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12 décembre 2021

Le Mois des Bergers

Le Mois des Bergers

 

Bon-Pasteur-001

 

Treizième jour

Le Sacerdoce

13 Décembre

 

« Je vous donnerai des pasteurs selon mon cœur, qui vous distribueront la nourriture de la science et de la doctrine ». (Jérémie 3, 15).

 

I. Le sacerdoce est, dans l’Église de Jésus-Christ, son institution fondamentale. C'est lui qui est la pierre inébranlable, à l'épreuve des puissances de l'Enfer, et sur laquelle elle a été bâtie par son divin fondateur. Le Souverain Pontife, les Evêques et les Prêtres composent l'ensemble, le corps du sacerdoce catholique. Ce sont là les Pasteurs selon le cœur de Dieu, choisis par lui, pour être commis à la garde et aux soins de son troupeau. Ils sont le bercail, ils sont l’Église même et ils sont le pâturage. Sans eux, les brebis se dispersent et errent çà et là, sans savoir où elles vont, sans connaître les chemins et au milieu des plus épaisses ténèbres. Les prêtres sont d'autres Jésus-Christ, le Pasteur-Dieu. Sans Jésus-Christ, qui eût vu la lumière, et entendu parler la vérité ? Sans lui, qui eût distribué aux brebis la nourriture de la science et de la doctrine que Dieu leur avait promise ?... Jésus-Christ avait donc en lui-même la plénitude du sacerdoce pour enseigner, pour nourrir, pour racheter les brebis !…

II. Pour que les prêtres soient d'autres Jésus-Christ, il faut, par conséquent, que par transmission, la plénitude du sacerdoce soit en eux ; et elle y est en effet. De même que cette plénitude fut transmise de Jésus-Christ aux Apôtres, et ensuite des Apôtres aux disciples, par fraction, de même elle est encore transmise par le successeur de Pierre aux Apôtres, c'est-à-dire, aux Evêques, et ceux-ci la transmettent, par fraction plus ou moins importante aux Prêtres, aux Diacres, aux Lévites, etc. Mais il ne suffit pas que le sacerdoce pléniel soit dans l’Église, il faut surtout qu'il soit exercé, qu'il soit vivant et visible, qu'on l'entende parler, qu'on le voie agir, qu'on en ressente les effets. Sans cela, son institution serait vaine, son pouvoir stérile, sa doctrine sans vie ; et l'on pourrait parfaitement affirmer qu'il n'y a ni sacerdoce ni Eglise. Mais, fort heureusement pour le salut de nos à mes, nous voyons le contraire. L’Église et le sacerdoce vivent. Le prêtre de Jésus-Christ est comme Jésus-Christ lui-même, « prêtre pour l'éternité ».

III. Voilà donc les pasteurs, selon son cœur, que Dieu nous a donnés et qui, depuis deux millénaires, nous distribuent la nourriture de la science et de la doctrine. Cette science et cette doctrine sont celles de Jésus-Christ même. C'est cette doctrine qu'ils nous prêchent, qu'ils nous enseignent et qu'ils transmettent d'âge en âge, sans altération aucune, à toutes les brebis du troupeau de Jésus-Christ pour être leur nourriture spirituelle et leur salut.

Quel fruit retirerons-nous de cette méditation ?… Nous aimerons, nous rechercherons la parole de Dieu passant par la bouche de son sacerdoce, pour nous enseigner les vérités éternelles. Nous ferons de cette parole la règle de notre conduite ; elle sera notre nourriture, le pain quotidien de nos âmes. Ainsi instruits et nourris, nous nous approcherons humblement et avec confiance des saints autels où le sacerdoce nous distribue aussi le pain vivant descendu du ciel pour donner la vie à ceux qui en mangent. Dans tous nos besoins spirituels, dans toutes nos peines, nos langueurs, nos ténèbres, nos doutes, nos scrupules, nous nous souviendrons qu'il y a dans l’Église de Jésus-Christ un sacerdoce, un corps enseignant, dépositaire de la vérité, plein de pouvoirs et de lumière pour conseiller, pour guérir, pardonner, remettre les péchés, lier, délier sur la terre et dans le Ciel ; un corps de sacrificateurs qui, tous les jours et en tous lieux, offrent,au nom de Dieu, la victime de propitiation dont les mérites infinis et le sang précieux peuvent seuls sauver nos âmes. Enfin, nous tâcherons toutes les fois que l'occasion s'en présentera, d'être, dans le monde, par notre parole, et par nos actes, les coadjuteurs  de ce sacerdoce, en ayant toujours en vue le salut des âmes qui nous approchent.

 

Résolution : Si je n'ai ni le talent, ni la mission d'enseigner, je tâcherai du moins de prêcher d'exemple en vivant en bon chrétien partout où je me trouverai.

Bouquet spirituel : « Puisque nous avons un grand sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous de lui avec un cœur sincère, avec une confiance pleine et parfaite, et le cœur purifié des souillures d'une mauvaise conscience ». (Hébreux 10, 22).

 

7

 

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