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16 avril 2022

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

Le Mois de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ

 

05

 

Dix-septième jour

17 avril

 

Simon de Cyrène

 

Prélude : Les juifs, contraignent un passant, nommé Simon le Cyrénéen, à porter la croix avec Jésus.

 

Méditation

 

Avec quelle rigueur on traîne Jésus vers le Calvaire ! Le bourreau le tire par force avec une grosse corde. La croix pèse tellement sur épaules, qu'elle meurtrit sa chair. Il n'en peut plus tant il est accablé, et néanmoins il marche comme il peut, résolu à supporter cet horrible martyre, jusqu'à ce que les forces lui manquent. Enfin, il est contraint de succomber sous cet affreux fardeau, et de souffrir l'insolence de bourreaux qui le pressent à coups de fouets et d'aiguillon, pour se relever.

Ne vous plaignez donc plus à l'avenir que vous êtes trop chargés ; faites ce que vous pourrez, et, si les hommes ne s'en contentent pas, consolez vous sur l'exemple de Jésus-Christ, qui souffre sans que personne en ait pitié, qui travaille pour le salut de tout le monde, sans que personne lui en sache gré, qui succombe sous le poids de la croix. Il est tellement affaibli par les tourments précédents qu'il chancelle à chaque pas. Comme ses forces défaillent et déclinent visiblement, ils sont contraints de lui donner secours, non point tant pour le soulager que pour prolonger son supplice, craignant qu'il ne meure avant d'être crucifié.

Jésus n'ignore pas leur dessein ; mais comme il n'a point rejeté le fardeau qui devait l'accabler, il ne refuse point non plus le soulagement qui ne doit servir qu'à le faire languir plus longtemps et à lui faire endurer de plus grands tourments.

Est-ce ainsi que je porte ma croix ? Est-ce ainsi que je m'en décharge ? Est-ce dans cet esprit que je mate mon corps et que je subviens à ses besoins ? Il faut lui procurer du repos, dans l'intention de le faire travailler davantage et le rendre apte à procurer de plus grands services à Dieu, à l'Église et au prochain.

Au contraire, ne suis-je pas trop indulgent pour moi-même et trop sévère pour les autres, semblable à ces Pharisiens qui imposaient au peuple des fardeaux insupportables qu'ils n'eussent pas voulu toucher seulement du doigt.

Pense souvent, ô mon âme, à ce lourd fardeau de la croix de Jésus. Tu peux le soulager en trois manières, qui lui seront toutes trois très agréables : la première, en te déchargeant de tes défauts par la mortification et la pénitence ; la seconde, en secourant ses membres affligés qui sont les pauvres; la troisième, en prenant soin de son troupeau, et travaillant au salut des âmes qui sont ses ouailles et que ce divin pasteur a rachetées de son sang.

Il ne se trouve personne qui ose ou qui veuille toucher la croix pour soulager le fils de Dieu dans extrême faiblesse. C'est parmi les Juifs un objet de malédiction, que tout le monde fuit avec horreur. Il faut qu'un étranger s'en charge, et encore ne le fait-il que par force.

Ô mon doux Jésus, ne regardez pas mes inclinations, mais considérez uniquement mon salut ; non ce qui me plaît, mais ce qui vous est agréable ; non que je demande, mais ce qui m'est nécessaire. Prenez mon cœur, changez ma volonté, forcez mes inclinations rebelles.

 

Pratique : Baiser souvent la croix avec respect, reconnaissance et amour.

Bouquet spirituel : Ils le contraignirent à porter la croix de Jésus.

 

via_crucis

 

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