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7 juin 2013

Le Mois du Saint Sacrement

Le Mois du Très Saint Sacrement

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Treizième jour

Le Samedi après la Fête du Sacré-Cœur

 

Venez Esprit Saint,

Venez, père des pauvres,

Venez, dispensateur des dons,

Venez, lumière de nos cœurs.

Je Vous salue Marie.


C'est par son humanité sainte que Jésus-Christ a sauvé le monde ; voilà pourquoi l'Eglise ne cesse de chanter comme expression de sa foi et de sa reconnaissance : « Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l'Esprit-Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme » ! La chair de Jésus-Christ a été immolée ; l'Homme-Dieu a été notre victime. Mais dans Jésus-Christ, comme dans tous les hommes, le mérite des actions extérieures venait des sentiments qui en étaient le principe. Le Corps et l'Ame du Sauveur constituaient Son Humanité Sainte. Comme dans tous les hommes, le cœur matériel communiquait le mouvement et la vie à tous les organes de ce Corps sacré ; mais aussi le cœur moral, ou la volonté, l'amour, était le principe de tous les mouvements de l'âme. Ces vérités admises, qui pourra s'étonner de voir tous les Saints, toutes les âmes véritablement éprises d'amour pour Jésus-Christ, aller droit à Son Cœur et se diriger vers Lui comme vers le centre de tout ce qu'a fait le Sauveur du monde pour le salut du genre humain ? Qui pourra s'étonner en entendant un Saint Bernard s'écrier : « Puisque nous sommes enfin arrivés au Cœur très Doux de Jésus, et qu'il est bon pour nous d'être là, prenons garde de nous en éloigner trop facilement. Oh ! Qu'il est bon, qu'il est consolant d'habiter dans ce Cœur ! Plût au Ciel que je pusse en approcher, et y fixer ma demeure, pour tous les jours de ma vie ! »

Aujourd'hui, où trouverons-nous ce Cœur divin ? Dans l'adorable Sacrement de l'Autel. Écoutons l'épouse du Cantique : « Moi je dors, mais mon cœur Veille ». S'il existe pour Jésus-Christ un état que l'on puisse comparer au sommeil, c'est bien celui dans lequel notre Foi le découvre sous les espèces Eucharistiques. Là mon Sauveur est sans mouvement, et l'immobilité est la condition de cette nouvelle vie qu'Il a voulu pour Sa Personne Divine, et dont Il s'est revêtu par amour pour nous. Mais sous cette immobilité apparente et matérielle, quel mouvement intérieur, mouvement du cœur toujours en action pour honorer Dieu et pour sauver l'homme ! Le Cœur de Jésus dans le Très Saint Sacrement est toujours en action. Il veille. Le cœur d'un père ne veille-t-il pas sur ses enfants ? Le cœur d'une mère s'est-il jamais reposé sur quelqu'un du soin d'aimer son fils ? A-t-Il jamais cherché dans l'inaction et le sommeil un délassement nécessaire, comme si l'amour maternel pouvait engendrer la lassitude ? Non, certes. Alors même que les membres fatigués réclament le repos, le cœur veille si bien que le moindre soupir d'un enfant suffit pour rendre à une mère toute son énergie et pour éloigner le sommeil de ses paupières. Que dirons-nous du Cœur de Jésus infiniment plus tendre et plus généreux que celui d'une mère ! Il veille sur nous du fond du Tabernacle. Pas un de ses enfants ne laisse échapper un soupir qu'Il ne l'entende aussitôt. Pas une larme ne coule de nos yeux, sans qu'il se hâte de nous offrir Ses consolations. Le moindre danger auquel nous sommes exposés attire Sa sollicitude. Pour augmenter notre confiance et notre dévotion envers le Cœur de Jésus dans le Saint Sacrement, méditons sur les motifs de cette confiance.

 

Premier point

Le Cœur Adorable de Jésus a été le principe de tout ce que le Sauveur a fait pour nous pendant Sa Vie mortelle

 

N'est-ce pas dans ce Cœur Divin que tous les desseins relatifs à notre Salut ont été formés ? Si, de toute éternité, les plans magnifiques de notre Rédemption ont été conçus dans le Sein de Dieu et concertés, entre les trois personnes divines, n'est-il pas certain qu'il était réservé au Cœur de Jésus de les ratifier et d'en entreprendre l'exécution ? Considérons Jésus-Christ sur la terre. Quand Il répand la Lumière de la Vérité, en prêchant au peuple qui se presse autour de Lui, n'est-ce pas le Cœur de Jésus qui, par cette Bouche Divine, publie l'Evangile et annonce les voies du Ciel ? Si le Sauveur opère des prodiges sans nombre en faveur des malheureux, n'est-ce pas le Cœur de Jésus qui, par les mains divines du Sauveur, chasse les démons, guérit les malades, ressuscite les morts ? Si le Bon Pasteur court après la brebis égarée, n'est-ce pas le Cœur de Jésus qui ordonne toutes Ses courses et dirige tous Ses pas ? N'est-ce pas le Cœur de Jésus qui, par les yeux du meilleur et du plus tendre des amis, pleure sur le sépulcre de Lazare, et sur l'infidèle Jérusalem ? Si la pécheresse est accueillie avec un si généreux amour, n'est-ce pas le Cœur de Jésus qui dicte ces touchantes paroles : « Beaucoup de péchés lui sont remis, parce qu'elle a beaucoup aimé » ? Si, la veille de sa mort, il institue le Sacrement de l'Eucharistie, n'est-ce pas Son Cœur adorable qui veut aimer les Siens jusqu'à la Fin ? Enfin, s'Il souffre tous les tourments de Sa Passion, si, du haut de la Croix, Il prie pour Ses ennemis, s'Il offre le Sacrifice de Sa Vie pour consommer l'œuvre de notre Rédemption, n'est-ce pas toujours Son Cœur qui agit et qui est le principe de tout ?

Divin Sauveur, comme je suis ingrat ! Quoi, ce Cœur qui m'a tant aimé est encore au milieu de nous ; Vous nous l'avez laissé dans cet Adorable Mystère, et je viens si rarement vous témoigner ma reconnaissance !

 

Deuxième point

Le Cœur de Jésus a donné naissance à l'Église

 

Toute ma gloire consiste à être enfant de l'Eglise. C'est l'Eglise que Jésus-Christ a nommée héritière de tous Ses Trésors. Par elle seule je puis arriver un jour à la souveraine béatitude. Mais cette Eglise, épouse chérie de l'Homme-Dieu, où a-t-elle pris naissance ? Qui l'a créée ? Où est son berceau ? L'Ecriture m'apprend que Dieu ayant fait le premier homme, trouva bon qu'il ne fût pas seul ; Il voulut lui donner une compagne. Alors le Seigneur envoya un sommeil à Adam, et, pendant ce sommeil, il forma la première femme d'une des côtes du premier homme. En apercevant Ève, à son réveil, Adam s'écria : « Voilà l'os de mes os, la chair de ma chair ». Saint Paul voit là un grand Mystère. Le Mystère de l'union spirituelle de Jésus-Christ avec Son Eglise. Le nouvel Adam devait nous communiquer la vie spirituelle, la vie de la grâce, par son Eglise qu'il a choisie pour Epouse et qu'il a rendue Mère de tous ceux qui vivront éternellement. « Tous, dit l'apôtre, nous sommes membres de ce Corps qui est l'Eglise ».

Eh bien ! l'Eglise est née, elle a été formée par le Côté ouvert de Jésus-Christ ; lorsque le nouvel Adam fut endormi sur la Croix du sommeil de la mort, Son Côté fut ouvert par la lance du soldat Romain, et de ce Côté ouvert, il en sortit l'Eglise, l'épouse de Jésus-Christ, notre Mère. C'est ce qui est représenté par l'Eau et le Sang qui coulèrent de la blessure du Sauveur. L'Eau représentait le Baptême, le premier des Sacrements, celui qui nous purifie et nous donne le caractère d'enfants de Dieu, et nous fait membres de l'Eglise. Le Sang représentait la Sainte Eucharistie qui est le complément et la consommation de toutes les grâces dont les autres Sacrements sont les canaux. Voilà l'Eglise ; elle reçoit sa vie et son immortalité en sortant du Cœur de Jésus-Christ, sous la figure du Sang et de l'Eau. Le Cœur de Jésus est donc le lieu de ma naissance, mon berceau ; c'est là que je suis né, que j'ai été enfanté, et, pour me donner cette naissance, Jésus a donné le Sang et la vie de Son Cœur. Ah ! Si le lieu qui nous a vu naître a pour nous tant de charmes, que doit être pour l'âme fidèle le Cœur de Jésus ! Comme elle doit le contempler souvent, trouver son bonheur à le visiter, à l'étudier, à en découvrir toutes les richesses !

 

Troisième point

Le Cœur Adorable de Jésus continue à être pour nous le principe et la source de tous les biens

 

Si, comme nous l'avons dit, le Cœur de Jésus veille continuellement pour nous dans le Sacrement adorable de nos autels, n'est-ce pas pour faire arriver la vie jusqu'aux extrémités du Corps de l'Eglise, toujours conservée, sanctifiée par Son Amour, comme le corps humain qui reçoit à chaque instant, et dans chacune de ses parties, le mouvement et la vie que lui envoie l'activité et l'action du cœur ? A chaque instant, dans Sa Vie Eucharistique, le Cœur de Jésus prie, s'offre, gémit pour nous. Qui dira les torrents de bénédictions qui en sortent pour aller inonder toutes les âmes ! Le Cœur de Jésus est le port ouvert à tous ceux qui redoutent le naufrage. C'est l'asile de tous ceux qui se trouvent délaissés. Le Cœur de Jésus est la retraite des cœurs pieux. Oh ! ils sont bien là ! « Faisons, s'écrie Saint Bonaventure, trois tentes dans les plaies de Jésus, une dans Ses mains, une dans Ses pieds, et une autre dans Son Cœur. Celle-ci sera la nôtre. Tâchons de n'en sortir jamais », Là nous parlerons à Jésus et nous serons toujours exaucés. N'y trouve-t-on pas cette source d'eau vive dont le Sauveur parlait à la Samaritaine et dont la fontaine jaillit jusqu'à la vie éternelle !

Venez, âmes pieuses, cœurs faits pour aimer. Si vous aimez les larmes et les soupirs, le Cœur de Jésus est le nid où la plaintive tourterelle fait entendre ses gémissements. Si vous êtes affamés du pain céleste, venez ; c'est là que l'innocente colombe sait trouver sa délicieuse nourriture. Si Vous êtes dégoûtés des plaisirs fades de ce monde, venez ; c'est un jardin où le parfum qu'on respiré est celui des lys que les âmes pures aiment à rencontrer au milieu des roses. Si vous cherchez le Divin Epoux qui semble s'être caché, venez; vous le trouverez dans ce cellier mystique ; Il vous enivrera du Vin qui fait germer les vierges, après vous avoir nourri du Froment délicieux qu'Il a préparé pour Ses élus. Si vous aimez le repos, venez encore au Cœur de Jésus ; c'est un lit délicieux où l'âme pure goûte les joies d'une paix inaltérable qui devient pour elle un avant-goût du Ciel !...

 

O Cor amoris victima,

Cœli perenne gaudium,

Mortalium solatium,

Mortalium spes ultima.

 

O Cœur, Victime de l'amour,

Joie éternelle du ciel,

Confort de l'homme mortel,

Seul espérance de la race humaine.

 

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