Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Vingt-deuxième jour
Notre Dame du Bon Conseil, notre douce conseillère
Que de délicatesse dans la bonté de Marie ! Combien affectueuse est sa tendresse ! Elle ne refuse ses conseils à personne et sa générosité les communique avec un désintéressement tout à fait maternel. La continuité de nos demandes ne la fatigue point, l'instance de nos prières ne saurait l'importuner ; ce n'est pas elle qui nous reproche les bienfaits accordés, pour s'exempter du souci de nous en accorder d'autres. Que ses grâces profitent à notre avancement spirituel, à la sanctification de notre âme voilà ce qu'elle veut et rien de plus. Souverainement riche des divins trésors, elle désire nous faire participer à l'abondance de ses dons et nous communiquer de la plénitude de sa félicité. Se rencontrerait-il un chrétien assez ennemi de lui-même pour refuser les faveurs d'une mère si tendre ! Que personne ne s’éloigne de Marie ! Que personne ne ferme le coeur à sa parole et à ses libéralités ! Allons tous à elle, allons-y avec une piété confiante et humble, avec le dési sincère de demander à la grâce de ses conseils guide, soutien, protection, salut, et nous trouverons près de la charité de cette bonne Mère une aide favorable, nous verrons nos prières exaucées, nos périls éloignés, nos besoins secourus.
La Vierge Marie s'offre à nous, comme notre conseillère. Elle se proclame notre Mère, la Mère du Bon Conseil, et cela, afin que nous lui ouvrions notre coeur en toute confiance. « Mes fils nous dit-elle, mes fils, soyez à moi, vous faire du bien, vous rendre heureux, vous sauver, voilà mon unique désir. Mes conseils vous guideront à travers les incertitudes d'ici-bas et vous assureront l'éternel héritage du Paradis. Mes bien-aimés, appliquez votre esprit à mes paroles, et faites-vous un trésor de mes préceptes. Oh ! Ne les perdez jamais de vue ; si vous gardez la loi divine et mes conseils, votre âme possédera la vie et le salut ». Recourons donc chaque jour avec une grande piété, à la Mère du Bon Conseil, demandons-lui sa protection, prions-la de se constituer notre guide et de nous aider à conquérir le ciel. Bienheureux celui qui veille constamment à la porte de cette Mère de miséricorde et d'amour !
Exemples
Un ecclésiastique avait besoin d'une assez forte somme. Il fait avec les siens le mois de Notre Dame du Bon Conseil. Quelques jours après on lui envoie, au nom de cette Mère généreuse entre toutes, 500 frs et une magnifique chasuble.
Une soeur tourière désirait arracher à l'école laïque et impie une enfant qu'elle aimait. Tout semblait conspirer contre ce désir : en demander la réalisation, c'était demander un miracle. Peu importe ! La Sainte Vierge se plaît à exaucer les demandes extraordinaires, quand la foi les soutient et que la charité les anime : notre religieuse le savait. Plus les difficultés s'accumulent, plus aussi grandit sa confiance. Elle commence une neuvaine en l'honneur de Notre Dame du Bon Conseil ; à la fin, le miracle se fait tout naturellement.
Un vieillard était sur le point de mourir. En vain sa vertueuse épouse le suppliait de songer au salut de son âme et de revenir, par la confession, au Dieu qu'il avait depuis longtemps abandonné. Le vicaire de la paroisse se présente, mais le moribond refuse poliment son ministère. Sur ces entrefaites passe dans la localité un membre de la Pieuse Union ; il envoie au malade une image de Notre Dame du Bon Conseil. Le malade regarde l'image, la baise, la prie et demande un confesseur. Il meurt le lendemain après avoir reçu les derniers sacrements avec une piété qui émeut et console les siens.
Prière
Ô Mère très aimable du Bon Conseil, qui, sinon vous, m'arrachera au danger de la mort éternelle, et par la voie de la sainteté me conduira au ciel ? Que votre nom est admirable ! Il me revêt de force, me pénètre de confiance, me remplit de courage. Ce nom délicieux entre tous, est comme l'huile répandue. Il cicatrise et guérit les blessures, il rend la vigueur et la santé, il inonde l'âme d'une joie divine. Oui, tendre Mère du Bon Conseil, je veux à chaque instant, invoquer votre saint nom : ce nom si agréable à Dieu, je veux le graver au fond de mon coeur. Quand les afflictions et les chagrins m'accableront sous leur poids, il sera mon seul repos, mon unique trésor ; à l'heure du combat suprême, j'en ferai ma grande force. Invoquer la Mère du Bon Conseil, et puis... partir ! Ainsi soit-il.
Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano », disponible aux Editions Rassemblement à son image
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