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13 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

UnburntBush

 

Quatorzième jour

L'Échelle de Jacob

 

Genèse 28, 10-17

 

Marie est l'échelle de Jacob. Fille d'Adam, comme nous, elle touche à la terre. Mère de Jésus, elle atteint le ciel. Sa prière et ses saints désirs montent sans cesse jusqu'au ciel ; la grâce divine ne cesse de descendre du ciel dans son cœur. Par elle le Fils de Dieu, le verbe descendra sur la terre ; par elle, fils d'Adam, pauvres pécheurs, nous monterons au ciel. Par Marie notre prière montera jusqu'au Cœur de Jésus ; par Marie la grâce de Jésus descendra jusqu'à notre cœur.

Nous aussi nous sommes figurés par la mystérieuse échelle : par le corps nous touchons la terre, par l'âme nous touchons le ciel. Si nous le voulons, nos œuvres, nos paroles, nos désirs, nos pensées, seront autant d’échelons qui nous élèveront à Dieu. Il dépend de nous de monter sans cesse à Dieu par la prière et par la contemplation, et de descendre sans cesse au prochain par l'action du zèle et de la charité : alors notre vie sera l'échelle de Jacob, et Dieu reposera en nous et sur nous.

 

ND du Laus

 

Notre Dame du Laus (diocèse de Gap)

 

Au mois de mai 1664 , une bergère, nommée Benoîte Rencurel, faisait paître ses moutons sur la montagne de Saint Maurice. Ce saint lui apparut et lui annonça que le lendemain, dans le vallon Saint Étienne, elle verrait une grande dame qui, plus tard, lui dirait son nom. Le lendemain , la bergère se rendit au lieu indiqué, et sur un rocher appelé les Fours elle vit une belle dame avec un petit enfant. Après deux mois d'apparitions fréquentes, la dame dit : « Je suis Marie, Mère de Jésus, dites à M. le Prieur de venir ici en procession avec sa paroisse ». La procession se fit. Plus tard on éleva dans cet endroit une chapelle, sous le nom de Notre Dame des Fours. Ceci se passait à la fin d'août 1664.

Un mois après, Marie apparaît à la bergère et lui ordonne de suivre un sentier à travers un bois. Benoîte obéit et arrive à une chapelle qui avait été bâtie en 1640 par les habitants du Laus, mais qui se trouvait alors toute délabrée, Marie se montre de nouveau et dit à la bergère : « Dans peu je bâtirai ici une grande église, où beaucoup de pécheurs se convertiront. Les pauvres fourniront l'argent, et vous me verrez souvent en cet endroit ». À partir de ce moment, le concours à ce sanctuaire prit des proportions étonnantes et les miracles se multiplièrent à l'infini. En 1665, Benoîte entreprit la construction de l'église. Terminé en quatre ans, sous la direction de la bergère, le nouveau sanctuaire reçut le nom de Notre Dame du Laus. Les persécutions alors commencèrent contre Benoîte et contre ce pèlerinage. On prétendait que la dévotion nouvelle à Notre Dame du Laus détruirait l'antique dévotion à Notre-Dame d'Embrun. La bergère ne désespéra point. « La dévotion du Laus, lui dit son bon ange, le 18 mars 1700, est l'œuvre de Dieu ; ni l'homme ni le démon ne sauraient la détruire ; elle subsistera jusqu'à la fin du monde, elle fleurira toujours de plus en plus, et produira partout de grands fruits ». Les traverses continuèrent jusqu'à la mort de la sainte bergère qui, à l'âge de soixante-et onze ans, alla recevoir la récompense de son zèle : c'était le jour des saints Innocents, en 1718.

Sous la Terreur, Notre Dame du Laus fut saccagée et fermée. Mais depuis, le pèlerinage a repris son antique splendeur.

 

Notre Dame de Pignans (Diocese de Fréjus)

 

Parmi les disciples du Sauveur qui abordèrent à Marseille avec Lazare et ses deux sœurs, se trouvait sainte Nymphe, nièce de saint Maximin, premier évêque d'Aix. Elle construisit une chapelle en l'honneur de la sainte Vierge sur une hauteur, occupée jadis par un camp romain qui a donné naissance à la ville de Pignans (Castra Pinorum). Nymphe subit le martyre à Marseille en même temps que Lazare. L'oratoire de Pignans fut renversé par les païens. Lorsque la paix eut été rendue à l'Église par Constantin, un berger découvrit au sommet de la montagne une image de Marie cachée dans les broussailles. Convaincus que c'était la statue vénérée au temps de sainte Nymphe, les chrétiens rebâtirent la chapelle. Plus tard, le roi Thierry, l'un des fils et des successeurs de Clovis, restaura l'édifice, et en 508 il donna une charte où il est dit qu'en ce lieu une image de Marie sculptée sur bois, avait été honorée dès le temps des disciples du Sauveur.

 

Notre Dame de Grâce à Cotignac (Diocèse de Fréjus)

 

Le 10 août 1519, un cultivateur nommé Jean de la Baume, autrement dit de la Sacco, se rendait le matin à ses travaux sur la colline de Verdale. Soudain la Mère de Dieu lui apparaît au sein d'une grande lumière. Elle lui ordonne de faire savoir à une communauté d'ecclésiastiques, établie à Cotignac, et aux notables de la ville qu'elle voulait avoir sur cette colline une chapelle où on l'invoquerait sous le titre de Notre Dame de Grace. On refusa d'abord de croire à l'apparition ; mais une seconde ayant eu lieu, la chapelle fut bâtie, et ne tarda pas à devenir célèbre par le nombre des miracles et par le concours des pèlerins.

Ce sanctuaire tient un rang spécial entre ceux où Marie fut invoquée pour la naissance de Louis XIV. Nous y reviendrons ailleurs.

Démolie en 1793, la chapelle de Notre Dame de Grâce fut relevée en 1810 et les pèlerinages reprirent leur cours.

 

Notre Dame d'Embrun (Diocèse de Gap)

 

Le sanctuaire de Notre Dame d'Embrun remonte à saint Marcellin, apôtre de la contrée ou du moins à son successeur immédiat, Artémius. Détruite par les invasions barbares, elle fut rebâtie avec magnificence par Charlemagne. On y vénérait un tableau appelé royal, ou simplement le Réal, ou encore la Vierge du Réal, parce qu'il représentait la sainte Vierge et les rois mages. Louis XI portait à son chapeau une médaille de Notre Dame d’Embrun. Il fut nommé par Sixte IV premier chanoine de cette église. Charles VIII, Louis XII, François Ier, Henri II vinrent prier à ce sanctuaire. En 1585, les Hugue nots, sous la conduite de Lesdiguières, le saccagèrent et détruisirent l'image miraculeuse de la Vierge du Réal. Henri IV rendit l'église aux catholiques. Louis XIII la visita en 1639.

 

ND de France-001

 

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