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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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10 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

l'immacolata luce del mondo

Onzième jour

Mère admirable, priez pour nous.

Mère du Créateur, priez pour nous.

Mère du Sauveur, priez pour nous.

 

Tout est digne d'admiration dans la maternité de Marie. Sa vie dans cet état, l'orme le modèle le plus accompli que les mères chrétiennes doivent avoir sans cesse sous les yeux L'Esprit Saint avait dit : « Qui trouvera la femme forte ? C'est un trésor sans prix, que tout l'or du monde ne pourrait payer à sa juste valeur ». Cette femme forte, cette mère par excellence, c'est Marie mère du Créateur, mère du Sauveur. Admirez comme elle supporte tes charges et remplit tous les devoirs de la maternité.

Voyez-la d'abord à Bethléem, mendiant un asile pour y faire ses couches. Repoussée de toutes les auberges, elle ne trouve d'autre refuge que celui d'une étable abandonnée. Se plaint-elle de sa pauvreté ? Murmure-t-elle des rebuts indiques dont elle est l'objet ? Accuse-t-elle la Providence ? Elle s'incline amoureusement sous la main de Dieu et adore ses desseins sans les comprendre. Ô mères, qui partagez l'indigence et les privations de la sainte Vierge, non seulement ne vous plaignez pas, mais soyez heureuses de votre condition. Plus vous ressemblerez à Marie, plus ses regards reposeront sur vous avec affection.

Quarante jours après ses couches, Marie se présente au temple pour la Purification. En se soumettant à cette loi qui ne l'obligeait pas, Marie dérobe à la connaissance des hommes les nobles prérogatives de la maternité divine, et vous apprend, mères chrétiennes, que les vertus cachées, que les vertus pratiquées sous l'œil de Dieu, sont les plus solides et les plus méritoires. Et quelle consolation emportera-t-elle de cette cérémonie ? Voilà que le saint vieillard Siméon, franc jusqu'à la rudesse, lui apprend : que Jésus sera une cause de ruine comme il sera une cause de salut ; et qu'un glaive de douleur transpercera non son corps, mais son âme. Quittez maintenant le temple, ô mère de douleur ! Vous connaissez votre destinée. Emportez votre glaive, comme un blessé garde un trait mortel dans sa plaie jusqu'à ce qu'il succombe, car vous mourrez avec lui et par lui. En présence de tels oracles, Marie va-telle éclater en sanglots. Elle se soumet sans plainte aux desseins du Seigneur, apprenant aux mères qui ne savent pas supporter les épreuves de la vie qu'elles ne sont pas chrétiennes ; que l'adversité éprouve la vertu comme le feu éprouve l'or.

La pointe du glaive de douleur prédit par Siméon, ne tarde pas à s'enfoncer dans son âme. Qui pourrait comprendre les alarmes de sa tendresse pendant sa fuite en Egypte, et les privations qui s'accumulent sur sa tête pendant un exil dont le terme est inconnu ? Sa fermeté reste inébranlable. Revenue dans sa pauvre, mais chère demeure de Nazareth, la voilà tout entière aux soins de son ménage, partageant les travaux et la pauvreté de saint Joseph. Étrangère à tout ce qui se passe au dehors, elle ne vit que pour son fils et son époux. Apprenez, ô mères de famille ! À concentrer votre vie dans l'intérieur de votre maison, à faire face à tous vos devoirs, sans vous mêler des affaires des autres, sinon pour remplir à leur égard les devoirs de la charité.

Au bout de quelques années, son cher et saint époux lui est enlevé par la mort. Quelle douloureuse séparation ! Elle lui paye un légitime tribut de larmes, mais sans que sa résignation se démente un seul instant. Âgé de trente ans, Jésus quitte sa mère pour se livrer aux travaux de sa vie apostolique. Marie ne le revoit plus qu'à de rares intervalles, et apprend aux mères chrétiennes avec quelle générosité elles doivent se séparer de leurs enfants lorsque Dieu les appelle, soit à la vie religieuse, soit à l'état du mariage. Ainsi la maternité comporte-t-elle de grands devoirs, et c'est pour les avoir tous remplis à la perfection, que Marie est une mère admirable !

 

Exemple

La joie succédant à la douleur dans une mère de famille

 

Une mère de famille avait perdu, dans l'espace de vingt mois, un époux tendrement aimé et deux jeunes filles. Plongée dans une amère douleur, elle reportait toute sa tendresse sur deux fils qui lui restaient, mais qui par malheur avaient embrassé l'état militaire. Quand vint la guerre d'Italie, en 1859, les deux jeunes sous-officiers firent partie de l'expédition. Qu'on juge des angoisses de la pauvre mère ! Ses prières à la puissante Vierge étaient incessantes. Arrive la nouvelle de la bataille de Magenta. Chacun cherche à en apprendre les détails. Notre pauvre affligée ne vit plus ; elle attend une lettre de jour en jour, il n'en paraît point. Cependant elle s'aperçoit qu'on a l'air triste autour d'elle, elle pressent une catastrophe ; elle interroge, elle supplie qu'on ne lui cache rien. On lui avoue alors que ses deux enfants ont péri. A cette nouvelle, son esprit déjà surexcité, s'exalte, sa tête s'égare. Elle aperçoit une fenêtre ouverte, une horrible tentation se présente à elle. Mais non ! Marie la protège. Elle court à un oratoire voisin, et reste une heure comme abîmée sous le poids de son chagrin ; enfin elle se lève calme et résignée ; elle avait invoqué la Mère admirable, la consolatrice des affligés.

Deux jours après, elle reçoit une lettre : elle l'ouvre avec une émotion indicible : elle avait reconnu l'écriture de son fils aîné. Il lui annonce qu'il a été blessé, ainsi que son frère et qu'ils ont passé pour morts, mais que des soins dévoués et intelligents les ont mis hors de danger, et que, ne pouvant continuer la campagne, ils rentreront sous peu en France. L'heureuse mère, passant d'une extrême douleur à la joie la plus vive, se jette à genoux et se livre aux plus tendres élans de la reconnaissance envers le Seigneur, qui n'a voulu que l'éprouver comme Abraham.

Pratique : Faites aujourd'hui généreusement à Dieu le sacrifice de telle ou telle peine, que vous portez peut-être depuis longtemps sans résignation.

 

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Prière

 

Ô Marie, je ne sais ce que je dois admirer le plus, de la tendresse de voire cœur ou de la fermeté de votre âme. À votre exemple, je veux m'attacher au devoir, coûte que coûte. C'est au fond du sacrifice que se trouve la plus douce consolation. Apprenez-moi, ô mère admirable, mère du Sauveur, mère du Rédempteur, à en savourer la salutaire amertume. La place d'honneur, la place convoitée par tous les saints, c'est le pied de la croix, parce que la croix est l'échelle mystérieuse par laquelle nous devons nous élever de la terre au ciel. Ainsi soit-il.

 

notre dame du sacerdoce

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9 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Dixième jour

Mère aimable, priez pour nous

 

Deux qualités principales rendent aimable, la beauté et la bonté. Que pourrait-on imaginer de plus aimable que Marie! Elle est le chef d'œuvre des mains de Dieu. Le Père l'appelle sa fille, le Saint-Esprit son épouse, et le Fils sa mère. Nulle créature n'a été comblée de plus de grâces que Marie, et toutes les grâces sont des rayons de la gloire divine qui s'attachent à une âme. C est par ses charmes qu'elle a attiré le fils de Dieu dans son sein, et l'on peut dire que sa beauté dont les anges du ciel sont ravis, se confond avec celle de son divin fils.

Mais c'est par la bonté du cœur surtout qu'on est aimable. Le secret d'être aimé consiste à aimer beaucoup ceux dont nous voulons nous concilier l'amour. Ainsi, rien n'est plus aimable qu'une mère, et son enfant la préfère, ne fût-elle couverte que de haillons, à une reine éblouissante de diamants, parce qu'il connaît la tendresse de son cœur. Et c'est ce dernier trait, qui caractérise plus particulièrement l'amabilité de Marie. Si sa beauté éclipse celle des anges, sa bonté ne peut être surpassée que par celle du divin Rédempteur dont elle est la mère.

« Le cœur de Marie est si tendre pour nous, disait notre saint curé, que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien ». En effet, quelque grand que fût l'amour qu'elle portait à son divin fils, l'amour qu elle a eu pour nous semblerait plus grand encore. Sachant que nous ne pouvions être sauvés que par le sacrifice de ce fils si cher à son cœur, elle a par amour pour nous consenti à sa mort sur la croix. Voilà pourquoi la dévotion à la sainte Vierge fait nos plus chères délices ! Voilà pourquoi dans toutes les circonstances heureuses ou malheureuses de la vie, nous sommes attirés vers ses autels pour lui confier nos joies ou nos peines. Nous savons que son cœur répondra toujours aux épanchements de notre cœur. Oh ! Qu'ils sont à plaindre ceux qui ne connaissent pas les amabilités de Marie. Leurs douleurs restent sans consolation, parce qu'ils ne savent pas les partager avec leur divine mère.

Apprenons tous de Marie à aimer pour être aimés. Aimons les pauvres qui sont les membres souffrants de Jésus-Christ, et les témoignages de compassion que nous leur donnerons, doubleront à leurs veux le mérite de notre aumône. Enfants et serviteurs, aimez vos parents et vos maîtres, servez-les avec dévouement, et l'obéissance vous deviendra douce et facile. Parents et maîtres, aimez vos enfants et vos serviteurs, et vous n'aurez pas besoin de recourir à la rigueur du commandement, parce qu'ils vous obéiront par amour plus que par crainte. Oui, qu'il est beau ! qu'il est ravissant le spectacle d'une famille où l'amour chrétien enchaîne tous les cœurs. Point de parole aigre et dure, point d'humeur acariâtre, point de plainte par derrière. C'est là le triomphe d'une mère qui règne par l'amour dans l'intérieur de sa maison; sa puissance est dans la bonté de son cœur. La piété qui ne rend pas aimable déplaît à Dieu autant qu'elle déplaît aux hommes. Les saints ont tous été des hommes aimables, parce qu'ils ont tous beaucoup aimé Dieu et les hommes.

 

Exemple

L'orpheline se consacrant à Marie

 

Une jeune espagnole, dont la sainteté devait rendre le nom célèbre, sainte Thérèse, se fil remarquer dès son enfance par sa naïve confiance envers la sainte Vierge. Elle avait douze ans, quand un coup affreux l'atteignit : elle perdit sa mère, qui mourut, laissant une famille de douze orphelins en bas âge. « J'entrevis, dit la sainte, la grandeur de la perte que je venais de faire. Dans ma douleur, je m'en allai au sanctuaire de Notre Dame, et, me jetant aux pieds de son image, je la conjurai, avec beaucoup de larmes, de me servir désormais de mère. Ce cri d'un cœur simple fut entendu ; j'avais une mère dans la Reine du ciel. Depuis ce moment, jamais je ne me suis recommandée à cette Vierge souveraine sans éprouver d'une manière visible, son tout puissant secours ». On conserve encore dans la ville d'Avila cette image dite Notre Dame de la Charité - elle est toujours l'objet de la vénération des fidèles ; ils aiment à venir s'agenouiller et à prier, en quelque sorte, à côté de la candide orpheline, devant cette même Vierge qui, touchée de ses larmes, l'adopta pour sa fille et l'abrita pour toujours sous son manteau maternel. Consacrez-vous ainsi à Marie, et vous, pauvre enfant, qui, comme Thérèse, seriez, sans mère en ce monde, confiez votre jeunesse à la tendre Mère de Jésus ! Oh ! Qu'elle sera bien gardée !

Pratiques : Appliquez-vous, pendant la journée, à plaire par votre politesse et vos bonnes manières à tous ceux avec qui vous vivez. Supportez, sans murmurer, les défauts du prochain.

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Prière

 

Mère aimable, mon cœur est blessé par votre amour. Je sens en moi le désir d'être aimé, et votre exemple m'apprend que le secret de gagner les cœurs, consiste tout entier à aimer beaucoup le prochain et surtout les pauvres et les malheureux. L'amour de Dieu et du prochain, c'est l'Évangile dans deux mots. Si vous avez été la plus aimable des mères, c'est que personne n'a mieux compris et mieux pratique que vous ce double commandement auquel se rapporte toute la loi. Faites donc passer dans mon cœur l'amour divin dont le vôtre a été embrasé ; et comme vous je serai aimé de Dieu et des hommes. Ainsi soit-il.

 

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8 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Neuvième jour

Mère très pure, priez pour nous.

Mère très chaste, priez pour nous.

Mère de pureté inviolable, priez pour nous.

Mère sans tache, priez pour nous.

 

Conçue sans péché, devenue mère sans cesser d'être vierge, Marie semble oublier toutes ses autres prérogatives pour ne s'occuper que du soin de conserver et d'accroître chaque jour, son inviolable et éclatante pureté. C'est par la pureté, c'est-à-dire par l'exemption du péché, que nous sommes agréables à Dieu. Le zèle de Marie pour la pureté se montre dans toutes les circonstances de sa vie, mais il éclate surtout dans le pieux empressement avec lequel elle se soumet à la loi de la Purification.

La loi de Moïse ordonnait que quarante jours après la naissance d'un enfant, si cet enfant était un fils, la mère se présenterait au temple pour s'y purifier ; la loi voulait encore que l'enfant nouveau-né, lorsqu'il était l'aîné de la famille, fût porté au temple pour y être offert et consacré au Seigneur. Il est évident que Marie n'était tenue à aucune de ces deux lois. Elle n'était pas tenue d'aller au temple pour s'y purifier, puisque, après comme avant son enfantement, elle était restée toujours vierge, toujours pure. Néanmoins Marie n'hésite point à obéir à une loi qui n'était pas faite pour elle ; elle se soumet, comme la dernière des femmes, à toutes les cérémonies de la Purification, quelque pénibles, quelque humiliantes qu'elles soient. Mais ô Marie ; pourquoi voiler vos grandeurs en vous assujétissant à une loi qui ne vous oblige pas ! Ne vous souvenez-vous donc plus qu'un ange est descendu du ciel pour vous annoncer que vous deviendrez mère sans cesser d'être vierge ? Ah ! Marie ne l'ignorait pas : mais plus elle se voit élevée aux yeux de Dieu, plus elle s'abaisse et et s'humilie aux yeux des hommes pour confondre notre orgueil ; plus elle a de raisons de se dispenser de la loi, plus elle la remplit avec empressement et ponctualité pour condamner notre lâcheté et nos désobéissances.

Apprenons tous de Marie, dans le doute si la loi, si le précepte nous oblige ou ne nous oblige pas, à prendre le parti le plus sûr, celui de l'observance ; apprenons de Marie, quand il s'agit des devoirs et des pratiques de la vie chrétienne, à ne pas marchander avec Dieu, à dépasser plutôt qu'à restreindre la limite de nos obligations. C'est le caractère d'une âme généreuse d'offrir plus qu'on n'exige d'elle. Si Dieu ne nous donnait que ce qu'il nous doit, que deviendrions-nous ? Apprenez en particulier, mères de famille, à devenir par votre conduite exemplaire la règle de votre maison, à faire la leçon à vos enfants et à vos domestiques par la régularité de votre vie et le fidèle accomplissement de tous vos devoirs religieux. Quand on pratique le premier ce qu’os recommande aux autres, on est assuré de rendre son autorité respectable.

Les saints docteurs n'hésitent point à dire que Marie sortit de la Purification avec un nouveau lustre de pureté, ornée et enrichie de nouveaux mérites ; comme le soleil voilé un instant parles nuages, reparaît ensuite sur l'horizon plus ardent et plus radieux. Et voilà pourquoi l'Eglise multiplie les noms pour exprimer en quelque sorte la même idée, en invoquant Marie sous les titres de Mère très pure, Mère très chaste, Mère d'une pureté inviolable, Mère incorruptible.

 

Exemple

Deux rosiers offerts à Marie

 

Un jeune apprenti parisien, fils d'une pauvre ouvrière, voyant sa mère triste et découragée par le manque total d'ouvrage, lui dit un soir du mois d'avril : « Ma mère, ayez confiance ; prions ensemble la sainte Vierge, elle nous viendra en aide. Le monsieur qui vous visite me l'a bien répété ». La pauvre femme écouta l'enfant ; quelques jours après elle avait de l'ouvrage en abondance. Le mois de mai touchant à sa fin. l'apprenti dit à sa mère : « Maman, nous n'avons pas remercié la sainte Vierge de nous avoir secourus ; venez à l'église, nous y entendrons la messe, et puis nous offrirons un petit souvenir à notre protectrice ». L'ouvrière suit l'enfant, qui. traversant avec elle le marché aux fleurs, y achète deux jolis rosiers, les paye et court les déposer à l'autel de la sainte Vierge L'enfant expliqua à sa mère surprise que, du jour où l'ouvrage était revenu, il avait résolu, de donnera Marie un gage de sa reconnaissance. Chaque matin, à l'atelier, il recevait deux sous pour acheter de quoi déjeuner. Il avait mangé du pain sec tout le mois, et, des trois francs ainsi économisés, il avait acheté les deux rosiers offerts par sa reconnaissance. On peut imiter la piété de cet enfant, en renouvelant de temps en temps les fleurs qui ornent la chapelle ou l'on fait le mois de Marie, ou en faisant quelque aumône en l'honneur de la sainte Vierge, ou bien encore en produisant quelques actes de patience, de douceur, d'humilité, d'obéissance, qui sont les fleurs dont le parfum est le plus agréable à la Reine du ciel.

Pratiques : Pour purifier de plus en plus votre âme, récitez un acte de contrition en prenant de l'eau bénite, le matin à votre lever, le soir à votre coucher. Purifiez souvent dans la journée, l'intention ou le motif qui vous fait agir.

 

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Prière

 

Mère très pure et très chaste, Mère sans souillure et sans tâche, un seul nom ne peut suffire pour exprimer votre incomparable pureté. Elle est si éclatante que je n'ose la contempler en face, tant elle me couvre de confusion. La résolution qu'elle m'inspire, c'est de purifier mon âme en la plongeant plus souvent dans le bain salutaire de la pénitence. Aidez-moi, toutes les fois que j'irai à confesse, à bien faire mon examen de conscience, mettez la sincérité sur mes lèvres, pénétrez mon cœur d'une vive componction, et faites-moi concevoir une telle horreur du péché, que je sois disposé à mourir plutôt que d'y retomber de propos délibéré. Ainsi soit il.

 

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7 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Huitième jour

Mère de la Grâce Divine, priez pour nous

Toute grâce vient de Jésus Christ, qui en est le principe et l'auteur. Or, Jésus Christ n'a pu passer neuf mois clans le sein de sa mère, sans y déposer le trésor de ses mérites, c'est pourquoi l'ange en annonçant à Marie qu'elle a été choisie pour devenir la mère de Dieu, la salue pleine de grâce.

Pour comprendre la grandeur de ce. titre, il faudrait connaître et bien comprendre le prix de la grâce. Quand Dieu a voulu créer le ciel et la terre, il n a prononcé qu'une parole ; mais quand Jésus-Christ a voulu nous mériter la grâce, il a dû verser sur l'arbre de la croix, jusqu'à la dernière goutte de sou sang. Aussi la plus petite des grâces est-elle préférable à tous les trésors de la terre. Ce n'est point avec de l'or et des domaines que nous pouvons acquérir le Ciel, mais par la pratique des bonnes œuvres et le fidèle accomplissement des commandements de Dieu et de l'Eglise. Pour expliquer le besoin que nous avons du secours de h grâce, le curé d'Ars se servait de cette comparaison. « Les commandements de Dieu, disait-il, sont les enseignements que Dieu nous donne pour suivre la route du Ciel, comme les écriteaux qu'on pose à l'entrée des rues et au commencement des chemins pour en indiquer les noms. La grâce de Dieu nous aide à marcher et nous soutient. Elle nous est nécessaire comme les béquilles a ceux qui ont mal aux jambes ». Mais si nous ne pouvons rien dans l'ordre du salut sans le secours de la grâce, la grâce aussi ne peut rien sans notre coopération, c'est-à-dire sans le concours de notre bonne volonté. Dieu nous offre le ciel et sa grâce pour y arriver ; mais à la condition que nous ferons valoir cette grâce en suivant les lumières surnaturelles qu'elle nous donne, et les bons mouvements qu'elle nous inspire. C'est comme le soleil dont les rayons versent la lumière et la chaleur sur votre terre ; sans cette lumière et cette chaleur, elle resterait à jamais frappée de stérilité. Cependant, cette lumière et cette chaleur ne suffiraient pas par elles-même pour rendre votre terre fertile ; il faut de plus que vous la travailliez et que vous l'arrosiez de vos sueurs ; c'est la correspondance à la grâce.

Il s'ensuit de là, que plus nous recevons de grâces et plus nous les mettons à profit, plus aussi nous avançons dans le chemin du ciel et nous assurons l'œuvre de notre salut. Qu'il est donc consolant pour nous d'apprendre que Marie est la mère de la divine grâce ; qu'elle en tient pour ainsi dire, le réservoir entre ses mains, et qu'elle l'ouvre à volonté. Il dépend de nous d'y puiser à toutes les heures du jour et de la nuit, dans toutes les circonstances delà vie où nous sentons le besoin que nous avons du secours d'en haut. « Dieu, dit saint Bonaventure, pouvait faire un monde plus grand, un ciel plus grand, mais il ne pouvait pas faire une mère ni plus grande ni plus riche ». Et voilà pourquoi saint Bernard, ajoute : « Que demander la grâce par l'entremise de Marie, c'est entrer dans les vues de Dieu qui veut que tout nous vienne par Marie ». Ne vous plaignez donc plus de la violence de vos tentations, de la difficulté de vos devoirs, de la grandeur des obstacles que vous rencontrez sur la route du salut ; si vous saviez, si vous vouliez recourir à Marie, elle ferait à l'instant même descendre dans votre âme une grâce tellement forte et abondante que vous vous écrieriez avec l'apôtre : « Je puis tout par la vertu de celui qui me fortifie ! »

 

Exemple

Le fruit d'un Ave Maria

 

Un saint missionnaire de nos jours raconte le fait suivant: Un pécheur âgé, dont la vie avait été fort scandaleuse, me fait prier de venir le visiter. Je me rends à son invitation, et je vois un vieillard qui se jette à mon cou en me disant : « Voici, monsieur, un pécheur abominable, sauvez-moi ». Je le rassure, puis je lui demande de me faire connaître ce qui a décidé sa conversion. « Je l'ignore absolument, mon père ». « Avez-vous suivi nos instructions ? » « Jamais ». « Vos amis vous auraient-ils encouragé ? » « Je n'en ai point, et je les eusse choisis tels qu'ils m'eussent plutôt dissuadé de revenir à Dieu ». « Vous alliez peut-être aux offices ? » « Jamais ». En ce moment mes yeux s'arrêtent sur un tableau de la sainte Vierge. « Quoi, lui dis-je, un tel tableau chez vous ? » « Oui. monsieur, reprend le vieillard ; je n'ai respecté que cela, et je me souviens que chaque jour je récite un Ave Maria devant ce tableau, pour obéir aux dernières volontés de ma mère ». « Ah ! réjouissez-vous, monsieur, m'écriai-je tout ému ; c'est à Marie et à ce faible tribut de respect que vous devrez votre conversion et le ciel ».

Pratiques : Mères chrétiennes, apprenez à vos petits enfants à réciter l'Ave Maria. Rendez toutes vos actions méritoires pour le ciel, en les commençant par cette invocation : Je vous salue, pleine de grâce.

 

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Prière

 

Marie, mère de la divine grâce, vous réapparaissez comme une fontaine intarissable où chacun vient puiser selon l'étendue de ses besoins. Les miens sont de tous les jours et de tous les instants. J'ai à éteindre le feu de mes passions, j'ai à remplir les nombreux devoirs de mon état, j'ai des vertus à pratiquer. Versez dans le vase de mon âme cette eau pare et fortifiante de la grâce qui dégoûte des vains plaisirs du monde, qui repose et délasse des luttes et des fatigues de la vie, qui donne force et courage pour persévérer jusqu'à la fin dans la voie du salut. Ainsi soit-il.

 

San-Juan-Maria-Vianney

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5 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Sixième jour

Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

 

Après avoir salué Marie comme mère de Dieu, l'Eglise l'invoque comme vierge des vierges. Mère de Dieu et vierge des vierges ! Telle est la double couronne qui brille sur le front de Marie, et dont l'éclat merveilleux éblouit à la fois la terre et le ciel. Son titre de mère de Dieu est plus glorieux, celui de vierge des vierges est, à certains égards, plus cher à son cœur. Si pour devenir mère de Dieu elle avait dû sacrifier sa qualité de vierge, elle aurait préféré l'auréole de la virginité à la gloire de la maternité divine. Aussi, avec quelle vigilance, avec quelle sainte frayeur elle garde ce précieux trésor ! Un ange vient la saluer pleine de grâce, et devant une parole louangeuse, la pudeur de Marie se trouble et s'alarme. Quel exemple ! Quelle leçon ! Apprenons de Marie combien nous devons estimer la vertu angélique, la sainte pureté. Le lys est la fleur qui pare le mieux l'autel de la sainte Vierge. De même, ce qui pare et orne le mieux une famille, c'est la candeur et la pureté virginale des enfants. Tant qu'ils n'ont pas perdu l'innocence et la pureté, ils sont candides, affectueux, obéissants et toujours aimables. Si par le manque de vigilance de leur mère et par la suite de fréquentations dangereuses, leur âme vient à être souillée, ils deviennent aussitôt dissimulés, revêches et de mauvaise humeur. « Il n'y a rien de si beau qu'une âme pure, disait notre saint curé. Notre Seigneur en fit voir une à sainte Catherine, elle la trouva si belle, qu'elle dit : « Seigneur, si je ne savais pas qu'il n'y a qu'un Dieu, je croirais que c'en est un. L'image de Dieu se réfléchit dans une âme pure comme le soleil dans l'eau ».

Vierge des vierges ! Nous ne saurions invoquer Marie sous un nom plus cher à son cœur. Vierge des vierges : c'est à-dire la vierge par excellence, la première et la plus angélique des vierges, la vierge qui a enfanté des millions d'autres vierges. Qu'est-ce qui a peuplé et continue à peupler nos couvents, nos hôpitaux de saintes filles qui ont renoncé au mariage pour se vouer aux austérités du cloître, au service des malades et à l'éducation des petits enfants ? L'exemple de Marie, le pieux désir d'imiter sa virginité. Heureuses les âmes que Dieu a favorisées de la vocation religieuse, et qui ont la générosité d'y répondre ! A elles est réservée la gloire de suivre l'Agneau dans le ciel partout où il ira.

 Mais si tous ne sont pas appelés à l'état parfait des vierges, tous doivent garder la pureté de leur état. Qui que vous soyez, veillez donc sur vos sens, sur vos regards, sur vos conversations, sur votre cœur surtout. Marie exempte de la concupiscence a peine à supporter les regards d'un ange ; que n'avez-vous donc pas à craindre des fréquentations d'un sexe différent ! Est ce dans le monde et l'enivrement des plaisirs que vous pourrez vous conserver chaste ? Autant vaudrait dire que vous voulez marcher sur des charbons ardents sans en ressentir les ardeurs. Il n'y a que les rayons du soleil qui touchent la boue sans se salir. Non, elles ne sont pas sincères, elles se mentent à elles-mêmes comme elles mentent aux autres, les personnes qui affirment vouloir éviter le péché, lorsqu'elles ne veulent pas en fuir les occasions.

 

Exemple

La crainte du péché

 

Sur le penchant d'une colline qui longe la route d'Inspruch à Milan, une jeune fille nommée Marie, gardait son troupeau et chantait un beau cantique à la sainte Vierge, sa patronne. L'un des directeurs du grand théâtre de Milan, qui passait en ce moment sur la route, n'eut pas plus tôt entendu la voix de la jeune bergère, qu'il s'avança vers un champ de genêts pour l'entendre de plus près. Il fut ravi ; jamais il n'avait entendu une voix si douce, si agréable et si étendue tout à la fois. « Quelle belle voix, se dit-il, comme elle irait bien sur un théâtre ! » Et en parlant ainsi, il s'avance vers la jeune fille. « Voulez-vous me conduire à votre mère ? » lui dit-il. « Et mon troupeau, qui le gardera ? » Abandonnez au loup votre troupeau ; je vous le payerai cent fois, mille fois ». « Mais que voulez-vous donc à ma mère ? » « La rendre heureuse et vous tirer vous-même de la misère. Si vous voulez venir avec moi, je vous ferai la première cantatrice du théâtre de Milan, et votre fortune est assurée ». « Je ne veux point de votre fortune, car on nu peut pas faire son salut sur votre théâtre ; j'ai toujours entendu dire qu'on s'y perd soi-même en y damnant les autres ».

Le directeur voyant qu'il ne pouvait rien gagner auprès de la jeune bergère, se rendit vers la mère, qui heureuse d'avoir trouvé un moyen de sortir de la misère, pressa elle-même sa fille d'accepter la proposition qu'on lui faisait ; mais, ni les vives sollicitations de sa mère, ni les magnifiques promesses du directeur, rien ne put ébranler sa résolution, et elle refusa constamment. On lui donna la nuit pour réfléchir. Quelle triste nuit pour la pauvre enfant ! Elle la passa à prier, s'adressant tantôt à Dieu, tantôt à la sainte Vierge ; et chaque fois elle entendait au fond de sa conscience quelque chose qui lui disait : « Ne consens pas, tu quitterais Jésus pour retourner à Satan ». Le matin arrivé, la mère revint à la charge : « Es-tu enfin décidée ? » dit-elle à sa fille. « Non, ma mère, cela m'est impossible. Commandez-moi tout autre chose, et je le ferai avec plaisir ; mais je ne puis offenser mon Dieu, je ne puis sacrifier mon éternité ». « Retire-toi, dit enfin la mère en colère, va te préparer, et dans une heure nous partons ». La jeune fille passa dans une pièce voisine, et là elle prit une détermination héroïque. Ayant entendu dire que la perte des dents de devant changeait entièrement la voix, elle s'approche d'une fenêtre et se brisa deux de ces dents contre l'angle de la pierre. A son retour, le directeur s'aperçut aussitôt de l'altération de sa voix, et pénétré d'admiration pour un courage si héroïque, il renonça à son projet et exhorta la mère à ne plus persécuter une fille si digne de son estime et de son affection. Voilà le généreux sacrifice qu'a fait une jeune fille pour conserver sa pureté.

Pratique : Veillez avec soin sur votre tenue, sur vos regards et sur vos paroles, afin de ne rien dire et de ne rien écouter qui blesse la sainte modestie.

 

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Prière

 

Vierge des vierges ! Vous marchez à leur tête, vous avez la première élevé dans le monde l'étendard de la virginité. O Marie ! J'éprouve un grand désir de marcher à votre suite, pour être présenté un jour par vos mains au Roi des vierges, à l'Agneau sans tache. Je vous confie la garde de tous mes sens, de mon cœur surtout. Daignez l'approcher de votre cœur très pur, et communiquez-lui votre propre intégrité pour le rendre inviolable et impénétrable aux traits de l'ennemi du salut. Ainsi soit-il.

 

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4 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Cinquième jour

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

 

Après avoir invoqué la sainte Vierge simplement par son nom, celui de Marie, l'Eglise lui donne aussitôt son titre le plus glorieux, celui de mère de Dieu. Marie Mère de Dieu ! Quelle merveille ! Que de grandeur et de majesté renferme ce titre ; aucune créature n'en a jamais, reçu et n'en recevra jamais un pareil! Dieu, tout puissant qu'il est, ne pouvait faire Marie ni plus grande ni plus noble qu il l'a faite dans sa dignité de mère de Dieu.

Remontons à la cause de la maternité divine et méditons les circonstances qui ont accompagné l'accomplissement de ce grand mystère. En chassant Adam et Eve du paradis terrestre après leur désobéissance, Dieu, pour les consoler, leur promit un Rédempteur, et leur annonça qu'un jour naîtrait une femme dont le pied écraserait la tête du serpent qui les avait perdus. Ce Rédempteur promis, c'était son propre fils qui avait résolu de se faire homme, afin de satisfaire à la justice divine, en prenant sur lui, pour l'expier, le crime de nos premiers parents. Or, le monde attendait depuis quatre mille ans le Messie qui devait le sauver, et la femme qui, en lui donnant le jour, allait devenir la terreur du démon.

Enfin, au temps marqué par la divine miséricorde, un archange est envoyé du ciel pour choisir sur la terre celle qui devra devenir mère de Dieu on devenant la mère du Rédempteur. Où ira s'abattre le vol du céleste envoyé ? Sur les marches d'un trône ? Au seuil d'une riche maison ? Auprès d'une femme célèbre par le rang, et l'éclat de son génie ? Nullement. L'ambassadeur du Très-Haut vient frapper à la porte d'une pauvre maison du village de Nazareth ; il y trouve en prière seule avec Dieu, une jeune vierge, épouse d'un artisan appelé Joseph, à laquelle il adressa ces mots : « Je vous salue, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous vous êtes bénie entre tontes les « femmes ». Jamais une simple créature n'avait reçu un pareil salut et des éloges aussi pompeux. Aussi l'humble Marie se trouble comme un timide enfant. « Ne craignez pas, lui dit l'ange, vous avez trouvé grâce auprès de Dieu. Vous concevrez et enfanterez un fils à qui vous donnerez le nom de Jésus. Il sera grand et appelé le fils du Très-Haut ». Ces paroles dissipèrent le premier trouble de Marie, mais elles la jetèrent dans de nouvelles inquiétudes. « Comment voulez-vous, répondit-elle l'ange, que ce que vous m'annoncez s'accomplisse en moi, puisque je suis vierge et que j'ai résolu de l'être toujours ? « Rassurez-vous, lui dit encore l'envoyé céleste, car tout en devenant mère, vous ne perdrez point votre virginité. L'enfant que vous mettrez au monde, ne sera point un enfant ordinaire ; il sera conçu par l'opération miraculeuse du Saint-Esprit : c'est pourquoi on l'appellera le fils de Dieu ». Marie éclairée et rassurée s'incline et répond : « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ». Réponse admirable, où la foi éclate non moins que l'humilité !L'ange qui n'attendait que son consentement disparut aussitôt ; il remonta vers les cieux, sa mission était finie. Mais dans le même instant, ô prodige ineffable ! S'opérait en Marie la plus étonnante de toutes les merveilles, le plus grand de tous les mystères. Le Verbe éternel, le fils unique de Dieu venait de descendre dans son chaste sein, d'y prendre un corps et une âme semblables au nôtre sans cesser d'être Dieu, et Marie devenait véritablement mère sans cesser d'être vierge. C'est ainsi que s'accomplit pour notre salut le mystère adorable de l'Incarnation, et que la plus humble des vierges fut élevée à la sublime dignité de mère de Dieu.

Reconnaissons nous-mêmes la maternité divine de Marie, et comprenons que nos louanges seront toujours au dessous de sa dignité. Mais surtout apprenons à estimer et à aimer la modeste condition dans laquelle la Providence nous a fait naître. Le fils de Dieu n'a point choisi une reine pour être sa mère, mais une humble fille qui s'appelle la servante du Seigneur. Mieux vaut obéir que commander ; un serviteur, une servante qui aime son état et fait son devoir, est souvent plus près de Dieu et de son salut, qu'un puissant monarque assis sur son trône.

 

Exemple

Concile d'Ephèse

 

Nestorius, patriarche de Constantinople, entraîné par l'esprit d'orgueil, voulut ravir à la sainte Vierge le plus beau de ses titres, et osa prêcher publiquement que Marie ne devait pas être appelée Mère de Dieu. Tous les auditeurs frémirent en entendant un pareil blasphème. Bientôt cette nouvelle se répandit avec la célérité d'une calamité publique et arriva jusqu'aux extrémités du monde catholique. L'Afrique, avec le grand Cyrille d'Alexandrie, pousse un cri d'indignation ; l'Europe et l'Asie y répondent ; et trois cent évêques convoqués en concile, accourent à Ephèse pour venger l'outrage fait à Marie. Nestorius qui ne voulut jamais se rétracter, y fut condamné et toutes ses erreurs anathémalisées.

On ne saurait exprimer avec quel enthousiasme cette condamnation fut accueillie. Le jour où l'on devait se prononcer sur la maternité de Marie étant arrivé, tout le peuple se réunit en foule autour de l'église où les évêques étaient assemblés, et attendit depuis le matin jusqu'au soir la décision du concile. Enfin, la porte s'ouvre ; une voix s'écrie : « Anathème à Nestorius ! Marie est mère de Dieu ! » Et mille échos répondent ! « Anathème à Nestorius ! Vive Marie, Mère de Dieu ! » Jamais victoire n'excita un enthousiasme plus vif et des transports plus unanimes. Les pères du concile sont portés en triomphe, on brûle des parfums sur leur passage ; des feux et des flambeaux allumés attestent la joie universelle, et donnent à cette nuit mémorable, l'éclat du plus beau jour. Voilà Marie vengée ; que devient son blasphémateur ? Il va cacher sa honte au fond d'un désert, et par un châtiment terrible de la justice divine, il périt, la langue rongée par les vers.

 

Pratique : Soyez fidèle à la pieuse pratique de réciter l'Angélus trois fois le jour.

 

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Prière

 

Ô Marie ! Que j'aime à vous contempler tenant Jésus dans vos bras. Il est votre fils et vous êtes sa mère. Rien ne saurait me donner une plus haute idée de votre puissance et m'inspirer une plus vive confiance en votre protection. Vous commandez au Tout puissant, et le Tout-puissant vous obéit je puis donc tout obtenir par vous, parce que celui qui peut tout est votre fils, et qu'il ne saurait rien refuser à sa mère. Ainsi soit-il.

 

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3 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Quatrième jour

Sainte Marie, priez pour nous.

 

Le premier titre d'honneur que nous donnons à la très sainte Vierge, en l'invoquant, c'est son nom même de Marie, nom qui, après celui de Jésus, fait la gloire de l'Eglise et les délices de toutes les âmes pieuses. Elle le reçut de ses parents, quelques jours après sa naissance, et l'on croit pieusement qu'il fut apporté du ciel par un ange. « Ce sont les trois personnes de la sainte Trinité qui vous ont donné ce beau nom de Marie, ô Vierge sainte ! s'écrie un pieux auteur, afin qu'à ce nom vénérable tout fléchisse le genou dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ». En effet, le nom de Marie veut dire reine ou souveraine, il veut dire encore étoile de la mer, astre bienfaisant ; et la sainte Vierge a parfaitement rempli toute l'étendue de ce nom mystérieux. Elle est notre reine, elle est la reine du ciel et de la terre, la reine des anges et des hommes. Elle est aussi notre étoile, elle est, selon saint Bernard, cette étoile brillante qui nous éclaire et nous guide à travers les mille dangers dont nous sommes environnés de toutes parts sur la mer orageuse de ce monde. Elle est cet astre bienfaisant qui nous conduit au port du salut.

Voilà pourquoi il n'est presque pas de famille chrétienne, où quelqu'un des membres qui la composent ne réponde au doux et glorieux nom de Marie. La piété d'une mère tient à ce que l'une de ses enfants soit appelée Marie, afin que ce nom béni soit une protection sur sa fille, en même temps que sur elle et sur toute sa maison. Ô vous, heureuse enfant qui portez le beau nom de Marie, possédez aussi sa modestie, sa pureté, sa sainteté. Si vous portez le nom, sans aspirer aux vertus qu'il rappelle, vous le profanez, vous faites injure à Marie.

Il est deux noms de femme qui se rencontrent dans l'histoire du genre humain, et auxquels se rattachent nos destinées. Notre première mère s'appelait Eve, la seconde s'appelle Marie. La première nous a perdus, en mangeant du fruit défendu ; la seconde nous a sauvés, en nous donnant Jésus, le fruit béni de ses entrailles. Nous tenons de la première concupiscence et tous les penchants désordonnés qui nous portent au mal ; nous avons reçu de la seconde Jésus-Christ, l'auteur de la grâce avec le secours de laquelle nous pouvons toujours résister à la tentation, éviter le mal et faire le bien. Voyez maintenant de qui vous êtes enfant ! Si vous ne recherchez que les convoitises de la chair, les plaisirs, les modes, la sensualité, vous êtes enfant d'Eve ! Si au contraire, vous repoussez la vanité, si vous aimez l'intérieur de votre maison et la pratique des devoirs de votre état, si vous allez puiser aux sources de la grâce dans la fréquentation des Sacrements, vous êtes un enfant de Marie ! Choisissez : Eve vous mène à la mort, marie vous conduit à la vie. « Le cœur de Marie est si tendre pour nous, disait notre Saint Curé, que ceux de toutes les mères réunies ne sont qu'un morceau de glace auprès du sien, voyez comme la Sainte Vierge est bonne ! Son grand serviteur Saint Bernard lui disait souvent : « Je vous salue Marie.... » Un jour cette bonne Mère lui répondit : « Je te salue, mon fils Bernard... »

Exemple

Dévotion du Bienheureux Herman, pour le Nom de Marie

 

Le saint nom de Marie était autrefois en si grande vénération dans certains pays, qu'il était défendu de le porter. On aurait craint de profaner le nom de la Mère de Dieu, si on l'avait donné à d'autres personnes. Cet usage ne subsiste plus ; au contraire, c'est par dévotion pour l'auguste Vierge, et pour se mettre sous sa protection d'une manière spéciale, que tant de personnes prennent aujourd'hui le nom de Marie. Heureuses si, non contentes de porter le nom de la Reine du ciel, elfes s'efforcent d'en imiter les vertus. Le bienheureux Herman, au rapport de Surins, prononçait très fréquemment le saint nom de Marie, et en ressentait des effets prodigieux. Quand il était seul, il se prosternait contre le pavé de sa cellule, et répétait sans cesse : « Marie !... Marie !... » Un de ses amis qui était aussi fort dévot à la très sainte Vierge, l'avant rencontré dans un de ces moments qu'il consacrait à honorer le nom de son aimable Mère, lui demanda, tout surpris ce qu'il y trouvait de charmes. « Je cueille, répondit Herman, mais avec une consolation incroyable, les fruits délicieux du nom de Marie. Je le prononce, et il me semble que toutes les fleurs, que tous les parfums les plus exquis se réunissent autour de moi pour embaumer les airs, tandis qu'une certaine vertu que j'ignore remplit.mon cœur d'une joie toute céleste. Je me délasse de tous mes travaux ; j'oublie toutes les amertumes de la vie ; je voudrais ne sortir jamais de cette position, ne cesser jamais de prononcer le saint nom de Marie ».

 

Pratique : Faites une petite inclination de tête, quand vous prononcez ou entendez prononcer le saint nom de Marie.

 

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Prière

 

Ô Marie ! Votre nom seul est une prière, et la plus excellente prière que je puisse faire monter vers le trône de Dieu. Marie ! Si je sais prononcer votre nom avec amour, respect et confiance, je puis tout obtenir du ciel. Marie ! Votre nom est la terreur du démon et Fait accourir les anges à mes côtés. Marie ! Votre nom fait germer la vertu dans mon cœur, comme un rayon de soleil fait épanouir les fleurs et mûrir les moissons. Marie ! Si je meurs en prononçant votre nom hem, je serai sauvé. Je veux le prononcer souvent pendant ma vie, pour être plus assuré de ne pas l'oublier à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.

 

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2 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Troisième jour

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

 

Le mystère adorable de la sainte Trinité est le fondement de notre religion, la source de tous les autres mystères et de toutes les miséricordes divines. Sans la connaissance de ce divin mystère, il est impossible d'arriver au salut. C'est pourquoi l'Eglise prend soin de nous le rappeler, et après nous avoir fait invoquer successivement le Père, le Fils et le Saint Esprit, nous fait dire : « Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous ». Mais le mystère de la sainte Trinité n'est pas seulement l'objet de notre Foi, c'est de plus le grand modèle qui est proposé à notre imitation. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont trois personnes distinctes, et cependant ces trois personnes sont tellement unies, qu'elles ne forment qu'un, seul et même Dieu. Voilà l'essence de la famille divine, et c'est sur ce grand modèle que doivent être formées toutes les familles chrétiennes.

Quel modèle proposé aux hommes ! Comment leur sera-t-il donné de le copier et de le reproduire ! Des splendeurs du ciel où nous venons de contempler et d'admirer la famille divine, descendons à Nazareth, et nous y trouverons le spectacle édifiant de la même et étroite union qui règne entre tous les membres de la sainte famille. Là aussi on trouve trois personnes distinctes, Jésus, Marie et Joseph ; mais ces trois personnes sont tellement unies de cœur et d'intelligence, qu'on croirait que la famille se compose d'une seule personne. Jésus obéit à Marie et à Joseph, et il ne va jamais au-delà, comme il ne reste jamais en deçà de leur volonté. Joseph gouverne et conduit la famille, mais 1'entente est si parfaite, que les trois volontés semblent renfermées dans une seule. Marie sourit à Jésus et à Joseph, et leurs trois cœurs qui s'embrassent dans une mutuelle étreinte, ne forment qu'un même cœur. Dans cette sainte famille, jamais parole plus haute l'une que l'autre, jamais aucun mouvement d'impatience ou d'humeur, chacun est à son emploi et remplit sa tache ; l'un va et l'autre vient sans choc et sans contestation ; tout s'exécute avec ensemble, et les mouvements sont tellement réglés, que le concert des cœurs et des volontés n'est jamais altéré.

Si pendant ce mois nous voulons plaire à Marie et attirer sur nous d'une manière particulière ses divines faveurs : c'est sur le patron de la sainte famille que nous devons nous composer. Toutes les familles se forment des trois éléments ; du père, de la mère et des enfants. Saint Paul compte les serviteurs parmi les membres de la famille. Enfants et domestiques, apprenez de Jésus l'obéissance ! Pères et maîtres, apprenez de Joseph la sagesse, la douceur et la fermeté du commandement ! Mères et maîtresses, apprenez de Marie 1a grâce et la bonté qui font aimer et respecter l'autorité. Ainsi la paix régnera dans la famille ; les rapports seront prévenants et affectueux, l'ordre réglera tous les mouvements, chacun remplira son emploi sans se plaindre d'être surchargé, le bonheur de chaque membre fera le bonheur de tous Hélas ! La vie de famille s'en va, chacun tire de son côté, et les enfants n'aspirent qu'à se soustraire à la tutelle de leurs parents. Revenons au grand modèle que nous présente la sainte famille. Pères et mères, vous ne pouvez pas tous léguer une grande fortune a vos enfants, mais vous les laisserez assez riches si vous leur léguez l'union et la piété. Une famille pauvre comme celle de Nazareth, où l'on vit dans la prière et l'union, dans le travail et l'économie, vaut mieux, et se trouve plus heureuse, dit l'Esprit Saint, qu'une famille opulente qui est troublée par la discorde. Ce qui prépare et consomme la ruine des familles, c'est la désunion bien plus que les mauvaises récoltes ; ce qui les rend prospères et leur assure un long avenir, c'est la concorde et l'amour mutuel de tous les membres entre eux.

 

Exemple

Enfants qui convertissent leurs parents

 

Une petite fille de treize ans dont le père était menuisier, avait été bien instruite sur la religion chez des religieuses qui faisaient l'école. Cette enfant se disposait à faire sa première communion pendant une mission qui avait lieu dans la paroisse. Elle était fort contente après avoir fait sa confession ; mais elle éprouvait un grand chagrin, parce que son père et sa mère n'assistaient pas aux instructions de la mission, et paraissaient disposés à ne pas s'approcher des sacrements. Elle fit part de son chagrin à sa maîtresse qui lui conseilla deux choses : 1° de rendre compte à ses frères et à ses sœurs devant ses parents, de ce qui se disait aux instructions ; 2° de prier le bon Dieu, par l'intercession de la Sainte Vierge, pour demander la conversion de ses parents. Elle suivit exactement l'un et l'autre conseil ; elle allait tous les jours et même plusieurs fois par jour à l'autel de la sainte Vierge, pour exposer l'objet de sa demande. Ayant fait attention que saint Joseph était représenté sur le tableau de la sainte Vierge, elle s'adressa à ce saint, et lui dit naïvement : « Mon père a le même métier que vous aviez, sur la terre, demandez au bon Dieu qu'il soit aussi sage que vous ». Au bout de quelques jours, le père dit que son voisin l'avait mené au sermon, qu'il l'avait entendu avec plaisir. La petite se lève brusquement, saule au cou de son père, et l'engage à aller se confesser. Il répondit en riant : « Oh ! Oui, je verrai. Et vous, ma mère, dit-elle, est-ce que vous n'y irez pas ? » La mère répondit brusquement : « Mêle-toi de tes affaires ». L'enfant fut déconcertée, mais non découragée : elle raconta à sa maîtresse ce qui s'était passé. Celle-ci lui dit de redoubler ses prières et ses instances, que Dieu aimait les prières des enfants. Ce dernier mot frappa notre petite fille et lui donna la pensée de mener à l'église, pour prier avec elle, son petit frère âgé de six ans, et sa sœur qui en avait cinq. Les trois enfants s'acheminent et prient ensemble. Le père va se confesser, mais la mère résiste encore, alors la petite fille met une médaille miraculeuse dans la poche de sa mère qui, s'en étant aperçue en tirant son mouchoir, fui toute bouleversée. Elle eut l'air de gronder sa fille : mais l'enfant se mit à pleurer, la mère fut attendrie, elle alla au sermon et finit par se confesser. On pourrait citer beaucoup de traits du même genre. Si les enfants savaient combien leurs prières sont efficaces, ils demanderaient et obtiendraient la conversion de toutes les personnes qui les intéressent. (Cité par Mgr Devie, évêque de Belley).

 

Pratique : Appliquez-vous pendant la journée, à ne rien dire et à ne rien faire qui puisse altérer la paix et troubler l'union dans la famille.

 

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Prière

 

Trinité sainte, un seul Dieu en trois personnes, ce que je vous demande pour moi je vous le demande pour tous ceux qui composent la famille à laquelle j'appartiens. Répandez, également sur tous, les dons de votre divine bonté, et accordez-nous de nous aimer et d'être unis, comme vous vous aimez, et comme vous ne faites qu'un, Père, Fils et Saint-Esprit. C'est par Marie, mère de la sainte famille, que nous vous demandons cette grade principale, d'où découleront toutes celles qui doivent assurer notre bonheur dans le temps et pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

 

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1 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Deuxième jour

Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

 

Ces invocations au Père, au Fils et au Saint-Esprit, sont une préparation et un nouveau prélude à la prière que nous devons adresser à la Sainte Vierge. L'Eglise, avant de mettre sur nos lèvres le nom béni de Marie, veut que nous nous présentions devant le trône des trois personnes divines pour leur rendre nos hommages et nos adorations. Il ne faut, pas confondre le culte qui est dû à Dieu, avec celui que nous rendons à la Sainte Vierge. Dieu seul doit être adoré, parce que Dieu seul est notre créateur, le principe et la fin de toutes choses. Marie est la plus excellente et la plus privilégiée des créatures, mais elle n'est pas Dieu. Les hommages que nous lui rendons, remontent à Dieu même, de qui elle emprunte sa gloire et sa puissance Les hérétiques sont donc des calomniateurs, lorsqu'ils nous accusent d'adorer la Sainte Vierge et les Saints.

 Mais si nous n'adorons pas la Sainte Vierge, en quoi consiste le culte que nous lui rendons ? Il consiste à la vénérer et à la glorifier, à cause des privilèges ineffables dont elle a été favorisée et des vertus héroïques qu'elle a pratiquées. Marie a été conçue sans péché ! Marie a été saluée pleine de grâce par l'ange Gabriel ! Marie a été élevée à la dignité sublime de mère de Dieu ! Marie enfin a été couronnée Reine du ciel et de la terre ! Pouvons-nous trop honorer et glorifier celle que Dieu a prévenue de faveurs si extraordinaires ? C'est entrer dans les vues de Dieu même, c'est nous associer à ses desseins sur Marie que de lui payer le tribut de nos louanges et de notre admiration.

Aux prérogatives qui honorent Marie, ajoutons les mérites personnels qui lui donnent un si grand crédit auprès du Seigneur. Prévenue des grâces les plus signalées, elle y a toujours coopéré avec une inviolable fidélité. Conçue sans péché, Marie a gardé son âme pure de tout péché actuel, même le plus léger. Jamais son visage ne s'est ému d'impatience, jamais ses lèvres ne fuient souillées par le mensonge ou la médisance. La première elle a élevé dans le monde l'étendard de la virginité, et sa vie tout entière s'est écoulée dans la pratique des plus héroïques vertus. Voyez-la surtout au pied de la croix, baignée du sang de son divin Fils, et s'associant généreusement par amour pour nous, à l'œuvre de notre rédemption. Quels trésors de mérites n'a-telle pas acquis ! En retour, le Seigneur a mis dans ses mains tous les trésors du ciel.

Que faisons nous donc, lorsque nous honorons et invoquons la Sainte Vierge ? Nous nous reconnaissons indignes, à cause de nos péchés, de paraître devant l'adorable Trinité, et nous nous couvrons de ses mérites pour oser lui présenter nos prières. « Lorsque nos mains ont touché des aromates, disait le saint curé d'Ars, elles embaument tout ce quelles touchent ; faisons passer nos prières par les mains de la sainte Vierge, elle les embaumera ». Il n'est rien que nous ne puissions obtenir pendant ce mois, par sa puissante intercession, si nous la prions avec confiance et persévérance. Offrons-lui le parfum de toutes les fleurs écloses clans la campagne, et nous obtiendrons en retour un temps propice à tous les fruits de la terre. Offrons lui surtout un bouquet de patience, de douceur, de dévouement et d'humilité ; car c'est par des actes de vertu non moins que par nos prières, que nous attirerons sur nous les regards et la protection de la Reine du Ciel.

Exemple

Dévouement d'une bergère à Marie

 

Saint Alphonse de Liguori raconte l'histoire d'une pauvre bergère, qui avait une si tendre affection pour la Sainte Vierge, que tout son bonheur était de se retirer dans une petite chapelle de Notre Dame située sur une montagne, où elle demeurait des heures entières à s'entretenir avec sa divine mère. Affligée de voir la statue de la Sainte Vierge sans aucun ornement, elle lui fit un manteau d'une pièce d'étoffe la plus propre qu'elle put trouver. Une autre fois elle cueillit des fleurs dans les champs voisins, dont elle forma une guirlande ; puis montant sur l'autel, elle posa la guirlande sur la tête de la statue, « Ma Mère, dit-elle ensuite à Marie, je voudrait placer sur votre front une couronne d'or et de pierres précieuses ; mais parce que je ne suis qu'une pauvre bergère, je ne puis vous donner qu'une couronne de fleurs ; acceptez-la du moins comme un gage de mon amour ». Ce simple hommage du cœur fut si agréable à la sainte Vierge, qu'elle favorisa la pieuse bergère d'un grand nombre de grâces spirituelles, et qu'au moment de sa mort, qui arriva peu de temps après, elle lui apparut tenant à la main une couronne qu'elle lui mit sur la tête, et la conduisit elle-même dans le ciel.

 

Pratiques : Pour rendre hommage à l'adorable Trinité et pour plaire à Marie, appliquez-vous pendant ce mois, à sanctifier tous les dimanches, par la cessation du travail et une grande exactitude à tous les offices de la paroisse. Récitez de temps en temps, pendant le jour, cette invocation consacrée par l'Eglise : « Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit ».

 

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Prière

 

Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, un seul Dieu en trois personnes; je me reconnais indien de paraître devant votre face adorable. Comme un enfant coupable redoute la présence d'un père irrite, et va conjurer sa mère de lui obtenir son pardon; ainsi, Seigneur, je me présente à vous sous les auspices et la protection de Marie que vous m'avez donnée pour mère. Ayez pitié de moi à cause de ses mérites, et accordez moi la grâce de vous aimer d'autant plus que j'ai eu le malheur de vous offenser davantage. Ainsi soit-il.

 

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30 avril 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Premier jour

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Les Litanies de la Sainte vierge commencent par une prière suppliante et trois fois répétée, que nous adressons à la miséricordieuse bonté du Seigneur. C'est un cri de douleur qui s'échappe de notre âme et du fond de la nature humaine, pour appeler et faire descendre sur nous le pardon et la compassion du Ciel. En effet, si nous avons bien la connaissance de nous-mêmes, de ce que nous sommes, et de ce que nous pouvons devenir ; il nous est facile de reconnaître que la chose dont nous avons le plus besoin, et que nous devons réclamer avant tout par l'intercession de Marie, pendant ce mois qui lui est consacré, c'est le pardon de nos nombreux péchés, c'est la compassion du Seigneur sur les misères qui affligent notre corps et notre âme. « Lorsqu'on veut offrir quelque chose à quelqu'un, disait le saint curé d'Ars, on fait présenter cet objet par la personne qu'il préfère, afin que l'hommage lui soit plus agréable. Ainsi nos prières présentées par la sainte Vierge ont un tout autre mérite, parce que la sainte Vierge est la seule créature qui n'ait jamais offensé Dieu ».

Avant tout, nous supplions le Seigneur de nous faire miséricorde en nous pardonnant nos péchés. Malheureux que nous sommes, en commettant le péché, nous avons donné la mort à notre âme, nous nous sommes rendus odieux au Seigneur, nous avons mérite l'enfer.. Si Dieu nous traite selon sa justice, qu'allons-nous devenir ? Marie vient calmer nos frayeurs et ranimer notre confiance. En voyant nos maux et notre repentir, elle accourt pour désarmer le bras du Seigneur irrité, elle joint sa voix suppliante à la nôtre pour nous obtenir grâce et miséricorde.

Tous les maux qui désolent la terre sont la peine du péché. Enfants d'un père coupable, nous sommes tous condamnés à porter le châtiment de sa désobéissance. La douleur nous prend au berceau et ne nous quitte qu'à la tombe. Mais ce poids de douleur qui pèse sur tous les enfants d'Adam, n'est-il pas plus lourd encore pour les habitants des campagnes ? A eux de souffrir du froid et de la chaleur ! À eux les longs et pénibles travaux ! Combien de maladies cruelles, souvent précoces, font de leur vie un véritable martyre ! Combien de fois l'intempérie des saisons, la grêle ou la gelée ne viennent-elles pas leur enlever, en une heure, le finit de toute une année de travail !

Mais que sont les misères et les souffrances du corps en comparaison des misères et des souffrances de l'âme. Chagrins du cœur, soucis dévorants, revers de fortune, perle de nos parents et de nos amis ; mille épreuves viennent sans cesse traverser la vie et font couler nos larmes. Ah ! Seigneur ! Pitié pour nos souffrances ; écartez de nous les maladies du corps et les peines du cœur plus cuisantes encore. Pitié pour nos moissons ; préservez-les des orages et des intempéries qui les menacent. Vous connaissez les faiblesses et la fragilité de notre nature ; ne permettez pas que nous soyons éprouvés au-dessus de nos forces. Mais surtout, Seigneur, ne nous laissez pas succomber à la tentation. Écoutez, exaucez Marie notre mère ! et gardez nous du scandale, des paroles licencieuses, des emportements de la colère et des mille fautes où nous pouvons tomber à chaque instant Nous savons que le moyen le plus efficace pour obtenir votre miséricorde sur nos fautes passées, c'est de n'en plus commettre à l'avenir. Nous prenons cette généreuse résolution, que nous voulons renouveler chaque matin, pendant tous les jours de ce beau mois.

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Exemple

Origine de la Médaille miraculeuse

 

Comme nous aurons occasion de parler bien souvent des prodiges opérés par la médaille miraculeuse, nous croyons utile d'en faire connaître l'origine. On verra que Dieu se plaît ordinairement à employer les âmes les plus simples, parce qu'elles sont plus humbles et plus pures, pour révéler ses mystères et communiquer son pouvoir.

Dans le Courant de l'année 1830, une jeune sœur du Noviciat des Filles de la Charité, à Paris, avait vu, pendant l'oraison, un tableau qui représentait la Sainte Vierge couverte d'une robe blanche et d'un manteau de couleur bleue, avec un voile aurore, les bras entrouverts et étendus vers la terre. Ses mains étaient chargées de diamants d'où s'échappaient comme par faisceaux des rayons d'un éclat ravissant, qui se dirigeaient sur le globe, et avec plus d'abondance sur un point déterminé. Dans le même moment elle entendit une voix qui lui disait : « Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux personnes qui l'invoquent ; et le point sur lequel ils découlent plus abondamment, c'est là France ». Autour du tableau elle lut ces mots : « O Marie, conçue sans péché ! ayez pitié de nous qui avons recours à vous ». Quelques moments après, le tableau fut retourné, et sur le revers elle vit la lettre M surmontée d'une petite croix, et au-dessous, les saints Cœurs de Jésus et de Marie. La même voix ajouta : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle ; et les personnes qui la porteront indulgenciée, et qui feront avec piété la courte prière que tu viens de lire, jouiront d'une protection spéciale de la Mère de Dieu ».

Cette fille fit part à son directeur de cette vision. Celui-ci n'en tint aucun compte. Six ou sept mois après, la vision fut réitérée de la même manière ; elle la communiqua à son directeur qui n'y attacha pas plus d'importance que la première fois. Quelques mois après, la jeune fille vit et entendit les mêmes choses. Le directeur alors en parla à Mgr l'archevêque de Paris, qui ne vit aucun inconvénient à ce qu'on fit frapper une médaille comme moyen de ranimer la piété. Le but du prélat fut atteint au-delà de toute espérance. Dans peu de temps la médaille se répandit en France, en Italie, en Allemagne, en Amérique, dans l'Inde, dans toute la chrétienté, et partout elle attira des grâces particulières, et même souvent miraculeuses, à ceux qui la portaient, et qui récitaient la prière : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

Pratiques : Offrez à Dieu par les mains de Marie, trois fois le jour, votre travail ou vos peines en esprit de pénitence. Ou bien, récitez plusieurs fois dans la journée, au souvenir de vos péchés, l'acte de contrition.

 

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Prière

 

Vierge Marie ! Exempte de tout péché originel et actuel, qui avez supporté les peines de la vie sans les avoir méritées et cependant sans jamais vous plaindre : obtenez-moi cette force d'âme et la soumission à la volonté de Dieu, que vous avez montrées au milieu des plus rudes épreuves. Couvrez-moi de vos mérites auprès du Seigneur, et que par votre miséricordieuse intercession, je sois épargné dans le temps présent et pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

 

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29 avril 2016

Le Mois de Marie d'Ars

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Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

 

Par Monseigneur Martin, ancien vicaire de Troyes et d'Avignon, pro-notaire apostolique

 

Avertissement

 

Les Mois de Marie sont nombreux et variés, et répondent en général à tous les besoins de la piété. Nous ne pensions pas qu'il y eût lieu à en publier un nouveau. Plusieurs confrères nous signalent une lacune et nous pressent de la combler. Il n'existe jusqu'à présent aucun Mois de Marie spécial aux familles chrétiennes, et plus particulièrement à l'usage des fidèles de la campagne. C'est dans ce milieu que nous nous plaçons, pour développer les exercices du nouveau Mois de Marie. L'ordre le plus naturel et le plus logique sans contredit serait de suivre, comme la plupart de ceux qui nous ont précédé, la divine économie des mystères qui ont rempli et glorifie la vie de la Sainte Vierge. Nous nous en écarterons cependant, soit pour introduire de la variété dans un sujet qui a été toujours traité de la même manière, soit pour aborder ce sujet à un autre point de vue qui nous parait également pratique. Après la salutation angélique, il n'est pas de prière plus populaire et plus familière à la piété, que celle des Litanies de la Sainte Vierge. En faisant découler nos méditations de chacune des invocations qui les composent, nous en rendrons la récitation plus pieuse, parce que le sens en sera désormais mieux compris. D'ailleurs, les Litanies ne sont-elles pas le plus beau panégyrique composé à la louange de Marie ? Nous aspirons surtout à être simple et pratique. Dans ce but, nous nous sommes inspiré des pensées et du souvenir du saint Curé d'Ars, dont le nom est à lui seul une école de vertus et l'objet d'une vénération toujours croissante. Monsieur Vianney a passé sa vie à catéchiser les humbles. En faisant de notre travail un appendice de son ministère, nous nous sentons encouragé, parce que notre insuffisance ne peut plus être un obstacle au bien que nous avons en vue.

 

Ouverture du Mois de Marie

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Veille du premier jour du mois de Mai

 

L’Église a multiplié les fêtes en l'honneur de la Sainte Vierge. Il ne se passe presque pas un seul mois de l'année, sans qu'elle nous convoque au pied de ses autels, pour l'honorer et l'invoquer. Mais ce nombre de fêtes, déjà si considérable, ne suffisait pas encore à la piété des fidèles. Depuis un certain temps déjà, il s'en est établi une nouvelle, accueillie avec transport par tons les serviteurs de Marie, d'un bout à l'autre du monde catholique. Cette fête, dont la célébration commence aujourd'hui, dure, non seulement un jour, mais un mois tout entier, et le plus beau mois de l'année.

Le mois de mai est la saison où le printemps s'épanouit dans toute sa splendeur, où les prairies se parent de fleurs odoriférantes, où les arbres et les moissons sourient à l'espoir du cultivateur. Que fait la piété des enfants de Marie ? Elle prend toutes les fleurs écloses dans la campagne et en tresse une couronne pour la déposer sur le front de sa mère ; elle recueille toutes les voix de la nature et y joint ses propres accents pour en former un harmonieux cantique à sa louange ; en un mot, elle lui fait hommage du mois de mai, qui perd son nom pour s'appeler désormais le mois de Marie.

Mais si la fête du mois de Marie doit être chère à tous les cœurs, c'est surtout au milieu des champs et au sein des familles chrétiennes qu'elle doit porter l'allégresse et ranimer la. piété. Ne semble-t-il pas en effet, que la plus grande partie de la vie de la Sainte Vierge s'est déroulée dans la campagne et qu'elle y a fait sa demeure de prédilection. L’Évangile nous la représente parcourant les vallées et gravissant les montagnes pour aller visiter sa cousine Elizabeth. C'est dans une étable abandonnée, an milieu des prairies, qu'elle a donné la vie au Sauveur du monde. Elle reçoit la visite des bergers et converse familièrement avec eux. Pendant les longues années de sa fuite et de son exil en Égypte, c'est à l'ombre des arbres qu'elle prenait son repos, et elle n'a guère eu d'autre secours que ceux qu'elle recevait des gens de la campagne. Enfin, Nazareth, où vint habiter la Sainte Famille, n'était qu'un simple village, et l'on montre encore le ruisseau où lu Vierge venait laver les langes du divin Enfant.

Pendant sa vie, la Sainte Vierge a donc habité avec les gens de la campagne, elle se plaisait à leur compagnie et les édifiait par ses exemples. Aujourd'hui quelle règne dans le ciel, c'est sur eux encore, ou peut le croire, qu'elle abaisse ses regards de prédilection, qu'elle se plaît à répandre ses faveurs les plus abondantes. Oui, la vie simple et laborieuse qu'on mène au village, les vertus modestes qu'on y pratique, l'union qui règne dans les familles ; tout lui sourit et appelle sa protection, parce que tout lui retrace et lui représente sa vie de Nazareth, en compagnie de Jésus obéissant et de Joseph son Époux si chaste et si dévoué.

Nazareth ! Humble demeure de la Sainte Famille, vous êtes l'école de toutes les familles chrétiennes. Que de vertus abritées sous ce modeste toit ! Les anges eux-mêmes en sont ravis d'admiration ! C'est à les méditer et à les imiter que nous allons consacrer ce beau mois. Toutes ces vertus sont rappelées dans les Litanies de la Sainte Vierge. Chaque jour, nous en détacherons une invocation, dont nous ferons le sujet particulier de notre méditation. Montrons-nous empressés et fidèles à cette pieuse pratique ; et nous pouvons être assurés que Marie ne nous refusera aucune des faveurs que nous solliciterons par sa puissante intercession. Si la vie de Nazareth pouvait se reproduire au sein de toutes les familles, la perfection descendrait sur la terre, et avec la perfection un bonheur qui serait l'avant-goût du bonheur du ciel.

 

Exemple

Saint François d'Assise et les deux échelles

 

Saint François d'Assise était un de ces hommes à grand caractère, qui ne font rien à demi. Après avoir bien médité sur l'Évangile, après avoir surtout bien médité sur la Passion de Jésus-Christ, il avait compris que le ciel souffre violence, et que c'est par de grands sacrifices qu'on en fait la conquête. Aussi, quoiqu'il eût donné tout son bien aux pauvres, quoiqu'il eût bravé les railleries du monde, il se livrait encore à des austérités très rigoureuses, et il inspirait les mêmes dispositions à tous ceux qui venaient en foule pour être ses disciples. Mais, sur le nombre, il yen avait beaucoup qui se décourageaient.

Un jour, pendant sa méditation, il aperçut deux grandes échelles qui par un bout reposaient sur la terre, mais dont l'autre bout s'élevait jusqu'au ciel. La première était fort droite et couverte de sang. Ceux qui voulaient en user étaient obligés de faire de grands efforts et d'avoir un grand courage ; quelques uns même roulaient du haut en bas et entraînaient dans leur chute ceux qui venaient à leur suite. Tandis que le saint réfléchissait sur ce qui arrivait, et déplorait le malheur de ceux-ci, il aperçut Jésus-Christ revêtu d'un manteau de pourpre, ayant une couronne d'épines sur la tète, qui lui indiquait par signe de faire passer les faibles par la seconde échelle dont la pente était plus douce et du haut de laquelle Marie tendait la main à ceux qui voulaient monter. Le saint comprit alors le sens de cette vision ; il.redoubla de dévotion envers la Sainte Vierge et l'inspira à ses disciples, comme le moyen le plus facile et le plus sur pour arriver au ciel.

On n'entre pas dans une maison, disait le saint curé d'Ars, sans parler au portier. Eh bien ! La sainte Vierge est la portière du ciel.

 

Pratiques : 1° Arrêtez dans votre esprit, et même vous feriez bien, de les écrire, les faveurs particulières que vous désirez obtenir de Marie pendant ce mois qui lui est consacré. 2° Préparez, dans un, lieu recueilli de la maison, une petite chapelle où sera déposée la statue ou l'image de la Sainte Vierge. Vous l'ornerez de quelques fleurs cueillies dans le jardin ou dons la prairie; et chaque soir, vous viendrez faire, en famille, la prière et l'exercice du mois de Marie.

 

Prière

Qu'il sera bon de réciter chaque jour, et à laquelle sont attachées de grandes indulgences

 

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie ! Que jamais on n'a ouï dire que personne ait eu recours à votre protection, imploré votre assistance, ou demandé votre intercession, et que vous l'avez abandonné. Animé d'une pareille confiance, je cours vers vous, ô Vierge des vierges et notre Mère ! Je me réfugie à vos pieds, et tout pécheur que je suis, j'ose paraître devant vous en gémissant. Ne méprisez pas ô Mère de mon Dieu ! mes humbles prières ; mais rendez-vous propice, exaucez-les, et intercédez pour moi auprès de votre cher Fils.. Ainsi soit-il.

 

Pour demander la pureté

 

Par votre très sainte Virginité, et votre immaculée Conception, ô Vierge très pure et Reine des anges ! obtenez que mon corps et mon âme soient.purifiés. Au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

 

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30 décembre 2008

Prière pour l'année jubilaire des 150 ans de la mort du Saint Curé d'Ars

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Prière pour l'année jubilaire des 150 ans de la mort du Saint Curé d'Ars

Saint Jean-Marie Vianney, vous qui avez indiqué le “chemin du Ciel” à tant de fidèles, montrez-nous le chemin de l’amitié et de la vie avec le Père. Aidez-nous à goûter le bonheur qu’il y a à connaître Jésus-Christ, à L’aimer et à Le faire aimer. Comme vous, que nous découvrions la joie de vivre dans la grâce de l’Esprit-Saint, afin de le suivre avec confiance dans la foi. Apprenez-nous à aimer et à vivre toujours plus des sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie. C’est là que nous rencontrons le Seigneur en vérité pour grandir dans la vraie liberté et nous laisser sanctifier. Que Sa présence dans le Saint-Sacrement nous attire, nous comble et soit pour chacun source de consolation. Aidez-nous à découvrir que la Parole de Dieu est une lumière pour aujourd’hui et un guide pour aimer et servir nos frères avec joie, spécialement les plus pauvres et les plus petits. Vous êtes le “patron de tous les curés de l’univers” et un modèle plein de charité pour chaque prêtre. Nous venons vous les confier et prier pour eux ; gardez-les dans la paix et la fidélité à l’Église. Saint Curé d’Ars, aidez-nous à être toujours plus des témoins de la miséricorde ; faites grandir en nous le désir d’être des saints. Amen.

Site internet du Sanctuaire du Saint Curé d'Ars

www.arsnet.org

30 décembre 2008

Litanies de Saint Jean Marie Vianney

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Litanies de Saint Jean Marie Vianney

Jean-Marie Vianney est né en 1786 à Dardilly, près de Lyon, dans une famille de petits paysans, et n'apprit à lire qu'à l'âge de 17 ans, avec l'aide du Curé d'Ecully, qui lui apprit aussi l'horreur du péché et la nécessité de la pénitence. Ordonné Prêtre en 1815, il fut vicaire à Ecully et ensuite curé à Ars sur Formans en 1818. Cette paroisse n'était pas, à l'époque, un modèle de pratique religieuse. Rapidement, sa méthode pastorale s'avéra des plus simples et des plus fructueuses: mettre les gens en contact avec Jésus Christ vivant, vivant à l'église. Il montra l'exemple en se rendant très tôt à l'église pour prier, et les gens se disaient: « il faut croire qu'il y trouve du bonheur! » Ils furent ainsi persuadés de la présence de Jésus. Au stade suivant, il prêche la Communion fréquente et en même temps la purification spirituelle. C'est ainsi qu'il devint un confesser recherché: 30 000 personnes passaient chaque année à son confessionnal. Fidèle à son intuition pastorale, sa prière devint de plus en plus longue et contemplative, sa purification intérieure s'opéra à travers des périodes de sécheresses et aussi par l'opposition de ses confrères et même de ses Supérieurs. Il reçut de grandes grâces mystiques: entre autre ses célèbres luttes contre le Grappin, mais aussi des visites Célestes de la Vierge Marie et de Sainte Philomène, sa chère petite Sainte, à laquelle il est désormais lié pour l'éternité.

Saint François d'Assise joua un très grand rôle dans sa vie; il pensa même à entrer chez les Frères Mineurs Capucins de Lyon, mais le Père Léonard de Port Maurice lui conseilla de rester dans sa Paroisse et d'entrer dans le Tiers Ordre Franciscain, ce qu'il fit en 1847; l'année suivante une Fraternité fut établie à Ars et il recommandait aux Curés voisins d'en faire autant. Totalement purifié et uni à Jésus, il entre dans la Vie le 4 août 1859 et fut canonisé en 1925. Il a été proclamé Saint Patron de tous les curés de l'univers. Le 8 décembre 2008, s'est ouverte à Ars l'année jubilaire des 150 ans de sa mort.


D'après un texte provenant du Sanctoral Franciscain

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Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus, écoutez-nous.

Jésus, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.


Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, prévenue de la grâce dès votre enfance, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, modèle de piété filiale, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, dévôt serviteur du Coeur Immaculé de Marie, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, lis de pureté, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, vaillant imitateur des souffrances du Christ, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, abîme d'humilité, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, séraphin dans la prière, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, fidèle adorateur du Très Saint Sacrement, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, amant de la sainte pauvreté, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, tendre ami des pauvres, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, pénétré de la crainte des Jugements de Dieu, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, fortifié par les missions divines, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, tourmenté par l'enfer, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, modèle des vertus sacerdotales, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, pasteur ferme et prudent, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, dévoré de zèle, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, assidu au chevet des malades, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, catéchiste infatigable, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, prédicateur aux paroles de flamme, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, sage directeur des âmes, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, doué de l'esprit de conseil, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, éclairé de célestes lumières, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, redouté du démon, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, compatissant à toutes les misères, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, providence des orphelins, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, favorisé du don des miracles, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez réconcilié tant de pécheurs avec Dieu, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez affermi tant de justes dans le bien, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui avez goûté les délices de la mort, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, qui jouissez de la gloire du Ciel, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, secourable à tous ceux qui vous invoquent, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, patron du clergé de France et de tous les curés de l'univers, priez pour nous.

Saint Jean-Marie Vianney, protecteur de nos soldats, priez pour nous.


Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.


Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.


Priez pour nous, saint Jean-Baptiste-Marie Vianney.

Afin que nos soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.


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Dieu tout-puissant et miséricordieux, qui avez rendu Saint Jean-Baptiste-Marie Vianney admirable par son zèle pastoral et par son constant amour de la prière et de la pénitence, faites-nous la grâce, nous vous en supplions, de gagner aux Christ, à son exemple et par son intercession les âmes de nos frères et de parvenir avec eux à la gloire éternelle. Par Jésus-Christ, Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.

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Téléchargez le texte des Litanies du Saint Curé d'Ars (pdf) en cliquant ici

21 novembre 2008

Neuvaine à Sainte Philomène

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Sainte Philomène

La chère petite Sainte du Curé d'Ars

au 3e siècle

Fête le 10 août


Jésus disait à Sr Faustine : "Chaque jour, tu amèneras à mon Coeur. un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l'océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes." (Petit Journal, § 1209)


Pape Grégoire XVI lui donne le titre de grande Thaumaturge. Le vénérable Curé d'Ars a été suscité par Dieu pour servir de modèle et de patron aux prêtres. Il ne faut pas leur demander d'aspirer aux mêmes dons extraordinaires ni d'imiter ses extrêmes rigueurs, Cela n'est pas possible sans un appel spécial de Dieu. Mais ils peuvent facilement suivre son exemple de bien d'autres façons.Si les prêtres voulaient seulement placer une statue de cette grande Thaumaturge dans leurs églises et répandre sa dévotion, du haut de la chaire comme dans le confessionnal, leurs églises deviendraient bientôt des centres de dévotion, et des grâces abondantes se répandraient sur le pasteur et sur le peuple. Les malades, les affligés, et surtout, les pécheurs les plus endurcis récolteraient sans tarder les bienfaits de la puissante intercession de la Sainte. Chapitre 6 p. 52ge du XIX siècle, aussi le titre Patronne du Rosaire Vivant(1) Dans sa jeunesse , Jean-Paul II a lui-même fait partie d'un Rosaire vivant, qui consiste à vivre et prier plus spécifiquement tel ou tel mystère du Rosaire, personnellement ou en groupe. Le Pape Pie IX lui donne le titre : Patronne du Royaume de Naples et 1849 Patronne des Enfants de Marie....


Que faut-il donc penser d'une dévotion que les Papes ont non seulement sanctifiée l'un après l'autre de leur autorité suprême, mais recommandée eux-mêmes par leur amour et leur propre exemple? Rien ne peut être assurément plus consolant pour les dévots de sainte Philomène que les Vicaires du Christ aient si clairement manifesté leur foi dans les pouvoirs miraculeux de son intercession. Que nos lecteurs ne s'imaginent pas que les exemples que nous avons donnés soient exceptionnels ; ils sont plutôt la règle. La venue de la Sainte dans une église ou une région est le signal des plus étonnantes bénédictions. Les miracles opérés dans certains sanctuaires de sainte Philomène sont si merveilleux qu'ils rivalisent presque avec ceux de Mugnano. Si seulement les prêtres pouvaient être amenés à placer une statue de la Sainte dans leur église. elle ferait le reste toute seule.


Je demande aux lecteurs et lectrices d'aller acheter ce livre et visiter les sites internets qui parlent de cette grande sainte martyre et d'avoir une dévotion pour elle et la faire connaître. Je demande aux prêtres de la faire connaître et de placer son image à défaut d'une statuette dans leur église, chapelle et de lui faire une place de choix. On peut faire une neuvaine à sainte Philomène en récitant la belle litanie de Sainte Philomène neuf jours consécutifs. Lorsque l'intention est très importante, il est bon d'assister à la Messe et de recevoir la communion pendant les neuf jours. De merveilleux résultats ont également été obtenus en faisant dire une neuvaine de Messes à son Sanctuaire de Mugnano.

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Sainte Philomène, Vierge et Martyre


Partie commune pour chaque jour. Daignez prier pour moi pendant cette neuvaine faite en votre honneur; Vous savez ce que j'espère de votre intercession, ( préciser ici, dans les termes que l'on voudra, la faveur que l'on désire). Sainte Philomène, en qui le saint Curé d'Ars mettait toute sa confiance, moi aussi j'ai confiance en vous! Sainte Philomène, Vierge et Martyre, priez pour nous.
Pater, Ave. Gloria.

Répandre la dévotion à Sainte Philomène

Une autre façon très efficace de conquérir l'amour et l'amitié de la " chère petite Sainte'' c'est de répandre sa dévotion et de faire largement connaître ses pouvoirs miraculeux. La façon la plus simple est de faire connaître la vie et l'Histoire de sainte Philomène au plus grand nombre de personnes possibles. Il est presque impossible de lire le simple récit des miracles qu'elle opère et des faveurs qu'elle obtient sans éprouver une puissante attirance et une ardente affection pour la chère Thaumaturge. Ceux qui répandent sa dévotion peuvent être assurés de sa puissante protection.


Neuvaine à Sainte Philomène

Premier jour


Par la pensée, ô sainte Philomène, je descends en cette catacombe romaine où vos restes sacrés sont demeurés ensevelis pendant des siècles. Je vénère ces reliques d'une Vierge martyre des premiers temps de l’Église, puis je lis sur les trois briques qui fermaient votre tombeau cette suave inscription: Pax te cum fi lumena! La paix soit avec toi Fille de Lumière. Sainte Philomène, votre nom signifie Bien-aimée. Oui, en vérité, vos précoces vertus, votre pureté virginale, votre courage dans les sacrifices vous ont valu d'être ici-bas, avant même de l'être au Ciel, une de ces âmes que Jésus aima particulièrement. Et à présent, après votre immolation sanglante, vous reposez dans la paix, dans l'éternelle paix ! Ô sainte Philomène, obtenez-moi de fuir le péché, de rester dans la grâce de Dieu et de posséder ainsi toujours la paix de la bonne conscience, afin que moi-même j'aie une place privilégiée dans le coeur de mon Dieu.

Deuxième jour


O sainte Philomène, ce n'est qu'à l'aurore du dix-neuvième siècle que votre humble tombe est sortie, comme par hasard, de l'oubli. Jusque-là, on avait ignoré jusqu'a votre existence et à votre nom, comment s'est passée votre existence sur la terre? Nous l'ignorons. Nous savons seulement qu'elle s'acheva en peu d'années, et qu'elle fut humble comme votre tombeau. Oh! la vie cachée, la vie modeste et obscure, comme vous la relevez aux yeux du chrétien ! C'est la vie de Jésus à Nazareth et ce fut la vôtre, douce Vierge martyre. Apprenez-moi à l'apprécier et à l'aimer. Faites-moi mépriser et fuir, comme elles le méritent, les vanités d'un monde coupable. Qu'à votre exemple, je m'attache à mes devoirs d'état, si humbles, si laborieux soient-ils, afin qu'en les remplissant j'accomplisse, moi aussi, la divine Volonté.

Troisième jour


O sainte Philomène, l'Église vous a décerné le titre de Vierge. Vous avez été immolée au printemps de votre vie, et vous étiez restée pure au milieu d'un monde païen, corrompu et corrupteur .Vous êtes comme un beau lys ensanglanté dont le parfum, traversant les âges, est parvenu jusqu'à nous. N'est-ce pas même votre amour de la virginité qui vous fit accepter si généreusement le martyre? Les temps où nous vivons, ô petite Sainte, sont-ils moins mauvais que ceux où vous avez vécu? À combien de dangers ne sont pas exposées les âmes croyantes ! Gardez-moi au milieu de ce monde. Donnez-moi en même temps l'amour de la prière qui écarte les périls et qui, comme le disait votre saint ami le Curé d'Ars, " rend une âme pure toute-puissante sur le coeur si bon de Notre-Seigneur".

Quatrième jour


O sainte Philomène, avec le titre de Vierge, l'Église vous a décerné le titre de martyre. Cette palme, peinte sur votre tombe, prouve en effet que vous avez bien donné à Jésus-Christ le témoignage suprême de l'amour. À treize ans vous avez quitté la terre, alors que la vie vous souriait, pleine de promesses; mais pour éviter la mort il eût fallu renier Dieu, et vous ne l'avez pas voulu, Sainte Martyre, vous nous apprenez le prix de notre âme et combien précieux est le trésor de notre foi. Vous nous apprenez encore que nous devons tout endurer, tout souffrir plutôt que d'abandonner nos pratiques religieuses et l'obéissance aux lois de l'Église. Obtenez-moi la force dans les épreuves, dans les peines, dans les maladies, avec le courage de faire, pour l'amour de Dieu, tous les sacrifices nécessaires.

Cinquième jour

O sainte Philomène, c'est dans le sanctuaire de Mugnano, en Italie, que vous avez d'abord manifesté votre bienveillant pouvoir. À peine vos restes précieux y furent-ils honorés que les miracles dus à votre intercession se multiplièrent. C’est au pied de votre reliquaire que fut guérie, en particulier, une mourante amenée de France, celle-là même qui avait fondé à Lyon l'oeuvre admirable de la Propagation de la Foi. Cette guérison poussa le souverain Pontife Grégoire XVI à approuver votre culte déjà si répandu." C'est une grande Sainte", avait déjà dit de vous le pape Léon XII. Oui, ô bien-aimée du Christ, nous le croyons, vous êtes vraiment une grande Sainte. Un village de la terre de France, ARS, a été aussi le témoin de vos prodiges. Votre puissance n'a point diminué. On vous a appelée une " sainte petite Thérèse des premiers temps de l'Église" : comme votre angélique soeur ne passez-vous pas votre Ciel à faire du bien sur la terre?

Sixième jour


O sainte Philomène, pendant trente années, un prêtre de France que l'Église a canonisé, le Curé d'Ars, n'a cessé de vous invoquer et de vous faire invoquer. Il vous appelait sa chère petite Sainte, son consul, sa chargée d'affaires, près de Dieu. C'est par vous que saint Jean-Marie Vianney a obtenu de Dieu des grâces et des miracles sans nombre. À sa demande, vous guérissiez les corps, vous convertissiez les âmes. En vérité vous paraissiez lui obéir comme un enfant à son père. Une prière fervente, ô douce Vierge Martyre, trouve toujours le chemin de votre coeur. C'est pourquoi, m'inspirant de l'exemple du saint Curé d'Ars, je fais instance auprès de vous. Vous mettiez parfois sa patience à l'épreuve. Si vous voulez éprouver ma Foi, donnez-moi, avec la persévérance dans la prière, la confiance assurée que Dieu, prié par vous, m'accordera la grâce la meilleure.

Septième jour


O sainte Philomène, il est conté dans la vie du saint Curé d'Ars que vous lui apparaissiez pour le réconforter au milieu des luttes qu'il avait à soutenir contre l'enfer. Vous " descendiez vers lui du Ciel, belle et lumineuse", lui apportant un reflet des divines splendeurs. Ne disait-il pas en son langage simple " Avec la sainte Vierge et sainte Philomène, nous nous connaissons bien" ? Vaillante Martyre, moi aussi je désire vous bien connaître, vous et la Vierge bénie qui écrase la tête du serpent infernal. Satan multiplie les assauts contre les âmes baptisées ; il en veut spécialement aux âmes des plus petits. Ö petite sainte du Curé d'Ars, rendez sa rage impuissante. Donnez-moi une horreur toujours plus grande du péché, afin qu'il n'ait sur moi aucun empire. Fortifiez-moi au milieu des tentations et donnez-moi la victoire.

Huitième jour


O sainte Philomène, du monde disparaîtraient peu à peu les Vérités de l'Évangile si, de temps en temps, il ne nous les montrait vivantes dans une âme pleine de Foi. Au sortir de la grande révolution qui accumula tant de ruines, vous avez été comme la messagère de Dieu et l'apôtre du surnaturel. En beaucoup d'âmes, vos prodiges ont rallumé ou ranimé la Foi. Votre mission, ô Vierge du Christ, n'est pas achevée encore, le désir des jouissances, les passions mauvaises, les doctrines perverses, la presse impie et immorale ont exercé leurs ravages en trop d'âmes de notre temps et de notre pays. Des criminels se sont acharnés à chasser la religion consolatrice du coeur des humbles et des petits. Combattez, je vous en prie, leur action perverse; faites que moi-même j'exerce autour de moi une chrétienne et salutaire influence.

Neuvième jour


O sainte Philomène, après les épreuves de la terre, après les tourments du martyre, là-haut vous reposez dans la paix. Vous jouissez de la vision sans fin de Dieu que vous avez tant aimé. De toutes vos peines, de toutes vos souffrances il ne vous reste plus que la joie de les avoir acceptées généreusement et une éternelle gloire. Que vous êtes heureuse ! Pour moi, c'est encore l'exil loin de la maison de notre Père, voyez les regards de mon coeur dirigés vers vous. Écoutez ma prière fervente. Cette neuvaine ne s'achèvera pas sans que je vous supplie, ô douce et puissante Philomène, de me continuer votre aide et votre protection. Par vous, j'implore la grâce finale, le bonheur de contempler, avec vous et le saint curé d'Ars, Celui qui fait au Ciel les éternels délices des élus.


La '' chère petite Sainte'' du Curé d'Ars, R.P. Paul O'Sullivan,o.p.(E.D.M.) Éditions Leparex 405.195,Côte Ste-Catherine Outremont,(Québec)- Canada H2V 2B1 tél/fax : (514) 270-7441)

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Téléchargez la Neuvaine à Sainte Philomène (pdf) en cliquant ici

Voir aussi: http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2007/11/28/7049600.html

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29 mai 2008

Prier avec le Saint Curé d'Ars

Prier avec saint Jean-Marie Vianney

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Acte d'amour du Saint Curé

Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu'au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j'aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon Dieu, et je n'appréhende l'enfer que parce qu'on y aura jamais la douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, du moins je veux que mon cœur vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faites-moi la grâce de souffrir en vous aimant, de vous aimer en souffrant, et d'expirer un jour en vous aimant et en sentant que je vous aime. Et plus j'approche de ma fin, plus je vous conjure d'accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Prier pour les prêtres

Seigneur Jésus, avec saint Jean-Marie Vianney, nous te confions : tous les prêtres que nous connaissons, ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, ceux que tu nous donnes aujourd'hui comme pères. Tu as appelé chacun par son nom ; pour chacun, nous te louons et nous te supplions : garde-les dans la fidélité à Ton nom ; Toi qui les as consacrés pour qu'en Ton nom, ils soient nos pasteurs, donne leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission. Que l'Eucharistie qu'ils célèbrent les nourrisse et leur donne le courage de s’offrir avec Toi pour les brebis que nous sommes ; Qu'ils soient plongés dans Ton cœur de Miséricorde pour qu'ils soient toujours les témoins de ton pardon ; Qu'ils soient de vrais adorateurs du Père pour qu'ils nous enseignent le véritable chemin de la sainteté. Père, avec eux, nous nous offrons au Christ pour l’Église : qu'elle soit missionnaire dans le souffle de ton Esprit; apprends-nous simplement à les aimer, à les respecter et à les recevoir comme un don qui vient de Ta main, pour qu'ensemble nous accomplissions davantage Ton œuvre pour le salut de tous. Amen.

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Prière au saint Curé d'Ars

Saint Curé d'Ars, tu as fait de ta vie une offrande sans partage à Dieu pour le service des hommes ; que l'Esprit-Saint, par ton intercession, nous conduise aujourd'hui à répondre, sans défaillance, à notre vocation personnelle. Tu as été un adorateur assidu du Christ au tabernacle. Apprends-nous à nous approcher avec foi et respect de l'Eucharistie, à goûter la présence silencieuse dans le Saint-Sacrement. Tu as été l'ami des pécheurs. Tu leur disais : « Vos fautes sont comme un grain de sable en comparaison de la grande montagne de la miséricorde de Dieu ». Dénoue les liens de la peur qui nous retiennent parfois loin du pardon de Dieu ; augmente en nous le repentir de nos fautes. Découvre-nous le vrai visage du Père qui attend inlassablement le retour du fils prodigue. Tu as été le soutien des pauvres : « Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder ». Apprends-nous à partager avec ceux qui sont dans le besoin ; rends-nous libres vis-à-vis de l'argent et de toutes les fausses richesses. Tu as été un fils aimant de la Vierge Marie, « ta plus vieille affection ». Apprends-nous à nous tourner vers elle avec la simplicité et la confiance de l'enfant. Tu es devenu le témoin exemplaire des Curés de l'univers. Que ta charité pastorale conduise les pasteurs à rechercher la proximité avec tous sans acception des personnes ; donne-leur l'amour de l'Église, l'élan apostolique, la solidité dans les épreuves. Inspire aux jeunes la grandeur du ministère sacerdotal et la joie de répondre à l'appel du Bon Berger. Saint Curé d'Ars, sois notre intercesseur auprès de Dieu. Obtiens-nous ce que nous te demandons (préciser ici telle demande particulière), toi le pasteur humble et fidèle, infatigable dans le service de Dieu et des hommes. Amen.

Mgr Guy Bagnard,
Évêque de Belley-Ars.

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Prière pour les vocations avec le saint Curé d'Ars

Seigneur Jésus, Guide et Pasteur de ton peuple, tu as suscité en ton Église saint Jean-Marie Vianney, Curé d'Ars. Sois bénis pour la sainteté de sa vie et l'admirable fécondité de son ministère. Avec une persévérance et une patience humble, il surmonta tous les obstacles sur les chemins du sacerdoce. Prêtre, il puisait, dans la célébration eucharistique et l'adoration silencieuse, l'ardeur de sa charité pastorale et le dynamisme de son zèle apostolique. Par son intercession, Touche le cœur des jeunes ; qu'ils trouvent dans l'exemple de sa vie l'élan de marcher à ta suite, avec le même courage, sans regarder en arrière. Renouvelle le cœur des prêtres ; qu'ils s'attachent à toi avec ferveur et profondeur. Qu'ils édifient l'unité des communautés sur l'Eucharistie et le pardon, dans l'amour mutuel. Affermis les familles chrétiennes ; qu'elles soutiennent ceux de leurs enfants que tu as appelés. Aujourd'hui encore, Seigneur, envoie des ouvriers à ta moisson pour que soit relevé le défi évangélique de notre temps. Que les jeunes soient nombreux à faire de leur vie un "Je t'aime" au service de leurs frères, comme saint Jean-Marie Vianney. Toi, le Berger pour l'éternité. Amen.

Mgr Guy Bagnard,
Évêque de Belley-Ars.

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Prière par l'intercession du saint Curé d'Ars et de sainte Philomène

Seigneur, tu ne crains pas de passer par tes saints pour accomplir tes merveilles. Tu sais combien le saint Curé d'Ars aimait confier ses intentions à sainte Philomène; Elle est le signe de la pureté, c'est une enfant au cœur simple. Elle est le signe de la force, c'est une martyr invincible par ta puissance. À notre tour, nous appuyant sur leur intercession, nous te demandons un cœur simple, pur et fort. Et puisque tu ne refuses jamais de répondre à une prière faite dans la foi, nous venons te remettre, te confier et t'abandonner cette intention... Dans la foi, nous savons que tu accueilles notre prière, et nous te laissons l'exaucer selon ta volonté. Amen.

Texte extrait du site www.arsnet.org

30 janvier 2008

Saint Jean-Marie Vianney

Saint Jean-Marie Vianney

Le Saint Curé d'Ars

1786-1859

Fête le 4 août

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Prière au Saint Curé d'Ars

Saint Curé d'Ars, tu as fait de ta vie une offrande sans partage à Dieu pour le service des hommes ; que l'Esprit-Saint, par ton intercession, nous conduise aujourd'hui à répondre, sans défaillance, à notre vocation personnelle. Tu as été un adorateur assidu du Christ au tabernacle. Apprends-nous à nous approcher avec foi et respect de l'Eucharistie, à goûter la présence silencieuse dans le Saint-Sacrement. Tu as été l'ami des pécheurs. Tu leur disais : « Vos fautes sont comme un grain de sable en comparaison de la grande montagne de la miséricorde de Dieu ». Dénoue les liens de la peur qui nous retiennent parfois loin du pardon de Dieu ; augmente en nous le repentir de nos fautes. Découvre-nous le vrai visage du Père qui attend inlassablement le retour du fils prodigue. Tu as été le soutien des pauvres : « Mon secret est bien simple, c'est de tout donner et de ne rien garder ». Apprends-nous à partager avec ceux qui sont dans le besoin ; rends-nous libres vis-à-vis de l'argent et de toutes les fausses richesses. Tu as été un fils aimant de la Vierge Marie, « ta plus vieille affection ». Apprends-nous à nous tourner vers elle avec la simplicité et la confiance de l'enfant. Tu es devenu le témoin exemplaire des Curés de l'univers. Que ta charité pastorale conduise les pasteurs à rechercher la proximité avec tous sans acception des personnes ; donne-leur l'amour de l'Église, l'élan apostolique, la solidité dans les épreuves. Inspire aux jeunes la grandeur du ministère sacerdotal et la joie de répondre à l'appel du Bon Berger. Saint Curé d'Ars, sois notre intercesseur auprès de Dieu. Obtiens-nous ce que nous te demandons (préciser ici telle demande particulière), toi le pasteur humble et fidèle, infatigable dans le service de Dieu et des hommes. Amen.

Mgr Guy Bagnard,Évêque de Belley-Ars

Notice biographique sur le Saint Curé d'Ars,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-621635.html

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