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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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3 août 2017

Le Mois de Sainte Claire

Le Mois de Sainte Claire


Exercices pour honorer Sainte Claire pendant le mois d'août par une pauvre Clarisse

Mère Séraphine du Cœur de Jésus

 

santaclaradeassis

Quatrième Jour

Appel divin

 

Au manoir des Sceffi, Claire s’épanouissait dans tout l’éclat de son printemps. Elle était l'orgueil de son père, l’enfant des prédilections de sa mère, « qui lui portait un amour plus tendre qu’à ses sœurs, parce qu’elle les surpassait singulièrement dans la piété ». Tout en elle effectivement rappelait la vertu et en retraçait les charmes.

Claire brillait aux yeux de tous par son angélique modestie non moins que par sa beauté. Aussi vertueuse qu’aimable, spirituelle et belle, l’histoire nous la montre estimant bien au-dessus des avantages naturels dont elle était douée, ceux qui résultent de la sagesse et de la vertu. Sa piété allait croissant et l’attrait de la pénitence, déjà, la portait à ces mortifications secrètes et volontaires qui distinguent les saints. Sous la dentelle et la soie des riches habits que lui donnait sa mère, la jeune vierge cachait des instruments de pénitence qui constituaient pour sa chair délicate un douloureux supplice. Claire l'endurait avec bonheur pour l'amour de Jésus. et sous le dur cilice qui la meurtrissait et Que nul ne soupçonnait, elle restait la plus délicieuse et la plus parfaite jeune fille, la perle incomparable de l’Ombrie... Grâce et nature en effet semblaient rivaliser de concert pour l’enrichir des meilleurs dons. Au château, comme aux alentours, l’éloge de Claire était sur toutes les lèvres, tant étaient vrais, attrayants et doux les charmes de ses qualités morales et de ses vertus.

Devant leur belle adolescente. et dans une fierté bien légitime, ses parents eux-mêmes ne tarissaient pas d'admiration.

Faut-il s’étonner ensuite de voir les plus nobles et les plus opulentes familles de la péninsule aspirer à son alliance et les nobles châtelains de Sasso-Rosso, si fiers de leur fille, caresser l‘espoir de la fiancer bientôt à l‘un des plus riches et des plus brillants seigneurs de son temps ?

Mais ce n’est point à un époux de la terre que l'héritière des Sceffi donnera son cœur. Sa foi, comme son amour, elle l’a jurée au Christ, a Lui qu'elle a vu, qu'elle a aimé et chéri uniquement ! à Jésus, qui dès son jeune âge eut les prémices de sa tendresse et de son amour. Insensible aux propositions les plus séduisante de la terre, la jeune vierge n'entend qu’une voix. celle du Bien-Aimé divin qui l’attire, la voix de l’Époux céleste qui murmure à son cœur. et plus doux que jamais, son mystérieux « Veni... ! » Claire, docile et généreuse, brûle d'y répondre.


Réflexions et avis


Créée pour Dieu, l’Être suprême, le souverain Bien, pour l’aimer, le servir et le posséder un jour, est-ce merveille que l'âme tende à Dieu et rêve de s’unir à Lui ? « Dieu a des attraits, dit Lemann, et ces attraits sont tels que nous nous sentons emportés vers lui aspirant non seulement à le connaître, à l‘aimer, à le servir, mais, ce qui est plus fort, à nous unir à lui. Sa beauté nous attire, son infini nous captive, son inconnu nous semble la béatitude ; c'est pourquoi, à certaines heures, tout notre être s'élance vers lui soupirant avec le prophète : « Seigneur, qui est semblable à vous ? » ou avec l’Épouse du Cantiques des Cantiques ; Attirez-moi à vous, ô le Bien-aimé de mon cœur ; et je courrai à l'odeur de vos parfums ».... À ces moments-là, on aspire à posséder Dieu de la possession la plus forte et la plus intime... »

Telles furent furent déjà au printemps de sa vie respirations de Claire, et telles nous les voyons persister ardentes, généreuses, embrasées, à cette heure où le monde s‘acharne à la disputer à Dieu. Non ! la victoire ne sera pas au monde, mais au vainqueur du monde, au « Christ amour ! ». À Lui qui, douze siècles avant, laissait aux siens, pour les soutenir dans la lutte contre son éternel ennemi, ce magnifique encouragement : « Ne craignez pas, j’ai vaincu le monde ».

L'attitude ferme et généreuse de la jeune vierge était la réponse de son âme à l'appel divin.


Âmes privilégiées, qui entendez comme elle cet appel sublime, le doux « Veni » du Christ, ah ! N'endurcissez pas votre cœur. Ne résistez pas à l’appel du Seigneur, aux vues de son amour. La vocation religieuse est une grâce de choix à laquelle il faut répondre sous peine d'encourir la disgrâce de Dieu et d‘exposer son salut.

L’âme qui n’a pas le courage de le suivre chemine hors de la voie où Dieu l'invitait à marcher pour arriver au bonheur. et Au contraire, dit Saint Alphonse de Liguori, quel bonheur est le partage même ici-bas de ceux qui, renonçant au monde, se sont.donnés à Dieu sans réserve et lui ont consacré le peu de jours qu’ils ont à passer sur la terre, sans parler encore du trône éminent qui leur est réservé dans le ciel et des joies infinies qui les y attendent.

Mais si la vocation religieuse n’est pas donnée à tous, c'est néanmoins de tous que Dieu sollicite le cœur et qu'il demande l‘amour : « Enfant, donne-moi ton cœur ! »

Ces paroles sont le tendre appel du cœur de Dieu à l‘amour que nous lui devons, appel qu’il adresse avec une suavité ineffable à tous ses enfants. Âme pieuse, que votre cœur y réponde ! qu'il se donne à lui sans partage et qu’aucun rival n’y vienne partager un amour qui est dû entièrement à lui !


Avis des Saints

 

« Toute attache aux créatures nous empêche d‘être entièrement à Dieu ». (Saint Jean de là Croix). « Autant nous donnons d’amour aux créatures, autant nous enlevons à Dieu » (Saint Philippe de Néri). « Aimons donc le Seigneur de tout notre cœur et de tonte notre âme, puisque c'est là ce qu’il demande de nous ». (Saint François d'Assise).

 

Couronne de sainte Claire

Fleur séraphique

La Bienheureuse Aimée, sa nièce chérie (XIIIe siècle)


Elle dut aux prières de la sainte Fondatrice la grâce de renoncer au monde pour s’attacher au céleste Époux. Il est dit que Jésus la traita en enfant gâtée. Un jour elle aborde Claire au moment où celle-ci est favorisée du bonheur de tenir l’enfant Jésus dans ses bras... En présence d'un tel prodige, Aimée se prosterne et adore l'adorable Enfant qui se rend visible à ses yeux... Jésus la bénit de sa divine main et laisse l'heureuse Aimée et ta tante, ses deux privilégiées, inondées de joie.

Pratique : Réitérer avec ferveur le don de soi à Dieu, et réitérer souvent cette aspiration ardente : « Seigneur, mon Dieu, je veux être tout à vous ! »


Prière

 

Aux appels d’en-haut que je réponde comme vous, ô séraphique Mère ; aux désirs de mon Dieu que tout cède chez moi. Est-ce en vain que Jésus formulerait ses vœux à mon âme, est-ce en vain qu’il me déclarerait sa douce volonté ? Obtenez-moi de l'aimer sans partage et de' lui être fidèle jusqu’à la mort. Ainsi soit-il.

 

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Téléchargez le texte de cette méditation (pdf) en cliquant ici

 

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