Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
images saintes
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
images saintes
  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
10 juin 2009

Litanies de Saint Lazare

12thLazarusAthosAthensMus

Saint Lazare de Béthanie

Disciple du Christ, frère de Marthe et Marie de Béthanie

+ au 1er siècle

Fête le 29 juillet


Le ressuscité, le frère de Marthe et Marie. On ne le connaît que par l'évangile selon Saint Jean. Une tradition, sans autre fondement que la dévotion apostolique, le fait venir dans le sud de la France, tradition que chante le folklore provençal.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11, 1-44


Un homme était tombé malade. C’était Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. (Marie est celle qui versa du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. Lazare, le malade, était son frère.) Donc, les deux soeurs envoyèrent dire à Jésus : « Seigneur, celui que tu aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit : « Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura pourtant deux jours à l'endroit où il se trouvait; alors seulement il dit aux disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ? » Jésus répondit : « Ne fait-il pas jour pendant douze heures ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n'est pas en lui. » Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je m'en vais le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera sauvé. » Car ils pensaient que Jésus voulait parler du sommeil, tandis qu'il parlait de la mort. Alors il leur dit clairement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n'avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) dit aux autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » Quand Jésus arriva, il trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem - à une demi-heure de marche environ - beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et à Marie, dans leur deuil. Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. » Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa soeur Marie, et lui dit tout bas : « Le Maître est là, il t'appelle. » Marie, dès qu'elle l'entendit, se leva aussitôt et partit rejoindre Jésus. Il n'était pas encore entré dans le village ; il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe l'avait rencontré. Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie, et lui manifestaient leur sympathie, quand ils la virent se lever et sortir si vite, la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Elle arriva à l'endroit où se trouvait Jésus ; dès qu'elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. » Quand il vit qu'elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus fut bouleversé d'une émotion profonde. Il demanda : « Où l'avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Viens voir, Seigneur. » Alors Jésus pleura. Les Juifs se dirent : « Voyez comme il l'aimait ! » Mais certains d'entre eux disaient : « Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l'émotion, arriva au tombeau. C'était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. » Marthe, la soeur du mort, lui dit : « Mais, Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu'il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi, que tu m'exauces toujours ; mais si j'ai parlé, c'est pour cette foule qui est autour de moi, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. » Après cela, il cria d'une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »

WIcons19


Le 8 décembre 2002, par décret du préfet de la Congrégation des évêques, le Pape Jean-Paul II fit de notre bonne ville de Marseille la Métropole de la Province ecclésiastique nouvellement créée et il éleva son archevêque au rang d’archevêque métropolitain. C’est pour cette raison, Monseigneur [Mgr Bernard Panafieu], que nous avons été heureux que vous ayez accepté de présider la Messe solennelle du traditionnel Pèlerinage de Pentecôte à la Sainte Baume, et nous vous en remercions. C’est aussi pour mettre l’Église de Marseille à l’honneur que nous avons choisi cette année de parler de son saint Patron : Lazare, le ressuscité, l’ami du Seigneur. C’est un beau patronage pour Marseille. Sainte Marie-Madeleine est la Patronne de la Provence, mais au gré des redécoupages administratifs et ecclésiastiques, c’est l’Église de Fréjus-Toulon qui reçoit plus particulièrement en dépôt son témoignage et les traditions qui la concernent à Saint-Maximin et à la Sainte Baume. L’Église d’Aix conserve précieusement le témoignage de sainte Marthe à Tarascon. L’Église de Marseille s’est placée sous le patronage de leur frère Lazare. Il me semble que les liens de nos trois diocèses dans l’unité de la foi au Christ et dans la communion de l’Esprit-Saint se trouvent renforcés par le patronage et les saintes traditions concernant les membres de la famille de Béthanie. Marthe est la femme forte de l’Évangile, femme de foi, femme de tête, femme forte dans l’adversité, femme qui croit en la puissance de Dieu qui peut ressusciter un mort de quatre jours. Elle est aussi une femme d’action, une femme qui sait offrir l’hospitalité de sa maison. Elle a le privilège d’être citée par deux évangélistes : Luc et Jean. Apparemment, c’est elle qui dirige la maison de Béthanie, mais le devant de la scène est tenu par sa soeur. Marie-Madeleine est, sans conteste, la figure la plus marquante et la plus attachante du trio. D’ailleurs, il semble que Jésus lui même ait marqué une préférence à son égard, tout au moins une connivence plus grande avec elle. " C’est le temps que tu as dépensé pour ta rose qui fait ta rose si importante " disait le Renard au Petit Prince de Saint-Exupéry. Marie-Madeleine venait de loin, mais elle a été convertie par le Seigneur Jésus. Délivrée de ses sept démons, purifiée de son péché, elle chercha avec avidité à recueillir l’enseignement du divin Maître. À la Croix elle recueillit son sang rédempteur, et au matin de Pâques, cherchant son Bien-aimé, la première, elle mérita de voir Jésus ressuscité ! Première messagère de la Bonne Nouvelle aux Apôtres, elle demeure une figure incontournable des Évangiles. " Partout où sera prêché l’Évangile, dans le monde entier, on redira à sa mémoire ce qu’elle a fait " avait dit Jésus en louant son geste prophétique accompli six jours avant la Pâque. Les quatre évangélistes ont retenu la consigne : Mt, Mc, Lc et Jn lui assignent une place de choix parmi les saintes femmes. Lazare, quant à lui, est le plus discret des trois. Ni Mt ni Mc ni Lc ne font mention de lui, ni les Ac, ni St Paul dans ses épîtres, ni l’Ap. Seul Jean lui fait la part belle dans son évangile au chapitre onzième qui lui est consacré et au chapitre douzième où on l’évoque à plusieurs reprises mais en passant. Que sait-on de lui ? Lazare, de Béthanie, est un disciple de Jésus, un ami du Seigneur. Il tombe malade. Les deux soeurs font avertir le Maître. Lorsque Jésus arrive à Béthanie, Lazare est déjà mort, mais, à la prière des deux soeurs, Jésus relève le mort de quatre jours. On dit aussi qu’il est présent au festin qu’on donne à Béthanie, chez Simon le lépreux, six jours avant la Pâques, en l’honneur de Jésus. Lazare est parmi les convives. Marthe fait le service, Marie, sa soeur, verse un parfum valant 300 deniers sur les pieds de Jésus. L’Évangile dit aussi que les juifs décidèrent de tuer non seulement Jésus, mais aussi ce Lazare que Jésus releva d’entre les morts, car à cause de lui, beaucoup s’en allaient et croyaient en Jésus. C’est donc grâce à St Jean que nous savons quelque chose de Lazare. Mais chose étonnante, c’est un personnage muet : il ne nous laisse aucune réplique. La discrétion de ce personnage n’a pas empêché qu’on lui consacre un culte très tôt dans l’Église. N’est-il pas celui que Jésus a rappelé à la Vie ? Dès le IVe siècle, au moins, les pèlerins se rendaient en masse au lieu de son tombeau à Béthanie, à quelques kilomètres de Jérusalem. Il s’agit évidemment de son premier tombeau, celui dont le Christ l’a relevé ! Le samedi précédent le dimanche des Rameaux, on y lisait le récit de la résurrection de Lazare. La tradition raconte qu’après la Pentecôte, Lazare est venu en Provence, peut-être après s’être arrêté à Chypre où l’on garde mémoire de son épiscopat. Les Actes des Apôtres nous disent qu’après la mort d’Etienne, le premier martyr, c’est-à-dire seulement quatre ans après la passion du Sauveur, " une violente persécution se déchaîna contre l’Église de Jérusalem. Tous à l’exception des Apôtres, se dispersèrent dans les campagnes de Judée et de Samarie " (Ac 8:1). Dix ans plus tard, en l’an 44, Hérode mit la main sur quelques membres de l’Église. Il fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. Il fit arrêter Pierre (Ac 12:1-3). Comme on sait par l’Évangile selon Saint Jean que Lazare était menacé de mort par les juifs, on comprend aisément qu’il ait dû fuir la Judée. La tradition raconte qu’il est venu à Marseille, qu’il y a été évêque durant sept ans, avant d’être arrêté, enfermé dans un cachot sombre (aujourd’hui place de Lenche), et qu’il a été martyrisé. On raconte aussi qu’au huitième siècle ses reliques ont été transférées à Autun, mais les marseillais, qui sont des gens pratiques et astucieux, avaient pris soin de conserver son crâne, lequel, aujourd’hui encore, est proposé à la vénération des fidèles dans une chapelle de la cathédrale. Quelle valeur accorder à ces traditions ? Dans le fond, elles échappent à l’histoire. L’historien, qui examine, avec un regard critique, des documents et des monuments, peut nous renseigner sur l’émergence du culte et l’émergence des traditions concernant nos saints évangélisateurs. Il faut le reconnaître : aucun document historique du premier siècle ne permet de certifier avec certitude l’authenticité de ces traditions. Mais cela ne signifie pas pour autant que ce n’est pas vrai, car il existe beaucoup d’événements qu’on ne peut prouver de manière historique et qui se sont bel et bien déroulés. Et puis une tradition ne naît pas par génération spontanée : elle naît de la mémoire des peuples. Il est donc tout à fait raisonnable d’y accorder une certaine croyance. Mais il faut bien distinguer : ce que nous rapporte l’Évangile, nous devons le croire de foi certaine, de foi divine ; ce que rapportent les traditions de Provence, nous pouvons le croire, mais d’une croyance humaine, pour autant que les arguments ou les indices sont probants et pour autant qu’ils ne contredisent pas l’histoire. Ce que nous savons, c’est que la tradition existe bel et bien, qu’elle est ancienne, qu’elle est présente, qu’elle féconde notre prière et notre dévotion. Quel est donc son sens ? La tradition nous indique d’abord que l’Évangile est entré en Gaule par Marseille et par la vallée du Rhône et en cela elle rejoint l’histoire. Elle indique aussi que la foi a été solidement implantée, et que cela ne s’est pas fait sans effort, sans souffrance (la décapitation de Lazare), sans combat ni sans enracinement dans la vie contemplative (Madeleine à la Sainte-Baume). La tradition nous invite surtout à puiser à la source évangélique. Disons que cette tradition au sujet de nos saints évangélisateurs, en particulier Marthe, Marie et Lazare, produit une certaine résonance pour ne pas dire une connivence entre nous et certaines pages de l’Évangile. Comment ne pas vibrer à la lecture des récits qui mettent en scène ces saints qui nous sont si proches ? Cette tradition nous fait donc un devoir de nous approprier de façon plus intime et plus pressante les récits évangéliques où ils interviennent. Voyons donc ce que l’Évangile nous dit de Lazare et tâchons d’en dégager quelques leçons pour nous aujourd’hui.


La fraternité

Le chapitre onzième de l’Évangile selon saint Jean s’ouvre ainsi : " Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa soeur Marthe. " Le verset 2 précise : " Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. " D’emblée, c’est une fratrie qui nous est présentée. On ne peut parler de Lazare sans parler de Marie et de sa soeur Marthe. L’Évangile renchérit : " Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. " Ce qui apparaît donc en premier dans cette page d’Évangile, ce sont ces liens de fraternité. Dans le seul chapitre 11, nous trouvons dix fois le mot frère ou soeur : cinq fois le mot frère, cinq fois le mot soeur, et une fois le mot Père, lorsque Jésus, devant la tombe, s’exclame : " Père, je te rends grâce de m’avoir exaucé ! " On pourrait dire que ces sont les membres de cette famille de Béthanie qui inaugurent ce grand thème de la fraternité, si cher aux chrétiens des premiers temps. Dans les Actes des Apôtres, saint Pierre donne aux disciples ce titre de frères dès qu’il s’adresse à eux. Dans ses épîtres, Paul fera de même : il s’adressera aux frères. C’est le titre que les chrétiens se donnent les uns aux autres. Pourtant avant la Passion du Seigneur, on ne voit pas que les disciples se soient considérés vraiment comme des frères. Jésus leur avait bien dit : " Ne donnez à personne le titre de Rabbi car vous n’avez qu’un seul Maître et vous êtes tous frères " (Mt 23:8). A part les frères de sang, tels Jacques et Jean ou Simon et André, ou les frères cousins de Jésus, on ne voit pas que les disciples se soient donner ce titre de frères de façon courante avant la passion. Or, à Béthanie, c’est le maître mot. Les liens entre Marthe, Marie et Lazare sont très forts : ce sont des liens de fraternité, et cela, l’Évangile le souligne à l’envie. La fraternité, c’est un aspect de la vie de l’Église. Ni Marthe ni Marie-Madeleine ni Lazare ne font partie du groupe des Douze. Ils n’assument pas un rôle de gouvernement dans le groupe primitif des disciples de Jésus. L’Évangile ne leur assigne pas un ministère. Mais ils transmettent le témoignage d’une fratrie. Sans renier la dimension hiérarchique et sacramentelle de l’Église il est bon de se souvenir que la sollicitude des uns pour les autres, l’amour fraternel, est comme le ciment qui joint les pierres vivantes que nous sommes pour former un Temple saint dans le Seigneur. Il me semble que dans l’Église la vie religieuse a plus particulièrement pour mission de souligner cette dimension fraternelle. Les religieux comme tels ne font pas partie de la hiérarchie de l’Église. Mais en vivant en communauté, en se donnant mutuellement les noms de frères ou de soeurs, ils reproduisent en quelque sorte les vertus de la famille de Béthanie. Déjà le psalmiste chantait les joies de la vie fraternelle : " Qu’il est bon, qu’il est doux d’habiter en frères dans l’unité. C’est une huile parfumée sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, sur le col de ses tuniques. " Saint Augustin affectionnait particulièrement ce psaume 132 en donne une jolie interprétation. L’huile excellente, explique-t-il, désigne l’Esprit-Saint qui se répand à partir du Christ, notre tête, sur le corps tout entier de l’Église symbolisé par la tunique du Grand Prêtre Aaron au jour de sa consécration. Or cette huile, avant d’imprégner la tunique, descend d’abord sur la barbe, qui désigne les anciens, les presbytres - c’est-à-dire les évêques et les prêtres - qui dispensent la grâce du Christ. Les communautés religieuses, d’après Augustin, sont ces noeuds qui sont au bord de la tunique, au col, et qui tiennent ensemble les fils, les empêchant en quelque sorte de s’effilocher. Les communautés religieuses font partie de la tunique du Christ, mais par le témoignage de la vie fraternelle elles aident le corps tout entier de l’Église à vivre la grâce de la fraternité. Ce que Augustin dit des communautés religieuses vaut aussi, me semble-t-il, pour les communautés paroissiales, les fraternités en tout genre dans l’Église et même pour les familles. Nous avons besoin d’être ensemble, de nous sentir frères et soeurs. Nous avons besoin de nous retrouver en Jésus dans l’unité de l’Esprit-Saint. La fraternité dans l’Église serait un mot tout à fait vide si elle n’était vécue de manière concrète, à petite échelle, là où nous sommes. La famille de Béthanie nous enseigne les vertus de la fraternité. Il y a d’abord l’hospitalité : savoir accueillir, recevoir chez soi l’ami, le frère. Il y a aussi l’affection réciproque, le soutien mutuel, la sollicitude les uns envers les autres. Voyez l’empressement des deux soeurs pour leur frère malade, puis leur solidarité dans le deuil. Et puis à Béthanie, il y a surtout l’esprit de foi, l’encouragement, au coeur même des épreuves, à persévérer dans la foi, avec cette phrase si belle de Marthe à sa soeur : " Le Maître est là et il t’appelle ! " Oui, frères et soeurs, " qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble dans l’unité. " Mais ce n’est pas toujours facile. Même à Béthanie. Que l’on se souvienne des critiques de Marthe, accaparée par les multiples soucis du service, à l’encontre de sa soeur assise aux pieds du Seigneur en train d’écouter sa Parole. La tradition a voulu y voir comme une parabole de la vie contemplative et de la vie active. La complémentarité des vocations n’est pas toujours comprise, pas toujours acceptée. Les Douze eux mêmes se chamailleront pour savoir qui a la première place. Les deux soeurs et leur frère Lazare ont dû apprendre à s’estimer d’un véritable amour fraternel. L’épreuve, le creuset de la souffrance, les ont peut-être rapprochés.


La maladie et la mort

Le deuxième aspect du témoignage de Lazare et de ses soeurs, c’est la manière d’affronter la maladie et la mort. " Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, " un homme gravement malade, qui souffrait, qui se trouvait face à l’inéluctable échéance de sa mort prochaine. Les deux soeurs font avertir Jésus : " Celui que tu aimes est malade. " Pourtant Jésus reste loin. Il reste au loin pour une raison humaine bien simple : les juifs veulent le tuer. Sa vie est en danger : il le sait, les apôtres aussi le savent. S’il revient dans les environs de Jérusalem, les juifs vont mettre la main sur lui. La maladie de Lazare, l’affection qu’il lui porte, place Jésus en face du mystère de sa propre mort et de sa souffrance. Lui aussi, Jésus, devra affronter la mort. Peut-être est-il tiraillé entre le désir de venir en aide à son ami Lazare et la crainte d’affronter la souffrance et la croix. " Père s’il est possible que ce calice passe loin de moi " (Mt 26:39). Il sait aussi qu’il met la vie des apôtres en danger en s’approchant de Jérusalem. D’ailleurs quand il décide enfin d’aller auprès de Lazare, Thomas s’écrie, valeureux : " allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! " En plus de ces raisons humaines bien compréhensibles qui retiennent Jésus loin de son ami Lazare, l’évangéliste nous dévoile une raison plus profonde, théologique, celle que nous n’aurions pas pu deviner : c’est afin que la gloire de Dieu se manifeste. " Cette maladie, dit Jésus, ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Et un peu plus loin il ajoute : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n’avoir pas été là-bas afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui. " Comment comprendre que la maladie et la mort de Lazare manifestent la gloire du Messie Fils de Dieu ? En réalité, les destinées des deux amis sont mêlées. La mort du premier entraînera la mort du second et la victoire du second sur la mort s’amorce déjà par la résurrection de Lazare. On encourage souvent les malades à offrir leurs souffrances en union avec Jésus. Soit, mais souvent on leur dit que c’est une manière de rejoindre Jésus. Cela n’est pas tout à fait juste. Il faudrait dire plutôt : Jésus vous rejoint. De même qu’il va vers son ami Lazare, Jésus vient vers nous lorsque nous souffrons. Et de même qu’il n’a pas épargné à son ami l’épreuve de la mort, de même, il ne nous préserve pas de toute souffrance, mais il vient à nous. Et cela l’Évangile de Lazare nous l’enseigne : " Allons auprès de lui. " Mais il y a l’attente. Jésus vient à nous, nous le savons, mais on aimerait le voir agir plus vite. Notre confiance est mise à mal ! Et puis, il y a la douleur, il y a l’angoisse de la mort. Lui Jésus, savait bien qu’il allait ressusciter son ami. " Notre ami Lazare repose, dira-t-il à ses disciples, mais je vais aller le réveiller ! " Et les disciples de répondre : " S’il repose Seigneur, il sera guéri ! " Cependant Jésus parlait du sommeil de la mort. Jésus savait, mais Lazare lui ne savait pas qu’il allait revivre. Les deux soeurs non plus. Et lorsque Jésus arrive à proximité du village, tour à tour elles lui font ce reproche : " Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. " " Si tu avais été là ! " Combien de fois n’avons-nous pas entendu ce cri de détresse dans la bouche des croyants en butte à la maladie, à une souffrance morale très grande, en butte au deuil ou au suicide d’un proche. " Si tu avais été là Seigneur ! " Sous entendu : tu n’étais pas là quand il le fallait ! Pourquoi as-tu permis que cela se produise ! Pourquoi n’as-tu rien fait quand nous avons crié vers toi. " Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort ! " Et pourtant les deux soeurs avaient prié : " Seigneur, celui que tu aimes est malade ! " Ce mystère de l’absence de Dieu au moment de l’épreuve, même les disciples, même les proches de Jésus l’ont expérimenté. La douleur est le sort commun. La foi est un don de Dieu. Marthe exprime sa douleur et son incompréhension, qui revêt la forme d’un reproche à Jésus, et en cela elle est proche de nous : " Seigneur, si tu vais été là mon frère ne serait pas mort. " Mais elle ajoute : " Maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera ! " Quel acte de foi admirable ! En cela, Marthe nous enseigne. Elle croit en la résurrection des morts. " Oui, dit Marthe, je sais que mon frère ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " C’est la foi de certains juifs de l’époque, ceux qui sont proches du courant pharisien ou du courant essénien. Ils croient aux prophéties de Daniel : au dernier jour, Dieu ressuscitera les morts. Mais Jésus va plus loin : " Je suis la résurrection et la vie. Qui croit en moi même s’il meurt vivra. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle répondit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. " Il y a là, dans ce dialogue, comme ressaisie, toute l’espérance chrétienne sur les fins dernières. Jésus est la résurrection. Il le montrera par sa résurrection d’entre les morts au matin de Pâques. Il le laisse pressentir déjà en ranimant d’entre les morts son ami Lazare au tombeau depuis quatre jours. Entre la résurrection de Lazare et celle de Jésus il y a une énorme différence : lorsque Jésus ressuscitera d’entre les morts, il sera glorifié, il ne mourra plus. Sur lui la mort n’aura plus d’empire. Lazare, lui, meurt et revient à la vie. " Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. " Oui, nous mourrons tous. Et après ? Il y a quelques décennies, la grande tentation était celle de l’athéisme, c’est-à-dire d’une vision uniquement matérialiste de la vie humaine. La grande tentation c’était de penser : après la mort, il n’y a rien. C’est le néant. La poussière retourne à la poussière, et l’âme n’est rien. Mais de nos jours, il me semble que la grande tentation, c’est de se rassurer à bas prix en disant : quand je mourrai, je continuerai ma vie, je me réincarnerai. Réapparaissent aujourd’hui les erreurs des anciens philosophes qui croyaient en la métempsycose, à la transmigration des âmes, autrement dit à la réincarnation. D’autres pensent : après la mort, j’aurai une vie spirituelle libérée des contraintes d’ici-bas ! L’âme enfin libérée du corps pourra voguer vers les régions supérieures. Ce n’est pas vrai. L’âme sans le corps n’est que l’ombre d’elle même. Elle n’a pas, par elle-même, les moyens de connaître ni d’être heureuse. Non, ceux qui meurent dans l’insouciance se préparent une éternité fadasse. C’est Jésus qui est notre résurrection : il est la Vie de notre âme. Le bonheur de l’au-delà ne peut-être que surnaturel : un don de Dieu. Un don. Donc quelque chose que nous ne pouvons obtenir par nous mêmes. C’est pourquoi Jésus dit : quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Il aura beau mourir de la vie du corps, il ne mourra pas de la seconde mort dont parle l’Apocalypse (Ap. 21:8). Car il y a une seconde mort : une mort spirituelle de l’âme lorsqu’elle reste livrée à elle même, sans recevoir de Dieu la plénitude de vie et de bonheur. La vie éternelle que nous promet Jésus est une vie divine injectée dans notre âme. Lazare ne ressuscite pas par lui-même. C’est la Parole de Jésus qui le réveille et lui rend la vie : " Veni foras ! (Lazare, viens dehors !) " Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. " Déliez-le, dit Jésus, et laissez-le aller. " Lazare, mon cher Lazare, tu es silencieux. Tu n’as pas raconté ce que tu as ressenti pendant ces quatre jours pendant lesquels ton cadavre gisait dans ce tombeau creusé dans le roc. Tu n’a rien dit. Mais tu n’avais pas besoin de raconter : il nous suffit de constater que tu es vivant. Tu es le témoin que Jésus a choisi de relever d’entre les morts pour signifier qu’il est la vie des morts, comme il a choisi ta soeur, Madeleine, pour signifier qu’il est la vie des âmes, qu’il est le pardon, qu’il est le rachat et la réhabilitation des âmes perdues, qu’il est la sainteté des âmes pécheresses sanctifiées par ta grâce. Oui, nous aussi nous jouirons de la vie éternelle qu’offre le Seigneur à ses élus, à condition d’expérimenter ici-bas la résurrection spirituelle, la résurrection de l’âme lorsqu’elle est recréée dans la grâce, à l’image de Marie-Madeleine, déliée de ses sept démons, le visage rayonnant de son pardon.


L’amitié

" Celui que tu aimes est malade. " Lazare est le disciple bien-aimé, un disciple bien-aimé de Jésus. L’Évangile insiste : " Jésus aimait Marthe et sa soeur et Lazare. " Et plus loin dans le texte : " Notre ami Lazare repose et je vais aller le réveiller. " Lorsque Jésus voit pleurer Marie, et pleurer aussi les juifs qui l’accompagnaient, s’approchant de la tombe, il pleura. On pourrait même traduire : il fondit en larmes. Les juifs dirent alors : " Voyez comme il l’aimait ! " Mais quelques-uns dirent : " Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, faire que celui-ci ne mourût pas ? " Oui, Jésus aimait Lazare, comme il aimait Marthe et Marie. Oui, il l’aimait, mais quelle drôle d’amitié que de laisser son ami mourir alors qu’il avait le pouvoir de le guérir ! L’amitié avec Jésus est quelque chose de grand et de beau. Nous devons d’abord admirer la proximité de celui qui se fait notre ami. Jésus s’est fait proche. Il a bien voulu avoir des amis, des amis à qui parler, des amis chez qui s’arrêter, se reposer, prendre un bon repas. Et la table était bien garnie à Béthanie, dans la maison de Marthe. Jésus aimait s’y arrêter. L’amitié est une forme très belle et très haute de l’amour. L’amour passion peut flamber très vite et retomber tout aussi vite. L’amour passion peut faire souffrir. L’amour d’amitié a quelque chose de plus paisible, de large, de réconfortant. _ L’amour d’amitié élargit le coeur. L’amour d’amitié a trois caractéristiques : la première, c’est que c’est une affection réciproque. Pour qu’il y ait amitié, il faut qu’il y ait réciprocité, affection mutuelle, donc une certaine connivence. On peut aimer quelqu’un qui ne nous aime pas. On peut se dévouer à soigner un malade, ou venir en aide à un pauvre ou rendre service gratuitement à un voisin avec qui il n’y a aucun atome crochu. C’est de l’amour, de l’amour généreux, beau, mais ce n’est pas une amitié. L’ami sait qu’il est aimé de celui qu’il aime ; et cette affection réciproque qui unit les âmes est toujours très comblante. Et à force d’échanges mutuels et de partage, l’amitié conduit à l’égalité, car un ami c’est un peu un autre soi-même. La deuxième caractéristique de l’amitié, c’est qu’elle est faite de bienveillance : littéralement cela signifie vouloir le bien de l’autre. Tel dit aimer quelqu’un mais uniquement pour le profit ou les avantages qu’il peut en tirer. C’est un profiteur, non un ami. L’ami a le souci du bien de l’autre. Enfin, troisième aspect de l’amitié, c’est qu’elle est fondée sur la communion à un bien, à certaines valeurs qui unissent les amis. Et c’est là qu’on peut juger de l’honnêteté de l’amitié, de sa profondeur aussi. Il y a des amitiés un peu superficielles, fondées sur l’amour d’une bonne bouteille ou sur la passion du jeu. Il y a des amitiés malhonnêtes fondées sur l’attrait pour les mauvais coups, par exemple l’amitié entre mafieux. Il y a bien sûr les amitiés belles et profondes, fondées sur les valeurs humaines les plus hautes. Dieu s’est lié d’amitié avec les hommes. Celui qui s’est fait l’ami de Lazare, de Marthe de Marie, celui qui se fait notre ami, c’est Dieu en personne. " Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis, avait dit Jésus à ses apôtres, car tout ce que j’ai appris de mon Père je vous l’ai fait connaître. " Oui, Jésus nous appelle ses amis : non seulement il nous aime : cela, nous le savions déjà, mais en plus il nous invite à l’aimer en retour. Jésus nous appelle ses amis : non seulement il a souci de nous, de notre bien, mais il attend aussi que nous ayons souci de lui, de son bien et de sa gloire et de son honneur. Jésus nous appelle ses amis, et il veut fonder cette amitié avec nous sur la réalité la plus haute qui se puisse trouver : la révélation de l’amour du Père. Notre amitié avec Jésus se fonde sur la manifestation de l’amour du Père. Jésus vivait dans l’émerveillement continuel de la connaissance de l’amour du Père, et son existence entière se comprend dans cette lumière. Jésus reçoit tout de l’amour du Père, et sa mission est de faire comprendre que l’humanité est aimée de cet amour dont le Père aime son Fils unique ; la mission de Jésus est d’aimer le Père et de le faire aimer. C’est pour cela que l’amitié avec Jésus est exigeante. Notre ami Lazare repose. Jésus parlait non du repos du sommeil, mais du repos de la mort. L’amitié que Lazare portait à Jésus lui a fait faire son chemin de croix avant l’heure. De quelque manière, il est un précurseur. Dans l’évangile de Jean, il y a trois personnages qui reçoivent le titre d’amis de Jésus, et ces trois personnages sont également témoins. Le premier est Jean-Baptiste, le précurseur. Il apparaît dans le récit de l’Évangile dès le chapitre premier et on le mentionne encore au chapitre dixième. Après on ne parle plus de lui. Il est venu, pour rendre témoignage au Christ Lumière. Il se désigne lui-même comme l’ami de l’époux. Il témoignera jusqu’au martyre. Le dernier ami et témoin de Jésus, c’est le disciple bien-aimé. Dans la trame du récit, il n’apparaît que dans la troisième partie de l’Évangile, à partir du chapitre treizième. Entre les deux, il y a Lazare, personnage qui ne figure que dans les chapitre onzième et douzième de S. Jean. Lui aussi est l’ami de Jésus, lui aussi est témoin de Jésus. À cause de lui, dit s. Jean, beaucoup de juifs s’en vont et croient en Jésus, c’est pourquoi les chefs des juifs décident de tuer non seulement Jésus, mais aussi ce Lazare qu’il avait relevé d’entre les morts (Jn 12:10-11). En quelque sorte, d’après la pensée de l’évangéliste S. Jean, il faut d’abord être ami de Jésus pour pouvoir devenir son témoin. Et devenir l’ami de Jésus, c’est entrer dans l’intimité de sa pensée, de sa volonté de salut pour l’humanité, c’est partager son sort. En raison de l’amitié qui le lie à Jésus, Lazare annonce dans sa mort et dans son retour à la vie le mystère pascal de Jésus. Sans doute n’avait-il pas conscience de la portée immense de ce qu’il a vécu sur le moment comme une épreuve. Après sa propre résurrection et surtout après la victoire de Jésus sur la mort, Lazare a pu mesurer la grâce insigne qui lui avait été faite de communier ainsi à la destinée de son sauveur. Mais sur le moment, dans l’épreuve, dans la maladie, dans l’apparent abandon de son ami - abandon si souvent expérimenté par les plus grands mystiques - dans l’épreuve même de la mort, il ne comprenait pas. Mais l’amitié avec Jésus avait forgé son âme si bien que ce qu’il vivait dépassait son simple destin personnel. Nous aussi, qui sommes invités à devenir les amis de Jésus, faisons-lui confiance. Grâce à l’amitié qui nous lie à Jésus, notre vie prend une dimension que lui seul connaît. Notre vie comme notre mort sont dans la main de Dieu, pour sa plus grande gloire. Voilà ce que nous enseigne saint Lazare !

Texte extrait du site www.saintebaume.dominicains.com

1400KastoriaLazarus

Litanies de Saint Lazare

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie, priez pour nous.

Saint Lazare, priez pour nous.

Saint Lazare, gloire éclatante d' une noble famille

Saint Lazare, illustre frère de Marthe et de Marie

Saint Lazare, ami de Jésus

Saint Lazare, hôte de Jésus-Christ

Saint Lazare, prodige de la toute puissance de Jésus-Christ

Saint Lazare, héraut des merveilles divines

Saint Lazare, soutien des soldats du Christ

Saint Lazare, terreur des démons

Saint Lazare, salut des lépreux,

Saint Lazare, consolateur des affligés

Saint Lazare, santé des infirmes

Saint Lazare, soutien des agonisants

Saint Lazare, la gloire de Jérusalem,

Saint Lazare, la joie de Marseille,

Saint Lazare, premier évêque de Marseille,

Saint Lazare, martyrisé Place de Lenche,

Saint Lazare, l'honneur du diocèse d'Autun,

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous

Priez pour nous bienheureux saint Lazare

Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ

Prions

O Dieu qui avez honoré du Pontificat et du martyre le Bienheureux Lazare, disciple de Jésus-Christ, ressuscité après être mort depuis quatre jours, accordez-nous par ses mérites de sortir de la mort du péché et de jouir de la vie éternelle. Par le même Jésus Christ Notre Seigneur, Ainsi soit-il

m_a_ti10

Téléchargez le texte des Litanies de Saint Lazare (pdf) en cliquant ici

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité