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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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devotions
3 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph


Quatrième jour


Doute de Joseph au sujet de l'état dans lequel il voit Marie, sa résolution à cet égard


Suivant quelques auteurs, Joseph n'était pas encore instruit des grands desseins de bonté et de miséricorde de Dieu sur lui et sa vertueuse épouse. Le Seigneur, pour éprouver davantage sa foi et la rendre plus méritoire, ne lui avait pas encore révélé que le Verbe éternel s'était incarné dans le sein de Marie par l'opération du Saint-Esprit; et Marie, pour seconder les desseins du Seigneur, lui avait laisser ignorer la visite qu'elle avait reçue de l'archange Gabriel. Joseph voit alors Marie en cet état; mais il connaît sa piété, il est persuadé de la pureté de son cœur et de la sainteté de sa vie. Sa conduite toute angélique lui répond de sa fidélité ; mais sa situation dépose contre elle, et son silence même semble l'accuser. Il ne voit pas sur quoi absoudre, et il n'ose la condamner. Dans cette perplexité, il n'ose juger, s'abstient même de soupçonner, il ne se confie son doute à personne, il est si pénétré de respect pour Marie qu'il craint même de l'interroger. Que fera-t-il? Il prendra le parti le plus sage, le plus prudent, le plus digne d'un homme juste et d'une perfection consommée. Il s'éloignera de Marie, laissant à la Providence le soin de l'éclairer et de le tirer de son état anxiété. O conduite admirable de Joseph ! O silence encore plus admirable de Marie ! Joseph ! ô Marie ! Que vous êtes dignes l'un de l'autre ! En effet, quelle patience ! quelle réserve ! quelle prudence ! quelle charité ! quelle résignation dans Joseph, quel abandon à la divine providence ! Aussi, bon et vertueux Joseph, votre conduite, digne de l'admiration des anges, mérita-telle qu'un de ces esprits bienheureux vînt vous consoler et vous récompenser, en vous faisant connaître le mystère ineffable opéré dans Marie, et votre grandeur ainsi que votre félicité future. Mais, ô silence de Marie ! que vous êtes digne de l'admiration des siècles. Quoi qu'une parole de votre bouche aurait suffi et vous ne la dites pas, parce qu'elle ferait connaître à Joseph que Dieu avait fait de grandes choses que votre faveur. Marie, que vous été aimable dans ce silence !


Eviter le jugement téméraire


Quelle leçon pour nous ! Nous voulons toujours juger non-seulement les actions mauvaises du prochain, mais encore celles qui sont indifférentes. Les bonnes même ne sont pas à l'abri de notre censure, et alors nous supposons une intention détournée ou hypocrite. Nous ne savons pas voir les choses du bon côté : n'est ce pas nous condamner nous-mêmes en montrant que notre œil est mauvais, parce que notre cœur n'est pas bon ? Remarquons encore que nous prenons souvent en mauvaise part les actions des personnes que nous n'aimons pas, qui ne nous reviennent pas, qui ont froissé notre amour-propre; tandis qu'au contraire nous savons tout excuser dans celles que nous aimons. Nous voulons donc changer tout le monde, et cependant Joseph ne veut pas juger : Notre-Seigneur lui-même nous dit qu'il ne juge personne, et nous voudrons toujours juger impitoyablement les autres, tandis que nous ne voulons pas qu'on nous juge. O Joseph ! demandez pour nous à Jésus la prudence et la charité pour ne juger personne et si nous sommes attaqués, ô notre bon Père ! obtenez nous la grâce d'imiter votre aimable silence.


Exemple


En 1648, vivait à Naples un esclave si fortement attaché à sa religion, qu'il résista à tous les efforts qu'on fit pour lui faire abjurer le mahométisme. Il resta, malgré cela, fidèle à l'usage, où il était d'allumer tous les soirs une lampe devant une image de la sainte Vierge ; et, pour fournir à cette dépense, il mettait en réserve une partie de ses gages. Son maître s'en étant aperçu lui en demanda la raison." C'est, répondit-il, pour me mettre sous la protection de la Vierge Marie ; c'est aussi parce qu'elle me paraît une Vierge bien aimable, malgré les ténèbres de la nuit qui me cachent ses traits. " Aussitôt son maître, voulant profiter d'une circonstance qu'il croyait si favorable à sa conversion, envoya chercher un prêtre ; mais les efforts de son zèle ne lui attirèrent que des moqueries et des insultes. On ne se découragea pas on recourut à Dieu avec ferveur. Ces prières ne furent pas inutiles ; car, la nuit de l'Assomption, le Maure entendit une voix qui l'appelant par son nom, lui disait : Abel, Abel, réveille-toi et écoute. Il s'éveilla et vit, au milieu d'une lumière éclatante, une dame vêtue de blanc, accompagnée d'un vénérable vieillard qui tenait un vase plein d'eau. Elle lui adressa la parole et lui dit : Je suis Marie dont tu as révéré l'image dans le jardin, et celui que tu vois à mon côté est mon époux, Joseph. Je veux que tu te fasses chrétien et que tu prennes le nom de Joseph. A ces mots, l'esclave refuse obstinément d'acquiescer aux volontés de Marie, et la prie de lui commander toute autre chose. Alors Marie lui frappe sur l'épaule en lui disant : Allons, Abel, fais-toi chrétien. Le Maure touché se rendit aussitôt, et lui promit d'embrasser la religion Catholique. Marie prend alors le vase que portait Joseph, verse de l'eau sur la tête d'Abel, en lui disant : Abel, voilà comment fera le prêtre pour te baptiser, et elle disparut. Le lendemain Abel s'empressa de raconter a son maître tout ce qui s'était passé. A l'instant le prêtre est appelé, Abel est baptisé et il reçoit le nom de Joseph conformément à l'ordre qu'il avait reçu de Marie. (Patrignani, liv. 2, chap. 8.)


O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les Prêtres

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières confiées à saint Joseph


« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)


« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)


« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)


« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)


« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait EDDY GASPARD ». (M.D.)


« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)


« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)


« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)


« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)


« Je voudrais prier sur l'intention que saint Joseph m'aide à m'unir à mon mari dans le sacrement du mariage et ainsi approcher à la table sainte du Seigneur; car depuis 6 ans nous ne nous communions plus car nous avions eu un enfant. Mais que tout cela soit faite selon la volonté de Jésus et non la mienne ». (B.A.)


« prions pour Christophe qui a eu un grave accident travail ,qu'il  est beaucoup de courage  ainsi que toute sa famille qui est très présente auprès de lui  ;nous sommes tous avec vous dans nos prières ». (M.J.)


« Je demande à saint joseph régler mes problèmes de coeur et de prier pour ma mère malade de l'insuffisance rénale chronique. » (T.L.)


« Saint Joseph, Aidez-moi à éduquer ma fille Nancy comme vous avez su le faire avec le petit Jésus que le Père vous a confié ». (F.A.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.


Pour recevoir chaque jour les méditations du Mois de Saint Joseph, abonnez-vous à la Newsletter d'Images Saintes

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2 mars 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph


Troisième jour


Joseph désire avec ardeur la venue du Messie


A l'époque où vivait Joseph, on était généralement dans l'attente de la venue du Messie. Les temps approchaient et les regards de tout l'univers se tournaient vers la Judée, où devait paraître l'étoile de Jacob. Joseph, instruit des prophéties, soupirait ardemment après son arrivée A sa foi, plus vive que celle des patriarches et des prophètes de l'ancienne loi, devait exciter dans son cœur les désirs les plus enflammés. En effet, quels devaient- ils être, lorsque nous entendons les justes de l'ancien Testament qui l'attendaient, s'écrier : »Oh ! quand les cieux s'ouvriront-ils? Oh ! quand descendrez-vous, Seigneur. Que les cieux fassent pleuvoir le Justice et que la terre fasse germer le Sauveur. Le jour est proche, disent-ils, bientôt il va arriver ; lorsque nous voyons le juste Siméon inondé de joie en voyant entre ses bras celui qu'il désirait de puis si longtemps. Or, si Dieu faisait naître de si violents désirs dans un vieillard destiné à le recevoir dans ses bras, dans des prophètes chargés seulement de l'annoncer; quels désirs ardents, quels soupirs enflammés devait-il exciter dans Marie qui devait concevoir et le porter dans son sein, et dans Joseph qui devait jouir souvent de ses caresses, et vivre si longtemps sous le même toit que lui? oui, tandis que Joseph de son côté appelait de toute l'ardeur de ses vœux le Messie promis au peuple d'Israël, Marie, dans le temple, était dans la même attente ; son cœur éprouvait les mêmes ardeurs. Leurs cœurs, sans se connaitre, brûlaient des mêmes mîmes d'amour de Dieu. Quels regards de complaisance le Verbe éternel devait-il arrêter alors sur ces deux innocentes créatures ? Avec quel plaisir il devait recevoir la suave odeur de leur fervente prière Oui, vierge aimable, devait- il dire, bientôt uni à la nature humaine, je reposerai en ton sein et comblerai tes désirs. Oui, bon Joseph, tu me désires, mais bientôt tu me verras de tes yeux, tu me toucheras de tes mains, tu me presseras contre ton cœur.


Désir de connaître Jésus inconnu au monde


Nous ne pouvons pas, il est vrai, désirer la venue de Jésus-Christ: il y a dix-huit siècles qu'il a paru parmi les hommes et qu'il a conversé avec eux : mais nous pouvons et devons désirer de le connaitre, puisque c'est en cela que consiste la vie éternelle. Toutes les sciences les plus sublimes ne sont que vanité, pur néant à coté de la connaissance de Jésus-Christ. Il renferme tous les trésors de la science et de la sagesse de Dieu. Il est l'assemblage de toutes les beautés, comme le soleil réunit dans son centre tous les rayons dont il embellit l'univers. Ses beautés, dit Bossuet, ce sont ses grandeurs et ses faiblesses ; il est beau dans le sein de son Père ; il est beau en sortant du sein de sa Mère; il est beau égal à Dieu ; il est beau égal aux hommes; il est beau dans ses miracles ; il est beau dans ses souffrances;  il est beau méprisant la mort ; il est beau promettant la vie ; il est beau descendant aux enfers ; il est beau montant aux cieux ; partout il est digne d'admiration; O Jésus-Christ ! O mon amour ! Son cœur  divin est une fournaise d'amour; il nous aime autant que son Père l'aime. Quelles richesses inénarrables de charité ne trouverons nous pas en lui ? C'est ce qui faisait dire à saint Paul, émerveillé de tous ces trésors de vérité, de grâce et de gloire, qu'il priait instamment le Seigneur de faire connaître aux Chrétiens la science suréminente de la charité de Jésus. Toute autre science, à ses yeux, n'était que perte, néant, ordure. Il ne voulait savoir autre chose que Jésus et Jésus crucifié. O bon Joseph ! faites que j'étudie désormais Jésus, que j'apprenne à connaître ce Sauveur que le monde ne connait pas, et que je fasse ma principale étude de sa vie, de ses souffrances et de sa gloire.


Exemple


Deux religieuses redoutaient le saint exercice de l'oraison, en raison des difficultés qu'elles y rencontraient. Toutes deux, dans l'espoir de les surmonter s'adressèrent à saint Joseph. L'une d'elles ne fit que l'invoquer ; l'autre ne fit qu'une neuvaine: leurs prières furent exaucées, et elles ne tardèrent pas à ressentir les effets de sa protection. Bientôt les difficultés s'aplanirent, et le champ de l'oraison qui leur avait paru si stérile et si aride, se couvrit de verdure et de fleurs, tellement que l'oraison devint le plus agréable et le plus doux de leurs exercices spirituels.


O Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour les évêques

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Prions les uns pour les autres

Intentions de prières avez confiées à saint Joseph


« Priez pour mon frère pierre auguste qui est aussi franciscain en cote d'ivoire et je voudrais qu'il devienne prêtre. Aussi pour le visas de mon fils Pierre Guillaume en Côte d'ivoire pour me rejoindre ici en Ecosse. car cela fait dix ans qu'on est séparés. Pour mon mariage ». (M.S.)


« Saint Joseph, aidez-nous à trouver un appartement au plus vite ». (F.M.)


« S’il vous plaît priez St Joseph pour mon époux afin qu’il obtienne du travail ». (M.A.A.B.)


« En ce mois de mars, dédié à Saint Joseph, je vous demande de bien vouloir prier pour un petit garçon de 9 ans, (Andrea) très gravement malade depuis l'age de 2 ans. Ses conditions sont désespérées. Prions pour sa guérison impossible pour les hommes...  Et, pour une autre personne (Dino) dans le comas pour une hémorragie cérébrale. » (L.C.)


« Mon mari vient de décéder, je vous demande de prier pour moi afin que je retrouve la paix. Priez également pour le repos de son âme, il s'appelait Eddy Gaspard ». (M.D.)


« Priez pour que mon affection sorte et se déroule très bien » (A. H.)


« Que je retrouve confiance et moi-même et la santé », je vous remercie «  (M.J.)


« Je voudrai prier sur l'intention que Saint Joseph m'aide à rendre la personne que J'aime heureuse avec moi, et de pouvoir s'unir si c'est la volonté de Dieu dans le secret de mariage afin qu'on forme une famille chrétienne, et je prie pour que Saint Joseph puisse le rapprocher de La Vierge Marie afin qu'Elle puisse le rapprocher de Jésus » (H.S.)


« Que le Seigneur m'aide à trouver un bon mari, à bien écrire et bien lire pour être efficace dans mes cours. Saint Joseph intercède pour moi auprès de ton fils ». (M.N.)


Si vous aussi, avez des intentions de prières à confier à Saint Joseph, envoyez les moi par mail à franck.monvoisin@laposte.net et elles seront confiées à la prière des internautes.

28 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 10/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Dixième vendredi

Réparation pour les amusements mondains

Lecture

Dieu ne défend point l'amusement licite, puisque la distraction est nécessaire à la vie, mais la plupart se figurent qu'il n'est pas possible de s'amuser sainement. Les amusements que le monde nous propose en ces temps modernes, s'ils ne sont pas rejetés, sont très souvent dangereux: les cinémas, par exemple, sont assaillis, et les films très souvent sans moralité, la tension d'esprit porte à pécher en pensées et suscite des désirs malsains. Dans la pénombre, combien de misères morales on doit déplorer... Que dire des bals modernes qui sont inspirés par Satan pour la perte des âmes? L'insouciante jeunesse veut se divertir, et l'ennemi des âmes a beau jeu pour faire entacher le lys de la pureté. Combien de fautes l'on peut commettre dans les soirées et bals déguisés! A l'époque estivale, l'on est attiré sur les plages; ce n'est pas toujours le besoin des bains qui attire la jeunesse, mais l'espoir d'amusements: les hommes et les femmes, les grands et les petits, dans des costumes que l'on pourrait appeler inexistants, passent de longues heures dans l'oisiveté, multipliant dans cette atmosphère les péchés de scandales par des conversations obscènes, des regards indiscrets, des pensées et désirs mauvais. Toutes ces choses défendues se répercutent sur le Cœur de Jésus, et Il est obligé de dire, comme au Jardin de Gethsémani: « Mon âme est triste jusqu'à la mort ». Jésus, pendant Son Agonie dans ce jardin, s'adressant aux Apôtres pour chercher un réconfort, leur disait: « Veillez et priez ». A présent, Il s'adresse à ses dévots pour être consolé. Faisons réparation au Cœur de Jésus, en priant pour ces aveugles qui courent follement derrière les faux plaisirs de la vie et promettons-Lui de ne pas imiter leur conduite. S'amuser, oui, mais jamais entrer dans une salle de cinéma sans avoir consulté le programme et bien sûr que les films sont moraux. Si le spectacle réservait des surprises, il est de notre devoir de quitter la salle: moins l'on voit de tels amusements, et plus notre âme reste sereine. Il est nécessaire d'être quelque peu sévère pour la jeunesse, afin qu'elle n'aille pas trop souvent au cinéma: ces amusements gâtent peu à peu l'esprit. Que les parents ne l'oublient pas. Ceux qui aiment vraiment le Sacré Cœur doivent s'abstenir le plus possible des soirées de bal; qu'ils n'oublient pas que la danse moderne offre trop de promiscuité: c'est le vrai pas du Diable, et l'on ne peut contenter Jésus et Satan, personne ne peut servir deux maîtres. Si, dans la saison balnéaire, une cure de bains de mer est utile, il faut y aller avec toutes les précautions que suggère une conscience droite, sans se laisser entraîner par les modes. Il n'est pas utile d'aller à la mer pour nettoyer le corps et salir d'âme de la fange qui nous prédispose au feu éternel. Il ne faut pas que nous nous disions: « le monde est ainsi fait et nous profitons des amusements qu'il nous présente. Il faut s'adapter à son temps ». Jésus a dit solennellement: « Malheur à ceux qui suivent les directives perverses du monde ».

Bouquet spirituel: Se priver d'amusement où il y a danger d'offenser Jésus et conseiller aux autres d'en faire autant.

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

Sepia_Jesus

28 février 2010

Le Mois de Saint Joseph

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Le Mois de Saint Joseph


Premier jour


Jésus, Marie, les Anges


Le Sauveur Jésus en venant au monde s'est proposé de nous donner dans sa personne, un modèle à suivre. Je vous ai donné l'exemple nous dit-il, afin que vous fassiez et que j'ai fait. La vie chrétienne consiste donc à marcher sur les traces de Jésus-Christ. Pourrons-nous ne pas rendre Joseph un culte tout particulier. lorsque nous voyons le Sauveur employer une bonne partie de sa vie à honorer Marie et Joseph. En effet, que nous dit saint Luc des occupations de Jésus pendant dix-huit ans qu'il demeura à Nazareth? Il était soumis à Joseph. Il ne s'est donc pas contenté de l'honorer comme un fils honore son père pendant son enfance, mais Jusqu'à sa mort il a reconnu son autorité paternelle. Il lui obéissait, il l'honorait, il le respectait. Quel honneur pour Joseph ! Quelle gloire pour ce saint patriarche de commander non pas au plus grand roi de l'univers, mais au roi des rois, à celui dont l'empire s'exerce au ciel, sur la terre et dans les enfers ! O saint Joseph ! faites que j'imite Jésus dans le culte qu'il vous rend, on plutôt, fin que les hommages que je m'efforce de vous rendre vous soient plus agréables, je les unis à ceux de mon Sauveur et vous offre tous les honneurs que vous a rendus cet Homme-Dieu. Puissè-je obtenir par là votre puissante protection et le salut de mon âme!


Modèles du culte que nous devons rendre à Joseph


Marie avait reçu de Dieu Joseph pour époux ; c'était un don bien précieux à ses yeux, aussi conserva-t-elle, toujours pour lui le respect, l'amour et la déférence qu'une vertueuse épouse a pour un saint époux. Mais ce qui remplit Marie de vénération pour Joseph, c'est lorsqu'elle vit qu'il était le gardien de sa virginité. Cette vertu lui fut si chère que la dignité de mère de Dieu ne put en balancer le prix. Quelle reconnaissance, quelle vénération n'eut-elle pas pour Joseph lorsque son doute non-seulement lui découvrit sa sublime vertu, mais lui fit prévoir qu'il deviendrait la preuve la plus irrécusable de son inviolable virginité ! Aussi, comme épouse vierge lui donna-t elle son cœur immaculé et comme Vierge-Mère lui remit-elle entre les mains son cher Jésus. Quelle ne devait pas être son admiration pour son chaste époux, à mesure qu'elle découvrait les trésors de vertus que son cœur renfermait, mais surtout quel ne devait pas être son amour pour lui : car qui ne sait combien on est porté à aimer les cœurs vertueux. Marie! faites que, comme vous j'honore Joseph, et qu'en sa qualité de gardien de la pureté de mon âme, je lui donne aussi mon cœur pour que vous et lui Je présentiez à Jésus, et le préserviez du souffle empoisonné de Satan. Joseph fut honoré par les anges, ces esprits bienheureux voyaient en lui un saint qui leur était égal par ses vertus et ses fonctions, mais supérieur par ses titres et sa dignité. La pureté, qui élève les anges au-dessus des bombes, était si parfaite en Joseph, que non-seulement elle le plaçait parmi les anges, mais qu'elle l'élevait au-dessus d'eux; car Marie se troubla à la vue d'un ange, mais jamais à celle de Joseph. Ensuite, dit le pieux Gerson, les yeux de Marie distillaient une sorte de rosée virginale qui purifiait de plus en plus les cœurs où elle tombait, et comme cette rosée céleste tombait chaque jour eu abondance sur le lis de Joseph toujours expose et toujours ouvert à son influence, chaque jour ajoutait un nouvel éclat à la pureté de son cœur. Aussi voyons nous que les anges le visitèrent quatre fois, et, en lui parlant, ils lui témoignèrent un plus grand respect qu'a tous les personnages de l'ancienne loi vers lesquels ils lurent envoyés. Je m'unis donc aux anges, ô bon Joseph, pour vous honorer, et je prie mon ange gardien de le faire pour moi et avec moi: mais comme je me sens fortement porté à vous honorer et a vous aimer, je prends la résolution, non seulement de vous honorer tous les jours de ma vie, mais encore de vous faire connaître et aimer par tous ceux que je pourrai.


Exemple


Pendant que le P. Louis Lallemant était recteur du collège de Bourges, il eût occasion de reconnaître dans deux jeunes régents des classes inférieures un grand fonds de piété. Aux approches de la fête de saint Joseph, il les appela et leur promit d'en obtenir pour chacun d'eux, telle grâce qu'ils désireraient, pourvu qu'ils exhortassent leurs écoliers à prendre de la dévotion pour lui, et à lui rendre quelques hommages particuliers le jour de sa fête. Les deux régents acceptèrent de grand cœur la proposition, et leurs exhortations furent si efficaces, que le jour de saint Joseph les deux classes entières firent la sainte communion en son honneur. Le même jour ils se rendirent chez le P. recteur, et chacun d'eux lui déclara en secret la grâce qu'il désirait obtenir par l'intercession de saint Joseph. Le premier (c'était le célèbre P. Nouet) demanda la grâce de savoir écrire et parler dignement de Notre-Seigneur. On ignore quelle grâce avait demandée le second ; on sut seulement qu'il l'avait obtenue. Quant au P. Nouet. on peut juger par ses ferventes prédictions, par ses nombreux ouvrages, et spécialement par celui qu'il composa sur les excellences de Jésus-Christ, où l'on voit étinceler des lumières Célestes et des flammes d'amour capables d'embraser tous les cœurs, que ses vœux avaient été exaucés. (Dévotion à saint Joseph, liv. l , chap. 11.)


Marie, conçue, etc.

Je vous salue, Joseph, etc.

Un Pater et un Ave pour l'Église

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Très chers amis,

fidèles visiteurs et lecteurs du blog Images Saintes, en ce Moi de Saint Joseph, prions les uns pour les autres: si vous avez des intentions de prières, n'hésitez pas à mes envoyer à franck.monvoisin@laposte.net, et elles seront confiées à la prière des internautes.

Fraternellement,

Franck Monvoisin,

rédacteur du blog

26 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 9/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Neuvième vendredi

Réparation pour la mauvaise presse

 

Lecture

 

Comme le corps a besoin de nourriture, l'esprit doit s'alimenter par l'instruction. Si la nourriture est saine, la santé est bonne; mais si elle est empoisonnée, elle entraîne la mort. Il en est de même pour l'esprit: si nos livres sont bons, ils apportent la lumière et le réconfort au cœur; si, au contraire, ils sont corrompus, ils guident vers la corruption. Comment reconnaître si la presse est bonne ou mauvaise? Dans son contenu et à la façon de ses commentaires. Le livre mauvais est celui qui parle mal de l'Eglise, de ses Ministres, des pratiques religieuses, du Saint Père, en un mot tout ce qui représente une controverse aux enseignements de Dieu par ses commandements. De même, un livre est mauvais quand il traite des sujets mettant en évidence les passions humaines, dans l'indécence et l'immoralité; aujourd'hui, dans le monde, on lit n'importe quoi, et la plupart des journaux sont mauvais. L'écrivain calcule que le livre ou la revue qui traite des sujets libertins est lu par la jeunesse avec avidité, car il étale les divers aspects des passions humains dont nous sommes affligés, et sous prétexte de moralité, il cache un poison violent pour les âmes; c'est par amour du gain qu'il ne se fait pas scrupule de déverser la boue qui salit moralement. Qui pourrait jamais calculer le mal que peut produire un mauvais livre? Combien de mauvaises pensées il suscite et fait glisser vers l'impureté. Chaque livre mauvais en circulation est une nouvelle blessure au Cœur de Jésus, car il est cause du danger que courent les âmes, et de leur éternelle perdition. O cher Jésus! En quelle amertume est plongé Votre Divin Cœur à la vue des péchés commis par la mauvaise lecture. Nous voulons prendre part à Votre Douleur et Vous consoler. Les âmes aimantes du Cœur de Jésus doivent détester et s'abstenir de toute lecture douteuse puisque cela constitue un péché grave de les lire, de les conseiller, de les prêter à d'autres ou même de les garder: c'est très mal. Il faut promettre à Jésus de les détruire de suite, puisqu'ils représentent un danger moral, on ne doit pas tenir compte de leur valeur. Notre âme à coûté plus cher à Jésus, il est juste que nous lui consentions quelques sacrifices. Le démon est très habile pour nous suggérer bien des raisons pour ne pas détruire un ouvrage auquel on tient; mais ils ne faut pas hésiter. Il est préférable de brûler un livre que d'exposer notre âme à la flamme éternelle. Chaque mauvais roman que l'on détruit, c'est un démon que l'on enlève de la circulation: l'Evangile est a conseiller à toutes les familles, la vie des Saints, de préférence des contemporains, et toute revue vraiment Chrétienne, cela représente assez d'agrément et de quoi nourrir notre esprit. Par ce moyen, beaucoup d'âmes ont trouvé la vie de perfection et même de sainteté.

 

Bouquet spirituel: Détruire au plus vite la mauvaise presse qui pourrait se trouver chez vous.

 

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

sagrado

Prière avant la Sainte Communion

 

De l'oubli et de l'ingratitude des hommes, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Votre abandon dans le Tabernacle, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des délits des pécheurs, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De la haine des impies, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des blasphèmes que l'on profère conte vous, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des insultes à Votre Divinité, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des sacrilèges qui profanent Votre Sacrement d'Amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des immodesties et irrévérences commises en Votre Sainte Présence, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des trahisons pour lesquelles Vous êtes l'adorable Victime, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De la froideur de la plupart de vos fils, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Du mépris que l'on fait de vos invitations d'amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des infidélités de ceux qui se disent Vos amis, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De notre résistance à Votre Grâce, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De nos propres défections, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De l'incompréhensible dureté de nos cœurs, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De nos longues hésitations à Vous aimer, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De notre tiédeur pour Votre Saint Service, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De l'amère tristesse que Vous occasionne la perte de tant d'âmes, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Votre longue attente à la porte de nos cœurs, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Des amers refus dont Vous êtes abreuvé, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Vos soupirs d'Amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Vos larmes d'Amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Votre prison d'Amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

De Votre martyre d'Amour, nous Vous consolerons, Seigneur.

 

Prière

 

O Divin Jésus, qui avez laissé échapper cette douloureuse plaine: « J'ai cherché quelqu'un qui s'afflige avec Moi et personne n'est venu; quelqu'un qui Me console, et Je ne l'ai point trouvé ». Daignez accepter mon faible tribut d'amour, assistez-nous de Votre Grâce puissante, afin qu'à l'avenir, nous écartions tout ce qui pourrait Vous déplaire et que nous puissions nous montrer Vos fils dévoués. Ainsi soit-il.

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24 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 8/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Huitième vendredi

Réparation pour les mauvaises conversations

 

Lecture

 

Devant le tribunal de Dieu, il faudra rendre compte de tout ce que nous avons fait durant notre vie. Le Divin Juge compte même les paroles. Dans le Saint Evangile, on lit: « De chaque parole inutile, que les hommes auront prononcé, Je leur demanderai compte le jour du Jugement ». Combien de mots on prononce journellement dans le monde; mais tous sont-ils sensés et honnêtes? Si Jésus a jugé les paroles inutiles, comment jugera-t-Il les paroles immorales et malhonnêtes, les conversations sur les sujets délicats de la pureté, pour en rire et plaisanter sur ce que Dieu défend? D'ordinaire, ces conversations sont tenues par les personnes d'une moralité douteuse; puisque Jésus a dit Lui-même: « La bouche parle de l'abondance du cœur, et quand dans un cœur règne l'impureté, même les paroles, les regards et les plaisanteries sont portés au mal ». Les mauvaises conversations sont un péché grave. Il ne faut pas dire: « A présent, je suis grand, certaines choses, nous les connaissons déjà; ceux qui m'écoutent en savent plus long que moi ». Il est triste de constater que cela représente la plaie de la société: dans les réunions publiques ou privées, dans les ateliers, les bureaux, en voyage et même dans certaines familles, elles tiennent une place importante. Le Cœur de Jésus, gardien de toutes les âmes, est très offensé de toutes ces fautes. Toute mauvaise conversation est comme une épine qui blesse son Cœur. Qui doit le consoler? Ceux qui l'aiment vraiment. En ce huitième Vendredi, ayons l'intention de faire réparation à son Divin Cœur pour toutes les offenses qu'Il reçoit de la part de ceux qui parlent sans retenue. Qu'il ne nous arrive pas, à nous, âmes réparatrices, de tomber dans ce péché par des mots indécents et des phrases équivoques. Si, par le passé, nous nous sommes rendus coupables de telles fautes, gardons-nous-en à l'avenir. Souvenons-nous qu'elle doit être pure, la langue qui se met en contact avec Jésus dans la Sainte Communion. N'écoutons pas, avec complaisance, les mauvaises conversations qu'on oserait tenir en notre présence, car cela constituerait déjà une faite. Nous avons le devoir de l'empêcher dans la mesure du possible par une observation appropriée à leur libertinage. Le démon qui incite les mauvais à mal parler, fais hésiter les bons, par la peur du respect humain, afin que le mal s'accomplisse. Il est pourtant de notre devoir de faire taire de telles conversations; même s'il nous semble manquer de respect à intervenir, pour certaines personnes; il n'en est rien, celui qui se permet tel langage ne mérite aucun égard, rien que du mépris, car il offense la dignité des personnes qui l'écoutent; si l'on doit même perdre leur amitié, cela n'est pas un mal, mais un bien. Très souvent, la personne réprimandée n'ose plus continuer, et si des esprits forts critiquent votre intervention en vous traitant de bigot, ne vous troublez pas. En pensant qu'en faisant votre devoir, vous donnez gloire à Dieu et empêchez l'oeuvre de Satan.

 

Bouquet spirituel: Fuir les conversations immorales et faire un reproche à ceux qui les tiennent.

 

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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Prière avant la Sainte Communion

 

O Jésus d'infinie Bonté, je me présente à Vous, en reconnaissant mon indignité. Vous voulez venir dans mon pauvre cœur pour le reposer, mon Jésus, Vous êtes trop offensé dans le monde et moi je désire réparer pour les amertumes que Vous causent les mauvaises conversations. Je voudrais avoir le Cœur de la Sainte Vierge Marie pour Vous recevoir dignement; de même que vous n'avez pas dédaigné la grotte de Bethléem, Vous venez dans mon cœur tout plein de désir de Vous consoler. Combien d'âmes, après d'être servies de leur langue pour le banquet Eucharistique, pour recevoir Votre Chair Immaculée, retournent à leur méprisable penchant. Pardonnez, Seigneur, pardonnez à ces pauvres âmes et pardonnez à moi-même mes fautes, car, dans le passé, je Vous ai offensé aussi. Je Vous promets, ô Doux Jésus, qu'à l'avenir, je serai vigilant, afin de ne me servir de ma langue que pour Votre Gloire et pour le bien. Vierge très Sainte et très Pure, obtenez-moi par cette Communion, la grâce de veiller jalousement à ne plus offenser Dieu par mes paroles et que chaque mot soit un hymne d'amour pour mon Créateur et Sauveur Jésus.

 

Pardonnez, Seigneur, à Votre peuple, ne Vous vengez pas pour l'éternité (X3)

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21 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 7/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Septième vendredi

Réparation pour les péchés des scandales


Lecture


Un des péchés les plus graves est le scandale, puisque par lui le mal se multiplie dans les âmes. On appelle scandale l'élan ou l'occasion de faire pécher les autres en les excitant ou leur apprenant à faire le mal. Couramment on appelle scandale le mauvais exemple en fait de moralité. Le monde est un amas de scandales. Jésus a prononcé un terrible avertissement: malheur au monde! Il est inévitable que cela n'advienne pas, mais malheur à l'homme qui le provoquera: et pourquoi Jésus est-il si sévère en cette matière? Parce que le scandaleux est un homicide spirituel. Jésus a versé son sang pour sauver les âmes; le scandaleux les lui vole en rendant inutile le fruit de la rédemption. Le scandale donné aux tout-petits est un délit plus grave; Jésus Lui-même à dit: « Malheur à qui scandalise un de ces petits qui croit en Moi, il serait mieux pour lui qu'il s'attache une pierre de moulin et qu'il se jette au plus profond de la mer ». Combien de scandales se commettent journellement et à combien d'innocents on apprend l'immoralité? Par de perfides conseils, on détourne ceux qui voudraient se maintenir dans le droit chemin. Ceux qui ont été pervertis, trop souvent suivent la pente dangereuse, en entraînant à leur tour les autres. Le Cœur de Jésus est blessé par les offenses des hommes et tout spécialement par le scandale. Faisons de ce septième vendredi réparation en conséquence. Prions afin que soit réduit le nombre des scandales et pour ceux qui en ont été victimes. Ne nous est-il pas arrivé, dans notre enfance ou jeunesse, de recevoir le poison du scandale? Prions pour ceux qui ont blessé notre âme. Il se pourrait que nous-mêmes, dans un moment de passion et d'aveuglement moral, ayons été sujets de scandale à quelques âmes. Que nous reste-t-il à faire? Pleurer des larmes de sang pour le mal commis et réparer si possible. La réparation est une grave obligation. Il convient de tout faire pour ne pas la négliger, en priant, invoquant la Divine Miséricorde pour nous et pour les âmes que nous avons pu gâter par notre mauvais exemple, mauvaise conversation, qui ont été la cause de tout le mal. Songe à présent à les rappeler par ton exemple et tes conseils; n'oublie pas que l'âme scandalisée par toi, a pu, à son tour, faire beaucoup de mal. Ta réparation consiste à sauver le plus d'âmes possible. Qui a sauvé une âme a prédestiné la sienne pour le Ciel, mais qui a donné le mauvais exemple l'a prédestinée pour l'Enfer.


Bouquet spirituel: Ne pas fréquenter des personnes qui vivent scandaleusement et ne pas craindre de rompre avec elles.


Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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20 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 6/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Sixième vendredi

Réparation pour les péchés contre la pureté

 

Lecture

 

Dieu créateur nous a formé d'âme et de corps: l'âme est la part la plus noble; nous devons la sauver par tous les moyens. Bien que le corps soit inférieur à l'âme, il a droit au maximum de respect, et devant Dieu, il est sacré. Si le calice de la Messe est sacré, puisqu'il contient pour quelques instants le précieux Sang de Jésus-Christ, plus encore est sacré le corps humain qui se nourrit du Corps et du Sang de Jésus dans la Sainte Communion; ayant été sanctifié par le Baptême et la Confirmation, il devient le temple de l'Esprit Saint. Celui qui profane un vase sacré commet un péché, de même pèche gravement celui qui profane son propre corps ou celui des autres. Dieu, pour nous faire comprendre l'importance de ce devoir, nous a donné deux Commandements: le sixième: luxurieux, point tu ne seras... et le neuvième: l'œuvre de chair tu ne désireras qu'en mariage seulement... Le Sacré Cœur aime beaucoup la pureté, puisqu'elle symbolise l'agneau qui paît parmi les lys. Il a dit: « Bienheureux les cœurs purs, car il verront Dieu ». La pureté que Dieu exige est de deux façons, selon notre propre état: il y a celle que doivent observer les vierges, n'étant pas liées par le Sacrement du mariage, et la pureté des époux. Quel soin a-t-on dans le monde d'une vertu si noble? Tout semble se liguer contre. Tous cherchent la jouissance, en piétinant les commandements et en oubliant les terribles jugements de Dieu. Combien d'offenses reçoit le Divin Cœur par la non-observance de ses Commandements. N'oublions pas que le Bon Dieu a le contrôle de nos pensées. Même les plus secrètes. S'il nous était donné de voir réunie la masse des péchés d'impudeur, nous en serions effrayés et le Cœur de Jésus en est profondément blessé. A plus d'une âme, il a manifesté sa grande douleur en disant: « Le monde court à sa perdition, les péchés d'impuretés sont trop nombreux, je cherche réparation pour retenir ma punition ». Promettons, en ce sixième Vendredi, d'offrir au Divin Cœur réparation pour toutes les misères morales, et faisons, pour nous-mêmes, un minutieux examen sur notre conduite; même dans l'état de mariage, qui peut, en toute franchise dire: « J'ai la conscience tranquille? » De même, les fiancés, en ce temps de relâchement des mœurs, n'ont-ils rien à regretter de leur comportement? Comment surveillons-nous nos regards? Comment réprimons-nous nos sens? N'avons-nous pas des amitiés dangereuses? Si notre conscience nous reproche une de ces fautes, avant de faire réparation au Cœur de Jésus pour les péchés des autres, faisons notre possible pour nous corriger des nôtres et ne plus y retomber. Jésus pardonne, oublie, mais Il désire constater notre bonne volonté à fuir les occasions mauvaises; au prix même d'un grand sacrifice: briser une liaison coupable, mettre un frein à nos passions. Jésus exige cela de nous, comme Il l'a demandé à Sainte Maria Goretti, martyre de la pureté. Inutile d'espérer recevoir des grâces du Sacré Cœur, si l'âme est impure.

 

Bouquet spirituel: observer une grande pureté dans les actions, regards et pensées.

 

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

 

Prière avant la Sainte Communion

 

Père Éternel, je Vous offre l'Agonie de Jésus à Gethsémani, en réparation des affections coupables. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre les douleurs de Jésus pendant la cruelle Flagellation, en réparation de ceux qui profanent le Sacrement de Mariage. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre les spasmes de Jésus couronné d'épines, en réparation des mauvaises pensées. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre l'humiliation que Jésus a ressentie quand on L'a dépouillé de ses vêtements au Calvaire, en réparation des indécences. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre les souffrances de Jésus pendant le Crucifiement, pour les péchés de la jeunesse. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre l'Amour de Jésus pour la pureté, afin que nous soyons vigilants à la garder dans les âmes innocentes. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre la grande pureté de la Très Sainte Vierge Marie, pour susciter dans le monde beaucoup d'âmes vierges. Gloire au Père...

 

Père Éternel, je Vous offre le Sang de l'Agneau Immaculé, en réparation pour mes propres péchés.

 

Sacré Cœur de Jésus, j'ai confiance en vous. (3 fois)

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19 février 2010

Les sept Allégresses de Sainte Anne

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Les sept Allégresses de Sainte Anne


On peut les réciter les neufs Mardis qui précèdent la fêle de sainte Anne, ou bien chacun des jours de la neuvaine préparatoire à sa fête.

 


V. Dieu, venez à mon aide.

R. Seigneur, hâtez-vous de me secourir.

V. Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

R. Comme il était au commencement et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


O bonne sainte Anne, réjouissez-vous, parce que Dieu vous a choisie avant tous les siècles pour donner le jour à Marie, de qui devait naître le Sauveur du monde. Oh ! quel bonheur et quelle gloire pour vous d'être la mère de la mère de Dieu ! Mais combien vous avez dû être fidèle aux grâces qui vous ont été prodiguées pour devenir digne de donner au monde une Fille incomparablement supérieure à tous les chœurs des Anges. Par cette allégresse a laquelle je m'unis de tout mon cœur, obtenez-moi de vivre conformément aux glorieux titré» d'enfant de Dieu et de Marie, de frère de Jésus-Christ et de temple du Saint-Esprit qui m'ont été conférés avec le saint Baptême.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, réjouissez-vous parce que Marie, votre Fille, a été préservée de la tache originelle, comblée de grâces et ornée de tous les dons du Saint-Esprit, dès le premier instant de sa Conception. Je vous félicite dans la joie de mon âme de ce que vous êtes devenue la mère de la Vierge Immaculée. Mais combien votre sainteté a dû être parfaite, vous qui avez été la tige sur laquelle s'est épanouie cette fleur de la virginité! Par cette allégresse ineffable, obtenez-moi d'accomplir avec fidélité les solennels engagements que j'ai contractés au jour de mon baptême, de travailler sans relâche à vaincre les tristes effets du péché originel. et de ne plus jamais souiller mon âme par un péché grave et d'avoir même une sainte horreur du péché véniel.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, quelle joie pour vous d'avoir possédé, pendant neuf mois, de la manière la plus intime, Marie qui fut dés sa Conception Immaculée, l'objet des complaisances de Dieu, un chef-d'œuvre de perfection et un Océan de grâces! Oh ! si un parfum précieux communique pour toujours sa suave odeur au vase qui l'a contenu pendant quelques instants, combien les grâces dont cette bénite enfant était déjà remplie, ont-elles dû embaumer votre âme et vous récompenser de la vie temporelle dont elle vous était redevable! Par cette allégresse, obtenez-moi d'estimer la grâce de Dieu comme elle le mérite, de la préférer à tous les biens du monde et d'en désirer sans cesse l'accroissement parla médiation de Marie qui en est la mère et la dispensatrice.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, la naissance de Marie, votre enfant bien-aimée, annonça la joie au monde: c'était l'étoile du matin qui brillait au milieu des ténèbres; l'aurore pure et douce, messagère du divin soleil de justice qui devait éclairer tout homme venant en ce monde et diriger nos pas dans la voie du ciel. Mais qui pourrait comprendre, bienheureuse mère, le bonheur dont vous fûtes inondée en ce jour, lorsqu'il vous fut donné de contempler et de serrer sur votre cœur cette enfant de miracle, l'objet des complaisances de la Sainte Trinité. Par cette allégresse, obtenez-moi, sainte mère de Marie, de naître aujourd'hui à une vie toute nouvelle, à une vie de joie, d'espérance, de sacrifice et de ferveur, renonçant enfin à mon amour propre, source de tant de péchés, pour n'aimer plus que Dieu et mon prochain.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne sainte Anne, quelles furent heureuses les trois années pendant lesquelles vous avez pris soin de Marie, votre bénite enfant ? Impossible d'exprimer les consolations dont vous étiez remplie, lorsque vous la portiez dans vos bras, que vous receviez ses caresses et les naïves expressions de son amour filial. Mais ce qui mettait le comble à votre joie, c'était de voir cette enfant, déjà pleine de grâces dès sa conception, grandir encore chaque jour en grâce, en science, en amabilité. O mère et nourrice de cette céleste enfant, que de grâces vous avez dû recevoir de la surabondance de son Cœur Immaculé! Par ces allégresses, communiquez-moi, je vous en supplie, sainte Mère, Une étincelle de cet immense amour dont vous étiez embrasée pour Marie. Je dois l'aimer et je veux l'aimer; faites donc que je pense fréquemment à Elle, que je médite ses vertus et que je travaille à les imiter.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


O bonne Sainte Anne, cette enfant que vous aimiez plus que votre vie, qui était la joie de votre vieillesse et la récompense de votre sainteté, vous ne l'avez pas gardée pour vous. Le Seigneur, qui vous l'avait confiée, vous la redemande, et obéissant à sa voix, vous allez la lui offrir dans son temple, à Jérusalem, lorsqu'elle n'avait encore que trois ans. Oh! il faudrait avoir votre cœur pour comprendre l'héroïsme de ce sacrifice. Mais Dieu qui chérit ceux qui lui immolent généreusement ce qu'ils ont de plus cher, ne manqua pas de récompenser, au centuple, par des consolations célestes, votre immense sacrifice. Par ces consolations qui surpassent tout sentiment, qu'il plut à Dieu de faire abonder dans votre cœur pour récompenser votre générosité, obtenez-moi la grâce de faire à Dieu de bon cœur, les sacrifices grands ou petits qu'il me demande, afin de mériter aussi le centuple qu'il a promis en ce monde;en attendant le bonheur éternel dans le ciel.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Ô bonne sainte Anne, qui pourra nous redire la douceur de votre mort et la grandeur de votre gloire dans le ciel ! Après une vie si humble, si pure, si bien remplie par l'accomplissement parfait de toute justice, qu'auriez-vous pu redouter? N'alliez-vous pas paraître devant le Dieu qui, s'étant choisi votre Fille pour son sanctuaire et sa propre Mère, vous avait préparée et ornée pour une dignité si éminente ? Peut-être même avez-vous eu le bonheur de mourir dans les bras de Marie ? Aussi votre mort fut si douce et si calme que l'Eglise la compare à un paisible sommeil. Et maintenant, dans le ciel, où vous serez éternellement reconnue et honorée comme la Mère de la Reine des Anges et des hommes, votre place est aussi près que possible de son trône et votre intercession est, pour ainsi dire, toute-puissante sur le Cœur de Marie, votre fille, et de Jésus, votre petit-fils. Par cette suprême et éternelle allégresse, daignez me recevoir sous votre protection, m'obtenir la grâce de persévérer jusqu'à mon dernier soupir dans l'amour de Jésus et de Marie et dans l'accomplissement des devoirs de ma vocation, afin daller au- ciel contempler votre gloire et vous bénir pendant l'éternité.


Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit...


Priez pour nous, bonne Sainte Anne,

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu, qui avez daigné conférer à la bienheureuse Anne votre grâce afin qu'elle méritât de donner le jour à la Mère de votre Fils unique, accordez-nous, dans votre bonté, d'être aidés auprès de vous du patronage de celle dont nous célébrons la mémoire. Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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18 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 5/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Cinquième vendredi

Réparation pour les péchés de haine

 

Lecture

 

Après l'Amour de Dieu, le premier commandement est d'aimer son prochain. Saint Jean nous apprend: « Qui prétend aimer Dieu et déteste son semblable est menteur; il se trompe lui-même, sa religion est inutile ». Jésus nous convie de toutes les façons à aimer nos frères; même ceux qui nous font du mal: « Aimez vos ennemis et rendez-leur le bien pour le mal: priez pour ceux qui vous persécutent; soyez parfaits comme est parfait notre Père qui est au Ciel, par lequel il fait resplendir le soleil, sur le bon comme sur le méchant; envoie la pluie et les cataclysmes pareillement sur les mauvais et sur les bons. Si vous ne pardonnez de tout cœur à votre prochain, de même votre Père Céleste ne pardonnera pas vos péchés; soyez miséricordieux, vous trouverez Miséricorde; c'est avec la même mesure que vous serez servis pour les autres, qu'à votre tout vous serez payés. Si tu vas faire une offrande à Dieu et que tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse l'offrande au pied de l'autel et vas te réconcilier avec ton frère, puis reviens faire ton offrande; car, dans le cas contraire, elle ne serait pas agréable à Dieu ». Observe à la lettre la divine prière du Notre Père. Jésus nous apprend donc, non seulement à ne pas haïr, mais à aimer ceux qui nous font du mal. Du haut de la Croix, Il a donné l'exemple le plus lumineux de la Charité en priant pour ceux qui L'ont crucifié: « Père, pardonnez-leur car ils ne savent ce qu'ils font ». Jésus nous commande le pardon et l'amour; les hommes au contraire, se haïssent. Combien de rancœurs, de vengeances, de luttes dans les familles et la société! Le Cœur de Jésus est blessé par toutes ces iniquités et demande réparation. Ce cinquième vendredi a pour mission de réparer la haine et d'obtenir à beaucoup d'âmes la force de pardonner les offenses reçues; mais, avant de réparer pour les autres, il convient que nous soyons nous-mêmes en paix avec tous. Il est si facile, étant donné la faiblesse humaine, de nourrir des rancœurs et des aversions; les occasions ne manquent pas, ni en famille ni a l'extérieur. Il convient de pardonner et d'oublier les offenses, c'est un devoir d'aider au Salut de ceux qui nous font du mal; faisons-leur, dans tarder, quelques visites pacifiques. Quelle joie, pour Jésus, de contempler une âme généreuse qui pardonne n'importe quelle offense! Donnons donc à Jésus la preuve de l'amour et lui nous donnera, en échange, une surabondance de paix. La rancœur apporte à  l'âme le trouble et l'amertume; au contraire, le pardon nous donne le calme et la joie pure: comme récompense du pardon, suit toujours une augmentation de grâces. Après que Jean Gualberto eut pardonné à celui qui avait tué son frère, il eut obtenu la grâce de devenir un saint. Que ceux qui attendent une grâce du Sacré Cœur pardonnent tout de suite et pour tout le passé.

 

Bouquet spirituel: Pardonner les offenses pour l'amour de Jésus et se réconcilier avec ceux qui vous ont offensés.

 

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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17 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 4/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco

Quatrième vendredi

Pour la conversion des pécheurs

Lecture

Tout le monde commet des péchés: qui plus, qui moins; les uns, de petites fautes; les autres, des péchés très graves; les uns se remettent en grâce de Dieu et détestent leur faiblesse; mais tant d'autres s'accommodent facilement de ce état en continuant avec insouciance à offenser Dieu, sans penser à son jugement et au danger de perdre leur âme. C'est pour ces pauvres âmes tout spécialement qu'il faut prier et offrir réparation. La Conversion d'un pécheur, comme nous enseigne Saint Augustin, est un miracle bien plus grand que de ressusciter un mort; pourtant, le Sacré Cœur de Jésus désire ardemment la conversion du pécheur. N'a-t-Il pas dit: « Je suis venu sur la terre pour les pécheurs, ce sont les malades qui ont besoin du médecin et non les bien portants. Je suis venu chercher la brebis égarée; la fête est plus plus grande au Ciel pour un pécheur converti que pour quatre-vingt-dix-neuf âmes n'ayant pas besoin de pénitence ». C'est donc un devoir pour nous de donner satisfaction à Jésus qui a une soif ardente des âmes pécheresses. Si nous-mêmes, nous nous trouvons en état de péché, approchons-nous de Jésus sans crainte, son grand Cœur plein d'Amour pardonne et oublie; promettons-Lui de nous remettre vite en état de grâce; d'une âme pécheresse, Il peut en faire une âme sainte, comme Il a agi pour la Samaritaine, Marie-Madeleine, Marguerite de Cortone et mille autres. Si nous sommes en état de grâce, nous devons travailler à la conversion des pécheurs égarés; le premier moyen est la prière (les 5 Notre Père,je Vous salue Marie et Gloire au Père sont très efficaces). Jésus disait un jour à une âme victime: « Priez, priez beaucoup pour les pécheurs, quand une âme prie pour un pécheur avec l'ardent désir de sa conversion, très souvent elle obtient gain de cause, sinon de suite, du moins à ses derniers moments; car les offenses qui M'ont été faites ont reçu réparation. La prière n'est jamais inutile, elle sert à consoler Mon Cœur blessé par le péché, et si elle n'obtient pas la grâce déterminée, elle peut servir à d'autres âmes mieux disposées )à en accueillir le fruit ». Ne perdons pas courage si, priant pour une âme, nous n'obtenons pas de suite la conversion; avec la prière, l'offrande des sacrifices est très méritoire; même les plus petits, en union des mérites de Jésus-Christ, acquièrent une plus grande valeur par une augmentation de grâces pour les pécheurs; parfois, un sacrifice peut sauver une âme. On relate que la Sainte Vierge dit à un jour à Josepha Menendez: « Toi Ma fille, ce matin, avant la Sainte Messe, tu as accompli une petite bonne œuvre avec sacrifice et amour; à cet instant, il s'est trouvé une âme en danger de tomber en Enfer; Mon Fils Jésus a utilisé ton petit sacrifice pour sauver cette âme. Tu vois, ma fille, combien d'âmes on peut sauver avec de petites bonnes actions ». Une souffrance, une croix, un malaise, n'en perdons pas le fruit par une impatience. Offrons-les de tout cœur à Jésus pour sauver un pécheur; les âmes que nous aurons sauvées nous les connaîtrons dans l'autre monde, elle formeront notre plus belle couronne pour l'éternité.

Bouquet spirituel: A chaque contrariété et souffrance, dire: « Seigneur, que Votre Volonté soit faite. J'accepte cette crois pour la conversion des pécheurs ».

Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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Prière aux Cinq Plaies

avant la Communion

Pénétrés d'amour et de reconnaissance, avec un cœur douloureux, nous adorons, baisons humblement et respectueusement Vos Plaies Sacrées. Nous Vous invoquons, ô Jésus, avec grande confiance. O Divin Sauveur, nous Vous supplions par les Plaies adorables si cruellement imprimées dans Votre Saint Corps, de convertir les pécheurs et de nous guérir de toutes les hideuses plaies que le péché a causées à notre âme. Imprimez profondément en notre cœur Vos Divines Plaies, en mémoire de Votre Douloureuse Passion. Jésus, ayez pitié de nous!

Première Plaie

Nous Vous supplions par la Plaie de Votre main droite: Notre Père...

 

Nous adorons la Plaie de Votre main droite, désirant et demandant qu'elle bénisse tous les pécheurs ainsi que nos intentions, nos paroles, nos actions, qu'elle nous aide à faire le bien et à éviter le mal. Je dépose, ô mon Dieu, dans Vos mains, avec confiance, mon corps, mon âme, ma vie, ma mort, mon sort temporel et éternel; nos projets et entreprises. Je remets dans Votre main droite tous les pécheurs, parents, amis, bienfaiteurs, les âmes consacrées; les religieux, les religieuses, les missionnaires, afin que ni le démon, ni le monde, ni la chair ne puissent les ravir. Seigneur, ayez pitié de nous!

Deuxième Plaie

Nous Vous supplions, ô Jésus, par la Plaie de Votre main gauche: Notre Père...

Nous adorons la Plaie de Votre main gauche et la supplions de nous bénir. Nous lui recommandons les pécheurs, nos ennemis que nous aimons de tout notre cœur comme Vous avez aimé, ô Jésus, ceux qui Vous ont crucifié. Nous Vous recommandons aussi les impies, les libertins et Vous conjurons d'étendre Votre puissante et pieuse main sur tous les ennemis de l'Église, pour réprimer leurs désordres et mauvaises intentions. Par Votre grâce puissante et triomphatrice, changez leur haine en une ardente Charité et leur malice en bonté; leur malédiction, en bénédiction; leur désir de guerre, en parfaite paix; arrachez tous ces pécheurs des mains de l'infernal ennemi et faites qu'ils retournent à Vous par les moyens d'une sincère conversion. Seigneur, ayez pitié de nous!

 

Troisième Plaie

Nous Vous supplions par la Plaie de Votre pied droit: Notre Père...

Nous adorons la Plaie de Votre pied droit. Nous Vous supplions, par cette Plaie Sacrée, de diriger nos pas dans le chemin du Salut. Nous Vous supplions, par les douleurs endurées par Vous à cause de cette Douloureuse Plaie, de convertir les pécheurs, de soulager les âmes qui souffrent, les pauvres infirmes, les agonisants, les esclaves, les prisonniers et les âmes du Purgatoire. Seigneur, ayez pitié de nous!

Quatrième Plaie

Nous Vous supplions par la Plaie de Votre pied gauche: Notre Père...

Nous adorons la Plaie de Votre pied gauche et Vous supplions, par l'intermédiaire de cette Plaie de rectifier le cœur des pécheurs, de réparer nos désordres, de corriger nos défauts, de nous rappeler dans nos égarements; nous conjurons, par les souffrances endurées à cause de Votre pie gauche, d'avoir compassion des hérétiques, des schismatiques, des infidèles et des traîtres. Seigneur, ayez pitié de nous!

Cinquième Plaie

Nous Vous supplions par la Plaie de Votre Côté sacré: Notre Père...

Nous adorons la Plaie de Votre Côté Sacré et Vous supplions de daignez, par les mérites de l'ouverture de cette Plaie adorable, de répandre sur les égarés et sur nous la surabondance de Votre Miséricorde infinie; de guérir nos cœurs par les mérites de la Plaie de Votre Sacré Cœur, de laver les taches et les laideurs de nos âmes avec le Sang et l'Eau sortis de Votre Côté Sacré. Puisque Votre Épouse, la Sainte Église, a été formée en vertu de ces très Saints et Précieux Sang et Eau, comme Ève de la côte d'Adam, ainsi nous Vous supplions, par la grande amertume que Votre Douloureux Cœur a ressentie au moment où le coup de lance l'a transpercé, d'avoir pitié de Votre Église que vous avez acquise par Votre Précieux Sang; purifiez-là, gouvernez-la, conservez-la pure et sans tache, exaltez-la, faites-la triompher de tous ses ennemis et des erreurs qui peuvent l'attaquer. Faites régner la paix, l'union, la Charité, enfin toutes les vertus Chrétiennes. Ainsi soit-il!

Réciter six fois: Sacré Cœur de Jésus, ayez pitié de nous!

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16 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 3/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco


Troisième Vendredi

Réparation pour les blasphèmes


Lecture


Dieu nous a donné la langue afin qu'elle nous serve pour le bien, surtout pour Le louer, Lui, notre Créateur et Rédempteur. Beaucoup d'hommes et de femmes se servent de la langue pour blasphémer et vomir des insultes vers la Divine Majesté. Dieu est jaloux de Son Saint Nom, Il nous a donné un commandement: de ne pas nommer le Nom de Dieu en vain. Jésus nous a appris le Pater, courte prière par laquelle nous demandons à Dieu les choses les plus nécessaires; mais avant tout, Il nous a appris à demander au Père la sanctification de Son Saint Nom: Notre Père, qui êtes aux Cieux, que Votre Nom soit sanctifié... Pourtant, sur la terre, il n'y a pas un nom qui reçoive plus d'insultes que le Nom de Dieu. Combien de blasphèmes contre Jésus-Christ dans les laboratoires, dans les casernes, dans les magasins, dans les familles, dans la rue, que d'insultes on entend contre le Fils de Dieu! Chaque blasphème est comme un soufflet que le fils donne à son propre père. Blasphémer contre Jésus, le Rédempteur du genre humain! Dans une journée, combien de milliers et de millions de blasphèmes on prononce! Le devoir des bons chrétiens est de donner réparation au Cœur de Jésus pour les insultes qu'Il reçoit, Lui offrir toutes les bonnes oeuvres de la journée, de la semaine, en réparation des blasphèmes. Que ce troisième Vendredi serve de réconfort à Jésus pour les insultes qu'Il reçoit. Chaque réparation est comme une goutte de baume sur ce Divin Cœur outragé. Tâchons, nous, de respecter toujours le Nom de Dieu et de ne jamais le nommer sans un motif valable. Ne donnons jamais à d'autres l'occasion de blasphémer, en observant la Charité et la patience avec nos familiers, et si nous entendons un blasphème, faisons un acte de réparation en disant: Dieu soit loué! Quand nous comprenons qu'une observation peut-être utile à un blasphémateur, faisons la librement, sans respect humain; si, au contraire, l'observation peut nuire en excitant la personne qui blasphème, il est prudent d'attendre qu'elle se soit calmée. Il est bon de rappeler l'épisode advenu à Fatima avant les apparitions de la Vierge: un Ange majestueux s'était présenté aux enfants, il tenait dans ses mains un grand calice surmonté d'une Hostie, il dit aux voyants: « Mettez-vous à genoux, baisez la terre et dites avec moi: Seigneur, je Vous bénis pour ceux qui Vous maudissent ». Puisque l'Ange a conseillé aux trois enfants de réciter cette brève prière, c'est signe qu'elle plaît à Dieu et répare les blasphèmes. Il convient donc de la réciter souvent le long de la journée et avec dévotion.


Bouquet spirituel: Lorsque vous entendez un blasphème, dire: « Dieu soit loué. Seigneur, je Vous bénis pour ceux qui Vous maudissent ».


Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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15 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 2/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco


Deuxième vendredi

Réparation pour l'abus de la Confession


Lecture


Le Cœur de Jésus a institué les Sacrements pour communiquer aux âmes sa grâce. Le Sacrement de la Confession est un des plus grands véhiculants de la grâce; il est appelé le Sacrement de la Miséricorde. Jésus a dit à ses Apôtres, à ses successeurs: « Tous les pouvoirs M'ont été donné au Ciel comme sur la terre, et comme Mon Père M'a envoyé, Je vous envoie; recevez l'Esprit Saint, ceux à qui vous aurez pardonné, les péchés seront pardonnés et ceux à qui vous les aurez retenus, Je les retiendrai ». En vertu de ce pouvoir divin, les Ministres de Dieu accordent le pardon aux âmes repentantes: chaque faute est effacée par l'absolution sacramentelle puisque le Sang de Jésus descend pour purifier les cœurs tachés par la faute. Quelle joie éprouve Jésus quand un pécheur pleure ses misères et reçoit l'absolution. La joie éprouvée par le père de l'enfant prodigue en le serrant dans ses bras, alors qu'il le croyait mort, est une pâle figure de la joie qu'éprouve Jésus à l'absolution du pécheur. Ceux qui font une bonne confession ressentent dans leur cœur une joie profonde et la paix. Bienheureux ceux qui savent s'en servir comme un énergique médicament pour leur salut. Mais tous ceux qui vont se confesser, reçoivent-ils le pardon de leur péché? Tous procurent-ils à Jésus la joie d'un retour sincère? Comme il existe des sacrilèges eucharistiques, de même il en est de la Confession. Combien doit souffrir le Cœur de Jésus en voyant profaner le Sacrement de Sa Miséricorde! Ceux qui cachent au confesseur quelque faute grave, de même ceux qui sont décidés à ne pas fuir les occasions du péché, se disant: « Après, je me confesserai »; ceux qui se confessent par respect humain ou pour être agréables à leur entourage ou par convenance sociale, tous ceux-ci accomplissent le sacrilège de la Confession; pour chacun d'eux, le Cœur de Jésus saigne. Il voudrait, le cher Jésus, que Son Sang coule pour purifier et au contraire, pour beaucoup d'âmes, c'est une malédiction. Que ce deuxième Vendredi soit consacré à cette Réparation: pour la profanation du Sacrement de la Confession. Avant tout, approchons-nous toujours de ce Sacrement, avec les dispositions voulues: bien examiner sa conscience, un vrai repentir en accusant nos fautes avec humilité et sincérité, accomplissant bien la pénitence que le confesseur nous impose. S'il nous arrivait de faire une mauvaise Confession, au plus tôt réparons cela par une confession spéciale pour nous redonner la sérénité de l'âme; nos comptes avec le Bon Dieu, nous pouvons les régler à toute heure; il suffit d'un peu de bonne volonté. Ne renvoyons jamais d'un jour à l'autre, ou de mois en mois, le règlement de notre conscience; car ce règlement ne peut attendre, la mort pourrait nous surprendre d'un moment à l'autre et malheur à qui n'est pas prêt! Le Cœur de Jésus attend anxieusement les âmes des pécheurs au Tribunal de la Pénitence. Il est prêt à pardonner et à oublier les plus grandes iniquités. Sa Miséricorde est infiniment supérieure aux misères humaines. C'est le démon qui retient les âmes pour les empêcher d'aller à Jésus. Déjouons ses insinuations infernales.


Cinq Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père


Bouquet spirituel: S'examiner minutieusement sur les confessions, dans le doute, faire une Confession comme si c'était la dernière de sa vie.


Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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15 février 2010

Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus 1/15

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Les Quinze Vendredis du Cœur de Jésus

Don Tomaselli, Salésien de Don Bosco


Préface


La Sainte Vierge est honorée par la pratique des cinq premiers Samedis du mois et par celle des Quinze Samedis consécutifs. Combien de grâces la Reine des Cieux n'accorde-t-Elle pas à ceux qui l'honorent de cette façon! On peut se demander pourquoi le Sacré Cœur de Jésus n'est pas honoré par les Quinze Vendredis? Jésus ne mérite-t-Il pas les mêmes louanges que sa Sainte Mère? Bien plus, certes, puisqu'Il est la source de toutes les grâces où la Sainte Vierge puise largement. On peut se dire également: les neuf premier Vendredis du mois ne suffisent-ils pas? Pourquoi les Quinze Vendredis consécutifs? Si les premiers vendredis du mois consolent le Cœur de Jésus en ces temps troubles où le monde glisse toujours plus vers le péché, il faut multiplier les Communions réparatrices; aux âmes victimes volontaires, Jésus demande cette nouvelle preuve d'amour aux intentons précisées et promet de grandes grâces. Unissons-nous et formons dans le monde entier une nouvelle armée selon le désir de Son Cœur adorable.


Aux Prêtres


J'adresse la parole à mes frères du Clergé: Nous sommes, ô frères, les Ministres du Dieu Tout-Puissant sur la terre; les âmes que la Divine Providence nous a confiées, adressons-les au Sacré Cœur et dirigeons-les vers la Réparation. Ordinairement, les fidèles nous suivent dans les initiatives saintes; le tout est d'être zélé dans l'exercice de notre saint ministère. Le présent opuscule peut servir de guide à la pratique des Quinze Vendredis. Il serait bien de le lire « infra Missan », l'intention appropriée à chaque vendredi, afin que les fidèles soient pénétrés du motif et qu'ils en fassent leur profit. Jésus ne manquera pas d'accorder des grâces spéciales aux prêtres qui se feront les promoteurs de tant de bien.


Aux âmes pieuses


Jésus à dit à Sainte Marguerite-Marie: « Le nom de ceux qui propageront cette dévotion sera gravé dans Mon Cœur et il ne s'effacera jamais ». Il en sera de même pour la dévotion des Quinze Vendredis; l'apostolat de telle dévotion vous rendra chères au Cœur de Jésus et ses Divines Tendresses se déverseront sur votre cœur.


But


Le but principal des Quinze Vendredis est de rendre honneur au Cœur de Jésus. Le moyen très efficace pour obtenir des faveurs est de promettre de les commencer avec Foi et amour. On peut demander toutes les grâces, spirituelles et temporelles; c'est-à-dire, ce que l'on demande, soumis au vouloir de Dieu, utile à notre âme. Si l'on tarde à être exaucé, il est bon de répéter une autre série de Quinze Vendredis; cela est conforme aux paroles même de Jésus: « Frappez et il vous sera ouvert; demandez, il vous sera donné ». Si la grâce désirée n'est pas utile pour le moment à l'âme, Dieu vous récompensera par une autre grâce inattendue. Que les âmes qui adhèreront à cette pratique réparatrice vivent en grâce de Dieu, et si par malheur elles tombaient en péché grave, qu'elles se redressent de suite, car, si l'âme n'est pas en amitié avec Dieu, elle ne peut prétendre à recevoir les faveurs divines. On peut demander toutes les grâces: guérison, embarras matériels, préoccupation familiale, besoins spirituels et surtout la conversion des pécheurs.


Pratique normale


Le premier tour commence vers le milieu de mars pour se terminer le dernier vendredi de juin. Le deuxième tour, vers le milieu de septembre, pour finir le dernier vendredi de décembre. Que l'on fasse ces deux tours avec solennité: dans les paroisses, communautés, instituts religieux, etc. En privé, les Quinze Vendredis peuvent se faire à n'importe quel moment de l'année, mais il est conseillé, pour obtenir de grandes grâces urgentes, de se grouper; si par empêchement, oubli, on ne peut communier le vendredi, cette communion peut se remettre à n'importe quel jour de la semaine avant le vendredi suivant. Dans les cas urgents, la Sainte Communion peut se faire en 15 jours de suite. Donc, tous les vendredis pendant quinze semaines, que l'on reçoive la Sainte Communion en réparation des offenses que Jésus reçoit. Il n'est pas nécessaire de se confesser chaque fois, pourvu que l'on soit en paix avec Dieu; que la confession ait été sincère, ne pas avoir caché, par honte, quelque grave péché; promettre de fuir les occasions futures de péché; si une de ces conditions avait manqué à la confession, elle serait sacrilège, ainsi que la Sainte Communion.

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Premier vendredi

Réparation pour les sacrilèges eucharistiques


Lecture


Le Cœur de Jésus est fontaine d'un immense Amour; Il l'a manifesté au monde par le Mystère de l'Incarnation et de Sa Mort sur la Croix. L'excès d'un tel Amour a permis Sa réelle et vivante présence sur la terre, sous la forme Eucharistique. Le Prêtre, au moment de la Consécration pendant la Messe, prononce sur le Pain et le Vin les paroles prononcées par Jésus lors de la dernière Cène. Il descend, à cet instant, sur l'autel pour se donner en nourriture aux âmes. La Communion, quel mystère! Le Créateur devient nourriture de la créature! Jésus a dit: « Je suis le Pain descendu du Ciel; qui mange Mon Corps et boit Mon Sang, aura la Vie éternelle, Je le ressusciterai au dernier jour ». Jésus entre dans nos coeurs pour se reposer, pour nous consoler, pour nous fortifier et nous enrichir de Ses Dons; dans l'acte de la Sainte Communion, Jésus a plus de bonheur que l'âme qui le reçoit; comme un père serre sur son cœur son fils avec plus d'amour que le fils lui-même. Mais tous ceux qui se présentent à la Sainte Table, communient-ils saintement? Malheureusement, des âmes approchent du Banquet Eucharistique avec des péchés graves dans l'âme. Saint Paul a dit: « la première condition pour bien communier, est d'avoir l'âme sans faite grave ». La Confession étant le remède pour effacer le péché, tous ceux qui vont recevoir Jésus en état de péché mortel commettent donc un sacrilège. Qui pourrait énumérer les sacrilèges perpétrés dans le temps pascal et en d'autres fêtes solennelles de l'année? Comme Jésus doit souffrir, quand Il rentre dans un cœur où règne le démon! Dieu et Satan doivent rester ensemble: la vie et la mort. Jésus Lui-même a manifesté une grande douleur de ces sacrilèges à une âme victime, Josepha Menendez, lui disant: « Je veux te faire connaître la tristesse qui inondait Mon Cœur à la dernière Cène quand j'instituai le Sacrement Eucharistique.... J'ai vu, à ce moment, les sacrilèges, les outrages, les abomination horribles qui se commettraient contre Moi! Et en combien de cœurs tachés de péchés je devrais entrer: Ma Chair et Mon Sang profanés n'auront servi qu'à la condamnation éternelle pour beaucoup d'âmes ». Ce sont des sacrilèges, ces autres profanations Eucharistiques: Jésus étant porté en procession, beaucoup éprouvent de la honte à se mettre à genoux et à se découvrir; d'autres fois, des hommes impies se permettent, par la soif de l'argent, de fracturer les Tabernacles et voler les Vases sacrés où sont conservées les Saintes Espèces; bien des fois, après le vol dans les églises, on a trouvé les Saintes Hosties dans la rue, piétinées ou jetées dans des lieux indécents! Nous avons le devoir de réparer tous ces sacrilèges! Que ce Premier Vendredi soit dédié à consoler le Cœur de Jésus pour toutes les offenses qu'Il reçoit dans le Saint Sacrement. A cette intention, que l'on offre, si possible, la Sainte Messe, les prières et bonnes oeuvres de la journée. Pendant la Messe, dire souvent: qu'Il soit loué, remercié à chaque instant, le Saint Sacrement.


Réciter chaque jour cinq Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père


Bouquet spirituel: Pendant la semaine, dire souvent et si possible lorsque sonnent toutes les heures: « Loué et remercié soit à tout instant le Très Saint et Très Divin Sacrement ».


Prière: Chaque jour de la semaine, réciter 5 Notre Père, je Vous salue Marie et Gloire au Père en réparation des intentions du Vendredi.

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4 février 2010

Petit Mois du Sacré Cœur

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Petit Mois du Sacré Cœur


Pieuses pensées pour le mois de juin extraites du Livre de Piété de la Jeune Fille

Par l'auteur des « Paillettes d'or »


Québec

Imprimerie Léger Brousseau

9, rue Buade

1884


Reimprimatur.

 

G. S. Legaré, V. G.

 

Quebeci, die 8a oct. A. D. 1883.


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Un sage Orient a dit que les mots étaient comme des cassolettes s'entr'ouvrant sous le regard ou la parole pour laisser échapper ce qu'elles contiennent. Un seul mot, s'il est rempli de parfum, suffit, ajoute-t-il, pour embaumer une âme. Ces pages ne forment pas précisément un livre, elles offrent simplement une réunion de mots portant tous pour titre: Le Cœur de Jésus. Entr'ouverts devant le Saint-Sacrement, ces mots laisseront, nous sommes sûrs, échapper de pieuses et fortifiantes pensées, parce que, en les formant, nous avons demandé au Cœur de Jésus de les remplir de sa grâce. Cœur de Jésus, puissent-ils vous faire aimer en rappelant votre tendresse ! Cœur de Jésus, puissent-ils exciter un peu de zèle en montrant vos désirs! Cœur de Jésus, puissent-ils faire éviter une faute en indiquant les épines qui vous blessent ! Cœur de Jésus, puissent-ils augmenter le nombre de vos consolateurs en faisant connaître ceux qui vous consolent !


Petit Mois du Sacré Cœur

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1 Les tendresses du Cœur de Jésus


Premier Jour


Prions, afin que pendant ce mois il ne se commette pas de péché mortel dans notre famille


Jésus et les petits enfants


Jésus est assis entouré de ses disciples... ; là-bas, parmi la foule, son regard paternel a aperçu des petits enfants qui se tenaient craintifs auprès de leur mère, et il leur a tendu les bras. Ces enfants ont compris cet appel du cœur, et ils accourent à Jésus qui les embrasse, les bénit, les garde près de lui, leur parle du ciel. Les apôtres, craignant que ces enfants ne fatiguent leur maître, veulent les éloigner... « Non, dit Jésus, laissez-les près de moi. » Quelle scène touchante! O Jésus, moi aussi je suis enfant; moi aussi je viens à vous, caressez-moi, bénissez moi, parlez- moi du ciel. Si je reste toujours simple, innocent, doux, vous me voudrez toujours, n'est-il pas vrai ?... Oh! éloignez vous donc, pensées, désirs, affections, qui ôteriez de mon cœur ce qui plaît a Jésus.


Pratique: Je me préparerai avec piété à ma prochaine communion»

 


Deuxième Jour


Prions pour les âmes qui sont coupables de péché mortel et ne songent pas à se confesser


Jésus et Lazare


Jésus est debout près de la tombe de son ami et il pleure... O Jésus, vous les aimez donc bien, vos amis! Que vos larmes me touchent, et qu'elles me montrent bien la tendresse de votre cœur ! Elles éveillent en moi un souvenir à la fois pénible et émouvant, celui de ces jours où, mon âme morte à la grâce, vous veniez à elle et vous pleuriez sur son sort. Mon ange gardien, témoin  de vos larmes, disait en rappelant la parole des Juifs: Comme Jésus aime cette enfant! Merci de votre bonté, ô mon Dieu! Lazare s'attache à vous... moi aussi je veux que toutes les facultés de mon âme, que mon être tout entier soient employés à votre service, et pour commencer aujourd'hui je serai fidèle à remplir tous mes devoirs en vue de plaire à Dieu.


Troisième Jour


Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd'hui quelque épreuve pénible


Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant


Il vous semble, à votre âge, que vous n'aurez jamais de grandes douleurs.. Hélas! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu'il aime. Souvenez-vous alors qu'il y a sur la terre un Jésus qui voit toutes les douleurs, et qui vous consolera si vous allez à lui. — C'est dans la communion surtout que Jésus nous dit: « Ne pleurez pas... je vous conduirai où sont ceux que vous aimez: venez, ne me quittez plus ». Donnez-moi, mon Dieu, l'amour de l'Eucharistie... là est la consolation, là est la paix... là il m'est si doux d'entendre ces paroles: « Ne pleurez point. »


Pratique: J'irai avec empressement faire ma visite au saint sacrement.


Quatrième Jour


Prions en union avec les personnes qui, aujourd'hui, ont reçu la Communion


Jésus et la Samaritaine


Je vous vois. Seigneur, assis, accablé de fatigue, sur le bord du puits de Jacob, attendant tous ceux qui passent, à tous disant: « Donnez-moi à boire, j'ai soif de votre cœur, donnez-le moi; j'ai soif de votre innocence, conservez-là-moi... »Que de fois, Jésus, je vous ai refusé cette aumône, pour donner à l'étourderie, à la passion, à la vanité !.. et vous ne vous rebutez point, et vous la demandez toujours... Jésus, oui je veux vous donner ce soulagement que vous voulez et dont vous semblez avoir besoin.. Aujourd'hui que voulez-vous ?... Fidélité à mes devoirs, amour dans mes prières ?... Me voici Seigneur... demandez.


Pratique: aujourd'hui je prierai avec plus d'attention.


Cinquième Jour


Prions pour les âmes faibles qui sont sur le point de se laisser entraîner au mal


Jésus et le père affligé qui le prie de guérir son enfant


Le Cœur de Jésus ne peut résister aux larmes, à celles surtout qui sont versées pour les autres... « Va, dit-il à ce père aimant, va, ton fils est guéri. » Ah! qui donc n'a autour de soi des âmes dont l'état est bien autrement dangereux que celui de ce jeune enfant ?... Pour les guérir, allez à Jésus; priez, pleurez et attendez... Mon Dieu, faites-moi bientôt, pour ceux que j'aime et que je veux saints, faites-moi bientôt entendre cette parole: « Console-toi, ils vivent tous pour le Ciel ».


Pratique: Aujourd'hui je me mortifierai en ne disant aucune paroles blessantes.


Sixième Jour


Prions en union avec les religieuses qui gardent perpétuellement le silence

 


Jésus et le paralytique de la piscine


Il y a 38 ans que ce malheureux est là, attendant sa guérison et ne pensant pas à la demander à celui-là seul qui peut la lui donner: au bon Dieu... Jésus passe... le malade ne songe pas non plus à Jésus, c'est ce bon maître qui lui dit: « Veux- tu être guéri ? »... « Je n'ai personne pour me venir en aide », répond le malade... Ah! tu ne connais donc pas Jésus, pauvre malheureux !... Demande-lui donc qu'il te guérisse. Il ne le demande pas même et cependant Jésus le guérit... Que vous êtes bon, ô Jésus! vous faites du bien même quand on ne sait pas vous le demander... et moi qui vous prie, me laisserez-vous? Non, non.. j'en suis sûr!


Pratique: Je ferai aujourd'hui un acte de bonté pour plaire à Dieu.


Septième Jour


Prions, afin de bien profiter des instructions qui nous sont faites


Jésus et le lépreux


Entendez ce cri parti du Cœur, ce cri plein de confiance et plein d'amour: « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir ! » et en même temps, ajoute l'Evangile, le lépreux se jetait à genoux et suppliait les mains jointes... Jésus s'arrête, il tend la main, il touche les plaies du malade. "Je le veux, dit-il, sois guéri !... » — Oh! pourquoi donc ne suis-je pas guéri de mon orgueil, de ma sensualité, de ma nonchalance, moi que vous touchez si souvent dans la sainte communion ? Est-ce que la confiance me manquerai?... Mon Jésus, je crois, j'espère... Oh ! guérissez-moi !...


Pratique: Je prierai à l'église, comme si réellement je voyais Jésus-Christ,


Huitième Jour


Prions, afin que le bon Dieu nous accorde la grâce de repousser les tentations que nous éprouverons aujourd'hui


Jésus et les affligés


Quelle impression devaient foire sur les coeurs ces paroles de Jésus: « Vous tous, qui êtes dans la peine et dans la souffrance, venez à moi et je vous soulagerai. » Personne encore n'avait parlé ainsi  personne, surtout, n'avait accueilli comme Jésus... Aussi, voyez, ce sont les pauvres, les malades, les délaissés qui raccompagnent. Qui les Voulait auparavant? Qui ne les chassait de la société? O Jésus! apprenez-moi à avoir un bon cœur, à aimer ceux que tout le monde repousse,. Donnez-moi de pouvoir consoler beaucoup dans ma vie.


Pratique: J'essaierai, aujourd'hui d'être utile à mon prochain.


Neuvième jour


Prions pour ceux que nous aimons le plus


Jésus prend la défense de Madeleine


Elle avait été coupable, Madeleine, mais elle était repentante, et elle pleurait aux pieds de Jésus.  Il n'en faut pas autant pour toucher le Cœur du bon Maître; non seulement il pardonne, mais entendez comme il prend sa défense contre ceux qui, au fond de leur cœur, disaient : « Elle est pécheresse! »  « Elle est plus aimante que vous, répond Jésus, je suis venu chez vous, vous ne m'avez point donné d'eau pour mes pieds, et elle les a arrosés de ses larmes; vous ne m'avez pas donné le baiser de paix, et elle n'a cessé de baiser mes pieds... Aussi, je lui dis: « Tout est pardonné, allez en paix! » Leçon de miséricorde que je n'oublierai pas, ô mon Dieu! Peut-être ceux que je méprise au fond du Cœur, et ceux que j'accuse, sont plus chéris de Dieu, parce qu'ils l'aiment davantage.


Pratique: Je veillerai sur mes jugements afin de ne juger personne; et je me priverai de quelque chose de mon repas si je me laisse aller à un jugement téméraire.


Dixième Jour


Prions pour ceux qui en ont le plus besoin


Jésus et le peuple manquant de pain dans le désert


Il y a là des paroles bien émouvantes: Jésus voit la foule qui le suivait, oubliant, dans sa ferveur, les choses nécessaires à la vie, et il dit: « J'ai pitié de ce peuple: depuis trois jours qu'il me suit il n'a presque rien pris... Je ne veux pas le renvoyer à jeun, de peur que les forces ne lui manquent... » Vous pensez donc à tout, à tout, bon Maître ; et je m'inquièterais!... Oh! si je vous suis, si je vous sers, ne pensant pas même à ma vie matérielle, je puis donc être assurée que vous y pourvoirez vous-même, par un miracle s'il le faut! mon Dieu! que je la comprends bien cette autre parole:  « Cherchez d'abord le royaume du ciel, et tout le reste vous sera donné par surcroît » !... Le monde ne comprend pas, le monde se moque... Je crois, je crois, mon Dieu!


Pratique: Je dirai une dizaine de chapelet pour demander à la sainte Vierge beaucoup d'abandon à la Providence.


Onzième jour


Prions pour obtenir une grande horreur de tout péché


Jésus et les apôtres qui demandent la punition des Samaritains


Les habitants de Samarie n'ont pas voulu recevoir Jésus, ils l'ont chassé de leurs murs... et les apôtres indignés lui disent: « Seigneur, voulez-vous que nous commandions au feu du Ciel de descendre sur ces habitants ingrats et de les consumer ? » « Méchants, leur dit Jésus, le Fils de l'homme n'est pas venu pour perdre les âmes, mais pour les sauver... » Oh ! que vous êtes bon, Jésus! je m'explique pourquoi, après tant de péchés, la mort n'est pas venue me surprendre. Le démon l'envoyait, vous l'avez arrêtée, vous Jésus, faites que je sois reconnaissant!


Pratique: Aujourd'hui je vais essayer de parler un peu du bon Dieu.


Douzième Jour


Prions pour tous les membres de notre famille


Saint Jean reposant sur la poitrine du Sauveur


Quelle aimable familiarité! Elle me paraît à peine concevable, et cependant, mon Dieu, ce bonheur de saint Jean,ne l'ai-je pas chaque fois que je fais la sainte communion ? Si j'étais pur comme il était pur, si j'aimais Jésus comme il l'aimait, oh! les doux moments que je passerais aux pieds de l'autel, gardant Jésus avec moi et dans moi ! Je comprends ce mot d'une enfant: Le ciel est une première communion continuelle. Ne suis-je pas au ciel après la communion ? L'Evangile ne dit pas que Saint Jean parla beaucoup à Jésus, mais il dit que ce fut le seul apôtre qui se trouva sur le calvaire... Oh ! moi aussi, vous m'y trouverez, Jésus! Rien, rien ne me séparera de vous.


Pratique: Je ferai aujourd'hui un acte d'amende honorable à Jésus au saint sacrement


Treizième Jour


Prions, afin d'obtenir beaucoup de dévotion pour la sainte Vierge


Jésus et saint Pierre qui l'a renié


Pauvre Apôtre, quel remords dans son âme coupable et quelle frayeur à la pensée de revoir Jésus ! Peut-être honteux et tremblant, cherchait-il à voir, sans être aperçu, ce bon Maître qu'il a renié... Son Maître aussi le cherchait... Qu'y eut-il donc, ô Jésus, dans votre regard ? Oh! ce n'était pas la colère, ce n'était pas la plainte, ce n'était pas le reproche, colère, plainte, reproche auraient tué l'Apôtre... Il ne devait y avoir là que l'amour... Que vous êtes bon, ô Jésus ! Aussi, quelles que soient mes fautes, je ne vous fuirai jamais !


Pratique: Je ferai aujourd'hui un acte d'espérance du fond du cœur,


Quatorzième Jour


Prions pour les pauvres pécheurs endurcis


Jésus et le bon larron


Toute la vie mortelle de Jésus peut se résumer en un seul mot, miséricorde. N'est-ce pas aussi ce qui résume sa vie eucharistique ? II n'a jamais repoussé personne. Il a été toujours au-devant des malheureux et des coupables. Il a toujours intercédé pour ceux mêmes qui le repoussaient ; et dès qu'il voyait dans une âme la plus petite volonté de revenir au bien, il avait pour elle des prévenances qui, dit un saint, donnent presque envie d'être coupable. Le voleur attaché en croix reconnaît sa faute, et lui, qui n'a plus que quelques instants à vivre, il entend ces consolantes paroles: « Vous serez avec moi dans le paradis. » Oh! dites-les-moi ces paroles, ô Jésus!


Pratique: Je me confesserai avec plus de soin.

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2 Les désirs du Cœur de Jésus


Quinzième Jour


Prions pour le retour des âmes qui ont abandonné le bon Dieu


Le premier désir du Cœur de Jésus est la gloire de son Père


Nous aimons nos parents, nous autres, nous voudrions que tout le monde dit, comme nous, qu'il n'en est pas de plus nobles, de plus vertueux, de plus grands, de meilleurs ; une injure faite à notre père nous révolte. Oh! ces sentiments, comme ils étaient ardents, justes, surtout dans le Cœur de Jésus! II ne veut que la gloire de son Père, le zèle de son bonheur le dévore, il a faim et soif de le faire aimer... Oh! aidons Jésus, parlons du bon Dieu, agissons pour le bon Dieu, faisons quelquefois prononcer aux petits enfants des actes d'amour de Dieu.


Pratique: Aujourd'hui, je ferai toutes mes prières pour que le bon Dieu soit connu et aimé.


Seizième Jour


Prions, afin que la sainte Vierge soit plus connue et plus aimée


Le deuxième désir du Cœur de Jésus est l'honneur de la sainte Vierge


 

Ah! comme il est doux à Jésus de voir honorer et aimer sa Mère; sa Mère, à qui il a si longtemps obéi, sa mère si vertueuse, si sainte, si bonne; sa Mère, qu'il a vu tant souffrir !... Aussi voyez comme il inspire une foule de pratiques de dévotion en son honneur, comme il bénit ceux qui l'invoquent, comme il donne la paix et la joie à ceux qui l'aiment... Jésus, Jésus, nous voulons bien. l'aimer, votre Mère... Nous aurons toujours pour Marie la dévotion la plus tendre.


Pratique: Je réciterai aujourd'hui un acte d'abandon à la Sainte Vierge.


Dix-septième Jour


Prions pour les prêtres, afin de les aider à sauver les âmes


Le troisième désir du Cœur de Jésus est le salut des âmes


S'il nous était permis comme à saint Jean de poser notre tête sur la poitrine de Jésus, et qu'il nous fût donné de comprendre les battements de son Cœur, nous entendrions ces mots: « Les âmes ! les âmes! je veux sauver les âmes. » Si nous étions moins agités par les choses extérieures, nous entendrions la voix suppliante de Jésus nous dire: « Aide-moi à sauver les âmes! » Une âme qui se damne est un triomphe pour le démon ; c'est un blasphémateur qui, pendant toute l'éternité, maudira Jésus !... Sauvons les âmes, nous le pouvons par le bon exemple, par la parole, par la prière surtout. Si nous sauvons une âme, nous aurons sauvé la nôtre.


Pratique: J'entendrai la messe pour la conversion des pécheurs.


Dix-huitième Jour


Prions pour les âmes du Purgatoire les plus aimées de la sainte Vierge.


Le quatrième désir du Cœur Jésus est la délivrance des âmes du purgatoire


Ames chères à Jésus, âmes bien-aimées, qu'il voit souffrir, et que, par respect pour sa justice, il ne peut délivrer ! Ces âmes l'appellent, le désirent, lui disent à toute heure : »Quand vous verrons-nous. Seigneur?... » Et elles pleurent moins de leur douleur que de leur séparation d'avec Jésus II me semble, dit une sainte, voir Jésus me tendre la main et me dire: « Ces pauvres âmes me doivent des prières, des messes mal entendues, des mortifications, des aumônes qu'elles auraient dû faire... Paye-moi pour elles. » Oui Jésus, et je vais commencer aujourd'hui.


Pratique: Je ferai de temps en temps une aumône à l'intention des âmes du purgatoire.


Dix-neuvième Jour


Prions pour le Pape


Le cinquième désir du Cœur de Jésus est le triomphe de l'Eglise


L'Eglise ne périra pas, les portes de l'Enfer auront beau vomir contre elle des légions infernales, la mauvaise presse aura beau répandre des calomnies, l'Eglise résistera jusqu'à la fin des temps. C'est un article de foi, et la crainte serait ici une faute. Mais si l'Eglise ne doit pas périr, elle peut souffrir et elle souffre... Elle souffre dans son Chef, le Pape, dont l'autorité est méconnue, elle souffre dans ses membres, les fidèles persécutés; dans ses commandements méprisés... Oh! que Jésus serait heureux de vous voir quelquefois, à genoux devant le saint sacrement, le supplier de rendre la paix à l'Eglise, et vous imposer quelques légères privations!

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3 Les épines du Cœur de Jésus


Vingtième Jour


Prions pour les âmes qui résistent à la grâce


La première épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui restent volontairement en état de péché mortel


L'âme innocente est la demeure de Dieu, elle devient, par la sainte Communion, la demeure toute particulière de Jésus-Christ. Jésus est « chez lui », c'est là qu'il trouve ses délices et qu'il demande à rester... Or, commettre un pèche m or tel, le conserver volontairement, c'est admettre le démon dans son âme, le constituer le maître, à la place de Jésus, qui sort alors, chassé honteusement.. Pauvre Jésus, qui se tient à la porte de l'âme coupable, qui frappe, qui demande à entrer, et qui entend ce cri épouvantable des Juifs: « Non, non! ce n'est pas vous que je veux, mais mon péché ». Oh! si vous craignez d'être en péché mortel, mon enfant, allez vite, vite vous confesser.


Pratique: Aujourd'hui, je prierai pour les pécheurs.


Vingt-et-unième Jour


Prions pour les âmes que Dieu appelle à la vocation religieuse


La deuxième épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes indifférentes


Il est des âmes qui entendent parler de l'amour de Jésus et ne voient là qu'une pieuse exagération,  qui se mettent fort peu en peine de commettre ou de ne pas commettre des péchés pourvu qu'elles y trouvent plaisir ou profit, qui rient du soin que mettent les âmes pieuses à éviter les fautes vénielles,  qui assistent aux prières parce qu'on les y conduit, mais qui trouvent ce temps au moins inutilement employé. Oh! que Jésus doit souffrir de cette indifférence!... Mon Dieu ne permettez pas que j'en vienne jamais là ! Je suis bien léger, bien oublieux, mais non, je ne veux pas être indifférent pour ce qui regarde votre gloire!


Pratique: Je ferai aujourd'hui, avec plus de piété, ma. Visite au Saint au Sacrement, et je prierai pour les malheureux qui résistant à Jésus-Christ.

 


Vingt-deuxième Jour


Prions pour ceux de nos parents qui sont éloignés de leurs devoirs religieux


La troisième épine du Cœur de Jésus ce sont les âmes lâches et tièdes


Elles ne sont pas indifférentes, celles-là, mais peut-être voudraient-elles le devenir... L'amour de Jésus-Christ les ennuie et leur pèse; elles en ont senti cependant toute la douceur... vous qui, par l'effet d'une passion cachée, d'un amour-propre et d'un orgueil sans mesure, vous éloignez de Jésus, écoutez ses plaintes: « Si au moins c'était un ennemi qui me traitât ainsi, je le supporterais ; mais un enfant que j'aime, que j'ai admis à ma table!... » Revenez à Jésus... Demain peut-être ? Il sera trop tard... S'il ne vous voulait plus !...


Pratique: Je réciterai mon chapelet pour demander à Marie qu'elle me donne ma ferveur d'autrefois.


Vingt-troisième jour


Prions pour propager la dévotion au Cœur de Jésus


La quatrième épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui profanent les sacrements


On appelle ces âmes des « sacrilèges »; or savez-vous ce que font les sacrilèges ? Ils s'unissent au démon pour lui venir en aide dans le plus horrible des crimes: la profanation du corps et du sang de Jésus-Christ. Ils font de leur âme un cloaque rempli de vices honteux; et puis, sachant bien ce qu'ils font, ils y jettent le corps de Jésus-Christ, et attendent le remerciement du démon, heureux de ce crime qu'il ne pouvait commettre lui-même. Mon Dieu! mon Dieu! laissez-moi vous demander pardon.


Pratique: Je ferai aujourd'hui un acte d'amende honorable au Sacré Cœur de Jésus,


Vingt-Quatrième Jour


Prions pour tous nos parents et tous nos amis, afin que Dieu les récompense de leur dévouement pour nous


La cinquième épine du Cœur de Jésus ce sont les corrupteurs de l'enfance


C'est là une autre espèce de sacrilège, non moins douloureux au Cœur de Jésus, plus douloureux peut-être que la profanation de son corps. Chères âmes d'enfants, que Jésus aime tant, âmes innocentes et pures, est-il possible qu'il y ait des être assez pervers pour vous apprendre le mal! Ah! quel trésor de colère s'amasse contre eux dans le ciel! Sans doute tout péché peut obtenir son pardon, mais pour obtenir le pardon d'avoir appris le mal à une âme innocente, surtout si cette pauvre enfant est morte, morte avec son péché, que de pénitences, que d'expiations, que de tourments seront nécessaires!...


Pratique: Aujourd'hui je prierai pour les âmes innocentes.


Vingt-cinquième Jour


Prions, afin que le Cœur de Jésus nous inspire le goût de la communion fréquente


La sixième épine du Cœur de Jésus ce sont les âmes qui s'éloignent de la sainte communion


S'éloigner volontairement de la sainte communion quand elle nous est permise, c'est dire à Jésus-Christ: « Je ne veux pas de vous... » Ne pas se mettre à même de communier fréquemment, au moins tous les huit jours, c'est dire à Jésus-Christ: « Je ne veux pas me gêner ».C'est, en effet, parce qu'on ne veut passe gêner qu'on ne communie pas tous les huit jours; ce n'est pas à vous, sans doute, à régler vos communions, mais c'est à vous de vous y préparer: retranchez les sentiments de vanité, les amitiés trop affectueuses les médisances, les pertes de temps... vous verrez comme vous aimerez la sainte communion et comme on vous la permettra volontiers.


Pratique: Je vais dès aujourd'hui, me préparer à la communion pour le dimanche qui suivra.

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4 Les consolateurs du Cœur de Jésus


Vingt-sixième Jour


Prions pour et celui à qui Dieu a confié le soin de notre âme


Parmi les consolateurs du Cœur de Jésus il y a abord les prêtres zélés et les saints religieux

et religieuses


C'est l'armée visible de Jésus, ce sont ses anges de la terre. Leur but est la gloire de Dieu, l'honneur de Marie, le salut des âmes, le triomphe de l'Eglise, en un mot tous les intérêts de Jésus-Christ. Chaque matin, à l'oraison, ils reçoivent le mot d'ordre de leur maître et chaque soir, ils rendent compte de leur journée. Oh! demandez à Jésus que cette armée s'augmente de plus en plus ; offrez-vous quelquefois pour être enrôlé, vous, au service d'un si bon maître; Oh! si vous saviez comme on y est bien!comme on y vit heureux! comme on y meurt plein de confiance.


Pratique: Priez aujourd'hui, pour les prêtres et les religieux et lisez le catéchisme de l'Eglise Catholique ce qui a rapport à la vocation.


Vingt-septième Jour


Prions pour les malades abandonnés


Les seconds consolateurs du Cœur de Jésus sont les âmes qui souffrent en patience


Oh! comme une âme patiente dans ses souffrances physiques ou morales console le cœur de Jésus ! Elle souffre, mais elle sait que sa souffrance vient de Dieu..., et elle se soumet avec amour, elle se résigne avec la plus grande confiance. Elle souffre, et elle comprend plus vivement les douleurs de Jésus, et elle console son maître avec plus de sincérité. « Elle souffre » elle compatira donc avec plus de pitié aux souffrances de son prochain: on n'est jamais aussi bon que lorsqu'on a souffert avec patience. Que de vertus dans ces âmes!


Pratique: Aujourd'hui, je ne me plaindrai pas des petites souffrances que le bon Dieu m'enverra.


Vingt-huitième jour


Prions pour les personnes que le monde méprise, afin qu'elles supportent patiemment leurs ennuis


Les troisièmes consolateurs du Cœur de Jésus ce sont les âmes humbles, inconnues et heureuses

d'être oubliées


Ce sont celles qui imitent le plus parfaitement la vie de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, et sa vie cachée à Nazareth, sous le regard de Marie; âmes que personne ne connaît, à qui personne ne pense, et qui amassent tous les jours des trésors de patience, d'abnégation, de résignation, de charité, en supportant les défauts des autres, souvent leurs dédains, en se dévouant à tous... et qui, chaque soir, sans vanité, sans même avoir conscience de leur mérite, offrent à Dieu un cœur immolé et pur, qui console le Cœur de Jésus.


Pratique: Je m'appliquerai aujourd'hui à peu parler, et à faire quelques bonnes actions loin de tous les regards.


Vingt-neuvième Jour


Prions pour les âmes innocentes, afin qu'elles se gardent bien pures


Les quatrièmes consolateurs du Cœur de Jésus ce sont les enfants pieux et innocents


les enfants sont l'objet spécial de l'amour de Jésus: comme autrefois quand il vivait sur la terre, il se plaît à les voir près de lui, et pourquoi donc? L'enfant sait peu parler, il s'ennuie vite de répéter les mêmes paroles, et quand il a dit son Notre Père et son Je vous salue, il s'arrête. Ah ! il y a chez l'enfant quelque chose qui prie pour lui, qui  aime pour lui, qui attire toujours le regard bienveillant de Jésus, c'est son innocence. L'enfant devant Jésus est un vase de fleurs qui n'a pas conscience de son parfum, mais qui l'exhale, embaumant tout à l'entour... Oh ! qu'il est aimé de Dieu le cœur qui sait rester enfant!


Pratique: Aujourd'hui, je me garderai bien innocent, pour plaire à Jésus et j'aimerai mon prochain.


Trentième Jour


Prions, afin de toujours être reconnaissants pour les grâces que Dieu nous a accordées


Les consolateurs du Cœur de Jésus, c'est nous qui sommes venus pendant ce mois méditer ses

tendresses et étudier ses désirs


Jésus a été consolé, chaque matin, en nous voyant penser à lui, il veut encore quelque chose de nous. Le mois consacré à son Cœur finit aujourd'hui, que d'âmes pieuses mettront de côté leurs pratiques, leurs prières accoutumées, et oublieront ce qu'elles ont éprouvé de consolation ! Jésus demande que nous n'oublions pas son Cœur sacré, et veut que ce matin nous le lui promettions. Oui, Jésus, je vous promets de réciter tous les jour une prière à votre Cœur sacré; je vous promets de vénérer les pieuses images qui le présenteront à ma piété; je vous promets de faire connaître cette dévotion et de la propager,.. Soyez ma force, soyez ma joie, soyez mon bonheur!

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Consécration au Cœur de Jésus


Je donne et consacre au Cœur adorable de Jésus ma personne, ma vie, mes pensées, mes peines et mes souffrances. Je ne veux plus me servir d'aucune partie de mon être que pour l'aimer, l'honorer, le glorifier. Je vous prend donc, ô Cœur Divin, pour l'objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l'assurance de mon salut, le remède de mes inconstances, le réparateur de mes défauts, et mon asile assuré à l'heure de la mort. Soyez, ô Cœur plein de bonté, ma justification envers Dieu, et détournez de moi sa juste colère. Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse, comme j'espère tout de vos bontés. Anéantissez en moi tout ce qui peut vous déplaire et vous résister; imprimez-vous comme un cachet sacré sur mon cœur, afin que jamais je ne puisse vous oublier ni être séparée de vous. Je vous conjure, par toutes vos bontés: que mon nom soit écrit en vous qui êtes le livre de vie, et que vous fassiez de moi une victime toute consacrée à votre gloire; que je sois dès ce moment embrasée, et un jour tout à fait consumée des flammes de votre amour; là est tout mon bonheur, n'ayant plus d'autre ambition que celle de vivre et de mourir en vous et pour vous. Ainsi soit-il.

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24 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 15/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

15

Quinzième Samedi

Cinquième Mystère glorieux

Le couronnement de Marie


Il n'a été donné à aucune langue, ni angélique, ni humaine, nous dit saint Epiphane, de décrire l'honneur et le triomphe que reçut la Vierge Marie a son entrée dans le ciel, au cours de sa glorieuse Assomption. On peut seulement dire, qu'il n'y en eut jamais et qu'il n'y en aura jamais de plus grand, après celui, glorieux de son Fils. Car on ne peut se représenter, ajoute Saint Bernard, avec quelle  gloire sachant la Sainte Vierge est entrée le Ciel, avec quelle dévotion elle a été honorée par le  chœur des Anges, avec quel plaisir et avec quelle satisfaction elle a été accueillie et embrassée par  son Fils. Considère, ô mon âme, que le plus grand désir des Anges, une fois accomplie la Rédemption, était d'avoir, au Ciel , l'âme et le corps de Dieu-Homme et de sa Mère et ils l'exprimaient avec des paroles de David: « Levez-vous, Seigneur, venez dans votre Royaume, vous et l'Arche de votre Sanctification, c'est à dire, vous et votre Mère qui fut l'Arche que vous avez sanctifiée en habitant en son sein ». Et le désir de ces habitants célestes fut finalement accompli. Mais si le Seigneur voulut que l'Arche du Testament fût conduite dans la cité de David en grande pompe, c'est avec une pompe plus noble et plus glorieuse qu'il voulut que sa Mère entrât triomphante dans le Ciel. Et lui-même, ce Roi du Ciel, nous dit saint Bernard, vint à son   encontre avec toute sa Cour céleste. Et ainsi elle dépassa en gloire de sa propre Assomption. Considère, ô mon âme, comme elle fut illuminée de joie et de splendeur, quand il l'invita en lui disant: « Viens du Liban, ô ma fiancée, fais ton entrée » (Cantique 4:8). Et Marie, la plus gracieuse de toutes les femmes, s'éleva de la terre, passa l'atmosphère et arriva au Trône de la Très Sainte Trinité. Et les Anges, la voyant si belle et si glorieuse, se demandèrent:  Qui est donc cette créature qui vient de la terre, de ce désert rempli d'épines et de souffrances, si pure et si riche de vertus, appuyée sur son bien-aimé Seigneur? Qui est-elle? Et les Anges qui l'accompagnaient répondirent: C'est la Mère de notre roi, c'est notre Reine, celle qui est bénie entre toutes les femmes, pleine de grâces, la Sainte des Saintes, la bien-aimée de Dieu, l'Immaculée, la colombe, la plus belle de toutes les créatures. Ecoute le cantique de tous les bienheureux Esprits qui la louent: « Vous êtes la gloire de Jérusalem, vous êtes l'orgueil suprême d'Israël, vous êtes le grand l'honneur de notre race » (Jdt 15.9). Tous comme il n'y eut sur terre ni lieu ni temple plus digne de Dieu que ce sein immaculée de Marie, de même, dit Saint Bernard, qui, il n'y eut au Ciel un trône plus sublime que le trône Royal sur lequel elle fut placée par son Fils; surtout après qu'il l'eût placée sur sa droite et au dessus de tous les Chœurs des Anges, comme formant un chœur à part, avec son humanité divine, l'associant à lui en tant que Mère, Epouse, Médiatrice et Coordinatrirce à la Rédemption du monde, et qualité de  Reine de l'Univers. O Vierge glorieuse et bénie, je me réjouis et je me félicite pour la grande gloire dont vous jouissez au Paradis, assise à la droite de votre Fils et faite Reine du Ciel et la terre. O chère Vierge, que tout l'univers qui croie en votre divin Fils et à la vraie Église vous reconnaisse comme sa propre mère et sa Reine et se réjouisse et exulte que Dieu ait pris une Mère aussi aimante et une reine si grande, si aimable et si puissante.


Considère maintenant, ô mon âme, comment la Très Sainte Trinité honora Marie d'une couronne très précieuse. Le Père Eternel lui posa sur la tête la couronne de la Puissance, lui accordant, après  Jésus Christ, la domination sur toutes les créatures du ciel, de la terre et de l'enfer, si bien que les Esprits des ténèbres tremblent à son Nom. Et c'est ainsi que l'on peut appliquer à la Très Sainte Vierge les paroles du Psalmiste: « Vous l'avez couronnée, Seigneur, d'honneur et de gloire; de vos mains, vous l'avez élevées au-dessus de toutes les œuvres » ( Ps 8.6-7). Dieu, le Fils, lui ceignit les tempes de la Couronne de la sagesse, comme Reine du ciel, des Anges et des hommes, rachetés par Son sang, et il lui en remit le profit entre les mains, et en tant que Reine de la Clémence, il lui remit les clés de la Miséricorde. Le Saint Esprit la para de la couronne de la Charité, comme Mère du Bel Amour qui inspire non seulement l'amour pour Dieu, mais aussi un amour brûlant pour nos semblables, qui nous fait déployer un zèle ardent pour bien et pour leur salut. Et la voilà donc devenue l'étonnement et  l'admiration des hiérarchies des Anges. En outre, la Vierge fut couronnée par les auréoles de la virginité, du Martyre et de docteur de la Religion, parce qu'elle fut la Vierge des vierges, martyre dans la passion de son Fils divin et Maîtresse de la Foi aux maîtres de la religion eux-mêmes. Enfin, cette Souveraine fut couronnée de couronne des douze étoiles, comme il est écrit dans l'Apocalypse: « Une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles » (Apoc. 12:1). Etant donné qu'elle réunissait en sa personne les grandeurs et les vertus de tous les ordres des saints qui sont au Ciel, elle fut donc couronnée de tous leurs mérites représentés par douze étoiles. En elle, resplendissaient totalement la Foi et l'espérance Brillait des Patriarches, la lumière et la contemplation des prophètes, la Charité et le zèle des Apôtres, la force et la magnanimité des Martyrs, la patience et la pénitence des confesseurs, la sagesse et la prudence des Docteurs, la Sainteté et la pureté des Prêtres, la solitude et la prière des Ermites, la pauvreté et l'obéissance des Moines, la Charité et la pureté des Vierges, l'humilité et la patience des Veuves et enfin avec la fidélité et l'union de tous les Saints. Et en conséquence, tous la reconnurent comme leur Reine. O mon âme, personne ne pourra jamais imaginer ce qu'ont été les concerts d'Anges, les mélodies et les cantiques des Bienheureux en l'honneur de Dieu et de la Reine de miséricorde! Et la grande Vierge, assise à la droite du Fils de Dieu dit à toutes les générations: « Le Seigneur a pris en considération l'humilité de sa servante et il a daigné faire d'elle la source des richesses de sa grâce. Venez donc à moi, vous tous qui êtes angoissés et tourmentés dans cette vallée de larmes et de douleurs, et je vous soulagerai car Dieu m'a fait source de votre joie ». Mère adorée, me voici, je viens à votre invitation: je suis accablé sous le poids de mes péchés, mais j'ai une telle confiance en vous que je suis persuadé que vous m'en libérerez. O Reine très puissante qui régnez dans le Ciel et sur la terre, je crois en vous, je vous révère et je vous adore dans toute votre bienheureuse gloire. O Marie, donnez-moi la lumière pour dissiper les ténèbres de mon esprit embrumé et perdu dans l'obscurité d'une nuit noire. Faites pénétrer en moi les rayons ardent de votre saint amour et remplissez mon coeur de vertus, de zèle et de ferveurs. Ne permettez pas, ô Mère Divine que mon âme  meurt dans les ténèbres. Je sais que mes fautes mériteraient les plus terribles châtiments, mais j'ai confiance en votre bonté et grâce à votre intercession auprès de Jésus Christ, j'espère ne pas être puni et obtenir le pardon de mes péchés.


Regarde, ô mon âme, tous les Saints du Paradis qui viennent saluer leur Reine, à commencer par les  Patriarches Noé, Abraham et Jacob, par les Prophètes et par les Vierges saintes. « Les jeunes femmes l'ont vue et glorifiée, reines et concubines l'ont célébrée » (Cantique 6:9). Il arrivèrent tous: les Martyrs et les confesseurs, Élisabeth, Zacharie, et Jean Baptiste; et ses parents bien-aimés, Joachim et Anne; et aussi son chaste époux Joseph. Qui pourra dépeindre leur joie et reproduire leurs paroles de louange? Quelle consolation pour eux de la revoir. Unis-toi à eux, ô mon âme, et unis ta voix à celles des Chœurs bienheureux pour dire: «  Je vous salue, Reine du Ciel, je vous salue Reine des Anges, je vous salue, tige sacrée; je vous salue, Porte sacrée, d'où est sortie la lumière du monde. Réjouissez-vous, Vierge glorieuse, belle et riche par-dessus tout et priez Jésus pour nous! » Si l'esprit humain ne peut arriver à comprendre la gloire immense que Dieu a préparée au Ciel à ceux qui l'ont aimé, personne n'arrivera à comprendre, remarque Saint Bernard, le haut degré de  gloire dans lequel il a placé sa très aimée Mère qui, sur la terre, l'a aimé que tous les hommes et les anges mis ensembles. Enfin, la Sainte Vierge désir que l'on médite, dans son dernier Mystère, non seulement sa gloire, mais aussi celle de tous Anges et de tous les Saints dont le prestige a rejailli sur elle. Elle désire également que cette contemplation nous incite à imiter les Saints pour obtenir, nous aussi, la vie éternelle. Marie t'invite donc, ô mon âme, à méditer la grande gloire dont elle jouit avec tous qui sont au Ciel, gloire dont tu pourrais jouir toi aussi en ayant le courage d'entreprendre et de persévérer dans la voie de la vertu et ainsi la Vierge Marie t'accueillera avec elle, pour toujours, dans son Bienheureux  Royaume. Contemple donc le Paradis et tous les Saints, qui furent faible comme toi, qui furent pécheurs, comme toi et qui, par la grâce de Seigneur et par l'intercession de la Très Sainte Vierge, ont surmonté tous les obstacles et son arrivés est venu à cette béatitude éternelle. Que leur exemple te serve d'aiguillon pour t'exciter à la vertu, pour combattre vaillamment tes ennemis et à tout faire  pour gagner ce bien infini qui est de vivre et de régner avec Jésus et de Marie durant toute l'éternité. Et si une vertu te manque, demande-là à la Vierge Marie, en ce jour de son glorieux triomphe: et demande-lui tout particulièrement la persévérance dans son amour qui est le plus sûr moyen d'arriver à la gloire. Rappelle-toi de ce qu'à dit Saint Alphonse: « Qui à de la persévérance dans la dévotion de son  Rosaire atteindra la majorité persévérance finale ». Parce que, comme nous l'enseigne Saint Augustin: « La persévérance n'est pas une vertu que l'on acquiert, mais un don qui nous est donné en récompense de notre assiduité et de notre constance dans les prières ». Mais les prières que la Vierge adresse pour nous à son Fils sont certainement les plus efficaces. Ô grande et glorieuse Reine, mon âme, prosternée au pied de votre trône, vous vénère dans cette vallée de larmes. Maintenant que vous siégez comme Reine du ciel et la terre, n'oubliez pas votre pauvre serviteur! Vous êtes maintenant plus proche de Dieu et donc vous pouvez nous accordez davantage de grâces. Du haut du Ciel, vous voyez mieux que moi ce dont j'ai besoin. Faites que sur la terre je sois votre serviteur fidèle, afin que je mérite un jour de vous louer et de vous bénir au Paradis. En ce jour où vous avez été faite Reine de l'univers, je désire me consacrer encore plus à vous.  Que votre joie me console et acceptez-moi comme votre fils. Vous êtes ma mère et à ce titre vous vous devez de me sauver. En ce dernier Samedi qui vous est consacré, accordez-moi votre amour et une dévotion toujours plus parfaite et entière à votre Saint Rosaire, ainsi que la grâce de la persévérance finale. Je me réjouis avec vous aussi, Esprits bienheureux et Saints du Paradis, de la béatitude et de la gloire dont vous jouissez grâce à Dieu et avec Dieu. Moi aussi je suis destiné, du moins je l'espère, à cette même gloire bienheureuse, mais je ne pourrai y parvenir qu'en possédant vos vertus. C'est pourquoi, Anges, Patriarches, Prophètes, Apôtres, Martyrs, Confesseurs, Vierges, Anachorètes et vous tous Saints, priez pour moi la Reine du Ciel afin que par son intercession je me rende digne d'être admis un jour, avec vous et avec elle, à contempler Dieu, à le glorifier et à le bénir pendant toute l'éternité. Ainsi soit-il.


Vertu: La persévérance dans leur dévotion à Marie.


Pratique: Prosternez-vous aujourd'hui devant une image de Marie et promettez-lui de demeurer toute votre vie son fidèle et dévoué serviteur: offrez-lui vos pensées, vos affections, vos actions, toute votre personne; faites-lui aussi la promesse de réciter chaque jour au moins cinq dizaines de son Chapelet; et enfin, demandez-lui son amour et la persévérance dans sa dévotion jusqu'au jour de votre mort. Bienheureux seront ceux qui arriveront à réciter chaque jour les quinze dizaines du Chapelet parce que la persévérance finale a été promise par Marie à ceux qui seront fidèles à cette dévotion quotidienne. Invitez les âmes à pratiquer la dévotion à la Vierge Marie, distribuez les médailles et conseillez la pratique des Quinze Samedis. Si, vous désirez que votre Très Sainte Mère vous assiste à l'heure de votre mort, prenez le Scapulaire où elle est représentée décorant de ses mains le Troisième Ordre Dominicain et soyez assuré que vous obtiendrez de sa bonté toutes les grâces dont vous avez besoin.


Oraison jaculatoire: O Marie, Reine des anges et des saints, vous êtes la Reine de mon cœur.


Prières avant la Communion du Quinzième Samedi


O Seigneur Jésus, combien je suis ingrat! Que de fois ne vous ai-je abandonné et ai-je fui loin de vous! Et malgré tout vous me retenez par les douces de votre amour allant jusqu'à vous revêtir de mes misères et vous réduire en pain pour me nourrir afin de me faire participer à votre gloire et à celle de votre très Sainte Mère. O Bonté infinie! Quand je commets des péchés, vous êtes toujours prêt à les absoudre, et mon  ingratitude ne vous ôte pas la volonté de me pardonner. Je me prosterne donc à vos pieds, avec tous les saints qui furent, sur la terre, pécheurs comme moi, et je vous demande pardon, et je vous répète que je veux vous aimer, et que je vous aime, et que je prends, dès aujourd'hui, la ferme résolution de changer de vie et d'habitudes. « Dieu, vous êtes mon Dieu, je vous cherche, mon âme a soif de vous » (Psaume 63,2). Et comme ma chair a soif de vous! Dans une terre pays déserte et aride comme celle où je suis à présent, je me présente à vous car vous êtes ma miséricorde et j'invoque votre Nom si Saint! Ayez pitié de moi, ô mon Dieu. A l'ombre de vos ailes, je serai transporté de joie et mon âme ne désire ardemment que de marcher derrière vous. Tout comme un cerf assoiffé désire une source d'eau vive, mon âme vous désire, ô mon Dieu. Montrez aujourd'hui votre puissance, ô Seigneur et venez me sauver! Mon cœur est prêt à vous  recevoir. Venez donc et ne tardez point! Nous courons à l'odeur de vos parfums, ô bénie entre toutes les femmes, car grâce à vous nous avons participé au fruit de la vie, et c'est pourquoi j'accours vers vous vous pour que vous me donniez vous-même, en nourriture, ce Coeur très Saint qui palpite pour moi d'amour infini et qui se trouve dans l'Hostie Sacrée de paix et de charité que je vais prendre. O puissante Reine, tous les peuples ne cessent de vous louer et d'exprimer leur joie. Vous avez tout  pouvoir sur l'humanité et sur l'enfer et votre main déverse de nombreuses miséricordes sur les pauvres fils d'Eve. Voici, mon âme, soumise comme une esclave au pied de votre trône; elle ne trouvera la paix que lorsqu'elle sera pleine de votre amour et de celui de votre divin Fils. Donnez-moi votre amour dès à présente, afin que je puisse accueillir plus dignement Jésus. Et vous, armée céleste qui jouissez de la présence de notre Souveraine Vierge, et vous Anges de toutes les hiérarchies, et vous en particulier, Saint Michel, Prince des Anges, aide du le peuple de Dieu, et vous, Saint Gabriel, Citadelle de Dieu, et vous saint Raphaël, Remède de Dieu, et vous Saints Anges de l'oraison, de la louange, de la confession de Dieu, Anges qui nous apportez la bénédiction de Dieu; et vous Esprits élu toujours présents devant le trône de Dieu et qui honorez également le triomphe et le couronnement de Marie, assistez-moi en cette heure du triomphe de  l'amour, où un Dieu très puissant daigne s'abaisser jusqu'à ma si misérable créature. O mon Ange gardien, ô Saint Joseph, ô Saint dont je porte le nom et vous mes Saints Avocats, venez me soutenir et m'assister durant cette Communion de ce dernier Samedi où j'espère obtenir toutes les grâces que j'attends de Jésus et de Marie. Obtenez-moi d'eux qu'en ce Samedi, je meure, que vous m'aidiez tous dans ma dernière lutte contre le démon et que vous me portiez vous-même au pied du trône de notre très glorieuse Reine pour que je puisse la bénir, ensemble avec vous, et pour toujours. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


Que je suis riche de vous posséder, ô mon Dieu! O Ciel! O terre! O vous créatures qui, avec moi, adorez Dieu, soyez émerveillées par cet immense acte d'amour, car l'Infini, l'immense, le Tout-Puissant, a accepté de se trouver enfermé dans cette pauvre auberge qu'est mon coeur. O Anges du Paradis, je n'ai pas à envier à votre sort parce que j'ai en moi ce que vous, vous n'avez pas; j'ai en moi un Dieu qui s'est fait Homme et vous, vous n'avez pas un Dieu qui s'est fait Ange. Adorez donc pour moi celui qui est l'ami, le compagnon de tous les hommes, le soulagement de leurs misères et qui est aussi celui par lequel tous les bienfaits arrivent. O Divin Amour, possédez-moi entièrement et faites ensuite de moi ce que vous voulez; noyez-moi dans la mer des souffrances, flagellez-moi par des tourments parce que, avec vous et en vous, je ne peut mourir. Ecoutez ma pauvre voix, ô l'Amour Divin et étant donné que vous désirez que je vous demande ce que mon âme désire, alors: transformez-moi complètement en vous afin que je ne puisse plus me reconnaître et que je ne sois nulle part ailleurs qu'en vous. Ô divine Jérusalem, chantez à Marie un nouveau cantique; ô Humanité, chantez vous aussi pour votre Souveraine. O Cieux, chantez pour Marie et bénissez son nom, qui est glorieux: annoncez au genre humain que c'est à elle que nous devons notre salut. Annoncez sa gloire au monde et ses merveilles à tous les peuples! Car la gloire et la splendeur sont autour d'elle, la sainteté et les magnificences sont sur son trône. Vous, de toutes les Nations, présentez-vous devant Marie et offrez-lui vos cœur, votre amour et votre vie. Que le Ciel se réjouisse et que la terre exulte de joie; que la mer se déchaîne avec tout ce dont elle est remplie; que la nature soit en liesse et que tous les arbres des forêts s'épanouissent, parce que Marie, la Vierge de Nazareth, la fille d'Adam, « admise dans un palais céleste où le Roi des rois est assis sur un trône orné d'étoiles » (Liturgie de l'Assomption de la Vierge Marie), a été transportée dans le Royaume des Cieux où elle a été élevée au-dessus des Choeurs des Anges. Et vous, Anges du Seigneur, bénissez pour moi notre reine. Et vous Cieux, bénissez Celle qui est votre porte. Vous soleil, lune et étoiles, bénissez celle qui est plus éclatante que le soleil, plus belle que la lune, et qui est l'Étoile de la mer l'Etoile du matin. Monts et collines, bénissez votre Souveraine qui « après avoir vécu à Sion, puis à Jérusalem, s'est élevée vers le Ciel; tel le cèdre du  Liban et tel le cyprès sur le Mont Hermon » (Si. 24,14-17). Pluies et la rosées, feux et chaleurs, glaces et  neiges, lumières et ténèbres, mers et fleuves, bénissez la Souveraine du monde, qui étend  sa protection comme les branches du platane sur les places, qui étend sa puissance comme les  branches du palmier de Cades. Et vous, plantes de la terre et arbres fruitiers, et vous tous, ô cèdres, ô fleurs, bénissez la beauté et la douceur de votre reine, qui est la Rose mystique de Jéricho, le bel olivier des champs qui  exhale un parfum comme le baume aromatique et la myrrhe. Et vous, âmes des Justes, des prêtres et rois de la terre, jeunes et vierges, bénissez le nom de Marie, parce qu'il est  puissant et que sa gloire s'étend du ciel également sur la terre. « O Saints, réjouissez-vous dans votre gloire et soyez heureux sur vos trônes » (Ps 149, 5). O saints de Dieu, daigne intercéder en notre faveur pour notre salut à tous. Honorez Marie pour moi avec les  cymbales et les lyres, en une joyeuse harmonie, et liez mon âme, comme une esclave, à son trône et ajoutez à ses gloires le fait que mon âme, qui était digne de l'enfer, a été arrachée des mains de Satan. O Marie, de cette vallée où mon âme exilée gémit, je lève les yeux vers vous qui êtes aux Cieux. « Comme les yeux de la servante vers la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux sont tournés vers vous, ô Reine, ô Dame et ma Mère, jusqu'à ce que vous ayez pitié de moi » ( Ps.123, 2). Mère très douce, Mère très compréhensive, aujourd'hui est le dernier Samedi dédié à la pratique des  Quinze Samedis de votre Rosaire: que de gens à votre Autel pour vous demander la guérison de leurs maux, pour vous demander de pourvoir à leurs besoins, pour les aider à avoir une bonne récolte ou pour gagner une querelle. Mais moi, je vous demande les grâces que vous préférez, en union à d'autres dévots. O douce Mère, faites que je sois humble, détaché de la terre, résigné à la volonté de Dieu; Accordez-moi le saint amour de Dieu, une bonne mort, le paradis et enfin, changez-moi de pécheur en saint. Faites, je vous en prie, ce miracle qui vous apportera le plus d'honneur que si vous redonniez la vue  à mille aveugles où si vous redonniez la vie à mille morts. Vous êtes si Puissante auprès de Dieu: il vous suffit de dire que vous êtes sa mère, sa préférée; et il vous remplira de ses grâces. Que peut-il vous refuser? O très belle Reine, je ne prétends pas vous voir sur la terre, mais je voudrais venir vous voir au Paradis: obtenez-moi cette grâce. Me voici prostré devant vous. Je vous reconnais pour ma Souveraine et pour ma Mère et je veux vous offrir mon âme, mon corps, mes affections, les palpitations de mon cœur, mes désirs, mes peines, mes angoisses et tous les tourments qui me restent. Vous avez finalement triomphé de mon  âme qui est maintenant toute à vous, comme une servante fidèle: protégez-là, défendez-là contre les assauts de ses ennemis, tenez-là sous votre manteau, donnez-lui une mort heureuse et rendez-là bienheureuse dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

Jean Rominger, Protestant Suisse, se convertit à la Vierge de Pompéi et meurt le soir du dernier des Quinze Samedis


Le Révérend Père Nicolas Gori, Vicaire adjoint de la cathédrale de Volterra, écrivit la relation suivante qui fut alors publiée dans le périodique Le Rosaire et La Nouvelle Pompéi. « Monsieur Jean Rominger, de Silvapiana, en Suisse, vivait depuis de nombreuses années à Volterra où il avait pris pour épouse Madame Ferdinande Redaelli. Il n'était pas farouchement hostile au catholicisme, comme le sont la plupart des Protestants, si bien que, pour suivre l'exemple de son épouse, il portait une certaine dévotion à la Vierge Immaculée et aux saintes âmes du purgatoire, mais non au point d'abandonner sa religion, d'une part parce qu'il était peu instruit sur la religion Catholique et d'autre part, et surtout, parce qu'il la voyait peu observée par les catholiques eux-mêmes et parfois même dédaignée ou tournée en dérision. Le matin du 4 Octobre 1888, trois jours avant la grande solennité du Rosaire. Madame Redaelli, qui s'affairait autour du lit de son mari malade, lui rappela, avec affection, les propositions qu'elle lui avait déjà faites de devenir Catholique. Mais il répondit: « Je n'ai pas de préférence ni pour le Catholicisme ni pour le Protestantisme. Pour obtenir son Salut, les deux religions sont bonnes ». Malgré cette réponse, sa cette femme ne perdit pas courage, au contraire; et préoccupée à sauver cette âme qu'elle l'aimait tant, elle fit célébrer une Messe pour lui. Et pleine de confiance dans l'aide de la Vierge Thaumaturge de Pompéi, elle prit une petite image qui venait de ce Sanctuaire et la  montra à son mari: « Regarde, dit-elle, c'est l'image de cette puissante Reine du Rosaire qui, par ses prodiges, attire beaucoup de monde pour lui édifier un temple à Valle de Pompéi. Puis elle se mit à lire la partie de la Neuvaine ayant rapport à cette Image. Ceci fait, elle glissa l'Image sous la tête de son mari, puis elle se retira dans une autre chambre et là, le cœur déchiré par la douleur et les yeux levés au Ciel, elle s'écria: « Très Sainte Marie, vous,  qui de Pompéi, distribuez tant de faveurs, accordez-moi cette grâce: convertissez mon mari! Je ne vous la demande pas pour mes mérites parce que je suis pleine de péchés, mais je vous la demande au nom des  mérites de votre Fils qui vint sur la terre pour nous sauver tous. Accordez-moi cette consolation: sauvez mon mari! Une fois faite cette prière, elle s'agenouilla et commença à réciter le saint Rosaire. Et, envahie pas une immense espérance, elle retourna dans la chambre du malade et lui demanda: « Jean, voudrais-tu te faire Catholique? - Oui, répondit subitement le mourant, appelle l'évêque, je veux le Baptême Catholique. Ferdinande, folle de joie, lui expliqua que pour se baptiser l'Evêque n'était pas nécessaire. Il suffisait d'appeler le Curé. Et c'est ainsi qu'ils vinrent me chercher. Je me rendis aussitôt chez Monsieur Rominger et brièvement je lui parlais de la contrevérité et des principales erreurs des Protestants. Je me rendis vite compte qu'il en était déjà convaincu, mais qu'il désirait toutefois recevoir une instruction plus approfondie et je lui promis de la lui la donner dès qu'il serait rétabli. Puis, en présence de deux témoins, je lui fis faire l'abjuration de ses erreurs et la profession de Foi catholique, suivant les prescriptions du Rituel Romain et je le baptisai. La joie qu'éprouva le malade fut telle, qu'il s'exclama avec une réelle émotion: « Oh comme je suis  heureux! » Puis il réclama la petite Image de la Madone de Pompéi que Ferdinande avait posée sous  sa tête: il l'embrassa à plusieurs reprises, puis la posa sur son cœur et souvent il la reprenait pour l'honorer. Le jour suivant, vendredi 5 octobre, on lui conféra les Sacrements de la Pénitence et de ma Confirmation. Le Samedi, veille de la grande solennité de la Vierge du Rosaire, dernier des Quinze Samedis que les fidèles consacrent en son honneur, Jean Rominger s'unit à Jésus Christ par la Sainte Communion et il reçut les Sacrements de l'Extrême Onction qui efface tous les péchés. Ce samedi, si cher aux dévots de Marie était sur le point de finir, quand, trois heures avant minuit, heure solennelle qui donne le départ à la grande journée dédiée à Marie, l'âme de Jean Rominger fut célébrée, dans le Sanctuaire de Pompéi, selon les rites de l'Eglise, avec les hymnes et les cantiques de la Reine du  Rosaire; et son âme, rendue immaculée, s'envola au Ciel pour chanter éternellement les miséricordes de Dieu et les gloires de sa Très Sainte Mère qui lui avaient accordé la grâce de la conversion et de la félicité éternelle. Père Nicolas Gori, Vice-Curé de la cathédrale de Volterra.

Toutes personne ayant reçu des grâces en récitant les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire est priée d'en donner le témoignage a

franck.monvoisin@laposte.net


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19 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 14/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

14

Quatorzième Samedi

Quatrième Mystère Glorieux

L'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie


Considère, ô mon âme, que l'heure est arrivée également pour Marie, de quitter cette vallée des ténèbres. Finalement, après tant de tourments, elle peut répéter les paroles de son Fils bien-aimé: C'est achevé: les prophéties, l'établissement de l'Eglise de Jésus, l'héroïsme de toutes les vertus. Après l'Ascension de son divin Fils, elle demeura à Jérusalem avec saint Jean l'Evangéliste, avec lequel elle se se retira ensuite à Ephèse. Puis elle s'en retourna à Jérusalem et y demeura jusqu'à sa mort. Sa vie fut ici, comme partout et comme toujours, une vie d'amour pour Dieu, une vie faite de prières, ou mieux encore, ou mieux encore, d'extase continuelles et l'accomplissement de toutes les vertus, spécialement d'une Charité inépuisable envers le prochain. Elle visitait souvent les lieux consacrés par les Mystères et par la présence de son divin Fils et elle était la Consolatrice, la Directrice et la Mère de l'Eglise naissante. Enfin le moment qu'elle désirait ardemment de se réunir pour toujours avec son Souverain Bien était arrivé. Son esprit exaltait son amour et son désir de revoir le Seigneur. Et toi, ô mon âme, liée aux misères de cette terre, pourquoi n'aspires-tu pas à ta patrie céleste? Que t'apporte ce monde? Qu'est-ce qui t'enchante dans cette vallée de larmes? Prie Marie qu'elle t'obtienne le détachement de la terre et le désir des biens éternels et qu'elle te prépare, par son exemple, ton heureux passage dans l'autre vie. Dès que Saint Jean apprit de la bienheureuse Vierge qu'elle était sur le point de quitter cette vie terrestre, un grand nombre de parents, de Disciples et de connaissances accourut sur le Mont Sion où se trouvait alors la Mère de Dieu, pour pouvoir la contempler encore une fois, pour lui témoigner leur affection, pour entendre ses derniers souvenirs récents et pour se recommander à ses prières. Et comme le dit Saint Denis l'Aréopagite, même les Saints Apôtres qui se trouvaient, depuis un certain temps, dispersés dans le monde pour prêcher la Foi de Jésus Christ, se précipitèrent et en peu d'heures, ils se retrouvèrent tous réunis autour d'elle, par un effet de la bonté de Dieu. Ils pleuraient tous la perte de cette bienveillante Mère, de cette si puissante Avocat, de cette grande Maîtresse, comme l'écrit saint Jean Damascène, et la Bienheureuse les consolait tous avec des paroles d'amour très douces, leur promettant à tous son aide et son intercession. O mon âme, accompagne-là, toi aussi, avec ses bienheureux disciples; va près de cette Vierge si bienfaisante et demande-lui qu'elle t'obtienne toutes les grâces que tu désires. Aie confiance en elle; n'aie aucun doute que ta chère Mère t'exaucera. Elle te recommandera l'amour pour ton prochain et le salut des âmes, en les aidant, autant que tu peux, par le bon exemple, par des conseils opportuns, par la patience, par la Charité et enfin en priant Dieu pour tous. Si tu va saluer Marie avec ces bonnes résolutions, soit certain qu'elle te sera alors toujours favorable. O ma tendre Mère, si j'avais eu, moi aussi, la chance de me trouver sur votre passage, j'aurais pu baiser vos pieds si saints et me recommander à votre protection. Mais étant donné que je n'ai pas eu ce bonheur car puisque je n'étais pas encore de ce monde, je me prosterne devant votre trône et je me recommande aujourd'hui, à vous, glorieuse et immortelle Reine. Daignez, par pitié, être présente le jour de ma mort pour m'assister en cette heure terrible dont dépend mon éternité, au nom de ce moment merveilleux où vous êtes entrée au Paradis dans toute votre gloire.


Considère, ô mon âme, que lorsque l'heure de la mort de Marie est arrivée, son Divin Fils est descendu du Ciel au milieu d'une immense troupe de séraphins. Pense au paroles du Cantique des Cantiques: « Lève-toi, ma bien aimée, ma belle, viens. Car voilà l'hiver passé, c'en est fini des pluies... » (Cantique 2:10-11). « Quittez cette vallée de larmes où vous avez tant souffert pour mon amour. La voix de la tourterelle, c'est-à-dire, la voix de votre cœur aspire languissant s'est fait entendre dans notre royaume » ( Cantique 2.12). Marie, devant cette apparition, exulte de joie et son esprit s'épanouit en Jésus, son Divin Fils. Elle reçoit la sainte Eucharistie des mains de Jésus lui-même, comme nous le dit Saint Jean Damascène, et pleine de joie, elle s'écrie: « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole.  Entre vos mains, ô mon Fils, je remets mon esprit » ( Luc 1:38; Lc 23,46).  Recevez-le, vous qui l'avez créé à votre image et qui l'avez préservé du péché. Regarde, ô mon âme, Marie, qui déjà part pour le Ciel. Tournée vers tous ceux qui l'ont assistée, elle leur donne sa chère bénédiction maternelle. Agenouille-toi également à ses pieds et demande-lui sa bénédiction. Je me réjouis, ô ma Mère, de votre félicité, de votre gloire et de votre grandeur. Vous avez bien mérité d'être aussi aimée et glorifiée par Dieu, car durant toute votre vie, vous n'avez pensé à rien d'autre qu'à aimer et glorifier Dieu. Mais je ne quitterai pas ce lieu, si vous ne me bénissez pas. C'est là le dernier souvenir gardé de cette Mère qui va laisser ses fils orphelins et inconsolables. Recommandez-moi à Jésus Christ et ayez pitié de mes misères. Un regard amoureux, une  recommandation bienveillante, une parole, votre voix suffit pour me faire obtenir tout ce que je désire. Ayez pitié de ma vie mortelle et à l'heure de ma mort, ne m'oubliez pas; venez à mon aide et secourez-moi dans ma dure agonie. O mon âme quand viendra ton heure de mourir, si tu veux mettre à l'épreuve l'amour Marie, tu dois être fidèle à son amour durant ta vie. Et si tu désires que ta mort soit accompagnée de l'assistance  de Jésus, fais en sorte de ne pas laisser Jésus hors de tes pensées et de ton coeur. Oh comme je serai heureux si, durant ma vie, j'ai aimé Jésus et Marie! de pouvoir mourir dans les bras de Jésus et Marie! Je vous promets, ô mon Dieu, de n'aimer personne d'autre que vous, de ne penser qu'à vous. Et je me recommande à vous, ô Marie, au moment redoutable de mon passage d temps à l'éternité. Un son harmonieux s'élève dans l'air. C'est un chant céleste qui dit: « Marie est montée au Ciel. Les  Anges, remplis de joie, bénissent le Seigneur d'avoir glorifié leur Reine. Ouvrez-vous, ô portes éternelles, le Seigneur, Roi de gloire, entre dans les Cieux conduisant sa Bien-aimée, notre Reine ». Et d'autres Esprits célestes disent: « Qui est celle qui s'élève du Liban comme l'aurore, belle comme la lune et éclatante comme le Soleil? Elle est comme un parfum qui exhale de chaque vertus; elle est comme une précieuse olive pleine de gloire et de grâce et la beauté ». Comprends-don, ô mon âme, que la Très Sainte Vierge, exempte du péché originel et de toute ombre de péché actuel, ne vieillira jamais et ne perdra jamais sa beauté, et le Seigneur veut qu'elle  monte au Ciel, non par ses propres vertus, comme Jésus, mais par la vertu de Dieu. La glorification anticipée de son corps fut comme le sceau des privilèges donnés de la Mère de Dieu et à sa Conception Immaculée. Elle avait été conçue dans le sang d'Adam, mais sans l'ombre de son péché à lui, toute pure, belle et immaculée. Elle devint Mère en conservant sa virginité, privilège unique puisqu'il n'a pas accordé à une autre créature. Il était donc juste glorification de ce corps immaculé, temple vivant de l'Esprit Saint, avec toutes les dons de ce corps glorieux, c'est-à-dire l'agilité, la subtilité, impassibilité et la clarté.


La lumière ne pouvait pas être séparée du soleil. La lumière était l'âme de Marie, riche de grâces dès le premier moment de sa création; le soleil était son corps immaculé dont le Saint Esprit avait formé l'humanité représenté par le Verbe. Aussi l'Eglise appelle la Sainte Vierge, éclatante comme le Soleil, parce qu'elle a été la plus privilégiée de toutes les créatures. De même qu'à son coucher, le soleil laisse derrière lui une grande lumière d'or, Marie également, nous a laissé la lumière de ses  exemples dans toutes les vertus théologales et cardinales et, spécialement dans la quadruple couronne de sa virginité: premièrement, sa pureté dans le corps, par laquelle elle mérita de devenir  la Mère de Dieu; deuxièmement, sa pureté de cœur qui fit les délices de l'Esprit Saint dans toutes les affections et actions de son âme chaste; troisièmement, sa pureté dans la foi, qu'elle conserva intacte et vive en son Dieu, par laquelle elle fut l'éducatrice des Apôtres, le réconfort des nouveaux chrétiens; sa pureté d'intentions, par laquelle elle dirigeait toutes ses actions à Dieu, et recevait tout de ses mains, comme une servante fidèle: les joies et les douleurs, les humiliations et les triomphes. C'est pourquoi elle a été comparée au cèdre du Liban, au cyprès du Mont Sion dont le tronc s'élève droit au Ciel et au palmier à Cadès. La pureté ne concerne pas seulement le corps, car cette pureté s'appelle la chasteté, mais c'est l'ensemble de toutes les vertus, qui exclue n'importe quel défaut. Par conséquent, il s'agit plus de la pureté de l'âme, comme le dit le Psalmiste: « Yahvé, qui logera sous votre tente, habitera sur votre sainte montagne? Celui qui marche en parfait, celui qui pratique la justice et dit la vérité de son coeur, sans laisser courir sa langue » (Psaume 15:1-2). Ainsi la bénédiction de Dieu est promise à ceux qui ont la conscience pure: « Qui montera sur la montagne de Yahvé? Et qui se tiendra dans son lieu saint? L'homme aux mains innocentes, au cœur pur: son âme ne se porte pas vers des riens, il ne jure pas pour tromper. Il obtiendra la bénédiction de Yahvé et la Justice du Dieu de son salut » (Ps 24,3-5). Donc, toute la gloire de Marie provient du fait qu'elle est Immaculée et qu'elle est, dès le premier moment de sa vie, supérieure aux Anges eux-mêmes. Et dès ce moment-là, Dieu prévoyait qu'à notre époque, le dogme de l'Immaculée Conception aurait conformé cette croyance de son Assomption au ciel. O sainte immaculée virginité de Marie, m'écriai-je donc avec l'Eglise, comment puis-je dignement vous louer? O  très douce dame, vous avez quitté cette terre et vous avez rejoint votre Royaume où vous régnez sur tous les chœurs des Anges. Je me réjouis avec vous du haut privilège de votre Assomption au ciel. Mais rappelez-vous que si vous avez été élevé à une si haute dignité et à une si grande gloire, c'est à cause de nous, pauvres pécheurs. Votre compassion pour les enfants infortunés d'Adam n'a pas diminué dans le ciel; loin de là, elle al augmenté. Du trône où vous siégez glorieusement jetez aussi sur moi vos regards miséricordieux et secourez-moi. Voyez dans quelle tempête je me trouve, à quels périls je suis exposé et à combien de maux je serai encore en but d'ici à ma mort. Par les mérites de votre sainte mort, obtenez-moi donc l'amour de la perfection, avec la pureté de la foi, la pureté de la conscience, la pureté du cœur et la pureté des intentions pour pouvoir mourir finalement dans la grâce de Dieu; et au jour du Jugement Dernier, faites que mon corps puisse ressusciter glorieusement et qu'il puisse venir baiser vos pieds au Paradis, s'unissant avec les Esprit bienheureux, pour vous louer et chanter vos gloires comme vous le méritez. Ainsi soit-il.


Vertu: la pureté


Pratique: Le meilleur moyen d'honorer sur la terre la Très Sainte Vierge Marie est d'imiter ses vertus, principalement sa pureté de conscience, c'est à dire en évitant d'offenser faite à Dieu. Pour y parvenir, prenez soin d'éviter le péché véniel auquel vous êtes le plus enclin et faites tout votre possible. Efforcez-vous de vaincre vos passions et à acquérir la perfection en pensant que vous gagnerez ainsi l'amour et la protection particulière de Marie. Ce sera le plus sûr moyen de monter directement au ciel sans passer par le Purgatoire. Demandez-lui donc, chaque jour, qu'elle vous obtienne la grâce de sa quadruple pureté: la pureté du corps, la pureté du cœur, la pureté intention et la pureté de la foi.


Oraison jaculatoire: O Marie, Mère de l'amour divin, faites-moi mourir au monde afin que je ne vive plus que pour vous.


Prières avant la Communion du Quatorzième Samedi


Quand posséderai-je, ô Jésus, cette pureté de la foi et du cœur par laquelle Marie mérita de vous accueillir en son sein et qui lui valut, après sa mort, que vous descendiez vous-même du ciel pour la glorifier? O pureté Infinie que l'Église loue, vous qui n'avez pas craint d'habiter dans le sein d'une Vierge très pure, comment pourrez-vous demeurer, ce matin, en moi, dans mon cœur, centre des  passions les plus réfrénées, des vices les plus blâmables et où Satan règne en souverain? Je dirai avec le centurion: « Je ne suis pas digne, ô Seigneur, de vous recevoir, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie ». Je voudrais avoir les larmes amères des Saints Pénitents pour laver mon âme de toutes les souillures qui la rendent si laide à vos yeux. O saints Apôtres; vous qui avez pleuré le départ de votre Mère si douce, prêtez-moi vos larmes et pleurez avec moi sur mes  ingratitudes qui m'ont si longtemps éloigné de Dieu, mon souverain Bienfaiteur. O Mère du bel amour, que ce Feu divin ne vous brûle pas toute seule: faites que je brûle avec vous. Je vous aime, ô mon Jésus, et mon plus grand désir est de être consumés par votre amour. Vous le voulez, et vous le pouvez, Seigneur: faites ce que vous pouvez et donnez-moi ce que vous voulez. O Marie, Mère du Rédempteur, vous qui êtes la voie pour arriver au Ciel, vous qui êtes la Porte du Paradis et l'Etoile de la mer, secourez mon âme tombée dans le péché. Vous qui avez mis au monde votre Saint Géniteur, Vierge avant la parole de l'Ange, ayez pitié de mon âme pécheresse! Vous êtes toute pure et vous n'êtes pas tachée par le péché originel. Vous avez atteint sur la terre pour les plus hautes  perfections, qui ont dépassé les mérites et les dons de tous les anges et des plus grands Séraphins. Prêtez-moi, ce matin, votre pureté, afin que je me présente à l'Autel, avec une foi sincère, une conscience irréprochable, un coeur pur et une intention purifiée par votre amour, pour recevoir le Pain des Anges, qui est ce même Verbe de Dieu qui s'est fait chair de votre chair et sang de votre sang. Et quand le prêtre viendra me donner la Communion, faites, ô ma Mère, que je reçoive Jésus de vos mains et ainsi je le recevrai avec la plus grande pureté et la plus grande humilité qui soit  possible. Et vous, Anges et les saints du ciel, qui vivez dans cette céleste demeure et qui avez fêté notre Reine Céleste le jour de sa glorieuse Assomption en venant à son encontre, venez tous  accompagner mon âme, en ce moment heureux où elle va rencontrer son Epoux, son divin Rédempteur, son Dieu. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


Mon âme prosternée dans la poussière, vous adore, ô mon Jésus, avec tous les Anges et les Saints qui sont dans le Ciel. O Jésus-Christ, vous êtes le seul Saint, Vous le seul Seigneur, le seul Très-Haut! J'adore votre âme très sainte et votre Corps cachés sous les voiles Eucharistiques; par votre présence, vous sanctifiez mon âme. Intelligence de Jésus, purifiez mes intentions. Volonté de Jésus,  purifiez mes désirs. Mémoire de Jésus, purifiez ma mémoire des images impures et du souvenir de mes péchés. Corps très Saint de Jésus, purifiez, par vos chairs immaculées, ma chair pécheresse. Sens très purs de Jésus, purifiez mon sens. Yeux très chastes de Jésus, purifiez mes yeux de toute vision impure. Langue très pure de Jésus, purifiez ma langue de ses discours impurs, vains et contraires à la Charité. Oreilles de Jésus, purifiez mon ouïe toujours à la recherche des nouvelles scandaleuses du monde. Mains de Jésus, donnez-moi votre innocence. Sang très Précieux de Jésus,  lavez-moi de tous mes péchés, enivrez mon cœur de votre joie divine et enflammez-le de votre  amour si saint. Eau très pure sortie du côté de Jésus, lavez-moi. O Passion très Sainte de Jésus, encouragez-moi. O Cœur enflammé de Jésus, brûlez-moi. Imprimez dans mon cœur l'obéissance à vos désirs, l'horreur du péché, la haine de moi-même et la grâce de vous plaire jusqu'à la mort, mon  Bien Suprême et le Centre de mon repos. O mon Jésus, en ce jour qui me rappelle la glorieuse Assomption au ciel de votre mère, ravivez ma Foi afin que je me détache de toutes les affections terrestres et donnez-moi l'espoir de vous revoir un jour au Paradis. Comme mon état est déplorable et comme ma misère est pitoyable! O Médecin Céleste, je vous découvre mes plaies et mes infirmités. La loi du péché vit en moi et résiste à votre volonté. Je crois,  par la foi, en tous vos enseignements et en même temps, je me laisse subordonner par les plaisirs de la chair. Je reconnais que dans le monde tout est vanité, orgueil et tromperie et pourtant je continue à professer ses maximes. Mes inclinations déréglées me harcèlent et je m'y laisse entraîner. Vos lois m'engagent à suivre un certain chemin et mes habitudes vicieuses me font violence. Ce que vous exigez de moi et tout ce que j'ai jusqu'à présent aimé me déchirent le cœur. Quelle contradiction entre ma croyance et ma conduite! O Prince de la paix, ô Divin Libérateur, mettez fin à cette guerre intérieure: libérez-moi de ce tourment, « défaites mes liens et je vous offrirai le sacrifice d'action de grâces » ( Ps 116,16-17). O Marie, vous êtes maintenant au Ciel, assise à la droite de votre divin Fils, pour ne plus jamais le quitter. Moi aussi, je le possède en ce moment, mais est-ce que je le possèderai dans l'éternité? Vous êtes le modèle de toutes les vertus, et moi hélas, je suis le réceptacle de tous les vices. Vous avez observé tous les conseils que votre Fils nous donnés dans l'Évangile, et moi, je n'en observe aucun. « Heureux les pauvres en esprit, a-t-il dit, parce qu'ils est le royaume des cieux »; or moi, je n'aime que les commodités et les richesses de la terre! « Heureux les doux, car ils hériteront de la terre »; or, moi, je suis si orgueilleux, si irascible, si dur que je me rends même odieux à mes semblables! « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés »; or hélas, mon seul but est de rechercher avec une soif insatiable des plaisirs terrestres! « Heureux les cœurs purs car ils verront Dieu ». C'est donc parce que vous avez été la fidèle observatrice de tous ces préceptes que vous avez mérité, après votre mort, de revoir votre fils et que votre corps soit glorieusement transporté au Ciel! O Marie, vous avez été si pure, si douce de cœur et également si immaculée. Mais est-ce que mon corps ressuscitera aussi glorieux? O Reine de la Miséricorde, vous n'avez pas été seulement l'Etoile de la mer, la Mère de Dieu et la Vierge des vierges, mais vous êtes aussi la Porte du Ciel et l'Avocate des pécheurs, ô Marie! O Marie, Vierge très prudente, Vierge toute puissante, votre nom est mon salut! Si vous le voulez, vous pouvez me sauver. Montrez donc que vous êtes ma Mère: rompez les chaines qui me lient au péché. Soyez la lumière de mes yeux, délivrez-moi de tout mal et accordez-moi tous les biens! O Vierge incomparable, la plus douce, priez votre divin Fils pour que je sois absous de mes fautes et qu'il me rende doux et chaste. Faites-moi mener une vie pure avec une foi, toujours sincère, avec des intentions toujours nettes, une conscience sans tache, un cœur toujours doux. Ecartez de mon chemin tout danger, afin qu'arrivé à ma dernière heure, j'aie le bonheur de recevoir Jésus de vos mains si pures, comme vous l'avez reçu à l'heure de votre mort. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Malte, conversion de la Protestante Anna Charles par la pratique des Quinze samedis à Vierge de Pompéi


Anne Charles, de religion Protestante, était à Malte depuis plus de vingt ans, quand elle épousa Maître Joseph Misued, catholique, duquel elle eût un fils. Le bon Joseph et sa sœur, elle aussi fervente catholique, avaient tout mis en œuvre pour persuader   Anne d'abandonner sa religion et embrasser le Catholicisme; mais celle-ci ne voulait pas en entendre parler et de plus, dépréciait leur croyance par des paroles exécrables et, d'une manière particulière, les Sacrements de la Confession et de la Communion. Il demandèrent à des prêtres très doctes d'essayer de la convertir et, en particulier, au Père Alphonse  Micalles, O.F.C., lequel, pendant des années, fit de nombreux efforts en vue de sa conversion, mais toujours en vain. En 1887, Anna tomba gravement malade. Vu son mauvais état de santé, les soins affectueux et la sollicitude dont elle était entourée et les prières continuelles faites à Dieu pour sa conversion, on espérait pouvoir l'amener à suivre les sages conseils. Rien n'y fit. Comme son état ne s'améliorait pas, les médecins décidèrent d'avoir recours à une opération assez douloureuse. Et Anne dut subir une terrible amputation à l'Hôpital Central de Malte, qui l'affaiblit à tel point qu'on crût sa dernière heure venue. La blessure s'étant enfin cicatrisée, elle sortit de l'hôpital et passa quelques mois de convalescence chez elle, toujours fidèlement tenace envers sa fausse religion. Jusqu'à ce qu'arriva la fin du moi d'août, où elle retomba de nouveau malade. Alors la famille de Joseph pria le Père André Debono, de Misida, grand dévot de la Vierge Pompéi, de venir visiter la malheureuse infirme pour lui parler de religion. Celui-ci alla donc voir la malade et eût avec elle de nombreuses conversations, essayant de la convaincre par le raisonnement. Il se rendit bien vite compte qu'Anne s'obstinait dans l'hérésie qui allait en s'affirmant et que toute conversion serait impossible. Elle montrait une haine implacable pour son mari et sa famille, aussi bien que pour les Maltais et leur religion, une haine pleine de mépris pour les sacrements de la Confession et de la Communion. Et son aversion satanique avait atteint un tel degré qu'à peine commençait-on à parler de religion qu'elle repoussait immédiatement tout argument. Malgré cela, le vieux Prêtre ne perdait pas à l'espoir de sauver cette âme, comptant sur la puissance de la Vierge du Rosaire, honorée dans son bien-aimé Sanctuaire de Pompéi: et il demandait à tous donc ses pénitents, de dire des Neuvaines à la Vierge de Pompéi et de communier pour Anne le plus souvent possible. Une belle sœur d'Anne, Maria Misued, femme de piété solide, pria le révérend Debono de célébrer une messe pour demander la conversion désirée; et il fut établi que la Messe serait célébrée le samedi suivant, 15 septembre, en même temps que la fonction des Quinze Samedis qui se pratiquait là. Dans le même temps, on écrivit à l'Avocat Bartolo Longo, à Valle di Pompei, pour lui demander de bien vouloir faire prier les Orphelines du Rosaire, dans le Sanctuaire de Pompéi sanctuaire pour obtenir la conversion si convoitée. Les jours de la Neuvaine récitée par les orphelins passèrent et arriva le 29 septembre, Quatorzième des Quinze samedis, au cours duquel on commémorait la Bienheureuse mort de la Vierge Marie, ou mieux, son heureux passage réussi à la vie éternelle. C'était le jour choisi désigné par la Clémente Reine de Pompéi pour sauver cette âme des griffes de Satan, cette âme pour laquelle beaucoup de ses fils dévots priaient sans cesse. Durant toute la nuit de ce samedi-là, Anne ne put pas fermer l'oeil pour s'endormir. Le regard de Marie s'était posé sur elle, la grâce travaillait son coeur malheureux. Arriva l'aube du Dimanche,  jour du Seigneur, et la Protestante, amenée à franchir la dernière étape, n'était plus la même. Au grand émerveillement de tous, elle s'écria tout à coup d'une manière contrite: « Où est ce prêtre? Appelez-le rapidement. Je voudrais le voir le plus vite possible! » C'était comme si ses yeux  s'ouvraient sur un nouveau monde: son visage était devenu serein, reflétant la bienveillance de son âme: « Je veux être baptisée, s'écria-t-elle, je veux mourir un catholique! » A ces paroles inattendues mais espérées, tous versèrent des larmes de consolation parce qu'ils ne pouvaient en croire leur yeux ni leurs oreilles. On appela aussitôt le Père Debono, mais celui-ci était sur le point de monter en chaire Misidis, mais il leur assura toutefois qu'à peine il aurait fini son sermon, il viendrait au chevet d'Anne. Mais Anne, stimulée par la grâce de Marie, ne voulut pas attendre et le fit appeler de nouveau. Entre-temps, Monsieur le Révérend Preposito, du collège de Birchircara, fut aussi appelé. Et celui-ci, au milieu d'une émotion incroyable, reçut l'abjuration de la Protestante convertie et la baptisa aussitôt au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. « Amen », répondirent tous les présents en pleurant de tendresse et de commotion. C'est à ce moment-là qu'entra le Révérend Debono. Dès le premier regard, elle lui apparut non plus comme une créature mortelle mais plutôt comme un ange. Anne l'accueillit avec une joie extraordinaire, lui demandant pardon de n'avoir pas pu l'attendre. Et on organisa tout de façon à ce qu'elle puisse recevoir, sans perdre de temps, la confirmation. Et son Excellence, Monseigneur, le Frère Antoine-Marie Buhagiar, ce Père si pleind'amour, vint, de nuit, au chevet de la mourante et sur la nouvelle baptisée, imposa les mains ointes comme celles du Seigneur: sur cette âme rendue pure par les eaux du baptême, il fit descendre l'Esprit Sanctificateur. Pour rendre éternellement heureuse l'âme d'Anna Charles, il ne restait que le dernier Sacrement:    l'extrême-onction; et on les lui administra avec les Sainte Indulgences et avec tous les autres réconforts de la Religion catholique. Après quinze heures de la plus douce des agonies, parfaitement résignée à la très sainte volonté de Dieu, avec la couronne du Saint Rosaire dans les mains, tenant sur sa poitrine le crucifix, Anna, tranquillement, rendit l'âme au Créateur. La grande reine du ciel et la terre ne refuse à personne sa grâce quand elle est honorée par la pratique très efficace des Quinze samedis et en même temps invoquée sous le titre très apprécié par son Coeur maternel de Reine de la Rosaire de Valle de Pompéi. (Du Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi »)

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10 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 13/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo


13

Treizième samedi

Troisième Mystère Glorieux

La Descente du Saint-Esprit

(Luc 24, Actes 1)


Jésus avant son Ascension, avait dit à ses disciples: « Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous C'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours » (Actes 1:5) « Rentrés en ville, ils montèrent à la chambre haute où ils se tenaient habituellement. C'étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée et Simon le zélote et Jude fils de Jacques. Tous, d'un même coeur, étaient assidus à la prière avec quelques femmes, dont Marie, Mère de Jésus, et avec ses frères » (Ac 1,13-14). « Et ils étaient constamment dans le Temple à louer Dieu » (Lc 24.53). Pénètre, ô mon âme, dans le Cénacle. Marie, Mère de Jésus, prie avec les apôtres et avec les disciples, et tous s'unissent avec confiance aux prières de la Sainte Vierge pour Solliciter la descente du Saint Esprit. Que ne devons-nous pas espérer, nous aussi, par nos prières, quand nous invoquons une suis puissante avocate? Elle est la Mère de Jésus, et ce seul titre est un gage de sa bonté et de sa puissance. Contemplons-les, tous ensemble: même si leur esprit et leur cœur prient intérieurement, ils s'expriment avec une force d'autant plus grande que car leurs désirs et leur amour forment un tout dans leur langage. Quelle foi! Quel recueillement! Voici quelles sont les dispositions efficaces et nécessaires pour recevoir les dons et les fruits de l'Esprit Saint: la dévotion à la Très Sainte Vierge, son épouse bien-aimée et la ferveur et la persévérance dans les prières, surtout si elles se font en commun, parce qu'ainsi elles manifestent l'union de la foi et la charité avec l'Eglise catholique, dans laquelle tous les fidèles sont membres d'un seul Corps et le Souverain Pontife en est le chef visible. Ô Marie, Protectrice de l'église, pleine de tous les dons du Saint Esprit, enseignez-moi à bien prier: Priez vous aussi pour moi, faites sortir du plus profond de mon cœur ces gémissements, ces soupirs pour attirer à moi le Saint-Esprit. Inspirez mon âme, et mettez sur mes lèvres les prières les plus conformes à votre Cœur, afin qu'elles soient agréables à Dieu et méritent d'être exaucées. Et vous, Esprit de bonté et d'amour, pénétrez dans mon cœur et blessez-le avec le dard de votre feu divin, afin qu'il ne cesse jamais de prier, comme le conseille le Sauveur, avec une fois vive, une attention soutenue, une humilité profonde, une confiance inaltérable, une persévérance, généreuse et surtout avec un amour si fervent que rien ne pourra jamais le distraire. Jésus nous l'a promis: « Quiconque demande reçoit; qui cherche trouve; et à qui frappe on ouvrira » (Luc 11.10).


Considère, ô mon âme, que de même que les patriarches et les prophètes contribuèrent, par leurs soupirs, à attirer sur la terre le Verbe Divin, de même le Saint Esprit Saint demande à être invoqué avec désir. Ouvrons-lui donc non seulement nos bouches, mais aussi nos cœurs et nos âme pour pouvoir dire, comme le Prophète royale « J'ouvre large ma bouche et j'aspire, avide de tes commandements » (Ps 119,131). Mais ce Dieu de bonté prévient toujours ses créatures: « D'un amour éternel je t'ai aimé, aussi t'ai-je maintenu ma faveur » (Jr 31,3). Et Jésus disait à ses apôtres: « Et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12:32). Répète donc souvent, ô mon âme, avec l'Epouse du Cantique des Cantiques: « Entraînez-moi sur vos pas, ô Seigneur, nous courrons ainsi à l'odeur de vos parfums » (Ct 1,34). O mon âme, contemple ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte. « Le jour de la Pentecôte étant arrivés, ils se trouvaient tous ensembles dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d'un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient » (Actes 2:1-2). Tout comme le vent dissipe les nuages, purifie l'air, de même l'Esprit Saint, en entrant ainsi dans une âme, purifie tout d'abord l'esprit de mauvaises pensées, puis le coeur des affections terrestres, dissipe les ténèbres de l'intelligence et enfin fait revivre l'âme d'une vie toute divine. De son Souffle Divin, il donne la vie à l'humanité et à l'Église de Dieu et avec Dieu, il la conservera pendant tous les siècles contre les attaque de ses ennemis. « Ils virent apparaître des langues eût dites de feu; elles se partageaient, et il s'en posa une sur chacun d'eux. Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint » (Actes 1:34). Regarde ces langues de feu surélevées, splendides, biparties, qui se posent au-dessus de chacun des ces Saints... C'est là une expressions de la bonté divine! Cet Esprit qui descend sous le symbole de ces langues. L'orgueil des fils des hommes fut la cause de la confusion des langues à la tour de Babel et de la séparation des peuples. La venue de l'Esprit Saint apporta aux Apôtres le don des langues et par là réunit les peuples de toutes les nations dans l'unité de la foi et le Baptême dans l'Église Catholique. Le Saint Esprit est une langue de feu C'est l'Esprit Saint, parce qu'il est la source de la charité. De même que le feu purifie les métaux, détruisant ce qu'ils ont d'impur, ainsi le Saint-Esprit est comme un feu ardent qui purifie l'âme de toutes ses souillures. Il consume tout ce qui fait obstacle à son salut: les affections aux biens précaires, les respects humains, les vanités et les commodités de la vie; et puis, il élève vers le Ciel toutes les affections du cœur et les pensées de l'esprit et délie la langue aux louanges divines. C'est un feu lumineux qui illumine l'esprit rendant plus nette la malice de nos fautes et notre ingratitude envers Dieu, notre bienfaiteur. C'est un Feu doux qui s'insinue dans notre cœur, le pénètre, le réchauffe et l'enflamme. Enfin, c'est un feu qui s'élève au Ciel avec ses flammes, comme un Feu d'amour, qui est son essence même puisqu'il provient de l'amour du Père et du Fils: donc, il veut communiquer ce qu'il a, ou plutôt ce qu'il est, en insufflant dans nos âmes la charité et zèle. O immensité de la Bonté divine! Dieu propage sa vérité, son Eglise à l'aide de douze pauvres pêcheurs de la Judée, dont le peuple est jugé grossier et ignorant comparé à la science des Grecs et des Romains! Ces hommes grossiers, ignorants et aussi timides, qui abandonnèrent lâchement leur Maître durant sa Passion, ravivés par un Feu divin que le Saint Esprit leur a communiqué, confessent dans toutes les langues les gloires de son Nom. « Et commencèrent à parler en d'autres langues selon ce que l'Esprit leur donnait de s'exprimer » (Actes 2:4). Il prêchèrent à Jérusalem et dans toutes les nations de la terre Jésus-Christ et son Evangile. « Or il y avait, demeurant à Jérusalem, des hommes dévots de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude se rassembla et fut confondue: chacun les entendait parler dans sa propre langue » (Actes 2:5-6). Ils annoncent au monde les grandeurs et les merveilles du Nazaréen; ils combattent en héros et, poussés par leur zèle ardent, ils subissent des Supplices, s'exposent à la mort, mais comme ils souffrent pour leur Foi, ils triomphent de toute la science et de toute la puissance des hommes et font trembler leurs tyrans eux-mêmes. Nous savons parfaitement imiter les apôtres dans l'infidélité, dans la pusillanimité, dans les fuites, mais nous ne voulons pas les imiter dans le recueillement et dans les prières incessantes. O mon âme, prie avec ferveur l'Esprit divin, pour qu'il vienne sur toi en ce moment et demande-lui l'esprit de ferveur et le fruit du zèle.


La ferveur, disent les Saints Pères, est un mouvement surnaturel de l'âme qui tend incessamment à s'unir à Dieu par amour et qui ne supporte aucun obstacles qui puissent rendre cette union moins parfaite. C'est un feu divin, une flamme céleste que nous communique le Saint Esprit et qui engendre le zèle, ce qui rend l'âme courageuse et prête à entreprendre et à accomplir tout ce que Dieu lui ordonne, malgré toutes les difficultés et les obstacles qui peuvent se présenter. En multipliant les actes de l'amour, son cœur s'unit si bien à Dieu afin que, tout comme l'Apôtre, il défie toutes les créatures de pouvoir l'en détacher. « Qui nous séparera de l'amour du Christ? » (Voir Rm 8:35). Ce ne sera ni l'épée, ni la faim, ni la tyrannie des hommes et des passions. Toujours vigilante sur elle-même, l'âme met un frein à ses passions terrestres: une parole indiscrète est, pour elle, un reproche tacite: elle ne se pardonne même pas même un regard curieux sur les créatures: pour elle, tout doit se reporter à Dieu. Elle pleure avec Saint Paul d'être encore sur terre; son exil ici-bas l'oppresse: ses désirs les plus fervents la portent continuellement vers le ciel. Soit que vous marchiez, disait saint Bernard, ou que vous vous taisiez, travailliez ou vous reposiez, ne vous séparez jamais de la présence amoureuse de Dieu. Il voudrait que tous brûlent d'amour miséricordieux, il prie et souffre continuellement pour les autres. Cet esprit de sainteté et de pureté ne nous sanctifiera pas si nous ne faisons pas encore d'autres sacrifices comme par exemple celui de nous tenir éloignés des affections et des pensées vicieuses tenues secrètes péché dans notre cœur. Ce cœur ne peut rester vide: une fois qu'il s'est dépouillé de lui-même et des créatures, Dieu le remplit de son esprit. Mais moi, hélas, je suis si sensible à la moindre parole déplaisante, que cela me bouleverse et me perturbe; je suis si pusillanime, que je n'ose réfréner les blasphèmes des autres ou réprouver les insultes que l'on fait à Dieu, à la Vierge, et au Pape. O Divin Esprit, allumez mon coeur de votre irrésistible amour. Que de fois, n'avez-vous pas fait sentir votre voix à mon âme, et, hélas, je ne l'ai pas écoutée! Si je vous étais resté fidèle, combien de vertus n'aurai-je pas acquises et que de progrès n'aurai-je pas faits dans la voie de la perfection! J'aurais été plein de vous, ô mon Dieu, alors que je me retrouve seulement plein de moi-même et attaché à toutes ces misérables choses terrestres! J'aurais été brûlant de votre Divin Amour divin, alors que je me retrouve si plein de faiblesses que je n'ose pas vous dire que je vous aime! Pardonnez-moi, ô divin Esprit, de toutes mes infidélités passées, que je regrette amèrement. Brisez mes chaînes, attirez-moi à vous étant donné que j'ai pris la résolution de vous être désormais fidèle. Descendez des Cieux et venez jusqu'à moi qui ne représente pas grand chose: laissez-vous posséder par ma créature mesquine. Je vous accueillerai avec joie, et prendrai soin de vous fidèlement. Feu céleste, purifiez mon cœur! O Saints Apôtres, priez pour moi, communiquez-moi votre ardeur, votre foi sincère, votre zèle enflammé, donnez-moi les dons de bonté et d'amour que vous avez reçus de ce Souverain Esprit, afin que moi aussi, comme vous, je crois fermement et agisse fortement pour Jésus, et que je puisse venir avec vous au Ciel pour jouir de sa présence. Ainsi soit-il.

Vertu: le zèle


Pratique: En ce jour, adressez à Dieu de nombreux actes d'amour. Ne craignez pas de montrer que vous êtes bon catholique et de convaincre les autres à aimer Dieu. Montrez-vous aussi comme un fervent serviteur de Marie, en vous découvrant quand sonne l'Angelus. Faites votre possible pour empêcher les blasphèmes et les offenses qu'on peut lui faire. La Vierge Marie aime sauver de la perdition les jeunes filles et les orphelines. Rappelez-vous que si vous sauvez une âme, vous sauvez également la vôtre.


Oraison jaculatoire: O Marie, Epouse du Saint Esprit, renouvelez mon coeur et donnez-le à Dieu


Prières avant la Communion du Treizième Samedi


Ô Marie, vous vous trouviez dans le Cénacle, quand descendit l'Esprit Saint, et comme les Apôtres vous avaient donné la première place considérant votre importance, ainsi donc vous avez été la première à recevoir la grâce et la sainteté. Mais vous étiez déjà remplie de grâce et d'Esprit Saint depuis le premier instant de votre conception et vous l'avez été encore plus le jour où vous avez donné naissance au Verbe de Dieu, l'auteur de la grâce. Et quelle abondance de grâces n'avez-vous pas reçue aussi au jour de la Pentecôte! Combien je m'en réjouis avec vous! Mais si vous la trésorière et la dispensatrice de toutes les grâces, vous êtes donc la Mère des grâces, et Saint Bernard me conduit à vous en disant: « Si nous désirons des grâces, demandons-les à Dieu par l'intercession de Marie ». Vous êtes l'épouse bien-aimée de l'Esprit Saint. Et que ne peut pas faire une épouse fidèle et pure sur le Cœur tendre et généreux de son Epoux? Par conséquent, ô Epouse du Saint Esprit, ma Mère si mère, c'est à vous sur je demande tous les dons et toutes les grâces qui me manquent. Mon âme est pleine d'orgueil et de la présomption d'obtenir son salut sans mérite; elle est aussi pleine de vanité et de sciences mondaines. Et vous, n'êtes-vous pas la Mère de la Sainte Crainte et de la Sagesse de Dieu? O Mère, je vous révèle mes iniquités: je n'éprouve pas de vrai amour pour mon prochain, pour les malheureux, pour les pauvres, pour mon Dieu! Mais vous, qui êtes la mère du Bel Amour et la source de la piété, ne pourriez-vous pas m'accorder, ce matin, cette grâce d'amour de votre Fils Jésus, et de votre Epoux céleste, avec cette communion que je vais faire? Voyez comme mon âme, tout comme le roseau agité par le vent, est toujours tourmentée par les passions et tombe au moindre coup de ses ennemis. Mais vous qui êtes comme la Tour de David, que vous avez défendue et sauvée et d'où pendent mille boucliers, obtenez-moi donc le don de la force. Mon esprit obscurci par des passions coupables, en proie à mille périls dans cette mer tumultueuse qu'est le monde, a toujours besoin d'un guide, de la lumière divine, d'un conseiller digne de confiance: et vous seule êtes l'amie fidèle de mon âme, ma bonne conseillère, l'Étoile de la mer: obtenez-moi de votre Epoux le don du Conseil, vous qui êtes Marie, c'est à dire, qui illuminez les esprits. Marie, faites-le pour moi. Ayez pitié de moi qui ressent tant de répugnance à suivre la vertu et la pénitence, à combattre mes vices et à me mortifier; la moindre contradiction me bouleverse; tout ce qui peut accabler ma chair me rend triste à l'excès. Attirez-moi en me donnant le don de la Sagesse, et faites que mon âme « goûte et voie comme Yahvé est bon et doux » ( Ps 34,9), et combien est douce la miséricorde de mon Dieu en me donnant pour Mère, son Epouse bien-aimée. Et vous, mon Jésus, en cet instant où vous allez venir à moi, fermez les yeux sur mes mauvaises actions et considérez seulement le Cœur de votre Très Sainte Mère, riche de Dons et de Vertus de l'Esprit Saint, qui rendit digne votre séjour sur la terre, et qui vous donne à moi de ses propres mains. Et vous, Esprit de charité et d'amour, délivrez-moi de mes péchés, purifiez mon âme en l'enflammant. Je vous offre toutes les prières, les désirs, les soupirs, les affections que vous adressèrent la Très Sainte Marie et les Saints enfermés dans le Cénacle, avec les mortifications, les larmes et toute les ferveurs des plus grands saints qui ont été et qui seront dans le monde. O vous qui vous avez écouté avec bienveillance leurs cœurs, daignez maintenant écouter et exaucer la demande de mon pauvre cœur. O saints Apôtres, prêtez-moi maintenant votre foi et votre ardent désir afin que je reçoive moins indignement mon et votre Jésus dans mon âme. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prières après la Communion


Que le Ciel et la terre, les Anges et les Saints, et tout ce qui a été créée, exultent au Nom du Seigneur! L'abîme de l'infini, de la puissance, de la Majesté a daigné descendre dans un autre abîme qui est celui de la misère, de l'abjection, de l'avilissement. L'Esprit du Seigneur se trouve maintenant en moi, avec son Verbe! Ce Dieu qui a tout créé et qui n'a pas de limite, occupe maintenant entièrement mon coeur. O Marie, renforcez-moi par vos prières, suppléez à l'insuffisance de mes remerciements, prêtez-moi votre voix pour chanter votre Cantique, à présent que je peux m'exclamer avec vous: « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur ». O Epouse de l'Esprit Saint, riche de tous les dons et toutes les grâces, comment un époux aussi puissant pourrait-il refuser une grâce à une épouse aussi fidèle? Je vous adore et je vous aime de tout mon cœur, ô Esprit divin, Dieu Tout-Puissant, amour essentiel du Père et du Fils. O Dieu de bonté et de miséricorde, par votre souffle divin venez donc apporter la grâce à ma pauvre âme! Venez m'enseigner par les langues de feu scintillantes, à parler le langage des Saints. Venez, et par votre lumière éclatante, illuminez-moi; par votre Feu, purifiez-moi; allumez mon coeur et rendez-le ardent de Charité. Source d'eau vive, inondez et enivrez mon âme assoiffée et aride. Esprit de vérité, sans vous je suis dans l'erreur. Esprit d'amour, sans vous je suis un glaçon. Esprit de vie, sans vous, je suis mort. Feu sacré, pureté incomparable, brûlez de vos flammes les plus petites imperfections de mon cœur. O Dieu de bonté, donnez-moi les vertus de votre Esprit, donnez-moi la mansuétude, afin que je corrige la dureté de mon coeur; la bienveillance, afin que je rende le bien pour le mal; la patience, afin que j'acquiers la paix et la perfection qui vous est si chère; la bonté, afin que je devienne simple et bon envers tous; la modestie, pour édifier mon prochain; la continence et la chasteté, afin que je mortifie mes sens et règle mes appétits pour devenir pur à vos yeux. Cette vertu, vous seul pouvez me la donner, ô Seigneur: « Dieu, créée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme ». Et je continuerai à dire avec le Roi pénitent: « Ne me repoussez pas loin de votre face, ne m'enlevez pas votre Esprit de Sainteté. Rendez-moi la joie de votre Salut assurez, en moi un esprit magnanime » (Ps 51,12-14). « Que mon cœur soit impeccable en vos préceptes, alors pas de honte sur moi » (Ps 119.80). Mais surtout, donnez-moi la Charité pour que je puisse être uni à vous, à mon prochain, au Ciel, aux Anges, et que je puisse, moi aussi, m'exclamer avec votre Apôtre Paul: « Qui nous séparera de l'amour du Christ? » (Rm 8,35). Et vous, Saints Apôtres et Saints Martyrs qui avez donné votre vie pour Jésus; et vous, jeunes et Saintes Vierges qui, dès votre jeune âge, sans colère, sans dédain, sans vengeance, mais calmement, en souriant, avez défié les couperets, les bûchers, les points de fer et les lits de feu; et vous particulièrement, Saints et Vierges, qui avez triomphé de la chair, obtenez-moi, par vos prières, l'Esprit de Foi, de Zèle, d'amour, de Pureté et de Force, afin que triomphant comme vous sur la terre, je mérite, avec vous, de rendre gloire éternellement au Père, au Fils et au Saint Esprit. Ainsi soit-il.

Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

À Policastro, le Docteur Vincenzo Mangia, guéri miraculeusement de phtisie par un prodige de la Vierge de Pompéi


C'est un médecin qui atteste du prodige de sa propre guérison. Cette grâce a été déjà publiée dans Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi. « J'ai reçu de la Bienheureuse Vierge du Rosaire, vénérée à Pompéi, la grâce spéciale de rester encore parmi les vivants. La maladie dont je souffrais commença par une suppuration de la région antérieure du cou, et je fus forcé à subir une opération très douloureuse. Le renommé Professeur Frusci m'opéra en trois étapes consécutives, au cours de la seconde quinzaine du mois d'août 1886, secondé par mon très cher ami d'enfance et collègue, le Docteur Michel Capoa. La blessure était en voie d'amélioration, quand le 10 Septembre, je fus pris d'une pleurésie avec exsudation sur le côté gauche, c'est à dire du même côté que la lésion du cou. Le Professeur Frusci, ayant quelques suspicions sur la nature de cette maladie, découvrit des bacilles de Koch, indices de la nature tuberculeuse de la lésion. Le professeur Fazio, ainsi que les professeurs d'Ambrosio et Cacciapuoti confirmèrent le diagnostic de Pleurésie tuberculeuse, et tous, reconnaissant la gravité de la maladie me prescrirent de retourner dans mon pays natal parce qu'ainsi je pourrais au moins mourir entre les bras de mes êtres chers. De retour à Policastro, le mal ne tarda pas à se propager aux poumons et une broncho-alvéolite mortelle fut la conséquence inévitable de la pleurite tuberculeuse. Fièvre, toux, expectoration, hémoptysie, escarres, amaigrissement extrême, tout faisait pronostiquer ma prochaine et inévitable fin. Moi qui ne pouvais plus me faire d'illusion parce que j'étais de la profession, cherchai le calme, nécessaire dans de pareils moments: je m'adaptai à l'idée de la mort, désormais très prochaine. Le Docteur Fatigati s'adressa à ma femme: « Madame, lui dit-il, j'ai la douleur de vous informer qu'il n'y a plus d'espérance pour la vie de votre mari. Le Docteur Mangia est plus près de l'autre vie que de celle-ci », précisa d'un ton douloureux, le Docteur Pugliese au Révérend Recteur du Séminaire Diocésain, le Chanoine D Tommaso Granata. Mon compagnon d'études, le Docteur Gregorio Falconi, dit publiquement à divers amis: « Toutes les ressources de la science sont épuisées, la mort est certaine ». Son Excellence l'évêque de ce diocèse, Monseigneur Guiseppe-Maria Cione, daigna me rendre visite, et je me rappelle encore maintenant avec gratitude le réconfort de sa divine parole. Enfin le Docteur Furiasi enfin à ma femme: « Madame, habituez-vous à l'idée de le perdre ». Le 12 janvier 1889 arriva. Mes joues étaient devenues violacées, mes lèvres livides, mes yeux enfoncés, ma respiration haletante, l'agonie à pas de géant. Toute ma famille était réunie autour de mon lit. Ma sœur Marianne, lisait à voix basse, dans le Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi » les grâces distribuées par la Vierge du Rosaire de Pompéi. Je contemplais son effigie et de temps en temps j'embrassai ses roses bénies. Je priai moi aussi et je fus guéri. Ce même jour, vers une heure de l'après-midi, la fièvre, la toux, tout avait cessé d'un seul coup. Immédiatement, tout le monde cria au miracle ne pouvait expliquer raisonnablement le motif de la guérison instantanée de cette maladie déclarée incurable et qui m'avait conduit presque jusqu'au bord de la tombe. Personnellement, je voulus faire passer encore une année avant de donner publicité au susdit miracle dû à la grâce de la Très Sainte Vierge du Rosaire de Pompéi, afin que personne ne puisse jamais, maintenant que je suis sain, vigoureux et fort comme avant, contester l'évidence, clairement confirmé par de nombreux noms illustres, défiant toute personne qui voudrait les démentir si elle le peut, que les faits que j'ai racontés se sont passés ainsi. De Policastro Bussentino (Salerne), écrit de ma propre main et signé. 24 Août 1890. Docteur Vincent Mangia » (Du Périodique « Le Rosaire et la nouvelle Pompéi, VIIe année, 1890).

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4 janvier 2010

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 12/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo


12

Douzième Samedi

Deuxième Mystère Glorieux

L'Ascension de Notre Seigneur Jésus-Christ

(Luc 24, Actes 1)


Considère, ô mon âme, le fait qu'une fois ressuscité, Jésus voulut demeurer encore, dans toute sa gloire, sur la terre, pendant quarante, apparaissant de temps en temps à ses disciples pour les confirmer encore plus dans la foi de sa vraie Résurrection. Mais il ne voulut pas se montrer continuellement à leurs yeux, afin de les habituer à croire en lui sans le voir, tout comme nous croyons Dieu présent partout et Dieu fait homme dans les Sacrements Eucharistiques. Jésus voulu demeurer glorieux sur la terre pendant quarante jours pour essayer de compenser toutes les larmes et les soupirs des justes qui l'avaient attendus pendant quarante siècles. Enfin le moment fixé arriva: après avoir donné à ses Apôtres tous les pouvoirs pour administrer les Sacrements, après leur avoir prescrit d'instruire et de baptiser le monde, il leur ordonna de se rassembler sur le mont des Oliviers. « Alors, au cours d'un repas qu'il partageait avec eux, il leur enjoignit de ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'y attendre ce que le Père avait promis, « ce que, dit-il, vous avez entendu de ma bouche: Jean, lui a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés sous peu de jours ». Etant donc réunis, ils l'interrogeaient ainsi: « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas restaurer la royauté en Israël? » Il leur répondit: « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moment que le Alors qu'ils étaient venus ensemble, ils lui demanda, "Seigneur, est-ce la pour reconstruire le royaume d'Israël? Mais il a dit: « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et moment que le Père a fixés de sa seule autorité. Mais vous allez recevoir une force, celle de l'Esprit Saint qui descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre » (Actes 1.4 à 8). Adore, ô mon âme, ton Sauveur, au moment où il va monter au Ciel: réjouis-toi avec lui de son glorieux triomphe et des honneurs qu'il va recevoir de la part de son Père Céleste et de tous les Esprits Bienheureux. Demande-lui, dès à présent, et avec ferveur, l'esprit de la foi; et pénétré de cet esprit, va à Jérusalem: observe comment le Sauveur sort de cette ville ingrate et se dirige vers le mont des Oliviers, accompagné de sa divine Mère, des Apôtres, de ses premiers disciples et de nombreuses Saintes Femmes, en tout plus cinq cents personnes. Le Seigneur a voulu que cette foule fut témoin de son Ascension pour raffermir les hommes dans la croyance qu'il est maintenant notre Avocat auprès de son Père et notre grand Pontife, plein de compassion pour notre misère qu'il a connue pendant sa vie mortelle. Unis-toi à Marie, en la priant de te faire participer à sa foi, et suis-la jusqu'au Mont des Oliviers. Écoute avec profond respect et vénération les dernières paroles de Jésus: il reproche à ses Apôtres leur peu de foi en sa résurrection, en la promesse du Saint Esprit. Jette un regard tendre et respectueux sur Jésus qui est le point de monter au ciel: ses yeux divins qui avait versé tant de larmes, qui étaient devenus vitreux et mourants sur la Croix, sont maintenant plus scintillants que le soleil. Sa tête vénérable n'est plus ensanglantée, ni couronnée d'épines, mais au contraire elle est couronnée de gloire immortelle. Toutes les plaies qui déformaient son corps lui donnent maintenant une splendeur divine, et au lieu de le faire passer pour un sujet d'opprobre et d'infamie, elle contribuent plutôt à sa gloire et à la splendeur de son triomphe. Avec Marie et les apôtres qui sont embrasés d'une ardeur céleste et soutenus par une espérance vivifiante, regarde Jésus qui, devenu visible à tous, lève les mains pour bénir une dernière fois ceux qui lui sont chers et qui, doucement, commence à s'élever vers le Ciel.


«Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit. Et il advint, comme il les bénissait, qu'il se sépara d'eux et fut emporté au Ciel » (Lc 24.50-51). Quel spectacle! Quelle merveille! Les disciples n'avaient jamais vu une chose aussi étonnante. Il l'avaient vu, avant sa mort, marcher sur les eaux; il s'était trouvé parmi eux, dans le Cénacle, malgré les portes fermées. Mais ici, Jésus est avec eux et pendant qu'ils lui parlent et pendant qu'il leur parle, il s'élève dans les airs. Ils le contemplent, mais ils ne le possèdent plus: une nuée blanche l'entoure puis le dérobe à leur yeux. Il l'ignorent point où il va, parce qu'il le leur a souvent dit. Il monte au ciel, d'où il était descendu, il retourne vers son Père qui l'avait envoyé sur la terre. Il va l)à où ils ne peuvent pas encore aller, mais où ils iront un jour; il va occuper la place qui lui est due et préparer les sièges qu'il leur a promis ainsi qu'à nous tous. Il va prendre place à la droite de son Père et se reposer en son sein, dans ce Paradis où il nous appellera tous pour jouir du bonheur éternel. Pourquoi mon coeur ne reste-t-il pas ému devant un tel spectacle? Ouvre-toi ô coeur froid qui est le mien, à la plus sûre espérance et détache-toi pour toujours de la terre pour ne vivre que dans le désir du Ciel. Les Anges, les Archanges, toutes les Puissances Célestes viennent au devant de leur Roi. Tous les Justes, morts depuis que le monde fut monde, et tous ceux qui ont ressuscités avec Jésus-Christ, s'unissent à lui pour l'accompagner dans son glorieux triomphe! Adam, Eve, Abel, Mathusalem, Job, Tobie, Abraham, Isaac, Jacob, les saints prophètes Isaïe, Jérémie, le saint roi David, Saint Joseph, Sainte Anne Saint Joachim, Saint Jean le Baptiste, Zacharie et Elisabeth, les saints Mages, le saint vieillard Siméon et Anne, le bon larron. La chair avait été chassée du Paradis, mais en la personne du Verbe fait chair, elle entre au Ciel. « Portes, levez vos frontons, levez-vous, portails antiques, qu'il entre le Roi de Gloire! Qui est-il? C'est Yahvé, le fort, le vaillant, Yahvé, le vaillant des combats » (Ps 24,7-8). C'est en vertu de ces titres que Jésus va s'asseoir à la droite de son Père et c'est là qu'il fera asseoir tous ceux qu'il a libérés. C'est là qu'il attend ceux qui croient en lui et qui profiteront des fruits de sa rédemption. Qu'ils sont nombreux ceux qui y sont déjà assis! Et avec quels yeux il regardent la terre et tout ce qui forme l'humanité! O mon âme, c'est vers le Ciel que tu dois toujours diriger ton coeur et ton esprit, ce Ciel qui est le terme de ton voyage mortel, ce Ciel qui est le lieu de ton repos. La Foi t'enseigne: « Nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l'avenir » (He 13,14). Renforce donc ta foi en considérant que la terre n'est pas ta patrie, mais en tant que citoyen du ciel et pèlerin sur cette terre, tu n'est ici que de passage et toujours en attente de ton retour et de ton installation là-bas. Fais donc des efforts, en ce jour, pour raviver en toi la Foi dans la vérité chrétienne, détruisant les fausses illusions de bonheur que tu t'étais formées sur les biens trompeurs de la terre et sur les folles et vaines choses de ce monde qui proviennent seulement de l'illusion des sens et de la corruption du coeur. La foi est l'œil et la raison du Chrétien et le fondement de notre salut éternel. « C'est la garantie de tous les biens que l'on espère » (He 11,1). Le paradis est donné en récompense à la Foi. «Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné » (Marc 11:16). Par la foi, Jésus demeure en nous et nous en lui; par elle, il nous dirige et, par elle ses Mystères et sa Vie nous sont communiqués.


O mon âme, si tu réfléchis à la récompense promise, toutes les fatigues te sembleront légères, toutes les maladies supportables. Tu préfèreras souffrir la pauvreté et la privation plutôt que de jouir des commodités de la vie. Tu supporteras paisiblement les injures et les torts, tu fermeras les yeux sur les fausses splendeurs du monde pour qu'elles ne t'éblouissent pas, ayant toujours en toi présent que tout le faste et la gloire de ce monde finissent dans les cendres de ton sépulcre la tombe, que l'homme le veuille ou qu'il ne le veuille pas. L'âme séparée du corps n'emportera rien avec elle, rien d'autre que ses oeuvres, qui serviront: à sa gloire, si elles sont bonnes, à sa confusion, sil elles sont mauvaises. Pour ne pas perdre la pensée de l'éternité, Saint Macaire, Saint Antoine et les Saints Stylites abandonnèrent les villes et peuplèrent les déserts; Saint Benoît, Saint Bernard, Saint Dominique et Saint François s'enfermèrent dans des cloîtres, et en se sanctifiant eux-mêmes, ils sanctifièrent leur prochain. Considère maintenant, ô mon âme, quelle doit être la vie d'une âme prise du désir de la vie éternelle, qui dirige donc toutes ses pensées et toutes ses action vers Jésus-Christ, comme l'ont fait les Apôtres. « Et comme ils étaient là, les yeux fixés au Ciel pendant qu'il s'en allait, voici que deux hommes vêtus de blanc se trouvèrent à leur côtés, il leur dirent: « Homme de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à en regarder le ciel? Celui qui vous a été enlevé, ce même Jésus viendra comme cela, de la même manière dont vous l'avez vu s'en aller vers le ciel » (Actes 1:10-11). Les apôtres étaient donc, à ce moment-là, immobiles, indifférents à tout ce qui se passait sur la terre, insensibles à toute distraction, enflammés d'ardeur céleste, soutenus par une espérance réjouissante, animés d'une Foi vive. Bien qu'ils ne voyaient plus Jésus, il continuaient à regarder vers le ciel. «  Pour eux, s'étant prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem en grande joie du Mont des Oliviers, la distance n'est pas grande, celle d'un chemin de Sabbat » (Lc. 24,52 et Ac 1,12). La joie spirituelle est donc le fruit de l'obéissance qui fait succéder la prière à l'action et l'action à la prière. Les Apôtres obéirent à l'avertissement de l'ange et toi tu obéiras à tes supérieurs qui remplissent auprès de toi les fonctions des Anges. Obéis aux exigences de tes devoirs qui te sont donnés par la volonté de Dieu. Ne crains pas de quitter le Mont Saint, c'est-à-dire la contemplations, pour retourner en ville, c'est à dire aux occupations ordinaire que Dieu exige de toi. Rappelle-toi que Jésus monta au Ciel du haut de cette montagne, au pied de laquelle il avait commencé sa Passion. Au pied de ce Mont, le Divin Maître a été vu prostré, agonisant, puis relevé, lié, emmené comme un malfaiteur... Par conséquent, c'est par les humiliations et par les souffrances, qui te rabaissent aux yeux des hommes que tu monteras sur la montagne de gloire qui est au Ciel. O mon Jésus, plein de reconnaissance et d'amour, je me réjouis avec vous de votre gloire et de votre triomphe sur vos ennemis. Mais rappelez-vous, ô mon divin Sauveur, que pour me racheter, vous avez versé tout votre sang et que vous êtes monté au ciel pour me préparer une place, comme vous vous l'avez dit vous-même. Rendez-moi digne de l'occuper un jour: soutenez-moi par votre grâce, afin que je puisse atteindre ce royaume céleste si convoité. Armez-moi de votre force afin que je puisse vaincre tous mes ennemis qui voudraient m'empêcher d'y parvenir. Marie, Mère de la merveilleuse espérance, avec votre amour et votre grâce, rendez-moi facile le chemin qui doit me conduire au ciel. Ainsi soit-il.


Vertu: Le désir du ciel.

Pratique: Tout comme les premiers chrétiens,faites ressortir, dans toutes vos actions, la foi qui vous anime. « Le juste vit de la foi ». Ne laissez pas votre cœur se laisser prendre par des paroles à des futiles ou par de vaines apparences. Méprisez les distractions de ce monde dans l'espérance des joies éternelles, en compagnie des Anges. Dans toutes les épreuves, dites « Tout doit passer en ce monde; nous n'avons pas ici de demeure stable et nous ne devons aspirer qu'à l'éternité ». Répétez trois fois par jour: « Quand donc, ô mon Seigneur, me sera-t-il donné de votre votre beau visage? ».


Oraison jaculatoire: O Marie, escalier qui mène au paradis, emportez-moi avec vous vers la beauté des biens éternels.


Prière avant la Communion du Douzième Samedi


O Jésus, vous êtes monté au ciel pour nous préparer une place dans votre gloire, mais votre cœur brûlant d'amour souffrait de nous laisser orphelins sur cette terre. Et vous vous êtes donné vous-même à nous, dans ce Sacrement d'amour, et mon âme, prostrée dans la poussière et dans l'abîme de son néant, révère, adore et bénit le souvenir du plus affectionné des pères, du plus doux des entre frères, du plus tendre des époux, don digne seulement d'un Dieu. En ce Ciboire sacré, je reconnais le puits de Sichem d'où naissent des sources d'eau vive montant vers une vie éternelle. Vous vous lassé de mes iniquité et malgré tout, parce que vous êtes patient et bon, vous attendez mon âmez pour lui redonner des forces grâce à votre Chair immaculée et à votre Sang divin, comme vos avez attendu, un jour, la Samaritaine, pour la conduire à la vie éternelle. Mon âme traîtresse et parjure attend ici, à vos pieds, que, par le don de votre amour, vous lui pardonniez comme vous l'avez fait pour la femme adultère. Ici, je vous dirai avec le publicain: « Mon Dieu, ayez pitié du pécheur que je suis! » (Lc 18:13). Ici avec Marie Madeleine, je voudrais baigner vos pieds de mes larmes de regret pour pouvoir entendre, ce matin, dans mon coeur, les mêmes douces paroles que vous lui avez dites: « ses nombreux péchés lui sont remis pare qu'elle a montré beaucoup d'amour... Tes péchés sont remis » (Lc 7,4748). Mais si je ne possède pas l'amour de Marie Madeleine, qui d'autre que vous peut me le donner, vous qui êtes Amour éternel, Amour infini, Amour immense? Attirez-moi donc à vous ô mon Dieu. Préparez-moi vous-même afin que je puisse vous recevoir dignement avec l'Esprit Saint. Et vous, Saints Patriarches, qui des Limbes, êtes allés au Paradis; et vous, Saints Apôtres et Disciples, témoins du triomphe du Sauveur; et vous Anges, qui avez cortisé Jésus au moment de sa gloire, communiquez-moi votre reconnaissance, vos adorations, vos affections, vos bénédictions en cet instant où Dieu, par un excès d'amour, s'unit à sa créature pour la sortir de l'abjection et la rendre digne du paradis. Et vous, Vierge immaculée et Mère très aimée, pleine d'espérances et d'amour sans bornes, vous avez vu votre bien-aimé monter au ciel. Allumez ma foi, ravivez mon espérance, et renforcez ma charité; bénissez-moi, acceptez les fatigues et obtenez-moi la persévérance finale afin que je mérite, par cette communion, la couronne éternelle du Ciel. Et vous, glorieux saint Joseph, mon père bien-aimé qui, en ce jour, êtes monté au Ciel avec Jésus, admis dans les splendeurs de sa gloire, priez pour moi et obtenez-moi une union d'amour très solide avec Jésus, afin que je ne puisse jamais plus me séparer de lui, ni sur la terre, ni dans le Ciel. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière après la Communion


O mon Jésus, Sauveur bienfaisant et plein de douceur, Epoux de mon âme, vous êtes tout à moi! En ce moments solennel où vous, Dieu infini, êtes tout un avec la pauvre créature que je suis, en présence de tout le Ciel qui, avec moi, vous adore, je m'abandonne à votre amour, dans l'espérance que vous me donnerez tout ce qui me manque pour aimer éternellement. En montant au ciel, vous m'y avez indiqué le plus sûr chemin pour y parvenir, vous m'y avez laissé l'échelle la plus solide pour y grimper: la Foi. Je ne cherche pas, comme votre apôtre Thomas, à ce que vous me fassiez toucher vos Plaies: non! Vos paroles me suffisent: « Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru » (Jn 20,29). Je ne veux rien voir en ce monde, ô mon Jésus; je veux vivre de Foi et d'espérance. Et aujourd'hui, en présence de tout le ciel et la terre, je vous reconnais vrai Dieu et vrai Homme, le Fils unique du Divin Père, la seconde personne de la Très Sainte Trinité, le Verbe de Dieu fait chair dans le sein très pur de Marie, de qui vous êtes l'unique vrai Fils. Je crois que pour l'amour de moi, vous avez, pendant trente trois ans, mené une vie pénible faite de labeurs et de douleurs, et que vous avez donné, pour finir, votre Vie et tout votre Sang pour me sauver. Et par un miracle encore plus grand, par un miracle d'amour, vous avez toujours voulu rester toujours parmi les fils des hommes dans ce Sacrement de l'Eucharistie. Je crois et je confesse, que par votre vertu, vous êtes ressuscité glorieux trois jours après votre mort; et maintenant, vous êtes assis à la droite du Divin Père, ouvrant les portes du paradis à vos disciples, auxquels, pour récompense de la foi professée sur la terre, vous destinez les trônes glorieux enlevés à Lucofer et à ses Anges. Je crois aussi, ô mon Dieu, à tout ce que vous avez révélé à ma mère, l'Église catholique Apostolique Romaine, hors de laquelle il l'y a pas de salut.. Mais je dirais avec vos apôtres: « Augmentez en nous la foi! » (Lc 17.6). « Je crois! Venez en aide à mon peu de Foi » (Mc 9,24). O mon Jésus, donnez-moi cette foi vive qui est efficace pour la charité, afin que je regarde avec mépris les choses de la terre; une Foi constante, généreuse, héroïque, semblables à celle des apôtres et des martyrs: une Foi foi qui se maintienne entre les tentations les plus dangereuses sans se corrompre, entre l'adversité et les persécutions sans s'abattre; une Foi forte et ardente, qui me rend toujours prêt à combattre, à souffrir, à tout perdre, à verser mon sang, si vous me le demandez, ou tout au moins à préparer mon âme au martyre. Et vous, ô Marie, Vierge fidèle, qui êtes bienheureuse parce que vous avez cru, vous êtes le miroir de la vraie Foi et le modèle de tous les chrétiens, obtenez-moi de votre Fils, la foi vive et efficace pour la charité, afin qu'en pensant continuellement à l'autre vie, je considère comme folie toutes les choses de la terre; détachez mon coeur des faux plaisirs des sens et du monde et dirigez mes actions à la lumière de cette Foi qui, ainsi que le dit l'Apôtre, est le fondement de ce que nous espérons, c'est à dire la vie éternelle. O saints martyrs, qui, au nom de cette Foi, avez versé votre sang, venez soutenir ma pauvre Foi si faible, et rendez-la vigoureuse et forte comme la vôtre par cette nourriture de résurrection et de vie. O saints patriarches, Saints Prophètes, Saints Rois, vous qui vivez dans la foi du futur Rédempteur et qui êtes sortis des Limbes grâce à lui et qui l'avez accompagné le jour de l'Ascension, vénérez-le pour pour moi: priez tous pour moi afin qu'au jour de ma mort, je puisse m'unir à vous pour jouir de sa gloire au Ciel et le louer durant l'éternité. Et vous, Saint Joseph, mon Père glorieux qui, reposant près d'Abraham dans les Limbes des Patriarches, attendiez ce jour de triomphe de votre fils adoptif, de ce Jésus que vous avez nourri grâce à votre labeur et dont sa gloire à rejaillu sur vous, en ce jour, priez pour moi et obtenez pour moi, de votre Jésus, cette foi vive et cette espérance d'aller au Ciel. Faites-moi vivre détaché de la terre en attendant le jour où je m'unirai à vous au Ciel. Obtenez-moi aujourd'hui de Jésus cette bénédiction que j'espère avoir au moment de ma mort. O mon Sauveur, en ce jour où je célèbre la mémoire de votre glorieuse Ascension, je vous embrasse et je me prosterne à vos pieds pour vous demander votre sainte bénédiction. Accordez-la moi, ô Seigneur, tout comme vous l'avez accordée à vos Disciples et qu'elle soit le gage de la vie éternelle promise. O Jésus, quand donc monterai-je avec vous au Ciel? Quand donc me sera-t-il donné de m'unir à vous pour toujours? Courage, ô mon âme, la finalité est le Ciel, et tu n'en est pas loin. Que la terre semble vile et méprisables quand je contemple le ciel! O Ciel, doux objet de mes espérances, possédez mon coeur, accaparez-vous de mes pensée, car vous êtes le but de mes soupirs et l'unique objet de mes désirs. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâce de la Très Sainte Vierge de Pompéi

A Serrano, sauvé de l'incendie grâce à la médaille de la Vierge de Pompéi


Le Révérend Père Don Antonio Sindico, de Serrano, dans la province de Lecce, envoya le 1er Mars 1887, à l'Avocat Bartolo Longo, Directeur du Périodique « Le Rosaire et la nouvelle Pompéi », la déclaration suivante destinée à être publié dans le journal de la Madonna di Pompei. « Honorable Avocat, j'ai le plaisir et le devoir de me rende à l'autel de cette grande Reine des Victoires dans sa vallée de prédilection, pour la remercier chaleureusement de la grâce qu'elle a voulu me concéder. Comme vous devez vous le rappeler, le 14 Janvier vous m'avez expédié une grande médaille en argent de la Vierge miraculeuse de Pompéi. Je ne saurais décrire la joie que j'ai éprouvée quand je l'ai eue entre les mains! Je la portai aussitôt autour de mon cou, durant la nuit avec le Chapelet. Marie accueillit favorablement ce geste d'affection, et voulut me récompenser aussitôt, le même jour, et ceci de la manière suivante: Dix heures quinze du soir avait à peine sonné quand, selon notre habitude, je me suis séparé de ma petite famille pour me retirer dans ma chambre à coucher. Après m'être mis au lit, j'éprouvais le besoin de lire. J'éteignis la lampe à huile et j'allumai une chandelle que je plaçai près de la tête du lit. J'étais en train de lire quand une forte envie de dormir me prit tout d'un coup, si bien que je ne pris pas la peine d'éteindre la chandelle. Celle-ci se consuma entièrement mettant ensuite le feu à la couverture et au matelas. Et pendant ce temps-là, je dormais paisiblement, malgré la fumée et l'odeur de laine brûlée qui était si désagréable que ma mère, qui dormait trois chambres plus loin, en fut incommodée. Cette nuit-là donc, je dormi si profondément que je me réveillai plus tard qu'à l'accoutumée. En pleine forme après un sommeil aussi profond, je m'apprêtai à me lever quand, posant ma main sur le bord du lit, je me rendis compte d'un coup que mon lit était non seulement brûlant, mais complètement carbonisé!... Un tremblement d'horreur me parcourut le corps quand je me rendis compte du péril encouru. Mais qui avait pu éteindre le feu, ou tout au moins empêcher qu'il me brûle ou m'asphyxie? J'y réfléchis pendant un bon moment et puis je me souvins de la chère médaille de la Vierge de Pompéi, que j'avais, avec le Chapelet, mis autour du cou! Alors je me suis dit: « J'ai été sauvé du feu par le miracle de Marie et de son Rosaire! » Et tout de suite, je suis descendu à l'église pour célébrer le Saint Sacrifice de la Messe en remerciement à la Vierge de Pompéi pour la grâce obtenue. Par gratitude à cette grande Bienfaitrice, j'ai commencé à réciter publiquement le Rosaire chaque soir et vu le grand nombre de dévots qui y participent, je suppose que j'en retirerais de grands bénéfices spirituels d'une pareille dévotion. Je me propose de continuer toujours cette pratique pour être compté parmi les plus fervents et les plus zélés diffuseurs du Rosaire de Marie et de son cher Sanctuaire de Pompéi. Serrano (Lecce), 1e Mars 1887. Antoine Sindico »

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28 décembre 2009

Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi 11/15

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Les Quinze Samedis de la Reine du Rosaire de Pompéi

Bienheureux Bartolo Longo

11

Onzième samedi

Premier Mystère Glorieux

La Résurrection de Jésus

(Matthieu, 28; Mc 10; Jn 26)


Considère, ô mon âme, comment le Sénateur Nicodème et le noble et riche Joseph d'Arimathie, membre du Conseil des Juifs, déposèrent Jésus, enveloppé dans un suaire blanc et dans un linceul de lin embaumé, dans un tombeau neuf, creusé dans la roche. Ils basculèrent une énorme pierre sur l'entrée du monument pour le fermer, puis s'en allèrent. Mais les princes des Prêtres et des pharisiens, se souvenant de la prophétie de Jésus, disant qu'il en ressortirait le troisième jour, obtinrent Pilate de faire garder le tombeau par des soldats ce jour-là: « Ils allèrent donc et s'assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre et en postant une garde » (Mt 27,66). Que nos vues sont misérables, ô mon Dieu! O prudence humaine, comme tu es faible contre le Seigneur! Tu ne sers qu'à ta confusion et à la gloire de Dieu. Jésus, mort le vendredi saint, ressuscita le troisième jour par la vertu de sa divinité. Sa très sainte âme, séparée de son corps, resta toujours unie à la Divinité et fut toujours été l'âme d'un Dieu. Ce Corps sacré, bien que séparé de l'âme, était toujours uni à la Divinité et était toujours le Corps d'un Dieu digne, même s'il était mort, de l'adoration des hommes et des anges. L'âme de Jésus descend dans les Limbes et y descend comme leur Dieu et comme leur libérateur. Considère, ô mon âme, que ces Saintes âmes l'attendaient depuis longtemps et quelques unes d'entre elles, comme celle d'Abel, depuis le début du monde. Tu peux imaginer avec quel amour et avec quelle reconnaissance ces Saints de l'Ancien Testament, en voyant le Sauveur, se mirent à l'adorer et à le remercier. Toi aussi, tu dois les imiter dans le désir d'être reçu dans le Paradis par les mérites de ton Rédempteur. Le Très Saint Corps de Jésus reposa trois jours dans le Sépulcre parce que, par ses souffrances et par sa mort, il avait libéré de la mort éternelle les hommes des trois âges du monde, ayant vécu pieusement sous la Loi de la Nature, sous la Loi Mosaïque, et qui devaient maintenant vivre sous la Loi de la Grâce. L'aube du troisième jour se levait à peine et Jésus, en un instant, ressuscite et sors de son tombeau scellé tout comme il était sorti du sein virginal de sa Mère, et tout comme il entrera ensuite dans le Cénacle, dont les portes étaient fermées. Comme Dieu tout-puissant, il ne daigne pas annoncer au monde sa résurrection, mais il le fait en secret. Appartenant à l'ordre surnaturel, sa résurrection doit être révélée aux hommes par devait les anges. « Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre: l'Ange du Seigneur descendit du ciel, et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit. Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige » (Mt 28, 2-3). La présence d'un seul Ange suffit à terroriser les soldats qui gardaient le sépulcre: ils tombèrent d'abord comme morts, puis ils s'enfuirent tous. Approchez-vous, prêtres, scribes et pharisiens, voyez dans quel état sont réduits ceux que vous avez armés pour garder un homme mort que vous avez proclamé séducteur. Votre exemple a été suivi par notre impies qui croient à calmer l'inquiétude qui les dévore en mettant Jésus au nombre des hommes illustres comme Numa, Moïse et Mahomet. Mais lequel de vos héros fabuleux a pu dire, alors qu'il était encore vivant: dans trois jours je ressusciterai? Cette prodigieuse parole ne pouvait être dite seulement que par le vrai Fils de Dieu: ni la fable, ni l'impiété, ni les démons, ni les hommes aussi sublimes et puissants qu'ils puissent être, n'ont jamais pu imaginer une chose semblable. La parole du Prophète Isaïe s'est donc vérifiée: Et son tombeau sera glorieux! Personne n'a touché vos soldats; personne ne leur a adressé la parole; ce qu'ils ont vu a suffit pour les terrasser. S'ils ne sont pas morts, s'ils ont pu se relever et s'enfuir, c'est seulement pour que vous appreniez, de leur bouche même, votre défaite et votre honte, parce que ce sont les témoins irréfutables de sa résurrection, afin que tous les hommes comprennent que s'ils avaient enduré les coups, les épines et la mort, c'était seulement parce qu'il avait voulu. Mais vous n'êtes pas digne d'entendre les témoignages choisis par Dieu concernant le mystère de la résurrection. O vrai Fils de Dieu, quelle n'est pas notre consolation à nous tous qui croyons fermement en vous! Votre Résurrection, ô mon Sauveur glorieux, remplissait d'effroi vos ennemis; mais quant à moi, elle ne m'inspire que de la joie et une grande consolation parce que votre Résurrection m'assure que ma réconciliation avec Dieu, et par conséquent, ma justification. Votre Résurrections est le modèle de la résurrection de nos âmes à la grâce et la renaissance de nos corps à la résurrection finale. Et comme en ressuscitant vous prenez une nouvelle vie, ainsi, nous aussi, sortis du péché, nous vivons une nouvelle vie faite de grâces. Aidez-moi, ô Seigneur, à vaincre les obstacles qui se dressent encore devant moi. Repoussez mes ennemis qui s'opposent à mon salut. Envoyez à mon aide vos saints anges et guidez-moi vous-même dans toutes mes actions, jusqu'au moment où vous m'accorderez la bienheureuse éternité.


Observe, ô mon âme, la douleur de Marie-Madeleine, convertie, qui ne peut se détacher du Sépulcre de son bien-aimé Maître. Son tombeau sera baigné de ses larmes le vendredi, et le repos du samedi la surprend au même endroit. Le samedi soir, elle retourne au Sépulcre et ne le quittera que pour aller acheter des arômes. Elle y retournera le dimanche matin. Quel noble exemple de sincère conversion à Dieu! Modèle du cœur humain, fragile dans ses chutes, mais rendu fort par l'amour de Dieu! La vraie Charité ne finit pas avec la mort de la personne aimée, « parce que l'amour est plus fort que la mort» (cf Ct 8:6). Il est encore nuit et la pleine lune diffuse une lumière claire sur la terre, quand elle réveille ses compagnes et leur demande de l'accompagner. Elle devance le jour qui, pour elle, tarde trop à paraître. Hélas! Lorsque je vais à Jésus-Christ, pour recevoir son corps vivant, pourquoi n'ai-je pas, mois aussi, les mêmes désirs, la même impatience, le même empressement que Marie Madeleine éprouvait pour recevoir le Corps de Jésus mort? Combien en suis-je éloigné, mais c'est parce que je ne possède pas son amour! Imite au moins, ô mon âme, sa ferveur en visitant souvent Jésus au cours du Saint Sacrement, principalement la veille de tes communions: témoigne-lui tes tendres sentiments d'amour et ton ardent désir de le recevoir, et par la communion spirituelle, embrasse-le le plus souvent possible au cours de ta journée et durant les interruptions de ton sommeil la nuit et à peine réveillée le matin. « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient de bonne heure au tombeau tôt, comme il faisait encore sombre, et elle aperçoit la pierre enlevée du tombeau » (Jn 20:1). Sa première impression est la surprise de voir que cette grande pierre (scellée par ordre des Pontifes) n'est plus à sa place et qu'elle est renversée. Elle s'avance, jette un regard dans le sépulcre et voit que le corps de son divin Maître n'y est plus. Quel coup à son cœur! Elle pense, sans le moindre doute: quelqu'un, dans la nuit, l'a enlevé; mais où le retrouver? « Elle court alors et viens trouver Simon Pierre, ainsi que l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit: « On a enlevé le Seigneur du tombeau et nous ne savons pas ou on l'a mis ». Pierre sortit donc ainsi que l'autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. L'autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre; pourtant il n'entra pas. Alors Simon-Pierre, qui le suivait; entra dans le tombeau et voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête, non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l'autre disciple, arrivé le premier au tombeau, et il vit et il crut. En effet, ils ne savaient pas encore que, d'après l'Écriture, il devait ressusciter d'entre les morts. Les disciples s'en retournèrent alors chez eux. » (Jn 20: 2-10). Considère, ô mon âme, la douleur de Marie Madeleine lorsqu'elle ne trouva pas Jésus et apprends quelle doit être la douleur d'un cœur qui avait réellement désiré se convertir à Dieu. Elle ne quitte pas ce lieu, mais « se tenait près du tombeau, au dehors, tout en pleurs. Or tout en pleurant, elle se pencha vers l'intérieur du tombeau... » (Jn 20,11) Abandonnée par tous, il ne lui reste que sa douleur et ses larmes. Et combien n'en verse-t-elle pas! Et combien de fois appelle-t-elle son divin Maître! Et combien de fois répète-t-elle son Divin Nom! O cœur déchiré! O âme désolée, pourquoi restez-vous dans un endroit aussi triste pour vous? Pourquoi regardez-vous encore dans ce sépulcre où ne se trouve plus votre Maître? Ah, pourquoi ne recherchons-nous pas Jésus comme le fait Marie Madeleine? Quand après avoir perdu sa grâce par le péché, ou les consolations de son amour par notre tiédeur, si nous pouvions ressentir comme Marie Madeleine l'immensité de notre perte; si comme elle nous persistions à rechercher Jésus et si, comme elle, nous l'appelions en criant et en pleurant; alors, comme elle, nous le retrouverions avec une abondance de joie qui surpasserait toutes nos espérances! Oui, mon Dieu, aujourd'hui, je célèbre le jour de votre glorieuse Résurrection et ce jour doit être celui de ma parfaite conversion à vous. Je le sais déjà: les cœurs qui vous ont le plus aimé comme celui de Pierre, de Jean, de Marie Madeleine et des autres pieuses femmes vont se retrouver et vous voulez qu'en renonçant à moi-même, qu'ensevelissant mes exécrables envies par la pratique de la mortification, je vous retrouve! Faites-moi donc la grâce que je renonce à moi-même pour ressusciter ensuite avec vous et mener par conséquent une vie semblable à la vôtre, donc une vie nouvelle, divine, immortelle: nouvelle, pat le changement de ma conduite, divine, par la pureté de mes sentiments; immortelle, par la persévérance dans le bien. Opérez en moi cet heureux changement, ô mon Dieu! Faites-moi passer de la mort à la vie, des ténèbres à une vie parfaite, digne de vous.


Considère, ô mon âme, qu'une autre qualité du cœur converti à Dieu est l'indifférence pour tout ce qui n'est pas Jésus. Dieu seul, personne d'autre que Dieu: ceci doit être sa devise, sa pratique quotidienne, son aspiration, le principe de chacun de ses désirs. Aucun autre intérêt doit occuper cœur et Jésus viendra tout de suite pour y établir son Royaume. Prends pour modèle Marie Madeleine. « Et elle voit deux Anges, en vêtements blanc assis là ou avait reposé le corps de Jésus, l'un à la tête et l'autre au pied. Ceux-ci lui dirent: « Femme, pourquoi pleures-tu? » Elle leur dit: « Parce qu'on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis » (Jn 20, 12-13). Elle ne trouve pas la paix; elle n'est pas effrayée par l'apparition soudaine des deux anges; elle n'est pas éblouie par leur beauté; elle ne ressent aucune vanité à converser avec des esprits célestes. Elle les voit, les écoute parler et leur répond et elle ne le fait que pour savoir où est Jésus, et elle est prête à les quitter pour s'adresser à un jardinier dans le cas où celui-ci pourrait la renseigner. Elle croit que tout le monde connait la raison de son chagrin. Elle prend Jésus pour un maraîcher; elle s'offre à enlever toute seule son corps, comme s'il s'agissait d'une fleur. « Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je l'enlèverai » (Jn 20:15). Comme il est audacieux, le vrai amour! Tout lui semble simple facile et il en a été ainsi pour tous les martyrs qui ont subi avec le même courage les pires supplices. Et que fera-t-elle quand elle entendra la voix de son maître qui l'appelle par son nom? Elle qui ne s'était jamais éloignée de la croix de son Jésus et qui ne savait pas maintenant se détacher de son tombeau? Contemple, ô mon âme, les sublimes effets de la véritable conversion du cœur. Il devient le trône de la satisfaction et du plaisir de la Très Sainte Trinité, l'objet de ses faveurs, l'admiration des anges et l'allégresse de l'Ange désigné à le garder. Regarde ce qui se passe en Marie Madeleine. Avec quels plaisirs le Sauveur voit les sentiments de Marie Madeleine, ses désirs, son amour, sa persévérance et la force de son courage qui la rend prête à tout affronter. Comme Jésus récompense l'amour des âmes qui se convertissent à lui en leur remplissant le cœur de la joie la plus pure et la plus ineffable. Ah, si Jésus voyait en moi les généreuses qualités de Marie Madeleine, que ne ferait-il pas? ... Mais hélas, je ne les ai pas, bien au contraire! Pour plaire au monde et pour satisfaire mes passions, j'entreprends des supérieures à mes forces. Et ce n'est seulement que quand je dois servir Dieu ou atteindre la perfection que j'avoue mon impuissance et de ma faiblesse. O Jésus, je vous reconnais comme mon vrai Maître et vous, daignez me reconnaître comme votre disciple. Manifestez-vous à mon cœur et allumez-le de votre Divin Amour. Mais que me dites-vous, ô mon Seigneur: Va à tes frères ?... O Seigneur, vous aviez dit que vous ne les appelleriez plus vos serviteurs, mais vos amis: et maintenant vous les appelez frères?... O charité passionné de mon Sauveur! Il appelle frère ceux qui, peu de jours auparavant l'avaient fui par peur, le laissant à la merci de ses ennemis! O mon bienfaiteur, vous ne vous lamentez pas d'eux, vous ne leur faites pas de reproches, mais vous leur donnez plutôt l'appellation affectueuse de frères! Vous nommez en particulier Pierre pour lui prouver que vous lui avez déjà accordé le pardon et que vous le reconnaissez toujours comme Chef des autres Disciples. Amour de Jésus, comme vous êtes passionné envers les fils des hommes; toujours doux, toujours plein d'amour envers ces pécheurs! Et quel pécheur serait si stupide, si entêté et si endurci pour ne pas venir se jeter aux pieds du meilleur des pères, toujours bienveillant compatissant envers ses fils dépravés. Pierre obtint tout de suite le pardon de sa faute, car à peine passé le vendredi, il courut aussitôt se prosterner aux pieds de la Sainte Vierge pour se repentir, lui disant, en pleurant: Notre Dame, pardonnez ce serviteur infidèle, qui par une peur bien humaine, a renié son Dieu, votre Fils! Et Marie le consola. Et il n'eût pas le moindre doute que Jésus lui avait également pardonné, car Jésus ne s'oppose jamais aux désirs de sa Mère. O mon âme pécheresse, si, pour tes nombreuses fautes, tu n'as pas le courage de t'adresser directement à Jésus, bien qu'il soit très doux et compatissant, adresse-toi donc à sa mère, qui est la source des miséricorde divines: prosterne-toi à ses pieds avec confiance et elle obtiendra de son Fils les moyens de te faire sortir du péché et la grâce d'une sincère conversion. Jésus-Christ, ayant pris de Marie cette très sainte humanité qu'il a sacrifié pour notre rédemption, a donné à sa Mère tous les trésors des mérites acquis durant sa vie mortelle. Ô Marie, vous avez été la première personne à avoir eu la consolation de revoir Jésus ressuscité, parce qu'étant sa Très Sainte Mère, plus que toute, vous avez pris part à sa Passion. Vous avez été la première à l'avoir vu dans toute l'étendue de sa gloire, accompagné de tout un cortège d'Anges et d'âmes délivrées des Limbes, tout comme vous avez été la dernière à l'étreindre dans vos bras lorsqu'il fut descendu de la Croix. Il vous a alors remercié pour tout ce que vous aviez fait et enduré durant les trente trois années de sa vie: vos grandes privations à Bethléem, le mépris des gens, l'abjection, la pauvreté, la fuite au milieu des barbares; votre participation à toutes ses douleurs comme Rédemptrice du genre humain. Faites-moi participer à cette joie et exaucez le désir ardent de mon cœur: convertissez-le entièrement à Dieu, attirez-le tout à vous et imprimez en lui vos douleurs et la passion de Notre Seigneur crucifié. Ainsi soit-il.


Vertu: la conversion du cœur à Dieu.

Pratique: Examinez votre conscience et recherchez ce qui vous empêche d'aller plus avant dans l'amour de Dieu en lui donnant tout votre cœur; pour remédier à vos défaillances, recherchez les conseils de votre confesseur. Dès aujourd'hui, abandonnez votre tiédeur, et entreprenez, dès maintenant, une nouvelle vie faite de ferveur et de charité. Dans le courant de la journée, renouvelez votre ferme résolution de ne plus offenser Dieu ni votre Ange Gardien, en répétant: « Plutôt mourir, ô mon Dieu, que de vous offenser ». Faites-le au moins quinze fois dans le courant de la journée.


Oraison jaculatoire: O Marie, Reine du monde, prenez possession de mon cœur inquiet.


Prières avant la communion du Onzième Samedi


Que je voudrais, ô mon Dieu, posséder, ce matin, l'amour et la ferveur de Marie Madeleine. Mon âme aussi est pécheresse comme la sienne. Mais qui a fait de cette pécheresse publique un noble exemple d'amour, de constance, de conversion sincère et de pénitence sévère? N'est-ce pas vous, douceur infinie et source de tout amour, Verbe éternel fait homme par amour des hommes? Que ne dois-je donc pas espérer de vous, mois qui, ce matin désire vous recevoir seulement pour m'unir à vous par les liens d'un indissoluble amour Alors que dois-je espérer aujourd'hui que je veux recevoir juste pour me lier à vous, avec amour indissoluble? Avec Pierre et Jean, je veux courir moi aussi, haletant et assoiffé, vers le Ciboire. Ils ne vous ont pas trouvé car vous étiez déjà ressuscité, mais à cet Autel, je vous trouverai, Dieu et Homme en Âme, en Corps, en Sang et en Divinité. Vous êtes apparu plusieurs fois à vos Disciples pour les raffermir dans leur Foi: en ce qui me concerne, ô mon Dieu, je n'ai pas besoin de votre apparition pour vous croire vraiment Dieu, ressuscité par votre propre vertu, et vainqueur de la mort et l'enfer. Il me suffit de voir cette sainte Hostie dans les mains du saint prêtre pour être convaincu de votre présence, glorieux comme vous l'êtes dans le ciel et assis à la droite de votre Divin Père. Si vous pouviez me faire voir, ce matin, comme vous vous êtes montré à Marie Madeleine et aux pieuses femmes, puis ensuite aux Disciples d'Emmaüs!... Et pourtant, vous en faites plus puisque vous vous donnez à moi et qui plus est, vous me promettez de pouvoir vous contempler à visage découvert dans le Ciel. C'est là en effet, le lieu où je dois désirer voir! Et vous verrai-je moi, Seigneur? Faites ô bon Jésus, qu'en attendant ce jour bienheureux et éternel, je crois, j'espère et je vive de manière à correspondre à une Foi aussi sublime et à une espérance aussi magnifique. Faites, ô mon Dieu, que mon cœur ne cherche que vous seulement, que mon âme ne désire que vous seulement jusqu'à ce que vienne le moment ou je vous verrai, et où je vous posséderai dans la splendeur de votre gloire. Ô Marie, véritable Mère de Jésus, ma tendre Mère, par la Foi vive avec laquelle vous attendiez la résurrection de votre Fils, daignez me réconcilier avec lui qui a été offensé par mes péchés et convertissez mon cœur à Lui. Apparaissant à ses disciples, Jésus leur donna la paix: « Paix à vous! », et il leur montra ses Plaies. En le recevant, ce matin, avec ses Plaies, son Sang et sa Divinité, j'espère beaucoup sentir son souffle divin, le même qu'il insuffla à ses disciples, et ainsi j'aurai en moi, non seulement son amour. Qu'il me donne, non pas une paix faible et vaine, mais une paix agissante et combative qui m'apportera le calme et la tranquillité même au milieu de la guerre acharnée que me font mes ennemis. Ô Marie Madeleine, ô Saintes Femmes de Jérusalem qui êtes allées embaumer le corps très précieux de Jésus, aidez-moi à lui offrir le baume des affections le plus solides que je puisse avoir et la contrition de mon cœur, car tels sont les désirs de son Cœur très amoureux. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je vous offre la Communion que je vais faire. Je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière après la Communion


Que de bienveillance n'avez-vous pas envers moi, ô mon bon Jésus! Vous n'avez pas permis à Marie Madeleine de toucher même vos pieds et vous vous êtes tout donné à moi! Et je vous embrasse, ô mon Frère et mon Dieu! Prenez place dans mon âme avec toute la grandeur de votre puissance et de votre Charité, embrassez ce cœur qui vous a si souvent brutalement trahi et rejeté. Et maintenant que je vous ai reçu en moi, je crois et je vous reconnais, bien que je ne vous vois pas: je sens votre puissance bien que je sois aveugle, misérable et orgueilleux? Mais qui peut convenablement évaluer la force de votre Amour? O anges et Saints du Paradis, vous qui êtes toujours autour du trône de Dieu, vous ne parvenez pas vous-mêmes à en mesurer parfaitement la profondeur et la douceur. O Marie Madeleine, prêtez-moi votre ton amour en ce moment où j'ai le bonheur de serrer sur mon cœur notre Dieu. Et vous, ô Jésus, faites sentir à mon cœur la même voix du pardon que vous avez adressée à Marie Madeleine: « Âme pécheresse, vos péchés vous sont remis parce que vous avez montré beaucoup d'amour ». Et tout comme vous l'avez appelée par son nom, ô doux Jésus, appelez mon âme par son nom. Donnez-moi ce doux titre de « Frère » que vous avez donné à vos Disciples. Ce ne sont pas seulement vos Apôtres qui jouissent de cette appellation remarquable puisque vous avez daigné nous appeler, nous aussi, vos frères. Mais qui sommes nous pour mériter d'être appelés « Frères » ? Qui peut entendre cette parole sans tomber à vos pieds couverts de confusion et rempli d'amour? Et qui, après avoir entendu cette appellation, peut échapper à vos sentiments et continuer à vous offenser? O vous, mon Jésus, qui êtes la source de charité, ou plutôt la Charité même, feu sacré qui brûle toujours et ne s'éteint jamais, enflammez mon cœur, comme celui de Marie-Madeleine, du feu de votre saint amour, afin que celui-ci soit plus fort que la mort; afin qu'il ne vive, n'agisse, ne souffre et ne meure que pour vous. Mon cœur est plus dur encore que celui de vos Apôtres qui ne voulurent point croire à votre Résurrection, et cependant il a été plus favorisé que ceux de vos disciples d'Emmaüs. Avec eux, vous vous êtes mis à table et vous avez partagé le pain. Mais à cette table divine, où je me suis assis maintenant, j'ai reçu de vous bien plus que du pain, ô mon Dieu. C'est votre Corps que j'ai reçu sous l'aspect du pain. Et pourtant mes ténèbres sont bien plus épaisses que celles de leur esprit. Je possède aujourd'hui, par le Saint Sacrement, non seulement votre grâce, mais aussi votre corps tout entier, et pourquoi suis-je aussi insensible et pourquoi mes yeux sont ils aussi obscurcis? Et s'ils le sont, est-ce parce que mon cœur est dur? Touchez donc ce cœur, ô Divin Jésus, changez-le; rendez-le semblable au vôtre et mon esprit en sera illuminé, et si quelques fois vous pensez qu'il est nécessaire de cacher votre visage, ne me privez pas de votre aide! Faites-moi comprendre, comme vous l'avez fait avec vos disciples, que « les humiliations ont été pour vous le chemin nécessaire pour arriver à la gloire » (cf. Luc 24:26). O saintes femmes, qui en ce jour-là avez vu Jésus ressuscité, et qui l'avez touché, qui avez étreint ses pieds et qui l'avez adoré! O Marie Madeleine qui avez été privilégiée! O Saints Disciples et Apôtres! Et vous, Saint Joseph, mon Saint Père, et vous Saints Patriarches et Justes de l'Ancien Testament, qui êtes ressuscités avec Jésus, et vous, âmes de nos premiers Géniteurs sauvés des Limbes par notre glorieux Sauveur. Vous tous, faites retentir autour de mon âme les chants d'allégresse de votre admiration et de votre reconnaissance, de votre amour et de votre bénédiction pour votre Libérateur. Ô Vierge Marie, vous n'êtes plus à plus, à présent, Mère de plus de douleurs, car vous avez triomphé en ce jour de gloire de votre Fils: par sa résurrection, faites que je ressuscite de la mort du péché afin que je ne perde pas mon âme qui vous a coûté tant de souffrances et qui a couté tant de sang à l'homme-Dieu. O Notre Dame, faites que moi aussi j'attends la résurrection universelle de la chair; et celle de Jésus est le modèle de ma résurrection qui aura lieu le Jour du Jugement. Son corps est ressuscité avec la gloire et l'immortalité. Mon corps aura-t-il également ces vertus? De quel côté serai-je, à droite ou à gauche de votre Fils? O Mère si pieuse, vous qui êtes mon espérance, la réconciliatrice des pécheurs avec Dieu, notre ancre de sauvetage: obtenez-moi que pour la conversion de mon cœur à Dieu se fasse dès aujourd'hui et qu'elle soit sincère, constructive et constante, afin que, pour cette sainte communion, je puisse moi aussi ressusciter glorieusement au jour du Jugement Dernier glorifier au Ciel mon Sauveur et vous, ma Reine, mon Salut, mon Refuge et ma Mère. Ainsi soit-il.


Invocations à Jésus après la Communion


Âme du Christ, sanctifiez-moi; Corps du Christ, sauvez-moi; Sang du Christ, enivrez-moi; Eau du côté du Christ, lavez-moi; Passion du Christ, fortifiez-moi; ô bon Jésus, exaucez-moi; dans vos blessures, cachez-moi; ne permettez pas que je sois séparé de vous; de l'ennemi, défendez-moi; à ma mort, appelez-moi; ordonnez-moi de venir à vous, pour qu'avec les saints je vous loue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


Prière pour demander la grâce dont on a besoin


O mon Sauveur et mon Dieu, pour votre Naissance, par votre Passion, par votre Mort, et par votre Résurrection glorieuse, faites-moi cette grâce (ici on expose la grâce que l'on désire). Je vous la demande au nom du Mystère de votre Incarnation en l'honneur duquel je viens de recevoir Votre Corps Sacro-Saint et Sang Divin, je vous la demande encore au nom de Marie Immaculée, au nom de votre Très doux cœur, par Votre très Saint Nom, ô mon Jésus, par lequel vous avez promis d'accorder toute grâce. Ainsi soit-il.


Prière de demande à la Bienheureuse Vierge de Pompéi


Reine très glorieuse du Saint Rosaire, qui avez choisi Valle de Pompéi pour un nouveau Trône de votre puissance, Fille de de Dieu le Père, Mère de Dieu le Fils et Epouse de Dieu le Saint Esprit, je vous en conjure, par Vos joies, par vos douleurs, par vos gloires, par le Mystère de l'Incarnation en l'honneur duquel je me suis approché de la Sainte Table, daigner m'accorder cette grâce. (ici on demande la grâce).


Prière à Saint Joseph


O Saint Joseph, auguste Père de Jésus et notre Père glorieux à qui Dieu a confié son Fils bien-aimé, le Saint Esprit, son Epouse très chaste époux, et la Vierge Marie, la garde de sa virginité, vous qui pouvez tant auprès de Jésus et de Marie, demandez-leur et obtenez-moi cette grâce (on expose ici la grâce désirée). Jésus, Marie, Joseph, faites que pour vous je vive, pour vous je souffre et que pour vous je meure: que tout soit vôtre, que rien ne soit mien. Ainsi soit-il.


Prière à Jésus Crucifié


Me voici, ô bon et très doux Jésus, prosterné en votre présence. Je vous prie et je vous conjure avec toute l'ardeur de mon âme d'imprimer dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes fautes et une volonté très ferme de m'en corriger ; tandis qu'avec un grand amour et une grande douleur, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux ces paroles que le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : « Ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os » (Ps. 21).


Réciter le Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les intentions du Souverain Pontife.


(Indulgence plénière, les vendredis de Carême, après la communion, devant la représentation de Jésus-Christ crucifié ; indulgence partielle, en action de grâce après la communion).


Prière


Par vos Plaies Divines, ô Seigneur, je demande le triomphe et l'exaltation de la Sainte Église, votre épouse, dont le Souverain Pontife en est le chef visible; l'extirpation de l'hérésie et de l'idolâtrie, la paix entre les nations, le conversion des pécheurs, je vous recommande tous mes parents, amis, ennemis, mes bienfaiteurs spirituels et temporels, tous ceux qui prient pour moi, et qui me demandent de ne pas les oublier dans mes prières, particulièrement tous les associés et les bienfaiteurs du Sanctuaire et des oeuvres de Pompéi et tous les membres de la Pieuse Union pour Agonisants créé en Sanctuaire de Pompéi. J'offre cette indulgence aux âmes du Purgatoire.


Prière à la Vierge du Saint Rosaire de Pompéi pour implorer son amour et sa protection durant la vie et la mort


O Marie, Mère Immaculée de Jésus, ma tendre Mère, Reine du Très Saint Rosaire, vous qui avez daigné choisir pour demeure la vallée désolée de Pompéi, pour illuminer le monde de la lumière de vos grâces et de vos miséricordes, daignez poser sur de moi vos yeux remplis de compassion et acceptez-moi comme votre serviteur et comme votre enfant qui vous aime et qui vous dit à haute voix: « Mère de Miséricorde! » Ecoutez mes gémissements: que vos pas immaculés m'ouvrent le chemin de la pureté et de la paix. Que sonne à mes oreilles la douceur de votre voix, ô ma douce Dame, car vos paroles sont celles de la vie. Ouvrez vos mains pleines de grâce, et secourez votre indigne serviteur indigne, qui vous appelle, délivrez-le des pièges de ses ennemis. Etendez jusqu'à moi les douces chaînes de votre couronne, avec lesquelles vous attirez à vous les cœurs les plus rebelles et rendez mon cœur captif afin qu'il ne s'éloigne plus jamais de vous. O Rose de toute pureté, que l'odeur de vos parfums me porte à l'amour du Paradis. O chère Rose du Seigneur, je soupire d'amour et de douleur. Attendrissez mon cœur par vos larmes; touchez-le par votre compassion; rendez-le sensible à vos douleurs et fortifiez-le par votre grâce. O Marie, Mère pleine de grâces, priez pour moi. Prenez-moi comme votre serviteur. Faites que je me confie toujours à vous, que je pense toujours à vous, que je fasse toujours appel à vous, que je vous serve toujours vous, que je vous aime toujours. Que pour vous, je vive, j'agisse, je souffre et je meure. Et à l'heure de la mort, délivrez-moi du démon, et conduisez-moi à Jésus, votre Fils et mon juge. O Cœur Immaculé de la Mère de Dieu, source inépuisable de la bonté, de douceur, d'amour et de miséricorde, prenez mon cœur, rendez-le au vous. Purifiez-le, sanctifiez-le, détachez-le de l'amour des créatures et que le feu divin qui vous consuma puisse consumer mon cœur dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.


Memorare à la Vierge de Pompéi


Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge du Rosaire de Pompéi, qu'on a jamais entendu dire que qu'un de vos dévots qui ait, par le Rosaire, demandé votre aide ou imploré votre secours, ait été abandonnée. Animé d'une telle confiance, je viens à vous, ô Mère de Miséricorde, Vierge des vierges, puissante Reine des Victoires. Gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds en implorant la miséricorde, en demandant grâce. Ne rejetez pas ma prière, ô Mère du Verbe, par votre Sacro Saint Rosaire, par la prédilection que vous avez montré pour le sanctuaire de Pompéi, écoutez-moi et exaucez-moi. Ainsi soit-il.


Dire trois fois: Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Réciter ensuite les Litanies de la Sainte Vierge. Une prière pour la glorification du bienheureux Bartolo Longo. Un Ave pour tous les associés du Sanctuaire de Pompéi dispersés à travers à travers le monde et qui se recommandent à nos prières, un Ave au Cœur Immaculé de Marie pour la conversion des pécheurs, avec les invocations suivantes: Doux cœur de Marie, soyez mon salut. Refuge des pécheurs, priez pour nous, O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Notre-Dame du Rosaire de Pompéi, priez pour nous. Bénie soit la Sainte et Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Dieu. Enfin, on demande la bénédiction à Jésus, Marie et Joseph.


Grâces de la Très Sainte Vierge de Pompéi


A Savona, Sœur Maria Pia, fille de Notre-Dame des Neiges, par la dévotion des Quinze samedis, obtint, non seulement la grâce spirituelle, mais aussi la guérison du corps.


Sœur Maria Pia, fille de Notre Dame des Neiges à Savone, fut prise, en 1882, de douleurs articulaires et de hépatiques qui lui rendaient la digestion difficile et douloureuse. Les douleurs articulaires devinrent lentement progressive, si bien que la pauvre Soeur, qui n'était âgée que de trente-deux ans, malgré son jeune âge, devint impotente et devait avoir recours aux béquilles pour marcher et, malgré cette aide, faire un pas était pour elle une douleur insoutenable. De 1882 jusqu'en 1888, elle prit de nombreux médicaments prescrits par d'éminents professeurs en médecine, et finalement elle eût la conviction, partagée par les médecins eux-mêmes, qu'elle devait se résigner à supporter jusqu'à sa mort cette croix terrible, à laquelle elle ne pouvait hélas échapper. En Juillet 1888, elle eût par hasard, entre les mains, un fascicule du périodique « La Semaine Religieuse », de Gênes, où elle a lu la prodigieuse guérison d'Antoinette Balestrieri. Alors, elle eut le vif désir d'avoir recours à la Vierge du Rosaire de Pompéi et commença, avec une grande foi la Dévotion des Quinze samedis, pour obtenir avant tout une grâce spirituelle et puis aussi la guérison de son corps, s'il plaisait qu'il en fut ainsi à la Divine Reine. O bonté de Marie! Dès les premiers samedis, à sa grande surprise, elle nota une amélioration de son état qui allait chaque croissant. A peine terminés les Quinze Samedis, elle les recommença, faisant, pendant quinze jours consécutifs, les mêmes pratiques des Quinze samedis. Et voilà qu'au quinzième jour, en plein cœur de l'hiver, elle se trouva complètement guérie, non seulement de l'arthrite, mais aussi de son hépatite et elle obtint également la la grâce spirituelle. A partir de ce jour, elle put faire de longues promenades sans être fatiguée et d'un pas si alerte qu'elle étonnait tous ceux qui l'avaient connue auparavant. Ont confirmés cette grâce, non seulement la graciée, Sœur Maria Pia, par lettre dument signée en date du 15 Mai 1890, mais également Sœur Marie Gallisto, Mère Générale, Soeur Marie Claire, Vicaire, et Sœur Marie-Antoinette, Secrétaire. (Du Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi », 10e année, page 358).


A Caserte, François Monti, remarquable jeune homme, recouvre la vie et la santé grâce à la Vierge de Pompéi, par le moyen des Quinze samedis


Une des plus remarquables familles de Caserte est celle de monsieur Pascal Monti. Qui nous écrit pour nous faire le témoignage de la prodigieuse grâce reçue par son fil aîné, et obtenue par la dévotion des Quinze samedis. « Très illustre Maître, Avec l'âme comblée de réconfort, je viens vous raconter la guérison de mon fils, obtenue par le patronage très efficace de la Très Sainte Marie du Rosaire de Pompéi et la puissance du Divin Nom de Jésus que nous invoquions avec grande ferveur durant tout le temps de sa maladie. Mon cher petit François est resté malade pendant près d'un an, souffrante d'un catarrhe bronchial au sommet du poumon droit, accompagné de fièvre et de toux. Cette maladie tenait dans une grande anxiété toute la famille... Mais la Foi très vive que nous avions en la Miséricorde de celle qui avait établi le trône de ses grâces, dans la Vallée du Vésuve fit qu'une douce espérance s'installa dans nos cœurs; si bien qu'avec ma femme, une de mes sœurs, et mes autres fils, nous nous sommes mis à dire avec ferveur la Neuvaine. Quand la fièvre augmentait et que nous constations que les forces abandonnaient notre pauvre malade, alors, les yeux larmoyants, nous nous adressions au Ciel et chacun de nous disait secrètement à la Madone: « Faites, ô tendre Mère, que notre cher malade se rétablisse par la gloire de Très Saint Nom de votre Fils Jésus ». On nous conseilla de faire la pratique des Quinze samedis qui précèdent la grande solennité du Saint Rosaire et nous le fîmes avec une vive Foi et même chacun de nous récita chaque jour, le Rosaire en entier. A mesure que les Samedis passaient, l'état de santé du malade s'améliorait graduellement. Quand arriva la grande Fête de la Très Sainte Vierge du Rosaire, en Octobre, mon petit François s'unit à notre famille et vers midi, il récita à genoux la Supplique à la Reine des Victoires. Puis pris par une grande Foi , il dit: « A partir de ce jour, je ne souffrirai plus! » et il en fut ainsi. Il se rétablit si bien qu'il étonna tous ceux qui le virent. Et c'est ainsi que vous m'avez connu à Valle de Pompéi, mon cher Maître. Vous m'avez vu agenouillé devant l'Autel de Marie accompagné de mon fils guéri et de tout le reste de ma famille. Vous avez été témoin que, pour la réalisation de ce vœu, le 5 Septembre 1885, nous avons assisté à la Messe chantée au cours de laquelle nous avons pris la Sainte Communion, puis nous avons déposé notre offrande aux pieds de la Très Sainte Vierge. Et maintenant, rempli de joie, je vous prie de bien vouloir publier ma lettre dans votre Périodique afin que tout le monde sache que si quelqu'un veut la grâce, il doit recourir à la Miséricordieuse Reine du Rosaire de Pompéi. Je vous prie d'accepter, de ma part et de celle de ma famille, ma considération. Caserte, le 23 Septembre 1887 ». Pascal Monti. (Du Périodique « Le Rosaire et la Nouvelle Pompéi », IV e année, 1887, page. 630).

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