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17 septembre 2008

Les Sacrements

Les Sacrements de l'Eglise


Qu'est-ce qu'un sacrement?


"Les sacrements de la Loi Nouvelle sont institués par le Christ et ils sont au nombre de sept, à savoir le Baptême, la Confirmation, l’Eucharistie, la Pénitence, l’Onction des malades, l’Ordre et le Mariage. Les sept sacrements touchent toutes les étapes et tous les moments importants de la vie du chrétien : ils donnent naissance et croissance, guérison et mission à la vie de foi des chrétiens. En cela il existe une certaine ressemblance entre les étapes de la vie naturelle et les étapes de la vie spirituelle (cf. S. Thomas d A., s. th. 3, 65, 1)", nous apprend le catéchisme de l'Eglise catholique. Très concrètement, il s'agit de signes sacrés et de gestes rituels qui produisent des effets de grâce surnaturelle. On trouve, pour la première fois, une liste des ces sacrements, au XIIe siècle, par le théologien Pierre Lombard, dans ses Livres de sentences. L'on peut distinguer trois grandes catégories de sacrements: les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie); les sacrements de guérison ( réconciliation, onction des malades); les sacrements du service de la communion (sacrement de l'ordre, mariage).

Le Sacrement du Baptême

Par ce geste, l'on rentre pleinement dans la communauté des chrétiens. Ce sacrement, institué par Jésus, efface "toute trace du péché originel" et conduit le baptisé vers une vie de grâce. Le baptême est le plus souvent proposé aux nouveaux-nés, par l'intermédiaire des parents, qui s'engagent à la place de l'enfant à l'aider et à le guider sur les sentiers de la foi chrétienne, et donc, à vivre en chrétien. Cependant, il peut aussi, et bien naturellement, être proposé aux adultes non-baptisés; le chemin pour parvenir au sacrement est alors légèrement différent: l'adulte passe par le stade du catéchuménat, c'est à dire qu'il reçoit un enseignement composé des bases principales que doit connaître un chrétien pour "comprendre et vivre pleinement sa condition de chrétien". Puis, le moment venu, l'adulte (ou catéchumène ) s'engage à rompre personnellement avec le mal, et à vivre en chrétien.

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Le Sacrement de Confirmation

Il s'agit, en quelque sorte, et c'est d'ailleurs sa vocation, du sacrement « de complément du baptême ». En effet, le baptême étant le sacrement permettant au chrétien-nouveau de se rendre compte de sa nouvelle existence (celle de Chrétien) et ainsi de vivre selon les joyeuses exigences d'un chrétiens. Le sacrement de confirmation est là pour permettre au chrétien d'affirmer sa Foi, de la confirmer. Ceci n'est pas sans inutilité, car il offre au croyant la possibilité de travailler et de réfléchir sur sa vie de chrétiens, et pourquoi pas, de vivre un effet de renforcement dans sa Foi, par ce sacrement. Le sacrement de Confirmation est d'ordinaire administré par un évêque, voire relativement, par des vicaires épiscopaux, sous forme d'onction (avec une huile sainte, bénite), au front et aux mains. Cette onction représente l'appel solennel de l'évêque demandant à l'Esprit Saint de venir confirmer le croyant et de lui apporter ses "sept dons".

Le Sacrement de l'Eucharistie

Il s'agit d'un sacrement important. Jésus lui-même l'institua lors de la Cène, le dernier repas, où il compara le pain rompu avec son corps livré en croix, et le sang de l'Alliance avec son sang versé sur la croix. Au delà de ce caractère symbolique, l'eucharistie est réellement un mystère à part entière: il s'agit véritablement du signe visible d'une présence invisible. "La Sainte Eucharistie achève l’initiation chrétienne. Ceux qui ont été élevés à la dignité du sacerdoce royal par le baptême et configurés plus profondément au Christ par la confirmation, ceux-là, par le moyen de l'’Eucharistie, participent avec toute la communauté au sacrifice même du Seigneur. (...) Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua le sacrifice eucharistique de son Corps et de son Sang pour perpétuer le sacrifice de la croix au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne, et pour confier à l’Église, son Épouse bien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signe de l’unité, lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu en nourriture, l’âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné", est il dit dans le catéchisme de l'Eglise catholique. Ce sacrement se "vit" à la messe (en générale, car certaines personnes, peu mobiles notamment, peuvent recevoir le Pain de Vie en dehors de la messe, par une personne prenant soin de récupérer une hostie consacrée afin de la donner au malade pour lui permettre lui aussi de communier.). Seul le prêtre peut faire descendre dans ses mains la puissance salvatrice et consolatrice du Christ exprimée par l'Esprit Saint descendant sur le pain et le vin qui deviendront Corps et Sang. Ce sacrement nécessite une préparation pragmatique et spirituelle, permettant au nouveau communiant (en générale des enfants en âge de comprendre, autour de 7 à 8 ans - l'âge de raison - , mais aussi par des adultes nouvellement convertis, voire même des chrétiens adultes baptisés n'ayant jamais communié de leur vie).

Le Sacrement de Pénitence et de la Réconciliation

Ce sacrement a également été institué par Jésus. D'esprit communautaire en son départ (la communauté réunie professait unaniment {dans un but avoué} avoir péché, commis des fautes, des maladresses, et implorant la miséricorde divine). Au fil des siècles, ce sacrement prit un caractère "secret": le chrétien, au contact de son prêtre, lui avoue avoir pécher, et ne doit pas hésiter à expliquer sur quels domaines en particuliers sa foi a rencontré des difficultés, voire même avoir été laissée de côté. Il ne s'agit pas de faire un "étalage" complet et tellement précis au risque de voir le péché dans la moindre de ses actions (ce qui dans certains cas peut exister...), mais sans toutefois oublier que la remémoration par soi-même de fautes ou erreurs commises, peut permettre de se rendre compte que sa foi vit des "hauts et des bas"; car l'intérêt principal de ce sacrement, n'est pas de pardonner pour mieux recommencer [ses erreurs] (...), mais au contraire de se rendre compte de sa petitesse face à l'affirmation et à la reconnaissance de ses péchés, qui ne font pas que du mal aux autres, mais qui font aussi souffrir la personne elle-même, et bien évidemment, qui fait aussi souffrir Dieu le Père... Se confesser, c'est reconnaitre ses torts et sa petitesse, reconnaître que l'on fait du mal à soi, aux autres, et à Dieu, et prendre pleinement conscience de cela, afin de solliciter et de prier la miséricorde divine, accordée par le Père, donnée par le prêtre, afin de faire pénitence, c'est à dire vivre pleinement un retour à Dieu.

Le sacrement des malades

Autrefois, ce sacrement était réservé aux personnes dans un réels danger de mort; il était donné à travers ce que l'on appelle l'extrême onction, ou onction des malades. Aujourd'hui, il prend un sens nouveau; en effet, ce sacrement s'adresse désormais à tous malades quel qu'il soit. Ce sacrement n'est désormais plus "une sorte de début de prière menant à la mort", mais est un outil permettant aux malades, grâce à des prières, ainsi qu'à des onctions du Saint Chrême (huile bénite) sur les yeux, les narines, les oreilles, la bouche, les mains et les pieds, de l'aider à vivre sa maladie. Car, en effet, et ceci n'est pas une nouveauté, un chrétien reste un chrétien, même si celui-ci est paralysé par une maladie... Au contraire, il serait dommage que le chrétien malade ne puisse vivre sa foi dans sa maladie, car celle-ci a transformée ses habitudes de vies, et par conséquent pour lutter contre sa maladie, la prière doit l'aider à surmonter cet affront. Cette caractéristique nouvelle existe depuis 1973.

Le Sacrement de l'Ordre

Il donne les pouvoirs de remplir les fonctions ecclésiastiques ainsi que de bien les remplir. Il est administré par l'évêque. On distingue différent ordres, ainsi les ordres mineurs (lecteur et acolyte qui servent à l'autel), et les ordres majeurs ( diaconat et sacerdoce du prêtre conféré par l'ordination).

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Le Sacrement du Mariage

Il s'agit de l'union indissoluble d'un homme et d'une femme désireux de vivre ensemble pour cette vie terrestre jusqu'à la mort (la mort délie les conjoints). Les époux sont mutuellement consentants, et c'est pour cette raison que l'on dit que le prêtre n'est en réalité, durant la cérémonie, qu'un témoin, les véritables "ministres du sacrement" étant les époux eux-mêmes. Doit on comprendre que le divorce est refusée par l'Eglise? Pas totalement, car le "tribunal de la rote", à Rome, examine certains cas de mariages pouvant faire preuve de nullité potentielle.

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