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6 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Septième jour

Mère de Jésus-Christ, priez pour nous.

 

En invoquant Marie, mère de Dieu, nous avons médite dans son premier acte, le mystère de l'Incarnation ; en invoquant Marie, mère de Jésus-Christ, nous allons méditer le même mystère dans la paissance du Sauveur. C'est à Bethléem que s'accomplit cet événement à jamais mémorable et qui va changer les destinées du genre humain ; transportons-nous-y par la pensée. Aucun spectacle n'est plus digne de fixer l'attention du chrétien, n'est plus propre à exciter notre amour envers Jésus-Christ et notre dévotion envers la sainte Vierge sa mère.

En ce temps-là, dit l'Evangile, on publia un édit de César Auguste pour faire le dénombrement des habitants de toute la terre. Auguste était alors empereur romain et commandait au monde entier. En vertu de cet édit, Joseph et Marie son épouse qui était enceinte, durent se transporter à Bethléem, pour s'y faire enregistrer. Or, pendant qu'ils étaient là, il arriva que le temps auquel la sainte Vierge devait accoucher, s'accomplit. Toute la ville était pleine d'étrangers. Ce fut en vain qu'ils cherchèrent un logement, personne ne voulut les recevoir; leur pauvreté les fit repousser de toutes les hôtelleries. Nulle pitié pour une femme jeune, frêle et sur le point d'accoucher. Dans leur détresse, ils cherchèrent quelque réduit abandonné, et ne rencontrèrent qu'une pauvre étable, ouverte à tous les vents, située au milieu des champs. C'est là qu'à minuit, lorsque tout est en silence dans la ville ingrate et dans la nature entière, le Fils de Dieu fait chair, quitta le sein de sa mère pour descendre dans l'humble crèche adossée au mur de l'étable. Comme Marie lavait conçu miraculeusement et sans perdre sa virginité, elle l'enfanta sans douleur et sans cesser d'être vierge.

 Pourquoi Jésus-Christ en naissant préfère t il une étable à un palais ? Pourquoi veut-il que Marie sa mère partage sa pauvreté et son dénuement ? C'est pour relever le courage des pauvres et les consoler dans leurs privations. Si les biens de la terre devaient faire notre suprême bonheur, s'ils méritaient d'exciter toutes nos convoitises, Jésus-Christ en aurait doté sa mère, la créature qu'il a le plus chérie. Il les méprise pour nous apprendre à les mépriser, et pour être en droit de nous dire avec plus d'autorité : « Bienheureux les pauvres ! » Vous tous qui vivez des sueurs de la journée, qui êtes condamnés aux privations sur la terre, en voyant que Jésus et Marie n'ont pas été mieux partagés que vous, oseriez-vous encore vous plaindre de votre condition ?

De plus Jésus a voulu naître non dans une ville, mais dans la campagne. Les premiers appelés à le visiter et à l'adorer clans la crèche où il repose, sont d'humbles et simples bergers, pauvres comme lui. Vous qui cultivez la terre et vivez dans les champs, voyez comme Jésus relève et honore votre condition ! Les rois viendront plus tard à l'étable de Bethléem, parce que personne n'est exclu du bienfait de la rédemption, mais la préférence est accordée aux habitants de la campagne. Quelquefois peut-être, en voyant l'éclat qui brille dans les villes, une certaine aisance plus apparente que réelle, avez-vous été tentés de quitter le toit qui vous a vus naître ? Croyez-moi, ne désertez pas la maison de votre père et le champ qu'il a arrosé de ses sueurs. Ce champ n'est pas épuisé, il fournira à vos besoins et à ceux de votre famille, si vous savez le féconder par votre travail et vos prières. Dans les champs, vous êtes plus rapprochés de Dieu ; tout vous parle de sa puissance, de sa providence et de sa libéralité ; tout vous dit de l'aimer et de le servir.

 

Exemple

Abjuration du Protestantisme

 

Un modeste ouvrier papetier, qui depuis plus de trente ans s'était concilié la confiance de ses maîtres et la bienveillance des nombreux ouvriers de la fabrique.de M M. Montgolfier, sollicité de rentrer dans le sein de la vraie Église, restait dans l'erreur par la crainte de ses parents ; mais touché de l'exemple de ses maîtres, il se sentait toujours attiré à cette religion qui fait pratiquer tant de bonnes œuvres. Enfin, la grâce triompha de son esprit et de son cœur. Il se rendit auprès d'une de ses respectables maîtresses, Mme St Etienne Monlgolfier, et lui dit : « Me voici franchement décidé à devenir catholique ». Cette dame aussi instruite que pieuse et prudente, après lui avoir témoigné la joie qu'elle en éprouvait, lui rappela quelques-uns des principaux articles de notre croyance que les disciples de Luther rejettent ; elle lui dit enfin que les catholiques honorent la très sainte Vierge, mère de Jésus-Christ, qu'ils la prient, qu'ils réclament sa protection auprès de Dieu. « Ah ! oui, madame, répondit-il avec un accent de conviction difficile à rendre, nous ne croyons pas à la sainte Vierge ; mais moi j'y croyais depuis plus d'un an. J'avais toujours entendu dire que Marie était le refuge des malheureux, la consolatrice des affligés ; je me mis à la prier souvent, et avec toute l'ardeur dont j'étais capable, pour qu'elle m'obtint la guérison de mes yeux, qui depuis longtemps me faisaient beaucoup souffrir, et que rien n'avait pu soulager ; je fus bientôt entièrement guéri, et depuis lors je l'invoque toujours, et je crois que c'est elle qui veut que je sois catholique ». Il a été solennellement présenté aux fonts sacrés du baptême, le 26 octobre 1843.

Pratique : Supportez aujourd'hui volontiers vos peines et vos privations, en les unissant aux peines et aux privations de Jésus et de Marie, dans l'étable de Bethléem.

 

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Prière

 

Divine Mère de Jésus-Christ, me voici à genoux devant vous, comme les bergers devant la crèche de Bethléem. Montrez-moi votre divin Fils, c'est dans vos bras que je veux l'adorer. Que votre main prenne la sienne pour me bénir ! Bénissez-moi l'un et l'autre, et je me retirerai joyeux et consolé dans le lieu de mon repos. Votre bénédiction, ô Mère de Jésus Christ, c'est le pardon de nos péchés, c'est la force dans les épreuves, c'est la douce paix au fond de lame, c'est l'union au sein de la famille, c'est le paisible sommeil à la fin de la journée, c'est l'espérance du ciel après les travaux de la vie et le bonheur dans l'éternité. Ainsi soit-il.

 

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