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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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3 mai 2018

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

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Quatrième jour

La Pieuse Union sous le patronage de Notre-Dame du Bon Conseil

 

Comme l'expérience a souvent démontré que la Sainte Vierge n'accorde pas seulement ses grâces à ceux qui viennent à Genazzano se prosterner devant son image, mais encore à ceux qui la vénèrent dans d'autres églises ou qui la gardent chez eux avec honneur, on a fondé à Genazzano, une association de prières sous le nom de la Pieuse Union. Benoît XIV, par un bref en date du 2 juillet 1752, lui donna son approbation et voulut le premier inscrire de sa propre main son nom sur le registre de l’association. Quelque temps après, elle comptait plus de cent quatre-vingt dix mille membres. Les malheurs des temps diminuèrent ce zèle au commencement de notre siècle ; mais cette Pieuse Union a repris de nouveaux développements. Elle s'est répandue dans toute l’Europe et même en Amérique. Elle compta parmi ses membres plusieurs Papes, Pie VIII, Pie IX et Léon XIII. Les plus beaux noms parmi les cardinaux de tous les pays, ainsi que la plupart des membres de l’Épiscopat figurent sur nos registres de la Pieuse Union.

Le but de cette union est d’encourager le culte de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, de l'honorer spécialement dans son titre de Mère du Bon Conseil, par le moyen de l'Image qu'elle a si miraculeusement placée dans l'église de Genazzano, et qu'elle y conserve d'une façon non moins extraordinaire. Aussi les associés, outre l'inscription de leurs noms dans le registre de l'association, doivent-ils avoir en leur possession, et autant que possible exposée aux regards dans leurs appartements, une copie du céleste original. La vue de cette touchante représentation de la Vierge-Mère et de son divin Enfant sera pour eux l'occasion de beaucoup de grâces et de pieux sentiments. En regardant souvent l'Enfant et la Mère, ils seront portés à les aimer tous les deux, toujours de plus en plus. On peut cependant satisfaire à cette première obligation des Associés en portant sur soi une médaille ou le scapulaire de Notre-Dame du Bon Conseil. Les Associés doivent en outre, dire tous les jours trois fois l'Ave Maria aux intentions des membres de la Pieuse Union, et chaque année faire dire ou célébrer une messe. On peut, si on est dans l’impossibilité de faire autrement, remplacer cette dernière œuvre par la communion. En remplissant ces conditions, les Associés ont part au trésor spirituel de la Pieuse Union ; ils se mettent tout spécialement sous la protection de Celle que l'Eglise appelle le Trône de la Sagesse, et méritent, par la direction de son Conseil, d'éviter les embûches de Satan, et ordonner sûrement leur vie vers le terme de l'éternelle béatitude.

 

Exemple

 

La chapelle Pauline, au Vatican, possède depuis un certain nombre d'années, une splendide image de Notre-Dame du Bon Conseil, ayant appartenu, dit-on, au vénérable serviteur de Dieu, le R. P. Etienne Bellesini. Cette image avait pour tout ornement un cadre doré, posé sur un piédestal bien simple et bien modeste. Pie IX entoura le cadre de rayons étincelants, renouvela le piédestal et fit construire un autre autel, vrai chef-d’oeuvre de style, de goût et de délicatesse. Un jour que le Pape, escorté de sa noble antichambre et de plusieurs cardinaux et prélats, était allé vénérer la pieuse Image, le R. P. Guillaume Pifféri, se prosternant aux pieds de Sa Sainteté, lui offrit deux images et une Histoire de Notre-Dame du Bon Conseil. Semblable cadeau fut fait à la plupart de ceux qui accompagnaient le Souverain Pontife. Le R. P. Pifféri ne s'en tint pas là ; désirant enrichir les registres de la Pieuse Union du nom immortel de Pie IX, il communiqua sa pensée à Mgr Negroni, serviteur dévoué de la Madone. Deux jours après, 25 avril 1872, on fêtait à la chapelle Pauline Notre-Dame du Bon Conseil ; le ministre en profita pour dire au Souverain Pontife avec quelle joie les Révérends Pères Augustins inscriraient son nom sur les registres de Genazzano. Pie IX sourit ; la proposition allait trop à son cœur pour qu'il la refusât. Le 16 mai suivant, le Supérieur général des Augustins et le Prieur de Genazzano offrirent au Souverain Pontife avec leurs remerciements, une très belle Image. Genazzano tout entier se mit en fête et un Triduum solennel d'actions de grâces fut célébré en l'honneur de la Madone des Papes.

 

Prière

 

Ô Vierge Mère du Bon Conseil, c'est sur les traces des Vicaires de votre Fils que nous venons à vous avec amour et confiance. Ils nous ont donné l'exemple : nous voulons les imiter en vous rendant chaque jour un hommage de respect et de tendresse filiale, et en attirant un grand nombre d’âmes à votre amour et à celui de Jésus. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano », disponible aux Editions Rassemblement à son image

 

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2 mai 2018

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

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Troisième jour

Notre-Dame du Bon Conseil avec son Fils

 

Que voyons-nous sur notre belle Image ? Jésus, Marie s'embrassant, gracieux symbole de leur parfaite union. Ce n'est point là une fantaisie d'artiste, mais une vérité qui se réalisa sur terre durant toute la vie de la Très Sainte Vierge, vérité qui subsiste au ciel et qui subsistera éternellement. Marie se trouve étroitement unie à Jésus. N'a-t-elle pas avec Lui les relations les plus intimes que la grâce connaisse, relations de Mère de Dieu à l'égard du Fils incarné du Père céleste ? « Jamais, dit saint Bonaventure, Jésus ne S'est vu sans Marie ou sans l'assistance de Marie ».

L'image que nous vénérons nous montre Jésus se reposant entre les bras de Marie, et cependant nous en parlons comme si elle n'était que l'image de Notre-Dame du Bon Conseil. En cela il n'y a pas un atome de mépris pour le divin Enfant. Lui-même, du reste, nous donne le droit d'agir ainsi. Sa vie ne fut-elle pas, avec ses principaux mystères, unie à la vie de la Très Sainte Vierge ? Quoique cette Image soit pour nous l'Image de Marie plutôt que l’Image de Jésus, le divin Enfant ne s’en montre point jaloux. Cela se comprend : l'honneur accordé à Sa Très Sainte Mère rejaillit tout entier sur Lui-même ; c'est en quoi se vérifie le proverbe : les fils sont la gloire des pères.

Quelle douce joie pour le cœur, à l'aspect d'une image de Marie, tenant son cher Fils dans les bras ! Elle est sublime la figure de la Vierge pleine de grâce, qui, en vertu de son éternelle prédestination, s'offre à nous debout sur le globe terrestre, écrasant de son pied virginal la tête du serpent, plus sublime encore lorsque, appuyée sur la nuée étincelante, entourée des choeurs angéliques qui chantent ses louanges, le regard brillant d'amour, les bras étendus, elle s'élève vers le ciel, avec le désir d'embrasser et de posséder son bien-aimé Fils. Mais, sur l'image du Bon Conseil, Marie tenant son divin Enfant dans les bras, est infiniment belle et souverainement aimable. Là nous apparaît la cause de son absolu bonheur et de son incomparable dignité. «Tout son ornement consiste en Jésus : Il lui est, comme un bracelet précieux, un collier magnifique, un très noble joyau». Prions Marie, véritable prêtre, de nous donner la plus sainte des bénédictions, avec Jésus qu’elle porte si respectueusement, si pieusement !

 

Exemple

 

Dans le Sanctuaire de Genazzano, en dehors des grandes solennités, la Sainte Image est recouverte d'une plaque d’argent et d'une étoffe de soie artistement brodée. Et lorsqu’on la montre à quelque personnage de distinction, des prêtres en rochet président à la cérémonie, et l'Image n’apparaît qu'au milieu des lumières et des nuages d’encens, tandis que de pieux cantiques retentissent en son honneur. Le jour de la fête de la Madone, chants, parfums, lumières et décorations rivalisent d’éclat pour la célébrer. La dévotion des foules est intense, ardente, bruyante, disons le mot, italienne. Ici, une caravane récite ses rosaires ; plus loin, un cortège dit ses cantiques ; là, on chante les litanies. Par moments, comme sous l'effort d'une impulsion magique, un même formidable cri, parti d’un point de la vaste et somptueuse basilique, est répété par toutes les bouches : « Vive Marie ! Vive la Madone ! Sainte Marie ! » Et, après un court silence, qui forme comme l’écho des âmes à ce choeur de voix, les prières, les cantiques, les litanies reprennent leur cadence étrange et passionnée. Ce n'est pas beau, c'est sublime ! Contrairement à ce qu'on ne voit, hélas ! Que trop souvent dans les lieux de pèlerinage, les habitants de Genazzano sont demeurés bien dévots à leur Dame. Chaque soir, au son de l'Ave Maria, il s'en trouve un bon nombre pour se réunir dans l'église et réciter devant son autel, son petit office en latin.

 

Prière

 

Seigneur Jésus, auteur et dispensateur de tout bien, qui, en Vous incarnant dans le sein de la bienheureuse Verge Marie, lui avez communiqué des lumières au-dessus de toutes les intelligences célestes, faites qu'en l'honorant sous le titre de Notre-Dame du Bon Conseil, nous méritions de recevoir toujours de sa bonté des conseils de sagesse et de salut, qui nous conduisent au port de l'éternité bienheureuse. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano », disponible aux Editions Rassemblement à son image

 

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1 mai 2018

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

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Deuxième jour

Description de l'image miraculeuse de Notre Dale du Bon Conseil

 

Tous ceux qui ont eu la consolation de contempler l'Image de la Vierge Mère du Bon Conseil, conservée à Genazzano, ont été frappés de sa beauté toute divine. Elle présente un ensemble ravissant de pureté, de modestie, de simplicité, de douce et maternelle bonté, avec l'empreinte d'une certaine tristesse pleine de calme et de résignation. La Vierge se penche avec amour vers l'Enfant Jésus, qu'elle tient du bras gauche comme appuyé sur ses genoux. L'enfant, passant la main droite sur les épaules de Sa mère, S'efforce de l'attirer à Lui, tandis que Sa main gauche s'appuie doucement sur la poitrine en S'attachant au col brodé de la tunique. Impossible de décrire tout ce qu'il y a de tendresse et d'amour dans cette attitude de l'Enfant et de Sa Mère. La ressemblance est frappante entre les traits de Marie et ceux de son divin Enfant. Les couleurs sont très vives et très fraîches bien qu'elles aient de longs siècles d'existence. C'est une fresque peinte sur une mince et frêle couche de ciment suspendue sans base ni appui d'aucune sorte, fait extraordinaire qui s'est perpétué jusqu'à nos jours.

En 1682 et en 1747, une vérification attentive et scrupuleuse fut faite de ce prodige, par les soins de la Sacrée Congrégation des Rites. Les changements d'aspect qu'on a souvent remarqués dans les traits de la Madone, sont aussi extraordinaires. François-Xavier Vasquez, qui vécut et écrivit sous Benoît XIV, s'exprime ainsi : « Nous avons vu à Genazzano la ravissante Image qui, en 1467, y fut apportée de l'Albanie par les mains des Anges : tous ceux qui la contemplent sont charmés de sa grande beauté. Elle paraît tantôt joyeuse, tantôt triste, tantôt empourprée de teintes rosées, selon les dispositions du visiteur qui s'en approche. Sa beauté vraiment étonnante est digne du ciel ; c'est pour cela qu’autrefois on l'appelait Sainte Marie du Paradis ».

De nombreuses copies ont été faites de la céleste Image et sont vénérées dans une multitude d'endroits. La divine Mère s'est plu à opérer, par leur intermédiaire, les grâces qu'elle a coutume d'accorder aux pieux pèlerins de Genazzano. C'est d’une de ses copies que saint Louis de Gonzague, dans l'église de Madrid, entendit la Vierge Marie lui parler à différentes reprises, le fortifiant dans ses peines et le confirmant dans sa vocation. Saint Alphonse de Liguori avait la sainte Image dans son bureau. Pie IX, la gardait dans son cabinet de travail, et Léon XIII allait souvent la vénérer dans la chapelle Pauline au Vatican.

 

Exemple

 

En 1747, le peintre Luigi Tosi, élève de l'illustre Solimène, fut chargé par la ville de Gênes de faire une copie de l'Image merveilleuse. Il se rendit à Genazzano, et le 11 juin, en la fête de saint Barnabé, il put contempler à son aise la Madone. Il résuma ainsi ses observations : « Les traits de l'enfant sont si délicats et si aimables, les lignes si singulières et si douces que le tableau défie l'artiste le plus consommé, et qu'il semble moins une œuvre humaine qu'une œuvre angélique. En outre, l'Image n'appartient ni au style grec, ni au style gothique, ni au style des siècles passés, ni au style moderne. Elle offre, dans toutes ses parties une telle pureté de goût, qu'il faut en observer avec soin les moindres détails si l'on veut exécuter une copie convenable. L’Image change souvent de couleur et d'expression. Elle se montre d'abord avec des traits joyeux et doux, quoique pâles, puis avec un air de majesté elle prend un visage si radieux et si brillant que ses joues ressemblent à deux roses fraîches et vermeilles. Quand la sainte image change d'aspect, le regard et la lumière des yeux changent aussi. Selon qu'elle a le front serein ou le teint pâle, les yeux deviennent majestueux ou perdent leur éclat, mais quand le visage est enflammé, brillant comme la rose, alors les yeux paraissent plus lucide, plus joyeux, plus ouverts ». Telle est la suave et sainte Image de Notre Dame du Bon Conseil.

 

Prière

 

Prosternés à vos Pieds, ô Vierge Marie Mère du Bon Conseil, nous contemplons en vous, par cette dévote Image, la réunion de tous les dons de la nature et de la grâce que la main de Dieu a prodigués à Ses créatures. Le nom de gracieuse, que la Sainte Eglise donne à votre Image, est pour nous un doux souvenir de votre beauté surnaturelle. Votre visage est céleste, votre regard plein de douceur et d'amabilité. La vue de vos traits si purs ouvre à notre âme un Paradis de saintes pensées et de sentiments du ciel. Vous êtes belle comme le sourire de Dieu, plus agréable que la rose, plus blanche que le lys, plus suave que le cinnamome et les parfums de tous les aromates. Nous vous admirons comme ce qu'il y a de plus beau au ciel et sur la terre après Dieu, nous vous aimons, comme ce qu'il y a de plus précieux et de plus estimable dans toute la création. Ainsi soit-il.

 

 

Texte extrait du livre "Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano", disponible aux Editions Rassemblement à son image

 

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29 avril 2018

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

Le Mois de Marie de Notre Dame du Bon Conseil

Mois de Marie devant l'Image miraculeuse

de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano

Abbé Eugène Lerat

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Veille du premier jour

Histoire de la Madone de Genazzano dite Notre Dame du Bon Conseil

 

Dans les États pontificaux, à Genazzano, l'église des religieux de Saint-Augustin possède une image miraculeuse de la Mère de Dieu, invoquée sous le titre de Notre Dame du Bon Conseil. Voici l'origine du culte rendu à cette madone. C'était une peinture à fresque, en grande vénération dans une église de Scutari, en Albanie. Vers le XVè siècle, les Turcs, s'étant rendus maîtres de cette ville, résolurent de transformer en mosquée le Sanctuaire de la Mère de Dieu. Mais ils comptaient, sans l'intervention de Celle que I'Eglise appelle si justement la Vierge puissante, qui déjoua leur projet impie en punissant d'une mort terrible les plus hardis d'entre eux. Ce que voyant, les Turcs épouvantés fermèrent l’église et se retirèrent.

En ce même temps, la divine Vierge apparut à une pieuse femme nommée Pétruccia qui habitait Genazzano. Elle l'invita à faire rebâtir le Sanctuaire élevé en son honneur par saint Marc, sous le vocable de Mère du Bon Conseil, qui menaçait ruines. Pétruccia, confiante, obéit, elle y sacrifia tout son avoir ; mais parce que sa fortune était trop modeste et que Dieu permit qu'elle ne fût pas secondée dans sa généreuse entreprise, les travaux furent laissés inachevés. C'était en 1466. Sur ces entrefaites, deux zélés serviteurs de la Madone du Bon Conseil, Georgio et de Sclavis, étaient avertis par elle-même, qu'elle devait quitter son église de Scutari. En effet, bientôt après, en leur présence, l'Image miraculeuse se détacha du mur, et, s'étant élevée dans les airs, elle commença à s'éloigner de la ville. Les deux Scutarins se mirent à sa suite, et, dès le départ, une colonne de nuages précéda leur marche pour les guider. Lorsqu'ils se trouvèrent sur les bords de la mer Adriatique, un autre prodige affermit leur confiance. L'élément humide ne fut pas pour eux un obstacle, ils marchèrent sur les flots affermis sous leurs pas et atteignirent ainsi à la suite de la sainte image les côtes de l'Italie. Arrivés à Rome, une épreuve vint affliger leur piété : la consolante Image disparut à leurs yeux sans qu'ils pussent soupçonner la direction qu'elle avait prise.

Le même jour, 25 avril 1467, fête de saint Marc, patron de Genazzano, à trois heures de l'après-midi, en présence d'une grande foule de fidèles, au moment où les religieux Augustins chantaient les vêpres, un nuage blanc, tout rayonnant d'une éclatante lumière, descend sur l'église de Sainte-Marie et s'en va comme envelopper le mur inachevé de la chapelle bâtie par Pétruccia. Bientôt le nuage s'évanouit et laisse voir la sainte image de la Madone du Bon Conseil, qui reste suspendue miraculeusement au mur, sans y être appliquée. En même temps toutes les cloches de la ville sonnent d'elles-mêmes, et saluent l'arrivée de la Reine du ciel. Le bruit du prodige se répandit bientôt dans les environs et jusqu'à Rome. Les deux Scutarins furent consolés à cette nouvelle, et s'empressèrent d'accourir à Genazzano reconnaître leur chère Madone. Le concours des fidèles, loin de diminuer, ne fit qu’augmenter de jour en jour, et leur foi ne cessa d'être récompensée par des grâces signalées et de nombreux miracles.

 

Exemple

 

Le 15 août 1864, le Saint Père Pie IX quittait Castelgondolfo, sa résidence d’été, et venait à Genazzano par la nouvelle route de Valmontone. Il descendit de voiture sur la place du Sanctuaire. Là s'étaient réunis, pour le recevoir, avec les autorités municipales, l’Évêque de Palestrine et son secrétaire, le séminaire, le général des Augustins et ses religieux. Sa Sainteté entra dans l'église, splendidement décorée. Il était dix heures. Mgr Pacca, maître de chambre, célébra la messe, et Mgr Borromeo Arese, majordome, offrit à la Vierge du Bon Conseil, au nom de Sa Sainteté, un collier enrichi de diamants et un cœur d'or. On chanta ensuite les litanies de la Sainte Vierge et le Pape récita les oraisons. Après avoir admiré et vénéré la sainte Image, la cour se retira dans la grande salle du couvent, où les évêques, le clergé et les autorités civiles furent présentés par le Cardinal Amat, évêque de Palestrine, et admis au baisement du pied. Puis, Sa Sainteté se rendit au palais Colonna. Une fois revêtu de ses ornements pontificaux, la tiare en tête, le pape se mît au balcon, et entouré du Cardinal et des évêques, il donna la bénédiction solennelle à la foule immense, agenouillée sur la place, dans les prairies, sur les collines. A une heure il rentra au couvent et déjeuna en particulier. Avant de partir, le Souverain Pontife visita en détail le Sanctuaire, se prosterna de nouveau devant la pieuse Image et récita lui-même les litanies, le peuple répondant aux invocations. Vers cinq heures, il reprit le chemin de Castelgondolfo.

 

Prière

 

Ô mon Dieu ! Auteur et source première de tout Bon Conseil, qui sauvâtes si merveilleusement des mains musulmanes l'Image de la Mère de Votre Fils unique, et qui la fîtes transporter par vos saints anges de Scutari à Genazzano, voulant que cette aimable Madone fût invoquée sous le titre de Notre Dame du Bon Conseil, accordez-nous, nous Vous en supplions, qu'en vénérant cette image si gracieuse, nous nous montrions toujours fidèles à suivre les inspirations de la divine Conseillère, et que nous puissions entourer au ciel son trône si resplendissant de gloire. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait du livre « Le Mois de Marie devant l'Image miraculeuse de Notre Dame du Bon Conseil de Genazzano, disponible aux Editions Rassemblement à son image

 

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29 novembre 2016

Neuvaine de l'Immaculée Conception 2016

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Neuvaine de l'Immaculée Conception

Du mercredi 30 novembre au jeudi 8 décembre 2016

 

1) Chaque jour, une dizaine de chapelet, suivie de la prière ci-dessous et de trois fois l'invocation :

« Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous » (et pour ceux qui n'ont pas recours à Vous, spécialement les ennemis de la Sainte Eglise et pour toutes les personnes qui Vous sont recommandées »).

2) Une communion le jour du 8 décembre ou entre le 30 novembre et le 8 décembre. Confession recommandée.

 

Prière de la Neuvaine

 

Ô Marie, Vierge Immaculée, debout près de la croix de Jésus, vous portiez avec Lui, dans votre cœur transpercé de douleur, les hommes rachetés par son sang. Il est venu sauver ce qui était perdu et, offrant sa vie pour la multitude, il a rendu au monde l’Espérance. Souvenez-vous des larmes que vous avez versées pour ceux qui font le mal et pour ceux qui souffrent. Obtenez-nous le repentir, le pardon et la paix. Avec votre cœur de Mère, intercédez auprès du Père pour l’Église, nos frères persécutés et l’immense foule des exilés qui peinent et meurent en chemin. Par la contemplation des saintes plaies de Jésus, imprégnez nos cœurs de votre compassion, afin de pratiquer les œuvres de miséricorde envers tous nos frères affamés de pain, d’amour et de vérité. Que se lève aujourd’hui, à la gloire du Père, un peuple de serviteurs, de prêtres et de saints consacrés à vous pour le salut des âmes. Amen.

 

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

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30 avril 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Premier jour

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Les Litanies de la Sainte vierge commencent par une prière suppliante et trois fois répétée, que nous adressons à la miséricordieuse bonté du Seigneur. C'est un cri de douleur qui s'échappe de notre âme et du fond de la nature humaine, pour appeler et faire descendre sur nous le pardon et la compassion du Ciel. En effet, si nous avons bien la connaissance de nous-mêmes, de ce que nous sommes, et de ce que nous pouvons devenir ; il nous est facile de reconnaître que la chose dont nous avons le plus besoin, et que nous devons réclamer avant tout par l'intercession de Marie, pendant ce mois qui lui est consacré, c'est le pardon de nos nombreux péchés, c'est la compassion du Seigneur sur les misères qui affligent notre corps et notre âme. « Lorsqu'on veut offrir quelque chose à quelqu'un, disait le saint curé d'Ars, on fait présenter cet objet par la personne qu'il préfère, afin que l'hommage lui soit plus agréable. Ainsi nos prières présentées par la sainte Vierge ont un tout autre mérite, parce que la sainte Vierge est la seule créature qui n'ait jamais offensé Dieu ».

Avant tout, nous supplions le Seigneur de nous faire miséricorde en nous pardonnant nos péchés. Malheureux que nous sommes, en commettant le péché, nous avons donné la mort à notre âme, nous nous sommes rendus odieux au Seigneur, nous avons mérite l'enfer.. Si Dieu nous traite selon sa justice, qu'allons-nous devenir ? Marie vient calmer nos frayeurs et ranimer notre confiance. En voyant nos maux et notre repentir, elle accourt pour désarmer le bras du Seigneur irrité, elle joint sa voix suppliante à la nôtre pour nous obtenir grâce et miséricorde.

Tous les maux qui désolent la terre sont la peine du péché. Enfants d'un père coupable, nous sommes tous condamnés à porter le châtiment de sa désobéissance. La douleur nous prend au berceau et ne nous quitte qu'à la tombe. Mais ce poids de douleur qui pèse sur tous les enfants d'Adam, n'est-il pas plus lourd encore pour les habitants des campagnes ? A eux de souffrir du froid et de la chaleur ! À eux les longs et pénibles travaux ! Combien de maladies cruelles, souvent précoces, font de leur vie un véritable martyre ! Combien de fois l'intempérie des saisons, la grêle ou la gelée ne viennent-elles pas leur enlever, en une heure, le finit de toute une année de travail !

Mais que sont les misères et les souffrances du corps en comparaison des misères et des souffrances de l'âme. Chagrins du cœur, soucis dévorants, revers de fortune, perle de nos parents et de nos amis ; mille épreuves viennent sans cesse traverser la vie et font couler nos larmes. Ah ! Seigneur ! Pitié pour nos souffrances ; écartez de nous les maladies du corps et les peines du cœur plus cuisantes encore. Pitié pour nos moissons ; préservez-les des orages et des intempéries qui les menacent. Vous connaissez les faiblesses et la fragilité de notre nature ; ne permettez pas que nous soyons éprouvés au-dessus de nos forces. Mais surtout, Seigneur, ne nous laissez pas succomber à la tentation. Écoutez, exaucez Marie notre mère ! et gardez nous du scandale, des paroles licencieuses, des emportements de la colère et des mille fautes où nous pouvons tomber à chaque instant Nous savons que le moyen le plus efficace pour obtenir votre miséricorde sur nos fautes passées, c'est de n'en plus commettre à l'avenir. Nous prenons cette généreuse résolution, que nous voulons renouveler chaque matin, pendant tous les jours de ce beau mois.

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Exemple

Origine de la Médaille miraculeuse

 

Comme nous aurons occasion de parler bien souvent des prodiges opérés par la médaille miraculeuse, nous croyons utile d'en faire connaître l'origine. On verra que Dieu se plaît ordinairement à employer les âmes les plus simples, parce qu'elles sont plus humbles et plus pures, pour révéler ses mystères et communiquer son pouvoir.

Dans le Courant de l'année 1830, une jeune sœur du Noviciat des Filles de la Charité, à Paris, avait vu, pendant l'oraison, un tableau qui représentait la Sainte Vierge couverte d'une robe blanche et d'un manteau de couleur bleue, avec un voile aurore, les bras entrouverts et étendus vers la terre. Ses mains étaient chargées de diamants d'où s'échappaient comme par faisceaux des rayons d'un éclat ravissant, qui se dirigeaient sur le globe, et avec plus d'abondance sur un point déterminé. Dans le même moment elle entendit une voix qui lui disait : « Ces rayons sont le symbole des grâces que Marie obtient aux personnes qui l'invoquent ; et le point sur lequel ils découlent plus abondamment, c'est là France ». Autour du tableau elle lut ces mots : « O Marie, conçue sans péché ! ayez pitié de nous qui avons recours à vous ». Quelques moments après, le tableau fut retourné, et sur le revers elle vit la lettre M surmontée d'une petite croix, et au-dessous, les saints Cœurs de Jésus et de Marie. La même voix ajouta : « Il faut faire frapper une médaille sur ce modèle ; et les personnes qui la porteront indulgenciée, et qui feront avec piété la courte prière que tu viens de lire, jouiront d'une protection spéciale de la Mère de Dieu ».

Cette fille fit part à son directeur de cette vision. Celui-ci n'en tint aucun compte. Six ou sept mois après, la vision fut réitérée de la même manière ; elle la communiqua à son directeur qui n'y attacha pas plus d'importance que la première fois. Quelques mois après, la jeune fille vit et entendit les mêmes choses. Le directeur alors en parla à Mgr l'archevêque de Paris, qui ne vit aucun inconvénient à ce qu'on fit frapper une médaille comme moyen de ranimer la piété. Le but du prélat fut atteint au-delà de toute espérance. Dans peu de temps la médaille se répandit en France, en Italie, en Allemagne, en Amérique, dans l'Inde, dans toute la chrétienté, et partout elle attira des grâces particulières, et même souvent miraculeuses, à ceux qui la portaient, et qui récitaient la prière : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ».

Pratiques : Offrez à Dieu par les mains de Marie, trois fois le jour, votre travail ou vos peines en esprit de pénitence. Ou bien, récitez plusieurs fois dans la journée, au souvenir de vos péchés, l'acte de contrition.

 

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Prière

 

Vierge Marie ! Exempte de tout péché originel et actuel, qui avez supporté les peines de la vie sans les avoir méritées et cependant sans jamais vous plaindre : obtenez-moi cette force d'âme et la soumission à la volonté de Dieu, que vous avez montrées au milieu des plus rudes épreuves. Couvrez-moi de vos mérites auprès du Seigneur, et que par votre miséricordieuse intercession, je sois épargné dans le temps présent et pendant l'éternité. Ainsi soit-il.

 

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12 décembre 2013

Prière à Notre Dame de l'Avent

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Prière à Notre Dame de l'Avent

 

Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos attentes, vous qui avez senti prendre chair en votre sein l'Espérance de votre Peuple, le Salut de Dieu, soutenez nos maternités et nos paternités, charnelles et spirituelles.

Mère de toutes nos espérances, Vous qui avez accueilli la Puissance de l'Esprit pour donner chair aux promesses de Dieu, accordez-nous d'incarner l'Amour, signe du Royaume de Dieu, dans tous les gentes de notre vie.

Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos vigilances, Vous qui avez donné un visage à notre avenir, fortifiez ceux qui enfantent dans la douleur un monde nouveau de Justice et de Paix.

Vous qui avez contemplé l'Enfant de Bethléem, rendez-nous attentifs aux signes imprévisibles de la tendresse de Dieu.

Notre Dame de l'Avent, Mère du Crucifié, tendez la main à tous ceux qui meurent et accompagnez leur nouvelle naissance dans les bras du Père.

Notre Dame de l'Avent, icône pascale, accordez-nous cette joyeuse vigilance qui discerne, dans la trame du quotidien, les passages et la venue du Christ Seigneur. Amen.

 

(D'après une prière de Michel Hubaut, O.F.M., extraite du Magnificat n°241 de décembre 2012)

 

10 janvier 2013

Neuvaine perpétuelle en l'honneur de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine perpétuelle en l'honneur de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

La Neuvaine perpétuelle se récite à un jour fixe de la semaine

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La Médaille Miraculeuse

 

« Ses pieds reposaient sur un globe blanc... J'ai vu des bagues à ses doigts ... Sur chaque anneau se trouvaient des pierres précieuses ... Les pierreries étaient plus ou moins grosses et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants ». Catherine entend une voix intérieure: « Ces rayons sont le symbole des grâces que Je répands sur ceux qui Me, les demandent. Les pierres sans rayons symbolisent les grâces que l'on oublie de me demander ». Un tableau un peu ovale se forma autour de la Sainte Vierge, sur lequel on lisait en lettres d'or ces paroles: « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». La voix dit encore: « Faites frapper une médaille sur ce modèle. Les personnes qui la porteront indulgenciée recevront de grandes grâces, surtout en la portant autour du cou. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance ».

Catherine continue: Le tableau parut se retourner, et je vis au dos de la médaille: un grand M surmontée d'une barre et d'une croix; sous le M se trouvaient les Cœurs de Jésus et de Marie, l'un couronné d'épines, l'autre transpercé d' une épée. L'avant de la médaille représente Marie debout sur la terre, son pied écrasant la tête du serpent, et ses mains étendues vers tous ceux qui demandent son aide. Elle est entourée d'une prière elle contenant l'un de ses titres les plus précieux: « Ô Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Les rayons de lumière de ses mains symbolisent les grâces qu'elle désire accorder à ceux qui portent la Médaille et qui l'invoquent avec confiance. La médaille a été réalisée selon les demandes de Notre-Dame. Elle a été distribué librement et dans un court laps de temps a été porté par des millions de personnes. S'en sont suivies des merveilles innombrables. La santé a été retrouvée, la maladie bannie, la bénédiction accordée.

 

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Exercices de la Neuvaine


Hymne à Marie Immaculée

 

O Marie Immaculée, vos louanges, nous chantons, Vous régnez désormais dans toute sa splendeur avec Jésus, notre Roi.

Refrain : Ave, Ave, Ave Maria! Ave, Ave, Maria!

Votre nom est notre force, vos vertus notre lumière, votre amour notre consolation, votre souvenir notre espérance.

 

Prière d'ouverture


Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.


Venez, Esprit Saint, remplissez le cœurs de vos fidèles, et allumez en eux le Feu de Votre Amour.

Envoyez Votre Esprit, et tout sera créé.

Et Vous renouvellerez la face de la terre.


Prions le Seigneur


O Dieu qui avez instruit les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit, accordez-nous par ce même Esprit de goûter ce qui est bien et de bénéficier sans cesse de ses divines inspirations. Par Jésus le Christ Notre-Seigneur. Amen.


O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (X3)

 

Prière


Seigneur Jésus-Christ, qui avez glorifié par d'innombrables miracles la Bienheureuse Vierge Marie, immaculée dès le premier instant de sa conception, faites que tous ceux qui implorent avec confiance sa protection sur la terre, puissent jouir éternellement de votre présence dans le ciel, Vous qui vivez et régnez avec le Père dans l'unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

O Seigneur Jésus-Christ, qui pour accomplir vos plus grandes œuvres, avez choisi les choses faibles du monde, afin que nulle chair ne se glorifie dans vos yeux, et qui, pour une croyance mieux et plus largement diffusée dans l'Immaculée Conception de votre Mère, avez souhaité que la Médaille Miraculeuse soit manifestée à Sainte Catherine Labouré, permettez, nous vous en supplions, que remplis d'une profonde humilité, nous glorifions ce mystère par nos parole et nos actions. Amen.

 

Souvenez-vous à la Vierge Marie


Souvenez-vous,
ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance et réclamé votre intercession, ait été abandonné. Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, j'accours, je viens à vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement, et daignez les exaucer. Amen.

 

Prière de la Neuvaine


O Vierge Immaculée, Mère de Notre-Seigneur Jésus et notre Mère, pénétrés de la plus vive confiance en ton intercession toute-puissante et infaillible, qui se manifeste de façon toute spéciale par le biais de la Médaille Miraculeuse, nous vos enfants avec amour et confiance nous Vous supplions de nous obtenir les grâces et les faveurs que nous demandons en cette neuvaine, si elles sont utile au bien de nos âmes immortelles ainsi et pour le bien des âmes pour lesquelles nous prions. (Ici présenter nos demandes) Vous savez, ô Marie, combien de fois nos âmes ont été les sanctuaires de Votre Divin Fils qui hait l'iniquité. Obtenez-nous une haine profonde du péché et la pureté du cœur qui nous unira à Dieu, afin que chacune de nos pensées, de nos paroles et de nos actes puissent contribuer à sa plus grande gloire. Obtenez-nous aussi un esprit de prière et de mortification, afin que nous puissions récupérer par la pénitence que nous avons perdu par le péché et enfin parvenir à cette demeure bénie dans laquelle vous demeurez comme Reine des anges et des hommes. Amen.

 

Acte de Consécration à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse


O Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu, nous nous consacrons à Vous sous vocable de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse. Faites que cette médaille devienne pour chacun de nous le signe de votre amour que vous avez pour chacun d'entre nous et un mémorial constant de nos devoirs envers Vous. En la portant toujours, faites que nous soyons bénis par votre protection bienveillante et conservés dans la grâce de Votre Divin Fils. O Vierge puissante, Mère de notre Sauveur, gardez-nous près de Vous à chaque instant de notre vie. Obtenez pour nous, qui sommes vos enfants, la grâce d'une bonne mort, afin qu'unis a vous, nous puissions jouir de la béatitude du ciel pour l'éternité des siècle sans fin. Amen.

 

O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. (X3)

 

Bénédiction du Très Saint Sacrement

 

Tantum ergo, Sacramentum

Veneremur cernui :

Et antiquum documentum,

Novo cedat ritui :

Praestet fides suplementum,

Sensuum defectui.

Genitori, Genitoque,

Laus et jubilatio :

Salus, honor, virtus quoque,

Sit et benedictio :

Procedenti abutroque,

Comparsit laudatio.

 

Adorons donc, proternés

Un si grand Sacrement ;

Que l’ancien rite

cède la place à ce nouveau mystère :

que la foi supplée à la faiblesse de nos sens.

Qu’au Père et au Fils

soient honneur et louange, salut,

gloire, puissance et bénédiction :

même hommage à Celui qui

procède de l’un et de l’autre.

 

Prions

 

Seigneur Jésus Christ, dans cet admirable sacrement, Vous nous avez laissé le mémorial de votre passion ; donnez-nous de vénérer d’un si grand amour les mystères de votre corps et de votre sang, que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de la rédemption. Vous qui vivez et régnez pour les siècles des siècles. R. Ainsi-soit-il.

 

Louanges de Dieu

 

Béni soit Dieu.

Béni soit son saint nom.

Béni soit Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme.

Béni soit le Nom de Jésus.

Béni soit son Sacré-Cœur.

Béni soit Son sang précieux.

Béni soit Jésus au Très Saint Sacrement de l'autel.

Béni soit l'Esprit Saint, Paraclet.

Béni soit le Mère de Dieu, la Très Sainte Vierge Marie.

Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception.

Bénie soit sa glorieuse Assomption.

Béni soit le Nom de Marie, Vierge et Mère.

Béni soit Saint Joseph, son très chaste époux.

Béni soit Dieu dans ses anges et dans ses saints.

 

Qu'en tous temps et en tous lieux, soit adoré, loué, et aimé le Cœur de Jésus dans le Très Saint Sacrement avec un amour et une affection reconnaissante dans tous les tabernacles du monde, et ce jusqu'à la fin des temps. Amen.

 

O Marie, conçue sans péché, priez pour nous, priez pour nous, o Marie, conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous.

 

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17 décembre 2012

Litanies de Notre Dame du Folgoët

Litanies de Notre Dame du Folgoët

 

L'histoire merveilleuse de Notre Dame du Folgoët

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Salaün, le Fou du bois

 

Vers le milieu du XIVè siècle vivait dans une clairière de la forêt lesnevienne, un homme nommé Salaün. Les habitants le nommaient familièrement "Le Fou du Bois" (Fol ar Coat). Considéré comme un « innocent », Salaün mendiait son pain de ferme en ferme. Il demandait l'aumône, en répétant inlassablement : « Ave Maria ! Salaün mangerait bien un morceau de pain ! » (Salaün a zebfre bara !) Il aimait à se balancer sur la branche d'un arbre, au-dessus de la fontaine, et il chantait à pleine voix : « Ô Maria ». En même temps, il se plongeait dans l'eau jusqu'aux épaules. Sa mort survenue vers 1358 (à 48 ans) laissa les gens indifférents. Il fut enterré au village de Lannuchen qui occupe l'ancien emplacement du cimetière et de l'église d'Elestrec (ancienne paroisse du Folgoët), près du manoir de Kergoff. Aujourd'hui encore on peut voir le calvaire encadré des quatre pierres ovoïdes qui proviennent de son tombeau. Mais peu de temps après sa mort, on découvrit sur sa tombe, près du chêne où il se balançait et de la fontaine où il trempait son pain, un lys sur lequel on lisait ces mots écrits en lettres d'or : « Avé Maria ». En ouvrant la tombe, on constata que ce lys avait pris racine dans la bouche du défunt. Le miracle attira rapidement les foules et on voulut bâtir une chapelle sur la tombe de "l'innocent".

Averti des merveilles qui se déroulaient au Folgoët, Jean IV de Monfort, pour se faire pardonner les exactions commises par ses alliés  dans tout le Léon durant la guerre : pillages d'églises, de monastères, et pour accomplir son vœu d'édifier un sanctuaire à Notre-Dame, favorisa la construction de l'église actuelle. Dès 1365, il vint au Folgoët et posa la première pierre de l'édifice. Mais les guerres qui survinrent à cette époque firent suspendre les travaux. Jean IV mourut en 1399 en recommandant à son fils Jean V de continuer son oeuvre. Il vint au Folgoët en 1404 et les travaux recommencèrent. En 1419, Monseigneur de La Rue, évêque de Léon, bénit le sanctuaire qui fut érigé en Collégiale par Jean V en 1423.

 

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La Basilique

 

Au début du XVè siècle, le sanctuaire du Folgoët est le témoin  à la fois de la piété populaire, et des périodes de calme et de troubles que la Bretagne a traversées. Avec tant d’autres édifices religieux, il dit l'architecture religieuse qui fleurit un peu partout dans la région avec la paix retrouvée.

La façade, qui manifeste une grande sobriété, frappe en même temps par la disparité des deux clochers : celui du nord, ouvragé et fignolé comme une châsse, lance vers le ciel sa flèche dorée avec ses clochetons et ses galeries ajourées ; celui du sud paraît avoir été chapeauté par des gens à bout de ressources. Autant la façade nord montre de dépouillement, autant le côté sud de l’édifice brille par la richesse de son ornementation. Que ce soit la galerie en festons trilobés qui court au bord du toit, que ce soient les clochetons débordant de ce toit, ou les gargouilles avec lesquelles l’imagination de l’artiste s’est donné libre cours, ou la profusion des feuillages.

 

A l'intérieur, le regard est tout de suite attiré par cette merveille de ciselure qu’est le jubé, les dentelles de pierre de Kersanton qu’on retrouve dans les arcatures et les guirlandes des autels de l’abside, et la statue de la Vierge vénérée au Folgoët. Et depuis 2002, un nouveau mobilier d’un tout autre style, en laiton et châtaignier, est venu s’intégrer à cet ensemble. Il traduit la foi des chrétiens d’aujourd’hui, et il dira aux générations futures comment nous concevions la façon de pratiquer la religion en ce début du troisième millénaire.

 

Texte extrait du site : http://notre-dame-folgoet.cef.fr

 

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Litanies de Notre Dame du Folgoët

 

Seigneur ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, Dieu unique en trois personnes égales ayez pitié de nous.

 

Notre Dame du Folgoët, Mère de Jésus-Christ, Sauveur du monde, priez pour nous.

Notre Dame du Folgoët, Vierge sans tâche,

Notre Dame du Folgoët, Vierge Puissante,

Notre Dame du Folgoët, Vierge Clémente,

Notre Dame du Folgoët, Vierge Fidèle,

Notre Dame du Folgoët, Arche de l'Alliance du Seigneur,

Notre Dame du Folgoët, Dispensatrice des grâces célestes,

Notre Dame du Folgoët, Reine du Ciel et de la terre,

Notre Dame du Folgoët, Joie du Paradis,

Notre Dame du Folgoët, notre Mère et notre Espérance,

Notre Dame du Folgoët, notre Refuge et notre Défense,

Notre Dame du Folgoët, Force des Prêtres,

Notre Dame du Folgoët, Guérison des malades,

Notre Dame du Folgoët, Santé des infirmes,

Notre Dame du Folgoët, Refuge des pécheurs,

Notre Dame du Folgoët, Consolatrice des affligés,

Notre Dame du Folgoët, Assistante des Chrétiens,

Notre Dame du Folgoët, Espérance des désespérés,

Notre Dame du Folgoët, Protectrice de la Bretagne,

Notre Dame du Folgoët, qui sauverez Rome et notre Saint Père le Pape,

Notre Dame du Folgoët, qui sauverez la France,

 

Afin que Vous gardiez l'innocence de nos plus jeunes enfants, nous Vous prions, ô Notre Dame du Folgoët.

Afin que Vous redoubliez Vos prières pour les jeunes gens exposés aux séductions du monde,

Pour notre pays,

Pour nos parents, pour nos familles,

Pour nos amis, pour nos ennemis,

Pour les infidèles et pour les pécheurs,

Pour nos parents et amis absents,

Pour nos chers défunts,

 

Agneau de Dieu, faites miséricorde à tous les fidèles en terre, ayez pitié de nous,

Agneau de Dieu, faites miséricorde aux âmes des fidèles trépassés qui reposent en vous, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu, accordez la paix aux vivants et aux morts qui règnent en Tous, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

Notre Dame du Folgoët, ô Marie conçue sans péchés,

Priez pour nous qui avons recours à Vous.

 

Oraison

 

Souvenez-Vous, ô Sainte Mère de Dieu, qui avez daigné faire éclater aux yeux de tous la sainteté de Votre Serviteur Salaün, qu'on a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à Vous dans Votre Sanctuaire du Folgoët, ait été abandonné. Animés de la même confiance et prosternés à Vos pieds, nous implorons Votre protection. Souvenez-Vous, ô puissante Reine de la Bretagne, que notre pays a toujours été fidèle à Votre culte. Gardez au cœur des Bretons la Foi des anciens jours, et que jusqu'au dernier moment de notre vie, nous marchions sous votre bannière : Catholiques et Bretons ! Ainsi soit-il.

 

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30 mai 2012

Litanies de Notre-Dame des Ermites d'Einsiedeln

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Notre-Dame des Ermites d'Einsiedeln

 

Un sanctuaire de Marie consacré par les mains du Fils de Dieu et de Marie, du Pontife « qui seul demeure pour l’éternité », n'est-ce pas une ravissante merveille ? Et parce que c'est merveilleux, surnaturel, divin, est-ce impossible ?

Le 14 septembre de l'an de grâce 948, c'était un jeudi, et l'Eglise célébrait la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, une foule immense stationnait devant une église, autour de la modeste chapelle en bois, dans laquelle saint Meinrad avait prié de longues années, au pied d'une humble statue de la Vierge sans tache. Cette foule pieuse attendait avec une anxieuse ferveur le moment où le pontife de Dieu devait apparaître pour donner à ce sanctuaire la consécration qu'il venait lui apporter. Les heures succédaient aux heures, et la cérémonie sainte ne commençait pas. Tout à coup, aux yeux de la foule impatiente apparaît l'évêque consécrateur. Tous les froide se découvrent, les genoux fléchissent et les têtes s'inclinent sous la main bénissante de Conrad. Mais bientôt le saint prélat élève la voix, et quel ne fut pas l'étonnement, l'admiration de ce peuple de fidèles, en recueillant de ses lèvres ce récit rapide: « Mes enfants, s'écrie à travers ses larmes le saint évêque, vous attendez la consécration de la chapelle de Marie. Elle est faite et la cérémonie est achevée. Cette nuit même, pendant que j'étais en oraison dans le saint lieu, des harmonies d'une ineffable douceur ont retenti à mon oreille. A ces accents qui n'étaient pas de la terre, j'ai levé les yeux, et voici le spectacle qu'il m'a été donné de contempler. J'ai vu les anges chantant toutes les hymnes et faisant les cérémonies prescrites par l'Eglise pour la solennité sainte de la consécration. Et au milieu des anges, j'ai vu le Christ lui-même, le Prêtre de la loi nouvelle, revêtu d'ornements violets, célébrer les adorables mystères, entouré de quelques-uns de ses saints. Il avait à ses côtés saint Pierre, saint Grégoire, saint Augustin et les deux diacres saint Etienne et saint Laurent. Et devant l'autel, debout, dans une lumière éclatante, se tenait la très Sainte-Vierge. Longtemps mes yeux ont joui de cette admirable vision. Et voici qu'au moment où elle allait s'évanouir, une voix m'a dit: « Ne songe plus à consacrer ce sanctuaire, il est consacré par Dieu et ses anges ». »

A ce récit, la foule reste muette de saisissement. Cependant une voix murmure tout haut: « ce n'est qu'un songe ». Alors du haut du ciel descendent ces mots: « Cesse, frère, cesse de vouloir consacrer une chapelle divinement consacrée ». Et trois fois ces mots retentissent aux oreilles de la foule. Au cri échappé de mille poitrines, un même cri répond: « Gloire à Jésus-Christ ! Gloire à sa divine Mère ! Gloire au sanctuaire de Marie ! » On comprend qu'inaugurée par un événement aussi merveilleux, la sainte chapelle des Ermites soit devenue un but de pèlerinage attirant de près et de loin, en ce lieu divinement béni, les multitudes qu'on y voit accourir depuis bientôt mille ans. On comprend aussi que des grâces innombrables aient été obtenues des humbles fidèles invoquant avec confiance Notre-Dame des Ermites, dans tous les dangers menaçant la vie de l'âme et du corps. L'authenticité de la consécration miraculeuse de la sainte Chapelle nous est garantie par une bulle du Pape Léon VIII. Dans cette bulle, le Souverain Pontife rapporte qu'il a entendu le récit de ce fait surnaturel des lèvres mêmes du saint évêque de Constance, Conrad, lequel l'a affirmé de la manière la plus solennelle en présence de son digne ami, l'évêque d'Augsbourg, Saint Ulrich, devant l'empereur Othon-le-Grand et son auguste épouse, Sainte Adélaïde. C'était seize ans après l'événement. Les saints évêques Ulrich et Conrad, avec un grand nombre de princes et d'autres prélats, accompagnaient alors l'empereur dans l'expédition qu'il fit à Rome en 960. Après Léon VIII, d'autres Papes, tels que Nicolas V, Pie II, Léon X, Pie IV, Urbain VIII et Pie VI, ont soumis à un nouvel examen le fait historique de la consécration miraculeuse de la sainte Chapelle, et ils n'ont pu qu'en reconnaître la réalité certaine; et tous se sont plu à rendre à ce fait un solennel hommage, en comblant ce lieu saint de privilèges et d'abondantes indulgences.

Remontons maintenant à l'origine de la sainte Chapelle.En 797, naissait dans un château de la Souabe un enfant que Dieu prédestinait à une haute sainteté. C'était Meinrad, fils du comte Berchthold de Hohenzollern. Confié de bonne heure aux soins du saint abbé de Reichenau, le bienheureux Hatton, son grand-oncle, qui fut l'ami de Charlemagne et l'un des plus grands évêques de Bâle, le jeune Meinrad sut joindre à ses progrès dans la littérature des progrès plus grands encore dans la science des saints. Entré à Reichenau en 807, il se voua tout entier au Seigneur en 825. Il était alors dans sa 29me année. Peu après, il fut envoyé par Hatton à Bollingen sur les bords du lac de Zurich, et mis à la tête du prieuré que sanctifiaient là douze Bénédictins de Reichenau. Meinrad y vécut quelque temps. Mais son âme, embrasée de l'amour divin, était avide de sacrifices. Le saint religieux aspirait au silence, à la solitude, au désert. Il sollicite et obtient de son supérieur la permission de se retirer sur un sommet voisin. Là encore, sur l'Etzel, il se trouvait trop rapproché des bruits du monde. Le saint ermite s'enfonce plus avant dans les noires forêts qui étendent leur ombre sur ce désert. C'est là, qu'abrité par sa cellule faite de branches d'arbres, il trouve enfin le lieu désiré de son repos. Cependant le bruit de sa sainteté ne tarda pas à arriver jusqu'aux oreilles de la pieuse abbesse des Bénédictines de Zurich. C'était la princesse Hildegarde, fille de l'empereur Louis le Germanique. Elle prit soin de faire construire, auprès de la demeure du saint solitaire, une chapelle où elle fit dresser une belle statue de la très Sainte-Vierge. Les anges seuls pourraient nous dire les ferventes prières que répandait saint Meinrad devant la douce image de Marie, jusqu'au jour où il tomba sous les coups sacrilèges des deux assassins, qui terminèrent sa carrière mortelle. C'est cette même statue de Marie, devant laquelle les générations se sont pieusement agenouillées pendant plus de dix siècles, qui est encore de nos jours l'objet de la vénération des 200.000 pèlerins, qui vont chaque année demander à Marie protection, appui, soulagement, guérison, force et consolation dans les peines et les misères de la vie.

Un demi-siècle s'était écoulé depuis le martyre de saint Meinrad. La chapelle abandonnée menaçait ruine. Un pieux chanoine de Strasbourg voulut la relever. C'était l'illustre Bennon, parent du roi de Bourgogne, Rodolphe Ier. Il vint en 906 dans les lieux sanctifiés par le solitaire de l'Etzel, y vivre de la vie de Meinrad et former à cette vie austère les disciples qu'attirait sur les pas de Bennon le parfum de ses vertus. Bientôt des cellules élevées près de la chapelle abritèrent le maître en sainteté et ses dignes élèves. A la prière, Bennon sut joindre le travail des mains. Il enseigna à ses frères de la solitude à défricher en même temps et leurs âmes et les forêts qui leur servaient de retraite. Appelé par la divine Providence, en 925, à occuper le siège des évêques de Metz, il y renonça lorsque son zèle lui eut valu de la part des méchants, avec la persécution la plus sanglante, la perte de ses yeux. Le pauvre aveugle voulut finir ses jours dans son heureux désert. Avant sa mort (940), il reçut une visite qu'appelaient sans doute ses prières. Le prévôt du Chapitre de Strasbourg, saint Eberhard, venait admirer, puis imiter la vie sainte de l'ancien chanoine Bennon. Mais Eberhard alla plus loin. Usant de ses richesses selon Dieu, il acheta les terres à moitié défrichées par saint Bennon, et se mit à construire dans sa nouvelle propriété un monastère digne des deux saints dont ces lieux gardaient la mémoire. En 948, la sainte maison était debout, et debout aussi la nouvelle église qui étendait sur la chapelle primitive l'ombre de son vaste pavillon. C'est alors, comme nous l'avons dit, qu'à la prière du saint fondateur Eberhard, Saint Conrad vint, accompagné de saint Ulrich, pour la double consécration de l'église et de la sainte chapelle. Il ne consacra que l'église, nous avons dit pourquoi.

Après le Bienheureux Eberhard, qui fut le premier abbé proprement dit de la maison de saint Benoît à Einsiedeln, la plupart de ses successeurs, dont quelques-uns furent des hommes vraiment distingués autant par leur science et leurs vertus que par leur prudence et leur haute noblesse, s'appliquèrent à entourer de vénération la sainte chapelle de Marie et à lui rendre l'honneur qui lui est dû. Mais à quoi bon rapporter ce qu'a fait pour le sanctuaire privilégié de Marie la piété de Gérold de Hohensax et d'Augustin de Reding ? A quoi bon redire comment le comte Caspar de Hohenems, pour accomplir le vœu de son oncle Marc Sittich, archevêque de Salzbourg, fit revêtir de marbre à l'intérieur et à l'extérieur la sainte chapelle? A quoi bon rappeler sa magnificence d'autrefois, lorsqu'on sait que les Français de la Révolution ont passé là ? Ils y ont passé comme partout, en blasphémant, en pillant, en détruisant, Vandales du XVIIe siècle. La sainte chapelle n'a pas trouvé grâce devant leur fureur. Ils l'ont démolie et ont jonché le sol de ses débris sacrés. C'est là une des gloires, un des fiers exploits de leur général Schauembourg. Seulement, il n'a pu mettre la main sur la vraie statue miraculeuse. ÎI n'a pu envoyer à Paris comme trophée, qu'une imitation de la statue, heureusement substituée à la véritable. Cependant, ce serait faire injure à la piété des cantons et des villes catholiques de la Suisse, que de passer sous silence les seize cierges qui brûlaient sans cesse aux deux côtés de la sainte image. Ces cierges avaient un poids chacun de 90 livres. Les huit de droite étaient fournis par Schwyz, Fribourg, Zoug, Appenzell, Bregenz, Rapperschwyl, Baden et Einsiedeln; les huit à gauche par Lucerne, Unterwalden, Glaris, Uri, le Toggenbourg, Soleure, le pays de Gaster et de nouveau Einsiedeln. Rappelons encore les cinq lampes d'argent, qui étaient suspendues à la voûte. C'étaient autant de dons, la première de Philippe III, roi d'Espagne; la seconde, de Caspar de Hohenems ; la troisième, de la ville de Lucerne; la quatrième, du duc d'Arnberg; la cinquième était une fondation pieuse. Tous ces trésors et tant d'autres sont devenus la proie sacrilège des révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle.

« Les Français, dit un historien, s'étaient annoncés comme les libérateurs du peuple suisse, comme les soldats de la liberté et les protecteurs des chaumières. Une fois maîtres de l'Helvétie, ils se souillèrent par le meurtre, le pillage, le viol et l'incendie. Ils firent peser sur la Suisse un joug plus humiliant et plus odieux que ne l'avait été celui des Gessler et d'autres baillis autrichiens du XIVe siècle ». Après avoir mis en pièces la sainte chapelle de Marie et dévalisé l'église et le monastère des Ermites, (mai 1798) ils laissèrent debout les bâtiments qu'ils eurent la générosité de ne pas incendier. En 1803, les Pères Bénédictins purent reprendre possession des murs qui leur étaient seuls restés.

A leur retour du Vorarlberg, oit ils avaient trouvé un refuge dans l'abbaye de Saint-Gérold, les fils de saint Benoît rapportèrent avec eux la statue miraculeuse, qu'ils avaient emportée dans leur exil comme leur plus riche trésor. Un peuple immense courut à la rencontre de la sainte statue jusqu'à l'Etzel, et l'accompagna de ses prières, de ses chants, de ses larmes jusqu'au seuil de son sanctuaire encore à demi dévasté. Une nouvelle chapelle ne tarda pas à reprendre la place de celle qu'avait détruite l'impiété française. Elle ne fut cependant entièrement achevée qu'après la chute du tyran qui avait tenu l'Europe sous sa botte de soldat, baignée du sang d'un million d'hommes. En 1817, la sainte chapelle apparut de nouveau dans toute sa beauté, avec son vêtement actuel de marbre noir et gris à l'extérieur, et aux couleurs variées à l'intérieur. Un autel en marbre blanc de Carrare y fut dressé ; et au-dessus de l'autel, dans un ciel de nuages d'or, la statue miraculeuse reprit enfin sa place d'honneur. Sur la façade du nouveau sanctuaire, on voit une table d'airain, représentant la consécration de l'ancienne chapelle par Notre-Seigneur et les anges. C'est un beau monument de la piété de Charles-Albert, roi de Sardaigne.

Marie a retrouvé son sanctuaire. Depuis près d'un siècle, elle se montre de nouveau pleine de grâce, de douceur et de miséricorde, aux regards des milliers de pèlerins qui viennent implorer son secours. Sur eux elle étend sa main droite, tandis que l'Enfant-Dieu, sur le bras gauche de sa Mère, semble sourire à ceux qui la prient, de verser sur eux les dons inépuisables de son amour. Le temps, avec ses dix siècles écoulés depuis saint Meinrad et la pieuse abbesse Hildegarde, a noirci le bois de la figure de la sainte image. Elle n'en est que plus vénérable. Elle rappelle ce chant du cantique sacré qu'adresse à Marie la liturgie sainte de l'Eglise : « Vous êtes noire, mais vous êtes belle ; vous demeurez à jamais la Bien-aimée du Roi immortel des cieux. » L'église, qui étend sur la sainte chapelle l'ombre de ses voûtes élancées, n'a pas le cachet d'une haute antiquité. Son style moderne, dénué de caractère, nous dit assez qu'elle n'est que du dernier siècle. Elle fut en effet reconstruite par le prince-abbé, Thomas-Angélique Schenklin, en 1719, quinze ans après la reconstruction du monastère par son prédécesseur, Maur de Roll d'Emmenholz. En 1837, le Révérendissime abbé, Célestin Mailler, lequel occupe la 49e place dans la série des abbés d'Einsiedeln, fit restaurer avec soin les fresques nombreuses qui ornent l'église et représentent les figures et les allégories ayant trait au sacrifice eucharistique, ce noyau de la foi de l'Eglise, ce foyer de la liturgie sainte. Le tableau du maître-autel, qui représente l'Assomption de Marie, est l'oeuvre du peintre Kraus. Il a été retouché par Paul Deschwanden.

A l'extérieur, la façade de l'église a quelque chose d'imposant. Elle rappelle la façade de Saint-Jean de Latran à Rome. A droite et à gauche du portail, on voit les statues de deux illustres bienfaiteurs de la sainte chapelle et de l'abbaye. Ce sont deux empereurs, Othon Ier et Henri Ier. On aimerait à y voir de même la statue équestre de Rodolphe de Habsbourg, qui éleva l'abbé d'Einsiedeln, en 1274, à la dignité de prince du Saint-Empire. Les deux tours qui ornent la façade renferment quatorze cloches merveilleusement harmonisées. Rien n'est beau comme ces quatorze voix d'airain lorsqu'elles s'unissent, dans un concert grandiose et céleste, pour annoncer aux fidèles et aux échos des environs la grande fête du 14 septembre avec ses milliers de pèlerins et ses grandes cérémonies relevées par la musique et les chants des Pères et des 120 élèves de leur brillant collège. Rien de plus émouvant, le soir de ce même jour, que ces harmonies de l'airain, mêlant leurs voix aériennes aux voix sacerdotales, pendant la procession qui se déroule dans les rues d'Einsiedeln, inondées de la double lumière qui resplendit en même temps à chaque fenêtre et dans les mains pieuses de chaque pèlerin.

Nous ne saurions achever cette trop courte notice, sans signaler encore quelques-uns des grands pèlerinages qui se sont accomplis à travers les siècles à Notre-Dame des Ermites, comme aussi quelques-uns des illustres personnages qui sont venus y apporter leurs dons et leurs prières. Un des plus remarquables pèlerinages à la Sainte-Vierge du désert fut celui des saintes femmes, qui vinrent au XIIIe siècle, non seulement visiter la Sainte-Chapelle, mais se fixer à jamais dans les environs. Après avoir vécu pendant plus d'un siècle sous la règle des Béguines, les religieuses « alpestres » finirent, en 1359, par prendre la règle de Saint-Benoît. En 1403, elles habitaient leur nouvelle maison, avec église, sous la protection du prince-abbé d'Einsiedeln. Après l'incendie de, 1684, les Bénédictines de la prairie (in der Au) d'Alpegg, virent leur monastère se relever de ses cendres par les soins de l'abbé Augustin Hofmann, qui fit célébrer désormais, dans l'intérêt de la clôture, les offices dans l'église des religieuses par un de ses conventuels, en attendant qu'un digne successeur du pieux abbé Célestin Müller vint y établir, en 1846, l'Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement. Magnifique institution, qui continue à faire les délices des ferventes filles de Saint-Benoît dans leur modeste église de Tous les Saints.

Est-il besoin de rappeler qu'en 1798, ces humbles religieuses furent chassées de leur monastère par les Français, qui les dépouillèrent, ainsi que leur église, de tout ce qui avait quelque valeur artistique ou matérielle ? Dès avant 1313, le canton de Schwyz, par décision prise dans sa Landsgemeinde, faisait chaque année un pèlerinage à Notre-Dame d'Einsiedeln. Le même voeu s'est fait en 1351 par la ville de Zurich. Le magistrat de Bâle, pendant les ravages de la peste de 1439 en cette ville, voua de même un pèlerinage à Notre-Dame des Ermites, et l'histoire atteste qu'aussitôt le fléau prit fin. Pendant la guerre de Trente ans, en 1636, c'est la ville d'Augsbourg, qui va remercier de sa délivrance la Vierge d'Einsiedeln, et dès 1619, les villes de Feldkirch et de Fribourg en Brisgau s'étaient mises avec empressement sous la protection de Notre-Dame des Ermites. En 1651, c'est la ville de Zell qui accourt aux pieds de Marie, pour la remercier de sa maternelle et bienfaisante protection. De nos jours, il n'y a pas moins de soixante-dix paroisses qui se rendent chaque année en procession à la sainte chapelle du désert. Le demi-canton de Nidwalden continue, comme dans les siècles passés, à s'y rendre en masse et le couvent va processionnellement à la rencontre de ce pèlerinage catholique et national. « C'est ainsi, dit à bon droit le Père Charles Brandis, dans son Pèlerinage à Maria-Einsiedeln, que dès les jours du Bienheureux Meinrad, les âmes avides de paix et de lumière sont venues de siècle en siècle, de génération en génération, s'agenouiller devant la Vierge des miracles; c'est ainsi encore qu'à dater de l'événement merveilleux de l'an 946, le pèlerinage a pris un développement qui n'a pas cessé de croître jusqu'à nos jours ».

Dans la foule innombrable des pèlerins qui ont foulé le sol béni des Ermites, « ce sol, ajoute le Père Brandis, consacré par les vertus de saint Meinrad et plus encore par son sang », il nous plaît de mentionner d'illustres personnages. Après le cardinal Thierry, nonce apostolique en Allemagne, voici venir le roi Charles IV avec une imposante escorte de prélats et de princes, puis l'empereur Sigismond, l'empereur Frédéric III, le duc Henri de Mecklembourg avec son épouse Dorothée de Hohenzollern-Brandenbourg; ce sont ensuite les princes et les princesses de Hohenzollern, qui n'ont pas oublié que saint Meinrad était de leur puissante famille. Ce sont enfin, à la suite de tous les nonces du Saint-Siège en Suisse, des multitudes d'évêques, de la Suisse, de l'Italie, de la France et de l'Allemagne. Parmi les saints qui brillent au ciel de l'Eglise, au nombre des pèlerins de Notre-Dame, après les grands évêques d'Augsbourg et de Constance, saint Ulrich et saint Conrad, il faut nommer la sainte impératrice Adélaïde, Sainte Adelrich et sa mère la bienheureuse Régulinde ; le bienheureux Grégoire, IIIe Abbé d'Einsiedeln; Sainte Elisabeth de Hongrie; Saint Nicolas de Flüe; Saint Charles Borromée, Saint Benoît Labre. Puissent, comme eux et avec eux, tous les pèlerins de Notre-Dame d'Einsiedeln, obtenir, par sa puissante intercession, la grâce de la voir, de l'aimer et de la bénir à jamais dans le Ciel!

 

Texte extrait du livre « Les Principaux Sanctuaires de Marie dans la Suisse Catholique », de Mgr G. F. Chèvre, Fribourg, 1898.

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Litanies de Notre Dame des Ermites

 

Seigneur ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, Dieu unique en trois personnes égales ayez pitié de nous.

Notre Dame des Ermites, Sainte Mère de Dieu, toujours Vierge quoique Mère, priez pour nous.

Notre Dame des Ermites, qui êtes bien plus qu'Eve, la mère des vivants,

Notre Dame des Ermites, qui avez réparé tous les maux que la première femme avait fait entrer dans le monde,

Notre Dame des Ermites, qui nous avez donné le vrai fruit de vie, plus précieux que celui du paradis terrestre,

Notre Dame des Ermites, qu'un prophète montrait de loin mettant au monde le fils du très-haut,

Notre Dame des Ermites, qu'un ange descendu du ciel salua avec admiration, comme étant pleine de grâce, élevée au dessus de toutes les femmes,

Notre Dame des Ermites, qui allâtes communiquer les dons de Dieu à Elisabeth votre sainte parente,

Notre Dame des Ermites, qu'Elisabeth ne put recevoir sans s'écrier: D'où me vient que la mère de mon Seigneur fasse des pas vers moi,

Notre Dame des Ermites, qui disiez dans un saint transport : « Voilà que toutes les générations me déclareront bienheureuse, car le Tout-puissant a fait en moi de grandes choses »,

Notre Dame des Ermites, qui voyant l'enfant Jésus annoncé par les anges, montré par l'étoile, adoré par les Mages dans une crèche, conserviez ces choses, les repassant dans votre cœur,

Notre Dame des Ermites, qui fûtes, en tout, semblable à votre divin fils, pendant votre vie humaine,

Notre Dame des Ermites, Reine des Anges et des Saints, élevée au plus haut des cieux à la droite de votre divin fils,

Notre Dame des Ermites, qui regardez encore la terre avec une tendre compassion, quoique vous régniez dans le ciel,

Notre Dame des Ermites, dont le saint nom est honoré, partout, où Jésus est connu est adoré,

Notre Dame des Ermites, que Jésus glorifie sur la terre comme il vous glorifie dans le ciel,

Notre Dame des Ermites, que Jésus-Christ a spécialement glorifiée par la dédicace miraculeuse du Sanctuaire des Ermites,

Notre Dame des Ermites, qui avez été, sur l'autel, brillante comme un éclair, tandis que ce prodige s'opérait,

Notre Dame des Ermites, dont les esprits célestes ont alors célébré les louanges,

Notre Dame des Ermites, qui, en votre Sanctuaire des Ermites, avez reçu les hommages des Empereurs, des Rois et des Princes de l'église,

Notre Dame des Ermites, qui y êtes honorée par le concours non-interrompu des fidèles,

Notre Dame des Ermites, par les mains de laquelle, votre divin fils nous y dispense les trésors de sa grâce et de sa miséricorde,

Notre Dame des Ermites, qui prodiguez les tendresses de votre cœur maternel à tous ceux qui visitent ce Sanctuaire en esprit de dévotion et pénitence,

Notre Dame des Ermites, phare lumineux, qui dirigez notre voie à travers les écueils, dont la mer orageuse de ce monde est parsemée,

Notre Dame des Ermites, arbre de vie, qui recevez sous votre ombrage et nourrissez de vos divins fruits les pèlerins du ciel,

Notre Dame des Ermites, refuge assuré des plus grands pécheurs,

Notre Dame des Ermites, qui changez en larmes de joie et de reconnaissance des larmes de douleur et de pénitence,

Notre Dame des Ermites, douce consolation des âmes affligées et souffrantes,

Notre Dame des Ermites, puissante protectrice de ceux qui vous invoquent dans les périls du corps et de l'âme,

Notre Dame des Ermites, divine institutrice des âmes simples et humbles de cœur,

Notre Dame des Ermites, Oracle du ciel pour tous ceux qui viennent vous consulter avec confiance dans le doute et l'incertitude,

Notre Dame des Ermites, objet de vénération, de confiance, d'amour et de joie pour tous les vrais enfants de l'Eglise,

Notre Dame des Ermites, Canal de toutes les grâces,

Notre Dame des Ermites, qu'on ne saurait invoquer en va in,

Notre Dame des Ermites, que nous honorons et invoquons avec toute l'effusion de nos cœurs,

Marie aux Ermites, glorieuse Mère de Dieu, la plus sainte et la plus puissante de tous les saints, intercédez pour nous.

Notre Dame des Ermites, à laquelle nous demandons une véritable douleur de nos péchés, et la grâce d'une entière conversion, exaucez-nous.

Notre Dame des Ermites, à laquelle nous demandons la grâce de connaître et d'aimer Jésus-Christ et de lui être fidèles jusqu'à la mort, exaucez-nous.

Notre Dame des Ermites, dont nous implorons l'assistance et la protection à l'heure de la mort, exaucez-nous.

 

Agneau de Dieu, faites miséricorde à tous les fidèles en terre, ayez pitié de nous,

Agneau de Dieu, faites miséricorde aux âmes des fidèles trépassés qui reposent en vous, ayez pitié de nous.

Agneau de Dieu, accordez la paix aux vivants et aux morts qui règnent en Tous, ayez pitié de nous.

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

 

Je vous salue Marie, etc.

 

Dans toutes nos peines et tribulations

Venez à notre secours, ô très Sainte Vierge Marie.

 

Prions

 

O Marie, admirable Mère de notre Sauveur, Mère de grâce et de Miséricorde, qui ne repoussez personne, qui nous accueillez tous avec l'empressement d'une mère pleine de tendresse et de bonté; humblement prosternés a vos pieds, nous venons y chercher un lieu de refuge contre la poursuite des ennemis de notre salut, un lieu de consolation et de repos dans nos peines et nos troubles, un lieu de propitiation dans la crainte où nous sommes d'avoir mérité, par nos fautes, l'indignation et la juste colère du Seigneur. O Marie, étendez sur nous votre main protectrice, et manifestez à vos enfants la force et toute l'efficacité de votre intercession. Faites-vous la voie par laquelle nous allions à Jésus-Christ, et le canal par où nous recevions toutes les grâces nécessaires pour persévérer dans son amour. Soyez notre soutien dans les tentations, notre soulagement dans le besoin, notre consolation dans les peines, notre refuge dans les persécutions, notre secours dans les périls; mais surtout dans les derniers combats de notre vie, à l'heure de la mort, quand les puissances de l'enfer feront tous leurs efforts pour ravir nos âmes, en ce moment formidable, dans ce point le plus terrible, dont dépend notre éternité! Oh! c'est alors, ô très-douce et très-charitable Vierge, que nous vous supplions de nous faire sentir toute la tendresse de votre cœur maternel, et la force de votre pouvoir auprès de celui de Jésus, en nous ouvrant dans la source même de la divine miséricorde un refuge assuré, où vivifiés par le don d'une foi vive, d'une ferme espérance, d'une charité ardente, et d'une contrition parfaite, nous puissions arriver à la céleste patrie, pour y bénir avec vous ce divin Rédempteur pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

17 mars 2012

Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

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Souvenez-vous à Notre Dame de Verdelais

 

O ma bonne Mère, douce Vierge de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je prie au pied de Votre image miraculeuse, ou que, par la pensée, je me transporte dans votre sanctuaire béni, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Vous qui n'abandonnez jamais ceux qui Vous invoquent, Consolatrice des affligés, Protectrice des âmes délaissées, ô Notre Dame de Verdelais, souvenez-vous de moi ! Source toujours ouverte à ceux qui sont altérés de l'Amour Divin, afin que j'aime d'avantage Dieu, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je Vous prie pour l'Eglise et pour la France, pour les pauvres pécheurs, et pour ceux qui me sont chers, ô Mère si aimante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Lorsque je viens Vous dore mes douleurs, Vous confier mes chagrins et mes larmes au souvenir des miens qui souffrent, de ceux que j'aime et que ma mort m'a remis, ô Mère si bonne et si compatissante de Verdelais, souvenez-Vous de moi ! Dans ma dernière agonie, dans ce redoutable passage du temps à l'éternité, ô Vous qui êtes mon espérance, douce Reine de Verdelais, alors surtout, souvenez-Vous de moi ! Faites qu'au Ciel, un jour, ô ma Bonne Mère de Verdelais, je Vous bénisse et Vous remercie éternellement de Vous être si bien souvenue de moi. Ainsi soit-il.


Pour découvrir le Sanctuaire de Verdelais

Notice sur Notre Dame de Verdelais et son 9e centenaire

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-8927470-notre_dame_de_verdelais_2.html


Site du Sanctuaire de Verdelais

www.sanctuaireverdelais.fr


4 février 2012

Prière à Notre Dame des Émigrés

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Prière à Notre Dame des Émigrés


Très Sainte Vierge Marie, Vous qui accompagnez sur les routes du monde ceux qui s'expatrient pour chercher du travail et du pain, après avoir connu Vous-même l'exil, regardez avec bienveillance notre condition ; bénissant ceux qui nous reçoivent, veillez, nous Vous en prions, sur tous ceux que le besoin chasse de chez eux et que la fraternité des autres accueille en les associant à leurs propres sueurs dans les plus durs labeurs.


Soyez une aide aimante, Vous, secours des chrétiens, consolatrice des affligés, pour celui qui, contraint par le sort, éloigné de sa terre natale, vit au milieu d'angoissants soucis pour soi, pour les siens et n'a souvent personne près de lui pour comprendre pleinement sa peine, ranimer ses forces, relever avec la voix du sang son esprit abattu.


Faites, ô Marie, que, réconfortés par Votre miséricorde, secourus par Votre maternelle providence, défendus par Votre prière, les uns et les autres, nous les exilés et nos familles dans l'inquiétude, tous pareillement soutenus par la Foi, l'Espérance et l'Amour, nous marchions dans la crainte de Dieu et que, soumis à la divine Volonté, fidèles à Jésus-Christ et à son Église, nous jouissions des fruits de la Justice chrétienne et, méritions ainsi la paix dans le temps, et le parfait bonheur dans l'éternité. Ainsi soit-il.

 

Vénérable Pie XII, le 21 novembre 1953

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

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