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13 juin 2023

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

Le Mois du Sacré Cœur de Terre Sainte

 

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Quatorzième jour

Quatorzième rayonnement

La tempête sur le lac

 

« Domine, salva nos, perimus ». (Mt. 8, 25)

 

Jésus quittait parfois ses disciples pour s'adonner à l'oraison, abandon momentané, toujours suivi d'une nouvelle preuve d'amour. Le soir de la Multiplication des pains, Jésus ayant prêché tout le jour devant une foule nombreuse aux environs de Tibériade, et guéri un grand nombre de malades, laissa vers la nuit ses Disciples s'embarquer sur le lac et se retira dans une solitude de la montagne pour y prier.

Pendant la nuit une tempête survint, un vent violent balayait les sables et soulevait en vagues énormes les eaux tourmentées. Les Disciples, affreusement balancés sur leur barque légère, n'avançaient qu'avec peine au milieu des ténèbres... et Jésus n'était pas avec eux ! Mais lui, le bon Pasteur, il avait quitté sa retraite et sa prière, à la quatrième veille de la nuit pour venir au secours de son troupeau en péril. Tout à coup, les Disciples aperçurent la forme de leur Maître qui marchait sur les eaux ; croyant à l'apparition d'un fantôme, ils se rejetèrent effrayés dans la barque, mais Jésus leur parla doucement : « C'est moi, dit-il, ne craignez rien ». Aussitôt Pierre, ardent dans la foi, s'écria : Seigneur, si c'est vous, commandez que j'aille à vous sur les eaux ». Jésus dit ce seul mot : « Viens », et Pierre s'élança sur les eaux qui le portaient. Mais le vent était si fort que le courage de l'Apôtre se mit à chanceler en même temps que sa foi ... et Pierre enfonça : « Seigneur, cria-t-il, Seigneur, sauvez moi ». Cet appel désespéré reçut une réprimande. « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? »

En effet, avec le Seigneur Jésus pour pilote, est-il un danger à craindre, un péril dont il ne puisse secourir ? Mais en même temps, avec une bonté adorable, le Maître lui tendit la main, comme une mère qui voit son petit enfant trébucher et le soutient doucement dans ses premiers pas. C'étaient bien aussi les premiers pas de la foi, pas encore chancelants, mais qui devaient se raffermir un jour, afin que Pierre pût conduire sans dévier le troupeau entier de l’Église. Pierre apprit par son expérience et nous apprend à tous qu'il ne faut jamais douter du Seigneur ni désespérer. La Glose dit à cet endroit : « Jésus le fait marcher sur la mer pour montrer sa divine puissance, il le fait enfoncer pour qu'il ne se croie pas semblable à Dieu et qu'il ne s'enorgueillisse pas ».

Le Seigneur entra ensuite dans la barque et commanda aux vents et à la mer ; aussitôt la tempête cessa. Les Apôtres émerveillés s'écrièrent : Vous êtes vraiment le Fils de Dieu !

Considérez, ô vous qui suivez pas à pas les traces du Seigneur pendant son passage mortel sur la terre, considérez, ô pèlerin, combien son Cœur se montre particulièrement doux et compatissant en cette circonstance. Au milieu même de son oraison, sa pensée constante est le sort de ses Apôtres, il connaît leurs alarmes, il a pitié de leur faiblesse ; aussitôt il descend de la montagne, accourt vers eux et dompte les eaux qui soutiennent les pas de leur Créateur. Il rassure de loin ses Disciples effrayés, s'approche plus près, il vient protéger ce nid fragile qui renferme ses bien-aimés.

Cette petite barque est en effet l'espoir de l'Église naissante, et Jésus en est devenu le divin Pilote qui veille sur elle quand la tempête se déchaîne ; son Cœur, désormais, est le phare lumineux qui éclaire les écueils de la mer.

Il prend pitié de Pierre qui tiendra un jour le gouvernail, et qui pour l'heure succombe comme un enfant craintif sous une peur instinctive ; il apaise la mer comme cette fois déjà où ses Apôtres inquiets le réveillèrent pendant une tempête terrible, et nous apprend ainsi par mille exemples à ne jamais douter de Lui au jour de l'épreuve et de l'affliction.

Le divin Cœur, ô pèlerin, veille sans cesse sur nous, il nous protège de sa grâce et de son amour ; plus encore, il est véritablement avec nous par sa présence permanente et réelle dans le Sacrement ; c'est là que nous pouvons le voir et l'entendre, là que nous pouvons recourir à lui et lui crier dans l'angoisse : « Seigneur, sauvez-moi ! » Et toujours il entend le cri de notre cœur meurtri, il écoute le récit fatiguant de nos luttes et de nos défaillances, les soupirs mille fois répétés et souvent douloureux , les craintes et les espoirs du pauvre cœur humain, et il est là, tout prêt à nous répondre doucement : « C'est moi, ne craignez rien ». Dès lors notre petite barque ne sombrera jamais.

 

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Invocation

 

Oh ! Seigneur, apprenez-nous à ne point défaillir dans l'épreuve et la souffrance, mais à rester affermis. Que cette parole du Prophète soit aussi sur nos lèvres : « Je vois mon Seigneur toujours en ma présence, et il est à ma droite, afin que je ne sois jamais ébranlé ». Ne nous quittez donc pas, ô bon Maître, restez à nos côtés, car vous savez combien l'adversité nous fait peur. Si vous avez permis que vos disciples soient battus par la tempête, c'était pour les mieux sauver ; si notre barque, à son tour, est ballottée par les vents contraires, que votre divin Cœur nous protège, qu'il soit notre pilote et notre soutien, et si notre foi chancelle, prenez notre main dans la vôtre et faites-nous aborder avec vous au port du salut.

 

Mirebeau

 

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