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7 mai 2019

Le Mois de Marie Dominicain

Le Mois de Marie Dominicain

Marie honorée par les Saints et les Saintes de l’Ordre de Saint Dominique

Visitation1

 

Huitième jour

Dévotion à la Visitation de la Vierge

 

« Et d'où me vient ce bonheur que la Mère de mon Seigneur daigne venir à moi ? » (Saint Luc, 1).

 

I. Il y a dans ce mystère trois personnes à considérer : Saint Jean, sa mère Élisabeth et la très Sainte Vierge. Saint Jean n'a pas encore vu le jour ; mais il tressaille et ne se possède plus en présence de Jésus-Christ. Ceci doit nous faire comprendre la grandeur du mystère et du bienfait de l'Incarnation. En effet, si l'Esprit Saint a permis qu'un enfant encore enfermé dans le sein de sa mère l'honorât d'une manière si merveilleuse, que ne doivent pas faire ceux qui sont arrivés à un âge plus parfait ?

Considérez, en second lieu, l'admiration et la joie de Sainte Élisabeth lorsque, par l'effet d'une lumière soudaine et surnaturelle, elle eut, pour ainsi dire, connaissance de toute l'économie de l'Evangile. Ici les paroles manquent, et tout ce que l'on peut faire, c'est d'admirer en silence les dons et les faveurs que le Seigneur, même en cette vie, prodigue à ses élus.

Mais, après avoir pénétré dans le cœur d'Élisabeth, tâchez de pénétrer aussi dans celui de Marie, et méditez les paroles qui sortirent alors de sa bouche. Que se passait-il en Vous, Vierge bienheureuse, quand vous prononciez ces magnifiques paroles : « Mon âme rend gloire au Seigneur, et mon esprit est ravi de joie dans le Dieu mon Sauveur ». (Saint Luc, 1, 4.6.) Quelles grandeurs ! quelles merveilles ! Hélas ! Ce n'est pas à nous, faibles créatures, de les approfondir ; contentons-nous de les admirer, de nous en réjouir et de les contempler avec étonnement Heureux mille fois les justes, si parfois ils sont ainsi visités et consolés » (Bienheureux Louis de Grenade).

Cette suprême consolation fut accordée au Bienheureux Ceslas. Un jour de fête de la Visitation, pendant qu'il s'occupait de ce mystère, la très Sainte Vierge lui apparut et lui annonça le moment précis de sa mort. Le bienheureux, transporté de joie, s'écria : « Oh ! Merci, merci, bonne Mère ! bientôt je pourrai donc vous voir sans fin, et suivre l'Agneau Jésus, que j'ai tant aimé ici-bas ! »

Le Vénérable Jean Naja, arrivé à Manille pour y prêcher l'Evangile, fut atteint d'une maladie de langueur qui le mit dans l'impossibilité de remplir les devoirs de son ministère. Il y avait une année que ce pénible état durait, lorsque, avec l'approbation de ses supérieurs, il promit, le jour de la Visitation, de consacrer sept années de sa vie à travailler sans relâche au salut des âmes, si la très Sainte Vierge lui obtenait la grâce de recouvrer la santé. Peu après avoir écrit ce vœu, il fut parfaitement guéri, et étudia avec tant d'ardeur la langue du pays qu'au bout de trois mois il pouvait prêcher et confesser. Il se mit donc à parcourir la province pour prêcher l'Évangile avec un grand zèle, et en ayant soin de toujours porter dans son bréviaire le papier sur lequel il avait écrit son vœu, afin de ne point oublier un instant la grâce reçue. Les sept années venaient de se terminer lorsqu'il devint malade à l'extrémité. Dans ce péril, il fit de nouveau le vœu à la très Sainte Vierge de consacrer encore quatre années à travailler à la faire connaître avec son divin Fils dans ce pays nouvellement converti, si la santé lui était rendue. La grâce demandée fut encore accordée, et il remplit avec la même fidélité que la première fois son nouvel engagement. Un jour qu'un incendie, qui semblait devoir prendre des proportions effrayantes, commençait à brûler à Abuatan, le Père Jean se mit à genoux devant les flammes, et commença pieusement à réciter son Rosaire. Dès qu'il fut arrivé au second mystère (la Visitation), le vent changea contre toute apparence, porta les flammes d'un côté où elles n'avaient point d'aliments, si bien qu'il n'y eut que trois maisons brûlées, ce que l'on considéra comme un grand miracle (Diarium Dom., 25. décembre).

Lorsque le pape Urbain VI, en 1395, eut décidé d'établir la fête de la Visitation pour obtenir par Marie la cessation du schisme qui alors désolait l'Église, il chargea le Bienheureux Raymond de Capoue de composer l'office de la nouvelle fête.

 

II. Vierge sainte, permettez que ma faible voix vous proclame aussi bienheureuse, vous bénisse et vous exalte ! Et qui plus que moi doit le faire ! Combien de fois en ma faveur n'avez-vous pas oublié votre élévation en me visitant par vos douces et maternelles inspirations ! De combien de faveurs ne m'avez-vous pas comblée ?... Ô la plus heureuse de toutes les femmes, glorifiez le Seigneur ! Glorifiez-le pour Vous et pour moi, qui ne le saurais faire dignement. Avec vous je dis de toutes mes forces : « Mon âme bénit le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur ».

Vierge bienheureuse, puisque le Très-Haut vous a rendue gardienne et dépositaire de tous ses trésors, dans cet instant où nous rappelons le souvenir du jour où vous avez daigné les répandre sur la maison de Zacharie, veuillez aussi descendre jusqu'à moi et me visiter, ainsi que tous les membres de la famille Dominicaine.

Nous avons de grandes obligations à remplir ; que par Vous nous y soyons fidèles. Donnez-nous de vivre comme Vous, abîmés en nous-mêmes, et d'y attendre, ainsi que Vous, les miséricordes du Seigneur. Abaissez un regard sur nous, et faites en nous de grandes choses. Que, comme Jean-Baptiste, nous soyons embrasés du plus pur et du plus ardent amour pour le fruit béni de vos entraillesn et qu'Il reçoive de nous les hommages et les louanges qui lui sont si justement dus ; que, comme Élisabeth, nous soyons pleins d'humilité et de reconnaissance pour les grâces reçues ; que l'amour du prochain qui a consumé votre cœur consume aussi le nôtre ; que l'esprit de pénitence et de sacrifice qui a conduit le saint précurseur au désert, nous accompagne tous les jours de notre vie.

Vierge sainte, visitez aussi l'Église ; faites-lui produire de ces âmes saintes et généreuses dont le zèle change en quelque sorte la face de la terre, et affronte tous les périls quand il s'agit de sauver les âmes.

Multipliez les fils de saint Dominique, et que par eux la sainte Église de votre Fils voie, comme autrefois, le salut se répandre sur tout l'univers. Amen.

 

282_001

 

Téléchargez le texte de cette méditation (pdf) en cliquant ici

 

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