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25 juillet 2017

Le Mois de Saint Vincent de Paul

Le Mois de Saint Vincent de Paul

Lectures de piété sur ses vertus et ses œuvres pour chaque jour du mois de juillet

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Vingt-sixième jour

Dévotion de Vincent, et sa piété envers Dieu

 

La dévotion est une vertu par laquelle nous nous portons à toutes les choses qui regardent le culte et le service de Dieu, avec une affection toute singulière et un désir de le glorifier et honorer, qui n'a point d'autres bornes que celles qui lui sont prescrites par la charité. Et comme nous pouvons honorer et glorifier Dieu par l'exercice de toutes sortes de vertus, pour cette raison Saint Ambroise a fort bien dit que la dévotion était le fondement des autres vertus ; et Saint Augustin assure que les vraies vertus ne se peuvent trouver, sinon en ceux qui ont une véritable dévotion et piété envers Dieu.

Comme donc Vincent a excellé eu toutes sortes de vertus, ainsi que nous avons vu dans le courant de ce mois, il n'y a pas lieu de douter qu'il n'ait possédé celle-ci en un degré très excellent, et qu'il n'ait été doué d'un dévotion sincère et parfaite pour tout ce qui concernait le culte et l'honneur de Dieu.

La dévotion de ce saint homme était fondée sur une très haute estime de la grandeur infinie de Dieu, et sur un très profond respect envers sa divine Majesté. Ses humiliations merveilleuses dans toutes les actions de religion, les termes remplis d'honneur et de respect qu'il employait, quand il était question de parler de Dieu, et l'affection toute singulière avec laquelle il s'efforçait de répandre dans tous les esprits une très grande estime et reconnaissance des grandeurs et des perfections de Dieu, ont été des marques évidentes de cette sainte disposition qu'il avait dans le cœur.

« Étudions-nous, mes frères, disait-il un jour à sa communauté, à concevoir une grande, mais une très-grande estime de la majesté et de la sainteté de Dieu ; si nous avions la vue de notre esprit assez forte pour pénétrer quelque peu dans l'immensité de sa souveraine excellence, ô Jésus ! Que nous en rapporterions de hauts sentiments ! Nous pourrions bien dire, comme Saint Paul, que les yeux n'ont jamais vu, ni les oreilles ouï, ni l'esprit conçu quelque chose qui lui soit comparable. C'est un abîme de perfection, un être éternel, très saint, très pur, très parfait et infiniment glorieux ; un bien infini qui comprend tous les biens, et qui est en soi incompréhensible. Or, cette connaissance que nous avons que Dieu est infiniment élevé au-dessus de toutes connaissances et de tout entendement créé, nous doit suffire pour nous le faire estimer infiniment, pour nous anéantir en sa présence, et pour nous faire parler de sa Majesté suprême avec un grand sentiment de révérence et de soumission ; et à proportion que nous l'estimerons, nous l'aimerons aussi ; et cet amour produira en nous un désir insatiable de reconnaître ses bienfaits, et de lui procurer de vrais adorateurs ».

Il avait une aversion incroyable contre l'orgueil, à cause que ce vice ravit à Dieu l'honneur qui lui est dû, et fait que les superbes se l'attribuent avec autant de témérité que d'injustice ; et, pour cela, il lui faisait une guerre continuelle, non-seulement en lui même, mais en tous ceux qui étaient sous sa conduite. Nous rapporterons ici quelques-uns de ses sentiments, qu'il écrivit un jour à un de ses prêtres qui travaillait en mission : « Oh ! que je suis consolé, lui dit-il, de ce que vous me mandez que ce bon peuple fait bien son devoir! Car je ne saurais vous dire combien je craignais qu'il ne le fit pas. À Dieu seul en soit la gloire, et que ceux qui travaillent lui rendent fidèlement cette reconnaissance, que si leurs petits travaux ont quelque succès, et s'ils produisent quelque bon effet, c'est Dieu qui l'a fait, et c'est à lui seul à qui il en faut rendre tout l'honneur. Oh ! Monsieur, que celui-là apporterait un grand empêchement à la sanctification du nom de Dieu, et à la justification des âmes, qui s'attribuerait l'un ou l'autre, ou qui penserait y avoir quelque part ! Plaise à la bonté divine qu'il n'arrive jamais qu'aucun de la Mission admette en son esprit une telle pensée ; ce serait sans doute un grand sacrilège qu'il commettrait, et tout le corps de la congrégation se rendrait coupable du même crime, s'il se flattait de cette malheureuse opinion, que par ses emplois il convertit des peuples à Dieu, et qu'il est pour cela digne d'être estimé et considéré. Oh ! que je désire que nous gravions bien avant dans nos cœurs cette vérité, que ceux-là qui pensent être les auteurs de quelque bien ou y avoir quelque part, et qui prennent quelque complaisance en cette pensée, perdent beaucoup plus qu'ils ne gagnent en ce même bien ! »

Mais c'était principalement en la célébration publique des offices divins, que la dévotion de ce grand serviteur de Dieu paraissait, avec une édification toute singulière des assistants ; lorsqu'il pouvait assister au chœur pour chanter ou psalmodier, il le faisait avec un grand recueillement d'esprit ; en sorte qu'on le voyait comme tout ravi et élevé en Dieu. Il recommandait aussi très souvent à sa communauté de s'acquitter de ce devoir envers Dieu avec respect et sentiment de piété, d'aller posément, tenir les yeux baissés ou arrêtés sur le bréviaire, sans regarder ni d'un côté ni d'autre ; et quoiqu'il eût un cœur tout rempli de mansuétude, il ne pouvait néanmoins souffrir les moindres fautes qui se commettaient dans les offices divins ; comme au contraire il ne pouvait assez témoigner sa joie, quand on faisait cette action de la manière qu'il convient.

Comme l'église, dans ses fêtes principales, nous invite à honorer plus particulièrement les mystères dont elle solennise la mémoire, c'était en ces jours-là que Vincent faisait paraître une dévotion tout extraordinaire ; il y célébrait ordinairement la grand' messe et officiait à vêpres, mais avec une telle récollection, modestie et gravité, qu'il était aisé de connaître combien il était appliqué intérieurement à Dieu. Et quoique sa dévotion fût telle pour la célébration des grandes fêtes, elles ne paraissait pas moindre aux autres jours, pour toutes les actions qui concernait le culte et l'honneur qu'il rendait à Dieu. Il se levait régulièrement à quatre heures, comme il a été dit, quoiqu'il se couchât toujours fort tard, et qu'il passât beaucoup de nuits sans pouvoir reposer plus de deux heures, comme il l'a quelquefois lui-même avoué; et, nonobstant cela, dès le premier signal il se levait avec une telle promptitude et ferveur, que le second coup de la cloche qu'on sonnait ne le trouvait jamais en la même posture que le premier; il ne manquait pas de rendre ensuite aveu grande humilité ses premiers devoirs à Dieu.

Voici ce qui a été écrit de sa propre main, qu'il a donné à une personne de très grande qualité pour bien faire cette action : « Étant levé, j'adorerai la majesté de Dieu, et lui rendrai grâce de la gloire qu'il possède, de celle qu'il a donnée à son Fils, à la Sainte Vierge, aux Saints Anges, à mon ange gardien, à Saint Jean-Baptiste, aux Apôtres, à Saint Joseph, et à tous les saints et saintes du Paradis. Je le remercierai aussi des grâces qu'il a faites à la sainte Eglise et en particulier de celles que j'ai reçues de lui, nommément de ce qu'il m'a conservé pendant la nuit. Je lui offrirai mes pensées, mes paroles et mes actions, en l'union de celles de Jésus-Christ, et je le prierai qu'il me garde de l'offenser, et qu'il me donne la grâce d'accomplir fidèlement tout ce qu'il lui sera le plus agréable ». Après ces actes de religion et de reconnaissance, il faisait son lit, et puis il s'en allait à l'Église devant le Saint Sacrement, où nonobstant toutes ses incommodités, il arrivait ordinairement avant la demi-heure, et plus tôt que beaucoup d'autres. Il témoignait une grande joie de voir tous les matins la communauté assemblée devant Notre Seigneur et il congratulait fort les plus diligents et les plus assidus, et avait peine quand il en voyait quelques-uns traîner après les autres.

 

Fleurs Spirituelles

 

« Si en parlant de bouche à Dieu, on lui parle en même temps de cœur, faisant attention que c'est à Dieu qu'on s'adresse, et entrant dans les sentiments que les paroles expriment, on fait une prière qui est tout à la fois vocale et mentale ; une telle prière est très utile ». (Sainte Thérèse).

« Une prière bien faite est très-agréable aux Anges, ce qui fait qu'ils aiment beaucoup ceux qui prient. Au contraire, une telle prière est un grand tourment pour le démon, qui s'efforce de troubler et de distraire ceux qui vaquent à ce saint exercice ». (Saint Jean Chrysostôme).

Pratique : Faites aujourd'hui toutes vos prières vocales avec beaucoup de recueillement et d'attention. Priez pour les personnes qui s'adonnent souvent au saint exercice de la prière.

 

Icon, USA, WA, Federal Way

 

Téléchargez cette méditation (pdf) en cliquant ici

 

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