Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil
Vingt-troisième jour
Notre Dame du Bon Conseil, notre véritable amie
Parce que le péché, avait détruit l'amitié qui existait entre le Créateur et la créature, le divin Conseiller résolut de rétablir cette amitié et de la cimenter sous une rosée de grâces et de bénédictions.
Au temps prescrit, le Fils de Dieu, le Verbe du Père, descendit en Judée, conversa et vécut en familiarité avec les hommes et les instruisit non moins par ses exemples que par Sa parole ; il choisit au milieu d'eux Ses disciples pour en faire Ses intimes, leur révélant et leur livrant les conseils de Son Père éternel. Ces disciples, Il ne les traitera pas comme des serviteurs, mais comme des amis. « Je ne vous appellerai plus mes serviteurs, dit-Il, parce que le serviteur ignore ce que fait le maître ; Je vous ai appelés mes amis, parce que tout ce que J'ai appris de Mon Père, Je vous l'ai confié ».
Telle nous apparaît la divine Mère de cet Ange du grand Conseil, de cet excellent ami des hommes. Elle est pour nous notre amie la meilleure, nous entourant de l'affection qu'elle porte à Jésus. Cette Mère, au coeur souverainement tendre, nous appelle à ses genoux, devant la chère Image du Bon Conseil. Écoutez son langage, expression de l'amitié la plus compatissante : « Venez donc à moi, nous dit-elle, venez à moi vous tous qui désirez goûter les fruits de mon amour, c'est-à-dire mes conseils ; rejetant les fruits du monde, les inspirations du siècle, approchez-vous de moi, profitez de ma parole et rassasiez-vous de mes fruits, suaves entre tous ; fruits du bel et saint amour, fruits de la pure et sainte crainte, fruits de la science divine qui fait les bienheureux, fruits de la sainte espérance qui pousse l'âme au désir de ces biens célestes que l’oeil ne peut voir et que le coeur ne peut comprendre. En moi vous avez l’amie la plus dévouée, parce que je suis pour vous la mère la plus tendre ; avec moi se trouvent le conseil et la droiture, avec moi la prudence et la force, avec moi la fortune et la gloire pour enrichir tous ceux qui m'aiment et remplir leurs trésors ».
Notre piété filiale voudra se hâter de répondre à un amour si profond et soutenir par des actes sa dévotion à la vénérable et tout aimable Image du Bon Conseil.
Exemple
Un missionnaire de Birmanie écrit en ces termes au Directeur des Annales de Notre Dame du Bon Conseil : « Avec quel plaisir, j'ai reçu l'Image de N.-D. du Bon Conseil que vous avez bien voulu m'envoyer !... Dès que m'apparaît la noble figure de Marie, je tombe à genoux pour l'admirer ; puis ému jusqu'aux larmes, je la prends et je l’installe sur le trône que je lui avais préparé. Mes yeux ne peuvent se lasser de la contempler : une vision céleste ne les aurait pas captivés avec plus de puissance. Cinq ou six jours après, je partis en voyage. Le souvenir de ma douce madone m’accompagna partout, et, à mon retour, mon premier sourire et mon premier salut furent pour Elle. Il serait trop long de vous raconter les grâces qu'elle m’a accordées. Un fait seulement entre mille. Nous avions à l'école un jeune homme que les parents nous avaient abandonné. Ses parents ne songeaient qu'à mal dire et à mal faire. Revenir au milieu d'eux, c'était courir au devant de tous les dangers et de toutes les tribulations. Malgré sa promesse de rester avec nous voilà que notre élève demande à rentrer dans sa famille ; le jour même de l'arrivée de l'image de Notre Dame du Bon Conseil, il vient renouveler sa demande. Je prends une médaille et la mets autour du cou du jeune homme, ajoutant : « Chaque fois que le démon te poursuivra d'une tentation semblable, baise cette médaille, invoque cette Vierge et la tentation se dissipera ». Tout se passa comme je l'avais annoncé. La mère du Bon Conseil secourut son enfant et le maintint dans la persévérance ».
Prière
Ô bienheureuse Vierge Marie, digne Mère de Dieu et fidèle dispensatrice de toutes les grâces qu’Il veut nous distribuer en cette vie, je vous supplie, pour l'amour de votre cher Fils, de m'obtenir de votre divin Époux, le Saint-Esprit, une lumière céleste et un bon conseil, pour connaître ce que je dois faire et comment je me dois conduire en telle chose, pour la plus grande gloire de Dieu et pour l'avancement de mon salut. J'espère, ô Sainte Vierge, recevoir par votre moyen cette faveur du ciel, car après Dieu, j'ai mis toute ma confiance en vous. Et de crainte que mes péchés m'empêchent l’effet de ma prière, je les déteste autant que je puis, parce qu'ils déplaisent infiniment à votre Fils, et je me repens de tout mon coeur, pour l'amour de Lui, de les avoir commis, me proposant, moyennant Sa sainte grâce, de ne plus L'offenser à l'avenir, et de m'en confesser au plus tôt. Ainsi soit-il. ‘Saint François de Sales).
Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano », disponible aux Editions Rassemblement à son image
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