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23 juin 2014

Le Mois de Saint Pierre

Le Mois de Saint Pierre

ou dévotion à l'Eglise et au Saint Siège

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Vingt-quatrième jour

L'Eglise Romaine réunit tous les caractères divins de la véritable Eglise

 

Notre Père... Je vous salue Marie...

Saint Pierre et tous les saints Souverains Pontifes, priez pour nous !

 

L'Eglise de Jésus-Christ devait être infaillible, parce qu'elle était divine dans son institution, et qu'elle avait pour mission d'imposer sa doctrine à tous les peuples de la terre. Etant infaillible elle devait être Catholique, tous les hommes ayant un égal besoin de la vérité. L'un et l'autre de ces caractères ont pour conséquence l'apostolicité de l'Eglise, c'est-à-dire, la transmission pure et intacte jusqu'à nous de la doctrine et du ministère confiés par Jésus-Christ aux apôtres. Par là même que l'Eglise est apostolique, elle doit être une ; car les apôtres unis entre eux parle même symbole n'ont pas pu prêcher une doctrine ni exercer un ministère qui offrissent des différences essentielles ; et que, dès que la doctrine et le ministère remontent aux apôtres, et qu'ils ne reconnaissent qu'une seule et unique source, ils ne peuvent renfermer aucune divergence notable. Mais, la doctrine et le ministère de l'Eglise étant les mêmes que ceux des apôtres, ils doivent nécessairement partager avec eux le caractère de sainteté qui les distingue : donc l'Eglise est sainte. Or, l'essence même de la sainteté consiste dans le combat livré à l'erreur et aux passions, dans le dévouement et le sacrifice : il appartenait donc à l'Eglise, qui était sainte, d'être persécutée depuis Jésus-Christ et les apôtres jusqu'à la fin des temps, et d'être toujours animée de l'esprit de pénitence. L'Eglise romaine renferme seule tous ces caractères, c'est pour cela que dans la profession de notre foi nous disons : « Je crois en l'Eglise catholique, apostolique et romaine ».

I. L'Eglise romaine est infaillible, c'est-à-dire, qu'elle n'a jamais admis et qu'elle n'admettra jamais des dogmes, qu'elle n'a jamais donné et qu'elle ne donnera jamais un enseignement ni des décisions qui ne soient pas conformes à la parole divine, soit écrite, soit traditionnelle. De tout temps, depuis saint Pierre qui a établi son siège à Rome, jusqu'au Pape François, en passant par l'immortel Pie IX qui y règne encore, on a regardé, dans l'Eglise Catholique, le pape et les évêques comme des dépositaires des Ecritures et de la tradition, comme interprètes de la parole divine, comme juges de la foi, comme formant ce tribunal suprême qui doit juger en dernier ressort tout ce qui intéresse la religion, et auquel seul Jésus-Christ a promis l'infaillibilité en lui disant qu'il serait avec lui et l'assisterait jusqu'à la consommation des siècles, et que l'enfer ou l'erreur ne prévaudrait jamais contre lui. Or, comme le chef des évêques et de l'Eglise entière a son siégé à Rome, c'est bien l'Eglise romaine qui seule a reçu cette prérogative de l'infaillibilité.

II. L'Eglise romaine est répandue dans tout l'univers : elle étend son empire en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique, dans l'Océanie, dans toutes les parties du monde ; et il n'est aucune société chrétienne séparée de sa communion, qui, prise isolément, soit aussi universellement répandue qu'elle, c'est-à-dire, qui possède un nombre d'adeptes égal à celui des Catholiques Romains. En effet, les sectes ne se répandent que pour se diviser et former d'autres sectes, aussi opposées les unes aux autres qu'elles le sont à l'Eglise romaine. C'est le sort de l'erreur et de tous ceux qui n'ont pas reçu la promesse et le don de l'infaillibilité. L'Eglise romaine seule ayant reçu ce privilège divin peut seule répandre sa doctrine et son ministère sans craindre aucune altération. Aussi, malgré tous les efforts de l'esprit de mensonge, continue-t-elle à accomplir chaque jour sa mission céleste : elle enseigne toutes les nations, Dieu voulant dans sa justice et sa bonté mettre la vérité et le salut à la portée de tous : l'Eglise romaine est donc catholique.

III. Elle est encore apostolique, puisqu'elle a recueilli à Rome le précieux héritage des princes des apôtres, Pierre et Paul, et qu'elle n'a jamais enseigné une autre doctrine que celle qui lui a été transmise par les apôtres. Jamais elle ne s'est écartée de cette règle par laquelle elle a confondu toutes les hérésies : « Que rien ne soit innové, et que l'on s'en tienne toujours à ce qui nous a été transmis ». Ce sont les paroles de saint Etienne, pape et martyr, qui vivait vers le milieu du troisième siècle ; et c'est précisément parce que l'Eglise romaine n'a jamais rien voulu innover qu'on l'accuse d'être rétrograde et de ne pas vouloir suivre progrès. Comme elle a possédé dès son institution toutes les vérités nécessaires à son existence et à sa perpétuité, elle n'a, en effet, rien à innover. En vain on a voulu l'accuser d'avoir introduit des dogmes nouveaux et d'avoir altéré son enseignement ; car, jamais on n'a pu assigner l'époque précise, ni citer le nom des auteurs de ces nouvelles doctrines, tandis que l'on connaît parfaitement les Arius, les Pelage, les Nestorius, les Eutychès, les Luther, les Calvin, les Jansénius, et la date exacte de l'apparition de leurs erreurs. D'ailleurs, comment l'Eglise romaine, qui condamnait les novateurs, aurait-elle pu innover elle-même sans encourir le reproche de faire ce qu'elle blâmait si sévèrement dans les autres ? Et pourtant, jamais les Grecs, qui ont toujours été plus ou moins les ennemis et les rivaux des Latins, ne les ont accusés d'avoir introduit la moindre altération dans l'enseignement qu'ils ont reçu des Apôtres. L'Eglise romaine est encore apostolique quant au ministère. La succession de ses pasteurs commence aux apôtres, et vient jusqu'à nous sans interruption morale. L'histoire s'est chargée de nous conserver leurs noms et la date de leur règne. Nous pouvons donc dire avec Saint Augustin : « Je suis retenu dans l'Eglise, par la succession des pontifes sur la chaire de saint Pierre, depuis cet apôtre à qui le Seigneur a confié ses brebis, jusqu'au pape actuel ». Partout et dans tous les temps, on voit, dans les évêques de l'Eglise catholique, la succession de l'ordination avec la succession du pouvoir de juridiction, dont le mode de transmission a toujours été déterminé par la puissance apostolique.

IV. L'Eglise romaine est une : elle seule peut se glorifier de cette unité de doctrine qui la caractérise si bien au milieu des variations sans fin de toutes les sectes qui se sont détachées d'elle. Nous avons la même foi que nos pères, comme nos pères eux-mêmes ne croyaient que ce qu'ils avaient reçu de leurs ancêtres, que ce que leurs ancêtres tenaient des apôtres. Tous les Catholiques Romains professent les mêmes dogmes, admettent les mêmes préceptes évangéliques, les mêmes conseils de perfection. L'Eglise romaine a toujours eu la même Foi, et si elle a ajouté quelques mots à ses anciens symboles, c'est uniquement pour faire connaître aux fidèles, d'une manière plus expresse, ce qu'elle avait toujours cru ; mais sans introduire le moindre changement dans sa doctrine : elle l'a développée, mais ne l'a point altérée. L'Eglise romaine est une non-seulement quant à la doctrine, mais encore quant au ministère. Tous les Catholiques Romains reconnaissent comme institution divine une seule et même hiérarchie composée du chef de l'Eglise, des évêques, des prêtres et des autres ministres de la religion, tous parfaitement unis entre eux. Les laïques ou simples fidèles les regardent comme les seuls pasteurs qui aient reçu de Jésus-Christ le droit et la vertu de les diriger dans les voie du salut. La Chaire de Saint Pierre est pour eux le centre de l'unité Catholique. De tout temps, dans l'Eglise catholique romaine, on a regardé comme schismatiques les fidèles et les prêtres qui se séparent de l'évêque en communion avec les Pape, et les prêtres et les évêques qui se séparent du pape , l'évêque de Rome, successeur de Saint Pierre prince des apôtres ; et c'est même une des raisons qui la font accuser d'intolérance. Sa discipline seule a varié suivant les temps et les lieux, dans l'intérêt moral et spirituel des fidèles et du clergé ; ce qui montre précisément l'injustice de cette accusation : mais son gouvernement n'a jamais varié. L'Eglise romaine est donc une de fait dans son ministère comme dans sa doctrine, et elle Test de droit en vertu de sa constitution qu'elle tient de Jésus-Christ.

V. L'Eglise catholique est sainte, avons-nous dit, parce que son fondateur Jésus-Christ est le Saint des saints, parce que les premiers hommes qui ont travaillé à son établissement étaient des saints ; parce qu'elle a été instituée pour la sanctification des hommes ; parce que ses dogmes, ses mystères, sa morale, sa doctrine, en un mot, sont marqués au sceau de la sainteté ; enfin, elle est sainte, en ce qu'un certain nombre de ses membres sont saints, et qu'il ne peut y avoir de véritables saints que parmi ses enfants. Or, tous ces caractères de sainteté se trouvent réunis dans l'Eglise romaine, et dans elle seule. Qu'elle ait Jésus-Christ pour fondateur, et les saints apôtres pour premiers pasteurs, c'est ce que nous avons démontré en prouvant qu'elle était apostolique. Sa doctrine est sainte, puisqu'elle lui vient aussi directement des apôtres et de Jésus-Christ, qui en est l'auteur. Son histoire tout entière est le récit de ses travaux continuels pour la sanctification des hommes, et du zèle ardent qu'elle a toujours déployé pour y parvenir : témoin ses missions lointaines, au prix des plus rudes souffrances et même de la  vie de ses apôtres. Enfin l'Eglise Romaine a toujours eu des saints parmi ses membres. Jamais elle n'a cessé d'enfanter des justes de tout âge et de tout sexe, dans tous les rangs de la société. Sans doute un grand nombre se sont sanctifiés dans l'obscurité de la vie commune ; mais l'histoire en a enregistré dans tous les siècles qui se sont illustrés par l'éclat de leurs vertus. De tout temps, même de nos jours, on voit dans l'Eglise romaine des martyrs et des confesseurs de la Foi. Tous ses membres ne sont pas des saints, parce qu'ils sont hommes, et par conséquent sujets aux passions et aux faiblesses humaines, et que par là même ils n'ont pas toujours le courage de suivre ses instructions. Mais, comme le dit saint Augustin : « Si nous avons dans quelques scandales publics de justes sujets de douleur, il est aussi d'admirables vertus dont le spectacle doit nous consoler. Cette lie épaisse, qui attriste vos regards, ne doit point faire haïr le pressoir d'où sort en même temps l'huile pure dont la flamme brillante éclaire la maison de Dieu ». (Lettre 78). Il suffit d'ajouter que puisque l'Eglise Romaine possède seule la vraie doctrine de la sainteté, qui est la doctrine de Jésus-Christ, elle seule aussi peut produire des saints.

VI. La persécution est le dernier caractère de la véritable Eglise, que nous avons signalé. Ce caractère est-il au front de l'Eglise romaine ? C'est à peine si nous osons poser cette question. L'histoire et tous ses monuments semblent se lever avec enthousiasme pour y répondre. Il n'est aucune ville qui ait donné à l'Eglise autant de martyrs que Rome. On ne peut faire un seul pas dans cette capitale du monde chrétien sans y rencontrer la trace du sang généreux répandu pour la foi. Que serait-ce si nous parcourions les catacombes, qui recèlent encore dans leur sein les ossements de tant de victimes de leur généreuse fidélité à Jésus-Christ ? Il n'est pas surprenant, en effet, que le christianisme, allant s'établir au cœur du monde païen, ait été plus persécuté encore à Rome que partout ailleurs. Au reste, lorsque le sang de l'Eglise romaine eut cessé de couler autour de la Chaire de Saint Pierre, ses flots continuèrent néanmoins à être versés en d'autres lieux pour la cause de la foi chrétienne ; et aujourd'hui encore elle compte de nombreux martyrs en Chine, en Cochinchine et dans une multitude d'autres régions aussi inhospitalières. Mais Rome étant le siège du gouvernement de l'Eglise Catholique, elle n'a presque jamais cessé d'être de préférence le but spécial des persécutions de l'impiété contre la religion de Jésus-Christ, et trop souvent elle a été même la victime de l'ambition et de la colère des peuples et des rois. Les Goths, Genseric, Théodoric, Totila, les Lombards et bien d'autres, y portèrent successivement le fer et le feu ; et son histoire n'est qu'une persécution presque continuelle. Mais jamais elle ne s'en est alarmée ; confiante dans les promesses de son divin Epoux, elle a toujours souffert avec calme et résignation, avec dignité et sans faiblesse ; car elle savait que la barque de Pierre peut bien être plus ou moins agitée par les tempêtes, mais qu'elle ne périra jamais. Ainsi l'Eglise romaine est infaillible, Catholique, Apostolique, Une, Sainte, et l'objet des persécutions du monde : elle est donc la véritable Eglise fondée par le Divin Sauveur.

 

Élévation sur l'Eglise romaine réunissant tous les caractères divins de la véritable Eglise

 

I. O sainte Eglise Romaine ! Lorsque je jette un regard sur les sociétés religieuses qui se partagent la terre, je ne vois que vous seule qui réunissiez tous les caractères divins qui manifestent de la manière la plus éclatante que vous n'êtes pas l'ouvrage d'une intelligence humaine. Comme vous laissez loin derrière vous tous ces rêves creux et ces systèmes étroit des génies et des philosophes, même les plus éminents ! Il est impossible de vous contempler avec quelque attention, sans être frappé de ces rayons célestes qui s'échappent de votre front et qui révèlent au plus aveugles votre origine toute divine. Où se trouve ailleurs que dans votre sein l'interprète infaillible des oracles sacrés de celui qui est le Très-Haut ? Je cherche sur la terre une société qui invoque le vrai Dieu et qui compte un aussi grand nombre d'adorateurs en esprit et en vérité que vous comptez d'enfants, et je n'en découvre aucune. Qui pourrait vous disputer les droits évidents de votre antiquité, lorsque votre généalogie bien connue vous fait remonter jusqu'aux apôtres, jusqu'à Jésus-Christ, leur divin Maître ? Que les sectes qui se sont violemment séparées de vous nous montrent l'unité de leurs adhérents à côté de votre immutabilité ! Elles pourront nous nommer d'honnêtes gens et des héros même sortis de leurs rangs ; mais jamais elles ne pourront nous montrer des saints, puisqu'elles ne possèdent pas la vraie doctrine de la sainteté. Elles nous rappelleront bien le nom de quelques fanatiques morts pour défendre leurs erreurs et leurs œuvres ; mais elles seront impuissantes à prouver que la persécution est leur destinée à tout jamais, parce qu'on ne persécute à perpétuité que la vérité et la justice. Vous seule surtout, ô sainte Épouse de Jésus-Christ, possédez le trésor sacré de la Charité Divine dont l'éclat laisse dans les ténèbres les plus profondes la bienfaisance parement humaine et la philanthropie, qui n'en sont qu'une froide et misérable contrefaçon. Eglise de Jésus-Christ, ô Eglise romaine, que vous êtes belle ! Ô beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, sans tache et sans ride ; ô ma mère bien-aimée, soyez donc à jamais bénie d'avoir daigné me recevoir dans votre sein, et de me compter au nombre de vos enfants !

II. Que vos conseils, ô Seigneur, sont admirables, et que vos voies sont profondes ! Une éternelle succession fut destinée à Saint Pierre. Il devait toujours y avoir un Pierre dans l'Eglise, pour confirmer ses frères dans la Foi, et pour tenir sans cesse la main au gouvernail ; mais il lui fallait un siège fixe pour l'exercice de cet office. Quel siège lui choisîtes-vous, ô Divin Maître ! Et qui pourrait assez admirer votre sagesse ! Ce ne pouvait être Jérusalem, parce que le moment était venu où, faute d'avoir connu le temps de sa visite, elle allait être livrée aux gentils, et détruite de fond en comble. L'heure de la conversion des gentils, d'autre part, avait aussi sonné ; ils allaient entrer en foule dans le temple de Dieu, c'est-à-dire dans son Eglise. Quel fut alors le lieu sur lequel tomba votre choix, Seigneur ? Rome, la maîtresse du monde, la reine des nations, et en même temps la mère de l'idolâtrie, la persécutrice des saints, c'est elle qui obtint vos préférences pour y placer le centre de la Foi qui devait être prêchée, comme d'un lieu plus éminent, à toute la terre. Vous aviez préparé de loin l'empire romain pour la recevoir. Un si vaste empire, qui réunissait dans son sein tant de nations, était destiné à faciliter la prédication de votre Evangile, et à lui donner un cours plus libre. A la vérité, l'Evangile devait encore aller plus loin que les conquêtes romaines, et il devait être porté aux nations les plus barbares ; mais enfin l'empire romain devait être son siège principal. Merveille ! les Scipion, les Pompée, les César, en étendant l'empire romain par leurs conquêtes, devaient être en quelque sorte les pionniers destinés à préparer les voies au règne de Jésus-Christ ; et, selon cet admirable conseil, Rome devait être la capitale de l'empire spirituel du Sauveur, comme elle l'était de l'empire temporel des Césars. Dès lors. Seigneur, vous avez tellement disposé les choses, que les successeurs de saint Pierre, à qui on donna par excellence le nom de Papes, c'est- à-dire celui de Pères, ont fait de la Chaire de Saint Pierre la chaire de l'unité, dans laquelle tous les évêques et tous les fidèles, tous les pasteurs et tous leurs troupeaux, se sont unis.

III. Aussi Rome, pour tout chrétien qui l'a visitée, est-elle, non pas seulement le plus vénérable des sanctuaires, mais encore la patrie et la maison paternelle. On s'y trouve comme chez sa mère, on y respire plus librement, l'atmosphère y est plus douce et plus suave qu'en aucun lieu du monde. Il semble qu'on y retrouve ce qu'on avait vu dans son enfance, parce qu'à chaque pas on y voit les lieux où habitèrent et souffrirent Saint Pierre et Saint Paul, tous ces Martyrs et ces Saints illustres qui furent nos pères dans la foi, et dont on nous racontait les sublimes vertus dans nos jeunes années. On s'attendrait presque à les rencontrer pleins de vie, tant leur mémoire est encore vivante, et le parfum qu'ils ont laissé après eux se sent encore partout. Seigneur ! Que vous montrez bien, ô Rome surtout, que vous êtes notre Père, et que vous êtes l'Epoux de votre Eglise bien-aimée ! Comme votre charité se plaît à se dilater et à répandre ses divines influences dans cette ville privilégiée ! Là  tous les malheureux à quelque classe de la société, à quelque nation qu'ils appartiennent, trouvent un asile et le sein d'une mère pour s'y reposer et s'y consoler. Depuis les têtes couronnées, que l'instabilité des choses humaines a chassées de leurs états, jusqu'au pauvre pèlerin que la foi amène les pieds nus, jusqu'au tombeau des saints apôtres, tous rencontrent dans la ville sainte un accueil fraternel, délicat et cordial, tel qu'on pourrait à peine l'espérer au sein de sa propre famille. Cette majesté si douce, si pleine de noblesse et de grandeur, que vous voyez apparaître dans les traits et la tenue des princes de l'Eglise et du souverain Pontife, au milieu des imposantes cérémonies de la religion, se change bientôt, lorsque vous les abordez personnellement, en une affabilité et un abandon qui vous font oublier, au bout de quelques instants de conversation, que vous parlez aux premiers dignitaires de la chrétienté. Nulle part, aucun souverain n'est aussi abordable que le Saint-Père ne l'est au Vatican ; et il est impossible d'exprimer les sentiments de respect et d'amour qu'il sait inspirera ceux auxquels Dieu fait la grâce de l'approcher. Comme il réalise bien son nom, saint Père ! Oui, lorsque vous êtes prosternés à ses pieds, vous croiriez être aux pieds de Saint Pierre ou de Jésus-Christ Lui-même. Il semble qu'une émanation de sainteté vous pénètre tout entier et vous absorbe. Puis, lorsque sa douce main vous relève après vous avoir béni, lorsque sa parole bienveillante s'est fait entendre, vous retrouvez le bon Père de la famille chrétienne, et un cœur si doux et si tendre que vous en êtes tout interdit. Eglise romaine, pourquoi vos ennemis ne vous voient-ils pas de près ? ils reconnaîtraient d'instinct que vous êtes véritablement l'épouse de Jésus-Christ ; ils cesseraient de vous persécuter ; ils seraient heureux de vous appeler leur mère, de vous aimer et d'être vos enfants soumis et dévoués !

 

Je crois en Dieu...

Saint Pierre et tous les saints Souverains Pontifes, priez pour nous !

 

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