers toi, vers tes enfants. Car on a ce qu'on a voulu, et la haine se paie par la haine.

Et ce ne sera pas alors la haine des forts contre le désarmé. Mais ce sera haine contre haine, et donc guerre et mort. Entourée de tranchées et de gens armés, tu souffriras avant d'être détruite et tu verras tomber tes fils tués par les armes et par la faim, et les survivants être prisonniers et méprisés, et tu demanderas miséricorde, et tu ne la trouveras plus parce que tu n'as pas voulu connaître ton Salut. Je pleure, amis, car j'ai un cœur d'homme et les ruines de la patrie m'arrachent des larmes. Mais que ce qui est juste s'accomplisse puisque dans ces murs la corruption dépasse toute limite et attire le châtiment de Dieu. Malheur aux citoyens qui sont la cause du mal de leur patrie ! Malheur aux chefs qui en sont la principale cause ! Malheur à ceux qui devraient être saints pour amener les autres à être honnêtes, et qui au contraire profanent la Maison de leur ministère et eux-mêmes !  Venez. A rien ne servira mon action. Mais faisons en sorte que la Lumière brille encore une fois au milieu des Ténèbres !" Et Jésus descend suivi des siens. Il s'en va rapidement par le chemin, le visage sérieux et je dirais presque renfrogné. Il ne parle plus. Il entre dans une maisonnette au pied de la colline et je ne vois pas autre chose. Jésus dit : "La scène racontée par Luc paraît sans liaison, pour ainsi dire illogique. Je déplore les malheurs d'une ville coupable et je ne sais pas compatir aux habitudes de cette ville ? Non. Je ne sais pas, je ne puis les compatir, puisque même ce sont justement ces habitudes qui engendrent les malheurs, et de les voir rend plus aiguë ma douleur. Ma colère contre les profanateurs du Temple est la conséquence logique de ma méditation sur les malheurs prochains de Jérusalem. Ce sont toujours les profanations du culte de Dieu, de la Loi de Dieu, qui provoquent les châtiments du Ciel. En faisant de la Maison de Dieu une caverne de voleurs, ces prêtres indignes et ces indignes croyants (de nom seulement] attiraient sur tout le peuple malédiction et mort. Inutile de donner tel ou tel nom au mal qui fait souffrir un peuple. Cherchez le nom exact en ceci : "Punition d'une vie de brutes". Dieu se retire et le Mal s'avance. Voilà le fruit d'une vie nationale indigne du nom de chrétienne. Comme alors, maintenant aussi, dans cette partie de siècle, je n'ai pas manqué par des prodiges de secouer et de rappeler. Mais comme alors, je n'ai attiré sur Moi et mes instruments que moquerie, indifférence et haine. Pourtant que les particuliers et les nations se souviennent que c'est inutilement qu'ils pleurent quand auparavant ils ne veulent reconnaître leur salut. Inutilement qu'ils m'invoquent quand à l'heure où j'étais avec eux ils m'ont chassé par une guerre sacrilège qui en partant de consciences particulières, vouées au Mal, s'est répandue dans toute la Nation. Les Patries ne se sauvent pas tant par les armes que par une forme de vie qui attire les protections du Ciel. Repose, petit Jean, et fais en sorte d'être toujours fidèle au choix que j'ai fait de toi. Va en paix." Quelle fatigue ! Je n'en peux vraiment plus...

Jésus a à peine le temps d'entrer dans la maison pour en bénir les habitants que l'on entend une gaie sonnerie de grelots et des voix en fête. Et tout de suite après, le visage émacié et pâle d'Isaac apparaît dans l'ouverture de la porte et le fidèle berger entre et se prosterne devant son Seigneur Jésus. Dans l'encadrement de la porte grande ouverte se pressent de nombreux visages et en arrière on en voit d'autres... On se bouscule, on se presse, on veut s'avancer... Quelques cris de femmes, quelques pleurs d'enfants pris au milieu de la cohue, et des salutations, des cris joyeux : "Heureux jour qui te ramène à nous ! La paix à Toi, Seigneur ! C'est un heureux retour, ô Maître, pour récompenser notre fidélité." Jésus se lève et fait signe qu'il va parler. Tout le monde se tait, et on entend nettement la voix de Jésus. "Paix à vous ! Ne vous entassez pas. Maintenant nous allons monter ensemble au Temple. Je suis venu pour être avec vous. Paix ! Paix ! Ne vous faites pas de mal. Faites place, mes aimés ! Laissez-moi sortir et suivez-moi, pour que nous entrions ensemble dans la Cité Sainte." Les gens obéissent tant bien que mal, et font un peu de place, assez pour que Jésus puisse sortir et monter sur l'ânon. Car Jésus indique le poulain jamais monté jusqu'alors comme sa monture. Alors de riches pèlerins, qui se pressent dans la foule, étendent sur la croupe de l'ânon leurs somptueux manteaux et quelqu'un met un genou à terre et l'autre à servir de marchepied au Seigneur qui s'assoit sur l'ânon, et le voyage commence. Pierre marche à côté du Maître et de l'autre côté Isaac tient la bride de la bête qui n'est pas entraînée, et qui pourtant marche tranquillement comme si elle était habituée à cet office sans s'emballer ou s'effrayer des fleurs qui, jetées comme elles le sont vers Jésus, frappent souvent les yeux et le museau de la bête, ni des branches d'olivier et des feuilles de palmiers agitées devant et autour de lui, jetées par terre pour servir de tapis avec des fleurs, ni des cris de plus en plus forts : "Hosanna, Fils de David !" qui montent vers le ciel serein pendant que la foule se tasse de plus en plus et grossit à cause des nouveaux venus.

Passer par Bethphagé, par les rues étroites et contournées, n'est pas chose facile et les mères doivent prendre les enfants dans leurs bras, et les hommes protéger les femmes de coups trop violents, et il arrive qu'un père place son fils sur ses épaules à califourchon et le porte élevé au-dessus de la foule alors que les voix des petits semblent des bêlements d'agneaux ou des cris d'hirondelles et que leurs menottes jettent des fleurs et des feuilles d'oliviers que leurs mères leur présentent, et envoient aussi des baisers au doux Jésus... Une fois sorti des rues étroites de la petite bourgade, le cortège se range et se déploie, et de nombreux volontaires s'en vont en avant pour prendre la tête et désencombrer le chemin, et d'autres les suivent en jonchant le sol de branches et quelqu'un, le premier, jette son manteau pour servir de tapis, et un autre, et quatre, et dix, et cent, et mille, l'imitent. Le chemin a en son milieu une bande multicolore de vêtements étendus sur le sol, et après le passage de Jésus ils sont repris et portés plus en avant, avec d'autres, avec d'autres, et toujours des fleurs, des branchages, des feuilles de palmiers s'agitent ou sont jetés par terre, et des cris plus forts s'élèvent tout autour en l'honneur du Roi d'Israël, à l'adresse du Fils de David, de son Royaume ! Les soldats de garde à la porte sortent pour voir ce qui arrive. Mais ce n'est pas une sédition et, appuyés sur leurs lances, ils se rangent de côté pour observer, étonnés ou ironiques, le cortège étrange de ce Roi assis sur un ânon, beau comme un dieu, simple comme le plus pauvre des hommes, doux, bénissant... entouré de femmes et d'enfants et d'hommes désarmés criant : "Paix ! Paix !", de ce Roi qui, avant d'entrer dans la ville, s'arrête un moment à la hauteur des tombeaux des lépreux de Hinnon et de Siloan (je crois bien parler de ces lieux où j'ai vu d'autres fois des miracles de lépreux) et s'appuyant sur l'unique étrier sur lequel il appuie son pied, puisqu'il est assis sur l'âne et non à cheval, il se lève et ouvre les bras en criant dans la direction de ces pentes horribles, où des visages et des corps effrayants se montrent en regardant vers Jésus et élèvent le cri lamentable des lépreux : "Nous sommes infectés !", pour écarter des imprudents qui pour bien voir Jésus monteraient aussi sur les terrasses contaminées : "Que celui qui a foi invoque mon Nom et ait la santé grâce à cela !" et il les bénit en reprenant sa route et en ordonnant à Judas de Kériot : "Tu achèteras de la nourriture pour les lépreux et avec Simon tu la leur porteras avant le soir."

Le cortège entre sous la voûte de la Porte de Siloan et puis comme un torrent se déverse dans la ville en passant par le faubourg d'Ophel —où chaque terrasse est devenue une petite place aérienne remplie de gens qui crient des hosannas, jettent des fleurs et renversent des parfums en bas, sur la route, en essayant de les jeter sur le Maître, et l'air est saturé par l'odeur des fleurs qui meurent sous les pas de la foule et des essences qui se répandent dans l'air avant de tomber dans la poussière de la route — le cri de la foule semble augmenter et se renforcer comme si chacun criait dans un porte-voix, car les nombreux archivoltes dont Jérusalem est remplie l'amplifient ne cessant pas de le faire résonner. J'entends crier, et je crois que cela veut dire ce que disent les évangélistes : "Scialem, Scialem melchil !" (ou malchit : je m'efforce à rendre le son des paroles, mais il est difficile car elles ont des aspirations que nous n'avons pas). C'est un bruit continu, semblable à celui d'une mer en tempête dans laquelle n'est pas encore tombé le bruit de la lame qui fouette la plage et les écueils, qu'une autre lame ramasse et relève en un nouveau claquement sans jamais s'arrêter. J'en suis assourdie ! Parfums, odeurs, cris, des branches et des vêtements qui s'agitent, couleurs... C'est une vision étourdissante. Je vois la foule qui n'en finit pas de se mélanger, des visages connus qui apparaissent et disparaissent : tous les disciples de tous les coins de la Palestine, tous ceux qui suivent Jésus... Je vois pendant un instant Jaïre, je vois Jaia l'adolescent de Pella (me semble-t-il) qui était aveugle avec sa mère et que Jésus guérit, je vois Joachim de Bozra et ce paysan de la plaine de Saron avec ses frères, je vois le vieux et solitaire Matthias de cet endroit près du Jourdain (rive orientale) auprès duquel Jésus se réfugia alors que tout était inondé, je vois Zachée avec ses amis convertis, je vois le vieux Jean de Nobé avec presque tous ses concitoyens, je vois le mari de Sara de Jutta... Mais qui peut retenir ces visages et ces noms si c'est un kaléidoscope de visages connus et inconnus, vus plusieurs fois ou une seule ?... Voici maintenant le visage du pastoureau  pris à Ennon. Et près de lui le disciple de Corozaïn qui quitta la sépulture de son père pour suivre Jésus; et tout près, pour un instant, le père et la mère de Benjamin de Capharnaüm avec leur jeune fils qui manque de tomber sous les pieds de l'ânon en se jetant en avant pour recevoir une caresse de Jésus. Et — malheureusement — des visages de pharisiens et de scribes, livides de colère à cause de ce triomphe, qui, arrogants, fendent le cercle d'amour qui se serre autour de Jésus, et Lui crient : "Fais taire ces fous ! Rappelle-les à la raison ! Ce n'est qu'à Dieu que l'on adresse des hosannas. Dis-leur de se taire !"

À quoi Jésus répond doucement : "Même si je leur disais de se taire et qu'ils m'obéissent, les pierres crieraient les prodiges du Verbe de Dieu." En effet les gens crient : "Hosanna, hosanna au fils de David ! Béni Celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna à Lui et à son Règne ! Dieu est avec nous ! L'Emmanuel est venu ! Il est venu le Royaume du Christ du Seigneur ! Hosanna ! Hosanna de la Terre jusqu'en haut des Cieux ! Paix ! Paix, mon Roi ! Paix et bénédiction à Toi, Roi saint ! Paix et gloire dans les Cieux et sur la Terre ! Gloire à Dieu pour son Christ ! Paix aux hommes qui savent l'accueillir ! Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté et gloire dans les Cieux très Hauts car l'heure du Seigneur est venue !" (et ceux qui poussent ce dernier cri, c'est le groupe compact des bergers qui répètent le cri de la naissance). Outre ces cris continuels, les gens de Palestine racontent aux pèlerins de la Diaspora les miracles qu'ils ont vus et à ceux qui ne savent pas ce qui arrive, aux étrangers qui passent par hasard par la ville et qui demandent : "Mais qui est Celui-là ? Qu'arrive-t-il ?", ils expliquent : "C'est Jésus ! Jésus, le Maître de Nazareth de Galilée ! Le Prophète ! Le Messie du Seigneur ! Le Promis ! Le Saint !" D'une maison dont on a dépassé depuis peu la porte, car la marche est très lente dans une telle confusion, il sort un groupe de robustes jeunes gens portant en l'air des vases de cuivre pleins de charbon allumé et d'encens qui brûle en répandant des nuages de fumée odorante. Et leur geste est bien vu et on le répète. Plusieurs courent en avant ou reviennent en arrière vers leurs maisons pour se faire donner du feu et des résines odorantes pour les brûler en hommage au Christ. La maison d'Annalia apparaît. La terrasse enguirlandée de vigne avec ses feuilles nouvelles qui tremble à un doux vent d'avril, a sur le côté qui donne sur la rue toute une rangée de jeunes filles vêtues de blanc et voilées de blanc, au milieu desquelles se trouve Annalia, avec des corbeilles de pétales de rosés effeuillées et de muguets qui déjà voltigent en l'air. "Les vierges d'Israël te saluent, Seigneur !" dit Jean qui s'est frayé un chemin et qui maintenant est à côté de Jésus, pour attirer son attention sur la guirlande de pureté qui se penche en souriant du parapet pour joncher le chemin de pétales rouges comme du sang et de muguets blancs comme des perles.

Jésus retient un instant les rênes et arrête l'ânon. Il lève son visage et sa main pour bénir cette virginité énamourée de Lui, jusqu'à renoncer à tout autre amour terrestre. Et Annalia se penche et crie : "Ton triomphe, je l'ai vu, Ô mon Seigneur ! Prends ma vie pour ta glorification universelle !" et en criant très fort, pendant que Jésus passe au-dessous de sa maison et avance, elle le salue : "Jésus !" Et un autre cri, différent, dépasse la clameur de la foule. Mais les gens, bien qu'ils l'entendent, ne s'arrêtent pas. C'est un fleuve d'enthousiasme, un fleuve de peuple en délire qui ne peut s'arrêter. Et alors que les derniers flots de ce fleuve sont encore en dehors de la porte, les premiers montent déjà les pentes qui conduisent au Temple. "Ta Mère !" dit Pierre en montrant une maison presque à l'angle d'un chemin qui monte au Moriah et par lequel le cortège s'est engagé. Et Jésus lève son visage pour sourire à sa Mère qui est en haut, parmi les femmes fidèles. La rencontre d'une caravane nombreuse arrête le cortège quelques mètres après que la maison est dépassée. Et pendant que Jésus s'arrête avec les autres, en caressant les enfants que les mères Lui présentent, un homme accourt et se fraie un passage en criant : "Laissez-moi passer ! Une femme est morte. Une jeune fille. Subitement. Sa mère appelle le Maître. Laissez-moi passer ! Lui l'a déjà sauvée une fois !" Les gens lui font place et l'homme accourt près de Jésus : "Maître, la fille d'Elise est morte. Elle t'a saluée de ce cri, puis elle s'est affaissée en disant : "Je suis heureuse", et elle a expiré. Son cœur s'est brisé dans l'allégresse de te voir triomphant. Sa mère m'a vu sur la terrasse près de sa maison et elle m'a envoyé t'appeler. Viens, Maître." "Morte ! Morte Annalia ! Mais hier seulement, elle était saine, en bonne santé, heureuse ?" Les apôtres se groupent agités, les bergers aussi. Tout le monde l'a vue hier en parfaite santé. Tout à l'heure ils l'ont vue rose, riante... Ils n'arrivent pas à se persuader du malheur... Ils demandent, s'informent des détails... "Je ne sais pas. Vous avez tous entendu ses paroles. Elle parlait fort, avec assurance. Puis je l'ai vue s'affaisser plus blanche que ses vêtements et j'ai entendu crier sa mère... Je ne sais pas autre chose."

"Ne vous agitez pas, elle n'est pas morte. Une fleur est tombée et les anges de Dieu l'ont recueillie pour la porter dans le sein d'Abraham. Bientôt le lys de la Terre s'ouvrira heureux au Paradis, ignorant pour toujours l'horreur du monde. Homme, dis à Élise qu'elle ne pleure pas le sort de son enfant. Dis-lui qu'elle a eu une grande grâce de Dieu, et que d'ici six jours elle comprendra quelle grâce Dieu a faite à sa fille. Ne pleurez pas. Que personne ne pleure. Son. triomphe est encore plus grand que le mien parce que les anges escortent la vierge pour la conduire à la paix des justes. Et c'est le triomphe éternel qui grandira sans jamais connaître de descente. En vérité je vous dis que c'est pour vous tous, mais non pour Annalia, que vous avez raison de pleurer. Allons." Et il répète aux apôtres et à ceux qui l'entourent : "Une fleur est tombée. Elle s'est couchée en paix et les anges l'ont recueillie. Bienheureuse celle qui est pure de chair et de cœur car bientôt elle va voir Dieu." "Mais comment, de quoi est-elle morte, Seigneur ?" demande Pierre qui ne peut y croire. "D'amour. D'extase, De joie infinie. Heureuse mort !" Ceux qui sont loin en avant ne savent pas; ceux qui sont très en arrière ne savent pas. Aussi les hosannas continuent, bien qu'auprès de Jésus il s'est formé un cercle de pensif silence. C'est Jean qui le rompt : "Oh ! je voudrais le même sort avant les heures qui vont venir !" "Moi aussi" dit Isaac. "Je voudrais voir le visage de la jeune fille morte d'amour pour Toi..." "Je vous prie de me sacrifier votre désir. J'ai besoin de vous près de Moi..." "Nous ne te laisserons pas, Seigneur. Mais pour cette mère aucun réconfort ?" demande Nathanaël. "J'y pourvoirai..." Ils sont aux portes de l'enceinte du Temple. Jésus descend de l'ânon que quelqu'un de Bethphagé prend en garde. Il faut se rappeler que Jésus ne s'est pas arrêté à la première porte du Temple, mais qu'il a suivi l'enceinte, en s'arrêtant seulement quand il se trouve sur le côté nord de l'enceinte, près de l'Antonia. C'est là qu'il descend et entre dans le Temple comme pour faire voir qu'il ne se cache pas au pouvoir qui domine, se sentant innocent dans toute sa conduite. La première cour du Temple présente le chahut habituel des changeurs et des vendeurs de colombes, passereaux et agneaux, seulement que maintenant les vendeurs sont délaissés car tout le monde est accouru pour voir Jésus.Et Jésus entre, solennel dans son vêtement de pourpre, et il tourne ses regards sur ce marché et sur un groupe de pharisiens et de scribes qui l'observent de dessous un portique.

Son regard est fulgurant d'indignation. Il se précipite au milieu de la cour. Son saut inattendu paraît un vol. Le vol d'une flamme, car son vêtement est une flamme dans le soleil qui inonde la cour. Et il tonne d'une voix puissante : "Hors de la maison de mon Père ! Ce n'est pas un lieu d'usure et de marché. Il est écrit : "Ma maison sera appelée maison de prière". Pourquoi donc en avez-vous fait une caverne de voleurs, de cette maison où on invoque le Nom du Seigneur ? Hors d'ici ! Purifiez ma Maison. Qu'il ne vous arrive pas qu'au lieu de me servir de cordes je vous frappe avec les foudres de la colère céleste. Hors d'ici ! Hors d'ici les voleurs, les brocanteurs, les impudiques, les homicides, les sacrilèges, les idolâtres de la pire idolâtrie : celle du propre moi orgueilleux, les corrupteurs et les menteurs. Dehors ! Dehors ! Ou bien le Dieu Très-Haut balayera pour toujours ce lieu et exercera sa vengeance sur tout un peuple." Il ne répète pas la fustigation de l'autre fois, mais comme les marchands et les changeurs tardent à obéir, il va au comptoir le plus proche et le renverse en répandant balances et pièces de monnaie sur le sol. Les vendeurs et les changeurs se hâtent de suivre l'ordre de Jésus, après avoir eu ce premier exemple. Et Jésus crie derrière eux : "Combien de fois devrai-je vous dire que ce ne doit pas être un lieu de souillure mais de prière ?" Et il regarde ceux du Temple qui, obéissant aux ordres du Pontife, ne font pas un geste de représailles. La cour purifiée, Jésus va vers les portiques où sont rassemblés des aveugles, des paralytiques, des muets, des estropiés et autres affligés qui l'invoquent à grands cris. "Que voulez-vous que je vous fasse ?" "La vue, Seigneur ! Les membres ! Que mon fils parle ! Que ma femme guérisse ! Nous croyons en Toi, Fils de Dieu !" "Que Dieu vous écoute. Levez-vous et dites des hosannas au Seigneur !" Ce n'est pas un par un qu'il guérit les nombreux malades, mais il fait de la main un geste large, et grâce et santé en descendent sur les malheureux qui se dressent sains avec des cris de joie qui se mêlent à ceux des nombreux enfants qui se serrent près de Lui en répétant : "Gloire, gloire au Fils de David ! Hosanna à Jésus de Nazareth, Roi des Rois, et Seigneur des Seigneurs !" Des pharisiens, en feignant le respect, Lui crient : "Maître, tu les entends ? Ces enfants disent ce qu'il ne faut pas dire. Reprends-les ! Qu'ils se taisent !"

"Et pourquoi ? Le roi prophète, le roi de ma race n'a-t-il pas dit peut-être : "De la bouche des enfants et des nourrissons tu as fait sortir la louange parfaite pour confondre tes ennemis" ? N'avez-vous pas lu ces paroles du psalmiste ? Permettez aux petits de dire mes louanges. Elles leur sont suggérées par leurs anges qui voient sans cesse mon Père et connaissent ses secrets et les suggèrent à ces innocents. Maintenant laissez-moi tous aller prier le Seigneur" et passant devant les gens il passe dans l'atrium des Israélites pour prier... Et puis, sortant par une autre porte, en frôlant la piscine probatique, il sort de la ville pour revenir sur les collines du mont des Oliviers. Les apôtres sont enthousiastes... Le triomphe leur a donné de l'assurance, et ils sont oublieux, complètement oublieux de toutes les terreurs que les paroles du Maître avaient suscitées... Ils parlent de tout... Ils brûlent d'être renseignés sur Annalia. Jésus les retient, non sans peine, d'y aller, en les assurant qu'il y pourvoira d'une manière qu'il sait, Lui... Sourds, sourds, sourds à toute parole d'avertissement divin... Hommes, hommes, hommes, qu'un cri d'hosanna rend oublieux de tout... Jésus parle aux serviteurs de Marie de Magdala qui l'ont rejoint au Temple et puis les congédie...  "Et maintenant, où allons-nous ?" demande Philippe. "A la maison de Marc de Jonas ?" dit Jean. "Non. Au camp des galiléens. Peut-être que mes frères sont venus et je veux les saluer" dit Jésus. "Tu pourrais le faire demain" Lui fait observer le Thaddée. "C'est une bonne chose de le faire pendant qu'on peut le faire. Allons chez les galiléens. Ils seront contents de nous voir. Vous aurez des nouvelles de vos familles. Moi, je verrai les enfants..." "Et ce soir ? Où allons-nous dormir ? Dans la ville ? En quel endroit ? Là où est ta Mère ? Ou bien chez Jeanne ?" demande Judas Iscariote. "Je ne sais. Certainement pas dans la ville. Peut-être encore sous quelques tentes galiléennes..." "Mais pourquoi ?" "Parce que je suis le Galiléen et que j'aime ma Patrie. Allons." Ils se remettent en route pour monter vers le camp des galiléens, qui est sur l'oliveraie du côté de Béthanie et c'est tout un groupement de tentes toutes blanches sous le gai soleil d'avril.

(Texte Extrait de l'Evangile tel qu'il m'a été révélé, tome 9, chapitre 9)

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Prions

Dieu éternel et Tout-Puissant, pour montrer au genre humain quel abaissement il doit imiter, Vous avez voulu que notre Sauveur, dans un Corps semblable au nôtre, subisse la Mort de la Croix: accordez-nous cette grâce de retenir les enseignements de Sa Passion et d'avoir part à Sa Résurrection. Lui qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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26 mars 2010

La Servante de Dieu Jeanne Mance

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La Servante de Dieu Jeanne Mance

1606-1673

Issue d'une famille bourgeoise aisée puisque son père était procureur du roi de France à Langres, un important évêché au nord de la Bourgogne, Jeanne Mance, née le 12 novembre 1606 remplace sa mère prématurément décédée auprès de ses onze frères et sœurs avant de se consacrer aux soins des victimes de la Guerre de Trente Ans et de la peste. A 34 ans, lors d'une procession à Troyes, en Champagne, elle découvre sa vocation missionnaire et veut rejoindre la Nouvelle-France dont l'expansion est en pleine actualité. Avec le soutien d'Anne d'Autriche, la très catholique épouse du roi Louis XIII, et soutenue par les Jésuites, elle accepte la donation de Mme de Bouillon et de la Société Notre-Dame de Montréal qui veulent aider à la fondation d'un poste à Montréal, et plus précisément celle d'un hôpital, un Hôtel Dieu, sur le modèle de celui de Québec. Elle embarque à La Rochelle le 9 mai 1641 et aborde trois mois plus tard (le 8 août) en Nouvelle-France. Au printemps 1642, après la fonte des glaces du Saint-Laurent, elle accède avec Paul Chomedey de Maisonneuve à l'île de Montréal et participe à la fondation de la ville sur les terrains concédés officiellement le 17 mai 1642 par le gouverneur avec l'autorisation de créer les bâtiments. Jeanne Mance ayant fait partie du premier groupe d'organisateurs et de bâtisseurs, elle est considérée comme l'un des trois principaux fondateurs de la ville de Montréal. Elle soigne dans une installation précaire les constructeurs du fort et les soldats avant de superviser la construction du centre de soin de la petite colonie qu'autorise le contrat de la fondation signé à Paris le 12 janvier 1644. Les travaux commencent en 1645: il s'agit d'un modeste bâtiment, de 60 pieds sur 24, inauguré le 8 octobre 1645 et destiné à abriter six lits pour les hommes et deux pour les femmes. Top petit, il sera remplacé par un nouvel édifice en 1654. Jeanne Mance, relevant toujours de l'état laïque mais secondée par les Sœurs Hospitalières à partir de 1659, continuera à en assurer la direction jusqu'à la fin de sa vie. Elle remit son âme entre les mains du Père le 18 juin 1673. Sa dépouille repose dans la crypte de la chapelle de l'actuel Hôtel-Dieu de Montréal. Sa cause de béatification a été ouverte en 1959.

Prière pour demander la glorification de Jeanne Mance

O Dieu, qui, parmi les nombreuses merveilles de Votre Grâce dans l'Amérique du Nord, avez voulu donner dans la personne de Jeanne Mance l'exemple de la femme idéale et de l'infirmière parfaite, nous Vous supplions de nous accorder la grâce que nous demandons à Votre Bonté (...), afin que cette fidèle servante de Votre Sainte Mère soit bientôt exaltée par l'Eglise et donnée en modèle aux infirmières Catholiques et aux jeunes filles du monde. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

Avec l'autorisation de l'Ordinaire n°440, 18 août 1965

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26 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Vingt-septième jour

Huitième jour de la Neuvaine

Jésus et Marie consolent Joseph

La résignation admirable de Joseph n'était pas incompatible avec la peine qu'il éprouvait de Jésus et de se séparer de sa sainte Epouse. Jésus était résigné au jardin des Oliviers : Que votre volonté soit faite, disait-il à son Père, et non la mienne : néanmoins, on entendait sortir de sa bouche ces paroles : Père, s'il est possible que ce calice s'éloigne de moi. Le même esprit d'amour et de résignation animait le cœur du bon Joseph. Oui, mon Dieu, disait- il, votre volonté et votre volonté toute entière, je m'y soumets, ou plutôt votre volonté c'est la mienne. Mais, ô mon Fils, s'il est possible, laissez moi vivre avec vous, pour mourir ensuite avec vous, ou bien pour mourir avec Marie et la consoler dans sou exil. Cependant, encore une fois, que votre volonté soit faite. " Et Jésus, comme l'Ange qui, plus tard, devait le consoler en lui mettant devant les yeux la volonté de son Père et le salut de tous les hommes, oui, Jésus, ange consolateur de Joseph, lui montrait les décrets du Ciel, la peine qu'éprouvait son cœur de le rendre témoin rie tant de persécutions et de souffrances, et la consolation qu'il allait procurer en visitant les justes qui étaient morts avant lui et qui soupiraient dans les limbes après leur délivrance. '' Consolez-vous, ô Joseph, ajoute Jésus, je vous établis, en ce jour, protecteur des mourants et patron de la bonne mort. Vous assisterez mes fidèles à ce dernier moment. " Joseph, plein de joie, accepte ce patronage qui l'appelle à protéger, contre les attaques du démon, tant d'âmes si violemment tentées à leur dernière heure, et à empêcher que le sang de Jésus-Christ ne soit inutilement répandu pour un si grand nombre de pécheurs.

A la mort recourons à Jésus, Marie et Joseph ; ils nous consoleront. L'extrême-Onction

Rappelons -nous, au moment de la mort, que toute consolation vient d'en haut ; portons alors nos regards sur les montagnes saintes d'où peut venir tout secours ; disons souvent avec foi et confiance à notre Mère : priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Adressons aussi à saint Joseph les mêmes paroles et avec les mêmes sentiments, eu récitant cette prière que notre piété a tirée de la Salutation angélique : Saint Joseph, priez pour nous., maintenant et à l'heure de notre mort. Mais ce n'est pas assez que le Ciel vienne au secours des chrétiens, l'Eglise, ah ! cette bonne Mère, n'oublie pas alors ses enfants ; elle leur envoie ses ministres qui viennent mettre dans leurs mains des armes défensives. '' Venez, prêtres du Seigneur, venez soutenir mon infirmité de votre huile adoucissante, purifiante et confortative. Hélas ! j'ai désiré d'un grand désir de recevoir ce soutien de vos saintes mains. Je me souviens des prières avec lesquelles on a consacré cette huile le Jeudi saint, avec un si grand concours de saints ministres, et une si grande attention do tout le peuple. Voici le temps de la lutte : Église sainte, joignez vos athlètes, afin que le démon soit vaincu. O saints prêtres, j'entends votre sainte voix qui m'annonce la promesse du Saint Esprit écrite par l'apôtre saint Jacques : Le Seigneur soulagera le malade, s'il est en péché, il lui sera remis. Voix de consolation et d'espérance : Effacez, Seigneur, tous mes péchés : effacez, déracinez, purifiez tous mes sens, afin que je vous sois présenté comme une oblation sainte et digne de vous. " Lisons aujourd'hui les prières que le prêtre récite dans l'administration du sacrement de l'Extrême-Onction, ou au moins les prières de la recommandation de l'âme. Pensons aux onctions que l'on fait sur tous les sens, et demandons pardon pour tous les péchés qui sont entrés dans notre urne par toutes ces portes. Jésus, Marie. Joseph, je vous donne mon cœur, mon corps, mon âme, mon esprit et ma vie. Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie. Jésus. Marie, Joseph, faites qu'après ma mort, mon âme se trouve en paix en votre sainte compagnie.

Exemple

La vénérable sœur Pudentienne Zaguoni, célèbre dans l'ordre de Saint-François par l'éminence de ses vertus, avait eu toute sa vie une grande dévotion à sainte Joseph : elle en fut récompensée à l'heure de sa mort par la pus belle et la plus douce des faveurs. Le Saint lui apparut et lui aida, lui-même à mourir. Pour surcroit de consolation, il tenait alors dans ses bras celui qui fait la joie des anges, la beauté du Paradis, la vie des âmes innocentes, l'Enfant Jésus. On ne peut exprimer la tendresse et la douceur des affections dont fut inondé le cœur de la malade ; il suffira de dire que les religieuses qui l'assistaient en furent elles-mêmes pénétrées, lorsqu'elles l'entendirent adresser la parole, tantôt là saint Joseph tantôt au divin Enfant ; remercier l'un d'être venu lui faire une visite qui lui donnait un avant-goût des joies du Paradis ; remercier l'autre d'être venu, sous une forme si aimable, la convier au festin des noces qu'il a préparé dans le ciel aux vierges, ses épouses. Les gestes et les regards de la malade indiquaient que saint Joseph avait fait quelque chose de plus, qu'il lui avait mis entre les bras l'Enfant Jésus comme pour retracer, en sa dévote servante la bienheureuse mort que lui-même avait faite à Nazareth, entre les bras de ce divin Sauveur.

O Marie, conçue, etc

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les agonisants

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)

« Priez pour moi pour que St-Joseph m'accorde la grâce de faire rentrer dans ma vie un bon compagnon afin de partager foi, amour, tendresse et fidélité Merci ». (M.T.F)

« J'aimerais vous exprimer ma tristesse qui déchire mon coeur. Après tous ces beaux textes que je lis sur St Joseph, ce soir j'ai pris mon courage à deux mains pour vous soumettre mon intention de prières : je confie à St Joseph ma fille Marie, qu'il soit le père qu'elle n'a jamais eu, qu'il la mène sur les chemins droits et justes, qu'il la réconcilie avec elle même je pense tout d'abord, ensuite avec moi sa maman, son entourage, qu'il lui apporte la paix intérieure. St Joseph viens à notre aide ». (A.D.)

en ce mois dédié à notre saint Joseph: bon Saint Joseph, priez et intercédez pour mes enfants qu'il puissent subvenir à leur besoin, que Fréderic puisse trouver du travail, ainsi que ma belle fille! Bon Saint Joseph, intercédez pour mes enfants, qu'il se reconvertissent, Saint Joseph prenez bien soin de mes enfants et de ma petite fille comme vous avez toujours su protéger votre fils Jésus! Et soyez toujours présent au centre de notre famille! Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous! Amen! » (P.C.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

26 mars 2010

Le Serviteur de Dieu Ovide Charlebois

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Le Serviteur de Dieu Ovide Charlebois

Oblat de Marie Immaculée et Évêque Missionnaire Canadien

1829-1902

 

Monseigneur Ovide Charlebois naquit à Oka, dans la Province de Québec, le 17 février 1862. Entré au Noviciat des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée en 1882, il devient prêtre en 1887, eI part pour les Missions indiennes de l’Ouest. Seize années durant, il reste à Cumberland, seul avec ses Indiens. Nommé premier Vicaire Apostolique du Keewatin, il est sacré évêque en 1910. C’est au milieu de difficultés extrêmes qu’il organisa son immense Vicariat, montrant toujours une patience et une humilité admirables. Il mourut saintement au Pas, le 20 nov. 1933. Sa devise était: « A Jésus par Marie » Sa Cause a été introduite le 16 septembre 1979.


Témoignage


Mgr Charlebois était le septième dune famille qui compta quatorze enfants. Modestes cultivateurs, ses parents travaillaient comme fermiers sur une terre qui ne leur appartenait pas. Vers l’époque de la naissance d’Ovide, ils firent l’acquisition d’une ferme dans la paroisse voisine, Saint-Benoît. Mais ils durent bientôt constater que ce terrain était trop peu fertile pour assurer l’existence de leur nombreuse famille. Monsieur Hyacinthe Charlebois se décida donc à laisser les bords du Lac des Deux-Montagnes pour se faire défricheur.


Dans les « Pays d’en-haut »


Il choisit une terre située environ vingt-cinq milles au nord de St-Jérôme, sur le territoire de ce qui forma plus tard la paroisse de Sainte-Marguerite. Ce fut en 1864, Ovide avait deux ans. Malgré la pauvreté dans laquelle il se trouva en arrivant à son nouvel établissement, monsieur Charlebois fit toujours passer avant tout ses devoirs religieux: prière en famille, assistance à la messe dominicale. Le jeune Ovide faisait déjà l’apprentissage de sa vie missionnaire: les douze milles qui les séparaient de l’église de Sainte Adèle n’étaient pas obstacle à priver la famille Charlebois de la fréquentation des sacrements.


Au Collège de l’Assomption


Ovide n’était point un élève brillant, mais Il avait un esprit droit et beaucoup de bon sens; un travail sérieux et assidu lui permit de se maintenir au-dessus de la moyenne des élèves de son cours. Sur sa vie de collégien, voici un précieux témoignage de monsieur le chanoine Auguste Picotte, qui fut son professeur de syntaxe: « Un mot résume en toue vérité ce que fut Ovide élève: il fut un écolier modèle en tout. Il était très pieux; il fut l’obéissance personnifiée, respectueux envers ses professeurs; il aimait l’étude et avait l’ambition de réussir. Avec ses condisciples, il était bon et charitable; aussi n’eut-il jamais d’ennemis ».


Chez les Oblats


Un des confrères lui ayant passé un petit ouvrage de saint Alphonse de Liguori sur la vie religieuse, Ovide y trouva sa voie. Le choix d’une congrégation lui fut relativement facile. Plusieurs des brillants élèves de l’Assomption l’avaient précédé chez les Oblats de Marie Immaculée, et leur vie de missionnaire dans l’Ouest canadien concrétisait à merveille les aspirations du jeune Charlebois. Le reste de sa vie nous dira la qualité de la formation qu’il a acquise durant ses années de préparation à la vie religieuse et au sacerdoce. Vers la fin de son scolasticat on trouve sous sa plume une résolution dont toute sa vie sera une parfaite illustration: « Partout où je me trouverai avec mes frères, je me considérerai comme leur serviteur. Par conséquent, je les respecterai, je les servirai avec plaisir et empressement ».


À la suit d’un Saint


A cette époque la grande figure de Mgr Grandin, évêque de St-Albert, attirait les jeunes par le rayonnement de sa sainteté. Son passage laissa une marque profonde dans l’âme du jeune oblat. Longtemps plus tard il se rappellera les paroles du Serviteur de Dieu: « Mgr Grandin avait bien raison de nous dire à chaque visite qu’il faisait au scolasticat et au noviciat: Si vous voulez venir au Nord –Ouest, aimez beaucoup le Bon Dieu. Ne venez pas par amour pour moi, mais par amour pour le Bon Dieu ».


Missionnaire chez les Indiens


Pendant le Chapitre général de 1887, Mgr Grandin demanda des sujets au Supérieur Général des Oblats, et il obtint le frère Ovide Charlebois qui terminait ses études théologiques à Ottawa. Il lui écrivit, le vingt-trois juin, sur le navire qui le ramenait d’Europe: « Notre très Révérend Père Général m’annonçait, il y a quelques jours, une bonne nouvelle pour moi, et j’espère, pour mon diocèse. C’est que le Bon Dieu vous avait choisi, par son intermédiaire, pour venir partager nos travaux. Je crois que vous aimez assez le Bon Dieu pour trouver la nouvelle bonne aussi. Cependant, je dois vous avouer que. si vous consultiez la chair et le sang, vous pourriez considérer la nouvelle comme mauvaise, Mais vous n’avez pas embrassé la vie religieuse pour jouir; et le Bon Dieu vous montre qu’il vous aime et a confiance en vous, puisqu’Il vous confie une mission toute de dévouement.  Courage, cher frère. Soyez tout de bon l’homme de Dieu; donnez-vous à Lui tout spécialement pour vous user pour sa gloire ».


La solitude du Cumberland


Le premier poste que les supérieurs confièrent au jeune missionnaire fut la Mission Saint-Joseph, au Lac Cumberland. Seul missionnaire à cet endroit, il devra rayonner dans les postes environnants, dépassant bien souvent les 100 miles. L’isolement du jeune missionnaire au Cumberland devait durer seize longues années, pendant lesquelles il ne vit de confrères que de temps en temps. La solitude pesait au jeune missionnaire. De toutes les misères de la vie de mission, nous croyons même que ce fut la plus sensible à son cœur aimant. Dès son premier séjour au Cumberland, il lui arriva souvent de pleurer: « J’ai beaucoup pleuré en lisant ta lettre, écrit-il à son frère Guillaume. Seul dans mon petit appartement, je laissai libre cours à mes larmes. Tu les retrouveras toutes dans le Sacré Cœur de Jésus, où j’ai soin de les déposer. C’est ce divin Cœur qui est mon refuge dans ces moments. C’est aussi Lui qui rend mes larmes si douces et si délicieuses. Pleurer uni à Jésus, c’est en effet le plus grand bonheur ici-bas. Je n’ai jamais si bien compris cette vérité qu’à présent ».


Mais, quel triste Pays!


« Tous les étrangers qui passent dans ces parages ne cessent de répéter: « Quel triste pays! je ne voudrais pas y vivre pour tout l’or du monde! Ils ont parfaitement raison; il faut être bien fou de vivre par ici pour le seul amour de l’argent; mais, quand il s’agit du salut des âmes, ce n’est plus la même chose. Le salut d’une seule âme ne vaut-il pas mieux que tout l’or du monde! C’est ce qui explique le bonheur du missionnaire, malgré la pauvreté du pays. Si notre pays est laid sur cette terre, il faut espérer que nous en aurons un beau là-haut. C’est encore Là une pensée qui fortifie mon cœur ». ( Echo di, Cumberland, 12 juin 1890)


Prière pour obtenir la Glorification de Monseigneur Charlebois


O Miséricordieux Jésus, qui, dans votre Amour de prédilection pour les pauvres et les âmes abandonnées avez suscité un missionnaire d'une Charité et d'un esprit de pauvreté vraiment évangélique dans la personne de Monseigneur Ovide Charlebois, nous Vous supplions de de faire que Votre Eglise puisse proclamer sa Sainteté et le proclamer comme modèle aux âmes apostoliques.


Marie Immaculée, Reine des Missions, daignez appuyer notre requête en faveur de celui qui, après s'être consacré spécialement à Vous comme Oblat, prit finalement pour devise: « à Jésus par Marie ».


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, nous Vous supplions de promouvoir la cause de ce pieux Evêque, qui, le premier sollicita votre titre de Patronne des Missions et des Missionnaires. Ainsi soit-Il.


Imprimatur

Em. A. Deschamps, Ev. Thennesis, V.G.

Aux. de Montréal,

11 mars 1936


Prière pour neuvaine


O Dieu, qui avez inspiré à votre serviteur Ovide Charlebois, évêque missionnaire, une tendre dévotion à la Vierge Immaculée, une force, une patience et une humilité admirables dans les difficultés de sa vie apostolique, faites, nous vous en supplions, que nous puissions imiter ses vertus et daignez, pour glorifier, sa mémoire, nous accorder par son intercession la grâce spéciale que nous vous demandons humblement. Ainsi-soit-il.


Pater, Ave, Gloria.


Relations de grâces


Postulation Générale OMI,

via Aurelia 290,

I-00165 Roma.


http://postulationomifr.weebly.com/


Mail: martinez@omigen.org

AB_Charlebois

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26 mars 2010

Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

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Bienheureuse Catherine de Saint Augustin

Augustine Hospitalière de la Miséricorde de Jésus

1632-1668

Fête le 8 mai


Issue de deux familles nobles du Cotentin, Catherine de Saint-Augustin naquit et fut baptisée le 3 mai 1632, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans l'actuel département de la Manche, en France. Son père, Jacques Simon de Longpré, était avocat, et sa mère, Françoise Jourdan de Launay, fille d'un lieutenant civil et criminel. L'éducation de la fillette fut confiée à ses grands-parents maternels. Les Jourdan tenaient chez eux une sorte d'hôpital où ils recevaient et soignaient les pauvres et les malades; Catherine fut très tôt initiée aux exercices de la charité et à la pratique de la vertu. Catherine, attirée par la vie religieuse, encouragée par saint Jean Eudes entra comme postulante à l'Hôtel-Dieu de Bayeux le 7 octobre 1644. Elle avait douze ans et demi. Deux ans plus tard, elle fut admise au noviciat. C'est alors qu'elle conçut le désir d'aller en Canada, où des Augustines  Hospitalières de la Miséricorde de Jésus avaient, en 1539, fondé l'Hôtel-Dieu de Québec. Quand celles-ci demandèrent de nouvelles recrues, Catherine se porta aussitôt volontaire. Elle n'avait pas encore seize ans. On tenta de la dissuader, et son père s'opposa à son dessein; elle fit le voeu "de vivre et de mourir en Canada, si Dieu lui en ouvrait la porte". Tout le monde dut céder à ses raisons, et Catherine fit profession religieuse le 4 mai 1648, en prévision de son embarquement, le 27 mai. Le 19 août 1648, elle arrivait à Québec. Mère Catherine de Saint-Augustin allait être d'un grand secours à sa communauté: elle y remplit les charges d'administratrice du monastère, de directrice de l'hôpital, de conseillère et maîtresse des novices. Pendant son premier triennat comme dépositaire, elle dirigea la construction du nouvel Hôtel-Dieu. Pourtant, cette jeune moniale si active fut presque toujours malade. Elle eut plus de huit ans la fièvre sans garder le lit, sans se plaindre, sans désister de faire son obéissance, sans perdre ses exercices, soit de choeur, soit de ses offices, soit de communauté. Non seulement elle ne se plaignait pas, mais elle était toujours d'un abord si agréable et d'une si grande douceur que tout le monde en était charmé. La discrétion de Catherine trompa même ses consoeurs sur ses dispositions intérieures. On considéra, de son vivant, qu'elle se comportait tout simplement comme une bonne religieuse, car, à l'exception de son directeur et de son évêque, personne ne savait ce qui se passait en elle. Les richesses de sa vie intérieure et les merveilles mystiques que l'Esprit-Saint opérait en son âme ne furent révélées qu'après sa mort. On raconte, à son sujet, des "choses extraordinaires": visions, révélations, combats constants contre les démons. Le bienheureux François de Laval, son évêque, et la bienheureuse Marie de l'Incarnation firent plus grand cas, cependant, de ses solides vertus que "des miracles et des prodiges". Marie de l'Incarnation, pour sa part, estimait que "les grâces que Dieu lui a faites étaient fondées sur trois vertus, qui sont l'humilité, la charité et la patience". Ces trois vertus, Catherine les pratiqua à un degré vraiment héroïque à partir de 1663, année où le Seigneur lui assigna sa mission personnelle au Canada: être "la victime pour les péchés d'autrui". Jamais, en effet, elle ne souffrit autant, en particulier de la part des démons, qui ne lui laissaient aucun repos, la torturant moralement et la rouant même de coups. Pourtant, jamais rassasiée de peines, l'humble hospitalière désirait s'immoler toujours davantage pour le salut des âmes et pour le bien spirituel de son pays d'adoption. Enfin, consumée par la phtisie, elle mourut le 8 mai 1668, à l'âge de trente-six ans. Le bienheureux François de Laval, pour qui Catherine de Saint-Augustin était "l'âme la plus sainte qu'il eût connue", avait "une très particulière confiance" en son pouvoir, "car, si elle nous a secourus si puissamment pendant le temps qu'elle a été parmi nous, écrit-il, que ne fera-t-elle pas maintenant qu'elle connaît avec plus de lumière les besoins, soit du pasteur, soit des ouailles?"


Prière pour demander la Canonisation de la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin


O Jésus, si c'est pour Votre Gloire et pour le bien des âmes, daignez élever au rang des Saints votre Humble épouse, la fidèle servante des pauvres et des malades, la Bienheureuse Catherine de Saint Augustin, que vous avez associée à Vos souffrances pour le Salut de la Patrie Canadienne. Donnez-lui de nous secourir, en nous obtenant les grâces que nous demandons par son intercession. Ainsi soit-il.


Avec l'Autorisation de l'Ordinaire de Montréal, n° 440, le 16 août 1963

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26 mars 2010

Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation du 25 mars 2010

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Message de Marie Reine de la Paix et de la Réconciliation du 25 mars 2010

« Chers enfants, aujourd’hui encore je désire tous vous inviter à être forts dans la prière et dans les moments où les épreuves vous assaillent. Vivez dans la joie et l’humilité votre vocation chrétienne et témoignez à tous. Je suis avec vous et je vous porte tous devant mon fils Jésus, et Il vous sera force et soutien. Merci d’avoir répondu à mon appel. »

Mot d'ordre

Il est des temps où les épreuves nous assaillent, où il ne s’agit pas d’une seule épreuve mais d’une accumulation d’épreuves qui durent dans le temps. Nous vivons l’épreuve de la durée. Dans ces moments-là le ciel s’est obscurcit et nous perdons contact avec la source de notre joie te de notre espérance. Nous finissons par ne plus comprendre la logique de Dieu et par baisser les bras. Nous avons besoin du don de force car nous ne pouvons plus compter sur nos forces humaines. Dieu veut conduire ceux qui l’aiment au-delà des limites humaines dans un lâcher prise total, dans un abandon complet à sa grâce. C’est pour cela qu’il est écrit: « épreuve sur épreuve pour le juste, mais de toutes Il les délivre ». C’est ce que Marie a vécu dans son pèlerinage terrestre et c’est pourquoi elle nous est d’un grand secours.

Frère Ephraïm, Diacre Permanent

Fondateur de la Communauté des Béatitudes

25 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

 

Vingt sixième jour

 

Septième jour de la Neuvaine

 

Résignation, paix et calme de Joseph

 

Joseph va mourir: mais sa mort ne sera pas sans sacrifice. Hé quoi! bon Joseph... qu'avez-vous donc à sacrifier? Serai-ce vos richesses? mais vous êtes pauvre; vous avez pendant longtemps gagné, à la sueur de votre front, votre pain de chaque jour. Serai-ce les créatures? vous ne les connaissez même pas, comment les aimeriez-vous? Sera-ce votre vie? mais vous n'y tenez pas. Si quelque chose attache votre cœur à la terre, c'est Jésus, c'est Marie. Oui. voilà le sacrifice que Dieu demande de vous, sacrifice bien plus grand, bien plus pénible que celui que Dieu exigeait d'Abraham; car quelle distance d'Isaac a Jésus et à Marie! Non, il est impossible de concevoir tout ce que dut avoir de pénible pour Joseph sa séparation d'avec ces cœurs qu'il aimait tant. Mais la volonté de Dieu le trouve soumis, comme Abraham, à toutes les épreuves; il est disposé à faire tous les sacrifices. Son cœur, voilà l'autel; l'amour de Jésus et de Marie, voilà la victime; l'adorable volonté de Dieu, voilà le couteau qui l'immole. La pensée de rester trois ans séparé du bon Jésus, et bien plus longtemps encore de sa tendre Marie, ne peut troubler la paix de son cœur; il ne bat pas plus vite qu'à, l'ordinaire. Quelle résignation, quel calme paraît sur sa figure! Oh! c'est l'image de la paix du Ciel. Anges saints, venez, penchez-vous sur le lit de mort du bon Joseph, contemplez votre image dans ce miroir fidèle. La paix est descendue des cieux, et rien ne peut altérer le calme profond dont son âme jouit. Pourrait-il en être autrement? il est avec Jésus, le Dieu de la paix, et avec Marie, l'arc-en-ciel qui dissipe les orages.

 

Résignation du chrétien

 

Quand nous sommes malades, mettons, comme Joseph, la volonté de Dieu dans notre cœur; c'est un baume sacré qui adoucit tous les maux. Mettons ensuite autour de notre lit l'image de Jésus, de Marie et de Joseph. Et pourquoi les chrétiens ne recourent-ils pas à ces moyens qui leur seraient d'un secours si puissant pour sanctifier leurs maladies et leur aider à supporter leurs douleurs avec patience? Mais, hélas! bien souvent ils n'ont pas même autour d'eux un signe consolateur. Plaçons donc Marie à notre droite, Joseph à notre gauche, et Jésus au pied de notre lit. Et lorsque nos souffrances se font plus vivement sentir, jetons un regard sur l'innocente Marie, dont le cœur percé de mille traits, au pied de la croix, fut calme et résigné; ensuite, un regard sur Joseph, toujours soumis à la volonté de Dieu au milieu des plus rudes épreuves; enfin, arrêtons nos yeux sur Jésus crucifié, touchons ses clous, ses épines; goûtons le fiel dont on l'abreuve, et le fiel bien plus amer de nos péchés dont son âme est inondée toute entière, et disons avec saint Paul: Je suis attaché avec Jésus-Christ à sa croix, et je vis, ou plutôt ce n'est plus moi qui vis, mais c'est Jésus-Christ qui vit en moi; et si je vis maintenant dans ce corps mortel, je vis en la foi du Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré à la mort pour moi. Si la pensée de nos péchés, si le souvenir de nos infidélités passées nous trouble et nous ouvre gouffre affreux du désespoir, encore un regard sur Marie qui dissipe tous les nuages, puis un sur Joseph dont le visage si doux nous invite à la confiance; enfin, arrêtons-nous à Jésus, et voyons le bain de son sang adorable dans lequel nous sommes lavés; cachons-nous dans ses plaies sacrées, restons-y, laissons- les prier. La voix qui en sort est pins éloquente que celle d'Abel: celle-ci demandait vengeance, et celle-là crie: miséricorde! pardon! amour! Mais à la douleur des séparations, quel remède? Nous le trouverons dans la vue de Jésus, de Marie, de Joseph. C'est ainsi que notre âme et notre cœur seront sans cesse retenus dans le calme, la paix et la résignation.

 

Exemple

 

Un pieux marchand de Valence, en Espagne, faisait, chaque année, le jour de Noël, une pratique de dévotion particulière en l'honneur de Jésus, Marie et Joseph. Cette pratique consistait à recevoir ce jour-là, à sa table, trois pauvres, un vieillard, une femme et un petit enfant. La foi lui représentait comme infailliblement vraie cette parole du Sauveur, que tout ce qu'on fait à un pauvre, c'est à lui-même qu'on le fait. C'est pourquoi, en traitant ces trois pauvres, il croyait traiter Jésus, Marie et Joseph en personne. Le charitable marchand apparut, après sa mort, à quelques personnes pieuses qui priaient pour lui, et leur dit, qu'au moment de son dernier passage, Jésus, Marie et Joseph étaient venus le visiter et lui avaient adressé cette invitation: "Puisque pendant ta vie tu nous as reçus tous trois dans ta maison, nous venons aujourd'hui tous trois te recevoir dans la nôtre.'' il ajouta qu'aussitôt ils avaient pris son âme et l'avaient conduit à l'éternel festin du Paradis. Heureux marchand d'avoir su faire un trafic si avantageux, et placer ainsi ses fonds entre les mains de Jésus, Marie et Joseph!

 

O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les malades

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

 

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

 

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

 

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

 

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

 

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

 

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

 

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

 

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

 

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

 

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

 

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

 

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

 

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

 

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

 

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

 

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

 

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

 

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

 

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

 

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

 

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

 

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

 

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

 

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

 

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

 

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

 

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

 

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

 

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

 

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

 

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

 

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

 

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

 

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

 

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

 

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

 

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

 

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

 

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

 

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

 

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

 

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

 

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

 

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

 

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

 

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

 

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

 

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

 

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

 

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

 

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

 

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

 

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

 

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

 

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

 

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)

 

« Que Saint joseph intercède pour moi auprès de son fils pour mes études et qu'il me donne une foi ferme et qu'il m'assiste. Seigneur j'ai besoin de toi dans ma vie et purifie moi de tout souillure du péché ». (M.N.)

 

« Prions pour mon frère Joseph qui est en difficultés. Que par St Joseph, nos supplications puissent trouver solution à ses multiples problèmes et soutiennent sa femme, sa fille et ses parents. Amen ». (L.S.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à
franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

24 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph

Vingt-cinquième jour

Sixième jour de la Neuvaine

Charité de Joseph à son lit de mort

Qui pourra dire ici toute l'ardeur de la charité de Joseph avant de mourir ? qui pourra pénétrer dans  le brûlant sanctuaire de son cœur? Ah! il faudrait des yeux plus purs que les nôtres pour le contempler, et un cœur plus brûlant que le nôtre pour comprendre l'étendue et la perfection de son amour. Les anges, les séraphins qui considéraient du haut du ciel ce beau spectacle, pouvaient seuls s'en faire une idée. Joseph avait beaucoup aimé Jésus pendant sa vie ; mais à ce dernier moment, le Sauveur répand, avec plus d'abondance, la charité de son cœur dans celui de son bon père-nourricier ; son regard a rencontré celui de Joseph qui sent aussitôt, dans son âme, le feu consumant de la divinité. Ses flammes sont si actives, que, ni celles qui embrasaient sainte Thérèse, ni celles qui brûlaient le cœur de saint François-Xavier, obligé de tempérer avec des linges mouillés l'ardeur qui le consumait, ne purent approcher de l'amour de Joseph. Ce ne furent ni l'aiguillon de la douleur, ni les défaillances de la maladie, mais les ardeurs de sa charité qui brisèrent les liens qui retenaient son âme captive dans la prison de son corps. Cet édifice, comme dit saint Paul, tombait par pièce pendant que son âme se renouvelait, et déjà, libre de ses chaînes, entrait dans la joie surabondante de son bon Maître, et savourait l'avant goût du bonheur des anges. Le Dieu de mon cœur,  s'écriait-il, ô mon amour et ma vie, arrêtez le torrent de vos grâces dont je suis inondé. Ah ! que n'ai-je votre cœur pour vous aimer autant que vous le méritez. "

Charité du chrétien à ses derniers moments

Qu'il est heureux le chrétien qui, à ce dernier moment, détaché de toutes les créatures qui s'enfuient, a réservé toutes les forces de son cœur et les élans de son amour pour aimer son Dieu, pour aimer Jésus Christ. Qu'il prenne alors la croix; qu'il invoque Marie et Joseph ; qu'il contemple son Dieu mourant pour son amour, et cette vue rallumera le sien : qu'il presse son cher Sauveur sur sa poitrine, et le souvenir de ses nombreux bienfaits mettra l'incendie dans son âme. Alors, mon Dieu, je m'écrierai: Quand vous verrai-je, ô te bien unique, quand vous verrai-je ? quand jouirai-je de votre face désirable, ô vérité, ô vraie lumière, ô bien, ô source du bien, o tout le bien, o le tout parfait, ô le seul parfait, ô vous qui êtes seul, qui êtes tout, en qui je serai, qui serez en moi, qui serez tout à tous, avec qui je vais être un seul esprit? Mon Dieu, je vous aime : mon Dieu, ma vie et ma force, je vous aime, je vous aimerai ; je verrai vos merveilles. Enivre de votre beauté et de vos délices, je chanterai vos louanges. Tout le reste est passé, tout s'en va autour de moi comme une fumée ; mais je m'en vais où tout est. Dieu puissant, Dieu éternel, Dieu heureux, je me réjouis de votre puissance, de votre éternité, de votre bonheur." Bientôt je vous verrai sans crainte de jamais vous perdre. ciel, cité bien fortifiée, une fois dans votre sein, je ne craindrai plus rien de mes ennemis, je les laisse tous ici-bas dans la tombe. Oui mon Dieu, là-haut je vous aimerai toujours, je serai délivré de cette crainte, où je suis dans cette terre de mort, de perdre votre amour. O Jésus, ô Marie, ô Joseph prêtez-moi vos cœurs pour aimer mon Dieu.

Exemple

La vénérable Marguerite, carmélite, eut une si vive, si tendre et si constante dévotion envers saint Joseph, qu'elle mérita, par les prières ferventes qu'elle ne cessait de lui adresser, qu'il obtînt, pour elle auprès de Dieu, la grâce d'être purifiée de toutes les souillures du péché. Depuis, par reconnaissance, elle mit tout en œuvre pour inspirer la confiance et la tendre dévotion qu'elle avait en lui, à tous ceux sur qui elle avait quelque crédit; aussi, en récompense de son zèle, eut-elle le bonheur, tout près de ses derniers moments, de voir venir à elle ce grand Saint, accompagné de Jésus et de Marie, et mourut ainsi de la mort la plus consolante et la plus douce. Les auteurs de sa vie racontent, qu'ayant extrait son cœur après sa mort, on y trouva gravés les saints noms de Jésus, Marie, Joseph.

O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les âmes affligées par des peines intérieures

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph

« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)

« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)

« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)

« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)

« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)

« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)

« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)

« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)

« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)

« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)

« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)

« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)

« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange à l homme que j aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi,pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. » (L.S.)

« Saint Joseph, je vous en supplie touchez le coeur d' Emmanuel pour sa conversion et preparer son esprit, son coeur pour la réconciliation, les retrouvailles, le pardon avec Edith la mère de ses enfants. Merci saint Joseph ». (E.F.)

« Demandez à St Joseph de régler pour moi tous mes problèmes de travail ». (S.V.)

« Venez en aide, St Joseph, a Jacqueline quelle trouve un petit logement bien exposé merci pour elle; une amie que j'apprécie beaucoup » (M.J.)

« Saint Joseph intercède et obtiens moi s'il te plait la grâce de rencontrer mon âme soeur. Saint Joseph patron des travailleur obtient un emploi à mon frère Jocelyn Saint Joseph, toi qui a fondé un foyer voit le poids de la solitude et obtient moi de rencontrer mon mari (l'être qui m'aimera et que j'aimerai aussi ». (N.D.)

« Pour Léa et Ramata en quête d'un emploi, par vos prières, je les confie à saint Joseph; pour moi même Florence qui suis en stage probatoire depuis 8 mois, Que Saint Joseph, par son intercession auprès de son Fils, m'obtienne la signature d'un contrat et que mon travail soit béni à jamais ». (T.Z.)

« Je vous prie de bien vouloir prier saint Joseph pour moi, afin que ma situation d'immigration, soit totalement résolue cette année, et que je puisse être définitivement régularisé, ici en grande Bretagne. Merci infiniment ». (S.L.)

« Que Saint Joseph nous aide à ne pas porter de jugement sur les autres ». (M.N.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire ». (D.M.)

« Glorieux Saint Joseph s'il te plait intercède pour moi auprès de ton fils Jésus pour qu'il me donne une grande foi car je suis faible et froide je veux l'aimer beaucoup et être esclave de la Vierge et Sainte Mère de Jésus. Saint Joseph Prier pour moi ». (B.A.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon fils Alexandre. Aidez le a pouvoir surmonter sa dyslexie. C'est une souffrance perpétuelle pour lui et aussi pour nous, ses parents ». (N. M.)

« En ce mois de Saint Joseph, je lui adresse mes intentions de prière suivantes: en intercédant auprès de notre Père afin que mon époux assume ses devoirs domestiques tout au long de notre vie terrestre; je vous prie Saint Joseph, Chef de la Sainte Famille de veiller sur ma famille d'origine et celle que tu viens de me donner. Intercède auprès de Jésus pour que tous les démembrements de ma famille vivent dans l'Amour, la Paix et dans le respect des commandements de l'Éternel; Je souhaite m'ouvrir mon Cabinet et j'ai besoin des moyens pour y parvenir. Saint Joseph, Priez pour moi; Modèle des travailleurs, Saint Joseph Intercède auprès de Dieu afin que je serve dans mon ministère par amour et apporte des solutions aux multiples problèmes qui me seront posés; Nourricier du Fils de Dieu, Saint Joseph avec le concours de la Très Sainte Vierge Marie donne moi les moyens ainsi qu'à mon époux d'entretenir, d'élever et de faire  grandir notre progéniture dans la foi chrétienne; Saint Joseph, Priez pour mes parents Marc et Bernadette qui ne cessent de me montrer la grandeur de notre Père Céleste. Priez pour que Dieu Tout Puissant veille sur eux et qu'il leur comble de bénédictions; Saint Joseph, priez enfin pour ceux qui cherchent l'emploi, pour ceux qui veulent la consolation, l'amour, pour ceux qui veulent vivre en famille, pour les hommes, les époux qui veulent être comme toi pour la bonne marche de leur foyer; Saint Joseph, Très sainte Vierge Marie et Jésus, veille sur moi, tous ceux qui me sont chers et surtout ceux qui veulent mon mal. Faites de moi une femme, mère et épouse vertueuse ». (M.N.A.)

« Que marie et joseph nous donnent leur cœur de patience et qu'ils nous aident à être comme eux » (M.N.)

« Saint Joseph, aidez-moi dans mon rôle de père de famille » (J. R.G).

« Bon Saint Joseph, accorde à mon beau-frère la grâce de pouvoir vendre son appartement, car cela se présente plutôt mal...accorde lui aussi beaucoup de grâces dans sa vie professionnelle, c'est très dur là aussi... je te remercie bon Saint Joseph, tu es si bon, si puissant auprès du Saint Enfant Jésus et de Marie.. sois loué Seigneur pour la Sainte Famille! » (A.M.C)

« Priez pour moi pour que je retrouve la foi et retrouve le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour ma famille et ma sante aussi. Je vous remercie d'avance ». (N. A.)

« Que Saint joseph et marie intercède pour moi auprès de l'enfant pour mes études que le Seigneur m'aide. Je viens remettre entre les mains de Saint Joseph patron de l'église mes frères qui sont en terminales qu'ils les donnent la force et l'intelligence ». (M.N.)

« Priez St joseph pour l'affection de Nyarko; que par l'intercession de St Joseph le seigneur lui même permette son affectation dans un pays qui lui sera bénéfique ». (N.D.)

« J'ai besoin de vos prières pour ma fille Joanita. Elle est malheureuse, elle a perdu son père a l'age de 7ans, elle a termine ses études et cherche du boulot en vain, elle a connu un garçon pendant 2 ans et une semaine après ses fiançailles le garçon l'a quitte et ca a été un coup dur pour elle. Aujourd'hui je me demande moi sa mère qu'est-ce que j'ai fait pour que ma fille aie tant de malchance. Je vous supplie priez pour elle. Priez pour qu'elle puisse trouver un travail pour la relever la ou elle est tombée, pour faire remonter son estime de soi. Mettez la sous la protection de St Joseph. Je mets ma fille Joanita entre vos mains, connaissant votre foi en Dieu et je sais que vous ne resterai pas insensible a ma demande ». (M.R.)

« Je vous demande de prier pour ma fille Ranz Pétunia qui passe le bac cette année afin que le Seigneur, par l'intercession de Saint Joseph puis lui donner la grâce de l'intelligence, le discernement et une bonne santé pour pourvoir aborder facilement les épreuves le jour de l'examen. Mes enfants viennent de perdre leur père le 02 février 2010, aujourd'hui je suis en même temps leur père et leur mère. J'ai besoin de vos prières pour pouvoir reprendre à prier mon Dieu. Car je vous avoue que la mort de mon époux m'a beaucoup secoué à tel point que j'ai négligé de prier ». (M.D.)

« Priez pour moi pour afin que mon bon saint Joseph intercède pour moi que pour que je retrouve la foi, le chemin de l'Eglise. Je vous prie de prier pour que je trouve un emploi et une bonne santé aussi. Je vous remercie d'avance ». (G.A.)

« Pour Kevin et Julie, afin qu'ils réussissent leur examen d'aide soignant, prions Saint Joseph. Prions aussi pour l'Hospitalité Franciscaine ND de Lourdes du Sud Ouest, afin que l'Esprit Saint  inspire un candidat à prendre la relève de notre bien-aimée présidente, en fin de mandat, prions Saint Joseph ». (F.M.)

« Merci de Prier le seigneur par l'intercession de Saint Joseph,  pour que je puisse trouver le travail, un compagnon de vie, payer toutes mes dettes financières, et trouver un logement! c'est très urgent! » (J.M.)

« En ce mois dédié à Saint Joseph, je viens auprès de vous, Patron des travailleurs, vous priez d'intercéder auprès de votre Fils Jésus-Christ afin que j'ouvre mon Cabinet d'Avocat pour exercer en toute dignité, amour et sagesse le ministère qu'il m'a confié. Eternel, tu as voulu que mon mari Calvin soit Professeur Consultant et que les portes d'une formation à l'extérieur lui soient ouvertes. Saint Joseph, priez pour nous, pour Calvin afin qu'il aille au Canada comme convenu. Que cette formation et celle qu'il est entrain d'achever nous soient bénéfiques pour la gloire de notre Père céleste. Nous te le demandons au nom de ton Fils Jésus-Christ qui t'a aimé. Amen ».(M.N.A.)

« Je voudrais confier mon intention suivante, que Saint Joseph dans sa bonté vienne prendre place dans le coeur de victor. Amen. Merci » (F.Z)

Merci de vous unir à moi dans la prière afin que Saint Joseph nous accorde, mon frère Hyacinthe et moi, du travail où nous allons mieux nous épanouir avec une stabilité et un salaire béni et très  bien rémunéré. Je vous confie aussi ma file: bénissez-la et bénissez ses etudes afin qu’elle s’y consacre sérieusement et puisse réussir brillamment pour la plus grande gloire de son Fils. Que toute la gloire revienne au Seigneur!” (C.A.)

« Pour que Saint Joseph prie pour moi afin que je puisse obtenir mon permis de conduire.  C'est tres important pour mon travail. Prions aussi pour que mon mari qui est chauffeur de taxi ait du courage et du travail. Bon Saint Joseph, prends avec toi nos dettes qui nous étouffent depuis des années et donne nous de vivre sans ce stress.  Que ma fille puisse perdre du poids.  Cela lui cause bien des ennuis de sante. Prions aussi pour mon amie Fabiolla  qui a 33ans. Elle a  adopte une fille il y a 3 ans.  Apres beaucoup d'ennuis de sante elle a su qu'elle avait  un cancer dans les muscles cardiaques.  Elle a eu plusieurs séances de chimio mais malheureusement  la tumeur a grossi de 5cms.  Elle est de nouveau admise depuis hier pour 4 jours de chimio.  Priez beaucoup pour elle et pour sa famille.  Que Fabiola retrouve la joie de vivre et l'envie de se battre. Merci d'avance pour vos prières ». (N.M.)

« Ma prière que Jésus Marie Joseph viennent et prennent place dans nos cœurs à Pâques, notre famille que nous essayons désespérément de fonder. Union de prières et merci à Dieu pour l'opportunité que nous avons eu de pouvoir donner nos intentions ». « Bonne Fête à Saint Joseph et grand merci à lui d’avoir accepté de nous être donné pour modèle ». (T.Z.)

« Bon Saint Joseph, je vous confie ma fille qui vit avec quelqu'un qui ne fait aucun effort pour chercher du travail depuis 5 ans qu'ils sont ensemble! elle est la seule à travailler et tout est sur ses pauvres épaules, elle est jeune! nous ses parents on s'inquiète pour elle, Bon Saint Joseph, priez pour notre fille! aidez là! que sa vie soit meilleurs, où qu'elle rentre chez nous! Merci! » (P.C.)

« Ô grand saint Joseph, je vous confie et vous consacre mes fils jumeaux Edouard-Alexandre et Victor-Emmanuel, veuillez sur eux. Merci Saint Joseph ». (E.F.)

« En ce jour de ta Fête Saint Joseph je te demande de encore une fois de m'aider afin que je puis me m'unir avec mon mari dans le sacrement du Mariage seul moyen me permettant d'approcher la table Sainte. Saint Joseph mon âme a soif du Corps et du Sang de ton fils. s'il te plait intercède pour moi dans ce sens pour la gloire de Dieu et pour ma Sanctification ». « En ce jour de ta fête Saint Joseph je te prie d'aider ma soeur Anicette à trouver du Travail et mon Frère Achille également qui est aide comptable. toi le patron des travailleurs aide les car ils ont appris un métier donne leur cette possibilité de l'exercer ». (B. A.)

« Priez pour la résolution des problèmes importants que je rencontre dans ma vie, particulièrement ma vie professionnelle, pour le raffermissement de ma foi, merci, et que le Seigneur vous bénisse ». (S.V.)

« Je voudrai confier l'intention suivante à tous mes frères et soeurs chrétiens qui croient en la puissance et le pouvoir du précieux sang de notre sauveur Jésus Christ. je vais commencer six semaines de radiothérapie pour une tumeur (non cancéreuse) grâce à Dieu, mais placée dangereusement dans la veine jugulaire, et qu'aucun médecin n'ose y toucher... Donc, je demande à Dieu notre Père, Divin médecin, de guider la main de celui ou de celle qui devra m'injecter les rayons, et de prendre totalement et entièrement la place...et que chaque rayon, m'injecte une goutte de son sang précieux et versé pour ma guérison. Merci du fond de mon cœur à tous ceux et celles qui vont s'unir à mon intention ». (D. L. H.)

« Saint Joseph, j'aimerais te confier ma mère et mon prêtre malades de l'insuffisance rénale, te confier aussi mon ami Eugène, Fausto, Césarine, Thérèse ainsi que tous ceux qui souffrent d'une maladie quelconque. Bénie sois tu. » (T.L.)

« Je prie Saint Joseph, afin que le Seigneur, m'accorde d'avoir la stabilité dans ma vie sentimentale, que je puisse connaitre le bonheur de la maternité, le mariage, avec l'homme qu'il a mis sur ma route, Jonathan. et enfin de trouver un travail qui à la hauteur de mon niveau intellectuel. Merci. » (R.N.)

« Pour mon mari Antoine, gravement malade, que la paix soit dans son coeur et qu'il découvre qu'il est vraiment aimé de Jésus et pour moi, que j'accepte ce que je vis avec lui dans la paix et la patience. Merci Saint Joseph qui est le saint patron des familles comme la notre ». (M.P.)

« Saint Joseph aide mon foyer à grandir dans la foi, la foi = joie, paix, sérénité, bonheur. Aide Barbara à réussir dans ses études et à trouver du travail (ainsi que son compagnon), aide  également ma fille Hereiti à trouver du travail de sitôt. Veille sur mon foyer, ma famille, mon père afin qu'il guérisse de sa maladie. Saint Joseph père de la sainte famille, je te confie mes deux petits enfants : Nohoarii et Tokerau. Aide aussi mon époux à m'aimer telle que je suis. Aide-nous vivre dans l'amour, la paix, la foi et la confiance. Je te confie ma grande famille et surtout surtout mon reclassement professionnel. Il est très important que je sois reclassée avant le mois de mai 2010. Merci Saint Joseph, merci Sainte famille. Merci Jésus et Maman Marie que j'aime ». (M.F.S.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paie, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Bon Saint Joseph, je te confie mon ami Dominique qui va subir une grande opération de la colonne vertébrale demain. Que l'Esprit Saint éclaire ses médecins. Saint Joseph Je te confie aussi Cedric qui est en étude en Australie loin de sa famille. Il a eu a affronter son premier échec dernièrement et il est actuellement en dépression. Je vous demande de prier aussi pour Nadine qui doit affronter beaucoup de soucis en ce moment. Que Saint Joseph, a l'exemple d'un Papa, soit leur guide et les aident dans les moments tres difficile qu'ils traversent. Merci ». (N.M.)

« Seigneur,je te demande d'envoyer, un ange auprès d'Arnaud l'homme que j'aime. Il est apparu à Joseph,alors qu'il s'apprêtait à rompre secrètement,avec Marie. Toi, qui sait "rattraper"ce qui semble perdu, manifestes Toi, pour que nous puissions nous soumettre à Ta Volonté. Je t en supplie car je souffre ». (L.h.)

« Je suis à bout de souffre je ne sais plus comment prier suppliez donc avec moi St Joseph pour qu'il m'obtienne de rencontrer mon âme soeur. suppliez avec moi St Joseph patron des travailleurs pour mon frère Jocelyn en quête d'emploi ». (N.D.)

« S’il vous plaît St Joseph faites que nous puissions vendre notre maison très rapidement afin d’obtenir la maison souhaitée que nous voulons, que notre vœux se réalise et que tout se passe dans la paix, l’harmonie et justesse ». (A.G.)

« Je viens demander l'aide et l'assistance de Saint Joseph pour mon frère et sa fiancée, comme les parents du jeune homme l'ont fait moi aussi je viens les laisser entrain les mains de Jésus et que Saint Joseph intercède pour nous. Intercède pour moi aussi auprès de ton Fils pour mes études et pour m'accorder le pardon ». (M.N.)

« Saint Joseph, je vous prie d'intercéder pour la guérison de ma cousine Rosette et de son époux Tharcisse qui sont atteints respectivement du cancer du sein (qui a déjà subit l'ablation) et de la maladie d'Alzheimer. Leurs souffrances sont indescriptibles. Merci Saint Joseph ». (A.N.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

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