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rosaire
10 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Onzième jour

Excellence de la dévotion du Rosaire

 

Nous avons vu hier que la dévotion du rosaire est justifiée par la raison; nous allons voir aujourd'hui qu'elle a été consacrée par l'autorité de l'Eglise et confirmée par la tradition. Les souverains Pontifes sont les organes de l'Eglise; leur autorité doit nous servir de règle et leurs jugements faire loi, surtout lorsqu'ils attestent des faits de tradition ou qu'ils préconisent une dévotion pour la proposer à la piété des fidèles. Leur suffrage doit donc être à nos yeux d'un grand poids; il y a 24 Papes au moins qui ont donné des bulles pour en relever l'excellence et pour en propager la dévotion ou la justifier, depuis Urbain IV contemporain de Saint Dominique et le premier promoteur du rosaire jusqu'à Pie IX. Nous ne pouvons citer que quelques-unes de ces bulles.

Léon X, le 6 Octobre 1520, reconnaît d'abord que la dévotion du rosaire est très-utile pour obtenir de Dieu des secours miraculeux dans les nécessités les plus pressantes; il atteste les grands fruits de cette dévotion étales miracles éclatants qu'elle a produits dans beaucoup de contrées; il confirme et renouvelle les indulgences accordées à la confrérie du rosaire érigée à Cologne, etc. Adrien VI, après avoir attesté que le rosaire est très-utile aux moribonds, et qu'il leur offre de puissants secours contre les artifices et les illusions du démon, à l'heure de la mort, accorde des indulgences aux membres de la confrérie, pourvu qu'ils aient récité une fois le rosaire pendant le cours de leur vie. Clément VII, le 8 Mai 1524, considérant tous les avantages de la confrérie du rosaire, soit pour l'âme, soit pour le corps; les grands biens qui en ont résulté pour les intérêts de la religion, dans l'Eglise; la ferveur qu'elle a ranimée dans les âmes, les grâces extraordinaires qu'elle leur a obtenues, et les m racles mêmes que Dieu a opérés en faveur de ceux qui en ont rempli les devoirs, s'exprime ainsi: « Suivant les traces de nos prédécesseurs qui ont confirmé ou augmenté les indulgences et les privilèges de cette confrérie, y étant porté de notre propre mouvement, et par une dévotion particulière pour cette confrérie du rosaire, nous approuvons, etc ». Saint Pie V, le 18 Juin 1569, après avoir dit que la dévotion du rosaire est une source de paix, de consolation et de ferveur, ajoute que c'est dans cette vue et pour cette fin, qu'il confirme et augmente les indulgences accordées aux confréries du rosaire, afin que tous les associés, appuyés sur la miséricorde de Dieu et sur l'autorité des bienheureux apôtres Saint Pierre et Saint Paul, reçoivent un nouvel accroissement de grâces et de bénédictions. Sixte-Quint, après avoir proclamé que la confrérie du rosaire a procuré toutes sortes de biens à l'Eglise et aux fidèles, s'exprime ainsi: « Ayant considéré mûrement l'utilité du rosaire de la glorieuse Vierge Marie, institué par Saint Dominique et qui lui a été inspire du ciel, selon une pieuse croyance, et y étant excité par la même dévotion envers la sainte Vierge, confirmons, etc ».

Il résulte de toute cette série de 24 Papes qui, selon les circonstances, se sont empressés d'honorer de leur suffrage le rosaire, de préconiser son auteur et de combler de faveurs spirituelles et de privilèges les membres de la confrérie, que l'Eglise a toujours proposé aux fidèles cette dévotion comme appuyée sur de solides fondements, et digne de leur juste appréciation et de leur piété. Une dévotion déjà si autorisée par l'Eglise dans la personne de ses chefs depuis Urbain IV jusqu'au Pontife actuellement régnant, ne pouvait manquer d'être adoptée, encouragée, préconisée et propagée par l'épiscopat et par tous les Saints personnages qui ont illustré l'Église depuis Saint Dominique. Il n'est pour ainsi dire pas d'évêque qui n'ait établi ou conservé, dans les différentes églises de son diocèse, la dévotion du rosaire. De plus, Saint François de Sales avait fait le vœu de dire tous les jours cinq dizaines du rosaire, c'est-à-dire le chapelet. Saint Charles Borromée, archevêque de Milan, non content d'être fidèle à cette dévotion par la pratique journalière du Rosaire, en établit la Confrérie dans son église métropolitaine. Saint Alphonse de Liguori, si éminemment dévot à la Sainte Vierge, portait un Rosaire au cou et un autre à sa ceinture; il avait fait le vœu de le réciter tous les jours et il ne cessait de le recommander dans toutes ses prédications. Les membres de la congrégation qu'il a établie, montrent partout le même zèle à propager cette dévotion.

En France, les évêques s'efforcent de ranimer dans leurs diocèses cette pratique de dévotion en érigeant des confréries. Il en est de même en Belgique et ailleurs. A Berlin même, capitale de la Prusse, la dévotion du Rosaire s'est établie et organisée sous la direction de l'autorité ecclésiastique. Les membres de cette pieuse association, partagés en petites séries de quinze personnes chacune, se réunissent tous les soirs à l'église pour réciter le rosaire en commun. Chaque associé s'oblige de plus à payer une petite cotisation, environ 20 centimes, par semaine. Oh ! si les Catholiques allemands imploraient partout avec ferveur la Mère de miséricorde par la récitation du Rosaire, nul doute que cette Reine puissante n'obtint des grâces signalées, et pour eux, et pour leurs concitoyen ? éloignés encore du giron de l'Eglise, qu'ils ont déserté il y a trois siècles, Comme du temps de Saint Dominique, qu'ils disent en se servant des paroles de Moïse : « Si quelqu'un de vous est au Seigneur, qu'il se joigne à moi pour adresser à Dieu une prière qu'il a prouvé si souvent lui être agréable ». Cette pratique de dévotion ranimera peut-être ce feu de la Charité et de la dévotion chez nos frères qui sont séparés de l'Église de Jésus-Christ.

Les hommes apostoliques ont toujours prêché dans tous les pays, avec zèle et avec succès, cette dévotion; dans tous les temps, ils ont fait retentir les chaires chrétiennes des louanges de Marie et de l'excellence du Rosaire. Tous les auteurs qui ont traité des pratiques de piété envers Marie, ont proposé aux fidèles cette dévotion, en la présentant comme l'une des plus solides que l'on puisse établir en l'honneur de la Très Sainte Vierge, soit que l'on considère son institution qui n'a point eu d'autre objet nue d'honorer le Fils dans les grands privilèges dont il a comblé Sa Très Sainte Mère, et d'honorer la Mère qui, par Son humilité, s'est montrée si digne des faveurs singulières qu'Elle a reçues de Son Fils; soit que l'on considère les fruits de l'institution du Rosaire, c'est-à-dire la conversion des hérétiques albigeois. De là il n'est pas étonnant que cette pratique de dévotion, cette prière, que le Bienheureux Alain appelle la plus noble et, pour ainsi dire, la Reine de toutes les prières, soit universelle et étendue dans tous les endroits où Jésus-Christ est adoré; et que, comme elle est propre à tous les âges, à toutes les conditions, à tous les lieux, il n'y ait point de ville, de village, de famille catholique qui ne soit sous la protection de la Très Sainte Vierge par le Rosaire.

Résolution

Comme nous avons le bonheur d'être des enfants non-seulement soumis et obéissants à notre Mère la Sainte Église, mais déplus, désireux de mettre en pratique tout ce que nous savons être l'objet de ses désirs et de ses conseils; la lecture de ce jour doit nous faire prendre la résolution de nous faire une habitude de réciter chaque jour au moins une partie du rosaire et de nous faire inscrire dans une Confrérie du Rosaire, puisque cette dévotion a été, à tant de reprises différentes, signalée par les souverains Pontifes comme très utile et pratiquée par les plus illustres serviteurs de Jésus-Christ qui ont brillé dans l'Eglise depuis Saint Dominique.

Prière

O Seigneur, Dieu de bonté, qui m'avez accordé la grâce ineffable d'être membre de Votre Eglise et de l'aimer comme ma Mère, donnez-moi toujours à son égard les sentiments de l'amour filial le plus pur et le plus vif, afin que non seulement j'obéisse en tout à ses lois, mais que j'aille toujours au-devant de ses désirs. C'est ce que je Vous demande en particulier relativement à la dévotion du Rosaire; que je la pratique avec Foi, ferveur et confiance, et qu'elle me procure le secret de bien prier, le moyen de bien vivre et l'avantage de bien mourir. Ainsi soit-il.

 

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9 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Dixième jour

Excellence de la dévotion du Rosaire

 

La dévotion du rosaire se justifie par elle-même; il suffit d'en connaître l'objet et la fin, l'esprit et les pratiques. Son objet est de faire connaître Dieu et Jésus-Christ, son fils; d'honorer Marie et de rendre des actions de grâces à la Très Sainte Trinité; ses pratiques sont la méditation des Saints Mystères de la Religion, et la récitation des trois plus belles prières de l'Église, le Pater, L4Ave Maria et le Gloria Patri, on y joint d'ordinaire le Credo pour commencer. Or, une dévotion appuyée sur ces fondements, ne peut être qu'une dévotion solide et excellente; aussi est-elle justifiée par la raison, consacrée par l'autorité, confirmée par le suffrage de la tradition, autorisée par des miracles, favorisée par le concours unanime des fidèles, enrichie enfin des plus précieuses indulgences du Saint Siège.

1° La dévotion du rosaire est justifiée par la raison. Pour connaître l'excellence de la dévotion du rosaire, il suffirait de parcourir les méditations des quinze mystères du rosaire et de paraphraser les prières qu'on récite; on verrait que le rosaire est tout à la fois un livre de méditation, de prières et d'actions de grâces. C'est un livre de méditation sur la vie, la passion et la gloire du Fils de Dieu , Jésus-Christ notre Seigneur; c'est la substance de tout l'Evangile, le précis de sa doctrine et l'abrégé des grandeurs de Marie.

En effet, dans les Mystères Joyeux, le fidèle découvre combien Dieu nous a aimés , jusqu'à nous donner son propre Fils; quel a été le zèle de Jésus-Christ pour notre salut; par quelles voies il a marché le premier pour nous tracer la route que nous devons suivre; il y apprend encore quels sont les obstacles au salut qu'il faut vaincre; les honneurs, les richesses et les plaisirs qu'il faut mépriser; les vertus d'humilité, de pauvreté et d'obéissance qu'il faut pratiquer; en un mot, il voit dans la vie du divin Sauveur tout ce que son amour infini a fait pour nous, et tout ce que nous devons faire pour lui.

Dans les Mystères Douloureux, le chrétien comprend quelle est la malice du péché; l'horreur qu'il doit nous inspirer; les châtiments qu'il nous prépare et quelle vengeance Dieu tirera des pécheurs impénitents, puisqu'il n'a pas épargné son propre Fils. Il voit ce que c'est que le péché, puisqu'il a fallu offrir une si grande victime à Dieu pour le réparer; ce que c'est que l'enfer, puisqu'il a fallu tant de douleurs pour nous en arracher; ce que c'est que le paradis, puisqu'il a fallu la Mort du Fils de Dieu pour nous le mériter; ce que vaut notre âme et ce qu'elle à coûté, puisqu'elle a été achetée à un si haut prix, au prix du sang d'un Dieu. Eh ! Qui pourrait, à la vue des tourments de notre Seigneur, refuser de souffrir et de porter ses croix avec patience? Combien elles doivent nous paraître de légers châtiments, en comparaison de nos offenses, et avec quelle reconnaissance nous devons les recevoir de la main de Dieu.

Dans les Mystères Glorieux, le fidèle entrevoit les biens et la gloire que Jésus-Christ prépare dans le Ciel à ceux qui l'auront imité sur la terre; le bonheur d'une âme ressuscitée à la grâce par 1'Esprit-Saint, et l'inébranlable fondement de notre espérance, Jésus, au plus haut des cieux, où il est notre pontife, notre avocat et notre intercesseur; enfin, il découvre dans l'élévation de Marie et dans son Couronnement, les grandeurs de la Mère de Dieu, et le motif de notre confiance en la puissance et en la Unité de Celle qui a été établie la reine du ciel et de la terre, la dispensatrice des grâces, la mère et la médiatrice de tous les chrétiens , la protectrice de tous les peuples et de tous les empires.

Le Rosaire est aussi un livre de prières; il se compose des prières les plus usitées dans l'Église, et les plus parfaites. Quoi de plus parlait que la prière du Pater, l'Oraison dominicale, c'est a-dire, l'oraison que le Seigneur a daigné nous apprendre Lui-même ? Pouvons-nous réciter une prière plus sublime que cette prière Divine descendue des cieux, qui renferme tout ce que nous pouvons demander pour la gloire de Dieu, pour nous-mêmes et pour le prochain ? Nous demandons d'abord la gloire de Dieu, l'accomplissement de Sa Volonté sur la terre, comme les Anges l'accomplissent dans le Ciel; pour nous et le prochain, les biens spirituels du Salut, les biens temporels de la vie présente, et les biens éternels du Royaume de Dieu; enfin, la grâce d'être délivrés des maux passés, par le pardon de nos fautes, et des maux présents, par la préservation du péché; et des maux futurs, par le triomphe sur nos passions, afin de jouir de la paix de cette vie et du bonheur de l'autre.

Quoi de plus touchant que la prière de l'Ave Maria que nous avons expliquée et paraphrasée longuement les premiers jours de ce mois ? Cette prière est composée des paroles de la Sainte Ecriture et de celles de l'Eglise qui nous rappelle les grandeurs et les privilèges de Marie et y joint les louanges de la Mère de Dieu, pour augmenter les motifs de notre confiance et la ferveur de notre prière.

Quoi de plus noble que cette doxologie du Gloria Patri, qui termine chaque dizaine ? Profession de Foi si précise à l'égard du mystère ineffable d'un seul Dieu en trois personnes, que nous ne saurions trop louer et bénir; hymne de reconnaissance sublime, que les fidèles à l'exemple des chœurs célestes, répètent souvent avec l'Eglise dans l'Office Divin, en l'honneur de la Très Sainte Trinité.

Enfin, quoi de plus propre à nourrir et à entretenir la foi que la récitation du Credo, du symbole des Apôtres, qui contient l'abrégé des principales vérités que nous devons croire ? Voilà tout le plan du Rosaire développé; voilà son esprit mis à la portée de tous: eh bien ! je le demande à toute personne sensée, y a-t-il la moindre chose que la raison puisse désavouer ? Ce serait donc faire trop d'honneur à l'irréligion, que de vouloir traiter sérieusement les questions oiseuses que son ignorance a mises quelquefois en avant sur la simplicité, sur l'uniformité des prières du Rosaire sur l'ordre et la division des mystères qui le composent; si, d'un autre côté, il n'est rien de plus simple, de plus naturel, de plus populaire de l'autre, est-il rien de plus beau, de plus profond et de plus élevé? Est-il rien de plus agréable à Jésus-Christ et à Marie, de plus utile aux hommes et, par conséquent, de plus digne de Dieu ? Que pouvez-vous désirer à Dieu de plus grand que la sanctification de Son Saint Nom, l'avènement de Son Règne et l'accomplissement de Sa Volonté ? Que pouvez-vous demander à Dieu de plus nécessaire pour vous que votre pain quotidien, le pardon de vos offenses, le secours contre les tentations, la délivrance des vrais maux? Que pouvez-vous dire à Marie de plus agréable que les paroles de l'Archange, en lui annonçant le mystère du Verbe incarné? Et pouvez-vous employer plus utilement la protection de Marie, qu'en la priant d'être votre médiatrice pendant la vie et à la mort ? Admirez la Divine Providence; Elle n'a pas voulu confier à l'éloquence humaine le modèle de nos prières, ni l'éloge des Vertus de Marie; le Fils de Dieu est venu nous apprendre Lui-même à bien prier, et Il a envoyé un Archange pour nous apprendre à louer Sa Mère.

L'Oraison Dominicale est l'abrégé de toute la religion, la règle de nos devoirs, le symbole de la Foi le plus sublime, le code de morale le plus parfait, et la leçon de charité la plus touchante: le Père qui nous promet tout; le Fils qui pardonne tout; le Saint-Esprit qui accorde tout: rien n'est oublié; et dans la Salutation Angélique le mystère ineffable d'un Dieu fait homme, d'une Vierge mère de Dieu: quels objets divins à contempler ! Peut-on se lasser de les admirer, et peut-on ne pas répéter souvent et avec transport les paroles qui sont consacrées pour nous les rappeler ? Quel plaisir de les dire et de les redire cent fois ! N'est-il pas infiniment doux de se rappeler ce qu'on aime ? Il n'y a qu'un cœur indifférent qui puisse en trouver la répétition ennuyante.

Quant à l'ordre et à la division de ces Mystères, rien n'est plus adapté à l'économie de notre sainte Religion. Les Mystères du premier ordre sont les objets de la Joie de Marie, parce qu'ils sont le principe de notre Salut; les Mystères du second ordre sont les motifs de Ses Douleurs, parce qu'ils accusent notre ingratitude; les Mystères du troisième ordre sont les sujets de Sa Gloire, parce qu'ils nous ouvrent le paradis; or, quelles leçons instructives dans tous ces détails et dans tous ces objets, dans ces motifs, dans ces exemples ? Quoi de plus propre à éclairer notre esprit, à toucher notre cœur et à diriger nos actions ? Le Rosaire nous apprend à bien prier, à bien vivre et à bien mourir; que les fidèles étudient donc tous le Rosaire avec soin: les ignorants, pour s'instruire; les pécheurs, pour se convertir; les justes, pour se sanctifier; les parfaits, pour persévérer dans la perfection des voies divines: la raison seule nous en ferait un devoir, si la foi n'en avait déjà révélé les avantages.

Résolution

Ne négligeons pas de réfléchir aux motifs que la raison et le simple bon sens nous donnent pour prouver l'excellence de la dévotion du rosaire. Saint Paul exige des fidèles de ne rendre à Dieu qu'un culte raisonnable, c'est-à-dire, fondé en raison. Sans doute, il suffit à tout fidèle de savoir une pratique de dévotion reçue dans l'Eglise, pour être sûr qu'elle est raisonnable; mais il n'en doit pas être moins consolant pour nous d'avoir acquis aujourd'hui la conviction qu'en ne consultant que la raison seule, le Rosaire est une dévotion très appropriée aux besoins spirituels de l'homme; par conséquent, que nous ferons chose agréable à Dieu en la pratiquant.

Prière

Nous Vous rendons mille actions de grâces, Seigneur, d'avoir daigné faire connaître aux fidèles une pratique de dévotion si à la portée de tous, si aisée et si propre à leur inspirer les sentiments qui seuls peuvent Vous être agréables. Ne permettez pas, Seigneur, que nous la négligions, ni que nous l'accomplissions sans cette ferveur et sans cet esprit de Foi, d'espérance et de confiance filiale qui doivent distinguer Vos vrais serviteurs. Nous Vous demandons ces grâces par l'intercession de Marie, notre bonne Mère. Ainsi soit-il.

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8 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Neuvième jour

Le Rosaire en général

 

Le Rosaire, en général, est un Chapelet plus étendu ou l'application d'un Chapelet de quinze dizaines aux quinze principaux mystères de la religion. L'étymologie du mot Rosaire est la même que celle du Chapelet; il dérive aussi de couronne ou bouquet de roses. On l'appelle ainsi, parce que de même qu'on dit que nos prières sont, devant Dieu, un encens d'agréable odeur, de même la Couronne du Saint Rosaire est l'hommage d'une couronne spirituelle, formée de louanges et de prières, que l'on offre à la Sainte Vierge et à Son Divin Fils, comme on dépose à leurs pieds des couronnes de fleurs et de roses. Saint Grégoire de Naziance avait donné la première idée du chapelet; Sainte Brigide en avait inventé la forme et promulgué la dévotion; Saint Dominique perfectionna l'une et l'autre, et lui donna le nom de Rosaire. Le chapelet ordinaire de Sainte Brigide était composé de 6 dizaines ou de 68 Ave Maria, en l'honneur des 63 années de la Très Sainte Vierge; Saint Dominique, pour honorer les mystères du Verbe incarné composa le rosaire, de 150 Ave Maria distribués en 15 dizaines, précédées chacune d'un Pater et terminées par le Gloria Patri, qu'il substitua au Credo qui termine chaque dizaine du chapelet de Sainte Brigide.

Ce nombre de 150 Ave Maria, qui répond au chiffre des psaumes de David, et ce verset du Gloria Patri imité de l'usage introduit par le pape Damase, en 868, à la fin de chaque psaume de l'Office Divin, firent appeler le Rosaire le « Psautier de la sainte Vierge ». On distingue trois sortes de dénominations du Rosaire : le rosaire ordinaire, le rosaire perpétuel, et le rosaire vivant. Le rosaire ordinaire consiste à réciter le rosaire entier ou les quinze dizaines, une fois la semaine. Le rosaire perpétuel consiste à réciter, une fois l'année, le rosaire entier, à une heure du jour on de la nuit qu'on s'est prescrite. Le rosaire vivant consiste à réciter le rosaire entier dans l'espace seulement de quinze jours, en ne disant qu'une seule dizaine tous les jours, en union de quinze personnes qui en récitent une chacune et méditent un des 15 mystères. Le rosaire ordinaire est celui de la confrérie du rosaire; il consiste à réciter 150 Ave Maria sur les petits grains et 15 Pater sur les gros grains, et à méditer à chaque dizaine, sur l'un des quinze principaux mystères que l'on divise en mystères joyeux, douloureux et glorieux. Les cinq mystères joyeux sont: l'Annonciation, la Visitation, la Naissance de Jésus-Christ, Sa présentation et Son recouvrement dans le Temple. Les cinq mystères douloureux sont: l'Agonie de Notre-Seigneur au jardin des Oliviers, la Flagellation, le Couronnement d'épines, le Portement de la Croix et le Crucifiement. Les cinq mystères glorieux sont: la Résurrection du Sauveur, Son Ascension, la Descente du Saint-Esprit, l'Assomption de la sainte Vierge, et Son Couronnement dans le ciel. Ces quinze mystères sont un abrégé de l'Evangile, un précis de l'histoire, de la Vie, des Souffrances et des Triomphes de Jésus-Christ mis dans un ordre à la portée de tout le monde, et propre à graver dans la mémoire les vérités du christianisme.

Il ne suffit pas de connaître le rosaire superficiellement, pour se déterminer à embrasser cette dévotion; il faut encore connaître à fond la formule des prières et des méditations dont elle se compose, son excellence, ses avantages, les devoirs et les usages de la Confrérie, afin de se conformer aux règles tracées par l'Eglise, et de pouvoir ainsi jouir des fruits qui en résultent, comme des faveurs qui y sont attachées. S'il est important de connaître les biens que l'on doit recueillir d'une succession, il faut aussi savoir à quelles conditions; il faut en quelque sorte essayer ses forces, pour s'assurer si l'on pourra en supporter les charges et acquitter les obligations. Nous développerons, les jours suivants, tout ce qui pourra éclairer la piété des fidèles, nourrir et perfectionner leur dévotion par rapport au rosaire, de manière à rendre ce qui concerne cette dévotion aussi complet que possible.

La dévotion du Rosaire Perpétuel est une dévotion libre, indépendante même de la Confrérie du rosaire, mais elle en est un magnifique accessoire. En France, il est d'usage que ceux qui se font inscrire dans la Confrérie du Rosaire, se fassent inscrire dans le registre du rosaire perpétuel, pour l'heure annuelle du Rosaire qu'ils ont choisie afin de réciter pendant cette heure-là, le rosaire en entier pour tous les confrères et surtout pour les agonisants. Nous ne croyons pas que cette dévotion soit connue en Belgique; puisse la lecture de ce mois inspirer l'idée de l'y implanter ! On voit que le Rosaire Perpétuel est une devotion dans le genre de l'adoration perpétuelle. On lui donne le nom de Céleste, d'abord, parce qu'elle imite et fait la fonction des Esprits Célestes qui sont continuellement en adoration, dans le Ciel, devant le trône de Dieu; ensuite, parce qu'elle remplace l'Office Divin continuel et successif qui avait lieu autrefois dan» plusieurs abbayes où les religieux divisés en plusieurs chœurs, se succédaient perpétuellement dans l'église, et se relevaient successivement même la nuit, pour y chanter sans aucune interruption les louanges de Dieu. Quelle dévotion plus céleste, en effet. que celle qui, dans toutes les parties du monde. laisse aux pieds des autels, en tout temps et en toute heure du jour et de la nuit, des âmes ferventes, pour offrir à Jésus et à Marie les hommages, les vœux et les prières de tant de confrères unis par les liens de la charité ? Est-il rien de plus touchant, de plus doux, de pins consolant que la pensée de ce ravissant spectacle qui est en si parfaite harmonie avec celui des cieux?

Tandis que vous vaquez aux affaires de votre état et aux sollicitudes du jour et de la vie, des milliers d'associés prosternés humblement devant le sanctuaire, offrent en votre nom et pour vous, la prière qui terme l'enfer, réjouit la terre et ouvre les cieux. Vous en recueillez le fruit, le mérite et les bénédictions qui y sont attachées. Combien ne serait-il pas à désirer que cette dévotion pût s'établir et se répandre en Belgique ! La paroisse de Saint Thomas d'Aquin à Paris, offre continuellement, aux pieds des autels, ce spectacle touchant de ferveur et d'édification; les personnes de la plus haute distinction sont les premières à en donner l'exemple. Pie VII a accordé, le 16 Février 1808, une indulgence plénière aux fidèles qui, inscrits pour l'heure du rosaire, réciteront, pendant l'heure qui leur est assignée, le rosaire en entier: cette indulgence est applicable aux âmes du purgatoire.

Le Rosaire Vivant a été établi pour être comme le véhicule et le soutien des confréries du rosaire. Cette dévotion accoutume peu à peu les fidèles à réciter une dizaine du rosaire chaque jour; ils en diront bientôt volontiers deux par jour et trois le dimanche, c'est-à-dire, tout le rosaire en sept jours, tel qu'il est prescrit pour les membres de la confrérie du rosaire; or, cette différence presque insensible, leur paraîtra si peu de chose qu'ils ne balanceront plus à continuer la récitation du Rosaire hebdomadaire, et à se faire inscrire dans la confrérie, afin de gagner des indulgences plus multipliées et plus étendues, et de participer à des avantages et à des privilèges bien plus précieux. Nous parlerons un autre jour de l'origine, du but, des pratiques et des indulgences de l'association du Rosaire Vivant; nous nous bornerons aujourd'hui à rapporter les paroles de Sa Sainteté Grégoire XVI, dans son bref du 27 Janvier 1842: « Nous n'avons pas hésité de revêtir une pratique si salutaire de notre autorité et de notre approbation pontificale, et de l'accréditer, en y attachant des indulgences, parce que nous nous rappelons les grands avantages qu'a ressentie toute l'Eglise catholique, lorsque le peuple fidèle a commencé à implorer la puissante protection de la sainte Vierge par la récitation du Rosaire Car nous avons la ferme confiance qu'un des heureux effets de cet exercice sera de contribuer par sa facilité même, à rendre plus fréquente la récitation d'une prière si propre à honorer saintement la Mère de Dieu, en tout temps et en tout lieu, et à lui communiquer une nouvelle force par l'union et le concert de tant d'associés qui le récitent ».

Résolution

Que notre résolution de ce jour soit d'unir la méditation à la prière; c'est le moyen de bien prier, et nous avons déjà une idée assez nette du Rosaire, pour comprendre qu'il a pour but d'accoutumer à la méditation les personnes qui le récitent. Joignons-nous, au moins d'esprit, aux fidèles qui le récitent, en tout ou en partie, chaque jour, avec une nouvelle ferveur pour toucher le Cœur de Dieu et attirer Sa Divine Miséricorde.

Prière

Je me joins. Seigneur, à vos fervents serviteurs attentifs à Vous payer chaque jour leur tribut d'hommages, de prières et d'actions de grâces, en récitant en tout ou en partie le rosaire, qui a procuré et qui procure encore de si grands avantages à l'Eglise, en faisant implorer avec tant de ferveur la puissante protection de la Sainte Vierge. Mon désir est de voir s'établir dans tous les pays le Rosaire Perpétuel; je Vous promets, Seigneur, de m'y adonner dès maintenant, je me propose de consacrer chaque année, une heure à la récitation des quinze dizaines du rosaire, faite avec attention et ferveur. Ainsi soit-il.

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6 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

PioV

Septième jour

A quelle occasion fut établie la Fêle de Notre-Dame du Rosaire qui se célèbre le 1er Dimanche d'Octobre

 

Puisque c'est cette fête qui nous a fait consacrer le mois d'octobre à des considérations sur la dévotion du Rosaire, nous croyons convenable, après avoir parlé du Chapelet, d'apprendre aux lecteurs à quelle occasion l'Église l'a établie. Comme nous recevons sans cesse de nouvelles faveurs et de nouveaux bienfaits de la Très Sainte Vierge, l'Eglise a soin de lui en marquer sa juste reconnaissance par de nouvelles solennités et par des Fêtes particulières, qui excitent et augmentent tous les jours la dévotion des Fidèles. Ce qui a donné occasion à la fête de Notre-Dame du Rosaire, est une des plus signalées faveurs qu'a reçue la chrétienté de la protection toute-puissante de la mère de Dieu, dans le temps que les Turcs, fiers des grandes conquêtes qu'ils faisaient tous les jours sur les chrétiens, ne se promettaient rien moins que d'envahir toute l'Europe, et d'aller arborer le croissant sur le dôme de l'église de Saint-Pierre à Rome.

Il y avait déjà près d'un siècle que les Turcs répandaient la terreur dans tonte la chrétienté par une continuité de victoires que Dieu permettait pour punir les péchés des chrétiens et pour réveiller leur foi à demi éteinte. Soliman III, ayant pris Belgrade en l'an 1522, vint jusqu'à Vienne et conquit par ses généraux plusieurs provinces en Europe. Selim II, son fils et son successeur, maître de l'île de Chypre en 1571, croyant que rien ne pouvait résister à ses armes, mit en mer la plus nombreuse et la plus formidable flotte qu'on eût encore vue, au moyen de laquelle il se promettait de conquérir toute l'Italie. L'effroi avait saisi une partie de la chrétienté dont le sort, pour ainsi dire, dépendait d'une bataille. L'armée navale des chrétiens était de beaucoup inférieure à celle des Turcs, et il n'y avait que le secours du ciel qui pût leur faire espérer la victoire. Ils l'obtinrent par l'intercession de la sainte Vierge, à qui- toute l'armée se dévoua selon l'intention du saint Pape Pie V. Ce fut le 7 octobre 1571 que se livra cette mémorable bataille, la plus célèbre que les chrétiens aient jamais gagnée sur mer.

Au moment qu'on déploya l'étendard donné par le souverain Pontife et sur lequel était brodée l'image de Jésus-Christ sur la Croix, toute l'armée le salua avec de grands cris de joie et les officiers ayant donné le signal de la prière, toute l'armée s'agenouilla et adora l'image sacrée de Jésus-Christ. C'était un spectacle admirable de voir ces guerriers se prosterner avec humilité et confiance devant le Crucifix et demander à Dieu par l'intercession de la Sainte Vierge représentée sur l'encadrement de l'étendard, la grâce de vaincre les infidèles.

Cependant les deux flottes s'approchaient, et celle des Turcs était poussée par un vent favorable qui faisait tout craindre. On s'adressa avec encore plus de ferveur à la Sainte Vierge sous les auspices de laquelle on combattait; et tout à coup le vent changea et devint très favorable aux chrétiens. Bientôt l'air fut obscurci de la fumée de l'artillerie et après trois heures de combat acharné, avec un avantage presque égal, les chrétiens comptant plus sur la protection du ciel que sur leur bravoure, virent tout à coup plier les ennemis qui commençaient à se retirer vers la côte. Faisant alors un nouvel effort, ils tuèrent Ali-Pacha et enlevèrent le drapeau Turc. Don Juan, général en chef, fit crier victoire et ce ne fut plus un combat, mais une horrible boucherie des Turcs qui se laissaient égorger sans se défendre. Ils perdirent plus de trente mille hommes, non compris cinq mille prisonniers, tandis que les chrétiens y perdirent si peu de monde, que tout l'univers reconnut visiblement le secours du Ciel et la protection signalée de Marie.

Le saint pape Pie V eût révélation de la victoire au moment que les Turcs furent défaits, et il fut si persuadé qu'elle était l'effet de la protection particulière de la Sainte Vierge, qu'il institua cette fête sous le titre de Notre-Dame de la Victoire. Le martyrologe romain en parle en ces termes: « Le même jour, septième d'octobre, la commémoration de Notre-Dame de la Victoire, Fête que le Saint Pape Pie V institua en action de grâces de la glorieuse victoire que les chrétiens remportèrent en ce jour sur les Turcs dans un combat naval, livré dans le golfe de Lépante, par l'assistance particulière de la sainte Vierge ». Comme la dévotion du saint rosaire, si chère à la Mère de Dieu, et établie depuis longtemps avec tant de fruit dans l'Eglise, avait été un des moyens dont ce saint pape s'était servi pour engager la sainte Vierge plus particulièrement à favoriser les armes des chrétiens dans une occasion si périlleuse, il voulut que la fête de Notre Dame de la Victoire fût en même temps la solennité du Saint Rosaire; et le pape Grégoire XIII était si convaincu que la bataille de Lépante avait été gagnée sur les Turcs par la vertu de cette célèbre dévotion, qu'en reconnaissance envers la sainte Vierge, il ordonna qu'on en fit la solennité le 1er dimanche d'octobre dans toutes les églises ou cette sainte confrérie serait érigée.

Enfin, le souverain pontife Clément XI ayant appris la célèbre victoire remportée sur les Turcs par les troupes de l'empereur le jour de la fêle de Notre-Dame-aux-Neiges, le 5 Août 1716, voulut proclamer qu'on devait cette victoire signalée à la protection spéciale de la sainte Vierge; en conséquence, il ordonna que la solennité du saint Rosaire, fixée au 1er dimanche d'octobre, fût une fête de précepte dans toute l'Église, persuadé que la dévotion du rosaire était le moyen le plus propre pour remercier la sainte Vierge des grâces reçues par son assistance et sa toute-puissante protection, et pour en obtenir de nouvelles. Le titre de Notre-Dame de la Victoire est plus ancien que la bataille de Lépante. C'est en effet depuis le premier âge de l'Église que les fidèles ont ressenti la protection de la sainte Vierge sur les ennemis de la foi: c'est cette visible protection qui lui a fait donner à si juste titre le nom de Notre-Dame de la Victoire. Lors du fameux siège de Rhodes si glorieusement soutenu l'an 1480 par les chevaliers de saint Jean de Jérusalem, nommés dans la suite les chevaliers de Malte, le célèbre grand-maître, Pierre d'Aubusson, fut si convaincu qu'ils devaient leur délivrance à la sainte Vierge, qu'il fit vœu de faire bâtir une église magnifique sous le titre de Sainte-Marie de la Victoire; on y travailla aussitôt que les fortifications de la ville eurent été réparées.

Résolution

Célébrons cette Fête en entrant dans les intentions de l'Église que la lecture de ce jour nous a fait connaître. Remercions Dieu d'avoir protégé la chrétienté d'une manière si visible par l'intercession de Marie invoquée par les fidèles dévoués au saint rosaire. Que cette idée que la sainte Vierge tient, pour ainsi dire, en mains le sort des combats et des empires, nous inspire encore plus de confiance pour l'implorer dans les luttes continuelles que nous avons à soutenir contre les ennemis de notre salut, le démon, le monde et la chair.

Prière

Oraison de la messe de cette Fête

Nous Vous supplions, Dieu tout-puissant, de favoriser de vos grâces ceux qui célèbrent la solennité du Rosaire en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Jésus-Christ, afin que, tandis que nous méditons ses sacrés Mystères sur la terre, nous méritions, après cette vie, d'en retirer et d'en goûter les fruits dans le ciel. Vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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5 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Sixième jour

Explication l'Ave Maria

 

Paraphrase de cette prière en forme de méditation, Indulgences qui y sont attachées

 

Les grâces que nous sollicitons regardent la vie présente où nous courons de si grands dangers, mais surtout l'heure de notre mort qui doit décider de notre éternité. C'est, en effet, dans le dernier moment que le démon renouvelle ses efforts avec plus de fureur; il profite de la faiblesse du corps et de l'esprit; il cherche à nous effrayer par le souvenir de nos péchés passés; enfin, nous nous trouvons alors dans des circonstances si critiques, que nous avons plus besoin que jamais d'une grâce puissante et de la protection de celle qui est le refuge des affligés.

Le mot « Amen », que nous rendons par « Ainsi soit-il », est une répétition et une confirmation de notre prière. Comme le cœur, emporté par l'ardeur de ses affections, va facilement au-delà de ce que les paroles expriment, il n'est pas non plus borné par les paroles dans l'étendue et la variété de ses actes; aussi arrive-l-il souvent qu'un seul mot renferme les actes des plus héroïques vertus. On comprend par là comment l'« Amen » est une répétition des demandes contenues dans l'Oraison dominicale et dans la Salutation Angélique. Plusieurs personnes dévotes y ont trouvé la matière des plus ferventes aspirations pendant la journée; elles se proposaient, en le répétant, de ratifier toutes les louanges qu'elles avaient données à Dieu, de renouveler tous leurs actes de religion, et de s'unir à ceux par lesquels les Esprits bienheureux glorifient et glorifieront le Seigneur pendant toute l'éternité. Le moyen de se pénétrer de pareils sentiments non seulement sur le mot « Amen » ou « Ainsi soit-il », mais encore sur chacune des paroles qui composent, soit la Salutation Angélique, soit les autres prières que nous disons fréquemment, c'est d'en méditer chaque mot. Saint Ignace et Saint François de Sales recommandent ce moyen comme étant très efficace pour ne pas contracter la funeste habitude de réciter ces prières par routine: en les méditant on accoutume son cœur à les goûter. Afin de donner à nos lecteurs une idée de ce genre de méditation qui est infiniment utile, parce qu'il est à la portée de tous et qu'il peut être employé sans livre, pendant la nuit, quand on est en voyage ou même quand on est obligé de faire un travail manuel, nous allons insérer ici la paraphrase de la Salutation Angélique qui se trouve dans la « Dévotion pratique aux Indulgences ».

« Je vous salue, Marie, pleine de grâces ». C'est en cette qualité que l'Archange Gabriel Vous a saluée de la part de Dieu. Eh! comment ne seriez-Vous pas pleine de grâces, puisque Vous étiez destinée à devenir la Mère de l'Auteur même de la Grâce. Je crois donc fermement que, dès l'instant de Votre Conception Immaculée, Vous avez reçu la grâce sanctifiante; que dès lors Vous avez fixé les regards du Tout-Puissant et de la Cour Céleste. Je crois que le Seigneur était avec Vous, qu'Il régnait avec empire sur Votre Esprit et sur Votre Cœur; que Vous ne viviez, que Vous ne respiriez que pour Lui plaire et accomplir Ses Saints Commandements.

« Le Seigneur est avec vous ». Oui, le Seigneur est avec Vous, non-seulement comme Il est avec tous les Justes, mais il y est d'une manière plus intime, plus étroite, plus parfaite, parce que Vous écoutez Sa Voix et l'aimez sans réserve et sans partage. Il est aussi avec moi quand je suis exempt de péché. Que ne puis-je mériter que les Anges disent de moi ce qu'ils disaient de Vous : « le Seigneur est avec Vous ! »

« Vous êtes bénie entre toutes les femmes ». Parce que Vous êtes plus pure, plus parfaite, plus fidèle, et parce que le Saint des Saints a purifié, sanctifié et embrasé Votre Cœur par Sa présence. C'est pour cela que toutes les générations Vous loueront, Vous béniront et célébreront Vos louanges jusqu'à la fin des siècles.

« Et Jésus, le Fruit de Vos entrailles est béni ». Et comment ne le serait-il pas, puisqu'Il est le Fils du Très-Haut et qu'Il porte avec Lui toutes les bénédictions. Qu'Il soit donc à jamais béni, loué et remercié, ce Fils adorable, cet aimable Sauveur que Vous avez donné au monde pour être le Dieu d'Israël, le Libérateur de son peuple, le Rédempteur du genre humain, le Sauveur de tous les hommes.

« Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs ». Ce n'est pas pour Vous seule, Vierge sainte, que Vous avez reçu la grâce; Vous en êtes devenue la dépositaire et la dispensatrice pour la répandre sur nous. Oui, c'est par Vos mains que Dieu veut la faire couler sur nous. Daignez nous faire part de Vos trésors en proportion de nos besoins. Plus nous sommes faibles, plus nous devons exciter la compassion de Votre Tendre Cœur; qu'il nous soit même permis de le dire, Vierge Sainte, plus nous sommes pécheurs, plus nous avons droit à Votre Générosité. Oui, nous y avons droit, parce que c'est aux pécheurs que Vous êtes redevable de la plus belle de toutes Vos prérogatives. Jamais, non jamais, Vous n'auriez été la Mère du Fils de Dieu, si les pécheurs n'avaient pas eu besoin d'un Sauveur !

« Maintenant et à l'heure de notre mort ». Daignez donc, Vierge sainte, Vous intéresser pour nous dès à présent; demandez pour nous des grâces de conversion et de persévérance; demandez surtout la plus précieuse de toutes les grâces, la grâce dont nous aurons besoin dans ce moment suprême qui doit décider de notre sort éternel. Toute notre vie nous implorons Votre Protection puissante; mais c'est au moment de la mort qu'elle nous sera plus nécessaire.

« Ainsi soit-il ». Oui, Vierge Sainte, c'est la faveur que nous Vous conjurons de nous accorder, Vous rappelant la Salutation de l'Ange Gabriel et Votre qualité ineffable de Mère de Dieu.

L'Eglise pour engager les Fidèles à dire fréquemment et dévotement la Salutation Angélique, a attaché à sa récitation soixante jours d'indulgence. Beaucoup de personnes pieuses la disent toutes les fois que l'heure sonne. C'est une pratique très utile, qui rappelle la présence de Dieu et attire les regards et la protection puissante de Marie. L'Angelus, vulgairement appelé les Pardons, est une pratique de dévotion qui consiste à dire trois fois la Salutation Angélique avec les versets que les Fidèles connaissent et qui se trouvent dans la plupart des livres de prières. Cette pratique a été introduite par Saint Ignace pour nous faire souvenir d'élever au moins trois fois le jour notre esprit et notre cœur vers Dieu, de l'adorer, de le remercier de tous ses biens, et surtout du grand bienfait de l'incarnation, de nous recommander à la Sainte Vierge qui a eu tant de part à ce mystère. Tous ceux qui, le matin, ou à midi, ou le soir, récitent dévotement et à genoux l'Angélus, au son de la cloche, gagnent une indulgence de cent jours; de deux cents, s'ils la récitent deux fois, et de trois cents s'ils la récitent trois fois. Ceux qui seront fidèles à cette pratique, c'est-à-dire, qui la réciteront au moins une fois par jour et à genoux, au son de la cloche, pendant un mois, gagneront une indulgence plénière le jour qu'ils choisiront pour se confesser, communier et prier pour les fins ordinaires.

Résolution

Ne négligeons pas un moyen si facile d'honorer la sainte Vierge, de renouveler la pensée de la présence de Dieu et d'élever notre esprit vers Lui pour le remercier de nous avoir donné pour Rédempteur Son Divin Fils. Nous l'emploierons surtout avec ferveur si, en méditant le sens des paroles de la Salutation Angélique, nous nous sommes bien pénétrés des sentiments que celle belle prière doit faire naître dans notre cœur.

Prière

Oraison de l'Angelus

 

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu,

Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre Seigneur Jésus-Christ.

Seigneur, nous Vous supplions de répandre Votre Divine Grâce dans nos âmes, afin qu'ayant connu par la voix de l'Ange, l'Incarnation de Votre Fils Jésus-Christ, nous arrivions par Sa Passion et Sa Croix, à la Gloire de Sa Résurrection. Par le même Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

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4 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

St

Cinquième jour

Explication de l'Ave Maria

 

Les louanges que nous donnons à la Sainte Vierge se rapportent principalement a Dieu et sont l'expression de l'hommage que nous Lui rendons pour le bienfait de l'incarnation. La pieuse femme dont il est parlé dans l'Evangile, s'écria en entendant la Divine Doctrine de Jésus-Christ: « Bienheureux est le Sein qui Vous a porté; bienheureuses les mamelles qui Vous ont allaité ». Son but principal était de louer le Fils. De même les louanges que nous adressons à Marie en récitant la Salutation angélique, se réfléchissent sur Son Divin Fils qui seul l'en a rendue digne; aussi la Salutation angélique est-elle une excellente doxologie pour l'ineffable Mystère de l'Incarnation. Après avoir reconnu que Marie est bénie au-dessus de toutes les femmes, nous ajoutons: « Le fruit de vos entrailles est béni »; mais Il est béni dans un sens infini, oui plus sublime que Sa Mère, étant le Principe et la Source de toutes les bénédictions, de celles qui sont dans Marie, comme de celles qui sont dans les autres créatures; étant la fin à laquelle se rapportent tous les dons que sous louons et que nous admirons dans la Sainte Vierge. Jésus-Christ est béni par Dieu, par les Anges et par les hommes: par Dieu, comme Son Fils Bien-Aimé qui Lui est consubstantiel; par les Anges, qui tiennent de Lui leur être, la grâce et la gloire dont ils jouissent; par les hommes, qu'Il a sauvés et rachetés par Son Incarnation. Nous ne pouvons penser aux maux infinis dont Il nous a délivrés, aux peines et aux fatigues qu'Il a souffertes pour nous, au prix dont Il a payé notre rançon, aux biens inestimables qu'Il nous a mérités, au bonheur éternel du Ciel, à l'excès de Sa Bonté et de Sa Miséricorde, à Sa Majesté et à Ses Divines Perfections; nous ne pouvons, dis-je, nous rappeler tous ces objets, sans regarder comme singulièrement bénie Celle qui a donné à la terre cet Adorable Sauveur; mais on ne doit faire aucune comparaison entre le Fils et la Mère, parce que l'une est redevable à l'autre de Sa grandeur et de Sa gloire.

Nous ajoutons à cette doxologie le Nom de Jésus, qui est un Nom rempli d'une grâce et d'une douceur inexprimable; un nom qui fait les délices et la consolation des âmes dans lesquelles règne la Charité; un Nom qui est redoutable aux esprits de ténèbres, et qui mérite l'adoration de toutes les créatures; un Nom auquel tout genou doit fléchir dans le Niel, sur la terre et dans les enfers, et qui inspire à tout ce qui existe les plus vifs sentiments de respect et de vénération.

La dernière partie de la Salutation angélique renferme une prière. Celle des Esprits bienheureux dans le Ciel consiste principalement en des actes d'adoration, d'amour, de louanges et de reconnaissance. Unissons-nous à eux dans cette vallée de larmes; mais, nos misères et nos besoins étant extrêmes, nous ne devons nous présenter devant le Très-Haut qu'avec une humilité profonde, et un vif sentiment de notre faiblesse. Ce sont ces dispositions qui sont comme l'âme de la prière. Dieu connaît toute la profondeur de nos plaies, et sa bonté infinie le porte à avoir compassion de nous; mais sa colère s'allume lorsqu'il nous voit insensibles à nos propres maux. Il veut quel nous fassions l'aveu de notre néant, que nous gémissions sur les désordres que le péché a causés dans notre âme, et que nous reconnaissions la dépendance absolue où nous sommes de sa miséricorde et de sa grâce. Quand un pauvre nous demande l'aumône, ses besoins le rendent éloquent; il n'omet rien pour exciter notre compassion; il entre dans le détail le plus touchant de ses souffrances. Voilà le modèle qui! nous devons imiter lorsque nous prions. Exposons à notre Père Céleste notre pauvreté spirituelle; représentons-lui nos divers besoins, afin de fléchir Sa Miséricorde. Conjurons-le de mettre Lui-même dans nos cœurs les dispositions qu'il désire y voir, et de nous inspirer ce que nous devons Lui dire dans la prière pour être exaucés.

Nous avons recours aux Anges et aux Saints, et nous leur demandons leur intercession; mais nous nous adressons avec une confiance particulière à la Sainte Vierge, comme au Refuge des affligés et des pécheurs. Nous répétons Son Nom dans la récitation du Chapelet, pour nous exciter au respect et à la dévotion envers Elle. Nous l'appelons Mère de Dieu, pour marquer son éminente Dignité, et pour animer notre confiance en Sa Protection. En effet, que n'obtiendra-t-elle pas d'un Dieu qui a daigné naître d'Elle? Nous rappelons en même temps qu'Elle est aussi notre Mère Spirituelle, puisque nous sommes par adoption les frères et les cohéritiers de Jésus-Christ. Elle a pour nous une tendresse plus que maternelle; comme Elle surpasse toutes les créatures en Charité, Elle est beaucoup plus touchée de nos misères, et plus disposée à nous secourir, que ne peut l'être la mère dont nous avons reçu le jour. En vain cependant nous flatterons-nous de mériter Sa Compassion, si nous ne mettons fin à nos désordres, et si nous ne cessons de rendre inutiles à notre égard les mérites du Sang de Son Fils.

Ces paroles: « Sainte Marie, mère de Dieu », sont comme la préface de la prière dans laquelle nous la supplions d'intercéder pour nous. Nous ne la prions point de nous donner la grâce, car nous savons qu'Elle est un don de Dieu, et que Lui seul peut nous la donner; nous la conjurons seulement de demander la grâce pour nous à Son Fils, et d'obtenir par Son intercession que nos prières ne soient point rejetées. Nous prenons le titre de pécheurs, que nous méritons si justement, pour l'attendrir sur notre sort, et pour ressentir les effets de Sa Charité et de Sa Compassion. Marie connaissant bien plus distinctement que les autres créatures le mal du péché, et les désordres qui en sont la suite, proportionne à cette connaissance Sa Charité pour nous: mais nous n'en devons pas moins faire l'aveu de nos crimes avec une douleur sincère; car la volonté qui conserve de rattachement pour le péché, provoque la Colère de Dieu et celle de tous Ses Saints, qui aiment souverainement Sa Justice et Sa Gloire. Comment donc des pécheurs impénitents osent-ils se présenter devant Dieu avec des mains encore teintes, pour ainsi dire, du Sang Adorable de Son Fils qu'ils ont profané, et qu'ils continuent de fouler aux pieds? Nous éprouverons la Miséricorde Divine et la Charité de la Sainte Vierge, à proportion de la vivacité de notre componction.

Marie, en devenant Mère de l'Auteur de la Miséricorde, a pris des entrailles de compassion pour les pécheurs; ainsi, lorsque nous nous avouons pécheurs, nous exprimons suffisamment ce que nous demandons à Dieu; à savoir: un véritable repentir, la rémission de nos fautes, et la force de résister à toutes les tentations qui nous sollicitent au mal. Nous demandons aussi les autres secours dont nous avons besoin, toutes les vertus et surtout la Charité. Quoique tous ces objets ne soient pas nommément exprimés, ils sont néanmoins compris dans notre prière. Quelle autre chose, en effet, pourrions-nous demander à Dieu par l'intercession de Celle que l'Auteur de la grâce a choisie pour Sa Mère ?

Résolution

Ne perdons jamais de vue, en disant le Chapelet, que nous sommes des pécheurs, de pauvres pécheurs qui avons besoin d'être l'objet des Miséricordes du Seigneur; présentons-nous comme tels aux pieds de la Mère du Verbe incarné, de cette Mère de Miséricorde, notre espérance, notre vie, comme l'appelle l'Église, et implorons-la avec confiance, avec certitude d'en être secourus si nous sommes fidèles à entretenir en nous les sentiments de repentir qu'Elle nous obtiendra de Son Divin Fils, si nous l'invoquons avec ferveur et dévotion.

Prière

O Très Sainte Marie, Mère de Dieu, combien de fois n'ai-je pas offensé Dieu et mérité l'enfer par mes péchés ? Déjà la sentence aurait pût être été exécutée dès mon premier péché, si, touchée de compassion pour moi, Vous n'aviez arrêté, par Votre intercession, le bras de la Justice Divine. O Vierge Sainte, mille actions de grâces vous soient rendues, c'en est fait, Vous avez brisé la dureté, l'insensibilité de mon cœur; Vous avez gagné toute ma confiance; je Vous invoque comme l'enfant le plus tendrement attaché à sa mère. Ne permettez pas, ô ma tendre Mère, que je me détourne jamais de Vous, ni de Dieu qui, par Votre entremise, me dispense chaque jour tant de miséricordieuses faveurs. Ainsi soit-il.

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3 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Quatrième jour

Explication de l'Ave Maria

 

Puisque l'Ave Maria se répète si fréquemment dans la récitation du Chapelet, employons deux ou trois jours à nous pénétrer des sentiments que cette belle prière doit faire naître dans notre cœur, et des affections qui doivent en accompagner la récitation. Les âmes pieuses y trouvent une source inépuisable de dévotion et de ferveur; aussi ne pensons-nous nullement à présenter au lecteur tous les sentiments, toutes les affections qu'excite dans le cœur fidèle la récitation de cette prière; nous voulons seulement lui donner lieu de s'en former une idée par les paroles qu'elle a inspirées à quelques fervents serviteurs de Marie.

Quoique l'Ave Maria s'adresse à la sainte Vierge dont on implore l'intercession, cette prière a cependant pour premier objet de louer son divin Fils et de le remercier de son infinie miséricorde, qui a éclaté d'une manière si spéciale dans l'incarnation. Le Saint-Esprit est le principal auteur de cette prière. Le commencement est composé des paroles de l'archange Gabriel, qui fut l'ambassadeur de l'adorable Trinité dans l'accomplissement du plus auguste de tous les mystères; viennent ensuite les paroles que Sainte Elisabeth, inspirée par le Ciel, adressa à la Sainte Vierge; la fin est une addition faite par l'Église. Cette dernière partie est une invocation à la Sainte Vierge; elle y est appelée Mère de Dieu d'après le concile général d'Ephèse qui proscrivit les blasphèmes de Nestorius. Nous ajoutons à la Salutation angélique le nom de celle qui en est l'objet, ce nom étant très propre à nous inspirer des sentiments de respect et de confiance. Ce nom, dit Saint Jérôme, signifie dame, et étoile de la mer. Or, ces deux noms conviennent merveilleusement à celle qui est la Reine du Ciel, notre protectrice et notre étoile sur la mer orageuse du monde. D'autres femmes furent appelées Marie dans l'ancien Testament; mais ce ne fut pas dans le même sens, ni avec la même signification. Il est essentiel de faire attention à ces paroles de l'Évangéliste saint Luc: « Et le nom de la Vierge était Marie ». Ce nom, comme nous venons de le dire, est mystérieux. « Il est, dit saint Bernard, d'une telle vertu et d'une telle excellence, que les cieux tressaillent, que la terre se réjouit, que les Anges ne peuvent retenir leurs transports quand il est » prononcé ».

Le même Père observe que la Sainte Vierge est véritablement l'étoile sortie de Jacob, et placée au-dessus de cette mer redoutable pour nous éclairer par les mérites et par l'exemple de sa vie. « O vous, dit-il, qui êtes battus par les tempêtes de ce monde; levez les yeux vers cet astre brillant, si vous ne voulez point être submergés par les flots. Si les vents des tentations s'élèvent, si vous tombez parmi les rochers des tribulations, regardez l'étoile, invoquez Marie. Si vous êtes tourmentés par les vagues de l'orgueil, de l'ambition, de la médisance, de la jalousie, jetez les yeux sur l'étoile, invoquez Marie. Si vous commencez à tomber dans le gouffre de la mélancolie ou du désespoir, pensez à Marie. Ayez recours à elle dans les dangers, dans les détresses, dans les perplexités; qu'elle ne sorte ni de votre bouche, ni de votre cœur. Avec elle, vous n'avez rien à craindre; lorsqu'elle vous sert de guide, vous ne vous lassez jamais ». Tels sont les sentiments que le nom de Marie doit sans cesse nous inspirer. Ces mots: « Je Vous salue », annoncent de notre part des sentiments de joie et de congratulation. L'Archange les adressa à la sainte Vierge, pour lui témoigner le respect dont il était pénétré. Quoiqu'accoutumé à la gloire des Esprits bienheureux, il fut étonné de celle de Marie, qui était destinée à devenir la mère de Dieu; et que toute la Cour Céleste ne pouvait considérer qu'avec ravissement. Apprenons de là avec quelle humilité des vers de terre et des pécheurs comme nous, doivent adresser à la sainte Vierge la même salutation.

Mais écoutons le dévot auteur de l'Imitation, Thomas a Kempis, paraphraser cette salutation: « Je m'approcherai de Vous avec respect, avec dévotion et avec une humble confiance, lorsqu'il s'agira de Vous offrir la Salutation de l'Ange: je Vous l'offre donc, la tête courbée par respect pour Votre Personne Sacrée, et je désire que tous les Esprits Célestes puissent la répéter pour moi cent mille fois, et beaucoup plus souvent. Je ne connais rien de plus glorieux pour Vous, ni de plus consolant pour nous. Que ceux qui aiment Votre Saint Nom écoutent, et se rendent attentifs. Les cieux se réjouissent et toute la terre doit être saisie d'étonnement quand je dis: « Je Vous salue, Marie ». Le démon et l'enfer tremblent quand je répète: « Je Vous salue, Marie ». La tristesse disparaît, et une joie nouvelle remplit mon âme, quand je dis: « Je Vous salue, Marie ». Telle est la douceur de cette Salutation, qu'il n'y a point d'expressions capables de la peindre; elle est dans le cœur trop profondément, pour que les paroles puissent la rendre. Je me prosterne donc de nouveau devant vous, ô la plus sainte des vierges, pour Vous dire: « Je Vous salue, Marie, pleine de grâces... » Qui me donnera de satisfaire le désir que j'ai de Vous honorer de toutes les puissances de mon âme? Puissent tous mes membres être changés en langues et en voix de feu, pour Vous glorifier sans cesse. O Sainte Mère de Dieu, prosterné en Votre présence, pénétré d'une sincère dévotion de cœur et tout rempli de vénération pour Votre Nom, je Vous présente la joie que Vous causa la salutation qui Vous fut adressée par l'Archange Gabriel; puissé-je répéter avec une bouche aussi pure que l'or, et avec une affection brûlante: « Je Vous salue, Marie, pleine de grâces, le Seigneur est avec vous ! »

Nous nous unissons aux sentiments de respect et de congratulation que l'Ange fit éclater, lorsque nous appelons la Sainte Vierge pleine de grâces ! Sa dignité ne venait point du sang royal de David qui coulait dans ses veines, ni d'aucun autre avantage temporel, mais des dons extraordinaires par lesquels Dieu la distingua des autres créatures. Destinée à devenir la mère de l'auteur de la grâce, elle fut comblée de toutes les faveurs dont est capable un être fini. « Elle fut remplie, selon Saint Bède, de l'océan du Saint-Esprit qui se répandit sur elle ». Elle dut être enrichie des trésors de la grâce à proportion de l'intimité des rapports qu'elle devait avoir avec celui qui en est le principe. C'est pour cela que l'Église lui applique ces paroles du Cantique des Cantiques: « Votre beauté est parfaite, il n'y a point de tache en vous ».

L'éloge de la sainte Vierge, renfermé dans les mots: « le Seigneur est avec vous », est une suite du précédent. Dieu, par Son immensité et par Sa toute-puissance, est avec toutes les créatures, parce que toutes les créatures sont par Lui ce qu'elles sont; mais Il est bien plus intimement avec les justes, demeurant en eux par sa grâce, et leur faisant ressentir les plus précieux effets de Sa Bonté. Quant à Marie, Elle est véritablement pleine de grâces, et à ce titre élevée au-dessus de toutes les créatures; Elle a aussi une union plus intime avec Jésus-Christ dont elle est la Mère. L'Amour dont Elle brûle surpasse celui des Séraphins; Elle est par excellence le Tabernacle du Très-Haut, qui la comble spécialement des Dons que produit une présence aussi extraordinaire, et qui déploie à Son égard tous les trésors de Sa munificence.

« Vous êtes bénie entre toutes les femmes », lui dirent l'Archange et Sainte Elisabeth. C'est à bien juste titre qu'il est dit de Marie qu'elle est au-dessus de toutes les femmes, puisqu'elle a toujours été préservée de la moindre tache du péché, et qu'elle a été l'instrument dont Dieu s'est servi pour lever la malédiction dont le genre humain était chargé. Lorsque Judith eut délivré Béthulie d'une destruction temporelle, Osias, prince du peuple, lui dit: « O fille, vous êtes bénie au-dessus de toutes les femmes qui sont sur la face de la terre3. Le peuple la bénit tout d'une voix en disant: « Vous êtes la gloire de Jérusalem; vous êtes la joie d'Israël; vous êtes l'ornement de votre peuple ». À combien plus forte raison devons-nous appliquer cet éloge à Celle qui a enfanté l'Auteur même de toutes les Bénédictions Célestes qui se répandent sur nous? Marie pouvait donc dire d'Elle-même avec Justice: « Toutes les générations futures m'appelleront bienheureuse ».

Résolution

Prenons la résolution de bien comprendre, de bien méditer, et surtout de dire avec un cœur pur et dévoué à Marie, la belle prière qui Lui est consacrée, afin qu'en prononçant les paroles qui la composent, nous soyons pénétrés des sentiments qui inondent le cœur de ses fidèles serviteurs, et dont la lecture de ce jour nous donne quelque idée. Oh ! que de charmes nous trouverions dans la récitation du Chapelet si nous le disions animés du même respect, du même amour, de la même confiance.

Prière

La grâce que je Vous conjure, Vierge sainte, de m'obtenir de Votre Divin Fils, c'est de Vous aimer, Vous honorer, Vous proclamer Bienheureuse, parce que vous avez été pleine de grâces et que le Seigneur a été avec Vous; telle sera dorénavant mon occupation la plus agréable, car aucune autre n'est aussi propre à m'attirer votre bénédiction et le secours d'en haut. Ainsi soit-il.

 

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2 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Troisième jour

Des Indulgences attachées aux Chapelets bénits

 

C'est avec regret que l'on voit tant de personnes pieuses qui ont la louable habitude de dire tous les jours le chapelet, se priver des indulgences attachées à ce saint exercice, en ne remplissant pas exactement les conditions prescrites, le plus souvent parce qu'elles ne les connaissent pas. Si elles se servent d'un chapelet non bénit par un prêtre qui en ait reçu de Rome le pouvoir, elles ne gagnent aucune indulgence; elles font seulement, en récitant le chapelet, une œuvre de piété très-bonne et très-louable. Si, au contraire, elles se servent d'un chapelet bénit, elles gagnent diverses indulgences, selon le genre de bénédiction, et selon l'espèce de bonnes œuvres qu'elles font. Il y a, en effet, quatre sortes de chapelets:

1° Le chapelet, n'importe le nombre de dizaines, non bénit, auquel, par conséquent, il n'est attaché aucune indulgence. 2° Le chapelet ordinaire de cinq dizaines, appelé quelquefois de Saint Dominique; s'il est bénit, et si on le récite en méditant les mystères du Rosaire, on gagne les indulgences attachées à la récitation du rosaire, indulgences communes à tous les fidèles et par conséquent différentes de celles accordées aux membres des confréries du Rosaire; nous en parlerons lorsque nous aurons développé l'origine, l'excellence, les avantages, et de cette dévotion. 3° Le chapelet de sainte Brigide, vulgairement appelé Brigittain. Sainte Brigide, patronne de l'Irlande, surnommée la Thaumaturge à cause de la multitude de ses miracles, fonda plusieurs monastères. Au milieu des exercices de piété qui animaient l'émulation des religieuses, il faut distinguer la pratique du chapelet. Sainte Brigide, qui vivait environ sept cents ans avant saint Dominique qui établit le rosaire, ayant inventé la forme du chapelet qu'elle adopta, en introduisit dans tous ses monastères le pieux usage qui excita la ferveur dans le plus haut degré. C'est ce chapelet adopté par les Religieux Brigittains ou du Sauveur, fondé par Sainte Brigitte de Suède, vers l'an 1350, à la bénédiction duquel les souverains Pontifes ont attaché de nombreuses indulgences, comme nous allons le voir. 4° Enfin, le chapelet dit apostolique, est celui qui a été bénit et donné par le saint Père qui y attache les indulgences dont sont favorisés, et les chapelets ordinaires, et les Chapelets Brigittains.

Les Chapelets Brigittains ont de grands avantages sur les chapelets ordinaires avec lesquels ils présentent plusieurs différences. Ils sont composés de six dizaines, ce qui fait en tout, y compris le Pater et les trois Ave de la croix, 68 Ave et 7 Pater. Ce nombre a été choisi dans le but d'honorer les soixante-trois années que, d'après l'opinion commune, la sainte Vierge passa sur la terre, ainsi que les sept douleurs et les sept allégresses. Cependant, quoique le Chapelet Brigittain soit composé de six dizaines, on peut gagner également les indulgences qui y sont attachées, soit en n'en récitant que cinq, soit en disant les quinze dizaines du rosaire. On peut appliquer aussi les indulgences de ces chapelets sur ceux qui n'ont que cinq dizaines.

On lit dans plusieurs ouvrages, entre antres dans la Dévotion pratique aux indulgences, par Mgr l'Evêque de Belley, que la considération ou méditation des mystères n'est pas nécessaire pour gagner les indulgences accordées au chapelet brigittain: c'est une erreur, et une décision du 19 Janvier 1833, de la Congrégation établie à Rome pour résoudre les questions relatives aux indulgences, ne laisse aucun doute sur l'obligation de méditer les mystères en récitant ce chapelet. Il est parlé de cette décision dans le Journal historique, tome V, page 1-45. Les indulgences attachées au chapelet de Sainte Brigide ou Brigittain sont plus étendues; les religieux et les prêtres séculiers qui en ont reçu le pouvoir de Rome, peuvent les appliquer aux chapelets qu'on leur présente à bénir, afin que les fidèles en recueillent des grâces plus abondantes. Il en résulte que les fidèles en récitant le Chapelet Brigittain bénit, gagnent les indulgences qui y sont attachées ; mais à condition qu'ils méditent les mystères du rosaire: en ce cas nous pensons qu'ils peuvent aussi gagner les indulgences accordées à la récitation du rosaire ou chapelet de saint Dominique. Voici, du reste, les indulgences attachées aux chapelets bénits parles Pères Rédemptoristes, et, croyons-nous, par tout autre prêtre qui en a reçu le pouvoir de Rome.

Indulgences plénières. 1° Celui qui récite au moins une fois par semaine le chapelet de cinq dizaines, en s'approchant des sacrements et en priant pour les fins ordinaires, peut gagner une indulgence plénière à chacune des l'êtes principales, y compris celles des Apôtres et de saint Joseph. 2° Une fois par mois aux mêmes condition» et, en outre, en visitant une église, pourvu qu'on récite tous les jours le chapelet. 3° Une fois l'an pour celui qui remplira les mêmes conditions.4° Le jour de Sainte Brigitte (8 Octobre) pour celui qui, étant dans l'usage de réciter au moins une fois la semaine, le chapelet de cinq dizaines, remplira les mêmes conditions. 5° A l'article de la mort pour celui qui recommandera son âme à Dieu et recevra les sacrements ou, s'il ne le peut, invoquera de bouche ou de cœur le nom de Jésus.

Indulgences partielles. 1° 100 jours à claque Credo, Pater, Ave. 2° 7 ans et 7 quarantaines pour celui qui récitera le chapelet de 15 dizaines en l'honneur des 15 mystères. 3° 7 ans et 7 quarantaines à chacune des fûtes de N.-S. et de la sainte Vierge, pour celui qui récite le chapelet au moins une fois la semaine et qui, s'étant approché des sacrements, priera pour les fins ordinaires. 4° 5 ans et 5 quarantaines pour celui qui fera la même chose les Dimanches et les autres jours de fête pendant l'année. 5° 200 jours pour celui qui visitera les prisonniers ou les malades dans les hôpitaux pour las soulager, ou enseignera la doctrine chrétienne à l'église ou dans sa maison. 6° 100 jours pour celui qui portant le chapelet assiste à la messe ou au sermon, ou ramène dans la bonne voie un pécheur, ou enfin pratique quelque bonne œuvre en l'honneur de Jésus-Christ, de Marie ou de Sainte. Brigitte, et récitera 3 Pater et 3 Ave. 7° 40 jours pour celui qui, portant sur soi le chapelet, se mettra à genoux et priera au son de la cloche pour les agonisants. N. B. On peut appliquer toutes ces indulgences aux âmes du purgatoire. Cette liste d'indulgences est extraite d'une brochure imprimée récemment à Liège, sous le titre de: « Exposition des indulgences attachées aux chapelets », par les Pères de la Congrégation du très-saint Rédempteur.

Résolution

Inutile sans doute d'engager à se procurer un chapelet bénit; nos lecteurs en ont un, nous n'en doutons pas; mais tous pensent-ils à gagner les indulgences qui y sont attachées ? En n'y pensant pas, en ne dressant pas leur intention, ils perdent, et pour eux, et pour les âmes du purgatoire, les faveurs que l'Eglise y a attachées par la bénédiction. Évitons donc cette négligence préjudiciable, et, à cette effet, disons chaque jour cette prière ou quelque autre analogue:

Prière

O Dieu infiniment bon et miséricordieux, qui avez laissé à Votre Eglise le pouvoir de remettre les peines dues au péché, nous Vous rendons d'humbles actions de grâces pour ce bienfait ineffable, et nous Vous offrons toutes les prières et les bonnes œuvres que nous ferons dans le cours de cette journée, dans l'intention de gagner pour nous et pour les âmes du purgatoire toutes les indulgences qui peuvent y être attachées. Puissions-nous ainsi, en vertu des mérites surabondants de Jésus-Christ, de la sainte Vierge et des Saints, satisfaire à Votre Justice en ce monde pour n'avoir plus dans l'autre qu'à louer et à bénir éternellement Votre Miséricorde infinie. Ainsi soit-il.

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1 octobre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

Vierge du Rosaire du Coeur d'Accueil

Deuxième jour

Le Chapelet

 

Si la fausse sagesse du monde affecte quelquefois du mépris pour les pratiques consacrées par la religion ou ennoblies par l'exemple des Saints, c'est qu'elle dédaigne souvent de s'instruire, et qu'elle blasphème ce qu'elle ignore. Eclairons les ténèbres dans lesquelles elle se plaît et dévoilons d'abord à ses yeux l'origine de cette dévotion. C'était la coutume des anciens peuples dans les pays orientaux, d'offrir des couronnes de roses aux personnes distinguées par leur mérite ou par leur dignité: on ne croyait pas pouvoir les honorer mieux que par cette sorte de présent, et les chrétiens se plaisaient à honorer ainsi la sainte Vierge et les Saints. Un grand pontife, un illustre docteur, celui des Saints Pères que l'on a surnommé le théologien par excellence, à cause de la pureté de sa doctrine, Saint Grégoire de Naziance, dans le transport de son amour si tendre pour la suinte Vierge, fut inspiré de substituer à la couronne matérielle de roses, une couronne spirituelle de prières, persuadé qu'elle serait plus agréable à la Mère de Dieu. Il composa à cet effet une suite ou couronne de prières, tissue des plus belles louanges, des plus glorieux titres et des plus excellentes prérogatives de Marie: c'était à peu près comme les prières appelées litanies. Cette invention ingénieuse du quatrième siècle avait son prix et son mérite pour les personnes instruites qui pouvaient se rendre cette sorte de prières familière; mais cette heureuse idée avait besoin, pour être à la portée de tous et pour devenir populaire, d'être composée des prière» les plus ordinaires de l'Eglise, c'est-à-dire, de l'Oraison dominicale, de la Salutation angélique et de la profession de foi du chrétien. C'est l'idée que réalisa, dans le cinquième siècle, Sainte Brigide patronne de l'Irlande, qu'il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec Sainte Brigitte, veuve, princesse de Suède, morte à Rome en 1373.

Pour faciliter cette dévotion nouvelle, il fallait fixer un certain ordre dans ces prières, et trouver un moyen de les distribuer sans confusion, et de les distinguer sans méprise. Pour éviter donc un certain travail de mémoire et ne pas distraire de l'attention de la prière même, Sainte Brigide adopta l'usage des anachorètes ou solitaires de l'Orient, qui, dans ces premiers siècles, se servaient de petits globules de pierre ou de bois, pour mieux compter le nombre de leurs prières; et elle pensa qu'il fallait enfiler ces grains en forme de couronne, et en avoir de différentes grosseurs pour distinguer chaque prière différente. Elle introduisit d'abord dans la Communauté qu'elle avait établie sous la règle de Saint Benoît, cet usage qui se répandit ensuite partout. Sainte Gertrude, Vierge, abbesse de Nivelles, dans le Brabant, et qui vivait dans le septième siècle, se servait de cette sorte de chapelet. comme on le voit dans sa vie; un concile tenu en Angleterre en 810, fait aussi mention de lu même dévotion, comme d'une pratique en usage alors depuis longtemps; et le fameux Pierre l'ermite. le promoteur de la 1ere croisade, dans le onzième siècle, fit adopter aux croisés cette manière de prier à l'aide du chapelet pendu à leur ceinture. Il est résulté de tous ces faits que l'on a attribué l'origine du chapelet, tantôt aux premiers anachorètes, tantôt à Sainte Gertrude ou à Pierre l'ermite; tandis que cette heureuse idée de Saint Grégoire de Naziance a été perfectionnée et promulguée par Sainte Brigide, vierge d'Irlande, vers l'an 499, et non par sainte Brigitte de Suède, qui ne naquit qu'en 1302. Nous avons vu que le chapelet ou couronne tire son origine des couronnes de roses que l'on déposait sur les autels, en l'honneur de Marie ou des Saints ; mais celte sorte de couronne de roses, que l'on appelle en latin et en italien corona, se nommait dans la basse latinité, capellina; en vieux français, chapel de roses; d'où est dérivé le diminutif chapelet ou petit chapel, petite couronne.

L'usage du chapelet est une excellente pratique, pourvu qu'on ait soin en le récitant, de joindre l'esprit à la lettre et d'en écarter toute sorte de superstition, comme d'attribuer l'efficacité de la prière à ce nombre déterminé de Pater et d'Ave plutôt qu'à un autre nombre. Mais, si en récitant un certain nombre de Pater et d'Ave, on n'a d'autre intention que de se conformer au nombre fixé par l'Eglise pour gagner les indulgences qu'elle y a attachées, on ne fait assurément rien de ridicule ni de superstitieux, et c'est même une pratique louable et excellente. En effet, l'excellence d'une dévotion se tire de la fin que l'on se propose, des moyens que l'on emploie et des avantages qui en résultent; or, le chapelet a pour fin principale d'honorer Jésus et Marie; les moyens qu'il fait employer sont, la prière, la méditation et l'imitation des Saints qui ont pratiqué cette dévotion; les avantages qu'il procure sont: toutes les faveurs, les grâces et les prérogatives qui sont attachées à sa récitation; ainsi l'on peut dire avec fondement que celui qui récite le chapelet assidûment, y apprend le secret de bien prier, y trouve les moyens de bien vivre, et obtient par la ferveur de ses dispositions, les grâces nécessaires pour bien mourir. Quoi de plus excellent, de plus utile pour procurer la gloire de Dieu, l'honneur de Marie et le salut de notre âme?

Du reste, l'excellence de la dévotion du chapelet étant la même que l'excellence de la dévotion du rosaire, en traitant de cette dernière dévotion, des avantages qu'elle renferme et des prodiges que Dieu a opérés en sa faveur, tout lecteur sera convaincu qu'elle doit être chère aux fidèles et faire leurs délices par les garanties, les ressources et les avantages qu'elle leur offre. Est-il nécessaire de dire un mot de l'objection faite par les contempteurs de cette pratique, qui, dans leur orgueil dédaigneux, demandent pourquoi tant de Pater, tant d'Ave, tant d'ennuyeuses répétitions ? Eh ! qu'est-ce que toutes les prières de l'Eglise aux yeux de Dieu, sinon des milliers de paroles qui se rapportent à un même sentiment d'amour ? Qu'on l'exprime en Pater, en Ave ou en d'autres prières, n'est-ce pas le même hommage rendu au Seigneur ? Ennuyeuses répétitions ! Et pour qui ennuyeuses ? Est-ce pour Dieu et pour la sainte Vierge ? Vous blasphémez ! Est-ce que que Dieu et la Sainte Vierge peuvent s'ennuyer ? Est-ce d'ailleurs un ennui pour un bon père, pour une bonne mère, d'entendre un enfant répéter mille fois: « Je vous aime » ? de sentir mille fois l'étreinte de ses bras qui les serrent ? Notre Dieu est-il un moins bon père, Marie une moins bonne mère que ceux que nous avons sur la terre ? Sont-ils plus susceptibles d'ennui ? Pour qui donc est cet ennui ? Pour certaines gens qui récitent mal ces prières; pour ces hommes animaux qui ne goûtent pas les choses de Dieu. (Saint Paul). Mais l'âme fidèle, l'âme dévote à Marie, se lasserait-elle jamais de lui dire affectueusement: « Je Vous salue, Marie; Sainte Mère de Dieu, priez pour moi ». Non, le vrai chrétien, le vrai disciple de Jésus-Christ, ne peut pas se lasser, s'ennuyer de répéter sans cesse: « Notre Père, qui êtes aux Cieux ».

Résolution

Prenons la résolution de réciter fréquemment le Chapelet, tous les jours même à l'exemple de tant de fervents serviteurs et de ferventes servantes de Marie. Quelles que soient nos occupations, nous pouvons trouver le temps de le réciter, soit en commun, soit en notre particulier, aux champs, en voyage, en travaillant, etc.; et, si nous le disons avec attention et dévotion, nous ne tarderons pas d'en recueillir les fruits les plus abondants.

Prière

O Mère de Dieu, Vous êtes aussi la nôtre et nous Vous saluons mille fois; jetez sur nous des regards de complaisance et accordez-nous Votre bénédiction lorsqu'on disant notre Chapelet, nous répétons affectueusement le Salut ineffable que vous adressa l'envoyé du Ciel, l'Ange Gabriel, le jour de l'Annonciation. L'assurance où nous sommes que cette pratique de dévotion, cette prière Vous est agréable, nous remplit de la confiance la plus entière. O Mère tendre et puissante, daignez nous obtenir du Dieu de bonté les grâces qui nous sont nécessaires pour nous montrer en tout et partout de Vos vrais enfants. Ainsi soit-il.

 

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30 septembre 2012

Le Mois du Rosaire

Le Mois du Rosaire

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Premier jour

La dévotion du Rosaire

 

Quoique la dévotion envers la glorieuse Vierge Marie doive être recommandée en général à tous les chrétiens, comme un puissant secours pour mener une vie plus sainte, comme un moyen de trouver plus d'accès auprès de Dieu, et enfin, comme une marque peu équivoque de prédestination; on peut dire qu'entre toutes les pratiques de dévotion inspirées aux fidèles par l'Esprit-Saint pour rendre à la Mère de Dieu le culte qui lui est dû, celle de réciter le rosaire avec les sentiments conformes au but de son institution, est l'une des plus authentiques et des plus agréables à la sainte Vierge. Aussi trouve-t-on peu de personnes recommandables par leur sainteté, respectables par leur rang, leur savoir, leur dignités, qui n'aient été zélées pour cette solide dévotion. Combien de souverains Pontifes, de rois, de princes, etc., ont regardé comme un honneur de se faire inscrire dans les confréries du Rosaire pour pratiquer plus exactement cette dévotion ?

Jouissez-vous, ami lecteur, du même bonheur ? Si vous avez l'avantage de connaître l'excellence de la dévotion du Rosaire, et si, inscrit ou non dans une association formée en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, vous honorez votre bonne Mère par ce tribut quotidien ou hebdomadaire de louanges, nous vous en félicitons, parce que nous sommes convaincu avec l'Église que ce sera pour vous une source de bénédiction et de salut dans le cours de votre vie et à l'heure de votre mort. Si vous négligez cette pratique de dévotion, si vous n'en connaissez pas l'utilité, oh ! Prenez, nous vous en conjurons, prenez la résolution de consacrer ce mois à lire attentivement, à étudier, à méditer ce que nous allons tâcher de recueillir sur cette dévotion que les fidèles de nos jours n'apprécient plus en général comme elle mérite d'être appréciée, et par suite ne la pratiquent plus avec l'esprit, les dispositions qu'elle exige.

Nous avons choisi le mois d'octobre pour présenter aux fidèles des considérations sur la dévotion du Rosaire, parce que le premier dimanche de ce mois l'Église célèbre la fête solennelle du saint Rosaire, appelée vulgairement la fête du grand Rosaire. Nous dirons plus loin à quelle occasion cette fête fut établie. Plus une dévotion est générale et populaire, a dit un docteur de l'Eglise, plus elle doit nous paraître sainte et divine. Par dévotions populaires on ne peut entendre que celles qui sont plus répandues dans toute l'Eglise, et honorées du suffrage et des faveurs du saint Siège; parce que les dévotions approuvées par le vicaire de Jésus-Christ, le Chef visible de l'Eglise, sont seules vraies, solides, et toujours conformes à la foi et à la raison. De là, les dévotions populaires ne sont pas les dévotions propres uniquement au peuple, mais celles qui sont plus accessibles à toutes les classes inférieures, et qui sont si universellement répandues que les hautes classes de la société se font gloire de s'y associer : par exemple, les dévotions du Scapulaire, du Chapelet, du Rosaire, etc; ces sortes d'agrégations, où se confondent les noms les plus grands avec les plus communs, honorent la dévotion au lieu de lui nuire, et sont conformes à l'esprit de Jésus-Christ. qui a voulu que les sacrements fussent communs à tous ses disciples; que le pauvre s'assied à la table sainte à côté du riche; que tous eussent part à ses grâces sans distinction de rang, de condition, etc.

Cependant les mauvais chrétiens, les faux disciples de Jésus-Christ, les pharisiens du christianisme qui ne pratiquent pas la religion, critiquent ces dévotions populaires, parce qu'elles sont une continuelle censure de leur indifférence: ils déclament contre leur abus et contre leur multiplicité. Mais d'abord les abus ne peuvent jamais détourner d'une bonne œuvre; il suffit de les connaître et de s'en préserver. N'abuse-t-on pas des meilleures choses? Ces dévotions, ces associations ne sont-elles pas bonnes en elles-mêmes, comme par leurs effets? Si 'elles ne l'étaient pas, comment l'Eglise les aurait-elle approuvées et enrichies d'indulgences? D'ailleurs, elles se bornent à des exercices pieux, à des prières communes ou particulières, à quelques œuvres de charité; or, rien n'est plus capable de nourrir et d'animer la piété; rien n'est plus propre à resserrer tous les liens de la religion, à répandre partout l'édification et à exciter une sainte émulation pour la vertu.

Quant à la multiplicité des dévotions que l'on se plaît à critiquer, c'est un reproche qui semble sinon ridicule, du moins injuste; car il en est des dévotions, comme des mets dans un repas, ou des fleurs dans un jardin: on n'impose à personne l'obligation de manger de tous les mets, ni à un particulier de cultiver toutes les fleurs; on ne force personne non plus à embrasser toutes les dévotions : la variété des fleurs dans un jardin et la diversité des mets sur une table sont tout à la fois un ornement et une nécessité pour s'adapter à tous les goûts: de même la multiplicité des dévotions est un ornement pour la piété et une ressource pour les fidèles; mais ils peuvent choisir parmi les dévotions qui leur plaisent davantage, celles qui sont plus analogues à leur état ou à leurs besoins, et qui ne peuvent ni les surcharger, ni nuire à leurs devoirs ou à leurs emplois.

Parmi les dévotions destinées à honorer la sainte Vierge, il en est deux surtout qui ont l'avantage d'être plus anciennes, plus connues, plus faciles et plus universellement répandues; à savoir: celle du Rosaire et celle du Scapulaire. Il n'entre pas dans notre plan de parler de l'excellence de la dévotion du Scapulaire qu'on a la consolation de voir se répandre chaque jour davantage en Belgique; nous ne traiterons, dans ce mois, que de la solide dévotion du Chapelet et du Rosaire. Nous disons du chapelet et du rosaire; car ce sont deux dévotions que les fidèles confondent souvent, n'y ayant au fond que quelques nuances presque imperceptibles qui les distinguent; nous parlerons donc d'abord du chapelet, et ensuite nous nous étendrons sur ce qui concerne le rosaire. Nous ne voulons rien exagérer et nous nous garderons bien de dire que la dévotion du rosaire est une marque infaillible de prédestination, le signe le plus certain du salut et le gage le plus assuré d'une alliance éternelle avec Jésus et Marie; mais nous ne craignons pas de dire avec confiance, en commençant ce mois, que la dévotion éclairée et pratique du rosaire est un grand moyen de salut, une marque non équivoque de prédestination, une voie sûre pour se procurer la protection de la Mère et les faveurs du Fils, et que ces avantages sont promis aux vrais dévots et aux confrères du Rosaire, qui, prosternés au pied de l'autel de Marie, ne s'en approchent pas de bouche mais du cœur, et ne l'honorent pas seulement des lèvres, mais du fond de leurs entrailles. (Isaïe 29. 13).

Résolution

Si nous mettons en pratique la dévotion du Rosaire, nous devons aimer à connaître sa solidité et ses avantages; si nous ne la mettons pas en pratique, nous serions plus qu'indifférents si, ayant en mains cet ouvrage, nous ne prenions pas la résolution de nous éclairer sur ce point, en en faisant la lecture dans le cours du mois d'octobre, dont le 1er dimanche est consacré par l'Église à Notre-Dame-du-Rosaire. Disons donc avec l'auteur la prière suivante.

Prière

Nous venons nous jeter à Vos pieds, Vierge Sainte, pour Vous demander de bénir ce nouveau mois et d'en accepter l'humble dédicace. Obtenez-nous de Votre Divin Époux les lumières qui nous sont nécessaires pour profiter de sa lecture. Il n'a été composé qu'en vue de rappeler aux fidèles une dévotion qui a toujours été chère à vos serviteurs, parce que Vous avez donné mille preuves qu'elle Vous était agréable. Faites, Vierge Sainte, Secours des Chrétiens, qu'elle produise encore de nos jours les effets qu'elle produisit lorsque vous l'inspirâtes à Saint Dominique. Ainsi soit-il.

 

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21 septembre 2012

Le Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Frère Peyton

Le Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Le Prêtre du Chapelet

1909-1922

 

Patrick Peyton fut connu à travers le monde comme le « Prêtre du Chapelet ». Il avait expérimenté la puissante intervention de la Vierge Marie dans sa propre vie et il voulut dire aux familles du monde entier ce que Marie ferait pour elles si elle lui ouvraient leur cœur et leur foyer en priant ensemble le Chapelet en famille. Il parlait doucement avec son accent irlandais natal. Il faisait passer son message avec une telle humilité, simplicité et ardeur, que tous ceux qui l'avaient entendu étaient touchés jusqu'au plus profond d'eux-mêmes. Des familles entières s'engagèrent à prier le Chapelet dans leur maison chaque jour et restèrent fidèles à leur promesse pour le reste de leur vie. Elles n'oublièrent pas non plus le promoteur d'une telle dévotion. Elles chérirent les jours où elles se trouvaient en sa présence et où elles l'écoutèrent parler, comme de précieux moments de grâce divine.

Les humbles débuts

Patrick Peyton naquit le 9 janvier 1909. Il était le 6e des 9 enfants de son père et de sa mère. John et Mary (Gillard) Peyton. Ils avaient l'habitude de rassembler la famille entière chaque soir pour réciter le chapelet, à la lueur du feu. La famille menait une vie misérable dans leur petite ferme à Carracastle, Couty Mayo, en Irlande. En 1928, son frère aîné, Tom, et lui, partirent pour les Etats Unis pour chercher du travail. Après avoir rencontré un Prêtre qui les invita à joindre la Congrégation de Sainte Croix, ils entrèrent à Notre Dame et commencèrent leurs études pour la Prêtrise.

Pendant qu'il était étudiant en théologie, Patrick fut frappé par la tuberculose. Il languit presqu'une année dans son lit d'hôpital, alors que sa situation s'aggravait dangereusement. Le Père Hagerty, un vieux Prêtre conseiller, l'encouragea à placer toute sa confiance dans la puissance d'intercession de la Vierge Marie. Et, la communauté de Sainte Croix commença une Neuvaine de Messes pour sa guérison. Durant cette semaine, il affirma qu'il se sentait mieux. Les médecins surpris l'examinèrent et découvrirent qu'il était vraiment guéri. Ainsi, il fut autorisé à reprendre ses études. Il fut ordonné avec ses autres condisciples le 15 juin 1941. En reconnaissance à Notre Dame, il fit le vœu de passer le reste de sa vie à promouvoir sa dévotion afin que chacun put découvrir et obtenir les bénédictions qu'Elle avait hâte d'accorder à tous ceux qui se tourneraient vers Elle en toute confiance et avec beaucoup d'amour. Le Père Peyton resta fidèle à son engagement jusqu'à la fin de sa vie.

La mission : le Chapelet en famille

En 1942, avec l'approbation de ses supérieurs, il fonda officiellement « The Family Rosary », qui veut dire : « Le Rosaire de la Famille ». Son zèle était prodigieux. Il prêcha sans relâche la prière en famille, particulièrement, le Chapelet en famille, dans les missions en paroisses, à la radio, et plus tard, à la télévision. Il fonda « « Family Theater of the Air », qui veut dire : « Le Théâtre de la famille sur les ondes », le programme de radio doté du plus long temps d'émission de l'histoire. Et, pendant 22 ans, les stars les plus célèbres d'Hollywood investirent tous leurs talents à ses côtés pour l'aider dans sa mission.

En 1948, il commença ses fameuses croisades du Chapelet qui l'amenèrent à travers le monde et drainèrent des foules estimées à deux millions de personnes dans des villes comme Manille aux Philippines et Rio de Janeiro au Brésil. Fortifié par la prière et par sa totale dévotion envers Notre Dame, il était capable de surmonter sa timidité naturelle. Et, de la façon la plus simple, la plus ingénue, il parvint à convaincre des millions de personnes à travers le monde de prier le Chapelet chaque jour avec tous les membres de leur famille. Personne n'a jamais dit de lui qu'il était un grand orateur, mais tous ceux qui l'ont entendu prêcher pouvaient sentir qu'il était un saint homme. Il rayonnait l'amour de Dieu et inspirait chacun par la simplicité et la ténacité de son dévouement à Notre Dame.

La bourrique de Notre Dame

Il célébrait la Messe et méditait son bréviaire chaque jour avec une grande ferveur. Il passait de longues heures en prière devant le Saint Sacrement et récitait son Chapelet dès qu'il pouvait se libérer de sa charge ordinaire de travail. En effet, plus ses difficultés devenaient accablantes, plus ardemment il priait. Il s'était engagé à travailler de tout son cœur pour propager la dévotion envers Notre Dame, pas pour lui-même, et il savait qu'Elle viendrait à son aide.

Sa confiance en Elle était sans limites, et Elle ne l'a pas déçu. Quelle que fut la complexité des problèmes que posaient l'organisation des rassemblements de foules pour la prière du Chapelet, le financement de la production des films et des émissions de radio, le déplacement vers des villes ou des contrées lointaines, ou la correspondance avec des centaines de personnes qui écrivaient pour se recommander à ses prières ou pour offrir leur contribution, il ne se laissa jamais troubler et sût toujours garder sa paix d'esprit et sa cordiale bienveillance et amabilité.

Il ne laissa jamais ses devoirs d'état, aussi lourds qu'ils pouvaient être, éteindre l'amour dont son cœur était gonflé pour les gens qu'il essayait d'aider. Une dame exprima de façon tellement éloquente l'expérience de beaucoup de ceux qui le connurent : « Quand il vous parlait, vous vous sentiez embrassé par son amour ». En effet, il manifestait non seulement de l'amour, mais aussi de la joie, de la paix, de la patience et tous les autres fruits de l'Esprit (cf. Galates 5 : 22). Il était vraiment un homme de Dieu. Il disait de lui-même qu'il était la « bourrique de Notre Dame ».

La Cause de Canonisation

Il n'avait jamais joui d'une bonne santé et la fatigue de ses incessants labeurs ont malheureusement eu des répercussions néfastes sur son système cardiaque. Cependant, même après avoir subi une intervention chirurgicale au cœur, il continuait inlassablement sa mission, jusqu'à ce qu'il ne pût plus quitter sa chambre. Il mourût entouré de l'affection et des soins attentionnés des Petites Soeurs des Pauvres, à San Pedro, en Californie, aux Etats Unis, le 3 juin 1992.

A la demande pressante de la Congrégation de Sainte Croix, l'Evêque de Fall River initia la Cause de Canonisation du Père Peyton, le 1er juin 2001. Le Père Peyton est maintenant appelé « Serviteur de Dieu ».

Bien que le Père Peyton mourût en 1992, son œuvre continue de nos jours encore, car les « Holy Cross Family Ministries » ce qui veut dire « les Ministres de la Famille de la Congrégation de Sainte Croix » maintiennent la propagation de sa mission dans 14 pays à travers le monde. Etre au paradis, c'est être entré dans la gloire éternelle. L'Eglise ne canonise pas une personne pour ajouter à sa gloire, mais pour la présenter comme modèle de vie chrétienne et comme un puissant intercesseur au Ciel. Avant de déclarer une personne sainte, la Congrégation pour les Causes des Saints à Rome, requiert des preuves évidentes de la sainteté de cette personne, et aussi des marques palpables de la confiance répandue dans la puissance d'intercession de cette personne.

Beaucoup de témoignages de la sainteté du Père Peyton ont été recueillis et des prières pour des demandes par son intercession ont été distribuées. Beaucoup de faveurs ont été rapportées : non seulement des guérisons spectaculaires : recouvrement de la vue, guérison de cancers, des os cassés soudainement reconstitués, bourdonnement d'oreilles subitement disparus, des problèmes financiers résolus, la paix rétablie dans des familles divisées et troublées.

En priant pour obtenir des faveurs par l'intercession du Serviteur de Dieu le Père Patrick Peyton, C.S.C., beaucoup de personnes ont ainsi ravivé complètement leur dévotion envers Notre Dame. Elles ont redécouvert la puissance du Chapelet pour obtenir la paix intérieure, l'inspiration et une confiance tranquille en la maternelle protection de Notre Dame. Elles ont touché du doigt dans leur vie personnelle la vérité contenue dans les slogans que le Père Peyton a popularisés : « La famille qui prie ensemble est une famille unie » et « un mon de en prière est un monde de pais ».

 

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Prière pour demander la Canonisation du Serviteur de Dieu Patrick Peyton

O Doux Jésus, le Père Peyton à dévoué toute sa vie de Prêtre à resserrer les liens des familles du monde, en les invitant à la prière quotidienne, spécialement la récitation du Chapelet. Son message est aussi important pour nous aujourd'hui qu'il l'était durant sa vie terrestre. Nous Vous supplions, par conséquent, de hâter le jour de sa canonisation, afin que les fidèles de partout se souviennent de sa prédication, surtout de cette phrase d'exhortation qu'il répétait toujours : « La famille qui prie ensemble reste ensemble ». Qu'ils suivent ses pas sur les traces de sa dévotion envers Votre Mère et la notre, et qu'ils soient inspirés par sa sainte vie, pour devenir plus que jamais proches de Vous avec une confiance totale et un profond amour filial. Amen.

Prière pour obtenir une faveur par l'intercession du Serviteur de Dieu Patrick Peyton

Dieu notre Père, Votre Règne éclate dans toute la création, et la puissance de Votre Grâce est révélée dans la vie de Vos Saints qui nous inspirent à croire en Vous plus fermement et à servir nos frères plus généreusement. D'une façon unique, Vous avez béni la vie et le travail du Père Patrick Peyton, C.S.C., Votre Serviteur, et aussi fervent apôtre de Marie Reine du Saint Rosaire et notre Mère. Par son intercession, nous demandons cette faveur (…) Pour Votre honneur et Votre Gloire. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Signaler les grâces reçues par l'intercession du Père Patrick Peyton à

 

Bureau du Vice Postulateur

Centre du Père Peyton

518 Washingtown St.,

North Easton, MA 02356-1200

 

Congrégation de Sainte Croix

68, rue de Flore

F-72000 Le Mans

 

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27 février 2012

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

Prier le Chapelet avec Marthe Robin

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Vie de Marthe Robin

1912-1981

 

Une vie simple, brisée et donnée


Marthe Robin est née le
13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure (Drôme). Ses parents sont de modestes paysans, non pratiquants. En 1918, Marthe est atteinte d’une maladie foudroyante. Pendant dix ans, espoirs de guérison et rechutes désespérantes se succèdent. En 1927, elle est totalement immobilisée, sans perspective d’avenir.

 

Une vie transfigurée

 

En 1928, sa vie bascule. Des prêtres, de passage à la paroisse du village, viennent la visiter. Elle se confesse et communie. Que se passe-t-il ce jour-là ? Marthe ne racontera jamais ce qu'elle a vécu intérieurement mais sa vie connaît un tournant décisif. Elle comprend que ses souffrances, vécues avec Dieu et offertes, peuvent être fécondes. « Après des années d'angoisse, après bien des épreuves physiques et morales, j'ai osé, j'ai choisi le Christ », dit-elle.

 

Sa vie spirituelle va se dérouler, non pas à côté de la maladie, mais dans la maladie


Marthe puise dans la prière, dans l’Eucharistie et une intense union à Dieu une force inexplicable et un rayonnement qui attirent ceux qui l'approchent. Son union à Dieu devient telle qu'elle est associée aux souffrances du Christ dans sa Passion et la revit dans sa propre chair. Sa vie avec Dieu ne l'empêche pas d'être
profondément humaine, accueillante à chacun. Elle ne laisse rien transparaître de sa souffrance, priant et offrant pour les intentions connues et secrètes qui lui sont confiées.

 

Une vie en Eglise


Marthe Robin, a travaillé, à sa place, pour le renouveau de l’Eglise. Beaucoup de prêtres et de consacrés ont trouvé près d’elle le « déclic » dans le discernement de leur vocation et un soutien dans leur engagement. Elle a encouragé plusieurs fondateurs de communautés nouvelles. Elle était une petite paysanne, pourvue de bon sens, d’humour et d’intelligence des choses. Elle savait poser les bonnes questions.

 

Une vie pour le monde


De toutes cultures, des hommes et des femmes de tous milieux sociaux, croyants ou athées se pressent pour rencontrer Marthe Robin. Il existe un contraste saisissant entre son humilité, sa pauvreté et son influence. La maison de Marthe Robin continue aujourd’hui d’accueillir les visiteurs et demeure une maison ouverte à tous, toujours vivante.

 

Une vie au coeur des Foyers de Charité


Le 10 février 1936 a lieu une rencontre providentielle entre Marthe Robin et l’abbé Georges Finet, du diocèse de Lyon. C’est par lui que va être fondé le premier Foyer de Charité, dont il sera le Père. Jusqu'à sa mort le 6 février 1981, Marthe Robin reçoit dans sa petite chambre de la ferme de "La Plaine", plongée dans l'obscurité pour protéger ses yeux du moindre rai de lumière - des dizaines et des dizaines de milliers de visiteurs. Elle porte dans la prière et soutient toutes les intentions qui lui sont confiées. Près de 7000 personnes assistent à ses funérailles, signe de l'étonnante fécondité de cette vie cachée et donnée à tous. Les Foyers de Charité sont présents aujourd’hui dans plus de 40 pays. Depuis 70 ans, des hommes et des femmes quittent leur métier, leur situation pour vivre dans les Foyers de Charité, partager une vie de famille et participer à cette oeuvre d'évangélisation. Au coeur des Foyers de Charité, croyants ou incroyants, chercheurs de Dieu ou chercheurs de sens et de vérité, beaucoup font l’expérience d’une renaissance intérieure, particulièrement au cours des retraites spirituelles.

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Prier le Chapelet avec Marthe Robin

 

1 - Le choix de Dieu dans une enfance ordinaire

 

Marthe Robin n’a pas choisi elle-même sa vocation. Elle l’a reçue et découverte. Elle y a acquiescé à travers une série d’événements où elle a, peu à peu, reconnu l’Esprit Saint agissant en elle. « Ce serait triste de tout recevoir de l’Amour et de ne pas tout donner à l’Amour », dit-elle. Évoquant sa 1ère communion, Marthe dit : « Je crois que ma communion privée a été une prise de possession de Notre Seigneur. Je crois que déjà il s’est emparé de moi à ce moment-là. Ma communion privée a été quelque chose de très doux dans ma vie ». Marthe Robin a conscience d’avoir été aimée d’une manière unique, d’un amour vrai et fort et dont la douceur égale la force. Comme Bernadette, c’est en priant son chapelet, qu’elle accède à l’intimité avec Jésus. « Je priais la sainte Vierge, je lui parlais surtout. Quand j’allais au village faire des commissions, j’avais toujours mon chapelet dans la poche et, en route, je le disais. Je priais beaucoup plus en pensant qu’en parlant ».

 

Ouvre nos cœurs Seigneur pour que nous sachions toujours discerner les appels de l’Esprit à travers tout ce qui fait nos vies. Mets en nous un esprit de prière. Par Marie nous t’en prions.

 

2 - Premières épreuves, premiers appels

 

A 16 ans, Marthe, déjà fragile, entre dans une voie de souffrance et si la maladie la surprend, elle ne la révolte pas. « Dieu est là, dit-elle, toujours. C’est Lui qui permet tout, et quand même Il semble se retirer et tout nous refuser, c’est toujours qu’il nous aime ». Cela lui permet de dire : « Avec votre grâce, je serai forte, je triompherai non de cette épreuve si vous le voulez, mais par cette épreuve je suis à Dieu ». Marthe sent en elle une vitalité bouillonnante et désire donner la pleine mesure de son être. Ce ne sera jamais la souffrance recherchée pour elle-même, mais la souffrance acceptée par amour, pour se conformer à la Volonté de Dieu, qu’elle veut aimer et servir par-dessus tout. « Ce que je voudrais et rêve souvent, c’est de plaire au bon Dieu, sans recherche de moi, sans recherche de rien. Ce que je désire plus que tout, c’est de l’aimer, de l’aimer par-dessus tout, l’aimer avec tendresse, l’aimer sans défaillance, l’aimer sans mesure ». C’est là le langage d’une amoureuse passionnée de Celui dont elle a reconnu l’amour.

 

Mets en nos cœurs, Seigneur un esprit de foi en la toute-puissance de Ton amour pour nous, quoi qu’il arrive. Donne-nous de répondre amour pour amour. Par Marie nous t’en prions.

 

3 - La réponse d’amour de Marthe Robin

 

C’est l’heure du choix pour Marthe: « Il ne suffit pas d’avoir des inspirations, des éblouissantes lumières, il faut répondre à l’appel de Dieu. Il faut tout donner à Dieu ». Marthe est prête pour s’abandonner totalement au Seigneur, ce qu’elle fait d’une manière décisive en rédigeant son acte d’abandon et d’offrande à l’amour et à la Volonté de Dieu : « Dieu éternel, Amour infini, ô mon Père! Vous avez tout demandé à votre petite victime; prenez donc et recevez tout… En ce jour, je me donne et me consacre à vous, tout entière et sans retour ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur un esprit de don et d’abandon total entre tes mains. Par Marie nous t’en prions.

 

4 - La persévérance de Marthe Robin dans l’offrande

 

« Elles sont si nombreuses les âmes dont le Seigneur m’a directement confié la charge et que je voudrais assoiffer et remplir d’amour divin… » Associée de si près à l’œuvre Rédemptrice du Christ, Marthe communie au cœur même du Père qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité. Elle comprend l’urgence de la mission universelle mais, alors que, comme Sainte Thérèse, elle a senti bouillonner le désir de toutes les vocations, y compris celle de prêcher à l’autre bout du monde, elle n’essaiera jamais d’utiliser d’autres moyens que ceux-là même que Jésus lui a donnés : la souffrance, la croix offertes en union avec lui, dans l’amour. Sa grande joie demeure de savoir dans l’invisible son offrande féconde dans le corps mystique… « Qu’il m’est bon et doux infiniment de penser qu’étant membre du Corps du Christ, toutes mes agonies, toutes mes souffrances unies à ses souffrances d’amour participent ainsi à leur divine et réelle efficacité ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur la passion de l’évangélisation. Par Marie nous t’en prions.

 

5 - Le retour à Dieu de Marthe

 

Dans la nuit du 5 au 6 février 1981, Marthe Robin retourne vers le Père, dans le dépouillement. Monseigneur Marchand qui préside la célébration commente cette parole de Saint Jean : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul. S’il meurt, il porte beaucoup de fruit ». « Mystère de Jésus, mystère de Marthe, ajoute-t-il. Nous pouvons rendre grâce pour son sens et son amour de l’Église: l’Église diocésaine et l’Église universelle. Témoignant de l’Absolu de Dieu, elle a toujours voulu être fille de l’Église ». Marthe a reçu sa mission pour les Foyers, mais aussi pour l’Église et pour le monde, mais elle a voulu la vivre dans la discrétion et l’humilité. Marthe nous dit: « La vie apparemment la plus ordinaire doit nous élever aux plus hauts sommets de l’union et de l’amour… la vraie sainteté est contenue principalement dans la Charité parfaite et cette perfection, chacun peut l’atteindre sans grâces extraordinaires, sans faveurs de choix et même et surtout sans œuvres éclatantes, mais en devenant, avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, une petite âme et tout entière abandonnée à l’amour… une âme de prière et d’oraison ».

 

Mets en nos cœurs Seigneur l’ambition de la sainteté par les petites choses, mets en nous l’amour de l’Église. Par Marie nous t’en prions.

 

Prière pour demander la Béatification de Marthe Robin

 

Coeur sacré de Jésus, tu as manifesté à Marthe ton grand dessein d'amour et de vie, pour attirer vers toi ceux qui te cherchent ou t'ont oublié, et pour que son incessante offrande de compassion et de miséricorde participe à une nouvelle Pentecôte. Nous te demandons que sa béatification par l'Eglise serve à te faire connaître, Toi, Parole vivante d'amour et de paix, et que par l'intercession de Marie, nous suivions son exemple pour répondre aux appels de tous nos frères. Daigne exaucer les prières que nous t'adressons par ta servante Marthe en sorte que soient manifestées ta joie et ta gloire. Amen.


Texte extrait du Site du Foyer de Charité de Tressaint: www.tressaint.com

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Relations de grâces

Cause Marthe Robin
Foyer de Charité
85 rue Geoffroy de Moirans
26330 Châteauneuf de Galaure

Net : http://www.foyer-de-charite.com/fr/ajouter-votre-temoignage-a-propos-de-marthe-robin.html

 

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21 février 2012

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Chapelet à la Grotte de Massabielle

Le 11 février 2012

Fête de Notre Dame de Lourdes

 

 

Vous pouvez suivre le chapelet en direct de la Grotte de Massabielle, à Lourdes, tous les jours, à 15h30 sur le site internet de KTO

www.ktotv.com

11 décembre 2011

Rosaire du Bienheureux Jean Paul II à Lourdes

Rosaire du Bienheureux Jean Paul II à Lourdes

14 août 2004

 

3 novembre 2011

Chapelet et Neuvaine à Marie qui défait les Noeuds

Chapelet et Neuvaine à Marie qui défait les Noeuds

Voir aussi: http://imagessaintes.canalblog.com/tag/Marie%20qui%20d%C3%A9fait%20les%20noeuds

8 mai 2011

Le Rosaire de la Flamme d'Amour du Coeur Immaculé de Marie

21 mars 2011

Rosaire avec la Vénérable Anne de Guigné

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La Vénérable Anne de Guigné

1911-1922

 

Anne de Guigné naquit le 25 avril 1911, à Annecy-le-Vieux et mourut à Cannes le 14 janvier 1922. La mort de son père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut à 4 ans, le principe de sa « conversion ». Cette enfant d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente, désobéissante et jalouse, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires. Sa première communion, à 6 ans, acheva de la transformer. Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants: effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux. Intérieurement, Dieu opérait en son âme des merveilles. Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, son exquise et universelle Charité atteignirent un éclat remarquable. Sa manière de communier remuait les cœurs, et plusieurs fois on la vit comme transfigurée. Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites. Devant la réputation de sainteté de la petite fille, l'évêque d'Annecy initia son procès en béatification, dès le 21 janvier 1932. Toutefois, les études menées à Rome n'aboutirent pas très vite, le cas d'une toute jeune sainte, non martyre, ne s'étant jamais encore posé. Le procès en vue de la reconnaissance de l'héroïcité des vertus d'Anne fut conclu en 1981, elle était proclamée Vénérable le 3 mars 1990, par le Pape Jean Paul II. Sa fête (locale) a été fixée au 14 janvier.

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Rosaire avec la Vénérable Anne de Guigné

 

Mystère Joyeux

 

Premier Mystère Joyeux

L'Annonciation

 

« Pour la gloire de Dieu »

 

Marie, Vous avez accueilli la parole de l'Ange avec confiance. Vous êtes devenue le « Tabernacle » vivant du Fils de Dieu fait homme : apprenez-nous l'amour et le respect de la vie qui commence.

 

Deuxième Mystère joyeux

La Visitation

 

« Je demande au Petit Jésus d'aller le voir »

 

Pleine de grâce et comblée de gloire, Vous avez visité Elisabeth. Avec Jean, elle a reconnu Jésus, le Fruit de Votre Sein. Donnez-nous de reconnaître Jésus, Seigneur vivant au cœur de nos familles.

 

Troisième Mystère Joyeux

La Nativité de Jésus

 

« O Marie, déposez un instant Jésus dans mes bras »

 

Pleins de confiance et d'espérance, agenouillés près de la Sainte Famille, nous désirons recevoir l'Enfant Jésus au creux de nos bras. O Marie, veillez sur chacun des enfants de nos familles.

 

Quatrième Mystère Joyeux

La Présentation de Jésus au Temple

 

« J'irai à l'Autel de Dieu »

 

Marie, avec Joseph, Votre Chaste Epoux, Vous présentiez Votre Enfant au Père, rendant ainsi toutes grâces. Donnez aux parents le courage de présenter à Dieu leurs enfants pour que s'accomplisse Sa Volonté.

 

Cinquième Mystère Joyeux

Le Recouvrement de Jésus au Temple

 

« O Marie, que je désire recevoir Votre Fils »

 

Seigneur Jésus, Vous connaissez la tristesse des parents qui perdent un enfant. Daignez les réconforter par Votre Parole et donnez-leur pour guide Marie, Mère de Tendresse et de Compassion.

 

Mystères Lumineux

 

Premier Mystère Lumineux

Le Baptême de Jésus

 

« Jésus me dit qu'Il m'aime beaucoup plus que je ne l'aime »

 

Par le Baptême nous devenons semblables au Christ et capables d'aimer de Charité. O Marie, que nos familles soient fidèles à cet amour, unies au Christ et à Son Eglise.

 

Deuxième Mystère Lumineux

Les Noces de Cana

 

« On peut tout demander à Jésus »

 

Marie, dans Votre Sainte Innocence, Vous avez requis de Votre Divin Fils un signe. Que la même Foi, le même amour de nos frères et la même audace guident toutes nos prières adressées à Jésus.

 

Troisième Mystère Lumineux

La Prédication du Royaume

 

« Je veux prier pour me convertir »

 

Seigneur Jésus, Vous avez annoncé et ouvert le Royaume de Dieu. Convertissez nos cœurs pour l'accueillir aujourd'hui ; et faites de nous les témoins zélés du Monde Nouveau où Dieu sera tout en tous.

 

Quatrième Mystère Lumineux

La Transfiguration de Jésus

 

« Je veux que, pour Jésus, mon cœur soit tout pur comme un lys »

 

Votre Visage, ô Christ, rayon de Votre Divinité ! Votre habit de lumière, splendeur de Votre Gloire ! Purifiez nos cœurs pour nous préparer à Vous voir tel que Vous êtes. Revêtissez-nous de Votre Grâce pour Vous suivre fidèlement.

 

Cinquième Mystère Lumineux

L'Institution de l'Eucharistie

 

« Je remercie le Petit Jésus de ce qu'Il veut bien venir dans mon coeur »

 

O merveille de grâce ! Ma bouche Vous chante, ô Pain Vivant descendu du Ciel. Que nos cœurs soient prêts à Vous recevoir en communiant au Saint Sacrement de Votre Corps et de Votre Sang.

 

Mystères Douloureux

 

Premier Mystère Douloureux

L'Agonie de Jésus

 

« Invoque ton Bon Ange »

 

Seigneur Jésus, Vous êtes entré seul dans Votre Agonie. Donnez-nous la force de veiller et de prier pour tous ceux qui souffrent seuls l'angoisse de la mort.

 

Deuxième Mystère Douloureux

La Flagellation de Jésus

 

« Que je suis heureuse ! Je veux bien souffrir encore »

 

Le blasphème, les moqueries et les persécutions Vous frappent encore en Votre Corps qui est l'Eglise. Venez au secours de Vos frères qui souffrent en Votre Nom.

 

Troisième Mystère Douloureux

Le Couronnement d'épines

 

« Pour devenir meilleure, je veux faire un sacrifice »

 

Pour tous ceux qu'accablent le poids des jours, la solitude, la tristesse et l'ennui. Que cette couronne de douleur devienne couronne de gloire pour la vie éternelle.

 

Quatrième Mystère Douloureux

Le Portement de la Croix

 

« Si le Bon Dieu le veut, Il me donnera bien la force »

 

Qu'elle est lourde à porter cette croix... Donnez force et courage à ceux qui marchent à Votre suite sur ce chemin d'humilité et de pardon.

 

Cinquième Mystère Douloureux

La Crucifixion

 

« Mon Bon Jésus, je veux tout ce que Vous voulez »

 

Mystères Glorieux

 

Premier Mystère Glorieux

La Résurrection de Jésus

 

« Je veux que Jésus vive et grandisse en moi »

 

Quel beau matin, unique matin sans fin ! Jésus, Vous nous appelez par notre nom et nous attirez à Vous. Faites-nous vivre en Votre présence dans la joie profonde jusqu'au jour ou nous Vous contemplerons face à Face.

 

Deuxième Mystère Glorieux

L'Ascension de Jésus

 

« Puis-je aller avec les Anges ? »

 

Les yeux levés vers Vous, ô Christ, nous prenons force pour vivre dans la Foi. Venez au secours de notre peu de Foi pour que nos familles rayonnent au cœur du monde.

 

Troisième Mystère Glorieux

La Pentecôte

 

« L'Esprit réside dans l'âme des justes »

 

Esprit Saint, Vous avez recréé l'âme de Vos fils. Que Votre Souffle nous guide pour témoigner de notre Baptême et inviter les hommes à Vous suivre.

 

Quatrième Mystère Glorieux

L'Assomption de Marie

 

« Maman Chérie, je Vous aime ! »

 

O Marie, Mère de Dieu et Mère des hommes, Vous Vous en êtes allée en Paradis. Veillez sur Vos enfants, de Votre regard plein de tendre compassion et accordez-nous, Etoile de la Mer, Votre secours quotidien.

 

Cinquième Mystère Glorieux

Le Couronnement de Marie

 

« O Marie, ma bonne Mère ! »

 

O Marie, Vous avez reçu la couronne de Gloire de Votre Divin Fils pour avoir été la plus humble des créatures. Guidez les familles sur ce chemin de la Sainteté que l'esprit d'enfance.

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Prière pour demander la glorification d'Anne de Guigné

 

Mon Dieu, nous Vous remercions des grâces spirituelles dont il Vous a plu de combler Votre petite Servante Anne de Guigné, et nous Vous demandons, pour Votre Gloire et pour notre Salut, de daigner glorifier cette enfant qui n'a vécu que pour Vous sur la terre, et de nous accorder par son intercession (....) Si cela est conforme à Votre Sainte Volonté. Amen.

 

Imprimatur

Paris, 10 avril 1972

E. Berrar, V.E.

 

Renseignements et relations de grâces

 

Association les Amis d'Anne de Guigné

14, avenue Hoche

75008 Paris

www.annedeguigne.fr

 

E-mail: aag5@hotmail.fr

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30 octobre 2010

Le Mois du Saint Rosaire

Le Mois du Saint Rosaire

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Trente-et-unième jour

Le Couronnement


Puissance de Marie


Plus grande est la Gloire de Marie, plus grande doit être notre confiance. La Bonté de la Reine du Ciel est égale à Sa Puissance et Sa Puissance est sans limites. Que peut, en effet, refuser Jésus à Sa Mère, après Lui avoir soumis sur la terre où Il ne laissait aucune de Ses prières sans l'exaucer? Si l'invocation des Saints est si efficace, parce qu'ils sont les amis de Dieu, combien plus efficace encore sera l'invocation de la Reine des Anges et des Saints, la plus pure des créatures, la Mère de Dieu? Aussi l'histoire de l'Église n'est-elle que l'histoire des bienfaits de Marie. Elle s'est toujours montrée son Refuge et son plus puissant Secours, sous le glaive des persécutions, contre les assauts de l'hérésie, contre les invasions des infidèles. Terrible comme une armée rangée en bataille, la Mère de Dieu assiste encore l'Église contre les attaques de l'incrédulité et des sectes sataniques? Invoquons-là avec confiance et amour sous ce beau titre de Reine du Très Saint Rosaire, qui nous rappelle Sa Puissance, en nous faisant pieusement méditer Ses Joies, Ses Douleurs et Ses Gloires. A la voix du Souverain Pontife, allons tous à Marie par le Saint Rosaire.


Exemple


La journée de Lépante sera un monument éternel du pouvoir de la Mère de Dieu. Le Saint Pape Pie V, Philippe II, Rois d'Espagne et les Vénitiens s'étaient coalisés pour repousser l'invasion Turque. Pour remporter la victoire, les Chrétiens s'appuyaient plus sur la protection de la Sainte Vierge que sur leur nombre. Toute l'Europe était en prières. Les fidèles se rendaient en foules à Notre Dame de Lorette. Dom Juan d'Autriche fit vœu d'aller visiter ce Sanctuaire. Les Chrétiens obtinrent ce qu'ils demandaient; car les deux flottes en étant venues aux mains, les ennemis perdirent dans ce combat, qui dura depuis 6 heures du matin jusqu'au soir, 40 000 hommes, 116 pièces de gros canons, 180 galères, dont 70 furent coulées au fond. Fidèle à sa promesse, Dom Juan se rendit au Sanctuaire, bien qu'on fût  alors au plus fort de l'hiver.


Prière


O Reine des Anges et des Saints, je me réjouis de Votre Gloire et j'ai confiance en Votre Bonté et en Votre Puissance. Obtenez-moi une Foi vive en Jésus, voilé sous les Saintes Espèces, afin qu'un jour je puisse aller contempler Sa Beauté ineffable dans l'éternelle Communion du Ciel!

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Méditation du Mystère du Couronnement de Marie


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père


A la fin: « Grâces du Mystère du Couronnement, descendez dans mon âme ».


Fin du Mois du Rosaire


Prochain Mois de Dévotion: le Mois de l'Enfant Jésus, Rendez-vous le 31 décembre

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Franck Monvoisin, rédacteur du blog.

29 octobre 2010

Le Mois du Saint Rosaire

Le Mois du Saint Rosaire

couronnement

Trentième jour

Le Couronnement


La Reine du Ciel


« Il est, dit Jésus, des demeures variées dans la Maison de Mon Père ». Quelle sera donc au Ciel, la place réservée à Marie? Au témoignage des Saints Docteurs, la créature privilégiée que Dieu à choisie pour Sa Mère, ne connaît que Dieu au-dessus d'Elle et le Trône de Son Divin Fils. Avec quel amour la Sainte Trinité tout entière n'accueille-t-Elle pas Marie pour la couronner de gloire? Le Père, le Fils et l'Esprit-Saint ne doivent-ils pas combler de bonheur et de félicité Celle qu'Ils ont comblée de grâce et en qui Ils ont mis toutes leurs complaisances? Voulez-vous mesurer la gloire de la Vierge Immaculée? Mesurez la plénitude de la grâce qu'Elle a reçue, mesurez la profondeur de Son humilité, mesurez l'étendue de Son Amour et de Ses Douleurs! Saluons avec respect la Reine des Anges et des Saints; félicitons-la avec toute la Cour Céleste; soyons heureux du bonheur de notre Mère du Ciel et, avec Son Secours, augmentons nos mérites afin d'augmenter un jour notre gloire. Consolons-nous si parfois, ici-bas, nous sommes méconnus, méprisés; traités injustement: nous avons au Ciel un Père et un Juge, qui compte nos larmes et nos sueurs, et qui nous réserve, en échange, des joies éternelles.


Exemple


Il est rapporté, dans les annales de l'Ordre de Saint Dominique, qu'un jeune religieux était fort désolé de ne pouvoir offrir chaque jour à Marie un bouquet de fleurs comme il l'avait fait dans le monde. Le Prieur qui lui en avait fait la défense, lui dit: « Consolez-vous mon fils; en récitant le Saint Rosaire, vous offrez à la Sainte Vierge des fleurs plus belles que toutes celles que vous pourriez cueillir dans les jardins ». Profitant de ces paroles le novice s'appliqua dès lors à réciter le Rosaire avec une grande piété.


Prière


Nous Vous offrons, Seigneur Jésus, cette dizaine, en l'honneur du Couronnement de Votre Sainte Mère dans le Ciel; et nous Vous demandons, par ce Mystère et par l'intercession de Notre Dame du Saint Rosaire, la persévérance dans la grâce et la couronne dans la gloire.

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Méditation du Mystère du Couronnement de Marie


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père


A la fin: « Grâces du Mystère du Couronnement, descendez dans mon âme ».


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28 octobre 2010

Le Mois du Saint Rosaire

Le Mois du Saint Rosaire

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Vingt-neuvième jour

L'Assomption


Le triomphe


Une tradition immémoriale, confirmée par la Fête que l'Église à instituée en l'honneur de ce Mystère, nous apprend que Marie a été transportée en Corps et Âme dans le Ciel. Le Corps virginal de la Mère de Dieu ne devait point connaître la corruption du tombeau. Si la participation au Corps et au Sang de Jésus-Christ est comme un germe et un gage de la résurrection future en chacun des fidèles, que sera-ce de l'étroite union qui a existé entre Notre Seigneur et Sa Très Sainte Mère? Le Corps de Jésus ayant été formé du Corps de Marie; le Corps de Marie ayant été le Temple de Jésus, Son Sanctuaire, Son Tabernacle, Il ne pouvait être condamné aux ignominies qui suivent la mort, et le Fils de Dieu se devait à Lui-même d'en empêcher la profanation en le ressuscitant aussitôt. Contemplons donc, des yeux de la Foi, la glorieuse Assomption de la Vierge Marie, que les Saints Anges transportent dans le Ciel en chantant les hymnes d'allégresse: « Quelle est Celle qui monte du désert appuyée sur le bras de Son Bien-aimé et comblée de délices? » Réjouissons-nous du Triomphe de notre Mère: il est la juste récompense de Sa dignité et de Ses éminentes Vertus.


Exemple


Saint Louis Marie Grignion de Montfort disait: « Je ne sais comment cela se fait, ni pourquoi; mais cela est pourtant vrai: je n'ai pas un meilleur secret pour connaître si une personne est de Dieu, que d'examiner si elle aime à dire l'Avé Maria et le Chapelet. Je dis: si elle aime à dire, car il peut arriver qu'une personne soit dans l'impuissance de le dire, mais elle l'aime toujours.... Je vous prie donc instamment par l'amour que je vous porte en Jésus et en Marie.... de réciter... le Chapelet et même, si vous en avez le temps, le Rosaire tous les jours; et vous bénirez, au moment de votre mort, le jour et l'heure ou vous m'aurez cru ».


Prière


O Marie, après avoir vécu d'Amour, Vous mourrez aussi ce ce même Amour; mais Votre chair virginale, cette nouvelle Arche d'Alliance, ce Tabernacle immaculé du Verbe Incarné, devait être transporté au Ciel par les Anges. Je veux, par Votre secours, que mon corps respecté pour la Sainte Communion, y trouve le gage de sa résurrection glorieuse.

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Méditation du Mystère de l'Assomption de Marie


1 Notre Père, 10 je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père


A la fin: « Grâces du Mystère de l'Assomption, descendez dans mon âme ».


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