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24 mai 2016

Le Mois de Marie d'Ars

Le Mois de Marie d'Ars

Un mois avec le Saint Curé d'Ars

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Vingt-cinquième jour

Consolatrice des affligés, priez pour nous.

Secours des chrétiens, priez pour nous.

 

Les maux qui font souffrir notre corps sont nombreux ; qui pourrait compter toutes les maladies, toutes les infirmités auxquelles nous sommes exposés ? Les maux qui t'ont souffrir notre âme sont plus nombreux encore ; qui pourrait exprimer toutes les tristesses, tous les chagrins qui viennent assiéger et déchirer notre pauvre cœur ? Nous ne souffrons dans notre corps que de nos propres maux ; nous souillons dans notre âme des maux de nos parents, de nos amis et même des étrangers. L'homme le plus dur peut-il contempler d'un œil sec le convoi funèbre d'une mère, suivi d'orphelins en pleurs ?

Oui, la vie est une suite d'épreuves et de revers. Dans le cours d'une année, les jours sans nuage ne sont pas les plus ombreux. Dans le cours de la vie, si l'on balance les peines avec les plaisirs, il y a plus de jours attristés que de jours embellis par la joie. Nous entrons dans le monde en versant des pleurs, et nous en sortons au milieu des luttes et des douleurs de l'agonie. Le bonheur que nous poursuivons sur cette terre est une illusion continuelle ; il n'y a de réel que les épreuves qui se succèdent et abreuvent sans cesse notre cœur d'amertume. Tantôt c'est la perte de ceux que nous aimons, de nos parents et de nos amis qui nous laissent seuls et isolés dans cette vallée de larmes ; tantôt c'est l'intempérie des saisons ou un revers imprévu qui ruine une famille et renverse une fortune sur le point d'être établie ; tantôt ce sont les événements publics, les guerre ou d'autres fléaux qui viennent attrister nos destinées. Mais que dire des épreuves secrètes, des peines de famille, de ces épines cachées dans le cœur, et qui déchirent d'autant plus que souvent nous ne pouvons les confier à personne. En un mot, comme Job l'a exprimé avec tant d'énergie : « L'homme, né de la femme, vit peu de temps, et sa vie est remplie de beaucoup de misères ». Et qui viendra à notre secours ? Qui nous aidera à porter. ce poids de tristesse ?

Qui en adoucira l'amertume ? Ah ! Si Marie se montre si sensible à nos souffrances corporelles, avec quel empressement plus grand encore ne compatira-t-elle pas à nos souffrances morales, à nos peines de cœur ? La grande école pour apprendre à compatir, c'est d'avoir beaucoup souffert soi-même. A ce titre seul qui doit être plus compatissant que Marie ? Vous souffrez dé l'indigence, vous vivez avec peine de votre travail de chaque jour, vous êtes renvoyé de la maison que vous habitez, du champ que vous cultivez ! Voyez Marie dans sa pauvre retraite de Nazareth, voyez-la repoussée de partout à Bethléem, voyez-la emportant son fils dans ses bras et obligée de fuir en Egypte. Vous souffrez de vos sécheresses et de vos désolations intérieures ; voyez Marie cherchant pendant trois jours son fils qu'elle a laissé dans le temple. Vous pleurez un enfant enlevé à votre tendresse, un fils appelé sous les drapeaux ; voyez Marie au pied de la croix et baignée du sang de son fils.

Oui, Marie est au pied de la croix ; et c'est là surtout qu'elle apprend à compatir à nos peines. N'est ce pas du haut de la croix que son fils nous l'a donnée pour mère ? Et pourquoi Notre-Seigneur voulant que sa propre mère devînt la nôtre, a-t-il attendu ce moment suprême pour nous faire un don si précieux ? C'est que communément, comme les mères n'aiment que mieux leurs enfants lorsqu'elles Les enfantent avec, douleur. ainsi a-t-il voulu que Marie nous enfantât au milieu des douleurs du Calvaire, afin qu'elle eût vraiment pour nous un cœur et des entrailles de mère. Comme nous disons : « Notre Père qui êtes aux cieux » ; nous pouvons donc dire aussi : « Notre mère qui êtes aux cieux ! » Cœurs affligés, souvenez vous-en, et vous éprouverez que l'appel auquel Marie répond le mieux, c'est celui de Consolatrice des affligés, Secours des chrétien ! Recueillons en finissant, pour accroître notre confiance, la parole naïve de notre saint curé. « Je pense, dit il, qu'à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous cotés. La Sainte Vierge est comme une mère qui a beaucoup d'enfants. Elle est continuellement occupée à aller de l'un à l'autre ».

 

Exemple

La ville de Rodez préservée de la peste

 

En 1662, la peste ravageait plusieurs provinces du Rouergue, l'alarme était continuelle dans la ville de Rodez, parce que tous les jours s'approchait le terrible fléau. Enfin, le28 novembre, on annonce que la maladie s'est déclarée dans le couvent des cordeliers. Qui était contigu à la ville. Elle y avait été apportée en effet par un frère, qui en faisant la quête avait rapporté des denrées infectées. Les magistrats firent aussitôt fermer les portes du couvent, afin qu'il n'eût aucune communication avec la ville ; et l'épouvante fut si grande, que la foule immense qui était venue à Rodez pour la fête de St André, et une grande partie de la population s'empressèrent de prendre la fuite. Mais les magistrats ne se contentèrent pas de prendre les moyens naturels de sûreté, ils voulurent encore avoir recours aux moyens surnaturels. Le 6 décembre, ils se réunirent à l'hôtel de-ville avec les notables, et tous furent d'avis qu'il fallait se mettre sous la protection de Marie conçue sans péché, d'une manière publique et solennelle. En conséquence, ils invoquèrent son secours au nom de toute la ville de Rodez dont ils étaient les représentants ; et ils promirent déjeûner à perpétuité la veille de la Conception, de se rendre en corps à Notre-Dame de Ceignac avec la chasse de Saint Amans, et de donner ta somme de deux cents livres pour l'ornement de cette église. A peine le vœu fut-il prononcé, que la protection de Notre-Dame se fit sentir d'une manière extraordinaire. Le fléau s'arrêta aux portes de Rodez. Il fit un grand nombre de victimes dans tous les environs) mais il n'atteignit personne dans la ville. Il y a plus ; c'est que les habitants, de Rodez jouissaient, dans cette occasion, d'an privilège tout à fait extraordinaire. Le mal était en eux, et ne pouvait leur nuire. Quelques-uns le communiquèrent à des étrangers qui en furent victimes hors de la ville, tandis que eux et toute leur famille n'en éprouvèrent aucun dommage. (Histoire du bienheureux d'Estaing).

Pratiques : Dans vos peines, au lieu de vous plaindre et de murmurer, allez vous consoler devant l'image de la Sainte Vierge. Quand vous rencontrerez une personne affligée, consolez-la, en lui présentant des motifs surnaturels.

 

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Prière

 

Ô Marie, c'est au pied de la croix, que je vous apporte aujourd'hui ma prière accoutumée. Si je souffre, c'est que je l'ai mérité cent fois ; mais vous et votre fils, si vous souffrez, c'est sans l'avoir mérité. Cette seule pensée déjà adoucit ma douleur. Puisque vous avez tant souffert, quoique innocente, il faut que la souffrance soit quelque chose de bien agréable à Dieu et de bien méritoire pour le ciel. J'unis mes peines méritées à vos peines innocentes, et j'éprouve un charme secret à souffrir avec vous et avec votre divin fils, parce que c'est l'heureux présage de mon salut. Ainsi soit-il.

 

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