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15 décembre 2015

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

Saint Alphonse de Liguori

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Premier jour

16 Décembre

Dieu nous a donné Son Fils unique pour Sauveur

 

« Je t'ai envoyé pour être la lumière et le salut de toutes les nations de la terre ».

 

Écoutons le Père éternel adressant ces paroles à Jésus Enfant, au moment même de Son Incarnation dans le sein de Marie : « Mon Fils, Je Vous ai donné au monde pour être la Lumière et la Vie des nations, pour leur procurer le Salut, que Je désire autant que s'il s'agissait de Mon propre Salut. Il faut donc que Vous vous consacriez sans réserve à cette œuvre que j'ai tant à Cœur. Je Vous ai donné tout entier à l'homme ; Vous devez donc Vous dépenser sans réserve pour son bien ». Il est nécessaire que dès Votre naissance Vous enduriez la plus extrême pauvreté, afin que l'homme devienne riche. Il faut que Vous soyez vendu comme un esclave, pour rendre à l'homme sa liberté ; que Vous soyez flagellé et même crucifié comme un esclave, afin de satisfaire à Ma Justice pour les peines qu'il a méritées par ses péchés. Il faut que Vous versiez Votre Sang et donniez Votre Vie pour délivrer les pécheurs de la mort éternelle. Ainsi l'homme sera contraint de M'aimer et de se donner à Moi, en voyant que Je vous donne tout à lui, Vous, Mon Fils unique, et qu'il ne Me reste plus rien à lui donner ». Voilà jusqu'où est allé l'amour de Dieu pour les hommes. Ce Dieu, infini en toutes perfections, a aimé le monde, dit saint Jean, jusqu'à lui donner son fils unique.

Et le Fils de Dieu, le Verbe incarné, loin de s'attrister de la proposition que lui fait son Père, l'accepte avec transport, heureux de pouvoir, lui aussi, nous prouver son amour et procurer notre salut. « Comme un géant, Il s'est élancé dans la carrière qui lui était ouverte ». Dès le premier instant de son incarnation, Il se donne, Il se sacrifie, Il embrasse avec joie toutes les douleurs et toutes les humiliations qu'Il doit souffrir ici-bas pour l'amour des hommes. Remarquons-le bien : en envoyant Son Fils pour nous racheter, Dieu le Père s'est en quelque sorte obligé à nous pardonner et à nous aimer. De Son Côté, le Verbe Divin, ayant accepté la mission de nous racheter et de procurer notre Salut, a pris les mêmes engagements pour se conformer aux bienveillantes et miséricordieuses intentions de Son Père a notre égard.

 

Affections et prières

 

Mon cher Jésus, s'il est vrai qu'aux termes de la Loi, le domaine s'acquiert par la donation, Vous m'appartenez, puisque Votre Père Vous a réellement donné à moi. C'est pour moi que Vous êtes né, c'est à moi que Vous avez été donné. Puisque Vous êtes à moi, à moi aussi sont tous vos biens : l'Apôtre me le dit : « Comment avec Son Fils Dieu ne nous aurait-Il pas tout donné ? » A moi donc Votre Sang précieux, à moi Vos mérites, à moi Votre Grâce, à moi Votre Paradis. Eh ! Qui pourrait me ravir mon trésor, Non, personne ne saurait me ravir mon Dieu. Cependant, je suis si faible ! Je puis donc encore Vous perdre par le péché ; je puis me séparer de Vous ! Mon Jésus, ne le permettez pas. Je me repens de Vous avoir autrefois abandonné ; je suis résolu de tout sacrifier, même la vie, plutôt que de Vous perdre encore, vous le bien infini, Vous l'unique amour de mon âme.

Je Vous remercie, ô Père éternel, de m'avoir donné Votre Fils ; puisque Vous me l'avez donné sans réserve, c'est aussi sans réserve que je me donne à Vous. Pour l'amour de cet Adorable Fils. acceptez-moi, et, par les douces chaînes de l'Amour, attachez-moi à mon Rédempteur ; attachez-moi si étroitement que je ne puisse plus jamais me séparer de Lui. Et Vous, mon Sauveur, puisque Vous êtes tout à moi, je veux être aussi tout à Vous. Disposez de moi et de ce qui m'appartient selon Votre bon plaisir. Comment pourrais-je rien refuser à un Dieu qui n'a pas hésité à me donner Son Sang et Sa Vie !

Marie, ma Mère, gardez-moi sous le manteau de Votre protection. Je ne veux plus être à moi, mais à mon Divin Maître. À Vous de me rendre fidèle, je me confie en Vous.

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Deuxième jour

17 Décembre

Affliction du Cœur de Jésus dans le sein de Marie

 

« Vous avez rejeté les offrandes et les sacrifices, et vous m'avez formé un corps ».

 

Considérons quelle amère douleur ressentit le Cœur de Jésus dès le premier instant de Son existence dans le sein de Marie, alors que son Père lui mit devant les yeux cette longue série d'opprobres, de souffrances et d'angoisses qu'il devait endurer durant Sa Vie pour délivrer les hommes des maux qu'ils s'étaient attirés par le péché. Voici comment le prophète Isaïe fait parler Jésus : « Dès le matin, la voix du Seigneur a frappé Mon oreille. Dès le premier instant de Mon Incarnation, Mon Père M'a fait connaître Sa Volonté de Me voir embrasser une vie de souffrances afin de la terminer par la mort de la Croix. Et Moi, Je n'ai point résisté ; J'ai livré Mon Corps à ceux qui devaient le frapper. Pour votre Salut, âmes bien chères, J'ai tout accepté : les fouets, les clous et la mort ».

Ce que Jésus-Christ devait souffrir durant Sa Vie et dans le cours de Sa Passion, lui fut mis sous les yeux dès le sein de sa mère, et Il accepta tout avec Amour ; mais pour se résigner à ce Sacrifice et pour vaincre la répugnance de la nature, ô Dieu, quelles angoisses et quels déchirements n'éprouva pas le Cœur innocent de Jésus ! Il sut dès son premier instant ce qu'Il devait d'abord souffrir en restant enfermé durant neuf mois dans cette obscure prison du sein de Marie ; Il sut à quelles humiliations et à quelles souffrances Il devait s'attendre en naissant dans une froide caverne qui servait de refuge aux animaux ; Il connut les humiliations et les travaux pénibles qui devaient remplir Sa Vie durant les trente années qu'Il passa dans l'atelier d'un pauvre artisan. Il sut que les hommes le regarderaient et le traiteraient comme un ignorant, un homme de la plèbe, voire même comme un séditieux et un criminel, méritant de subir le supplice infamant et cruel des insignes scélérats.

A chaque instant de Sa Vie, notre très aimant Rédempteur vit et accepta toutes ces peines qui l'attendaient ; ainsi à chaque minute Il endura simultanément tous les tourments et tous les opprobres de Sa longue et douloureuse Passion, tout ce qu'Il devait souffrir de son incarnation à sa mort. Pourquoi ? Pour sauver ces misérables et ingrats pécheurs que nous sommes.

 

Affections et prières

 

Mon bien-aimé Rédempteur, qu'il Vous en a coûté, dès Votre entrée en ce monde, pour me tirer de l'abîme où mes péchés m'avaient plongé ! Afin de me délivrer de l'esclavage du démon, que volontairement j'avais choisi pour maître en me livrant au péché, Vous avez consenti à être traité comme le plus indigne des esclaves. Je savais cela. Néanmoins, que de fois, cédant aux perfides sollicitations de cet ennemi de mon âme, j'ai blessé Votre Cœur infiniment aimable, ce Cœur, qui m'a tant aimé. Mais puisque Vous, mon Dieu, l'innocence même, avez embrassé une vie si pénible, subi une mort si cruelle, par Amour pour moi, à mon tour, ô Jésus, par amour pour Vous, j'accepte toutes les croix qui me viendront de Votre main. Je les accepte et je les embrasse parce quelles me viennent de ces mains percées sur la Croix pour me délivrer de l'enfer que j'ai tant de fois mérité. L'amour que Vous m'avez témoigné, ô mon Rédempteur, en Vous offrant à souffrir ainsi pour moi, m'impose l'obligation de me résigner, par amour pour Vous, à toutes souffrances et à tout mépris.

De grâce, au nom de Vos mérites, ô mon Jésus, donnez-moi Votre Amour ; il me rendra douces et aimables toutes les souffrances et toutes les humiliations. Je Vous aime souverainement, je Vous aime de tout mon cœur, je Vous aime plus que moi-môme. Durant toute Votre Vie, Vous m'avez donné mille preuves de Votre Amour ; et moi, ingrat, durant les nombreuses années déjà passées en ce monde, quelle preuve d'amour Vous ai-je donnée ? Faites donc qu'avant de mourir je Vous en donne quelqu'une. Aidez-moi, ô mon Jésus, par les mérites de Vos Souffrances et du Sang que Vous avez répandu pour moi, aidez-moi à Vous aimer et à faire en tout point Votre Sainte Volonté.

Très sainte Vierge, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils ; je Vous en conjure par l'Amour que vous Lui portez.

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Troisième jour

18 Décembre

Jésus s'est fait enfant pour gagner notre confiance et notre amour

 

« Un petit enfant nous est né, un Fils nous a été donné ».

 

De longs siècles se sont écoulés depuis la promesse d'un Rédempteur faite par Dieu à Adam pécheur. Pendant tout ce temps, les patriarches les prophètes, toutes les âmes justes ont soupiré après la venue du Messie, l'ont appelé par leurs ferventes prières. Enfin, Il est venu, ce Messie l'attente des nations, le désir des collines éternelles, Il est venu et Il est né pour nous.

Le Fils de Dieu s'est fait petit pour nous rendre grands ; Il s'est donné à nous afin que nous nous donnions à Lui ; Il est venu nous témoigner son amour afin que nous y correspondions par le notre. « Les petits enfants, dit Saint Bernard, donnent facilement ce qu'on leur demande » ; Jésus est venu sous la forme d'un petit enfant pour nous faire comprendre combien Il désire nous enrichir de Ses trésors. Or, tous les trésors sont en Lui, dit Saint Paul. Son Père a tout remis entre Ses mains, dit Saint Jean. Voulons-nous des lumières ? Il est venu nous éclairer. La force de résister à nos ennemis ? Il est venu nous fortifier. Désirons-nous le pardon et le salut ? Il est venu pour nous pardonner et nous sauver. Enfin, désirons-nous le trésor de l'Amour Divin ? c'est pour enflammer nos cœurs qu'il est venu, qu'Il s'est fait petit enfant. Oui, s'il a bien voulu se montrer à nous si pauvre et si humble, c'est pour nous paraître plus aimable, c'est pour nous ôter toute crainte et gagner plus sûrement notre amour.

Jésus-Christ a voulu se montrer à nous comme un tout petit et aimable enfant, pour que nous l'aimions non seulement par-dessus toutes choses, mais encore de toute la tendresse de notre cœur. Les petits enfants ravissent l'affection de ceux qui les approchent ; qui donc n'aimerait pas de tout l'amour dont il est capable, un Dieu qu'il voit sous la forme d'un petit enfant, nourri d'un peu de lait, tremblant de froid, pauvre, délaissé, pleurant et gémissant dans une crèche sur la paille ? Ah ! Je comprends Saint François s'écriant, plein d'amour : « Aimons l'Enfant de Bethléem ! Aimons l'Enfant de Bethléem ! » Nous aussi, aimons donc et de tout notre cœur ce Dieu fait enfant pour se donner tout à nous.

 

Affections et prières

 

Aimable Jésus, Vous êtes descendu du Ciel pour nous empêcher de tomber dans l'enfer, pour Vous donner entièrement à nous. Comment donc avons-nous pu tant de fois Vous mépriser et Vous trahir ? Les hommes ne sont généralement pas ingrats envers les créatures. Qu'une personne vienne de loin nous faire visite, nous faire quelque présent, nous donner quelque marque d'affection, nous en gardons le souvenir, nous sentons l'obligation d'en témoigner notre reconnaissance. Comment se fait-il donc, ô mon Dieu, que ces mêmes hommes ne soient ingrats qu'envers Vous, envers Vous qui les avez aimés jusqu'à donner pour eux Votre Sang et Votre Vie ? Hélas ! Je me suis montré plus ingrat que tous les autres : plus Vous avez été généreux envers moi, plus je me suis montré peu reconnaissant envers Vous ! Si Vous eussiez prévenu un hérétique, un idolâtre, des grâces dont Vous m'avez comblé, il serait devenu un saint, et moi, je n'ai fait que Vous offenser !

Seigneur, pardonnez-moi toutes ces offenses. Vous avez promis d'oublier toutes les iniquités du pécheur qui se repent. Si donc par le passé je ne Vous ai pas aimé, si je Vous ai offensé, Vous daignerez me pardonner, car je me repens et je Vous aime. Vous vous êtes donné tout à moi, il est juste que je me consacre tout à Vous, pour Vous aimer et pour accomplir toujours Votre Sainte Volonté. Je Vous aime, ô mon Jésus, oui, je Vous aime de tout mon cœur ; ce cri du cœur, puissé-je le répéter tant que je vivrai, et mourir en disant encore : « Mon Dieu, je Vous aime ! Je Vous aime ! » ; puissé-je ainsi à mon dernier moment commencer de Vous aimer sans mesure et sans fin d'un amour éternel. Aidez-moi par Votre grâce à remplir ma résolution.

Ma Clémente Reine, Marie, je me reconnais redevable à Votre intercession de toutes les grâces que j'ai déjà reçues ; ne cessez pas d'intercéder pour moi. Mère de la persévérance, obtenez-moi la sainte persévérance.

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Quatrième jour

19 Décembre

La Passion de Jésus dura toute sa vie

 

« Ma douleur m'est toujours présenté ».

 

Considérons que dès l'instant où l'âme de Jésus-Christ fut créée et unie à Son Corps dans le sein de Marie, le Père éternel obligea Son Fils de sacrifier Sa Vie pour sauver le monde perdu par le péché. En même temps lui fut mis devant les yeux le spectacle effrayant de toutes les peines qu'Il devait endurer jusqu'à Sa mort pour le salut des hommes : humiliations et pauvreté de Sa Vie cachée à Bethléem, en Egypte, à Nazareth ; les douleurs et les ignominies de Sa Passion : fouets, épines, clous, croix, instruments de ses souffrances ; toutes les peines intérieures, dégoûts, agonies et même le cruel abandon dans lequel Il devait unir Sa Vie sur le Calvaire.

Abraham menant son fils à la mort, ne voulut point l'affliger en lui révélant son dessein, même dans le court trajet qui les séparait de la montagne. Le Père éternel, au contraire, voulut que Son Fils incarné, victime d'expiation destinée à payer nos dettes envers la Souveraine Justice, souffrît d'avance toutes les peines auxquelles Il devait être assujetti durant Sa Vie et à Sa Mort. C'est ainsi que Jésus endura, même dès le sein de sa Mère, la tristesse mortelle du jardin des Oliviers. Dès lors aussi, et à chaque instant, Il sentit peser sur ses épaules cette lourde croix qu'Il devait porter au Calvaire.

En un mot, toute la Vie de notre Divin Rédempteur, sans en excepter un seul jour, fut un martyre continuel, selon la prophétie de David : « Ma vie s'est consumée dans la douleur, et mes années dans les gémissements ». Son Cœur adorable ne fut pas un instant exempt de souffrance et d'amertume ; le sommeil pas plus que la veille, le travail pas plus que le repos, ne mettaient un terme à ses cruelles souffrances ; qu'Il fût en prière ou en conversation avec Marie et Joseph, toujours Il eut présente à la pensée Sa cruelle Passion, qui le torturait en son âme plus que tous les martyrs n'ont souffert dans leur corps. Sans trêve ni consolation, toute sa vie, pour l'amour de nous, Il endura toute Sa Passion.

 

Affections et prière

 

Cœur si aimable et si aimant de mon Jésus, Vous avez donc été rempli d'angoisses et d'amertume dès le sein môme de Marie; dès lors vous avez souffert sans soulagement ni consolation ; Vous avez souffert cette continuelle agonie pour m'exempter de l'agonie et de la mort éternelles qui m'attendaient dans l'enfer en punition de mes péchés. Vous avez souffert un cruel abandon afin de me sauver, moi qui eus l'insolente audace d'abandonner mon Dieu pour obéir aux plus vils penchants. Je Vous remercie, ô Cœur si aimant et si affligé de mon Sauveur, et je compatis à Vos Douleurs. Combien je suis navré de voir l'insensibilité des hommes en face de tout ce que Vous souffrez pour leur amour. Ô amour de Jésus ! Ô ingratitude des hommes ! Ah ! mon Rédempteur, qu'il en est peu qui pensent à Vos douleurs et à Votre Amour ; hélas ! Qu'il en est peu qui Vous aiment !

Misérable que je suis, j'eus moi-même le malheur de vivre longtemps sans penser à Vous. Vous avez tant souffert pour être aimé de moi, et je ne Vous ai pas aimé ! Pardonnez-moi, mon Jésus, pardonnez-moi ! Je veux me corriger, je veux désormais Vous aimer de tout mon cœur. Quel malheur pour moi, Seigneur, si je résistais encore à Votre grâce, car ce serait courir à ma damnation ! Toutes les miséricordes dont Vous m'avez prévenu, et particulièrement cette douce invitation par laquelle Vous m'engagez en ce moment à Vous aimer seraient, dans l'enfer, mon plus cruel supplice. Mon bien-aimé Jésus, ayez pitié de moi ; ne permettez pas que je réponde encore à Votre Amour par l'ingratitude; éclairez-moi, et donnez-moi la force de surmonter tout obstacle qui pourrait m'empêcher d'accomplir Votre Sainte Volonté.

Marie, ma Mère bien-aimée, aidez-moi. C'est Vous qui m'avez obtenu toutes les grâces que j'ai déjà reçues de Dieu ; je Vous en remercie, et je Vous prie de me continuer Votre puissante protection.

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Cinquième jour

20 Décembre

Jésus s'est offert dès le commencement pour notre Salut

 

« Il a été offert, parce que Lui-même l'a voulu ».

 

A peine le Verbe divin était-Il incarné dans le sein de Marie, qu'Il se voua Lui-même sans réserve aux souffrances et à la mort pour le Salut du monde. Il savait que les innombrables sacrifices de boucs et de taureaux offerts à Dieu dans le passé, n'avaient pu satisfaire pour les péchés des hommes ; qu'une personne divine était seule à même de payer le prix de leur rédemption. De là, ce qu'il dit à son entrée dans le monde, ainsi que nous l'apprend Saint Paul : « Ni les victimes, ni les oblations ne Vous agréent, aussi n'avez-Vous formé un corps ; et j'ai dit : me voici, ô mon Père ! ». Mon Père, toutes les victimes qu'on Vous a offertes ont été et ne pouvaient qu'être insuffisantes pour désarmer Votre colère ; c'est pourquoi Vous m'avez donné ce corps passible, afin que l'effusion de mon sang apaisât votre justice irritée contre les pécheurs et les sauvât; me voici, je suis prêt à faire en tout Votre Sainte Volonté.

Sans doute, dans la partie inférieure de son âme, Jésus éprouvait une grande répugnance ; il Lui en coûtait de vivre et de mourir au milieu de tant de souffrances et d'opprobres ; mais Sa Volonté, soumise tout entière à la Volonté de Son Père, surmonta cette répugnance de la nature, et Il consentit à épuiser le calice de Sa Passion. Dès lors, en conséquence, Il commença à souffrir toutes les angoisses et les douleurs qu'Il devait endurer à chaque minute de Sa Vie.

Et nous, qu'avons-nous fait, qu'avons-nous souffert pour Jésus, depuis que, parvenus à l'âge de raison, nous avons commencé à connaître, par les lumières de la Foi, le mystère de la Rédemption ? Quelles ont été nos pensées, nos actions ? Quels biens avons-nous aimés ? Les plaisirs des sens, les faux biens de ce monde, l'orgueil, la vengeance : voilà ce qui a trop souvent emporté nos préférences et captivé notre cœur. Mais, puisque nous avons la Foi, ne nous déciderons-nous pas à changer de conduite, à donner aux affections de notre cœur un plus digne objet. Aimons donc un Dieu qui a tant souffert pour nous. Rappelons-nous tout ce que le Cœur de Jésus a souffert pour nous dès son enfance, et nous nous sentirons doucement contraints d'aimer uniquement ce Dieu qui nous a tant aimés.

 

Affections et prières

 

O mon Jésus, faut-il Vous avouer comment jusqu'ici je me suis comporté à Votre égard ? Hélas ! J'avais à peine l'usage de la raison, que déjà je commençais à mépriser Votre grâce et Votre Amour. Vous m'avez dès lors supporté parce que Vous vouliez me sauver. Je Vous fuyais, et Votre bonté ne cessait de me poursuivre. Le même Amour qui Vous fit descendre du Ciel pour venir à la recherche des brebis perdues, supportait mes infidélités et Vous empêchait de m'abandonner. Maintenant, mon bon Maître, Vous daignez encore m'appeler, et moi, je reviens à Vous ; je sens que Votre grâce m'assiste ; je le sens, à la profonde douleur que j'ai de mes péchés, car, je les déteste maintenant plus que tout autre mal ; je sens l'effet de Votre grâce, car j'éprouve un grand désir de Vous aimer et de faire en tout Votre bon plaisir. Oui, Seigneur, je veux Vous aimer et Vous plaire en tout. Ma fragilité originelle et la faiblesse que j'ai contractée par mes péchés me font craindre de nouvelles infidélités ; mais mes craintes cèdent à la confiance qui me provient de Votre grâce.

Oui, mon Jésus, la confiance que je puise dans Vos mérites me remplit de courage, et me fait dire avec l'Apôtre : « Je puis tout en Celui qui me fortifie ». Je suis faible, mais Vous me communiquerez la force de lutter contre mes ennemis ; malade, j'espère trouver dans Votre Sang le remède à mes maux ; pécheur, j'espère que Vous me rendrez saint. Dans ce but, ô mon Jésus, je veux être tout à Vous ; je Vous aime et ne veux plus aimer que Vous. Père éternel, pour l'amour de Jésus-Christ, permettez-moi de Vous aimer. Si je Vous ai irrité, laissez-Vous désarmer par les larmes de Jésus Enfant, qui Vous prie pour moi. Je suis indigne de Vos grâces, mais Votre Fils innocent les mérite pour moi : il Vous offre toute une vie de souffrances afin que Vous me fassiez grâce.

Ô Marie, Mère de miséricorde, ne cessez pas d'intercéder pour moi.

Maria de la Buena Esperanza recortada

Sixième jour

21 Décembre

Jésus prisonnier dans le sein de Marie

 

« Je suis devenu comme un homme privé de tout secours, libre entre les morts ».

 

Considérons combien le Verbe incarné dut souffrir de se voir enfermé durant neuf mois dans le sein de Marie comme dans une étroite et obscure prison. Si les autres enfants naissent dans les mêmes conditions, ils n'en sentent point les incommodités, puisqu'ils n'en ont pas conscience, Jésus en avait une pleine connaissance, puisque « dès le premier moment de Son Incarnation, Il eut le parfait usage de Sa raison, Il avait des sens, et Il ne pouvait s'en servir ; Il avait des yeux et ne pouvait voir, une langue, et Il ne pouvait parler, des mains, et Il ne pouvait les mouvoir, des pieds, et Il ne pouvait marcher. C'est ainsi que le Psalmiste appelle sépulcre le sein de Marie, où durant neuf mois le Sauveur dut séjourner. Comme un homme libre au milieu des morts. Il était libre, car c'est volontairement, qu'Il s'était rendu captif dans cette prison ; Son Amour seul l'y tenait étroitement enchaîné. Il était libre, et cependant Il n'avait pas plus de mouvement qu'un mort.

Le sein de Marie fut pour notre Divin Rédempteur une prison volontaire, car il n'y fut retenu que par Son Amour. Mais ce fut en même temps une prison de justice : bien qu'innocent, Jésus s'était offert à expier nos fautes et à payer nos dettes : c'est donc avec raison que la Divine Justice le retint ainsi emprisonné, commençant à exiger par ce premier châtiment la satisfaction qui Lui était due.

Voilà donc à quoi se réduit le Fils de Dieu, pour l'amour des hommes : Il se prive de Sa liberté, Il se met dans les chaînes, pour nous délivrer des chaînes de l'enfer. Jésus, uniquement par amour pour nous, sans y être autrement contraint, s'est fait notre caution et notre libérateur ; Il s'est offert à payer nos dettes, et Il les a réellement payées de Sa Vie Divine ; Il s'est chargé des peines dues à nos crimes. Et nous pourrions vivre sans Lui en témoigner notre reconnaissance, sans Lui rendre Amour pour amour ! Gardez-vous, nous dit l'Esprit-Saint, d'oublier la générosité de Celui qui s'est fait votre caution ; car c'est pour vous qu'Il a donné Sa Vie.

 

Affections et prières

 

Mon Jésus, Vous m'avertissez de ne point oublier la grâce inappréciable que Vous m'avez faite : je Vous en remercie. J'étais débiteur, j'étais coupable ; et Vous, qui étiez innocent, Vous mon Dieu, par Vos souffrances et Votre mort, Vous avez bien voulu payer mes dettes. Après cela, n'ai-je pas oublié Vos bienfaits et Votre amour, n'ai-je pas eu l'audace de Vous tourner le dos, comme si Vous n'étiez pas mon Souverain Maître, comme si Vous ne m'aviez point aimé ! Mon cher Rédempteur, je l'avoue, j'ai été bien ingrat envers Vous, mais je suis résolu de ne plus me rendre coupable d'un tel crime. Vos souffrances et Votre mort seront l'objet habituel de mes pensées, elles me rappelleront sans cesse l'Amour que Vous m'avez porté.

Je maudis ces jours où, perdant le souvenir de ce que Vous avez souffert pour moi, j'ai fait un si mauvais usage de ma liberté. Vous me l'avez donnée pour Vous aimer, et je m'en suis servi pour Vous outrager ! Mais aujourd'hui, cette Liberté que j'ai reçue de Vous, je Vous la consacre tout entière. Daignez attacher ma pauvre âme à Vos pieds sacrés, par les chaînes de Votre Amour, afin qu'elle ne s'éloigne jamais plus de Vous.

Père éternel, par le mérite de la captivité de Jésus dans le sein de Marie, délivrez-moi des chaînes du péché et de l'enfer. Et Vous, ô Mère de Dieu, secourez-moi. Jésus, en se faisant Votre prisonnier, Vous a donné tout pouvoir sur Lui ; il exécutera donc tout ce que Vous lui demanderez. Ah ! Dites-Lui qu'Il me pardonne, dites-Lui qu'il me rende saint. Par la grâce et l'honneur qu'Il Vous fit d'habiter dans Votre sein virginal, je Vous en conjure, aidez-moi, ô ma Mère.

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Septième jour

22 Décembre

Peine causée à Jésus par l'ingratitude des hommes

 

« Il est venu chez les siens, et ceux-ci ne l'ont point reçu ».

 

Un jour, pendant les fêtes de Noël, Saint François d'Assise, inconsolable, allait pleurant et soupirant par les chemins et les bois. Quelqu'un lui ayant demandé la cause de sa douleur : « Ah ! répondit-il, comment ne pleurerais-je pas, quand je vois que l'amour n'est point aimé ! Je vois un Dieu aimer l'homme jusqu'à la folie, et l'homme ne témoigner à ce Dieu que de l'ingratitude ». Si cette conduite des hommes affligeait tant le cœur de Saint François, combien plus ne dut-elle pas affliger le Cœur de Jésus !

A peine conçu dans le sein de Marie, Il vit la cruelle ingratitude dont devaient être payés Son Amour et ses bienfaits. Il était venu du Ciel pour allumer sur la terre le Feu de l'Amour Divin ; pour réaliser ce désir, Son Cœur s'était librement plongé dans un abîme de douleurs et d'opprobres. Mais voilà qu'au lieu des fruits délicieux de la Divine Charité, Il voit la plupart des hommes produire des œuvres de péché. Cette vue, dit Saint Bernardin de Sienne, causa à Jésus Enfant une douleur infinie.

Nous-mêmes, n'éprouvons-nous pas une cruelle peine à voir nos bienfaits payés d'ingratitude ? N'est-il pas vrai que le manque de reconnaissance afflige plus notre âme que la souffrance n'afflige notre corps ? Quelle ne dut pas être la douleur de Jésus-Christ, notre Dieu si aimant, de voir que nous répondrions par des offenses et des mépris à son amour et à ses bienfaits. Lui-même s'en plaint par la bouche de David : « Ils m'ont rendu le mal pour le bien, la haine pour l'amour ». Hélas ! Aujourd'hui beaucoup de chrétiens font-ils cas de l'amour de Jésus-Christ ? Notre Rédempteur apparut un jour au bienheureux Henri Suso sous la forme d'un pèlerin : Il allait de porte en porte mendier un gîte, mais tous le repoussaient avec force injures. N'avons-nous pas été jadis du nombre de ces ingrats, qui répondent aux bienfaits par des mépris et des outrages ? Et maintenant persévérons-nous dans la révolte contre notre Souverain Bienfaiteur ? Oh non ! Qu'il n'en soit plus ainsi ; et, pour cela, n'oublions jamais que le tout aimable Sauveur est venu du Ciel souffrir et mourir pour nous afin de gagner notre amour.

 

Affections et prières

 

Il est donc vrai, ô mon Jésus, que Vous êtes descendu du Ciel pour Vous faire aimer de moi ; il est vrai que Vous avez embrassé une vie pleine de souffrances et que Vous êtes mort sur la Croix pour mon amour, afin de Vous ouvrir l'entrée de mon cœur ? Et moi, qu'ai-je fait ? J'ai osé si souvent Vous chasser de mon cœur, pour y laisser entrer le démon ! Ah ! si Vous n'étiez un Dieu d'une bonté infinie, si Vous n'aviez donné Votre Vie pour me pardonner, je n'oserais jamais implorer mon pardon ; mais je Vous entends me l'offrir, quand Vous me dites par Votre prophète : « Reviens à moi, et je me tournerai vers toi ». Vous voulez être aussi mon intercesseur auprès de Votre Père ! Mon Jésus, je ne veux pas Vous faire une nouvelle injure en me défiant de Votre Miséricorde. Je me repens de tout mon cœur de Vous avoir méprisé, ô Bien suprême. Daignez me recevoir dans Votre grâce ; je Vous en conjure par le Sang que Vous avez répandu pour moi.

Non, mon Rédempteur et mon Père, je ne suis plus digne d'être appelé Votre fils, après avoir tant de fois renoncé à Votre Amour ; mais Vos mérites m'en font digne. Je Vous remercie, ô mon Père, je Vous remercie et je Vous aime. Ah ! Le seul souvenir de la patience avec laquelle Vous m'avez supporté durant tant d'années, et des grâces que Vous m'avez prodiguées malgré les outrages dont je me suis rendu coupable, devrait me faire brûler d'un continuel amour pour Vous. Venez donc, mon Jésus, venez habiter mon pauvre cœur ; je ne veux plus Vous chasser, je veux Vous aimer toujours. Embrasez-moi de plus en plus du Feu de la Divine Charité, et pour cela, rappelez-moi sans cesse l'Amour que Vous m'avez porté.

Ô ma Souveraine et ma Mère, Marie, aidez-moi, priez Jésus pour moi. Faites que désormais et sans retour je me montre reconnaissant envers ce Dieu qui, malgré toutes mes offenses, m'a si tendrement aimé.

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Huitième jour

23 Décembre

Amour de Dieu manifesté aux homme par la Naissance de Jésus

 

« La grâce de Dieu notre Sauveur s'est manifestée à tous les hommes ».

 

Cette grâce dont parle ici l'Apôtre, c'est l'ardent Amour de Jésus-Christ pour les hommes, Amour que nous n'avons point mérité, et qui, pour cette raison, est appelé gratuit. En Dieu, cet Amour fut toujours le même, bien qu'il n'ait brillé que par degrés aux yeux des hommes. On le connaissait par un grand nombre de prophéties et de figures ; mais pour en voir l'éclatante manifestation, il fallait attendre la naissance du Rédempteur. Le Verbe éternel se montre aux hommes sous la forme d'un petit enfant couché sur la paille, pleurant et tremblant de froid. Déjà Il porte la peine de nos crimes ; ce sont les prémices de cet Amour qui lui fera plus tard endurer pour l'humanité le supplice de la Croix. Nous avons connu la Charité de Dieu, dit Saint Jean, en ce qu'Il a donné sa vie pour nous. Au jour de Noël, l'Amour de Dieu s'est manifesté à tous les hommes. Mais, d'où vient que tous ne l'ont pas connu, et qu'aujourd'hui encore un si grand nombre ne le connaissent pas ? Voici ce que répond Saint Jean : « La lumière est venue dans ce monde ; mais1es hommes lui ont préféré les ténèbres », aimant mieux la nuit du péché que le grand jour de la grâce.

Pour nous, n'augmentons pas le nombre de ces malheureux. Si, par le passé, nous avons fermé les yeux à la lumière, et trop peu songé à aimer Jésus-Christ, consacrons le reste de nos jours à réparer ce triste passé. Ne perdons jamais de vue les souffrances et la mort de notre Sauveur ; ainsi aimerons-nous comme il convient Celui qui nous a tant aimés. Méritons, par cet amour généreux, le beau Ciel que Jésus nous a conquis par Son Sang, cette béatitude dont parle Saint Paul, dans laquelle nous entrerons lors du glorieux avènement de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Dans Son premier avènement, Jésus est venu sous la forme d'un enfant pauvre et méprisé ; mais dans le second, Il paraîtra comme juge, sur un trône de gloire, dans toute Sa Majesté Divine, ainsi que Lui-même l'a prophétisé. Heureux alors ceux qui l'auront aimé ! Mais malheur à ceux qui ne l'auront pas aimé !

 

Affections et prière

 

O Saint Enfant, je Vous vois aujourd'hui sur la paille, pauvre, affligé, abandonné ; mais je sais qu'un jour, environné des anges et dans tout l'éclat de Votre Majesté, Vous viendrez pour me juger. Ah ! Pardonnez-moi avant qu'arrive ce jour redoutable ! Alors Vous devrez me juger avec juste rigueur ; mais aujourd'hui Vous êtes mon Rédempteur, un Père plein de Miséricorde. Ingrat que je suis, je Vous ai volontairement méconnu ; et au lieu de penser à Vous aimer, en considérant l'Amour que Vous m'avez porté, j'ai songé à mes indignes satisfactions ; pour elles, j'ai méprisé Votre grâce et Votre amour. Je remets maintenant ma pauvre âme entre Vos mains ; daignez la sauver : « Vous m'avez racheté, Seigneur Dieu de vérité »

Sachant que, pour me racheter de l'enfer, Vous avez donné Votre Sang et Votre Vie, je reprends confiance, et je mets en Vous tout mon espoir, sachant que, pour me racheter de l'enfer Vous avez donné votre Sang et votre vie, vous ne m'avez pas fait mourir lorsque j'étais en état de péché. Avec patience Vous m'avez attendu afin que, rentrant en moi-même, pénétré d'un sincère repentir, je me décide à Vous aimer, et qu'alors Vous puissiez me pardonner et me sauver. Oh ! Oui, mon Jésus, je veux correspondre à cet immense désir que Vous avez de mon Salut ; je me repens souverainement de tous les déplaisirs que je Vous ai causés, je Vous aime par-dessus toutes choses. Sauvez-moi, par Votre Miséricorde, et que mon Salut consiste à Vous aimer toujours, en cette vie et dans l'éternité.

Ma bien-aimée Mère, Marie, recommandez-moi à Votre Divin Fils. Dites-Lui que je suis Votre serviteur et que j'ai mis en Vous mon espérance.

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Neuvième jour

24 Décembre

Saint Joseph se rend à Bethléem avec sa Sainte Épouse

 

« Joseph partit... pour se faire inscrire sur les registres de l'empire, avec Marie son épouse, qui était enceinte ».

 

Dieu avait décrété que le Verbe incarné naîtrait, non dans la maison de Joseph, mais dans une étable abandonnée, au sein de privations et de souffrances telles que n'en connut jamais le plus pauvre des enfants. Aussi par disposition de la Providence, César publia un édit de recensement qui obligeait tout sujet de l'empire romain d'aller se faire inscrire à son lieu d'origine. Lorsque Joseph reçut cet ordre, il en fut très inquiet : car il se demandait s'il laisserait à Nazareth Marie, sa sainte épouse, dont le terme approchait, ou s'il l'emmènerait avec lui jusqu'à Bethléem. « Je serais peiné, lui dit-il, ô Marie, de Vous laisser seule pendant mon absence, qui sera peut-être longue ; d'autre part, je prévois que si Vous venez avec moi, Vous aurez beaucoup à souffrir d'un si long voyage, dans la saison rigoureuse, alors que ma pauvreté ne me permettra pas de Vous procurer les soins que réclame Votre état ». « Ne craignez rien, répond aussitôt l'auguste Vierge à son chaste époux, je vous accompagnerai, et le Seigneur nous aidera ». Marie, en effet, savait par la prophétie de Michée, que Son Divin Enfant devait naître à Bethléem. Elle prit donc les pauvres langes qu'elle avait déjà préparés, et se mit en route avec Joseph.

Suivons ces deux Saints Voyageurs ; prêtons l'oreille aux discours de Marie et de Joseph durant ce voyage. Ils parlent de la Miséricorde, de la Bonté et de l'Amour du Verbe Divin qui va bientôt paraître parmi les hommes ; dès lors ils multiplient les actes d'adoration, de remerciements et d'amour envers ce Dieu Sauveur. Sans doute elle souffrait beaucoup, cette jeune et délicate Vierge, en faisant un trajet si long, par des chemins difficiles, en plein hiver ; mais Elle souffrait en paix et avec amour, unissant ses douleurs à celles de Jésus qu'elle portait dans Son chaste sein. Unissons-nous à Marie et à Joseph, accompagnons le Roi du ciel qui va naître comme le plus pauvre et le plus délaissé des enfants des hommes. Prions Jésus, Marie et Joseph, par le mérite des souffrances qu'ils endurent en ce voyage, de nous accompagner dans le voyage que nous faisons vers l'éternité. Quel bonheur pour nous, si pendant notre vie et à l'heure de notre mort, nous sommes assistés de Jésus, de Marie et de Joseph !

 

Affections et prières

 

Mon cher Rédempteur, en ce pénible voyage de Nazareth à Bethléem, une multitude d'anges vous accompagnent ; mais, de tous les hommes, à part Marie qui Vous porte dans Son sein, et Joseph, son fidèle gardien, je ne vois personne qui Vous tienne compagnie. Mon Jésus, permettez-moi de m'unir à Marie et à Joseph. Sans doute, mes ingratitudes envers Vous m'en ont rendu bien indigne ; mais, grâce à Votre Divine Lumière, je vois maintenant combien je me suis rendu coupable. Quand je pense, ô mon Divin Maître, que, pour suivre mes maudits penchants, je me suis tant de fois séparé de Vous en renonçant à Votre amitié, je voudrais mourir de regret. Mais Vous êtes venu pour me pardonner ; pardonnez-moi donc, à présent que je me repens de tout mon cœur de Vous avoir si souvent méprisé. Pour l'avenir, je Vous promets de ne plus jamais me séparer de Vous, mon unique Amour.

Mon âme s'est éprise de Vous, ô tout aimable Enfant ! Oui, je Vous aime, mon doux Sauveur ; et, puisque Vous êtes venu en ce monde pour me sauver et m'enrichir de Vos grâces, je Vous demande une grâce, une seule : Faites que jamais plus je ne me sépare de Vous ; captivez-moi, liez-moi étroitement à Vous par les douces chaînes de Votre Amour. Mon Rédempteur et mon Dieu, ne permettez pas que je m'éloigne encore de Vous, que je sois un seul instant privé de Votre grâce !

Très Sainte Vierge, Marie, je viens Vous tenir compagnie dans Votre voyage à Bethléem ; et Vous, ô ma Mère, ne cessez pas de veiller sur moi et de m'assister durant mon voyage vers l'éternité. Ma Souveraine, sauvez-moi, par Votre intercession, délivrez-moi de l'enfer et conduisez-moi au ciel. Vous êtes mon espérance, et j'attends tout de Vous.

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Saint Jour de Noël

25 Décembre

 

Naissance de Jésus

 

La naissance de Jésus-Christ fut un sujet de joie pour tout l'univers. Il était le Messie promis à Adam, l'objet de tant de prières et de soupirs qu'Il était appelé le Désiré des Nations, le Désir des collines éternelles. Ce Sauveur est enfin venu ; Il est né dans une étable. L'Ange du Seigneur nous répète ce qu'Il dit alors aux bergers de Bethléem : « Je vous annonce un grand sujet de joie pour tous les hommes : c'est qu'aujourd'hui même il vous est né un Sauveur ». Quelle allégresse, dans un royaume à la naissance du royal enfant qui sera l'héritier du trône ! Mais combien ne devons-nous pas nous réjouir davantage en apprenant que le Fils de Dieu vient du Ciel pour régner sur nos cœurs par Son Amour, ainsi que l'annonça le prophète : « Pressé par les entrailles de Sa Miséricorde, Il a bien voulu descendre jusqu'à nous visiter. Nous étions perdus, et Il vient nous sauver ». Le Pasteur vient à la recherche de ses brebis perdues, prêt à donner Sa Vie pour elles. Voici l'Agneau de Dieu : Il vient s'immoler pour nous faire renaître à la vie de la grâce ; Il veut être notre Libérateur, notre Lumière, notre Vie ; et même notre nourriture dans le Saint-Sacrement.

Si Jésus naissant voulut qu'on le mît dans une crèche où les animaux prennent leur nourriture, c'est, dit Saint Maxime, pour nous faire comprendre qu'Il s'est fait homme non seulement afin de nous sauver par ses souffrances, mais encore pour nous donner en nourriture Sa Chair sacrée, aliment d'éternelle vie. Bien plus, Il veut chaque jour, au Saint Sacrifice de la Messe, naître entre les mains du prêtre, au moment de la consécration. L'autel est la Crèche où le Prêtre se rassasie de la Chair de Jésus-Christ, la Crèche où Il prend cette Divine Nourriture pour la donner aux fidèles. Il y a des Chrétiens qui souhaiteraient tenir Jésus entre leurs bras, comme le Saint vieillard Siméon ; mais la Foi nous enseigne que, lorsque nous communions, nous avons non pas dans nos bras, mais dans notre poitrine, ce même Jésus que la Foi nous montre aujourd'hui couché dans la crèche à Bethléem. Il y est né pour se donner entièrement à nous. « Un petit Enfant nous est né : un Fils nous a été donné ».

 

Affections et prière

 

« J'ai erré comme une brebis loin du bercail, dit le Psalmiste ; cherchez votre serviteur ». Seigneur, je suis cette pauvre brebis qui, pour suivre ses fantaisies et ses caprices, s'est malheureusement perdue ; mais Vous êtes mon Pasteur ; Vous êtes aussi l'Agneau Divin venu du Ciel me sauver en Vous immolant sur la Croix pour expier mes péchés. Si donc je veux me corriger, qu'ai-je à craindre ? Ne dois-je pas au contraire me confier en Vous, qui êtes descendu en ce monde tout exprès pour me sauver ? Quelle plus grande preuve de Miséricorde pouviez-Vous me donner, mon doux Rédempteur, pour m'engager à me confier en Vous, que de Vous donner à moi ? Cher Enfant, combien je regrette de Vous avoir causé tant de douleur ! Je Vous ai fait pleurer dans l'étable de Bethléem ; mais sachant que Vous y êtes venu pour me chercher, je me jette à Vos pieds plein de confiance. Je Vous vois tout affligé et humilié dans la Crèche, sur la paille ; cependant je Vous reconnais pour mon Roi et mon Souverain Seigneur. J'entends Vos tendres vagissements : ils m'invitent à Vous aimer et réclament mon cœur. Le voici, ô Jésus ; je me jette aujourd'hui à Vos pieds pour Vous l'offrir ; changez-le, embrasez-le tout entier du Feu de Votre Amour. Je Vous entends me dire : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur ». Mais si je ne Vous aime pas, ô Jésus, Vous mon Seigneur et mon Dieu, qui donc aimerai-je ? Vous me dites que Vous êtes tout à moi : de fait, c'est pour cela que Vous vous êtes fait homme et petit enfant ; et moi je refuserais d'être tout à Vous ! Oh ! Non, mon bien-aimé Seigneur : je me donne tout à Vous, et je Vous aime de tout mon cœur ; ne permettez pas que je cesse jamais de Vous aimer.

O ma Souveraine, ô Marie, je Vous en conjure, par la joie qui remplit Votre Cœur lorsque pour la première fois Vos yeux bénis purent contempler Votre Divin Fils, suppliez-Le de m'attacher inséparablement à Lui par les liens du plus pur amour.

 

Enfant Jésus du Carmel de Bordeaux

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24 décembre 2013

Kanamb Noél

Kanamb Noél

Chantons Noël

Un chant interprété par le Kanerion Pleuigner

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver, kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

1- Noz ag hineah él ma hiouet,

Ema ganet Salvér er bed. Kanamb Noël.

 

C'est cette nuit, comme vous le savez,

qu'est né le Sauveur du monde.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

2- Jojeb ha Mari beniget,

Ou deu é valé dré er bed. Kanamb Noël.

 

Joseph et Marie bénis

Tous deux errant par le monde.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

3- Ou de é valé dré er bed,

klah lojeris, ne gavant ket. Kanamb Noël.

 

Tous deux errant par le monde,

cherchant un logement qu'ils ne trouvent pas

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

4- Abenn de Vethléem é hant ;

Ou lojeris e houlennant. Kanamb Noël.

 

Ils vont à Bethléem ;

Ils demandent à loger.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

5- En ti-men ne vé ket lojet

Nameit prinsed ha baroned ! Kanamb Noël.

 

Dans cette maison-ci ne sont logés

que des princes et des barons !

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

6- Pe oé arriù hantér en noz,

Mari ne hellé mui repoz. Kanamb Noël.

 

Arrivé en milieu de la nuit,

Marie ne pouvait plus trouver repos.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

7- - Dematoh-hui, mestr en ti mañ

ur verh genoh e houlennan. Kanamb Noël.

 

- Bonjour à vous, maître de cette maison,

nous vous demandons l'aide d'une fille.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

8- - En ti-men nen des ket merhed

nameit unan hanùet Brehed. Kanamb Noël.

 

- Dans cette maison, il n'y en a pas,

sinon une fille nommée Brigitte.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

9- Honneh ne hello ket monet :

N'hi deus fri na lagad erbet. Kanamb Noël.

 

Celle-là ne pourra pas venir :

elle n'a ni nez ni œil ;

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

10- - Brehed, Brehed, Brehed, deit-hui,

Doué 'rei doh deulagad ha fri. Kanamb Noël.

 

Brigitte, Brigitte, Brigitte, venez,

Dieu vous donnera des yeux et un nez.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

11- Doue 'rei doh delagad ha fri

ha divréh de sekour Mari ! Kanamb Noël.

 

Dieu vous donnera des yeux et un nez

et des bras pour aider Marie !

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

 

12- Brehed, Brehed, Brehed deit-hui

hou kouil e vo raok me hani ! Kanamb Noël.

 

Brigitte, Brigitte, Brigitte, venez,

votre fête précédera la mienne.

 

Kanamb Noël, Noël, Noël,

Ganet é Jézus hur Salver,

kanamb Noël.

 

Chantons Noël, Noël, Noël,

Notre Sauveur Jésus est né,

Chantons Noël.

12 décembre 2013

Grande neuvaine de Noël

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Grande neuvaine de Noël

Du 16 au 24 décembre

 

à offrir en cadeau d’anniversaire à Notre Seigneur Jésus pour la Fête de Sa Nativité

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Premier jour

16 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant adorable, Ô Jésus, je Vous offre l'amour de Votre Très Sainte Mère, Notre-Dame du Magnificat, et Son bonheur chaque fois qu'Elle prononçait Votre doux Nom. Recevez la pure joie de Son âme immaculée lorsque, pour la première fois, Vous Lui avez donné Son doux titre de « Maman ». Ô Mère du Verbe incarné, enseignez-moi à aimer comme Vous le Nom de Jésus que Vous prononcez avec tant d'amour et de respect.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Doux et aimable Enfant-Jésus, je Vous reconnais et je Vous adore comme mon Seigneur et mon Sauveur. Je Vous aime, Dieu fait enfant pour moi ! Je Vous aime, mon amour, ma vie, mon tout ! Amen !

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Deuxième jour

17 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus, je Vous aime par Votre Sainte Mère et je Vous offre Vos perfections, Votre gloire, la joie de Marie Immaculée à Bethléem, puis à Nazareth, Son amour et Sa vie parfaite ainsi que Son dévouement pour Saint Joseph. Donnez-nous d'être des âmes apostoliques vivant sous Son regard et marchant dans la petite voie d'enfance de Sainte Thérèse. À chaque instant, je désire penser à Vous, respirer, travailler pour Votre amour. Ô petit Enfant-Jésus, donnez-moi Votre petit Cœur Adorable pour Vous aimer et aimer, comme Vous, Votre Mère Immaculée.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Ô Dieu fait Enfant pour moi, je Vous aime par-dessus toutes choses, et en toutes choses, de tout mon cœur, parce que Vous méritez d'être aimé infiniment. Donnez-moi Votre amour, donnez-moi Votre grâce, je ne veux rien de plus, Vous seul me suffisez, mon Jésus, ma vie, mon tout. Saint Enfant-Jésus, Bonté infinie, je veux Vous aimer autant que Vous le méritez ! Amen !

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Troisième jour

18 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Verbe incarné, cachez-nous sous le manteau protecteur de Votre Sainte Mère. Enfant-Jésus, Roi des cœurs, Trésor de la Sainte Famille, rendez la paix aux foyers éprouvés, transformez-les en véritables foyers de Nazareth de l'Amour Infini. Enfant-Jésus, lumière et consolation de toutes les âmes, attirez-nous à Votre Cœur Adorable, livrez-nous à l'Amour Eternel. En nous, trouvez toujours la tendresse et la joie qui Vous enveloppaient dans la pauvre grotte-étable de Bethléem.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Divin Enfant-Jésus, faites -Vous aimer de moi et de tout le monde ! Vous êtes si digne d'amour. Mon Jésus, Ô doux Enfant, attachez-moi à Vous par les chaînes de Votre amour, et je veux Vous aimer éternellement. Enfant-Jésus, infiniment aimable, que toujours je sois à Vous et que toujours Vous soyez à moi, que je Vous aime toujours et que Vous m'aimiez toujours. Amen ! 

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Quatrième

19 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Petit Enfant-Jésus, Christ Roi d'amour, Dieu Tout-Puissant, dont le Cœur est rempli de tendresse infinie pour les hommes, nous sommes à Vous. Soyez le souverain Maître de nos âmes. Ô Jésus, Amour Infini, embrasez nos cœurs de Vos flammes d'amour, et faites de nous de dociles enfants, humbles serviteurs, toujours heureux de Vous servir par notre vie apostolique. Nous Vous proclamons Roi des rois et Seigneur des seigneurs, nous Vous consacrons l'univers, l'Église et les nations, et, nous confiant en Votre Miséricorde inlassable, nous Vous prions de régner sur le monde par l'amour et de nous associer un jour à Votre gloire dans le Ciel.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Divin Enfant-Jésus, donnez-moi cet amour dont Vous aime éternellement Votre Père, et comme IL est en Vous et une même chose avec Vous, qu'ainsi je sois en Vous par un véritable amour et que je sois une même chose avec Vous par une parfaite union de ma volonté à la Vôtre. Sainte Trinité, je Vous offre la Très Sainte Vierge Marie, l’Immaculée Conception, digne Ostensoir de Jésus, et les perfections de l'Enfant Divin de la sainte crèche. Père Eternel, Amour Infini, acceptez l'amour de l'Enfant-Jésus et de Sa Très Sainte Mère pour suppléer au mien. Amen !

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Cinquième jour

20 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Saint Enfant-Jésus qui avez été la joie de Votre Sainte Mère et du glorieux Saint Joseph, durant Votre enfance et Votre vie à Nazareth, Vous qui avez sanctifié Saint Jean-Baptiste, Vous qui êtes devenu la lumière des premiers adorateurs de la crèche, la consolation des justes du Temple, daignez nous partager Votre grâce et nous attirer à Votre Cœur tout aimant. Revêtez nos âmes des vertus d'humilité et de charité qui Vous sont si chères et rendez nous chaque jour Vos humbles frères et sœurs, apôtres de l'Amour Infini.

 

Une dizaine de chapelet, Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Ô petit Enfant-Jésus, je Vous aime par le Cœur très pur de Votre douce Mère. Jésus-Enfant, nous Vous offrons notre cœur rempli d'amour, nos petits sacrifices et notre prière quotidienne. Nous Vous offrons ces dons comme jadis les saints rois mages, par les mains de Votre Mère Immaculée. Ô Bonté Infinie, me voici prête à souffrir toutes les croix que Vous m'enverrez; mon Jésus, car je veux Vous aimer le mieux possible. Amen !

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Sixième jour

21 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Seigneur Jésus, Lumière du monde, qui durant Votre vie sur terre, avez rendu aux hommes un si excellent témoignage de Dieu, Auteur de la vie et Lumière incréée, aidez-nous à observer Ses Commandements, à demeurer sans taches et sans reproches jusqu'à Votre manifestation qui fera paraître Dieu, Votre Père, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, seul immortel, qui habite une lumière inaccessible que nul n'a vue, ni ne verra jamais, à qui soient honneur et puissance éternels.

 

Une dizaine de chapelet, Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Jésus, Enfant-Dieu, écartez de nous Hérode et tous les ennemis qui cherchent à perdre nos âmes. Ô Marie Immaculée, donnez à notre âme Votre Divin Enfant-Jésus, faites-Le vivre pleinement en nous avec le Père et le Saint- Esprit. Petit Jésus, si aimable et si aimant, prenez possession de mon âme, je Vous la donne sans réserve, Vous êtes et Vous serez à jamais mon unique amour. Amen !

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Septième jour

22 décembre

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô Jésus, Lumière du monde, je suis complètement Vôtre : une petite âme d'amour qui Vous suit de Bethléem au Calvaire et au Cénacle, victime et hostie qui, sans fin, Vous dit et Vous redit : - « Magnificat ! Amour Infini, je Vous aime par Marie ! ». Soyez ma communion perpétuelle sur terre et offrez-moi sans fin à Notre-Dame de la Lumière.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Saint Enfant-Jésus, mon Espérance, remplissez-nous de confiance en Vos mérites. Enfant-Jésus, Sagesse Éternelle, enseignez-nous la science qui demeure pour l'éternité et cette infinie charité qui Vous a fait Vous incarner en nouveau-né. Saint Enfant-Jésus, qui avez embrassé la pauvreté, détachez-nous des biens terrestres, afin que nous devenions dignes d'obtenir Votre saint Amour et de Vous posséder. Amen !

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Huitième jour

23 décembre 

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Ô très doux Jésus, Lumière éternelle, Source de l'Amour Infini, Sanctuaire de la Divinité, associez-nous à Votre béatitude. Daignez exaucer les prières de Votre Mère et unir tous les apôtres en un seul cœur. Ô Jésus, Charité éternelle, embrasez nos cœurs, cachez-nous en Votre Cœur et faites de nous d'angéliques témoins de la Lumière.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Saint Enfant-Jésus, notre force, adoucissez les épreuves de Vos enfants, fortifiez-les par la grâce. Jésus, Lumière du monde, soyez connu et aimé de tous les cœurs. Jésus, Lumière des cœurs, éclairez les pécheurs, faites-leur comprendre ce que Vous avez fait par amour pour eux et combien Vous désirez leur salut. Jésus, Lumière des âmes, renouvelez le temps des miracles en faveur du monde en détresse. Amen !

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Neuvième jour

24 décembre 

 

Ô Bébé Jésus, naissez dans mon cœur ! Enfant-Jésus, Soleil d'amour, dissipez les orages de l'erreur et les guerres et faites luire l'arc-en-ciel Divin, signez une alliance nouvelle avec Vos enfants ; par les souffrances de Votre Passion à venir nous Vous le demandons. Petit Enfant-Jésus, commandez et l'on Vous obéira.

 

Une dizaine de chapelet, 1 Je Vous salue St Joseph et 1 Gloire au Père.

 

Priez pour nous, Ô Sainte Mère de Dieu, afin que nous soyons rendus dignes des promesses de notre doux Sauveur Enfant, Jésus de Bethléem, Rédempteur du monde.

 

Prions

 

Par Votre puissance dans l'étable de Bethléem, accordez-nous la grâce de comprendre, d'aimer et de vivre les enseignements de la pauvreté que Vous nous avez prêchée tant de fois par Vos Divins exemples. Associez-nous intimement au grand mystère de Noël afin que nous puissions imiter Vos saintes vertus, unies à celles de la Vierge Marie et de St Joseph, pour notre salut et celui des âmes, par les mérites infinis de Votre pauvreté, dans le dépouillement total, le dénuement complet de Votre Nativité dans la paille de la mangeoire de la grotte-étable.

 

Invocation

 

Jésus, Lumière des cœurs, Auteur de la lumière, suscitez des thaumaturges à Votre Église pour affermir la foi des fidèles. Soyez notre libérateur, le soutien et la joie de Vos enfants Apôtres de l'Ordre de la Mère de Dieu. Guidez et fortifiez le Vicaire du Christ sur terre, notre Pape Benoît XVI, en ces temps orageux. Amen !

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Téléchargez le texte de la Neuvaine de Noël (pdf) en cliquant ici

 

Remerciements au Père Pierre-Marie Pottier, qui m'a envoyé cette neuvaine.

 

25 décembre 2012

Saint Jour de la Nativité du Seigneur

Saint Jour de la Nativité du Seigneur

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Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2 : 1-14)

 

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime ».

 

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Méditation

Jésus enfant

Sermon Saint Antoine de Padoue pour la Nativité du Seigneur

 

Un enfant nous est né, devenons comme cet enfant. « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, Il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce Nom : Conseiller merveilleux, Dieu Fort, Père éternel, Prince de la Paix » (Isaïe 9 : 5). Et encore : « Voici la jeune femme est enceinte, Elle va enfanter un Fils et Elle Lui donnera le Nom d'Emmanuel ». «(Isaïe 7 : 14), c'est à dire « Dieu avec nous ».

Dieu s'est fait enfant pour nous et Il est né aujourd'hui, pour nous. Le Christ à voulu être appelé « enfant » pour plusieurs raisons, mais par brièveté, je n'en illustrerai qu'une. Si tu fais injure à un enfant, si tu le provoques par une insulte, si tu le frappes et tu lui montres ensuite une fleur ou une rose, et en lui montrant tu le lui donnes, il ne se rappelle plus l'injure qu'il a reçue, il laisse tomber sa colère et court t'embrasser.

De la même manière, s'il t'arrive d'offenser Jésus par un péché mortel ou une autre injure quelconque et que tu Lui offres ensuite la fleur de la contrition ou la rose de la confession accompagnée de larmes – les larmes ne sont-elles pas le sang de l'âme ? – Il ne se souvient plus de ton offense, remet la faute et court t'embrasser et te couvrir de baisers.

Ezéchiel dit en effet : « Si le méchant renonce à tous les péchés qu'il a commis, je ne me souviendrais plus de tous ses crimes » (Ezéchiel 18 : 21-22). Et Saint Luc écrit à propos de l'enfant prodigue : « Son père l'aperçut et, pris de pitié, courut se jeter à son cou et l'embrassa » (St Luc 15 : 20). Le deuxième Livre de Samuel raconte que David accueillit avec bienveillance Absalom qui avait tué son frère, et l'embrassa (Cf 2 Samuel 14 : 33). Un enfant nous est donc donné. Mais quelle utilité avons-nous de la naissance de cet enfant ?

Beaucoup en vérité et sous tous les aspects. Ecoute Isaîe : « Le nourrisson jouera sur le repère de l'aspic, sur le trou du basilic, le jeune enfant mettra la main. Il ne feront plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte » (Isaïe 11 : 8-9). Le basilic, roi de tous les serpents, est le démon ; ses repères et ses trous sont les cœurs des mauvais ; notre Enfant y mit sa main lorsqu'Il arracha le démon Lui-même avec le pouvoir de Sa Divinité.

« Un fils nous a été donné... il a reçu le pouvoir sur ses épaules... » « Abraham, il est dit dans la Genèse, prit le bois de l'holocauste et le chargea sur son fils Isaac » (Genèse 22 : 6). Et Saint Jean : « Et Il sortit, portant Sa Croix, et vint au lieu-dit du Crâne » (St Jean 19 : 17).

O humilité de notre Rédempteur ! O patience de notre Sauveur ! Il porte, seul, à la place de tous, le bois pour y être suspendu, crucifié et y mourir. « Le juste périt, dit Isaïe, et personne ne s'en inquiète » (Isaïe 57 : 1). Il reçut le pouvoir sur ses épaules. « Je mettrai la clé de la maison de David sur ses épaules », dit encore (Dieu) le Père par la bouche d'Isaïe (Isaïe 22 : 22). La clé est la Croix du Christ, par laquelle Il nous ouvrit la Porte du Ciel. La croix est appelée en même temps clé et pouvoir : clé, parce qu'elle ouvre le Ciel aux élus ; pouvoir, parce qu'elle précipite les démons aux enfers.

Il sera appelé « Admirable », dans sa naissance ; « Conseiller » dans sa prédication ; « Dieu » par ses miracles, « Fort », dans Sa Passion ; « Père du siècle à venir » dans Sa Résurrection. En effet, en ressuscitant, Il nous laissa, en guise d'héritage à ses enfants, l'espérance certaine de la résurrection. Enfin, « Prince de la Paix », dans l'éternité. Que le même Dieu qui est béni dans les siècles daigne nous accorder cette paix. Amen.

 

Extrait de « Saint Antoine de Padoue, une parole Evangélique », de Valentin Strappazzon, aux Editions Franciscaines.

 

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Saint Antoine de Padoue

 

Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé. Il pensait aller chez les peuples d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruits le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231. Saint Antoine de Padoue a été proclamé Docteur de l'Eglise en 1946.

 

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Saint et Joyeux Noël à vous tous !

Que la Paix et la joie du Seigneur descendent dans vos cœurs et soient sur vos familles. Que le Seigneur vous bénisse et vous garde toujours...

23 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Neuvième jour

24 décembre

L’amour et l’espérance

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

L’amour et l’espérance vont toujours de pair avec la foi. C’est pourquoi, dans son hymne à l’amour, Saint Paul nous dit (1 Corinthiens 13:1-7) :

« J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien. L’amour prend patience; l’amour rend service; l’amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnête; il ne cherche pas son intérêt; il ne s’emporte pas; il n’entretient pas de rancune; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout ».

Une foi vive, un amour sans limites et une ferme espérance sont l’encens, l’or et la myrrhe qui nous donnent le courage de vivre et le courage de ne pas déchoir. C’est grâce à l’amour que nous rêvons d’idéaux élevés. C’est grâce à l’espérance que nous les atteignons. L’amour et l’espérance sont les ailes qui nous élèvent à la grandeur, malgré les obstacles et les désagréments. Si nous aimons Dieu, nous nous aimons nous-mêmes et nous aimons les autres. Nous pouvons réussir ce que conseille Saint Pierre dans sa première lettre (3:15–16):

« Mes enfants, c’est le Seigneur, le Christ, que vous devez reconnaître dans vos cœurs comme le seul saint. Vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous; mais faites-le avec douceur et respect. Ayez une conscience droite, pour faire honte à vos adversaires au moment même où ils calomnient la vie droite que vous menez dans le Christ ».

Si nous allumons la flamme de l’espérance et le feu de l’amour, leur lumière rayonnante brillera durant la nouvelle année après que se seront éteintes les lumières de Noël.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Lorsque le soleil se lèvera, vous verrez le Roi des rois : comme l'époux de la chambre nuptiale Il vient de chez son père ».

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Lorsque le soleil se lèvera, vous verrez le Roi des rois : comme l'époux de la chambre nuptiale Il vient de chez son père ».

 

Intercession

 

V. Prions Dieu notre Père, qui, depuis toujours a décidé de sauver les hommes.

R. Sauvez votre peuple, Seigneur.

V. Vous qui avez promis à Votre peuple un Messie de Justice, faites germer la Paix là où règne la guerre.

V. Renouvelez-nous par Votre Esprit, conduisez nos pas à la rencontre de Votre Miséricorde.

V. Donnez-nous un cœur qui écoute, pour que nous soyons prêts à recevoir Votre Parole.

V. Refaites nos forces, Dieu de Bonté, jusqu'au jour où viendra le Seigneur Jésus-Christ.

Intentions Libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 9e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

 

Fin de la Neuvaine de Noël

 

Téléchargez l'intégralité des Textes de la Neuvaine (pdf) en cliquant ici

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22 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Huitième jour

23 décembre

La Foi

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

Une foi est ferme quand naît une relation d’amitié avec le Seigneur. Une foi authentique est confirmée par les bonnes œuvres, de sorte que la religion ne soit pas seulement prières, rites et traditions. Il nous faut cultiver la foi par la Bible, par la prière et par la pratique religieuse, car la foi est notre meilleur appui lors d’une crise. Il nous faut une grande foi en nous-mêmes, en Dieu et dans les autres. Une foi sans hésitation, comme le voulait Jésus (Saint Marc 11:12-14, 20-25):

« Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier: « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits! » Et ses disciples écoutaient. Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus: « Rabbi, regarde: le figuier que tu as maudit est desséché ». Alors Jésus leur déclare: « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis: tout homme qui dira à cette montagne: « Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer », s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit va arriver, cela lui sera accordé! C’est pourquoi, je vous le dis: tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez déjà reçu, cela vous sera accordé. Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes ».

Une foi qui illumine l’amour avec la force de la confiance, car « l’amour croit tout » (1 Corinthiens 13:7). La foi est la force de la vie. Sans elle, nous allons à la dérive: « Qui a perdu la foi n’a plus rien à perdre ». Qu’il est bon que nous prenions soin de notre foi comme d’un trésor! Qu’il est bon qu’on puisse nous saluer comme la Vierge a été saluée!: « Bienheureuse Toi qui as cru! » (Saint Luc 1: 45).

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Implorons le Père qui nous a envoyé Son Fils pour sauver les hommes :

R. Montrez-nous, Seigneur Votre Miséricorde !

V. Père très bon, quand nous proclamons notre foi dans le Christ, faites que notre vie s'accorde à nos paroles.

V. Vous qui avez envoyé Votre Fils pour notre Salut, pacifiez la terre et le pays que nous habitons.

V. La venue de Votre Christ est une grande joie pour les peuples ; guidez-les, par Lui, jusqu'à la plénitude du bonheur.

V. Que Votre grâce nous donne de vivre avec sagesse, tendus vers la manifestation de la gloire du Christ.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 8e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

21 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Septième jour

22 décembre

La générosité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La générosité est la capacité de donner avec désintéressement là où l’amour l’emporte sur l’égoïsme. C’est dans le généreux renoncement à soi-même que se manifeste la profondeur d’un amour qui ne s’épuise pas en paroles. Et c’est ce que nous célébrons à Noël : le geste sans égal d’un Dieu qui se donne lui-même. Saint Paul le souligne dans sa seconde lettre aux Corinthiens (8:7-15) quand il les invite à partager leurs biens avec les nécessiteux :

« Frères, puisque vous avez reçu largement tous les dons: la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que votre geste de générosité soit large, lui aussi. Ce n’est pas un ordre que j’exprime; mais je vous parle de l’ardeur des autres Églises pour que vous me prouviez l’authenticité de votre charité. Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ: lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Pour cette collecte, je n’ai à vous donner qu’un simple avis: avec vous, il n’en faut pas plus, puisque c’est vous qui avez pris l’initiative non seulement de la réaliser, mais, dès l’an dernier, de la décider. Maintenant, allez jusqu’au bout de la réalisation; ainsi, comme vous avez mis votre cœur à décider, vous irez jusqu’au bout selon vos possibilités. Quand on y met tout son cœur, on est accepté pour ce que l’on a; peu importe ce que l’on n’a pas. Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité. En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu’ils ont en moins, pour qu’un jour ce qu’ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l’égalité, comme dit l’Écriture à propos de la manne: « Celui qui en avait ramassé beaucoup n’a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n’a manqué de rien ». (Ex. 16 : 18) ».

Nous savons aimer quand nous savons partager, nous savons aimer quand nous donnons le meilleur de nous-mêmes plutôt que de donner seulement des choses. Prenons donc la meilleure décision: donner amour, affection, tendresse et pardon; donner du temps et donner de la joie et de l’espérance. Ce sont les étrennes qui valent le plus et ne coûtent rien. Donnons l’amour, comme disait Saint Jean de la Croix: « Où il n’y a pas d’amour, sème l’amour et tu récolteras l’amour ».

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joignez ensemble l’un et l’autre mur, force de l’homme pétri de limon, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Roi de l’univers, ô Désiré des nations, pierre angulaire qui joignez ensemble l’un et l’autre mur, force de l’homme pétri de limon, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Verbe Eternel, dans ces temps qui sont les derniers, Vous avez pris notre nature, faites de notre vie une marche vers le Royaume des Cieux.

R. Venez, Seigneur Jésus !

V. Vraie Lumière, qui éclairez tout homme en ce monde, dissipez les ténèbres de notre ignorance.

V. Fils Unique, qui êtes dans le sein du Père, donnez-nous de comprendre combien Dieu nous aime.

V. Christ Jésus, né comme un homme parmi les hommes, conformez-nous à Votre Image pour faire de nous des enfants de Dieu.

V. Vous qui brisez les portes de nos prisons, accueillez au Festin des noces ceux qui mendient leur pain à Votre porte.

Intentions libres.


Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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20 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Sixième jour

21 décembre

La simplicité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La simplicité, si chère à saint Vincent de Paul, est la vertu des grandes âmes et des personnes nobles. La simplicité a été l’ornement de Marie de Nazareth comme elle même le proclame dans son cantique du Magnificat (Saint Luc 1:47-48): « Mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s’est penché sur son humble servante ». Noël est une bonne époque pour déraciner l’orgueil et prendre conscience de tant de maux qui occasionnent l’orgueil. Aucune vertu nous rapproche tant des autres comme la simplicité et aucun défaut nous en éloigne tant comme l’arrogance. L’amour seul règne dans les cœurs humbles, capables de reconnaître leurs limites et de pardonner les arrogances. C’est grâce à l’humilité que nous agissons avec délicatesse, sans nous croire plus que les autres, en imitant la simplicité de Jésus, vrai Dieu, comme nous l’enseigne Saint Paul dans sa lettre aux Philippiens (2:5–11):

« Frères, ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus: lui qui était dans la condition de Dieu, il n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à mourir,et à mourir sur une croix. C’est pourquoi Dieu l’a élevé au-dessus de tout; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu’au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l’abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame: « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père ».

Croître en simplicité est un extraordinaire cadeau pour nos intimes. Rappelons-nous qu’en la petitesse est la véritable grandeur, et que l’orgueil est chassé par l’amour.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Soleil levant, splendeur de justice et lumière éternelle, illuminez ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne :« Ô Soleil levant, splendeur de justice et lumière éternelle, illuminez ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Dans l'humilité et la confiance, prions pour être libérés de la nuit :

R. Venez, Seigneur Jésus ! Venez, Sauveur des hommes !

V. Rassemblez votre peuple de toutes les régions de la terre, confirmez l'alliance que Vous avez conclue avec lui.

V. Agneau de Dieu, venu ôter les péchés du monde, purifiez-le de toute souillure.

V. Vous qui êtes venu sauver ce qui était perdu, ne cessez pas de pardonner.

V. Vous que nous contemplons dans la Foi, faites-nous partager la joie éternelle, à l'heure du jugement.

V. Vous qui jugerez les vivants et les morts, recevez parmi les Bienheureux les âmes de nos frères défunts.

Intentions libres

 

Notre Père...


Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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19 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Cinquième jour

20 décembre

Le dialogue

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,et le Verbe était auprès de Dieu,et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s’est fait,et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En lui était la vie,et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres,et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Et le Verbe s’est fait chair,il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité ». (Jn 1:1-5, 14)

Appuyés sur la sincérité, raffermis dans le respect et enrichis par la compréhension, c’est de Dieu seul dont nous avons besoin dans toutes nos relations. Dans un dialogue dans lequel quotidiennement “nous revêtons notre coeur de tendresse et de bonté, d’humilité, de douceur, de patience.”(Colossiens 3:12).Un dialogue serein qui jaillit d’un amour sincère et d’une âme en paix est la meilleure des étrennes que nous pouvons offrir à Noël. Ainsi nous évitons que notre foyer soit un lieu vide d’affection, dans lequel nous nous trouvons dispersés comme des étrangers sous le même toit. Que Dieu nous accorde à tous le don de communiquer entre nous sans offense, sans jugement, sans arrogance; dans l’estime qui génère l’accueil et le respect mutuel !

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Clef de David, ô Sceptre d'Israël, Vous ouvrez, et nul ne fermera, Vous fermez, et nul n'ouvrira : arrachez les captifs aux ténèbres, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Clef de David, ô Sceptre d'Israël, Vous ouvrez, et nul ne fermera, Vous fermez, et nul n'ouvrira : arrachez les captifs aux ténèbres, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Avec joie, implorons le Christ, notre Rédempteur et Seigneur, qui se manifestera au dernier jour :

R. Venez, Seigneur Jésus, venez, Présence de Dieu !

V. Sauveur, né dans la chair pour prendre le joug de la Loi, obtenez-nous la liberté des enfants de Dieu.

V. Vous dont la Divinité a assumé notre nature, apportez Votre Vie à notre humanité.

V. Par Votre Présence, purifiez nos désirs, orientez-les vers Votre Amour.

V. Que nous puissions Vous servir d'une conscience pure, et nous réjouir avec Vous dans la Gloire.

V. Que la rosée de Votre Miséricorde entoure les défunts de tendresse et de joie.

Intentions libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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18 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Quatrième jour

19 décembre

La sincérité

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La sincérité est une qualité sans laquelle l’amour ne peut subsister, car il n’y a pas d’amour où il y a le mensonge. Aimer, c’est avancer dans la vérité, sans masque, sans le poids de l’hypocrisie et avec la force de l’intégrité. C’est seulement dans la vérité que nous sommes libres, comme l’a annoncé Jésus-Christ (Saint Jean 8:31): « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ». C’est seulement sur le roc solide de la vérité qu’une relation peut se maintenir dans les crises et les problèmes. Par la sincérité, nous gagnons la confiance, et par la confiance nous atteignons la compréhension et l’unité. L’amour nous enseigne à ne pas agir comme les égoïstes et les orgueilleux qui croient que leur vérité est la vérité. Si Noël nous rapproche de la vérité, c’est un bon Noël: c’est une fête dans laquelle nous accueillons Jésus comme la vraie lumière qui vient dans le monde (Saint Jean 1:9-12):

« Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde,lui par qui le monde s’était fait,mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez les siens,et les siens ne l’ont pas reçu. Mais tous ceux qui l’ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu ».

Jésus est donc la Lumière véritable qui chasse nos ténèbres, qui nous incite à accepter Dieu comme le chemin, la vérité et la vie. Puisse notre amour être toujours illuminé par la vérité, de façon à être aussi augmenté par la confiance.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations, les rois sont muets devant Vous, tandis que les peuples Vous appellent : délivrez-nous, ne tardez plus, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations, les rois sont muets devant Vous, tandis que les peuples Vous appellent : délivrez-nous, ne tardez plus, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Frères bien-aimés, présentons nos demandes au Christ, le Juge des vivants et des morts :=

R. Venez, Seigneur Jésus ! Venez, Semence de Vie !

V. Que le monde Vous reçoive, Germe de Justice, et que Votre Gloire habite notre terre.

V. Dans Votre Bonté pour nous, Vous avez partagé notre faiblesse humaine, accordez aux hommes le secours de Votre Puissance Divine.

V. Faites resplendir Votre connaissance sur ceux que Vous voyez prisonniers des ténèbres de l'ignorance.

V. Par Votre humiliation, Vous avez pris sur Vous notre injustice, entrez maintenant dans la Gloire, donnez-nous part à Votre bénédiction.

V. Vous vous manifesterez en venant pour le Jugement ; conduisez nos frères défunts jusqu'à Votre Royaume.

Intentions libres.

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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17 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Troisième jour

18 décembre

Le respect

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

Le respect est une qualité de l’amour qui nous pousse à accepter les autres tels qu’ils sont. Grâce au respect nous valorisons la grande dignité de toute personne humaine créée à l’image et à la ressemblance de Dieu, même si cette personne est dans l’erreur. Le respect est source d’harmonie parce qu’il nous encourage à valoriser les différences, comme le fait un peintre avec les couleurs ou un musicien avec les notes ou les rythmes. Un amour respectueux nous empêche de juger les autres, de les manipuler ou de vouloir les modeler à notre taille. À chaque fois que je pense au respect, je vois Jésus conversant aimablement avec la samaritaine, tout comme le raconte Saint Jean en son Évangile (4:5-26):


« 
En ce temps-là, Jésus arrive ainsi à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit: « Donne-moi à boire ». (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit: « Comment! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit: « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit: « Donne-moi à boire », c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive ». Elle lui dit: « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; avec quoi prendrais-tu l’eau vive? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle ». La femme lui dit: « Seigneur, donne-la-moi, cette eau: que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser ». Jésus lui dit: « Va, appelle ton mari, et reviens ». La femme répliqua: « Je n’ai pas de mari ». Jésus reprit: « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari: là, tu dis vrai ». La femme lui dit: « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi: nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem ». Jésus lui dit: « Femme, crois-moi: l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité: tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer ». La femme lui dit: « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses ». Jésus lui dit: « Moi qui te parle, je le suis. »


Jésus s’adresse à la Samaritaine dans un dialogue sans reproche, sans condamnation et où brille la lumière d’une délicate tolérance. Jésus n’approuve pas que la femme vive avec quelqu’un qui n’est pas son mari, mais au lieu de la juger, il la félicite pour sa sincérité. Il agit en bon pasteur et nous enseigne à être respectueux si vraiment nous voulons nous entendre avec les autres.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Chef de Votre peuple Israël, Vous vous révélez à Moïse dans le buisson ardent et Vous lui donnez la Loi sur la montagne, délivrez-nous par la vigueur de Votre bras, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « Ô Chef de Votre peuple Israël, Vous révélez à Moïse dans le buisson ardent et Vous lui donnes la Loi sur la montagne, délivrez-nous par la vigueur de Votre bras, venez, Seigneur, venez nous sauver ! »

 

Intercession

 

V. Frères bien-aimés, adressons notre prière confiante au Christ, venu pour sauver tous les hommes :

R. Venez, Fruit de la terre et don du Ciel !

V. Christ Seigneur, par le Mystère de Votre Incarnation, Vous avez fait connaître au monde la Gloire de Votre Divinité, que Votre venue soit notre Vie et notre Lumière.

V. Vous avez pris sur Vous notre faiblesse, revêtez-nous de Votre Force.

V. Venu d'abord dans l'humilité, Vous avez racheté le monde de sa faute, lors de Votre venue glorieuse, libérez-nous de tout ce qui témoigne contre nous.

V. Vous, le Béni, qui régnez sur toutes choses, dans Votre Bonté, donnez-nous part à l'Héritage Paternel.

V. Vous qui siégez à la droite du Père, réjouissez nos frères défunts par la Lumière de Votre Face.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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16 décembre 2011

Neuvaine de Noël

Neuvaine de Noël

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Deuxième jour

17 décembre

La compréhension

 

Hymne Rorate Caeli

 

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que tu devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

V. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation

 

La compréhension est un élément distinctif de tout véritable amour. Nous pouvons dire que l’incarnation d’un Dieu, qui se fait homme, permet de comprendre cette grande valeur appelée compréhension. C’est un Dieu qui se met à notre place, qui supprime les distances et partage nos soucis et nos joies. C’est grâce à cet amour compréhensif d’un Dieu Père que nous sommes enfants de Dieu et frères les uns des autres. Dieu nous montre la grandeur de son amour et nous appelle à vivre comme ses enfants, comme l’affirme Saint Jean; nous pouvons le lire dans sa première lettre (3:1-10) :


« 
Frères, voyez de quel amour le Père nous a gratifiés pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas: parce qu’il ne l’a pas connu, lui. Bien-aimés, voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés: il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître: puisqu’il n’a pas découvert Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons: lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu; car le péché, c’est la lutte contre Dieu. Or, vous savez que lui, Jésus, est apparu pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui. Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas; quand il pèche, c’est qu’il ne l’a pas vu et ne le connaît pas. Mes petits enfants, ne vous laissez égarer par personne: celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste; celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les œuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu. L’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui: il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu. Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable: celui qui ne vit pas selon la justice n’appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère ».


Si vraiment nous agissons comme enfants de Dieu, nous n’imitons pas Caïn mais « 
nous donnons notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:12-14). Avec un amour compréhensif nous sommes capables de voir les raisons des autres et d’être tolérants pour leurs défauts. Si Noël nous rend compréhensifs, c’est un excellent Noël. Un joyeux Noël, c’est apprendre à nous mettre à la place des autres.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence. »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'Antienne : « O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence. »

 

Intercession

 

V. Prions Dieu notre Père, qui depuis toujours a décidé de sauver les hommes.

R. Sauvez votre peuple, Seigneur.

V. Vous qui avez promis à votre peuple un Messie de Justice, faites germer la paix là où il règne la guerre.

V. Renouvelez-nous par Votre Esprit, conduisez nos pas à la rencontre de Votre Miséricorde.

V. Donnez-nous un cœur qui écoute, pour que nous soyons prêts à recevoir Votre Parole.

V. Refaites nos forces, Dieu de Bonté, jusqu'au jour où viendra le Seigneur Jésus-Christ.

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre Frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 2e jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

15 décembre 2011

Neuvaine de Noël

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Neuvaine de Noël

 

Nous préparant à l’avènement de notre Sauveur, méditons sur sa Nativité et cherchons à en comprendre la transcendance. Par une Neuvaine conséquente, préparons-nous à la Nativité du Christ. Les Lazaristes, fondés par Saint-Vincent de Paul ont commencé en 1720 cette tradition de la Neuvaine de Noël. Vous êtes invités à participer à cette préparation spirituelle, vous qui voulez être totalement consacrés à Jésus par Marie. Déposons donc entre leurs mains notre Baptême pour que s’accomplisse sans cesse en nous la volonté de Dieu, en Église nous recommandons la célébration de cette Neuvaine. Que demeure cette importante tradition, surtout en famille ! On la commence le 16 décembre. « La Neuvaine de Noël, que nous célébrons au cours de ces journées, nous invite à vivre de façon intense et profonde la préparation à la grande Fête, désormais proche, de la naissance du Sauveur. La liturgie trace un savant itinéraire pour rencontrer le Seigneur qui vient, en proposant jour après jour des thèmes de réflexion et de prière. Elle nous invite à la conversion et à l’accueil docile du mystère de Noël… » (Bienheureux Jean Paul II, Audience Générale, le mercredi 19 décembre 2001)

Premier jour

16 décembre

La réconciliation

 

Chaque jour, pour commencer, nous prendrons le bel hymne de l’Avent Rorate Caeli :

 

Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

1. Ne Vous mettez pas en colère, Seigneur, ne gardez plus souvenir de l’injustice. Voici, la Cité Sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de Votre sanctification et de Votre gloire, où nos pères avaient dit vos louanges.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Vous avez détourné de nous Votre Face, et nous avez brisés sous le poids de nos fautes.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

3. Voyez, Seigneur, l’affliction de votre peuple, et envoyez Celui que devez envoyer: envoyez l’Agneau, le Maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de Votre fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple: vite viendra votre salut, pourquoi êtes-vous consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en vous? Je vous sauverai, n’ayez pas peur, moi, Je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, votre Rédempteur.

 

R./ Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

 

Méditation


En ce premier jour, nous allons raffermir nos valeurs de façon que Noël soit ce qu’il doit être : une fête dédiée à la réconciliation, dédiée au pardon généreux et compréhensif que nous apprenons d’un Dieu compatissant. Avec le pardon de l’Esprit Saint, nous pouvons nous réconcilier avec Dieu et avec nos frères et avancer en une vie nouvelle. C’est la bonne nouvelle que Saint Paul proclama en ses lettres, comme nous le lisons dans la lettre de Saint Paul aux Romains (5:1–11):

« Frères, Dieu a donc fait de nous des justes par la foi; nous sommes ainsi en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a donné, par la foi, l’accès au monde de la grâce dans lequel nous sommes établis; et notre orgueil à nous, c’est d’espérer avoir part à la gloire de Dieu. Mais ce n’est pas tout: la détresse elle-même fait notre orgueil, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance; la persévérance produit la valeur éprouvée; la valeur éprouvée produit l’espérance; et l’espérance ne trompe pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les coupables que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile; peut-être donnerait-on sa vie pour un homme de bien. Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs. A plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, nous serons sauvés par lui de la colère de Dieu. En effet, si Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils quand nous étions encore ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, nous serons sauvés par la vie du Christ ressuscité. Bien plus, nous mettons notre orgueil en Dieu, grâce à Jésus Christ notre Seigneur, qui nous a réconciliés avec Dieu ».

Vivre Noël c’est oublier les offenses si quelqu’un nous a offensé, et c’est demander pardon si nous avons maltraité les autres. Ainsi, du pardon naît l’harmonie et nous construisons cette paix que les anges annonçaient à Bethléem: paix sur la terre aux hommes qui aiment le Seigneur et s’aiment entre eux. Nous les êtres humains pouvons nous faire du tort par la haine, ou nous pouvons être heureux en un amour qui réconcilie. Cette bonne mission est pour chacun de nous: être agents de réconciliation et non de discorde, être instruments de paix et semeurs de fraternité.

 

Cantique de Marie

 

Antienne : « Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur, enseigne-nous le chemin de vérité, viens, Seigneur. Viens nous sauver ! »

 

Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s'est penché sur son humble servante ; Désormais tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.

Déployant la force de son bras, Il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, Il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, Il se souvient de son amour,

De la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles et les siècles. Amen.

 

Reprise de l'antienne :« Ô Sagesse de la bouche du Très-Haut, toi qui régis l’univers avec force et douceur, enseigne-nous le chemin de vérité, viens, Seigneur. Viens nous sauver ! »

 

Intercession

 

Implorons le Père qui nous a envoyé Son Fils pour sauver les hommes :

 

R. Montrez-nous, Seigneur Votre Miséricorde !

 

V. Père très bon, quand nous proclamons notre foi dans le Christ, faites que notre vie s'accorde à nos paroles.

 

V. Vous qui avez envoyé Votre Fils pour notre Salut, pacifiez la terre et le pays que nous habitons.

 

V. La venue de Votre Christ est une grande joie pour les peuples; guidez-les, par Lui, jusqu'à la plénitude du bonheur.

 

V. Que Votre grâce nous donne de vivre avec sagesse, tendus vers la manifestation de la gloire du Christ.

 

Intentions libres

 

Notre Père...

 

Prière finale pour chaque jour de la Neuvaine

 

Prière à l’Enfant Dieu

 

Seigneur, Noël est le rappel de Votre Naissance parmi nous, c’est la présence de Votre Amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Vous, Divin Enfant, Vous êtes notre frère. Que cette réunion autour de Votre Crèche augmente notre Foi en Votre Bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, faites-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Vous êtes là, et là aussi c’est Noël. Amen.


Gloire soit au Père…

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Téléchargez le texte de la prière du 1er jour de la Neuvaine, (pdf) en cliquant ici

23 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Neuvième jour

L'accomplissement de la Parole


Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Livre de Michée 5: 1-4


Toi, Bethléem Ephrata,le plus petit des clans de Juda,c'est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens,à l'aube des siècles. Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël. Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix!


Psaume 79


Berger d'Israël, écoute, toi qui conduis Joseph, ton troupeau: resplendis au-dessus des Kéroubim,

devant Éphraïm, Benjamin, Manassé! Réveille ta vaillance et viens nous sauver.

Dieu, fais-nous revenir; que ton visage s'éclaire et nous serons sauvés!

Seigneur, Dieu de l'univers, vas-tu longtemps encore opposer ta colère aux prières de ton peuple,

le nourrir du pain de ses larmes, l'abreuver de larmes sans mesure?

Tu fais de nous la cible des voisins : nos ennemis ont vraiment de quoi rire!

Dieu, fais-nous revenir; que ton visage s'éclaire et nous serons sauvés!

La vigne que tu as prise à l'Égypte, tu la replantes en chassant des nations.

Tu déblaies le sol devant elle, tu l'enracines pour qu'elle emplisse le pays.

Son ombre couvrait les montagnes, et son feuillage, les cèdres géants;

elle étendait ses sarments jusqu'à la mer, et ses rejets, jusqu'au Fleuve.

Pourquoi as-tu percé sa clôture? Tous les passants y grappillent en chemin;

le sanglier des forêts la ravage et les bêtes des champs la broutent.

Dieu de l'univers reviens! Du haut des cieux, regarde et vois: visite cette vigne, protège-la,

celle qu'a plantée ta main puissante, le rejeton qui te doit sa force.

La voici détruite, incendiée; que ton visage les menace, ils périront!

Que ta main soutienne ton protégé, le fils de l'homme qui te doit sa force.

Jamais plus nous n'irons loin de toi: fais-nous vivre et invoquer ton nom !

Seigneur, Dieu de l'univers, fais-nous revenir; que ton visage s'éclaire, et nous serons sauvés.


Lettre aux Hébreux 10: 5-10


Aussi, en entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume: « Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps. Tu n'as pas accepté les holocaustes ni les expiations pour le péché »; alors, je t'ai dit: « Me voici, mon Dieu,je suis venu pour faire ta volonté, car c'est bien de moi que parle l'Écriture ». Le Christ commence donc par dire: « Tu n'as pas voulu ni accepté les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les expiations pour le péché que la Loi prescrit d'offrir ». Puis il déclare: « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté ». Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau. Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l'offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes.


Evangile selon Saint Luc 1: 39-48


En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte:  « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ». Marie dit alors: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ;désormais tous les âges me diront bienheureuse ».


Cantique des Prophéties

Le Pape Benoît nous dit:


Vivons intensément ces derniers jours qui précèdent Noël avec Marie, la Vierge du silence et de l'écoute. Que Celle-ci, qui fut totalement enveloppée par la lumière de l'Esprit Saint, nous aide à comprendre et à vivre pleinement le mystère de Noël du Christ. Avec ces sentiments, je vous exhorte à conserver vivant l'émerveillement intérieur dans l'attente fervente de la célébration désormais proche de la naissance du Sauveur. (Catéchèse du 21 décembte 2005).


Avec Benoît XVI, méditons:  « Bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur.


« Magnificat anima mea Dominum », dit-elle à l’occasion de cette visite, « Mon âme exalte le Seigneur » (Luc 1, 46). Elle exprime ainsi tout le programme de sa vie: ne pas se mettre elle-même au centre, mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service du prochain, alors seulement le monde devient bon. Marie est grande précisément parce qu’elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle veut rendre Dieu grand. Elle est humble: elle ne veut être rien d’autre que la servante du Seigneur (Luc 1, 38. 48). Elle sait qu’elle contribue au salut du monde, non pas en accomplissant son œuvre, mais seulement en se mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu. Elle est une femme d’espérance: uniquement parce qu’elle croit aux promesses de Dieu et qu’elle attend le salut d’Israël; l’ange peut venir chez elle et l’appeler au service décisif de ces promesses. C’est une femme de foi: « Heureuse celle qui a cru », lui dit Élisabeth (Luc 1, 45). (…) Marie est une femme qui aime. (Encyclique Deus Caritas Est, § 41).

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Thèmes pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, apprenons à suivre Marie.


Marie est une femme d'espérance. (…) L’espérance s’enracine en pratique dans la vertu de patience, qui ne fait pas défaut dans le bien, pas même face à l’échec apparent, et dans celle d’humilité, qui accepte le mystère de Dieu et qui Lui fait confiance même dans l’obscurité. (…) C'est précisément pour cela que nous devons être des apôtres pleins d'espérance, qui placent une joyeuse confiance dans les promesses de Dieu. Il n'abandonne jamais son peuple, et l'invite même à  la conversion, afin que son Royaume devienne réalité. Royaume de Dieu veut dire non seulement que Dieu existe et vit, mais également qu'il est présent et oeuvre dans le monde. C'est la réalité la plus intime et décisive de tout acte de la vie humaine, à tout moment de l'histoire. (Deus Caritas Est,§ 39 et Discours du 32 septembre 2005).


Marie est une femme de Foi. (…) La première personne qui s'associe au Christ sur le chemin de l'obéissance, de la Foi éprouvée et de la douleur partagée, c'est sa Mère, Marie. (…) Marie est la Mère de Celui qui est « gloire de son peuple Israël » et « Lumière pour éclairer les nations », mais aussi « Signe en butte à la contradiction » (Luc 2: 32-34). Et Elle-même, dans son âme immaculée, devra être transpercée par l'épée de la douleur, démontrant ainsi que son rôle dans l'histoire du Salut ne se limite pas au Mystère de l'Incarnation, mais se complète dans la participation pleine d'amour et de douleur à la mort (…) de Son Fils (…) et la rendra ainsi non seulement la Mère de Dieu mais également notre Mère commune. (Homélie du 2 février 2006 et Discours du 1 mai 2006).


Marie est une femme qui aime. Comment pourrait-il en être autrement? Comme croyante qui, dans la foi, pense avec les pensées de Dieu et veut avec la volonté de Dieu, elle ne peut qu’être une femme qui aime. Nous le percevons à travers ses gestes silencieux, auxquels se réfèrent les récits des Évangiles de l’enfance. Nous le voyons à travers la délicatesse avec laquelle, à Cana, elle perçoit les besoins dans lesquels sont pris les époux et elle les présente à Jésus. Nous le voyons dans l’humilité avec laquelle elle accepte d’être délaissée durant la période de la vie publique de Jésus, sachant que son Fils doit fonder une nouvelle famille et que l’heure de sa Mère arrivera seulement au moment de la croix, qui sera l’heure véritable de Jésus (Jean 2, 4; 13, 1). Alors, quand les disciples auront fui, elle demeurera sous la croix (Jean 19, 25-27); plus tard, à l’heure de la Pentecôte, ce seront les disciples qui se rassembleront autour d’elle dans l’attente de l’Esprit Saint. (Deus Caritas Est, § 41).


Dans l'Incarnation du Fils de Dieu, nous reconnaissons en effet les débuts de l'Eglise. Tout provient de là. Toute réalisation historique de l'Eglise et également chacune de ses institutions doivent se référer à cette Source originelle. Elles doivent se référer au Christ, Verbe de Dieu incarné. C'est Lui que nous célébrons toujours: l'Emmanuel, le Dieu-avec-nous, par l'intermédiaire duquel s'est accomplie la volonté salvifique de Dieu le Père. (Homélie du 25 mars 2006).


Noël est la fête de la Paix. L'Enfant qu'Isaïe annonce est appelé par lui « Prince de la Paix ». On dit de son règne: « La paix n'aura pas de fin ». Aux bergers sont annoncés dans l'Evangile la « gloire de Dieu au plus haut des cieux » et « la paix sur la terre ». (…) Avec Marie, cultivons la certitude que l'homme qui se laisse illuminer par la splendeur de la Vérité, suit presque naturellement le chemin de la Paix. (Homélie du 24 décembre 2005 et Homélie du 1er janvier 2006).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: Lorsque le soleil se lèvera, vous verrez le Roi des rois: comme l'époux e la chambre nuptiale, Il vient de chez Son Père.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


Lez temps est désormais venu:après avoir revécu pendant l'Avent l'attente du Messie chanté par les prophètes, en ce jour de Vigile solennelle, nous nous mettons spirituellement en chemin avec Marie et Joseph, vers la Grotte de Bethléem. Que notre cœur soit prêt à accueillir l'annonce des anges et à adorer avec les pasteurs l'Enfant nouveau-né. Avec tous les hommes de bonne volonté, nous T'invoquons:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


La Terre, que tu as choisie pour demeurer parmi nous, connait depuis toujours la tragédie de la haine et de la guerre: au nom des populations aujourd'hui épuisées par de si longues souffrances, nous Te demandons le don du dialogue fraternel et de la paix tant désirée. C'est pourquoi nous Te prions:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


Alors que tu étais riche, Tu es né dans une pauvreté extrême; Petit et sans défense, Tu as eu besoin de parents qui prennent soin de Toi. Nous Te prions pour tous les enfants abandonnés, maltraités, exploités afin qu'ils puissent trouver des familles prêtes à les accueillir, à leur offrir de l'amour ainsi qu'une saine éducation. C'est pourquoi nous Te prions:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


Pour sauver l'humanité perdue à cause du péché, Toi le Verbe éternel du Père, Tu as revêtu notre fragilité. Que Ta naissance redonne espoir aux malades, aux malheureux, aux foules de pauvres sans visage, sans nom; qu'ils sentent résonner dans leur cœur, depuis la Grotte de Bethléem, la Parole qui les appelle: « Venez à Moi, tous les opprimés, tous les éprouvés et vous trouverez la paix de l'âme ». C'est pourquoi nous Te prions:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


O Christ, notre Rédempteur, Tu vies jeter un pont entre le Ciel et la terre: que Ta naissance provoque une saine inquiétude chez ceux qui, satisfaits par une vie fondée sur le bien-être, ne savent pas regarder au-delà des limites étroites d'un bonheur terrestre; que chacun puisse découvrir que Tu t'es fait homme pour nous rendre dignes d'être fils de Dieu, appelés par Ton Règne de Sainteté et d'Amour. C'est pourquoi nous Te prions:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


Toi le Verbe du Père, viens dans le silence de notre Cœur énoncer Ta Parole salvatrice: fais qu'en la protégeant en en la méditant comme Marie, nous la fassions resplendir dans chacune de nos actions. C'est pourquoi nous Te prions:


Viens, Seigneur Jésus, répondre à notre attente inquiète!


Intentions libres


Notre Père...


Prions


Père bon et Miséricordieux, qui nous as soutenu dans ce Chemin de l'Avent, accorde-nous de vivre la plénitude de la grâce de ce Noël Saint où Ta Parole s'accomplit. En suivant l'exemple de Ton Fils humble et obéissant, fais que, nous aussi, nous engagions notre vie dans un service généreux et fidèle qui T'auréole de gloire et profite à nos frères. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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22 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Huitième jour

Dans la relation avec Jésus


Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Livre de Malachie 3: 1-4, 23-24


Voici que j'envoie mon Messager pour qu'il prépare le chemin devant moi; et soudain viendra dans son Temple le Seigneur que vous cherchez. Le messager de l'Alliance que vous désirez, le voici qui vient, dit le Seigneur de l'univers. Qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui pourra rester debout lorsqu'il se montrera? Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs. Il s'installera pour fondre et purifier. Il purifiera les fils de Lévi, il les affinera comme l'or et l'argent: ainsi pourront-ils, aux yeux du Seigneur, présenter l'offrande en toute justice. Alors, l'offrande de Juda et de Jérusalem sera bien accueillie du Seigneur, comme il en fut aux jours anciens, dans les années d'autrefois. Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que vienne le jour du Seigneur, jour grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères vers leurs fils, et le coeur des fils vers leurs pères, pour que je ne vienne pas frapper le pays de malédiction!


Psaume 24


Vers toi, Seigneur, j'élève mon âme,

vers toi, mon Dieu. Je m'appuie sur toi: épargne-moi la honte; ne laisse pas triompher mon ennemi.

Pour qui espère en toi, pas de honte, mais honte et déception pour qui trahit.

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.

Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. C'est toi que j'espère tout le jour en raison de ta bonté, Seigneur.

Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.

Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse; dans ton amour, ne m'oublie pas.

Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.

Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.

Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois.

A cause de ton nom, Seigneur, pardonne ma faute : elle est grande.

Est-il un homme qui craigne le Seigneur? Dieu lui montre le chemin qu'il doit prendre.

Son âme habitera le bonheur, ses descendants posséderont la terre.

Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent; à ceux-là, il fait connaître son alliance.

J'ai les yeux tournés vers le Seigneur: il tirera mes pieds du filet.

Regarde, et prends pitié de moi, de moi qui suis seul et misérable.

L'angoisse grandit dans mon coeur: tire-moi de ma détresse.

Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés.

Vois mes ennemis si nombreux, la haine violente qu'ils me portent.

Garde mon âme, délivre-moi; je m'abrite en toi: épargne-moi la honte.

Droiture et perfection veillent sur moi, sur moi qui t'espère!

Libère Israël, ô mon Dieu, de toutes ses angoisses!


Evangile selon Saint Luc 1: 57-66


Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara: « Non, il s'appellera Jean ». On lui répondit: « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là! » On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit: « Son nom est Jean ». Et tout le monde en fut étonné. A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia: il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient: « Que sera donc cet enfant? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

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Cantique des Prophéties

Benoit XVI nous dit:


Par sa vie, Jean-Baptiste témoigne, non sans difficulté et de façon contrastée, de son amour pour la vérité et nous fait prendre conscience que tous les croyants sont appelés à affronter le chemin de la vie dans la recherche de la vérité, de la justice et de l'amour. (Discours du 18 août 2005).


Avec Benoît XVI, méditons: « Quant à Élisabeth, le temps fut révolu où elle devait enfanter, et elle donna naissance à un fils ».


Au centre de l'oeuvre éducative, et en particulier dans l'éducation à la foi, qui est le sommet de la formation de la personne et son horizon le plus adapté, se trouve de manière concrète la figure du témoin: il devient un point de référence précisément dans la mesure où il sait rendre raison de l'espérance qui soutient sa vie (cf. 1 P 3, 15), il est personnellement concerné par la vérité qu'il propose. D'autre part, le témoin ne renvoie jamais à lui-même mais à quelque chose, ou mieux, à Quelqu'un plus grand que lui, qu'il a rencontré et dont il a éprouvé la bonté à laquelle on peut faire confiance. Ainsi, chaque éducateur et témoin trouve son modèle indépassable en Jésus Christ, le grand témoin du Père. (…) Tel est le motif pour lequel à la base de la formation de la personne chrétienne de la transmission de la Foi se trouve nécessairement la prière, l'amitié personnelle avec le Christ. (Discours du 6 juin 2006).

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Thèmes pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, préparons-nous à vivre une relation profonde avec Jésus.


Nous vivons une époque ou l'influence du sécularisme s'accroît en, faisant de l'homme la mesure de lui-même. (…) Jean-Baptiste nous enseigne à ne pas avoir peur de miser sur le Christ! A avoir la nostalgie du Christ, comme le fondement de la vie! A allumer en nous le désir de construire notre vie avec Lui et pour Lui! (Discours du 23 juin 2006 et discours du 27 mai 2006).


Comme Jean, tous les croyants sont appelés à affronter leur chemin de vie à la recherche de la vérité, de la justice et de l'amour. Ils doivent devenir des hommes de la vérité, du droit, de la bonté, du pardon, de la miséricorde. Ils ne poseront plus la question: a quoi cela me sert-il? Ils devront au contraire poser la question: avec quoi est-ce que je sers la présence de Dieu dans le monde? Ils doivent apprendre à se perdre eux-mêmes et ainsi à se trouver eux-mêmes. (Discours du 20 août 2005).


Les témoignage de Jean-Baptiste nous dit qu'il faut entrer réellement dans une relation d'amitié avec Jésus, dans une relation personnelle avec Lui et ne pas savoir seulement par les autres ou par les livres qui est Jésus, mais vivre une relation toujours plus approfondie d'amitié personnelle avec Jésus, dans laquelle nous pouvons commencer à comprendre ce qu'Il nous demande. Et ensuite, l'attention à ce que nous sommes, à nos capacités: d'une part du courage et de l'autre de l'humilité, de la confiance et l'ouverture. (…) Le secret de la sainteté est l'amitié avec le Christ et l'adhésion fidèle à Sa Volonté. (Discours du 6 avril 2003 et Discours du 19 août 2005).


La famille subit les répercussions de ce processus de relativisation qui, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse comme ultime mesure que son propre moi avec ses désirs, et sous l'apparence de la liberté devient une prison pour chacun. (…) A côté de cellules familiales exemplaires, il en existe souvent d'autres malheureusement marquée par la fragilité des liens conjugaux, par la plaie de l'avortement et par la crise démographique, par le peu d'attention à la transmission de valeurs authentiques aux enfants. (…) Une modernité qui n'est pas enracinée dans d'authentiques valeurs humaines est destinée à être dominée par la tyrannie de l'instabilité et de l'égarement. C'est pourquoi, chaque communauté ecclésiale est appelée à constituer un point de référence et à dialoguer avec la société dans laquelle elle est insérée (…) en puisant dans la Parole de Dieu les principes qui indiquent les bases incontournables permettant d'édifier la famille selon le dessein du Créateur. (Discours du 6 juin 2005 et du 3 juin 2006).


La prédication de Jean est dans le même temps un appel de grâce et un signe de contradiction et de jugement pour tout le Peuple de Dieu. (…) Même le respect de la vie se présente aujourd'hui comme « signe de contradiction » par rapport à la mentalité dominante. (…) Car il s'agit d'un bien « indisponible »: l'homme n'est pas le maître de la vie; il en est plutôt le gardien et l'administrateur. Le plein respect de la vie est lié au sens religieux, à l'attitude intérieure avec laquelle l'homme se situe par rapport à la réalité, comme un patron ou un gardien. (…) Si l'on enlève aux créatures leur référence à Dieu, comme fondement transcendant, celles-ci risquent de tomber en proie au jugement arbitraire de l'homme qui peut en faire, comme nous le voyons, un usage insensé. (Catéchèse du 15 mars 2006 et Homélie du 5 février 2006).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, l'attente des nations et leur Sauveur: venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


Que la joie qui a envahi la demeure de Zacharie et toute la région après la naissance de Jean-Baptiste, inonde aussi nos coeurs en anticipant la joie de Noël et de la venue de Jésus, désormais proches. Bien que comblés, nous sommes conscients de notre pauvreté et de nos contradictions. C'est pourquoi nous demandons à être renforcés par la grâce pour nous élancer vers Celui qui vient demeurer parmi nous. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


En silence et avec une Charité modeste, Marie s'est prodiguée aux côtés d'Elisabeth dont la délivrance approchait; en confiant en sa maternelle intercession l'Eglise, nous Te prions, Seigneur, d'en soutenir l'ardeur missionnaire et de favoriser de Ta grâce les tâches apostoliques des ministres sacrés, afin qu'ils puissent éveiller à la vie de la Foi une multitude de fils et de filles. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


Toi qui as appelé par son nom dès le sein maternel, le Précurseur du Messie, Te révélant comme « Celui qui fait grâce », nous Te supplions pour toutes les populations qui attendent la Justice et aspirent à la paix. Illumine l'esprit et le Cœur de ceux qui gouvernent afin qu'ils se sachent appelés à la noble et difficile mission de favoriser entre les peuples une vraie fraternité fondée sur le respect réciproque et sur la collaboration. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


La naissance de Jean-Baptiste émerveilla tout le monde; à Toi, Seigneur, qui nous surprends toujours par Tes interventions salvatrices, nous adressons notre supplique pour le continent européen. Qu'il puisse redécouvrir ses racines chrétiennes et opposer à la culture de mort dominante, une culture respectueuse des valeurs authentiques de la vie, pour construire une société ouverte et solidaire, capable d'offrir aux jeunes un avenir fécond, nourri d'espérance. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


Après le temps de l'épreuve purificatrice, les lèvres de Zacharie s'ouvrirent et il chanta Ton puissant Salut: en nous unissant à l'homme crucifié dans son cœur et son esprit, nous Te demandons, Seigneur, pour chacun, la force d'accueillir avec Foi la souffrance et de la vivre avec générosité et douceur, afin qu'elle devienne pour tous une source de grâce et de bénédiction. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


O Dieu, Toi qui nous as envoyé Jean pour préparer le cœur du peuple élu à accueillir le Sauveur promis, illumine-nous par Ta parole et accomplis en nous une profonde conversion; que l'humble reconnaissance de notre péché nous permette d'obtenir Ton Pardon et fasse de nous des témoins crédibles de Ton Amour Miséricordieux. Humblement, nous Te prions:


Visite-nous, Seigneur, et fais-nous don de Ta Grâce.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


Dieu fidèle, Père de notre Seigneur Jésus Christ, alors que le temps des épreuves perdure dans l'avènement de notre vie terrestre, continue à nous surprendre par Tes visites de grâce, afin que nous cheminions avec persévérance dans Tes pas, guidés par la Foi, illuminés par l'espérance, poussés par l'amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.



D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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21 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Septième jour

Un Dieu grand


Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Premier Livre de Samuel 1: 24-28


Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo; elle avait pris avec elle un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin. On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Élie. Anne lui dit alors: « Écoute-moi, mon seigneur, je t'en prie! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie ». Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur.


Cantique (Premier Livre de Samuel 2: 1, 4-8)


Mon coeur bondit de joie pour le Seigneur, mon front se relève pour mon Dieu ;ma bouche se rit de mes rivaux ;oui, j'exulte en ton salut.

L'arc des forts se brise; mais les chétifs ont la vigueur pour ceinture;

les repus s'embauchent pour du pain,les affamés n'ont plus à travailler.

Le Seigneur fait mourir et fait vivre,il fait descendre aux enfers et en ramène;

le Seigneur appauvrit et enrichit,il abaisse, mais aussi il relève.

De la poussière, il retire le faible,et du fumier, il relève le pauvre pour l'asseoir au rang des princes, lui assigner un trône de gloire.


Evangile selon Saint Luc 1: 46-55


Marie dit alors: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante ;désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais ».


Cantique des Prophéties

Le Pape Benoît nous dit que:


Marie nous enseigne que nous de devons pas nous éloigner de Dieu, mais rendre Dieu présent; faire en sorte qu'Il soit grand dans notre vie; ainsi, nous aussi, nous devenons divins; toute la splendeur de la divinité nous appartient alors. (Homélie du 15 août 2006).


Avec Benoît XVI méditons: « Mon âme magnifie le Seigneur ».


Dans l'Evangile, nous avons entendu le Magnificat, cette grande poésie qui s'est élevée des lèvres, et plus encore du Cœur de Marie, inspirée par l'Esprit Saint. Dans ce chant merveilleux se reflète toute l'âme, toute la personnalité de Marie. Nous pouvons dire que son chant est un portrait, une véritable icône de Marie, dans laquelle nous pouvons la voir exactement telle qu'elle est. Je voudrais souligner uniquement deux points de ce grand chant. Celui-ci commence par la parole « Magnificat »: mon âme « magnifie » le Seigneur, c'est-à-dire « proclame la grandeur » du Seigneur. Marie désire que Dieu soit grand dans le monde, soit grand dans sa vie, soit présent parmi nous tous. Elle n'a pas peur que Dieu puisse être un « concurrent » dans notre vie, qu'il puisse ôter quelque chose de notre liberté, de notre espace vital, par sa grandeur. Elle sait que si Dieu est grand, nous aussi, nous sommes grands. Notre vie n'est pas opprimée, mais est élevée et élargie: ce n'est qu'alors qu'elle devient grande dans la splendeur de Dieu. (Homélie du 15 août 2005).

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Thème pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, employons-nous à rendre Dieu grand dans notre vie.


Marie désire que Dieu soit grand dans le monde, soit grand dans sa vie. (…) Il est important que Dieu soit présent, par exemple, à travers la Croix, dans les édifices publics, que Dieu soit présent dans notre vie commune, car ce n'est que si Dieu est présent que nous pouvons suivre une orientation, une route commune; autrement, les différences deviennent inconciliables, car il n'existe pas de reconnaissance de notre dignité commune. Rendons Dieu grand dans la vie publique et dans la vie privée. Cela veut dire laisser chaque jour un espace à Dieu dans notre vie, en commençant le matin par la prière, puis en réservant du temps à Dieu, en consacrant le dimanche à Dieu. Nous ne perdons pas notre temps libre si nous l'offrons à Dieu. Si Dieu entre dans notre temps, tout notre temps devient plus grand, plus ample, plus riche. (Homélie du 15 août 2005).


Dieu n'est pas un Dieu lointain, trop distant et trop grand pour s'occuper de nos sottises. Puisqu'Il est grand, Il peut également s'intéresser aux petites choses. Puisqu'Il est grand, l'âme de l'homme, l'homme créé pour l'amour éternel, n'est pas une petite chose, mais est grand et digne de Son Amour. La Sainteté de Dieu n'est pas seulement un pouvoir incandescent devant lequel nous devons nous retirer terrifiés; elle est un pouvoir d'amour et donc un pouvoir purificateur et restaurateur. (Messe « In Cena Domini » du 13 avril 2006).


Cette poésie de Marie, le Magnificat, est entièrement originale; toutefois, elle est, dans le même temps, un "tissu" composé à partir de « fils » de l'Ancien Testament, à partir de la Parole de Dieu. Et ainsi, nous voyons que Marie était, pour ainsi dire, « chez elle » dans la Parole de Dieu, elle vivait de la Parole de Dieu, elle était pénétrée de la Parole de Dieu. (…) Et ainsi, Marie parle avec nous, elle nous parle, elle nous invite à connaître la Parole de Dieu, à aimer la Parole de Dieu à vivre avec la Parole de Dieu et à penser avec la Parole de Dieu. Et nous pouvons le faire de façons très diverses: en lisant l'Ecriture Sainte, en particulier en participant à la Liturgie, dans laquelle, au cours de l'année, la Sainte Eglise nous présente tout le livre de l'Ecriture Sainte. Elle l'ouvre à notre vie et le rend présent dans notre vie. (Homélie du 15 août 2005).


Dans la mesure où elle parlait avec les paroles de Dieu, elle pensait avec les paroles de Dieu, ses pensées étaient les pensées de Dieu. Ses paroles étaient les paroles de Dieu. Elle était pénétrée par la lumière divine et c'est la raison pour laquelle elle était aussi resplendissante, aussi bonne, aussi rayonnante, d'amour et de bonté. Marie vit de la Parole de Dieu, elle est imprégnée de la Parole de Dieu. Et le fait d'être plongée dans la Parole de Dieu, le fait que la Parole de Dieu lui est totalement familière, lui confère également la lumière intérieure de la sagesse. Celui qui pense avec Dieu pense bien, et celui qui parle avec Dieu parle bien. Il possède des critères de jugement valables pour toutes les choses du monde. Il devient savant, sage, et, dans le même temps, bon; il devient également fort et courageux, grâce à la force de Dieu qui résiste au mal et promeut le bien dans le monde. (Homélie du 15 août 2005).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O Roi des Nations, objet de leurs désirs, pierre angulaire qui réunissez en Vous les deux peuples, venez, et sauvez l'homme que Vous avez formé du limon.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


A l'approche de Noël, le merveilleux Cantique du Magnificat, tissé des fils d'or de l'Ancienne Alliance, résonne constamment dans nos coeurs et nous aide à vivre animés par les mêmes sentiments que Marie, lors de l'attente de Jésus, pour également reparcourir avec Elle le chemin à la suite du Christ, avec humilité et gratitude. C'est pourquoi nous Te prions:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


Seigneur, autour de nous, tout nous parle de Toi et tout nous renvoie à Toi: l'immensité du cosmos nous révèle Ta Toute-Puissance et même la plus fragile des créatures nous manifeste Ton Humilité et Ta Tendresse. Donne à nos yeux la Lumière de Ton Esprit d'Amour, afin que nous sachions Te reconnaître et Te servir auprès de chacun de nos frères, en désirant toujours contempler ouvertement Ton Visage. C'est pourquoi nous Te prions:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


Seigneur, Tu connais la tristesse que suscite en nous le drame de tant de peuples accablés par la violence et la misère; avec Marie et tous les pauvres de la terre, nous Te supplions de tourner Ton Regard Miséricordieux vers cette humanité opprimée et perdue, afin qu'elle s'ouvre pour accueillir le don de la paix et de la joie que Tu viens apporter sur la terre. C'est pourquoi nous Te prions:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


En adressant notre supplique à la tendresse de Marie, Ta Mère et notre Mère, nous Te prions pour tous les laissés pour compte de notre société opulente: que Ta compassion pour la souffrance humaine parvienne à changer leur sort, en nous faisant davantage prendre conscience de notre responsabilité face à cette forme d'indifférence et d'injustice. C'est pourquoi nous Te prions:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


En ayant deviné le caractère grandiose de Ton dessein, celui du Salut éternel, Marie chante de manière prophétique la magnificence de Ton Amour. Fais qu'en nous laissant illuminer et transformer par Ta Parole, nous aussi nous vivions en agissant avec Foi, bonté et douceur, afin de répandre autour de nous la sérénité et la paix. C'est pourquoi nous Te prions:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


Seigneur, fais que notre amour soit aussi désintéressé que celui de Marie, afin que toute notre vie ne soit qu'une incessante prière et un chant consacrés à Ta Louange, Dieu fidèle, qui guides l'histoire vers son accomplissement, dans Ton Règne de Lumière et de Joie sans fin. Au nom de toutes les créatures, nous T'invoquons:


Dilate notre cœur en nous donnant Ton Esprit d'Amour.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


En contemplant émerveillés l'ouvre du Salut grandiose que Tu vas accomplir pour restaurer en nous l'image divine que le péché a défigurée, nous voulons chanter pour Toi, Seigneur, Te remercier, T'assurer de notre reconnaissance et de notre joie: comble-nous de Ton Amour, et garde notre esprit alerte, afin que nous soyons toujours prêts à témoigner par notre vie que Tu es un Dieu fidèle. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.



D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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20 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Sixième jour

Le voyage de la joie


Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Livre du Cantique des Cantiques 2: 8-14


Voici mon bien-aimé qui vient! Il escalade les montagnes, il franchit les collines,  il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. Le voici qui se tient derrière notre mur; il regarde par la fenêtre, il guette à travers le treillage.  Mon bien-aimé a parlé; il m'a dit: « Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle. Car voici que l'hiver est passé, la saison des pluies est finie, elle s'en est allée. Dans la campagne, les fleurs apparaissent. Le temps des chansons arrive. Le roucoulement de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier forme ses premiers fruits,la vigne en fleur exhale son parfum. Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix; car ta voix est douce, et ton visage est beau ».


Sophonie 3: 17-18


Le Seigneur ton Dieu est en toi,c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête. J'ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l'humiliation.


Psaume 32


Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes! Hommes droits, à vous la louange!

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.

Chantez-lui le cantique nouveau, de tout votre art soutenez l'ovation.

Oui, elle est droite, la parole du Seigneur; il est fidèle en tout ce qu'il fait.

Il aime le bon droit et la justice; la terre est remplie de son amour.

Le Seigneur a fait les cieux par sa parole, l'univers, par le souffle de sa bouche.

Il amasse, il retient l'eau des mers; les océans, il les garde en réserve.

Que la crainte du Seigneur saisisse la terre, que tremblent devant lui les habitants du monde!

Il parla, et ce qu'il dit exista; il commanda, et ce qu'il dit survint.

Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples.

Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son coeur subsistent d'âge en âge.

Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine!

Du haut des cieux, le Seigneur regarde : il voit la race des hommes.

Du lieu qu'il habite, il observe tous les habitants de la terre,

lui qui forme le coeur de chacun, qui pénètre toutes leurs actions.

Le salut d'un roi n'est pas dans son armée, ni la victoire d'un guerrier, dans sa force.

Illusion que des chevaux pour la victoire : une armée ne donne pas le salut.

Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour,

pour les délivrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine.

Nous attendons notre vie du Seigneur: il est pour nous un appui, un bouclier.

La joie de notre coeur vient de lui, notre confiance est dans son nom très saint.

Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi!


Evangile selon Saint Luc 1: 39-45


En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte:  « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur »

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Cantique des Prophéties

Le Pape Benoit nous dit que:


Marie, la Mère du Christ et de l'Eglise nous enseigne à être « épiphanie » du Seigneur, dans l'ouverture du cœur à la force de la grâce et dans l'adhésion fidèle à la Parole de Son Fils, Lumière du monde et but ultime de l'histoire. (Homélie du 6 janvier 2006).


Avec Benoit XVI, méditons: « En ces jours-là, Marie partit »


Dieu est bon, il nous aime, il nous connaît, il est avec nous, avec nous au point de s'être fait chair!. C'est la grande joie que le christianisme annonce. Connaître ce Dieu est vraiment la "bonne nouvelle, une parole de rédemption. Peut-être nous, catholiques, qui le savons depuis toujours, ne sommes-nous plus surpris, ne ressentons-nous plus avec acuité cette joie libératrice. Mais si nous regardons le monde d'aujourd'hui, où Dieu est absent, nous devons constater qu'il est lui aussi dominé par les peurs, par les incertitudes: est-il bon d'être un homme ou pas? Est-il bon de vivre ou pas? Est-il vraiment bon d'exister? Ou tout est-il peut-être négatif? Et les hommes vivent en réalité dans un monde sombre, ils ont besoin d'anesthésie pour pouvoir vivre. Ainsi la parole: « réjouis-toi, le Seigneur est avec toi » est une parole qui ouvre réellement un temps nouveau. Très chers amis, par un acte de foi, nous devons de nouveau accepter et comprendre dans la profondeur de notre coeur cette parole libératrice: « réjouis-toi! ».  Lorsque quelqu'un a reçu cette joie, il ne peut pas la garder pour lui; la joie doit toujours être partagée. Une joie doit être communiquée. Marie est immédiatement allée communiquer sa joie à sa cousine Elisabeth. (Homélie du 18 décembre 2005).

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Thème pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, soyons les témoins de la joie du Christ.


Marie est notre Mère, Elle transmet joie, confiance et bonté et Elle nous invite nous aussi à distribuer la joie. Tel est le véritable engagement de l'Avent: apporter la joie aux autres. La joie est le véritable don de Noël, et non pas les cadeaux coûteux qui prennent du temps et de l'argent. Nous pouvons communiquer cette joie de manière simple: par un sourire, par un geste de bonté, par une petite aide, par un pardon. Apportons cette joie et la joie donnée nous reviendra en retour. Cherchons en particulier à apporter la joie la plus profonde, celle d'avoir connu Dieu en Christ. Prions pour que dans nos vies transparaisse cette présence de la joie libératrice de Dieu. (Homélie du 8 décembre 2005).


Notre monde est un monde de peurs: peur de la misère et de la pauvreté, peur des maladies et des souffrances, peur de la solitude, peur de la mort. (…) (Avec Marie nous comprenons que) si Dieu reste absent dans ma vie, il me manque un guide, si Jésus est absent de ma vie, il me manque une amitié essentielle, il me manque également une joie qui est importante pour la vie. La force aussi de grandir en tant qu'homme, de surmonter mes vices et de mûrir humainement. (Homélie du 18 décembre 2005 et Discours du 15 octobre 2005).


Qui a rencontré quelque chose de vrai, de beau et de bon dans sa propre vie, le seul vrai trésor, la perle précieuse, court le partager partout, dans sa famille et au travail, dans tous les domaines de son existence. (…) Dans la mesure où nous nous nourrissons également du Christ, et que nous l'aimons, nous ressentons également en nous l'incitation à conduire les autres vers Lui: en effet, nousn ne pouvons pas garder pour nous la joie de la Foi, nous devons la transmettre. (Homélie du 3 juin 2006 et Discours du 5 juin 2005).


Il faut à nouveau faire comprendre que le plaisir n'est pas tout. Que le Christianisme nous donne la joie, comme l'amour donne la joie. Mais l'amour signifie également toujours renoncer à soi-même. Le Seigneur Lui-même nous a donné la formule de ce qu'est l'amour: celui qui se perd se retrouve; celui qui gagne et se conserve soi-même se perd. Il s'agit toujours d'un exode et donc également d'une souffrance. La véritable joie est une chose différente du plaisir, la joie croît, mûrit toujours dans la souffrance en communion avec la Croix du Christ. Ce n'est que de là que naît la véritable joie de la Foi. (Discours du 27 juillet 2005).


En voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais pas au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les églises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. (…) Le vrai mystère de Noël est la splendeur intérieure qui vient se communiquer à nous, allumer dans notre cœur la petite flamme de la bonté de Dieu; par notre amour, portons tous la lumière dans le monde! Ne permettons pas que cette flamme de lumière soit éteinte par les courants froids de notre temps! Gardons-là fidèlement et faisons-en don aux autres! (Catéchèse du 21 décembre 2005 et Homélie du 24 décembre 2005).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O Orient, splendeur de la lumière éternelle, soleil de justice: venez, et illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


Mue par l'amour qui l'a comblée, Marie part immédiatement et se rend chez sa cousine Élisabeth. Son élan nous montre à quel point il est vrai, que lorsqu'on accueille Jésus, on ne peut qu'éprouver le désir de l'apporter aux autres, en le faisant connaître à travers une Charité humble et efficace. Pour faire vivre en nous cette page évangélique, adressons-nous avec Foi au Père en Lui disant:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


Marie, après avoir répondu « oui » à l'appel divin, part libre et joyeuse rendre visite à sa cousine Élisabeth: Seigneur, donne à tous les jeunes l'élan et le courage afin qu'ils suivent leur propre vocation et qu'ils soient au sein de l'Eglise des pousses de vie nouvelle, pour la Gloire de Ton Saint Nom. Nous Te prions:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


Accueille et soutiens par la force de Ton Esprit notre désir de nous rapprocher de tout homme qui souffre. Là où nous ne pouvons pas le faire personnellement, que cela soit notre prière qui s'affranchisse des distances, pour recueillir dans notre cœur toute la douleur humaine et Te la présenter, Dieu de toutes les consolations. Nous Te prions:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


Seigneur, nous Te prions pour toutes les mères qui attendent un enfant, plus particulièrement pour celles qui sont tentées de renoncer à leur maternité. Fais qu'elles rencontrent conseils avisés et soutien pour triompher de toutes les peurs et reconnaître le don inestimable de la vie, même lorsque celle-ci est marquée par la douleur. Nous Te prions:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


Lorsque Marie se rendit de Nazareth à Aïn-Karim, portant en Son Sein le Verbe devenu chair, Elle accomplit la première procession Eucharistique de l'histoire: Seigneur, fais que nous aussi, en nous nourrissant du Pain de la Vie, nous devenions des personnes eucharistiques, capables d'authentiques actions de Charité, der gestes de réconciliation sincères, de partager la douleur d'autrui, en nous montrant toujours aimables vis-à-vis de tous. Nous Te prions:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


En accompagnant chaque jour par la prière tous les frères que Tu appelles à Toi dans cette vie, nous les confions également, Père, à l'intercession Maternelle de Marie: qu'Elle les soutienne dans les premiers pas de leur pèlerinage terrestre; qu'Elle les introduise dans le Règne de la Lumière que Ton Fils nous a rouvert. Vivons bienheureux dans la splendeur de Ton Visage et dans la joie profonde de la Communion des Saints. Nous Te prions:


Père Saint, fais de nous de joyeux témoins de l'Evangile.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


O Christ, Verbe incarné, dans le Sein de la Vierge marie Tu as commencé a parcourir les routes du monde pour apporter aux hommes le Salut: fais que l'Eglise, vivifiée par la force de Ta présence, dans le Sacrement de l'Eucharistie, puisse irradier partout la joie de l'Evangile et figure pour tous la lumière de l'espérance lors du pèlerinage terrestre vers la Jérusalem Céleste. Toi qui es Dieu, qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.


D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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19 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Cinquième jour

La demeure vivante de Dieu


Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Livre d'Isaïe 7: 10-14


Le Seigneur parla encore ainsi au roi Acaz: « Demande pour toi un signe venant du Seigneur ton Dieu, demande-le au fond des vallées ou bien en haut sur les sommets ». Acaz répondit: « Non, je n'en demanderai pas, je ne mettrai pas le Seigneur à l'épreuve ». Isaïe dit alors: « Écoutez, maison de David! Il ne vous suffit donc pas de fatiguer les hommes: il faut encore que vous fatiguiez mon Dieu! Eh bien! Le Seigneur lui-même vous donnera un signe: Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel,(c'est-à-dire: « Dieu-avec-nous »).


Psaume 23


Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants!

C'est lui qui l'a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots.

Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint?

L'homme au coeur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles (et ne dit pas de faux serments).

Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice.

Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face!

Portes, levez vos frontons, élevez-vous, portes éternelles : qu'il entre, le roi de gloire!

Qui est ce roi de gloire? C'est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.

Portes, levez vos frontons, levez-les, portes éternelles: qu'il entre, le roi de gloire!

Qui donc est ce roi de gloire? C'est le Seigneur, Dieu de l'univers; c'est lui, le roi de gloire.


Evangile selon Saint Luc 1: 26-38


Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit: « Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi ». A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'ange lui dit alors: « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin ». Marie dit à l'ange: « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge? » L'ange lui répondit: « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait: la femme stérile. Car rien n'est impossible à Dieu ». Marie dit alors: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole ». Alors l'ange la quitta.


Cantique des Prophéties, le Pape Benoît nous dit que:


Marie nous enseigne que pour aimer selon Dieu, il faut vivre en Lui et de Lui: Dieu est la première « maison » de l'homme et seul celui qui demeure en Lui brûle d'un feu de Charité Divine capable « d'incendier » le monde. (Message du 2 juin 2006).


Avec Benoit XVI, méditons: « Salut, comblée de grâce! »


Marie, l'humble femme de province (…) est « le saint resté » d'Israël auquel les prophètes, au cours de toutes les périodes de douleurs et de ténèbres, ont fait référence. (…) En elle demeure le Seigneur, en Elle Il trouve le lieu de Son repos. Elle est la maison vivante de Dieu qui n'habite pas dans des édifices de pierre, mais dans le cœur de l'homme vivant. (…) Ne vous contentez pas d'une religiosité extérieure. Dieu ne se contente pas du fait que son peuple le vénère avec les lèvres, Il veut notre cœur. Il nous donne sa grâce si nous ne nous éloignons pas, ou si nous ne nous séparons pas de Lui. (Homélie du 2 décembre 2005 et Discours du 5 novembre 2005).

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Thèmes pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, préparons-nous, comme Marie, à dire « oui » au Seigneur.


Nous contemplons cet aspect du Mystère précisément aujourd'hui. La source  divine s'écoule par un canal privilégie: la Vierge Marie. Utilisant une image éloquente, Saint Bernard parle, à ce propos « d'aquaeductus » (Sermo in Nativitate B.V. Mariae). En célébrant l'Incarnation du Fils nous ne pouvons pas, par conséquent, ne pas honorer Sa Mère. C'est à Elle que fut adressée l'annonce de l'Ange. Elle l'accueillit, et lorsque du plus profond de son Cœur Elle répondit: « Je suis la Servante du Seigneur; qu'il m'advienne selon ta parole » (Luc 1: 38), à ce moment-là, le Verbe éternel commença à exister comme être humain dans le temps. (Homélie du 25 mars 2006).


Marie accueille avec une disponibilité personnelle la vague de l'Amour de Dieu qui se déverse en Elle. En cela également, Elle est la parfaite disciple de Son Fils, qui à travers l'obéissance à Son Père réalise entièrement Sa propre liberté et précisément de cette manière exerce la liberté, en obéissant. (…) L'homme qui s'abandonne totalement entre les mains de Dieu ne devient pas une marionnette de Dieu, une personne consentante ennuyeuse; il ne perd pas sa liberté. Seul l'homme qui se remet totalement à Dieu trouve la liberté véritable, l'ampleur vaste et créative de la liberté du bien. (Homélies du 25 mars 2006 et du 8 décembre 2005).


L'homme qui se tourne vers Dieu ne devient pas plus petit, mais plus grand, car grâce à Dieu et avec Lui, il devient grand, il devient divin, il devient vraiment lui-même. L'homme qui se remet entre les mains de Dieu ne s'éloigne pas des autres en se retirant dans sa rédemption en privé; au contraire, ce n'est qu'alors que son cœur s'éveille vraiment et qu'il devient une personne sensible et donc bienveillante et ouverte. Plus l'homme est proche de Dieu et plus il est proche des hommes. Nous le voyons en Marie. Le fait qu'Elle soit totalement auprès de Dieu est la raison pour laquelle Elle est également si proche de tous les hommes. (Homélie du 8 décembre 2005).


Marie est tellement liée au grand mystère de l'Eglise qu'Elle et l'Eglise sont inséparables, tout comme sont inséparables le Christ et Elle. Marie reflète l'Eglise, Elle l'anticipe dans sa personne, et, dans tous les épisodes douloureux qui frappent l'Eglise qui souffre et qui oeuvre, Elle reste toujours l'Etoile du Salut. (…) Les gens semblent ne pas avoir besoin de nous, tout ce que nous faisons semble inutile. Toutefois, nous apprenons de la Parole du Seigneur que seule cette semence transforme toujours à nouveau la terre et l'ouvre à la vraie vie. (Homélie du 8 décembre 2005 et Discours du 25 juillet 2005).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O Clef de David, ô Sceptre de la Maison d'Israël! Qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir; venez et tirez de la prison l'homme captif, qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


Magnificat

 

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


Que cette « férie majeure »de l'Avent », où l'on se remémore la grande « annonce » de l'Incarnation, soit vécue par nous comme un jour de profond silence et d'écoute attentive, un jour de contemplation émerveillée et de détermination concrète, un joue où le « oui » de Marie au dessein de Dieu devienne également le « oui » de notre adhésion pleine au projet que le Seigneur a pour nous. Ainsi, il trouvera sur la terre, aujourd'hui, aussi, des coeurs prêts à l'accueillir. C'est pourquoi nous prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


« Réjouis-toi, Marie! » Seigneur, que ce salut que tu adresses aujourd'hui à l'Eglise entière, parvienne de manière plus particulière à tous les ministres sacrés comme une parole pleine de force et de nouveauté. En l'accueillant avec Foi et gratitude, fais qu'ils reçoivent un nouvel élan pour affronter sereinement les tâches apostoliques et être dans le monde de joyeux annonciateurs de l'Evangile? C'est pourquoi nous Te prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


« Le Seigneur es t avec toi ». Aujourd'hui, Seigneur, grâce au « oui » de Marie, le Christ, Ton Fils, entre silencieusement dans l'histoire humaine pour cheminer avec nous. Soutiens les pas d'une foule de réfugiés qui sont à la recherche d'une terre hospitalière; fais que, surtout, lors des prochaines fêtes de Noël, les réfugiés expérimentent la joie de la communion fraternelle, puisque nous formons tous ensemble un seul peuple marchant à Ta rencontre, vers Toi, notre demeure définitive. C'est pourquoi nous prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


« Tu enfanteras un fils ». Nous Te remercions, Père, puisque dans Ton immense Amour, encore et toujours, Tu nous concèdes, nous qui sommes une terre desséchée, le don de devenir une terre féconde pour une heureuse maternité de grâce. Fais que nous ne décevions pas Tes attentes, que nous disposions nos coeurs à accueillir, à consoler tous les pauvres et ceux qui souffrent, plus particulièrement les enfants abandonnés et orphelins. C'est pourquoi nous prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


« Comment cela sera-t-il? » Face à Tes surprenants appels, encore aujourd'hui, Seigneur, dans le cœur d'un grand nombre, cette question s'élève: « Comment...? » Fais qu'en suivant l'exemple de la Vierge Marie et de son aide maternelle, nous sachions toujours accueillir avec Foi Ta Sainte Volonté et suivre Tes voies même sans les comprendre, en comptant uniquement sur Ta grâce. C'est pourquoi nous prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


« Je suis l'esclave du Seigneur ». Père, accorde à tous les hommes la joie de transfigurer leur existence quotidienne, qu'ils vivent en ayant conscience qu'ils sont à ton service: que tout ce que nous faisons soit toujours l'expression de la liberté, de l'amour dans une fidélité qui ne recule pas devant le sacrifice et ne cherche rien d'autre que Ta Gloire et le bien des frères. C'est pourquoi nous prions:


O Père, source de joie, fais de nous la demeure de Ta Parole.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


Père, au nom de l'immense amour qui Te poussa à envoyer sur terre Ton Fils préféré à la recherche de l'humanité égarée pour la reconduire vers Toi, fais que Ta Parole de Vie puisse trouver en nous, comme dans le sein chaste de Marie, une demeure accueillante et libre, un amour qui se donne sans retard et une disponibilité entière afin de participer à Ton dessein de Salut universel. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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18 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Quatrième jour

Croire


Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.


Liturgie de la Parole


Livre des Juges: 13: 2-7, 24-25


Il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoa. Sa femme était stérile et n'avait pas eu d'enfant. L'ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit: « Tu es stérile et tu n'as pas eu d'enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter un fils. Désormais, fais bien attention : ne bois ni vin ni boisson fermentée, et ne mange aucun aliment impur, car tu vas concevoir et enfanter un fils. On ne lui coupera pas les cheveux, car il sera voué à Dieu dès sa conception. C'est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins ». La femme s'en alla dire à son mari: « Un homme de Dieu est venu me trouver; il avait l'apparence d'un ange de Dieu tant il était imposant. Je ne lui ai pas demandé d'où il venait, et il ne m'a pas fait connaître son nom. Mais il m'a dit: Tu vas concevoir et enfanter un fils. Désormais ne bois ni vin ni boisson fermentée, et ne mange aucun aliment impur, car l'enfant sera voué à Dieu dès sa conception et jusqu'au jour de sa mort! » La femme mit au monde un fils, et elle le nomma Samson. L'enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l'esprit du Seigneur commença à le conduire.


Psaume 70


En toi, Seigneur, j'ai mon refuge: garde-moi d'être humilié pour toujours.

Dans ta justice, défends-moi, libère-moi, tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille, toujours accessible; tu as résolu de me sauver: ma forteresse et mon roc, c'est toi!

Mon Dieu, libère-moi des mains de l'impie, des prises du fourbe et du violent.

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance, mon appui dès ma jeunesse.

Toi, mon soutien dès avant ma naissance, tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ; tu seras ma louange toujours!

Pour beaucoup, je fus comme un prodige; tu as été mon secours et ma force.

Je n'avais que ta louange à la bouche, tout le jour, ta splendeur.

Ne me rejette pas maintenant que j'ai vieilli; alors que décline ma vigueur, ne m'abandonne pas.

Mes ennemis parlent contre moi, ils me surveillent et se concertent.

Ils disent: « Dieu l'abandonne! Traquez-le, empoignez-le, il n'a pas de défenseur! »

Dieu, ne sois pas loin de moi; mon Dieu, viens vite à mon secours!

Qu'ils soient humiliés, anéantis, ceux qui se dressent contre moi; qu'ils soient couverts de honte et d'infamie, ceux qui veulent mon malheur!

Et moi qui ne cesse d'espérer, j'ajoute encore à ta louange.

Ma bouche annonce tout le jour tes actes de justice et de salut; (je n'en connais pas le nombre).

Je revivrai les exploits du Seigneur en rappelant que ta justice est la seule.

Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse, jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.

Aux jours de la vieillesse et des cheveux blancs, ne m'abandonne pas, ô mon Dieu; et je dirai aux hommes de ce temps ta puissance, à tous ceux qui viendront, tes exploits.

Si haute est ta justice, mon Dieu, toi qui as fait de grandes choses: Dieu, qui donc est comme toi?

Toi qui m'as fait voir tant de maux et de détresses, tu me feras vivre à nouveau, à nouveau tu me tireras des abîmes de la terre,

tu m'élèveras et me grandiras, tu reviendras me consoler.

Et moi, je te rendrai grâce sur la harpe pour ta vérité, ô mon Dieu! Je jouerai pour toi de ma cithare, Saint d'Israël!

Joie sur mes lèvres qui chantent pour toi, et dans mon âme que tu as rachetée!

Alors, tout au long du jour, ma langue redira ta justice; c'est la honte, c'est l'infamie pour ceux qui veulent mon malheur.


Evangile selon Saint Luc 1: 5-25


Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron; elle s'appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu: ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d'une manière irréprochable. Ils n'avaient pas d'enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. Or, tandis que Zacharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu,  il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute l'assemblée du peuple se tenait dehors en prière à l'heure de l'offrande de l'encens. L'ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte. L'ange lui dit: « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue: ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu, il marchera devant le Seigneur, avec l'esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le coeur des pères vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir ». Mais Zacharie dit à l'ange: « Comment vais-je savoir que cela arrivera? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée ». L'ange lui répondit: « Je suis Gabriel; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu devras garder le silence, et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles: elles s'accompliront lorsque leur temps viendra ». Le peuple attendait Zacharie et s'étonnait de voir qu'il restait si longtemps dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. Lorsqu'il eut achevé son temps de service au Temple, il repartit chez lui. Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait: « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes ».


Dans les Cantique des Prophéties, le Pape Benoit nous dit que:


Dieu se cache dans le mystère: prétendre Le comprendre signifierait le cherche et le limiter à nos concepts et à notre savoir et le perdre ainsi irrémédiablement. Par contre, par la Foi, nous pouvons nous ouvrir un chemin à travers des concepts, y compris théologiques et « toucher » le Dieu vivant. Et dès que Dieu a été « touché », Il nous transmet immédiatement Sa Force. (Discours du 26 mai 2005).


Avec Benoît XVI, méditons « Et voici que tu va être réduit au silence (…) parce que tu n'as pas cru à mes paroles ».


Croire veut tout d'abord dire accepter comme vérité ce que notre esprit ne comprend pas entièrement. Il faut accepter ce que Dieu nous révèle sur Lui-même, sur nous-mêmes et sur la réalité, ineffable, inimaginable. Cet acte d'acceptation de notre connaissance et nous permet de parvenir au mystère dans lequel notre existence est plongée. Il n'est pas facile d'accepter que la raison possède cette limitation. Et c'est précisément là que la Foi se manifeste dans sa deuxième dimension: celle de se confier non pas à une personne ordinaire, mais au Christ. Ce en quoi nous croyons est important, mais celui en qui nous croyons est encore plus important. (Homélie du 28 mai 2005).

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Thème pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, méditons sur la signification de la Foi.


L'incrédulité de Zacharie nous enseigne qu'il faut accepter comme vérité ce que notre esprit ne comprend pas totalement, elle nous enseigne à avoir la Foi. (…) Dans la Foi, nous accueillons en effet le don que Dieu fait de Lui-même en se révélant à nous, créatures faites à Son Image; nous accueillons et nous acceptons cette vérité que notre esprit ne peut comprendre totalement et ne peut posséder, mais qui, précisément pour cela, étend l'horizon de notre connaissance et nous permet de parvenir au Mystère dans lequel nous sommes plongés et de retrouver en Dieu le sens définitif de notre existence. (Homélie du 28 mai 2006 et discours du 5 juin 2006).


La foi n'est pas simplement l'adhésion à un ensemble complet de dogmes, qui éteindrait la soif de Dieu présente dans l'âme humaine. Au contraire, elle projette l'homme, en chemin dans le temps, vers un Dieu toujours nouveau dans sa nature infinie. Le chrétien est donc en même temps quelqu'un qui cherche et quelqu'un qui trouve. (Angélus du 28 août 2005).


L'existence humaine est un chemin de foi et, en tant que tel, avance davantage dans l'ombre que dans la lumière, non sans moments d'obscurité, mais également d'intenses ténèbres. Tant que nous nous trouvons ici-bas, notre relation avec Dieu a lieu davantage dans l'écoute que dans la vision; et la contemplation elle-même se réalise, pourrait-on dire, les yeux fermés, grâce à la lumière intérieure allumée en nous par la Parole de Dieu. (Angélus du 12 mars 2006).


Zacharie, père de Jean-Baptiste, était devenu muet car il n'avait pas cru l'Ange, mais ensuite, le pardonnant, Dieu lui avait accordé le don de prophétiser dans le chant du « Benedictus »: « Celui qui peut auparavant était muet, à présent il prophétise déjà, observe Saint Ambroise, c'est l'une des plus grandes grâces du Seigneur, que précisément ceux qui l'ont renié le confessent ». (…) La Foi peut toujours nous ramener à Dieu même lorsque notre péché nous fait souffrir. Une Foi forte doit traverser des épreuves. Une Foi vivante doit toujours s'accroître. A tous ceux pour qui il est difficile de croire en Dieu, je le répète ce jour: « Dieu est amour ». Soyez vous-mêmes les témoins de cette vérité. (Catéchèse du 19 octobre 2005 et discours du 26 mai 2006 et du 27 mai 2006).


La Foi, comme attitude fondamentale de l'esprit, qui n'est pas seulement quelque chose d'intellectuel ou de sentimental, la Foi véritable touche la personne tout entière: ses pensées, ses sentiments d'affection, ses intentions, ses relations, sa dimensions corporelles, ses activités, son travail quotidien. (…) Découvrir la beauté et la joie de la Foi est un chemin que chaque nouvelle génération doit parcourir par elle-même, car dans la Foi est mis en jeu ce que nous avons de plus personnel et de plus intime, notre cœur, notre intelligence, notre liberté, dans un rapport profondément personnel avec le Seigneur qui oeuvre en nous. (Catéchèse du 31 mai 20069 et discours du 5 juin 2006.

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O rejeton de Jessé, qui êtes comme un étendard pour les peuples: devant qui les rois se tiendront dans le silence; à qui les nations offriront leurs prières: venez nous délivrer, ne tardez plus.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!
Il s'est penché sur son humble servante;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles;
Saint est son nom!
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit

Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


En nous présentant la figure de Zacharie, la liturgie contemporaine nous invite à accueillir la grâce rénovatrice de cet Avent qui est, par excellence, le temps de l'étonnement quant aux nouvelles et merveilleuses surprises de Dieu. Que l'humanité entière puisse connaître un nouveau primtemps de l'esprit et retrouver l'élan pour construire une civilisation ouverte aux vraies valeurs de la vie? C'est pourquoi nous prions ensemble avec Foi:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


En portant dans nos mains, avec une sainte crainte et une grande joie, le flambeau qui, génération après génération, a illuminé le chemin de l'homme à travers l'histoire, nous Te prions, Seigneur, pour l'Eglise, Ton Epouse: fais resplendit toujours d'avantage sa sainteté et sa beauté, afin que tous les hommes ressentent de la fascination pour l'Evangile. C'est pourquoi nous Te prions:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


Nous Te prions, Seigneur Jésus, pour tous ceux qui, éprouvés par la douleur, se sont éloignés de la Foi, et, repliés sur eux-mêmes, sont tentés de refuser la vie: permets-nous d'être pour eux des messagers de Ton Amour qui a fait que la douleur soit salvatrice. En transformant leur angoisse muette en cri, en prière, nous Te supplions:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


Nous Te prions, Seigneur Jésus, pour les enseignants, les catéchistes, pour ceux qui ont des responsabilités dans le domaine éducatif: fais qu'en tirant force et lumière de la prière comme d'une fervente vie sacramentelle, ils sachent éveiller dans le cœur des jeunes le désir d'une profonde communion avec Toi. C'est pourquoi nous Te prions:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


Solidaires avec tous nos frères persécutés à cause de la Foi, nous Te demandons, Seigneur, de faire d'eux de véritables Témoins de Ton Amour; en opposant au mal uniquement la force du bien et du pardon, qu'ils puissent connaître la vraie paix du Cœur et irradier autour d'eux la lumière de Ta présence. C'est pourquoi nous Te prions:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


Ne permets pas, Seigneur, que le flambeau de notre Foi s'éteigne, emporté par les rafales des vents tempêtueux de l'incrédulité et de la corruption. Concède-nous la résistance nécessaire pour contrer leur fureur et attendre Ton Noël dans un silence riche de prières, de simple Charité et d'inébranlable espérance. C'est pourquoi nous Te prions:


Seigneur Jésus, viens pour raviver notre Foi.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


Seigneur, Dieu fidèle, Toi qui exauces toujours nos prières, par-delà notre mérite et notre désir, concède-nous de savoir attendre avec persévérance l'heure de la grâce même lorsque avec Ton silence, Tu nous mets à l'épreuve. Que Marie, la Vierge fidèle, nous vienne en aide afin de vivre cet Avent comme un chemin de purification intérieure nous renforçant dans notre Foi et d'arriver à Noël prêts à accueillir avec gratitude et joie le Don du Salut en Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.


D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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17 décembre 2010

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

Neuvaine de Noël avec Benoit XVI

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Troisième jour

En silence

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Liturgie de la Parole

Livre de Jérémie 23: 5-8

Voici venir des jours, déclare le Seigneur,où je donnerai à David un Germe juste: il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence,il exercera dans le pays le droit et la justice. Sous son règne, le royaume de Juda sera sauvé,et Israël habitera sur sa terre en sécurité. Voici le nom qu'on lui donnera: « Le Seigneur est notre justice ». Oui, voici venir des jours, déclare le Seigneur, où, pour prêter serment, on ne dira plus: « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays d'Égypte les fils d'Israël ». Mais on dira: « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol ».

Psaume 71

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice.

Qu'il gouverne ton peuple avec justice, qu'il fasse droit aux malheureux!

Montagnes, portez au peuple la paix, collines, portez-lui la justice!

Qu'il fasse droit aux malheureux de son peuple, qu'il sauve les pauvres gens, qu'il écrase l'oppresseur

Qu'il dure sous le soleil et la lune de génération en génération!

Qu'il descende comme la pluie sur les regains, une pluie qui pénètre la terre.

En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu'à la fin des lunes!

Qu'il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu'au bout de la terre!

Des peuplades s'inclineront devant lui, ses ennemis lècheront la poussière.

Les rois de Tarsis et des Iles apporteront des présents. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.

Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront.

Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours.

Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.

Il les rachète à l'oppression, à la violence; leur sang est d'un grand prix à ses yeux.

Qu'il vive! On lui donnera l'or de Saba. On priera sans relâche pour lui; tous les jours, on le bénira.

Que la terre jusqu'au sommet des montagnes soit un champ de blé: et ses épis onduleront comme la forêt du Liban! Que la ville devienne florissante comme l'herbe sur la terre!

Que son nom dure toujours; sous le soleil, que subsiste son nom! En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre; que tous les pays le disent bienheureux!

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, lui seul fait des merveilles!

Béni soit à jamais son nom glorieux, toute la terre soit remplie de sa gloire! Amen! Amen!

Evangile selon Saint Matthieu 1: 18-25

Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement; il décida de la répudier en secret. Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit: « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse: l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire: « Le Seigneur sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète: « Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit: « Dieu avec nous ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouse, mais il n'eut pas de rapports avec elle; elle enfanta un fils, auquel il donna le nom de Jésus.

Avec Benoit XVI, méditons « Joseph, fils de David, ne crains pas ».

Le silence de saint Joseph ne manifeste pas un vide intérieur, mais au contraire la plénitude de foi qu'il porte dans son coeur, et qui guide chacune de ses pensées et chacune de ses actions. Un silence grâce auquel Joseph, à l'unisson avec Marie, conserve la Parole de Dieu, connue à travers les Ecritures Saintes, en la confrontant en permanence avec les événements de la vie de Jésus; un silence tissé de prière constante, prière de bénédiction du Seigneur, d'adoration de sa sainte volonté et de confiance sans réserve à sa providence. Il n'est pas exagéré de penser que c'est précisément de son « père » Joseph que Jésus a appris, sur le plan humain, la solidité intérieure qui est le présupposé de la justice authentique, la « justice supérieure » qu'Il enseignera un jour à ses disciples (cf. Mt 5, 20). Laissons-nous « contaminer » par le silence de saint Joseph! Nous en avons tant besoin, dans un monde souvent trop bruyant, qui ne favorise pas le recueillement et l'écoute de la voix de Dieu. (Angelus du 18 décembre 2005).

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Thème pour la réflexion et la prière

Guidés par les paroles du Pape, développons notre aptitude au silence, à l'écoute de la prière


Le silence de saint Joseph ne manifeste pas un vide intérieur, mais au contraire la plénitude de foi qu'il porte dans son coeur, et qui guide chacune de ses pensées et chacune de ses actions. (….) (Il nous fait prendre conscience que) sans un recueillement adapté, il n'est pas possible de s'approcher du mystère suprême de Dieu et de sa révélation. (Angélus du 18 décembre 2005 et Catéchèse de 5 juillet 2006)


Le silence de Saint Joseph un silence tissé de prière constante, prière de bénédiction du Seigneur, d'adoration de sa sainte volonté et de confiance sans réserve à sa providence. (…) Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C'est précisément là, en revanche, que naissent les fruits merveilleux. (…) Vous pourriez refaire l'expérience bouleversante de la prière comme dialogue avec Dieu, dont nous nous savons aimés et que nous voulons aimer en retour. (Angélus du 18 décembre 2005, Discours du 25 mai 2006 et discours du 18 août 2005).


Un silence grâce auquel Joseph, à l'unisson avec Marie, conserve la Parole de Dieu, connue à travers les Ecritures Saintes, en la confrontant en permanence avec les événements de la vie de  Jésus. (Nous aussi, nous devons apprendre) à connaître Jésus de façon toujours plus personnelle, en l'écoutant, en vivant avec Lui, en nous arrêtant auprès de Lui. (…) C'est à dire, en lisant l'Ecriture Sainte de façon non académique, mais spirituelle; ainsi, nous apprenons à rencontrer Jésus présent qui nous parle. Nous devons raisonner et réfléchir sur ses paroles et sur son action devant Lui et avec Lui. La lecture de l'Ecriture Sainte est prière, elle doit être prière, elle doit naitre de la prière et conduire à la prière. (Angélus du 18 décembre 2005 et homélie du 13 avril 2006).


Marie garde dans son coeur les paroles qui viennent de Dieu et, les unissant les unes aux autres comme dans une mosaïque, elle apprend à les comprendre. A son école nous voulons apprendre nous aussi à devenir des disciples attentifs et dociles du Seigneur. (…) Pour apprendre d'Elle à accueillir dans la Foi et dans la prière le Salut que Dieu veut offrir à ceux qui ont confiance en Son Amour Miséricordieux. (Homélie du 1er janvier 2006).


Laissons-nous « contaminer » par le silence de saint Joseph! Nous en avons tant besoin, dans un monde souvent trop bruyant, qui ne favorise pas le recueillement et l'écoute de la voix de Dieu. En ce temps de préparation à Noël, cultivons le recueillement intérieur, pour accueillir et conserver Jésus dans notre vie. (Angélus du 18 décembre 2005).

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Cantique de Marie


Antienne du Magnificat: O Seigneur, guide de la Maison d'Israël, qui êtres apparu à Moïse, dans la flamme du buisson ardent, venez nous racheter par la Force de Votre Bras.


Magnificat

Mon âme exalte le Seigneur,

exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur!

Il s'est penché sur son humble servante;

désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom!

Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur, il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit

Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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Prière d'intercession


Le long de la route qui nous conduit à la Grotte de Bethléem, nous rencontrons aujourd'hui Saint Joseph, l'humble, le silencieux et fidèle serviteur de Dieu, l'homme « juste » et craignant Dieu, choisi pour être le père légal et le protecteur de l'Enfant Jésus. En poursuivant avec lui le chemin de l'Avent, mettons à profit son exemple, pour être prêts à accueillir le Seigneur qui vient. C'est pourquoi nous prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


O Dieu, Père plein de Bonté, nous Te prions pour les évêques, pour les Prêtres et pour tous les religieux appelés par Toi à coopérer à l'oeuvre de la rédemption: qu'ils soient animés d'une profonde vie intérieure, qu'ils puisent à travers l'Eucharistie, l'écoute de Ta Parole, la prière assidue et le silence qui contemple, la lumière et la force pour Te servir avec abnégation et une fidélité absolue. Dans ce but, nous Te prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


Nous Te prions pour ceux qui ont des responsabilités dans le domaine politique et social: accorde leur ton Esprit, afin qu'ils ne renoncent jamais à chercher avec un dévouement humble des voies de réconciliation et de paix entre les peuples; qu'ils promeuvent toujours tout ce qui favorise le vrai progrès de la société, le développement humain et spirituel des personnes. Dans ce but, nous Te prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


Nous Te prions pour tous les petits et les pauvres de la terre: pour les enfants abandonnés et les foules de réfugiés, pour les personnes âgées et les malades: qu'ils puissent, soutenus par la Charité et la prière de toute l'Eglise, trouver chaque jour dans la Foi la force afin d'accepter leurs épreuves avec ce silence confiant qui s'en remet entre Tes mains, Père débordant de compassion et d'amour envers toutes Tes créatures. Dans ce but, nous Te prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


Nous Te prions pour les jeunes: éveille dans leur Cœur la nostalgie de l'innocence, l'amour du silence et la beauté pure, la passion pour la sainteté. Fais qu'en écoutant et en méditant Ta Parole, ils se sentent attirés par les idéaux les plus hauts, qu'ils découvrent que seule Ton amitié comme la capacité de donner sa vie et de servir autrui recèlent le secret du vrai bonheur. Dans ce but, nous Te prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


Nous Te prions pour tous ceux qui sont réunis ici: fais qu'en suivant l'exemple de Joseph et de Marie, nous sachions garder intact le trésor de la Foi que Tu nous a confié mais aussi être pour nos frères une présence charitable, douce et paisible, dans la recherche constante du bien et de la communion avec tous. Dans ce but nous Te prions:


Donne-nous, Père, le silence adorant de l'amour.


Intentions libres


Notre Père...


Prions


O Dieu, Père et créateur, Toi qui es le seul Seigneur du Cosmos et de l'histoire, à travers Ton Verbe Incarné, Tu as voulu devenir « l'Emmanuel », le « Dieu avec nous »: fais que chaque homme, avec un profond silence intérieur, se mette à l'écoute du moindre signe manifestant Ta Volonté et, qu'au cœur de l'Eglise, il puisse connaître la consolation et la force, qui naissent en affrontant ensemble, en se soutenant mutuellement, les épreuvres de la vie. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.

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D'après un texte extrait de Neuvaine de Noël avec Benoit XVI aux Editions Salvator

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