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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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25 octobre 2010

Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille 11/26

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Consécration à la Sainte Trinité par la Sainte Famille

Communion Marie Reine des Familles


Deuxième jour

Consécration à Marie Enfant


La Tradition voit en Marie la fille préférée du Père. La psychologie de son côté nous apprend que le rôle de père est irremplaçable dans la formation de la personnalité de la jeune fille, c'est son regard d'homme qui lui révèle son identité de femme, transmise par la mère. Pour Marie, le regard du Père lui donnera son innocence, sa pureté e Cœur, car c'est un regard de bonté, de douceur et d'Amour Miséricordieux. Ce regard l'affranchit du regard des hommes, lui donne une immense sécurité, Elle habite ce regard. A l'exemple de la Vierge, il s'agit pour la femme de se placer sous le regard du Père et non pas sous le regard de l'homme qui convoite et qu'elle veut séduire, qui exige et dont elle veut mériter l'amour. La femme ne doit pas dépendre du regard de l'homme mais de celui du Père. Bien des femmes cherchent leur identité dans la considération que l'homme leur porte ou, au contraire, dans une indépendance réactionnelle. On n'est adulte que lorsqu'on est autonome et responsable. La femme responsable répond d'elle-même devant Dieu, comme le fit Marie à l'Annonciation: « Me voici, je suis la servante du Seigneur », elle décline son identité. Autonome signifie littéralement qui a sa loi (nomos en grec) en soi, sa loi, son principe. Elle ne peut dépendre d'un autre, sa dignité est dans cette autonomie, dans cette loi qui est divine et qui l'habite.

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Antienne


Tu me ravis le cœur, ma soeur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards. (Cantique 4: 9).

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La Parole de Dieu


Il y a un secret entre le Père et elle, il est si jalousement gardé que l'on ne peut se servir pour en parler que des textes qui ne s'appliquent pas directement à elle, mais, que nous lisons métaphoriquement. Marie n'est pas la Sagesse, mais elle y est parfaitement transparente, ce qui fait que beaucoup de saints l'ont contemplée sous les traits de la Sagesse.


Sagesse 7: 22-30


En elle, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil, rapide, pénétrant, sans souillure, clair, impassible, ami du bien, acéré, incoercible, bienfaisant, ami des humains, constant, ferme, sans souci, qui peut tout, surveille tout, pénètre tous les esprits, les intelligents, les purs, les plus subtils. Car plus que tout mouvement, la Sagesse est mobile; elle traverse et pénètre tout grâce à sa pureté. Elle est un souffle de la puissance Divine, une effusion toute pure de la gloire du Tout-Puissant; aussi, rien de souillé ne pénètre en elle. Elle est un reflet de la lumière éternelle, un miroir sans tache de l'activité de Dieu,l'image de sa bonté, une image de son excellence. Bien qu'unique, elle peut tout, sans sortir d'elle-même, elle renouvelle toutes choses. Elle se répand au long des âges dans les âmes saintes, elle en fait des amis de Dieu et des prophètes; car Dieu n'aime que celui qui vit avec la Sagesse. Elle est en effet, plus belle que le soleil, elle surpasse toutes les constellations; comparée à la lumière, elle l'emporte: car la lumière fait place à la nuit,mais contre la Sagesse le mal ne saurait prévaloir.


Tu me ravis le cœur, ma soeur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards.

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L'enseignement de l'Eglise


Les Grandeurs de Marie de Louis d'Argentan


Marie a été faite pour manifester en dehors de ce qu'il y a de plus grand et de plus profond dans la Divinité. Le Père, qui n'a qu'un seul Fils consubstantiel, voulait une fille qui lui donnât plusieurs enfants adoptifs dont il se ferait une famille très nombreuse. Le Fils unique, qui a un Père mais pas de mère, en voulait une selon l'humanité qui fût digne de Lui et ne blessât pas la dignité du Père éternel. Le Saint Esprit, seule personne au-dedans de Dieu qui ne produise une autre Personne, voulait une épouse avec laquelle Il devint si fécond en dehors de Dieu que par Sa divine opération le Fils de Dieu fût réellement produit selon l'humanité. Enfin, toute l'Adorable Trinité, qui ne demeurait qu'en elle-même, voulait un temple secret pour y faire sa demeure.


1er Livre des Révélations de Sainte Brigitte de Suède, chapitre 51


Ma très chère Mère, vous êtes semblable à cette fleur qui est éclose et qui a crû en une vallée proche de laquelle il y avait cinq hautes montagnes. Cette fleur est sortie de trois racines, avec une tige droite, laquelle n’avait aucuns nœuds; elle avait cinq feuilles pleines de toute sorte de suavité et de douceur. Or, cette humble vallée s’est élevée avec sa fleur par-dessus ces cinq montagnes, et ses feuilles se sont élargies et épandues sur toute l’étendue du ciel et par-dessus tous les chœurs des anges. C’est vous, ma Mère bien-aimée, qui êtes cette vallée, à raison de votre humilité, que vous avez eue par-dessus les autres. Celle-ci a dépassé les cinq montagnes. La première montagne, c’était Moïse, à raison de sa puissance, car par ma loi, il a eu puissance sur mon peuple comme si ce peuple eût été enfermé dans son poing: mais vous avez enfermé dans votre sein le Seigneur et le législateur divin de toutes les lois: partant, vous êtes plus élevée que cette montagne. La deuxième montagne était Élie, qui a été tellement saint qu’il fut ravi et élevé en corps et en âme en un lieu saint : mais votre âme, ma très chère Mère, est montée, et avec elle, votre corps très pur, par-dessus tous les chœurs des anges: partant, vous êtes plus haute et plus éminente qu’Élie. La troisième montagne, c’était la force incomparable de Samson, laquelle il a eue par-dessus tous les hommes, et toutefois, le diable l’a vaincu et surmonté par sa tromperie et sa subtilité: mais vous avez surmonté le diable par votre force admirable: partant, vous êtes plus forte que Samson. La quatrième montagne, c’était David, qui a été selon mon cœur et selon ma volonté, lequel toutefois est tombé en péché abominable et cruel: mais vous, ma Mère, vous avez suivi en tout et partout les arrêts et les décrets de ma volonté, et n’avez jamais péché. La cinquième et la dernière montagne, c’était Salomon, qui a été rempli de sagesse, et qui toutefois devint insensé: mais vous, ma Mère, vous avez été remplie de toute sagesse, et n’avez jamais été insensée, déçue ni trompée: partant, vous êtes bien plus éminente que Salomon. Or, cette fleur est sortie de trois racines, d’autant que, dès votre jeunesse, vous avez eu trois choses: l’obéissance, la charité et l’intelligence divine. Certes, de ces trois racines s’est élevée cette tige droite et sans aucun nœud, c’est-à-dire, votre volonté, qui ne fléchissait jamais qu’à la mienne.  Cette fleur aussi a eu cinq feuilles, qui se sont étendues par-dessus tous les chœurs des anges. Vraiment, ma Mère, vous êtes cette fleur à cinq feuilles. La première feuille, c’est votre honnêteté. (...)  La deuxième feuille, c’est votre miséricorde. (…) ,La troisième feuille, c’est votre douceur. (…)  La quatrième feuille, c’est votre prodigieuse et admirable beauté. (…), La cinquième feuille, c’était votre divine délectation.


Tu me ravis le cœur, ma soeur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards.

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L'exemple de la Famille Martin


Comment pourrai-je redire toutes les tendresses que papa prodiguait à sa petite Reine? Il est des choses que le cœur sent, mais que la parole et même la pensée ne peuvent arriver à rendre. Ils étaient pour moi de beaux jours, ceux où mon roi chéri m'emmenait à la pêche avec lui. J'aimais tant la campagne, les fleurs et les oiseaux! Quelques fois, j'essayais de pêcher avec ma petite ligne, mais je préférais aller m'asseoir seule sur l'herbe fleurie. Alors mes pensées étaient bien profondes, et sans savoir ce que c'était de méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison. Quelle journée que celle du dimanche! Thérèse était bien contente d'aller prendre la main de son Roi, qui ce jour-là l'embrassait encore plus tendrement qu'à l'ordinaire: puis toute la famille allait à la Messe. Tout au long du chemin et même dans l'église, la petite « Reine à papa » lui donnait la main. Sa place était à côté de lui. Quand nous étions obligés de descendre pour le sermon, il fallait encore deux chaises l'une auprès de l'autre. Ce n'était pas bien difficile... Tout le monde avait l'air de trouver cela si gentil de voir un beau vieillard avec une si petite fille, que les personnes se dérangeaient pour donner leur place. (Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Manuscrit A folio 17).


Tu me ravis le cœur, ma soeur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards.

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Prière consécratoire


O Marie, Fille préférée du Père, je me consacre dans Votre Enfance, je confie à Votre Cœur Immaculé toutes les blessures et les souffrances liées à la paternité humaine, qui m'ont empêchée d'être fille et de me placer sous le regard du Père des Miséricordes. Je renonce à chercher mon identité dans une dépendance du regard de l'homme sur moi mais avec Vous, Marie Enfant, j'ose entrer dans ce regard amoureux du Père qui m'innocente et me donne la dignité de fille, source de mon identité. Libre en Vous, mon Dieu et mon Père, à l'exemple de Marie, je peux vous dire: me voici.


Tu me ravis le cœur, ma soeur, ma fiancée, tu me ravis le cœur par l'un de tes regards.

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Exercice


Il s'agit dans cet exercice, de visualiser le regard du Père comme un faisceau lumineux qui descend du Ciel, il est d'un beau jaune doré, il a un volume. Que voyez-vous dans cette lumière? La pureté, l'innocence, la joie, un amour infini fait de bonté, de tendresse, de douceur, de pardon, de Miséricorde. Recherchez dans votre vie des expériences de bonté, de tendresse, de douceur, etc. Revivez pleinement ces expériences et, chaque fois, placez dans le faisceau lumineux, le contenu de ces expériences en prononçant distinctement bonté, tendresse, douceur, etc... Entrez maintenant dans le faisceau lumineux et constatez ce que vous ressentez. Demeurez-y un long moment, puis laissez-vous aspirer par le regard du Père, jusqu'à entrer dans Sa Personne, jusque dans Son Cœur, ce lieu infiniment chaud et lumineux. Puis allez sur Ses genoux comme Thérèse était assise sur les genoux de Louis Martin pendant la prière du soir. Nommez bien ce que vous ressentez puis ouvrez les yeux et regardez autour de vous, votre mari (votre femme), vos enfants.

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