Chemin de Croix avec le Bienheureux Michel Sopocko
Chemin de Croix
Élaboré selon les extraits du livre « Miséricorde de Dieu dans ses œuvres », du Bienheureux Michel Sopocko
“Ô mon Jésus, je Te remercie pour ce livre que Tu as ouvert aux yeux de mon âme. Ce livre, c’est Ta passion que Tu as endurée par amour pour moi. De ce livre, j’ai appris comment aimer Dieu et les âmes. Dans ce livre sont renfermés pour nous des trésors inépuisables. Ô Jésus, combien peu d’âmes Te comprennent dans Ton martyre d’amour” (PJ 304).
Première station
Le Seigneur Jésus est condamné à mort
“J’ai honte, Seigneur, de me mettre en Ta présence, parce que je Te ressemble si peu. Tu as souffert autant pour moi pendant la flagellation. Ce supplice tout seul serait suffisant pour Te faire mourir si la volonté et le décret du Père Céleste n’était que Tu devais mourir sur la croix; et en ce qui me concerne - il m’est tellement difficile de supporter les petites fautes et faiblesses de mes serviteurs et des mes proches. Tu as versé Ton Sang pour moi, par Miséricorde, pendant qu’à moi chaque offrande et chaque sacrifice fait pour mon prochain me semble lourd à porter. Toi, avec une patience indicible et en silence Tu as supporté les douleurs de la flagellation, et moi – je me lamente et je gémis quand il me faut supporter pour Toi quelque peine ou le mépris de la part du prochain” (Volume II, p. 103).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Deuxième station
Le Seigneur Jésus est chargé de Sa Croix
“Avec une grande compassion je suivrai Jésus! Je supporterai patiemment cette contrariété que j’éprouverai aujourd’hui, tellement petite pour honorer son chemin du Calvaire. Cependant c’est pour moi qu’il va mourir! C’est à cause de mes péchés qu’il souffre! Comment puis-je rester indifférent? Tu n’exiges pas, Seigneur, que je porte avec Toi Ta lourde croix mais Tu veux que je porte patiemment mes petites croix de tous les jours. Toutefois, je ne l’ai pas fait jusqu’à maintenant. J’éprouve la honte et le repentir pour mon manque de courage et mon ingratitude. Je me propose d’accepter avec confiance et de supporter avec amour tous les fardeaux que Tu me donneras dans Ta miséricorde” (Volume II, p. 119).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Troisième station
Le Seigneur Jésus tombe sous le poids de Sa Croix
“Tu as pris sur Tes épaules, Seigneur, un fardeau terrible – les péchés du monde entier et de tous les temps. (...) C’est pourquoi Tu es à bout des forces. Tu ne peux plus porter ce fardeau et il Te fait tomber. Agneau de Dieu qui par Ta miséricorde enlèves le péché du monde à travers le fardeau de Ta croix, enlève-moi le poids énorme de mes péchés et allume le feu de Ton amour pour que sa flamme ne s’éteigne jamais” (Volume II, p. 123).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Quatrième station
Le Seigneur rencontre Sa Mère
“Marie, Mère de Dieu, Sainte Vierge et Mère, que la douleur de Ton âme se communique à moi aussi! Je T’aime, Mère Douloureuse, qui parcours le même chemin que Ton Fils Bien-Aimé, le chemin de l’infamie et de l’humiliation, le chemin du mépris et de la malédiction, grave-moi sur Ton Coeur Immaculé et, en tant que Mère de Miséricorde, fais-moi obtenir la grâce de ne pas succomber en suivant Jésus et Toi sur ce chemin épineux du Calvaire que la miséricorde de Dieu a désigné à moi aussi” (Volume II, p. 126).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Cinquième station
Simon de Cyrène aide le Seigneur Jésus à porter Sa Croix
“Comme pour Simon, pour moi aussi la croix est lourde. Du fait de ma nature, elle me fait trembler. Pourtant les circonstances m’obligent à m’habituer à la croix. Désormais, j’essaierai de porter ma croix comme le Christ. Je porterai la croix pour mes péchés, pour les péchés des autres, pour les âmes du purgatoire, en imitant le Sauveur miséricordieux. Alors je serai sur le chemin royal du Christ, et je le poursuivrai, même si je suis entouré d’une foule ennemie et moqueuse” (Volume II, p.129).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Sixième station
Véronique essuie la Face du Seigneur
“Le Seigneur Jésus ne souffre plus, donc je ne peux pas Lui donner le voile pour essuyer la sueur et le sang. Mais le Sauveur souffrant continue à vivre dans Son corps mystique, dans Ses confrères, chargés d’une croix, c’est-à-dire dans les malades, les agonisants, les pauvres et les malheureux qui ont besoin d’un voile pour essuyer leur sueur. N’est-il pas vrai que Jésus a dit: “Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces tout petits de mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait” (Mt 25,40). Alors je me tiendrai près d’un malade ou d’un agonisant avec un véritable amour et une vraie patience, pour essuyer sa sueur, pour le soutenir et consoler” (Volume II, p. 132).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Septième station
Le Seigneur Jésus tombe pour la deuxième fois sous le poids de la Croix
“Seigneur, (...) comment peux-Tu me supporter encore, moi, pauvre pécheur qui Te blesse innombrables fois de mes péchés quotidiens? Le fait que Tu attends encore mon changement d’attitude peut s’expliquer uniquement par l’immensité de Ta miséricorde. Illumine-moi, Seigneur, avec la lumière de Ta grâce, pour que je puisse connaître tous mes défauts et mes mauvais penchants qui ont causé Ta seconde chute. Fais que désormais je puisse les combattre constamment. Sans Ta grâce je ne suis pas capable de m’en libérer” (Volume II, p. 136).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Huitième station
Le Seigneur Jésus console les femmes qui pleurent
“Pour moi aussi il y a un temps de miséricorde divine, mais il est limité. Passé ce temps, ce sera le temps de la justice dont le Seigneur Jésus parle avec tant d’austérité. (...) Je suis accablé par mes nombreuses fautes, donc je tremble de peur et je suis dans l’angoisse, mais je suivrai les traces du Christ, je me repentirai humblement et je donnerai satisfaction à la justice à travers une pénitence sincère. (...) La miséricorde infinie de Jésus m’incite à cette pénitence car Jésus a échangé Sa couronne de gloire contre une couronne d’épines et il est venu me chercher et m’ayant trouvé il m’a serré contre Son cœur” (Volume II, p. 139).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Neuvième station
Le Seigneur tombe pour la troisième fois
“C’est pour moi que Jésus souffre et c’est pour moi qu’il tombe sous le poids de la croix! Où serais-je aujourd’hui sans ces souffrances du Sauveur? (...) C’est pourquoi tout ce que nous possédons aujourd’hui et tout ce que nous sommes, au niveau surnaturel, est dû uniquement à la passion du Seigneur Jésus. Même le fait de porter notre croix ne signifie rien sans la grâce. C’est seulement la passion du Sauveur qui fait devenir méritoire notre contrition et rend efficace notre pénitence. C’est seulement Sa miséricorde, révélée dans sa triple chute qui est la garantie de ma rédemption” (Volume II, p. 142).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Dixième station
Le Seigneur est dépouillé de Ses vêtements
“Dans ce mystère était présente la très Sainte Mère qui voyait tout, écoutait tout et assistait à tout. Il est possible d’imaginer les souffrances intérieures qu’Elle endurait en voyant Son Fils profondément humilié, nu et couvert de sang, goûtant la boisson amère dans laquelle moi aussi j’ai versé des amertumes à cause de mon péché de gourmandise. Désormais je désire et je me propose avec la grâce de Dieu, de pratiquer une ascèse raisonnable dans ce domaine, afin que la nudité de mon âme n’offense ni le regard du Seigneur Jésus ni celui de Sa Sainte Mère Immaculée”. (Volume II, p. 145).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Onzième station
Le Seigneur Jésus est cloué à la Croix
“Arrêtons-nous dans nos pensées sur le Golgotha, sous la croix du Seigneur Jésus et méditons cette scène terrible. Le Sauveur suspendu entre ciel et terre, hors de la ville, rejeté par son peuple. Il pend comme un malfaiteur entre deux malfaiteurs, donnant ainsi l’image de l’abandon, de la misère, et de la douleur les plus terribles. Mais Il ressemble à un commandant qui conquiert les nations – non avec l’épée et les armes, mais avec la croix, non pour détruire, mais pour sauver. C’est pourquoi la croix du Sauveur deviendra désormais un instrument de la gloire de Dieu, de justice et de miséricorde infinie” (Volume II, p. 130).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Douzième station
Le Seigneur Jésus meurt sur la Croix
“Personne ne s’associait à ce sacrifice avec des pensées et des sentiments aussi merveilleux et aussi justes que ceux de la Mère de Miséricorde. De même qu’à la Conception et à la Naissance elle représentait l’humanité toute entière, adorant et aimant avec ardeur le Seigneur, Dieu de l’Univers, de même, à la mort de Son Fils, Elle adore le corps sans vie, écartelé sur la croix. Elle est pleine de douleur pour Lui, mais en même temps Elle se souvient de Ses enfants adoptifs. Ils sont représentés par l’Apôtre Saint Jean et par le larron agonisant qui venait de se convertir. Elle intercédait pour lui auprès de Son Fils. Intercède pour moi aussi, Mère de Miséricorde, souvient-Toi de moi aussi, quand, dans mon agonie, je recommanderai mon âme au Père Éternel.” (Volume II, p. 195).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Treizième station
Le Seigneur Jésus est descendu de la Croix
“Sauveur très Miséricordieux, quel cœur pourrait résister à ce langage si éloquent qui ravit et attendrit, ce langage avec lequel Tu nous parles à travers les innombrables blessures de Ton corps sans vie, qui repose au sein de Ta Mère Douloureuse? (...) Une seule de Tes actions aurait suffit pour apaiser la justice et pour expier les outrages. Mais Tu as choisi ce genre de Rédemption pour démontrer la valeur énorme de notre âme et Ta miséricorde infinie, pour que même le plus grand pécheur puisse s’approcher de Toi avec confiance et contrition et recevoir l’absolution, comme l’avait reçue le larron agonisant” (Volume II, p.208).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Quatorzième station
Le Seigneur Jésus est mis au Tombeau
“Mère de Miséricorde, Tu m’as choisi pour être Ton enfant et pour que je devienne frère de Jésus que Tu pleures après Sa mise au tombeau! (...) Ne regarde ni ma faiblesse, ni mon inconstance ni mes négligences que je déplore sans cesse et auxquelles je renonce continuellement. Mais souviens-Toi de la volonté du Seigneur Jésus qui m’a confié à Ta protection. Remplis donc Ta mission envers moi qui suis indigne, adapte les grâces du Sauveur à ma faiblesse et sois toujours pour moi la Mère de Miséricorde!” (Volume II, p.224).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
La Résurrection du Seigneur Jésus
“La Résurrection du Seigneur Jésus est le couronnement de vie et de l’activité du Sauveur du monde (Volume II, p. 232). “Ce que le Sauveur avait initié sur le mont Tabor, maintenant est devenu une réalité: il a revêtu Son corps de lumière et de beauté, il l’a rendu totalement spirituel, il l’a fait devenir subtil et pénétrant, absolument dépendant de Sa volonté. (...) Nous aussi, nous soupirons après une vie d’adoration, après un corps spirituel, après la spiritualisation des formes extérieures. Nous désirons vivre la Pâque, nous voulons obtenir pour notre âme la victoire sur les instincts de notre corps et rejoindre l’immortalité bienheureuse” (Volume II, p. 227).“Mais ressusciterons-nous ? Pour avoir la certitude de cette vérité, rappelons-nous qu’elle constitue un dogme de notre foi: “résurrection de la chair”. Nous devrions surtout, dans cette vie déjà, ressusciter spirituellement (...) Il existe des morts spirituels, ceux qui pourraient être appelés des morts vivants. Les Saintes Écritures disent de ces personnes-là: “tu passes pour vivant, mais tu es mort... Non, je ne trouve pas tes actions parfaites aux yeux de mon Dieu” (Ap 3, 1-2). Celui qui vit, travaille et crée uniquement pour le monde en cherchant la gloire de ce monde est mort. C’est la tragédie de la vie terrestre, vie mondaine, vie des incroyants” (Volume II, p. 231). “De même que d’un gland vide ne naîtra pas un chêne, de même une vie futile, vide, fade, privée de spiritualité ne peut pas se développer en vie éternelle. C’est pourquoi, dès maintenant, déjà sur la terre, je devrais mener une vie en vue de l’éternité, c’est-à-dire une vie surnaturelle. Alors, je dois penser, vouloir, souffrir et lutter, jouir et aimer selon les principes de la foi” (Volume II, p. 234). “...vous aussi, vous témoignerez (Jn 15,27). Ces paroles adressées aux Apôtres se rapportent aussi à moi-même. Je dois rendre témoignage au Christ par ma vie et mes activités quotidiennes, cela doit être un témoignage de vertu et de sainteté, témoignage par la parole et par les œuvres, et peut-être même un témoignage de sang et de martyre, et au moins un témoignage de miséricorde envers l’âme et le corps du prochain. Je sais ne pas en être capable tout seul. Donc, Esprit Saint, aide-moi. Je suis conscient du fait que je dois témoigner, mais sans Ton souffle je n’en suis pas capable. Crée donc en moi un esprit nouveau! Illumine mon visage pâle par un rayon de la gloire céleste! Donne-moi des ailes pour que je puisse atteindre le comble de la joie, pour que je puisse diriger ma barque vers le large, pour que je ne sombre pas tout près de la rive!” (Volume II, p. 231).
Seigneur, aide-moi à Te suivre avec confiance.
Le Bienheureux Michel Sopocko
1888-1975
Fête le 15 février
“C’est un prêtre selon Mon coeur, ses efforts Me sont agréables (…); par lui, il M’a plu de propager
la vénération envers Ma miséricorde...” (PJ 1256).
“Sa pensée est étroitement unie à Ma pensée, sois donc sans crainte pour ce qui est de Mon œuvre,
Je ne le laisserai pas se tromper, et toi, ne fais rien sans son autorisation” (PJ 1408).
La mise en oeuvre de la peinture du tableau de Jésus Miséricordieux, l’exposition du tableau à la vénération publique, la diffusion du chapelet de la Miséricorde Divine, le lancement des démarches
en vue d’établir la fête de la Miséricorde Divine ainsi que la fondation d’une nouvelle congrégation
religieuse se sont accomplis à Vilnius grâce aux efforts de l’abbé Michel Sopocko. Depuis ce temps-là, leurs oeuvres communes rachetées au prix de prières et souffrances rayonnent sur le monde entier.
“En voyant le dévouement et les peines de l’abbé Sopocko dans cette oeuvre, j’admirais sa patience et son humilité; tout cela a coûté non seulement beaucoup de peines et de contrariétés diverses, mais aussi beaucoup d’argent et l’abbé Sopocko subvenait à toutes les dépenses. Je vois que la Providence divine l’a préparé à accomplir cette œuvre de miséricorde avant que je n’aie prié Dieu pour cela. Oh! Que Tes chemins sont surprenants, mon Dieu, et heureuses les âmes qui suivent l’appel de la grâce divine” (PJ 422).
L’abbé Michel Sopocko naquit à Nowosady près de Vilnius (Lituanie). Dans les années 1910-1914, il fit les études de théologie à l’Université de Vilnius, et ensuite à Varsovie, où il acheva aussi ses études à l’Institut Supérieur de Pédagogie. Après avoir fait un doctorat en théologie morale, en 1926, il est devenu père spirituel au séminaire de Vilnius il fut habilité en 1934. Il travaillait comme professeur de théologie pastorale à la Faculté de Théologie de l’Université Étienne Bathory à Vilnius et au Séminaire à Bialystok (1928-1962). Dans les années 1918-1932, il fut aumônier de l’Armée Polonaise à Varsovie et à Vilnius. Dans les travaux qu’il a publiés, l’abbé Sopocko donna des bases théologiques aux nouvelles formes du culte de la Miséricorde Divine qu’il propageait avec ardeur. Il s’engagea dans différentes activités sociales. Il était confesseur de nombreuses communautés religieuses et laïques. Il écrivit des lettres de formation pour la première communauté des Soeurs de Jésus Miséricordieux, début d’une nouvelle congrégation religieuse. Quand la congrégation fut fondée, il rédigea des constitutions selon les réflexions et propositions de soeur Faustine. Il est l’auteur de prières à la Miséricorde Divine, rédigées à partir des textes de soeur Faustine. Il resta en contact avec elle jusqu’à la fin de sa vie. Après sa mort, il réalisa fidèlement et jusqu’au bout les tâches qui leur étaient destinées dans les révélations reçues par sainte Faustine. Il en reste un témoignage dans le Petit Journal de sainte soeur Faustine qui dévoile une personnalité remarquable ainsi que la richesse intérieure de ce vénéré prêtre. “Ô mon Jésus, Tu vois quelle immense gratitude j’ai pour l’abbé Sopocko qui a mené Ton œuvre si loin. Cette âme si humble a su supporter tous les orages, et elle ne s’est paslaissé décourager par les contrariétés, mais elle a répondu fidèlement à l’appel de Dieu” (PJ 1586).
“Quand parlais avec le directeur de mon âme, je perçus intérieurement, son âme en proie à une grande souffrance, à un supplice tel que rares sont les âmes que Dieu touche d’un pareil feu. Cette œuvre en était la cause. Un jour viendra où cette œuvre tant recommandée par Dieu paraîtra presque totalement détruite et alors Dieu commencera à agir avec une grande force qui témoignera de sa vérité. Cette œuvre donnera une nouvelle splendeur à l’Église, bien qu’elle y existe depuis longtemps déjà. Personne ne peut nier que Dieu est infiniment miséricordieux; Il désire que tout le monde le sache; avant qu’Il ne revienne comme Juge, Il veut que les âmes Le connaissent d’abord comme Roi de miséricorde. Quand viendra ce triomphe, nous serons déjà dans cette vie nouvelle où il n’y a plus de souffrance, mais avant cela, «ton âme sera abreuvée d’amertume devant l’anéantissement de tes efforts.» Cependant cet anéantissement ne sera qu’apparent, car Dieu ne change pas ce qu’Il a une fois décidé; mais bien que l’anéantissement ne soit qu’apparent, pourtant la souffrance sera bien réelle. Quand cela arrivera-t-il – je ne le sais pas; combien de temps cela durera-t-il – je l’ignore” (PJ 378).
“Jésus, cette affaire est Tienne, pourquoi agis-Tu de la sorte envers lui? Il me semble que Tu lui suscites des difficultés, tout en lui ordonnant d’agir. Écris que nuit et jour Mon regard repose sur lui et que si je permets ces contrariétés c’est pour augmenter ses mérites. Ce n’est pas la réussite que je récompense, mais la patience et la peine prises pour Moi” (PJ 86).
“Il y aura autant de fleurons dans sa couronne que d’âmes sauvées par cette œuvre...” (PJ 90).
“J’ai reçu hier une lettre de l'abbé Sopocko. J’ai appris que l’affaire de Dieu progresse, quoique lentement (...) Je sais qu’actuellement en ce qui concerne cette oeuvre, Dieu exige de moi prières et sacrifices, (...) j’ai constaté dans cette lettre combien la lumière que Dieu accorde à ce prêtre est grande; cela me confirme dans la conviction que par lui Dieu réalisera cette oeuvre malgré les adversités - qu’Il réalisera cette oeuvre malgré les adversités qui s’accumulent. Je sais bien que, plus grande et plus belle est l’œuvre, plus terribles seront les orages qui se déchaîneront contre elle” (PJ 1401). “Dieu, en Ses jugements impénétrables, permet parfois que ceux qui ont pris le plus de peine à l’accomplissement d’une oeuvre ne puissent pas le plus souvent jouir sur cette terre des fruits de cette oeuvre, Dieu leur en conservant toute la joie pour l’éternité; mais malgré tout, parfois Dieu leur fait savoir combien les efforts de telles âmes Lui sont agréables, et ces moments les fortifient pour de nouvelles luttes et épreuves. Ce sont les âmes les plus semblables au Sauveur qui n’a goûté qu'amertume dans l’oeuvre qu’Il fonda sur la terre” (PJ 1402).
“Jésus m’a fait connaître comment tout dépend de Sa volonté, en me donnant une profonde paix en ce qui concerne toute cette œuvre. Écoute, Ma fille, bien que toutes les œuvres qui naissent de Ma volonté soient exposées à de grandes souffrances, vois cependant, l’une d’elles a-t-elle été exposée à de plus grandes difficultés, que l’œuvre qui dépend directement de Moi - l’œuvre de la Rédemption. Tu ne dois pas trop prendre à cœur les contrariétés. Le monde n’est pas aussi fort qu’il semble l’être, sa force est strictement limitée” (PJ 1643).
L’abbé Sopocko écrit dans son journal: “Il y a des vérités que l’on connaît, dont on entend parler et dont on parle souvent, mais que l’on ne comprend pas. Il en était de même pour moi, en ce qui concerne la vérité sur la miséricorde Divine. Tant de fois je mentionnais cette vérité dans les homélies, j’y pensais pendent les retraites, je la répétais dans les prières de l’Eglise – surtout dans les psaumes – mais je ne comprenais pas la signification de cette vérité et je n’entrais pas dans son contenu, c’est-à-dire qu’elle était un attribut suprême de l’activité de Dieu à l’extérieur. Il fallait qu’une simple religieuse, S. Faustine, de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame de la Miséricorde, guidée par une intuition, m’en parle. Elle me le répétait brièvement et souvent, en me poussant à examiner, à étudier cette vérité et à y réfléchir fréquemment. (...) Tout au début je ne savais pas trop bien de quoi il s’agissait, j’écoutais, je doutais, je me posais des questions – ce n’est que quelques années plus tard que j’ai compris l’importance de cette oeuvre, l’immensité de cette idée et je me suis persuadé moi-même de l’efficacité de ce culte vivifiant et ancien, c’est vrai, mais négligé et nécessitant donc d’être renouvelé à notre époque. (...) La confiance en cette Miséricorde Divine, la propagation du culte de cette miséricorde parmi les hommes, et le fait de lui consacrer toutes mes pensées, paroles et actions, sans une ombre d’y rechercher ma propre gloire sera dorénavant le fondement essentiel de ma vie, avec l’aide de cette miséricorde incommensurable”.
“L’Évangile ne consiste pas à prêcher que les pécheurs devraient devenir bons, mais que Dieu est bon pour les pécheurs” (l’abbé Michel Sopocko).
L’abbé Michel Sopocko est décédé en odeur de sainteté le 15 février 1975, à Bialystok, jour de la fête de Saint Faustine.
“Grâce à son action, une nouvelle lumière va briller dans l’Église de Dieu pour la consolation des âmes” (PJ 1390).
“Aux pieds de Jésus, je voyais mon confesseur et derrière lui un grand nombre des plus hauts dignitaires de l’Église, dont je n’avais jamais vu les habits, sauf en vision. Derrière eux, des membres du clergé, plus loin encore je vis de grandes foules, que je ne pouvais embrasser du regard. Je voyais ces deux rayons sortant de l’Hostie, les mêmes qui sont sur l’image, ils étaient étroitement unis, mais ne se confondaient pas, ils passèrent par les mains de mon confesseur, puis par les mains de ce clergé et, de leurs mains, à la foule, puis revinrent à l’Hostie...” (PJ 344).
Le 28 septembre 2008 a eu lieu au Sanctuaire de la Miséricorde Divine à Bialystok (Pologne), la béatification de l’abbé Michel Sopocko.
Prière pour demander des grâces par l’intercession du Serviteur de Dieu Michel Sopocko
Dieu de Miséricorde, Tu as fait du Bienheureux Michel Sopocko, l’apôtre de Ton infinie Miséricorde et un fils zélé de Marie, Mère de Miséricorde. Fais que par la célébration de Ta Miséricorde et l’éveil de la confiance en Ta bonté du Père je reçoive la grâce de ............ que je Te demande par son intercession, par le Christ notre Seigneur. Amen.
Notre Père... Je vous salue Marie... Gloire au Père...
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