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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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21 septembre 2012

Béatification du Père Louis Brisson

Bx Louis Brisson

Béatification du Père Louis Brisson

Fondateur des Oblats de Saint François de Sales

1817-1908

 

A l'occasion de la Béatification du Père Louis Brisson qui aura lieu à Troyes ce 22 septembre, nous vous invitons à découvrir ce grand Serviteur de Dieu et du prochain.

Son enfance

Louis Brisson est né à Plancy (France), le 25 juin 1817. Il est baptisé le 29 juin. Dès l'âge de cinq ans, il manifeste déjà son zèle en recrutant des auditeurs pour la Mission qui se prêche à Plancy. Cet amour précoce pour les âmes est l'indice de sa vocation sacerdotale ; elle se développe sous l'influence de sa pieuse mère. Celle-ci le prépare dans le renoncement et le sacrifice joyeux à sa Première Communion. Cet acte si important marque dans sa vie; il l'accomplit à onze ans, dans l'église de Plancy, avec une grande ferveur. Ce contact intime avec son Dieu allume dans son coeur ce vif amour pour Notre Seigneur au Saint Sacrement qui sera sa grande dévotion.

Au séminaire

Après avoir fait ses premières classes latines au presbytère de Plancy, il entre au Petit Séminaire de Troyes et s’y distingue par son ardente piété et la supériorité de son intelligence; puis il poursuit brillamment ses études au Grand Séminaire.

 Son ordination

Le 19 décembre 1840, l'Abbé Brisson est ordonné prêtre et le 22 décembre, il chante solennellement sa première Messe à Plancy. Peu de temps après son ordination, il est nommé aumônier de la Visitation de Troyes ; il exercera ce ministère pendant quarante-quatre ans.

Visitation de Troyes

La Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis a reçu de Dieu la mission d'établir une Congrégation de Prêtres destinés à répandre dans le monde l'esprit et la doctrine de saint François de Sales, et le Seigneur lui a fait connaître que l'Abbé Brisson est l'instrument providentiel, choisi par Lui, pour coopérer à la fondation de cette Oeuvre. La Servante de Dieu l'en ayant averti, c’est pour l'Abbé Brisson l'occasion d'une longue et terrible lutte. Il ne veut pas céder aux instances de la Vénérable Mère ; il craint d'enchaîner sa liberté et il éprouve une vive répugnance à faire ce qu'elle désire. Le Seigneur lui confirmera lui-même que cet appel vient de Lui.

L'Association catholique de Saint-François de Sales

Attendant l'heure de la Providence pour commencer la fondation des Prêtres, l’Abbé Brisson se donne sans compter à différentes oeuvres d'apostolat dans la ville de Troyes. Dès l'année 1857, il collabore activement avec Monseigneur de Ségur à l'établissement, dans le diocèse, de l'Association catholique de Saint-François de Sales, dont il est nommé directeur en 1858.

Fondation des Oblates de Saint François de Sales

L'Abbé Brisson ouvre en même temps à Troyes des maisons de patronage pour les jeunes ouvrières, très nombreuses dans ce centre industriel. Fin 1866, il en confie la direction à deux anciennes élèves de la Visitation de Troyes; et, avec l’aide de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis, il les forme à la vie religieuse, d'après l'esprit de saint François de Sales. Le 30 octobre 1868, Monseigneur Mermillod donne l'Habit religieux aux deux premières Oblates. Le 11 octobre 1871, Monseigneur de Ségur préside la cérémonie de leur Profession. Le nouvel Institut est un des moyens dont la Providence va se servir pour répandre dans le monde la doctrine de saint François de Sales, par les oeuvres d’apostolat.

Fondation des Oblats de Saint François de Sales

Ces consolants débuts ont leur magnifique couronnement par la fondation des Oblats de Saint François de Sales. Une circonstance toute fortuite amène l'Abbé Brisson à la commencer. Monseigneur Ravinet, Evêque de Troyes, lui demande de reprendre une Ecole secondaire dans sa ville épiscopale. L’Abbé Brisson croit le moment opportun pour réaliser la pensée de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis. Il ouvre le Collège où bientôt viennent le rejoindre de dévoués collaborateurs.

Père Louis Brisson

Le 11 octobre 1874, les Oblats commencent leur noviciat, et le 27 août 1876, le Père Brisson fait Profession, entouré des cinq premiers Oblats qui prononcent ensuite leurs voeux entre ses mains. Les deux Instituts des Oblats et des Oblates de Saint-François de Sales, encouragés et approuvés par Pie IX et Léon Xlll, prennent une rapide extension en Europe d'abord, puis en Afrique et en Amérique. Leurs oeuvres se multiplient : collèges, pensionnats, écoles, patronages, missions. Le Père Brisson en est l'âme et gouverne ses deux familles avec cette sûreté de vue et cette clairvoyance de l'avenir que Dieu accorde si particulièrement aux fondateurs. Tout converge vers lui. Il traite lui-même toutes les affaires: direction des études, travaux intellectuels, sciences, arts, constructions, organisations matérielles et économiques, rien ne lui reste étranger; son génie créateur embrasse tout. Il allie à cette connaissance approfondie des choses pratiques une vie intérieure très intense. C'est essentiellement une âme d'oraison ; son union à Dieu est habituelle, il se tient continuellement en sa divine présence. Il possède à un rare degré le discernement des esprits; il a le don de lire dans les âmes et de leur communiquer la foi ardente qui ranime. Il exerce sur elles un attrait irrésistible qui les amène, presque à leur insu, à l'accomplissement des actes les plus généreux, par amour pour Dieu. Ce remarquable ascendant, le Père Brisson l'exerce non seulement sur sa double famille religieuse, mais encore sur la plupart de ses nombreux visiteurs. Sa mansuétude s'étend à tous ; chacun bénéficie sans distinction de son incomparable charité qui rappelle celle de Notre Seigneur Lui-même. Le sceau divin de l'épreuve marque la vie du Père Brisson dès le moment où il commence la fondation de l'Oeuvre à laquelle il est destiné ; mais il s'imprime plus fortement encore sur les dernières années de son existence si féconde.

Persécution religieuse

La persécution religieuse déchaînée en France contre les instituts religieux anéantit en partie ses oeuvres si prospères. Ses enfants spirituels sont expulsés ; lui-même, empêché par son grand âge de les suivre en exil, se voit contraint, en 1903, de chercher refuge à Plancy, dans I'humble maison qui avait abrité son enfance. En ces heures douloureuses de I'adversité, la vertu du Père Brisson brille dans tout son éclat. Il tient son âme respectueuse à l'égard des volontés et des permissions de Dieu et redit avec le saint homme Job: « - Le Seigneur m'a tout donné, le Seigneur m'a tout ôté. Que son saint Nom soit béni ! -»   Ferme dans sa foi et sûr des promesses divines pour I'avenir de ses deux Instituts, il n’est point ébranlé dans son invincible confiance : Restons bien dans l’assurance que Dieu est avec nous, dit-il ; tout ce qu’Il permettra sera pour nous un grand bien personnel et sa gloire sera propagée par nous d’une façon plus complète. Le Seigneur récompense la foi de son fidèle serviteur ; il voit bientôt fleurir à l'étranger les oeuvres des Oblats et des Oblates. A Plancy, la Providence lui ménage la consolation de continuer son apostolat auprès des jeunes ouvrières, dans une maison de patronage, dernier fruit de son zèle. Le Père Brisson achève ainsi sa course, comme il l'a commencée : au pays de sa naissance, en travaillant jusqu'à son dernier jour au salut des âmes qu’il a tant aimées !

Vers le Ciel

En janvier 1908, une douloureuse maladie fait pressentir sa fin prochaine. Il l'envisage avec la paix du bon serviteur qui a fidèlement accompli la mission dont Dieu I'a chargé. Il reçoit les derniers sacrements, le coeur tout embrasé d'amour, avec les sentiments de la foi la plus vive. Le jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple, le 2 février, à l'âge de 90 ans, il rejoint paisiblement son Seigneur. Ses œuvres lui survivent, et ses nombreux enfants spirituels redisent, jusqu'aux extrémités de la terre, leur filial amour et leur profonde vénération pour celui qui a été leur «bon Père ».

 

Prière

Seigneur Jésus, qui avez dit : « Demandez et vous recevrez », nous Vous prions par l'intercession de Votre Prêtre Louis Brisson. Attentif aux signes des temps et pour obéir à Votre Volonté, il a fondé la famille des Oblates et des Oblats de Saint-François de Sales. Confiant en Votre Providence, joyeux dans l'espérance, il a su, en bon Père, se faire tout à tous. Accordez-nous, à sa prière, les grâces que nous sollicitons de Vous, particulièrement…. Que la Sainte Eglise ait la joie de glorifier ce prêtre selon Votre Coeur, tout donné à ton Amour. Amen.


Bienheureux Louis Brisson, bénissez-nous !

Texte extrait du site www.sosfs.com

Bienheureux Louis Brisson 3

Pour suivre en direct la Messe de Béatification du Serviteur de Dieu Louis Brisson

Rendez-vous sur le site : http://www.ktotv.com a partir de 15 heures.

 

Bienheureux Louis Brisso 4

Quelques Vidéos

 

Emission "La Vie des Diocèses"

Diocèse de Troyes

 

 

Documentaire

Le Père Louis Brisson, père de l'horloge astronomique

 


Louis Brisson, Père de l'horloge astronomique... par canal32-wizdeo

brisson_logo_02

Pour approfondir

Site de la Congrégation des Oblates de Saint François de Sales

www.sosfs.com

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10 septembre 2012

Le Bienheureux Stanislas Papczyński

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Le Bienheureux Stanislas Papczyński

Fondateur de l'Ordre des Mariens de l'Immaculée Conception

1631-1701

Fête le 17 septembre

 

Le Père Stanislas Papczyński naquit le 18 mai 1631 à Podegrodzie prés de Nowy Sacz (Pologne). A la fin de ses études aux collèges Piaristes, et Jésuites il entra en 1654 dans la Congrégation des Pères Piaristes. Il fut ordonné prêtre en 1661. Extrêmement doué, il fut un pédagogue célèbre et éducateur de la jeunesse renommé dans les collèges piaristes, un prédicateur remarquable, un sage guide spirituel et un auteur des écrits traitant les questions de la rhétorique et de la vie spirituelle. Docile à l’inspiration divine, il fonda en 1673 le premier couvent des Mariens dans la forêt de Skierniewice, village situé dans la région de Mazowsze (Pologne). Il fut à l’origine d’une nouvelle famille monastique dans l’Eglise, celle de Mariens de l’Immaculée conception de la Bienheureuse Vierge Marie. Il assigna a son ordre un triple but : la propagation du culte de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu ; le secours porté aux âmes du Purgatoire, particulièrement a ceux qui ont péri durant les guerres et les épidémies ; ainsi que le travail missionnaire dans les milieux défavorisés spirituellement. Le Père Papczyński fut aussi un apôtre de l’abstinence de l’alcool dont il fit un trait caractéristique de son Ordre. Il mourut en odeur de sainteté le 17 septembre 1701 à Gora Kalwaria, près de Varsovie. C’est là, dans l’église du Cénacle que son corps repose. On commença son procès de la béatification en 1767 à Varsovie, il fut interrompu par le partage successif de la Pologne puis il repris en 1953 à Rome. Le 13 juin 1992 le Bienheureux Jean Paul II signa le décret reconnaissant les vertus héroïques du serviteur vénérable de Dieu le Père Stanislas Papczynski. Le 19 juillet 2007, le Pape Benoît XVI approuva la béatification du Père Stanislas de Jésus-Marie Papczynski, qui eut lieu le 16 septembre 2007 au sanctuaire marial de Lichen–Wloclawek (Pologne).

 

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Neuvaine au Père Stanislas Paczyński

 

Au commencement de la neuvaine faire naître l’intention d’obtenir la grâce nécessaire en s’accordant avec la volonté de Dieu.

 

Premier jour

« Le Puissant fait pour moi des merveilles » Lc 1,48

 

Seigneur, Dieu Tout-puissant, par amour pour le Bienheureux Stanislas, qui s’est chargé de promouvoir, avec une grande ardeur, le culte de l’Immaculée Conception de Marie, Mère de Votre Divin Fils, dans l’ordre qu'il avait fondé, donnez-nous la grâce (…), afin que nous puissions Vous glorifier pour les grandes choses que Vous avez accomplies en Vos saints et permettez-nous de conduire notre vie dans Votre Amour et dans une pureté sans taches.

 

Prière pour une grâce spéciale par l'intercession du Bienheureux Stanislas Papczyński

(a dire tous les jours de la Neuvaine)

 

O Dieu, Père de Miséricorde, qui avez inspiré dans le cœur du Bienheureux Stanislas une grande ferveur pour l’accomplissement des oeuvres miséricordieuses spirituelles et corporelles, accordez-moi (accordez-nous) en son nom et par son intercession la grâce de... pour laquelle je Vous prie (nous Vous prions) humblement. Par Jésus Christ, notre Seigneur. Amen.


Notre Père... Je vous salue, Marie... Gloire au Père...

 

Deuxième jour

« Sa miséricorde s’étend d'âge en âge » Lc 1,50

 

Dieu, Juge plein de justice ! Par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui a généreusement et de toutes manières porté l’aide âmes des défunts souffrants au purgatoire, faites, afin que nous puissions l’imiter dans ces sublimes œuvres de miséricorde, en particulier pour nos proches défunts, ainsi que pour ceux qui ont le plus besoin de notre aide spirituelle. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Troisième jour

« déployant la force de son bras, Il disperse les superbes » Lc 1,51

 

Ô Jésus, notre Sauveur et notre Maître ! Par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui a profité de chaque occasion pour annoncer la Parole de Dieu et porter une l’aide spirituelle a tous ceux qui sont privé de soin pastoral, donnez-nous ce même zèle, afin que nous puissions attirer les autres vers Vous, par la parole et par l’exemple, dans notre marche vers les hautes cimes de la sainteté. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Quatrième jour

« Il renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles » Lc 1,52

 

Esprit Saint, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas qui toute sa vie a fermement défendu la Foi Catholique et qui a manifesté sa disponibilité pour le martyre, accordez-nous cette même grâce, afin que nous puissions grandir dans la Foi et la confesser courageusement par toute notre vie. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Cinquième jour

« Il comble de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides » Lc 1,53

 

Dieu notre Père, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui faisant confiance en Votre Providence, au gré de nombreux obstacles et par Votre inspiration a fondé et consolidé la Congrégation de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée, accordez-nous cette même confiance, afin que nous puissions nous distinguer par une confiance inébranlable en Votre puissance, en Votre bonté et en Votre fidélité, guidez-nous sur les chemins épineux que nous traversons vers les splendides promesses de Votre Amour. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Sixième jour

« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » Mt 5,7

 

Dieu, Père de Miséricorde, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas qui a exprimé son amour pour Vous dans la pratique quotidienne des œuvres de Charité, accorde-nous ce même amour, afin que nous puissions toujours l’imiter généreusement par un brûlant amour du prochain. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Septième jour

« Qui vous écoute, M’écoute » Lc 10,16

 

Seigneur, qui êtes un Dieu fidèle, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui durant toute sa vie et à travers toutes ses œuvres, a manifesté une soumission filiale envers le successeur de Saint Pierre, accordez-nous ce même respect, afin que nous puissions garder une complète fidélité à Dieu, à la Croix et à l’Evangile par une parfaite obéissance à l’Eglise. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Huitième jour

« Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des cieux est à eux » Mt 5,5

 

Seigneur, qui nous aimez d'un amour infini, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui s’engageait volontiers à vivre rigoureusement dans la pénitence et dans une pauvreté radicale afin de pouvoir se donner à Vous de tout son cœur et de toute son âme, Vous qui nous aimez, accordez-nous ce même esprit de pauvreté et la grâce de résister courageusement aux tentations de la richesse et aux plaisirs du péché en nous dirigeant vers la liberté de l’esprit, dans la vérité et dans Votre amour. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

Neuvième jour

« Courage, Je suis avec vous, n’ayez pas peur’ Mt 14,27

 

Dieu, de qui vient tout commencement et vers qui tout se dirige, par amour pour le Bienheureux Père Stanislas, qui par sa vie a donné un exemple de confiance totale en Votre Sainte Providence, accorde-nous cette même confiance, afin que nous puissions confier à Votre Amour Miséricordieux notre passé et notre futur, toute notre vie en s’accordant à Vous, afin de nous guider sur le chemin évangélique vers Votre Royaume dans le ciel. (dire ensuite la prière pour une grâce spéciale, voir au premier jour).

 

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Chapelet des Dix Vertus Evangéliques de la Très Sainte Vierge Marie

 

Dans leur lutte contre le péché, afin de grandir dans la sainteté, les membres devraient lever les yeux vers Marie, Modèle de tout les vertus qui illumine la communauté des élus. Ce Chapelet s’inspire de la Règle des Dix Vertus évangéliques de la Très Sainte Vierge Marie. Cette Règle fut donnée par l’Eglise à l’ordre des Pères Mariens lors de son approbation en 1699. Le bienheureux père Fondateur fut le premier Marien a prononcer ces veux solennels sur cette Règle le 06 Juin 1701 à Varsovie.

Comment prier ? Faire le signe de la croix et réciter un « Notre Père » et dix « Je vous salue Marie », en ajoutant chaque fois après les paroles « Sainte Marie, Mère de Dieu » une des vertus suivantes : 1. Vierge Pure 2. Vierge Prudente 3.Vierge très Humble 4. Vierge ferme dans la foi 5. Vierge joyeuse dans la louange 6 Vierge Obéissante 7. Vierge Pauvre. 8. Vierge Patiente 9. Vierge Charitable 10. Vierge Compatissante Finir avec : « Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit… » et la prière mariale :

 

V. De votre Conception ô Vierge Marie vous êtes Immaculée,
R. Priez pour nous le Père, vous qui avez mis au monde son Fils Jésus.

 

Prions

 

Ô Père, Vous qui avez préparé la Vierge Marie à devenir une Mère digne de Votre Fils et qui lui avez permis de prendre part, à l’avance, au Salut que le Christ a apporté par Sa mort, Vous qui l’avez préservée du péché depuis le moment de Sa Conception ; aidez-nous, par ses ses prières, à vivre sans péché en Votre présence. Nous Vous le demandons au Nom de Jésus le Christ, Notre Seigneur. Amen.


V. Que la Conception Immaculée de la Vierge Marie.

R. Sois notre Force et notre Protection.

 

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Litanies du Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie Papczyński

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez nous.

Père Céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie Immaculée, Mère et Reine des Mariens, priez pour nous.

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie Papczyński, priez pour nous.

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, enthousiaste de la croix du Christ,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, vivant image du Christ soufrant,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, prêt à donner sa vie pour le Christ et pour la Foi,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, adorateur du Saint Sacrement,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, docile à l’inspiration du Saint Esprit,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, fils préféré de Marie Vierge Immaculée,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, promoteur du Mystère de l’Immaculée Conception,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, fidèle imitateur des vertus de l’Immaculée, Mère du Christ,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, Fondateur des Mariens,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, apôtre de l’amour de Dieu et du prochain,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, homme de grande confiance,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, exemple de chasteté, de pauvreté et d’obéissance,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, défenseur ardent de la pauvreté évangélique,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, exemple de vie de conversion permanente et de pénitence,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, serviteur de la Miséricorde Divine,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, ardent intercesseur pour les âmes du purgatoire,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, accompagnateur des mourants sur le champ de bataille,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, soucieux ami des pauvres,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, apôtre de l’abstinence,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, sage directeur des consciences,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, maître de prière et de la vie spirituelle,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, infatigable annonceur de la Parole de Dieu,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, enseignant des vérités et des chemins de sainteté,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, artisan de paix et de la réconciliation,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, joie et fierté de la terre polonaise,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, missionnaire, portant l’espérance et le salut pour les païens,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, défenseur de la vie conçu dans le sein maternel,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, intercesseur auprès de Dieu,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, guide sur vers la maison du Père,

Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie, joie du Christ et de la Vierge Immaculée au Ciel,

 

Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, exaucez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde, ayez pitié de nous.

 

V. Voila le Serviteur fidèle et prudent,

R. Comblé de gloire par le Seigneur

 

Prions

 

O Dieu, qui avez appelé le Bienheureux Stanislas de Jésus et Marie pour la promotion du culte de l’Immaculée, Mère de Votre Fils, ainsi que pour aider les âmes du Purgatoire, faites, nous Vous en supplions, que par son exemple et par son intercession, nous aspirions à la sainteté en accomplissant les œuvres de miséricorde et en Vous rendant la gloire. Par Jésus, le Christ Notre Seigneur.

 

Téléchargez le texte de ces prières (pdf) en cliquant ici

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Pour approfondir

www.stanislawpapczynski.org

9 septembre 2012

Neuvaine à Marie Enfant

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Neuvaine à Marie Enfant

(Du 9 au 17 Septembre)



1. O Marie, Sainte Enfant issue de la lignée royale de David, ô Céleste Reine des Anges, ô Mère de la grâce et de l'amour, je Vous salue avec toute affection de mon cœur. Obtenez-moi d'aimer le Seigneur Dieu avec une généreuse fidélité chaque jour de ma vie et obtenez-moi une tendre dévotion envers Vous qui êtes la première-née de l'amour divin.

 

Je Vous salue Marie...


2. O Marie, Céleste Enfant, Blanche Colombe, qui êtes venue belle et Immaculée en ce monde, mon âme exulte quand elle se trouve en Votre présence, car Vous êtes le véritable prodige de la Sagesse et de la Bonté de Dieu, aidez-moi à garder jalousement, et au prix de n'importe quel sacrifice, la vertu angélique de la sainte pureté.

 

Je Vous salue Marie...

 

3. Salut Marie, ô Gracieuse et Sainte Enfant, véritable Paradis de délices spirituels, le jour de l'Incarnation a été planté en Vous le vrai Arbre de Vie, Jésus, le Sauveur du monde. Confiant en Votre Amour, aidez-moi à fuir et à détester les fruits empoisonnés des vanités et des plaisirs de ce monde. Inspirez-moi les pensées, les sentiments et la vertu de Votre divin Fils, qui sont les plus doux fruit de la vie éternelle.

 

Je Vous salue Marie...

 

4. Réjouissez-Vous, ô Marie, merveilleuse Enfant, jardin clos, impénétrable aux créatures, ouvert seulement à l'Epoux céleste qui se plaît à se reposer parmi les fleurs odorantes de vos grandes vertus. O Lys du paradis, merveilleux exemple de la vie humble et cachée, faites que l'Epoux céleste trouve toujours ouverte la porte de mon cœur pour les visites amoureuses de Sa grâce et de ses amoureuses inspirations.

 

Je Vous salue Marie...


5. O Marie, Sainte Enfant, Aurore Mystique, heureuse Porte du ciel, en Vous se confie et espère mon âme. Combien est profonde ma tiédeur pour le service de Dieu et qu'il est grand le danger de me damner ! O ma puissante Avocate, de Votre petit berceau, étendez Votre main bénie afin de me sortir de cette pénible léthargie, soutenez-moi sur les chemins de la vie et faites que je serve le Seigneur avec une grande ferveur et une grande persévérance jusqu'à ma mort, pour pouvoir obtenir la couronne éternelle.

 

Je Vous salue Marie...

 

(Indulgence partielle une fois par jour. Approbation ecclésiastique)

 

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Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

7 septembre 2012

Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

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Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

1876-1924

 

Felice Rossini est né à San Macario, dans la commune de Samarate le 15 Juin 1876. A 14 ans, il entra chez les Frères Mineurs Capucins et reçut le nom de Frère Daniel de Samarate. Il émet les vœux temporaires en 1892, puis les vœux perpétuels en 1896. Encore clerc-étudiant, il obtient, en 1898, de partir pour les missions du Brésil. A Fortaleza, en Mars 1899, il est consacré Prêtre et les premiers mois de l'année suivante, il est envoyé à la colonie agricole de San Antonio Prata (PA), dans laquelle il est très actif jusqu'au mois de Janvier 1913, apparaissent les premiers signes de la lèpre, maladie qu'il a contractée dans l'exercice de son ministère. Après une brève période pendant laquelle il sera Prêtre à San Luis-Anil (MA), le 27 Avril 1914, il entre à nouveau à la Léproserie de Tucunbuda, près de Belém, où il est resté jusqu'à sa mort. Là, il assiste avec beaucoup de compassion et d'amour, ceux qui souffrent de la même maladie que lui. Il est mort en odeur de sainteté le 19 mai 1924. L'ouverture de sa cause de béatification a été célébrée dans les diocèses de Milan et de Belem (1997). Un décret de validité a été publié par la Congrégation Romaine pour la Cause des Saints (1998). Actuellement, la préparation de la « Positio Virtutibus » est en cours ; afin que le Père Daniel soit déclaré Bienheureux.

 

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Credo que le Père Daniel et ses frères lépreux récitaient chaque matin

 

Je suis un enfant de Dieu, Dieu habite en moi.

Je peux être ce que je veux parce que Dieu m'y aide.

Je ne me fatigue jamais, parce qu'un Dieu ma force.

Je ne suis jamais malade ni attristé, parce que Dieu est ma santé.

Je ne manque de rien parce que Dieu me donne tout ce dont j'ai besoin.

Parce que je suis un enfant de Dieu, je suis uni à la Divine Présence de mon Père.

Je suis heureux dans tout ce que j'entreprends, car mon savoir et mes connaissances augmentent de plus en plus en moi chaque jour qui passe. Amen.

 

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Prière pour obtenir des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate

 

Dieu notre Père, « Seigneur du ciel et de la terre », qui avez choisi le père Daniel de Samarate, afin qu'il se donne totalement aux pauvres lépreux du monde, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande....

 

Notre Père... Gloire soit au Père....

 

Seigneur Jésus, Fils unique du Père et notre Rédempteur, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, et qui lui avez donné un grand cœur ardent, capable de servir avec amour et compassion ses frères lépreux dans lequel vous a si bien reconnu, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

Ô Esprit Saint, Don Divin du Père et du Fils, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, le consacrant avec votre onction pour annoncer la Bonnes Nouvelles aux pauvres et aux exclus, et en l'associant à la passion et la mort du Christ, dans le service des lépreux, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

O Marie, Mère de Jésus et de ses disciples, vous avez accompagné le Père Daniel de Samarate avec une sollicitude maternelle, intercédez pour nous, avec lui, devant le Très-Haut, obtenez-nous les grâces que je Vous demande...

 

Je Vous salue Marie...

 

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Les personnes qui ont obtenu des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate sont priées d'en adresser le témoignage à

Vice Postulazione,

Convento dei Fratti Minore Cappuccini,

Viale Piave 2,

I- 20129 Milano (Italia)

www.padredanieledasamarate.it

Mail : padredaniele@tiscali.it

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

30 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Marie Reine Immaculée

Trente-et-unième jour

Marie, Mère admirable

 

Le Père Nieremberg raconte qu'un religieux de la Compagnie de Jésus, grand serviteur de Dieu et très dévot de à Marie, demanda à la Sainte Vierge quel nom il pourrait lui donner qui renfermât quelque chose de Ses grandeurs. Or, un jour que les élèves dont il était le Père spirituel chantait les Litanies, la Très Sainte Vierge lui apparut environnée d'une vive lumière, et lui dit que cette invocation : « Mater Admirabilis », renfermait beaucoup de ses titres, puis elle laissa ce bon religieux si content, si joyeux, si pénétré de ses ineffables grandeurs que, ravi en une douce extase, il s'écriait : « O Mère Admirable ! Mère Admirable ! » et sans cesse il répétait avec amour : « O Mère Admirable ! »

De fait, ajoute le Père Nieremberg, comment ne serait-Elle pas une Mère Admirable, Celle qui est Mère de Dieu, Mère de l’Éternel, Mère du Créateur de toutes choses, Mère du meilleur Fils qui fût jamais, d'un Fils aussi bon et aussi Saint que le Saint Esprit ; Mère de notre vie, de notre Rédempteur, Mère de l'Homme-Dieu ? Comment ne serait-Elle pas Mère Admirable, Celle qui est Mère et Vierge, plus Mère que toutes les mères sur la terre, plus Vierge que toutes les vierges ? Mère Admirable ! Elle n'a été Mère que du Fils qu'Elle a voulu, et Elle ne l'a pas voulu autre qu'un Dieu. Mère Admirable ! Bien que réellement Mère de Dieu, elle ne dédaigne pas cependant d'être la Mère des pauvres hommes. Mère Admirable ! Puisqu'Elle est Mère de Consolation, Mère des grâces, Mère de Miséricorde, Mère des vierges, Mère de toutes les vertus. Oh ! C'est avec raison qu'Elle s'appelle Mère Admirable, Celle qui l'est réellement de tant de manières et à tant de titres.

O mon aimable Rédempteur, béni, loué et remercié soit à jamais Votre Cœur Sacré qui m'a donné une Mère si grande, si élevée, si admirable !

 

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Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

 

Fin du Mois de l'Assomption

 

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Prochain Mois de Dévotion, le Mois du Rosaire, rendez-vous le 30 septembre

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29 août 2012

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

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La Fête de la Nativité de Marie

Le 8 septembre

 

C’est la naissance de la Vierge Marie; faisons-lui fête, en adorant le Christ son fils, le Seigneur. Telle est l'invitation que nous adresse aujourd'hui l'Eglise. Ecoutons son appel ; entrons dans sa joie qui déborde : l'Epoux est proche, puisque son trône est dès maintenant dressé sur terre ; encore un peu, et lui-même paraîtra sous ce diadème de notre humanité dont doit le couronner sa mère au jour de la joie de son cœur et du nôtre. Aussi, comme en la glorieuse Assomption, retentit à nouveau le Cantique sacré ; mais il est plus de la terre, cette fois, que du ciel. Voici qu'en vérité nous est donné mieux que le premier paradis à cette heure. Eden, ne crains plus les retours des mortels humains ; ton chérubin peut cesser sa garde et regagner les cieux. Que nous importent tes beaux fruits auxquels on ne peut toucher sans mourir ? La mort, maintenant, elle est pour ceux qui ne goûteront pas du fruit qui s'annonce parmi les fleurs de la terre vierge où nous fait aborder notre Dieu.

Salut, monde nouveau où les magnificences de la création primitive sont dépassées; salut, port fortuné dont le repos s'offre à nous après tant d'orages! L'aurore paraît ; l'arc-en-ciel brille ; la colombe s'est montrée ; l'arche touche terre, ouvrant au monde de nouvelles destinées. Le port, l'aurore, l'arc-en-ciel, la colombe, l'arche du salut, le paradis du céleste Adam, la création dont l'autre n'était qu'une ébauche, c'est vous, douce enfant, en qui déjà résident toute grâce, toute vérité, toute vie. Vous êtes la petite nuée que le père des Prophètes attendait dans l'angoisse suppliante de son âme, et qui apporte à la terre desséchée la fraîcheur ; sous la faiblesse de vos membres si frêles apparaît la mère du bel amour et de la sainte espérance. Vous êtes cet autre léger nuage d'exquis parfum qu'exhale aux cieux notre désert ; l'incomparable humilité de votre âme qui s'ignore révèle leur Reine aux Anges, armés en guerre près de votre berceau. O tour du vrai David, citadelle où, du premier choc, s'est brisé l'enfer ; vraie Sion, dès l'abord fondée sur les saintes montagnes, au sommet des vertus ; temple et palais dont ceux de Salomon étaient l'ombre ; maison que l'éternelle Sagesse s'est bâtie pour elle-même : le plan réalisé dans vos lignes si pures était arrêté dès l'éternité. Avec l'Emmanuel qui vous prédestina pour son lieu de délices, vous êtes vous-même, enfant bénie, le sommet de toute création, l'idéal divin pleinement réalisé sur terre.

Or donc, comprenons l'Eglise, quand elle acclame dès ce jour votre divine maternité, ne séparant pas la naissance de l'Emmanuel et la vôtre en ses chants. Celui qui, étant Fils en Dieu par essence, voulut l'être aussi dans l'humaine nature, avait avant tous autres desseins résolu qu'il aurait une Mère; tel par suite devait être en celle-ci le caractère primordial, absolu, de ce titre de Mère, qu'il ne fît qu'un dans l'éternel décret avec son être futur, comme en étant le motif, comme renfermant la cause même de son existence ainsi que le principe de toutes ses perfections de nature et de grâce. Donc nous aussi, dès le berceau, devons-nous voir en vous la Mère, et célébrer votre naissance, en adorant votre fils, le Seigneur.

D'autant qu'embrassant tous les frères de l'Homme-Dieu, votre bienheureuse maternité projette ses rayons sur tout ce qui précède ou suit dans le temps ce fortuné jour. Dieu, notre Roi avant les siècles, a opéré le salut au milieu de la terre : « Le milieu de la terre, c'est admirablement Marie, dit l'Abbé de Clairvaux ; Marie, centre universel, arche de Dieu; elle est la cause des choses, l'affaire des siècles. Vers elle se tournent les habitants des cieux comme du séjour de l'expiation, les hommes qui nous précédèrent et nous qui sommes présentement, ceux qui doivent nous suivre, et les fils de nos fils et leurs descendants : les cieux pour voir se remplir leurs vides, les habitants des bas lieux pour leur délivrance; les hommes du premier âge pour être trouvés des prophètes fidèles, ceux qui viennent après pour obtenir de parvenir à la béatitude. Mère de Dieu, Reine des cieux, Souveraine du monde, toutes les générations vous diront bienheureuse ; car vous avez engendré pour toutes la vie et la gloire. En vous à jamais les Anges puisent la joie, les justes la grâce, les pécheurs le pardon ; en vous, et par vous, et de vous la bénigne main du Tout-Puissant a créé une seconde fois ce qu'elle avait fait une première. »

« Solennité d'entrée, dit de ce jour André de Crète; fête initiale, dont le terme est l'union du Verbe et de la chair ; fête virginale, de joie pour tous et de confiance. » « Toutes les nations, soyez présentes, s'écrie Jean Damascène ; toute race, toute langue, tout âge, toute dignité, célébrons joyeusement le jour natal de l'allégresse du monde. » « C'est le commencement du salut, l'origine de toute tète, proclame à son tour saint Pierre Damien : voici qu'est née la Mère de l'Epoux! A bon droit, l'univers aujourd'hui tressaille, et l'Eglise, transportée, module des motifs d'épithalame en ses chœurs. » Mais les docteurs d'Orient et d’Occident ne sont pas seuls à exalter dans les mêmes termes aujourd'hui l'apparition de Marie sur terre. Dans l'Office de la fête, les deux Eglises latine et grecque chantent toujours, chacune en leur langue, cette belle formule  de conclusion, identique pour toutes deux : « Votre naissance, o Mère de Dieu, fut l'annonce de la joie pour le monde ; car c'est de vous qu'est né le Soleil de justice, le Christ notre Dieu, qui détruisant la malédiction octroya la bénédiction, et confondant la mort nous gratifia de l'éternelle vie. »

L'accord de Rome et de Byzance dans la célébration de la fête de ce jour remonte au VII° siècle au moins. On ne saurait avec quelque assurance préciser davantage, ni surtout généraliser la date première de son institution. Angers regarde le saint évêque Maurille comme en ayant été le premier auteur, sur un désir de la Bienheureuse Vierge à lui apparue, vers l'an 430, dans les prairies du Marillais : d'où le nom de Notre-Dame Angevine, ou fête de l'Angevine, donné si fréquemment à la présente solennité. Au XI° siècle, Chartres, la ville de Marie, n'en revendique pas moins pour son Fulbert, soutenu de l'autorité de Robert le Pieux, une paît prépondérante dans la diffusion delà glorieuse fête au pays de France; on sait l'intimité de l'évêque et du roi, et comment celui-ci voulut noter lui-même en chant d'une suave mélodie les trois admirables Répons où son ami célèbre le lever de l'étoile mystérieuse qui doit engendrer le soleil, la branche sortant de la tige de Jessé pour porter la fleur divine où se reposera l'Esprit-Saint, la bénigne toute-puissance qui fait produire à la Judée Marie comme la rose à l'épine.

En l'année 1245, dans la session troisième du premier Concile de Lyon, celle-là même où Frédéric II fut déposé de l'empire, Innocent IV établit pour l'Eglise universelle, non la fête partout dès lors observée, mais l'Octave de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était l'accomplissement du vœu fait par lui et les autres cardinaux pendant le veuvage de dix-neuf mois, résultat des intrigues du fourbe empereur, qui suivit pour l'Eglise la mort de Célestin IV, et auquel l'élection de Sinibaldo Fieschi sous le nom d'Innocent avait mis un terme. En 1377, le grand Pape qui venait de briser les chaînes de la captivité d'Avignon, Grégoire XI, voulut compléter par l'adjonction d'une Vigile à la solennité les honneurs rendus à Marie naissante ; mais soit qu'il n'eût exprimé sur ce point qu'un désir, comme un peu plus tard au sujet du jeûne préparatoire à la fête de la Visitation son successeur Urbain VI, soit pour toute autre cause, les intentions du pieux Pontife ne prévalurent que peu de temps dans les années si troublées qui suivirent sa mort.

Avec l'Eglise implorons, comme fruit de cette fête si suave, la paix qui semble fuir toujours plus nos temps malheureux. Ce fut dans la seconde des trois périodes de paix universelle signalées sous Auguste,etdont la dernière marqua l'avènement du Prince même de la paix, que naquit Notre-Dame.

Pendant que se fermait le temple de Janus, l'huile mystérieuse sortait du sol où devait s'élever le premier sanctuaire delà Mère de Dieu dans la Ville éternelle; les présages se multipliaient; le monde était dans l'attente; le poète chantait: « Voici qu'arrive enfin le dernier âge prédit par la Sibylle, voici s'ouvrir la grande série des siècles nouveaux, voici la Vierge ! » En Judée, le sceptre est ôté de Juda ; mais celui-là même qui s'en est approprié la puissance, Hérode l'Iduméen poursuit en hâte la splendide restauration qui doit permettre au second Temple de recevoir dignement dans ses murs l'Arche sainte du nouveau Testament. C'est le mois sabbatique, premier de l'année civile, septième du cycle sacré : Tisri, où commence le repos de chaque septième année, où l'année sainte du jubilé s'annonce ; le plus joyeux des mois, avec sa solennelle Néoménie que signalent les trompettes et les chants, sa fête des Tabernacles, et la mémoire, de l'achèvement du premier Temple sous Salomon. Au ciel, l'astre du jour, parcourant ses demeures du Zodiaque, vient de quitter le signe du Lion pour entrer dans celui de la Vierge. Sur la terre, deux descendants obscurs de David, Joachim et Anne, remercient Dieu qui a béni leur union longtemps inféconde.

 

Extrait de l'Année Liturgique, tome 5, de Dom Prosper Guéranger

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Neuvaine pour la Nativité de la Sainte Vierge

Elle commence le 30 août

 

On dit tous les jours les prières suivantes :

 

Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

 

Venez, Esprit-Saint, remplissez les cœurs de vos fidèles,

et allumez en eux le feu de votre amour.

 

Envoyez votre Esprit, et tout sera créé,

Et Vous renouvellerez la face de la terre.

 

Prions

 

O Dieu qui avez enseigné le cœur des fidèles par la lumière du Saint Esprit, donnez nous cet Esprit Saint qui nous fasse goûter et aimer le bien et qui répande toujours en nous sa consolation Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Prière

 

O Marie, choisie par l'auguste Trinité, et destinée de toute éternité pour être la Mère du Fils unique du Père, annoncée par les prophètes, attendue par les patriarches, désirée par toutes les nations : sanctuaire sacré, temple vivant du Saint Esprit ; soleil sans tache, parce que vous avez été conçue sans péché ; souveraine du ciel et de la terre, Reine des anges, nous vous honorons avec humilité, nous voulons célébrer avec allégresse la mémoire de votre heureuse naissance ; nous vous supplions de venir naître spirituellement dans nos âmes, de les captiver par votre douceur et par votre amabilité, afin qu'elles soient toujours unies à votre doux et aimable cœur.

 

I. Maintenant, par neuf salutations distinctes, nous dirigeons nos pensées vers les neuf mois pendant lesquels vous demeurâtes renfermée dans le sein maternel, et disons que tirant votre origine du sang royal de David, vous parûtes avec éclat, lorsque vous naquîtes de Sainte Anne, votre bienheureuse mère. Je Vous salue Marie...

 

II. Nous vous saluons, enfant céleste, colombe de pureté, qui à la honte du dragon infernal, avez été conçue sans péché. Je Vous salue Marie...

 

III. Nous vous saluons, aurore resplendissante, qui annoncez le soleil de ; justice, et apportez à la terre le premier rayon de lumière. Je Vous salue Marie...

 

IV. Nous vous saluons, ô élue de Dieu, qui, comme un soleil sans tache, avez brillé dans la nuit ténébreuse du péché. Je Vous salue Marie...

 

V. Nous vous saluons, astre brillant, qui avez éclairé le monde enveloppé dans les ténèbres du paganisme. Je Vous salue Marie...

 

VI. Nous vous saluons, redoutable guerrière, qui, comme une armée rangée en bataille, avez seule mis en fuite l'enfer tout entier. Je Vous salue Marie...

 

VII. Nous vous saluons, ô belle âme de Marie, que Dieu a regardée avec complaisance de toute éternité. Je Vous salue Marie...

 

VIII. Nous vous saluons, ô précieuse enfant, nous honorons votre très saint petit corps, les bandelettes dont il fut enveloppé et le berceau où il reposa ; nous bénissons le moment de votre naissance. Je Vous salue Marie...

 

IX. Nous vous saloons enfin, Bienheureuse Enfant, ornée de toutes les vertus dans un degré infiniment supérieur aux Saints ; c'est pourquoi, Mère digne du Sauveur, vous avez mis au monde le Verbe par la puissance du Saint-Esprit. Je Vous salue Marie...

 

Prière

 

O très aimable enfant, qui dans votre heureuse naissance avez consolé le monde, réjoui le Ciel, effrayé l'enfer, apporté du soulagement aux pécheurs, de la consolation aux affligés, de la santé aux malades, de la joie à tous les hommes, nous vous supplions avec ferveur de naître spirituellement dans nos âmes par votre amour ; fixez nos esprits dans votre service, et nos cœurs dans l'union avec vous: faites fleurir en nous ces vertus qui nous rendront agréables à vos yeux très miséricordieux. O Marie, soyez-nous Marie, en nous montrant les salutaires effet de votre doux nom. Que l'invocation de ce saint nom soit notre force dans les peines, notre espérance dans les dangers, notre bouclier dans les combats, et notre soutient à la mort: « Que le Nom de Marie soit un miel à notre bouche, une mélodie à nos oreilles et une jubilation à notre cœur. Ainsi soit-il.

 

Litanies de la Sainte Vierge

 

Seigneur, ayez pitié.

Christ ayez pitié.

Seigneur, ayez pitié.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu,

Esprit-Saint qui êtes Dieu,

Trinité sainte qui êtes un seul Dieu,

Sainte Marie, priez pour nous

Sainte Mère de Dieu,

Vierge sainte entre les vierges,

Mère du Christ,

Mère de l'Église,

Mère de la divine grâce,

Mère très pure,

Mère très chaste,

Mère sans tache,

Mère demeurée vierge,

Mère digne d'amour,

Mère admirable,

Mère du bon conseil,

Mère du Créateur,

Mère du Sauveur,

Vierge très prudente,

Vierge digne d'honneur,

Vierge digne de louanges,

Vierge puissante,

Vierge pleine de bonté,

Vierge fidèle,

Miroir de justice

Siège de la sagesse,

Cause de notre joie,

Demeure de l'Esprit-Saint,

Demeure comblée de gloire,

Demeure toute consacrée à Dieu,

Rose mystique,

Tour de David,

Tour d'ivoire,

Maison d'or,

Arche de la nouvelle alliance,

Porte du ciel,

Etoile du matin,

Santé des malades,

Refuge des pécheurs,

Consolatrice des malheureux,

Secours des chrétiens,

Reine des Anges,

Reine des Patriarches,

Reine des Prophètes,

Reine des Apôtres,

Reine des Martyrs,

Reine des Confesseurs,

Reine des Vierges,

Reine de tous les Saints,

Reine conçue sans le péché originel,

Reine élevée dans les cieux,

Reine du très saint rosaire,

Reine de la famille,

Reine de la paix,

 

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde exaucez-nous. Seigneur.

Agneau de Dieu qui enlevez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

 

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

 

V. Votre nativité, ô Vierge Mère de Dieu,

R. A annoncé la joie au monde entier.

 

Prions

 

Nous Vous prions, Seigneur, d'accorder à vos serviteurs le bienfait de la grâce céleste, afin que, comme la naissance de la bienheureuse Vierge a été pour eux un commencement de salut, la fête solennelle de sa Nativité leur procure une augmentation de paix.

 

Pour le Pape

 

O Dieu, qui êtes le Pasteur et le recteur de tous les fidèles, regardez d'un œil favorable le Pape N., votre serviteur que vous avez établi chef de votre Eglise : faites, par votre grâce, que ses paroles et ses exemples soient profitables à ceux sur qui il a autorité, afin qu'il ait part, dans la vie éternelle avec le troupeau qui lui est confié. Nous Vous le demandons, Père, par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Pour nos différents besoins

 

O Dieu, notre refuge et notre force, rendez-vous favorable aux prières de votre Eglise, vous qui êtes l'auteur de toute piété, faites que nous obtenions sûrement ce que nous vous demandons avec confiance, par Jésus, le Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

 

Que Marie et son tendre Fils nous bénissent ! Ainsi soit-il

 

Recueil de Neuvaines préparatoires aux principales Fêtes de la Sainte Vierge, Lévis, Mercier et Cie, Libraire, imprimeurs et relieurs, 1886.

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29 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Trentième jour

Il faut se préparer, par une Neuvaine, à la Nativité de la Sainte Vierge

 

Aujourd'hui commence la Neuvaine préparatoire à la Nativité de mon Auguste Mère. Cette Fête, dit un pieux auteur, est un jour de faveurs signalées pour tous les dévots serviteurs de Marie ; car si les reines du monde ont l'habitude de se montrer libérales au jour anniversaire de leur naissance, et d'accorder toutes les grâces qu'on leur demande, combien la Reine du Ciel et de la terre ne sera-t-Elle pas plus généreuse envers ses enfants le jour de Sa Nativité ! Chargée qu'Elle est de distribuer toutes les faveurs de Son Fils, Elle puise largement ce jour-là dans le trésor infini de Ses Miséricordes et les répand sur nous à profusion.

Je ferai donc cette neuvaine avec une dévotion toute particulière, et je pratiquerai, autant que je le pourrai, les exercices proposés pour la Neuvaine de l'Assomption. En outre, je réciterai chaque jour 30 je Vous salue Marie (3 dizaines de chapelets NDLR), en l'honneur des jours que Marie a passés dans le sein de Sainte Anne, Sa glorieuse Mère. Elle-même révéla cette pratique à Sainte Mechtilde, qui l'avait supplié de lui apprendre quel exercice elle pourrait faire pendant la Neuvaine préparatoire à la Nativité. « Ma fille, lui dit-Elle, si tu veux M'honorer particulièrement pendant cette Neuvaine, tu réciteras dévotement chaque jour trente je Vous salue Marie en l'honneur des jours que J'ai passés dans le sein de Ma mère. Je jetterais un regard de maternelle tendresse sur tous Mes serviteurs qui Me paieront ce tribut de louange en ces jours, et Je les associerai aux joies que Je ressentis à Ma Nativité ».

Je ferais pareillement une chose fort agréable au Cœur Aimable de Marie, si, pendant cette Neuvaine, je récite fréquemment en son honneur et en l'honneur de Sainte Anne la prière suivante.

 

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Prière

 

Je Vous salue, pleine de grâces, le Seigneur est avec Vous, que Votre grâce soit avec moi. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et bénie est Sainte Anne, Votre mère, de laquelle Vous êtes née, ô Vierge Marie, sans souillure et sans péché, de Vous est né Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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28 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-neuvième jour

Paroles mémorables adressées par la Très Sainte Vierge à la Vénérable Sœur Marie de Jésus sur le respect que l'on doit aux Prêtres et spécialement au Souverain Pontife

 

« Ma Fille, Je veux te faire connaître quelle vénération et quel respect Je témoignais aux Prêtres pendant Ma vie : bien que Je fusse réellement Mère de Dieu dont ils étaient les ministres, Je me prosternais à leurs pieds, Je baisais souvent la terre qu'ils avaient foulée, et J'estimais que c'était pour Moi une heureuse fortune. Et pourtant le monde aveugle n'apprécie pas la dignité Sacerdotale, parce qu'ils confond le précieux avec le vil, et traite le Prêtre comme un homme du peuple, tellement qu'entre les deux, il ne fait aucune différence.

Eh bien ! Ma fille, il faut que tu compenses, dans la mesure de tes forces, cet égarement et cet oubli des enfants de l’Église. Saches que du Trône de Gloire où Je suis assise du Ciel, Je contemple avec vénération les Prêtres qui sont sur la terre ; toi aussi, regarde-les toujours avec autant de respect que s'ils étaient à l'Autel, s'ils portaient le Saint Sacrement dans leurs mains où s'ils le possédaient dans leur cœur ; que ce sentiment s'étende jusqu'aux ornements et aux vêtements qu'ils portent. Surtout, professe la plus grande vénération et la plus entière obéissance au Souverain Pontife, et quand tu l'entendras nommer, incline la tête comme tu le fais quand tu entends le Nom de Mon Divin Fils, ou le Mien, puisqu'il tient sur la terre la place de Jésus-Christ : Je le faisais Moi-même pendant Ma vie mortelle, lorsqu'on prononçait devant Moi le nom de Saint Pierre. Or, Je veux que tu marches en tout sur Mes traces, afin que, suivant Mon exemple, tu trouves grâce aux yeux du Très-Haut ».

Si je veux plaire au Cœur Aimable de Marie, je dois m'efforcer de mettre en pratique ces avis précieux qu'Elle a donnés à sa pieuse servante et amie.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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28 août 2012

Ave Domina Sancta

Ave Domina Sancta

D'après la Salutation à la Vierge Marie, de Saint François d'Assise

Interprété par la Communauté des Béatitudes

 

Refrain: Ave, Domina Sancta, Regina Sanctissima (X4)

 

1- Salut, Dame Sainte, Reine très Sainte, Mère de Dieu, ô Marie, Toi qui es toujours Vierge.

2- Salut, Dame Sainte, choisie par Dieu le Père, Tu es mise à part avec l'Esprit Saint et Son Fils bien-aimé.

3- Salut, Dame Sainte, en qui fut et demeure toute plénitude de grâce, tout bien qui vient de Dieu.

4- Salut, Dame Sainte, Tu es la Servante de Dieu, la Maison de Dieu, le Palais de Dieu, le Vêtement de Dieu.

 

Chant extrait de l'Album "Ave Domina Sancta, Regina Sanctissima", disponible auprès des Béatitudes Musique

 

 

27 août 2012

L'Apparition de Notre Dame de la Salette

L'Apparition de Notre Dame de la Salette

19 septembre 1846

27 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Marie et Jean Paul II

Vingt-huitième

Le Pape, Vicaire de Jésus-Christ, respect qu'on lui doit

 

La Sainte Église Catholique n'a qu'un chef, qui est Jésus-Christ dans le Ciel ; mais ce Divin Chef a sur la terre un représentant visible, un Vicaire, un dépositaire de sa toute-puissance spirituelle. Ce Vicaire de Jésus-Christ, ce représentant de Dieu, ce grand-prêtre de la religion Chrétienne, c'est le Pape, Évêque de Rome et successeur de Sainte Pierre. Toute monde connaît le passage de l’Évangile selon Saint Matthieu, où Jésus-Christ établit l'Apôtre Saint Pierre chef visible de l’Église et fondement de la société Chrétienne : « Je te dis que tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirais Mon Église, et les puissance de l'Enfer ne prévaudront jamais contre elle : c'est à toi que Je donnerais les clés du Royaume des Cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le Ciel ». Cette promesse n'a pas besoin de commentaire. Le Sauveur l'a confirmé, peu de jours avant Son Ascension, par ces paroles non moins claires de l’Évangile selon Saint Jean : « Pais mes agneaux, pais mes brebis ».

L’apôtre Saint Pierre a donc été choisi par Jésus-Christ pour être la pierre fondamentale de l’Église, le Pasteur des fidèles et des Évêques, le chef spirituel du peuple Chrétien et le dépositaire suprême de toute-puissance de Dieu. Non, il n'est pas possible de rejeter l'autorité de Saint Pierre sans rejeter aussi l’Évangile. Comme homme, Saint Pierre est mort ; comme Pape, il vit et vivra jusqu'à la fin du monde dans la personne des Évêques de Rome ses successeurs. Je prends donc la ferme résolution de rester toujours invariablement attaché au Saint Siège, au Souverain Pontife, Centre de l'Unité Catholique, Pasteur universel et Père spirituel de tous les vrais croyants. Je vénérerais en lui le Vicaire de Jésus-Christ même ; et puisque je connais toutes les tribulations que beaucoup de ses enfants lui font souffrir, puisque je sais combien il gémit à la vue des maux immenses qui affligent l’Église, je prendrai à ses douleurs toute la part qu'un fils rend aux malheurs de son père et de sa mère ; je m'efforcerai d'adoucir ses peines autant qu'il me sera possible, de le consoler par mon affection et surtout d'unir mes prières à celles de tant d'âmes pieuses qui ne cessent de conjurer le Seigneur, au pied des Autels, par les mérites de Son Divin Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, afin qu'il éclaire, par Sa Grâce Divine, les ennemis de l’Église Catholique et du Saint Siège, qu'Il les ramène dans la voie de la Justice et de la Vérité et qu'Il nous donne enfin a tous cette paix véritable que le monde peut bien nous promettre, mais qu'il ne pourrais jamais donner.

 

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Acte de Foi

 

Mon Dieu, je crois fermement et de toute certitude que le Pontife Romain, quand il parle ex cathedra, c'est à dire quand, remplissant l'office de Souverain Pasteur et de Docteur de tous les Chrétiens, par son autorité suprême et apostolique, il définit la Doctrine que doit garder l’Église universelle concernant la Foi et les ; et que ces définitions du Pontife Romain sont par elles-mêmes, et non par le consentement de l’Église, irréformables. Toute cela, je le crois parce que notre Mère la Sainte Église, qui nous le propose à croire, est la colonne et le fondement de la vérité, qu'elle ne s'est jamais trompée et qu'elle ne peut se tromper. (Extrait du Recueil des Indulgences).

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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26 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-septième jour

Vifs sentiments de reconnaissance envers Jésus qui nous a appelés à la vraie Foi dans le sein de l’Église Catholique

 

Oh ! Quelle actions de grâces je devrais rendre au Cœur aimant de mon Jésus, qui, dans Son infinie Miséricorde, a daigné m'appeler à la vraie Foi par le Baptême et me compter parmi les membres de la Sainte Église Catholique ! O Dieu ! Que serai-je, si j'étais né dans les ténèbres du paganisme ou de l'hérésie, et si volontairement je vivais et mourais en dehors de la véritable Église de Jésus-Christ ! Ne serais-je pas éternellement et misérablement perdu ? Sans la Foi, dit l'Apôtre Saint Paul, il est impossible de plaire à Dieu, impossible par conséquent de se sauver. « Comme au temps du déluge, il n'y eut de sauvés que ceux entrèrent dans l'Arche de Noé, tandis que tous ceux qui demeurèrent en dehors périrent misérablement ; de même, après Jésus-Christ, il n'y a de sauvés que ceux qui se trouvent dans la Barque de Pierre, c'est à dire dans la véritable Église, et tous ceux qui restent en dehors par leurs fautes seront éternellement damnés ». Telles sont paroles de Saint Cyprien ; et cette vérité, qu'en dehors de l’Église Catholique il n'y a point de Salut, a été définie par le IV e Concile de Latran : «Extra Ecclesiam nulla est salus.

Mon Jésus m'a donc fait la plus grâce qu'il pût me faire, en m'appelant à la vraie et en m'admettant dans sein de l’Église ; bien plus, les autres grâces qu'il pouvait m'accorder, eussent été, en dehors de celle-là, inutiles pour moi et de nul effet pour la vie éternelle. Oh ! Que je dois être reconnaissant à mon Divin Sauveur pour cet incomparable bienfait ! Il n'a pas agi de même à l'égard de tant d'autres, à qui il n'a pas manifesté comme à moi la vérité de religion Catholique. En effet, si je jette un coup d’œil sur l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, que de nations, que de peuples encore ensevelis dans les ténèbres de l'infidélité ! Et dans l'Europe seulement, la plus civilisée des cinq parties du monde, que de villes, que de provinces, que de royaumes gémissent sous le joug de l'hérésie ? Que de personnes des deux sexes, ayant sucé avec le lait le venin de Luther, de Calvin et des autres hérétiques persistent obstinément dans leur fausse religion et se précipitent chaque jour malheureusement dans les abîmes de l'Enfer !

En effet, s'il est de foi que tous ceux qui meurent en état de péché mortel sont damnés, ceux qui meurent dans l'hérésie volontaire se trouvant en état de péché mortel très grave, il est de foi qu'ils se damnent sans rémission. Et cette vérité est tout à fait conforme à la raison ; car Dieu, qui a enseigné aux hommes la varie religion, ne peut transiger avec une religion fausse inventée par le caprice et substituée par l'orgueil humain à celle qu'il est Lui-même venu apporter au monde. Si Dieu agissait autrement il protégeait le mensonge et récompenserait ceux qui Lui sont rebelles, ce qui répugne au bon sens. Que je suis donc obligé envers mon Seigneur de m'avoir appelé à la vraie Foi et admis au sein de l’Église dans laquelle seule on peut trouver le Salut ! Quelle consolation pour moi, de savoir qu'en vivant dans cette Église, non seulement je suis certain de pouvoir me sauver mais que je me sauverai en effet, à moins que je ne mette moi-même des empêchements à mon Salut !

Eh bien ! aujourd'hui je prends la résolution de réfléchir souvent à une faveur si grande et si inappréciable, que Dieu m'a faite sans que j'eusse méritée, et de Lui en rendre toujours les plus vives actions de grâces. Surtout je me promets de ne passer aucun jour sans prier pour l'exaltation de ma Mère la Sainte Église et pour son Chef, le Souverain Pontife, car ces prières sont souverainement agréables au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie.

Le Seigneur dit un jour à Sainte Gertrude : « Si quelqu'un un Notre Père et un je Vous salue Marie, une prière ou un Psaume, à l'intention et au nom de l’Église Universelle, Je l'accepte comme le fruit des souffrances de Ma Divine Humanité et j'en rends grâce à Mon Père. Puis Je consacre ces prières, Je les multiplie par Ma bénédiction et Je les distribue à toute l’Église, afin qu'elles contribuent à son Salut éternel ». Sainte Marie-Madeleine de Pazzi ne laissait point passer un jour sans recommander à plusieurs reprises au Seigneur la Sainte Église et le Souverain Pontife, et elle exhortait ses religieuses à en faire autant. Une fois, elle demanda à une sœur si elle avait prié ce jour-là pour la Sainte Église et pour son auguste Chef ; et sur sa réponse négative : « Oh ! Dit-elle, animée par un saint zèle, qu'est-ce qu'une épouse du Christ qui ne recommande pas l’Église à Dieu tous les jours ? » Par là elle montrait que c'est pour les épouses de Jésus une obligation particulière de le faire journellement.

 

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Offrande à Dieu le Père des Sainte Plaies de Son Fils pour les besoins de l’Église

 

O Dieu, Père éternel, humblement prosterné à vos pieds, et animé de la plus vive confiance et du plus ardent amour, je Vous offre les mérites et les Plaies Sacrées de Votre Fils unique pour les besoins pressants de la Sainte Église. O Père, tendre Père, que les entrailles de Votre Charité, de Votre Miséricorde infinie, s'émeuvent de compassion pour nous et pour cette Église, que Votre Divin Fils a fondée au prix de Son Sang. Vous voyez, ô bon Père, combien Votre Épouse est persécutée et opprimée par des fils ingrats ! Mon Dieu, à la vue de ces Plaies adorables, que je Vous offre et qui sont comme autant de bouches implorant pour nous Votre Pité et Votre Miséricorde, ne me refusez pas cette grâce si désirée. O Père chéri, ô Seigneur, déposez, oui, déposez, déposez ces traits que Vous êtes sur le point de lancer contre la terre ; calmez Votre trop juste indignation, au nom des Plaies de Jésus Votre Fils unique : je Vous les offre de nouveau, avec ses mérites et avec les Douleurs du Cœur très Pur de Marie, Mère de Jésus et notre Mère. Ainsi soit-il.

O Père éternel, par les Plaies de Jésus, accordez-nous le pardon et la grâce de ne plus Vous offenser jamais.

Une personne bien digne de foi certifie que tous ceux qui récitent avec piété cette offrande cette oraison pour les besoins de l’Église, et qui cherchent à les répandre, ; font une œuvre très agréable au Divin Cœur de Jésus.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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25 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

Sainte Enfance

Vingt-sixième jour

Œuvre de la Sainte Enfance

 

Une autre Institution merveilleuse de la Charité Chrétienne, ayant pour objet non seulement l'avantage temporel du prochain, mais surtout son bien spirituel, c'est l'OEuvre de la Sainte Enfance, ou l'association pour le rachat des enfants infidèles. C'était, chez les peuples anciens, un usage barbare d'exposer, de vendre, de tuer même leurs petits enfants, et cet usage a persévéré jusqu'à nos jours dans beaucoup de région païennes, spécialement en chine (le livre, dont ce texte est extrait a été publié en 1891 NDLR). Dans cet immense empire, tout père à le droit de tuer ses enfants en bas âge. Un père de condition misérable, qui pense ne pas pouvoir élever facilement les enfants qui lui naîtront, ou qui se trouve déjà passablement chargé de famille, fait jeter à l'eau l'enfant qui vient de naître, ou l'abandonne sur la voie publique. Dans les cités populeuses, des voitures circulent çà et là pendant la nuit pour recueillir les enfants abandonnés, puis on les jette tout pêle-mêle dans une fosse immense. Parfois, avant que passent ces voitures, les pauvres petits ont été dévorés, au moins en partie, par les chiens et les porcs qui recherchent cette proie. A Pékin, en trois années seulement, on a recueilli plus de 9 712 de ces enfants que l'on a jetés dans la fosse, et écrasés, ceux que les chiens ont dévorés, ou ceux que les parents dénaturés ont eux-mêmes noyés.

Les Missionnaires Catholiques, qui parcourent tout le monde pour sauver les âmes, regardent comme un de leurs principaux devoir d'arracher à la mort ces petites créatures abandonnées, et de les recueillir dans certaines maisons destinées à ce pieux usage, où il les baptisent, les élèvent et leur donnent l'entretien matériel et le bienfait de l'éducation. Souvent aussi les Chinois vendent leurs enfants quand ils sont un peu grands, et les offrent aux Missionnaires, pour quelques pièces de monnaie, leur disant que s'il ne les achètent pas, ces malheureux seront abandonnés, étouffés et jetés à l'eau. Les Missionnaires en recueillent autant qu'ils peuvent et, pour couvrir tant de dépenses, il s'adressent à la Charité des Catholiques Européens et demandent le concours de leurs aumônes. Cette belle œuvre de Charité, placée sous le patronage de Jésus Enfant et de Sa Divine Mère, produit les fruits les plus abondants et les plus consolants. Je ferai donc une chose agréable au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, si je travaille à répandre l'Oeuvre de la Sainte Enfance pour venir en aide à ces malheureuses victimes.

Bien que tout enfant baptisé soit, pour ainsi dire membre-né de cette pieuse association, toutefois, en vertu d'un décret du Bienheureux Pie IX, les adultes eux-mêmes peuvent en faire partie comme agrégés et jouir des Indulgences accordées à cette œuvre. Voici quelles sont les obligations des associés : 1° l'aumône d'un sou par mois ; 2° la récitation d'un je Vous salue Marie chaque jour, avec l'invocation : « Vierge Marie et Saint Joseph, priez pour nous et pour les pauvres petits infidèles ». Il suffira d'appliquer à cette intention le je Vous salue Marie du matin et du soir. Les parents peuvent accomplir eux-mêmes ces obligations pour leurs enfants en bas âge. Les principales Indulgences attachées à l'OEuvre de la Sainte Enfance sont : 1° l'Indulgence Plénière aux Fêtes des Patrons de l'Association, c'est à dire la Présentation de la Sainte Vierge (21 novembre), des Saints Anges Gardiens (2 octobre), de Saint Vincent de Paul (27 septembre), de Saint François Xavier (3 décembre), à la condition que l'on fera une prière particulière pour le développement de l’œuvre ; 2° l'Indulgence de 40 jours pour chaque associé et pour tous ceux qui, de quelques manière, s'occuperont de l’œuvre pour l'amour du Saint Enfant Jésus et pour le Salut des âmes.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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24 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-cinquième jour

Excellence et fruits merveilleux de l'OEuvre de la Propagation de la Foi

 

C'est avec beaucoup de raison qu'on a appelé l'Oeuvre de la Propagation de la Foi une œuvre éminemment Catholique, une œuvre Divine, l'œuvre de Dieu par excellence. Oh ! Qui pourrait connaître à fond l'excellence de cette œuvre et les biens immenses qu'elle procure ! Or, chacun des associés à la Propagation de la Foi participe d'une manière spéciale à tous ces avantages. Il est bon de rappeler ici ce que disait un illustre prélat : « Tous les confrères de la Propagation de la Foi, qui persévèrent d ans cette pieuse société, coopèrent avec Jésus même au Salut du monde et deviennent en quelque sorte, sans sortir de leur maison, apôtres et missionnaires des deux mondes. Il prêchent l’Évangile, administrent le Baptême, brisent les idoles, bâtissent les églises, fondent les écoles, transforment les peuples, ouvrent le Ciel à une multitude d'âmes ; enfin, participant aux fatigues des apôtres et aux souffrances des martyrs, ils partageront un jour leur récompense ».

Or, pour être agrégé à cette pieuse Association et participer aux biens précieux qu'elle procure, il suffit de donner un sou par semaine, cinquante-deux sous par an, à celui qui est chargé de recueillir les offrandes, et de réciter chaque jour un Notre Père et et un je Vous salue Marie ; on peut même appliquer, une fois pour toutes, à cette intention le Notre Père et le je Vous salue Marie de la prière du soir ou du matin en y ajoutant chaque fois l'invocation : « Saint François Xavier, priez pour nous ». « Quand même, dit un pieux auteur, en m'associant à cette Œuvre, je ne devrais procurer que la conversion d'un seul infidèle à la religion Catholique, quel bien n'aurais-je pas fait en procurant à Dieu un véritable adorateur, et en sauvant une âme ? Quelles faveurs ne pourrais-je pas attendre, en retour, de Dieu que j'aurais ainsi glorifié ? Quelles grâces et quelles bénédictions, de cette âme par moi soustraite à la damnation éternelle ? C'est le sentiment des plus graves auteurs, que travailler avec zèle à la propagation de l'Oeuvre divine est un signe de prédestination ».

Ainsi, sans fatigue et à peu de frais, en m'associant a cette Œuvre Divine, je participe à des faveurs immenses. Je puis en outre gagner l'Indulgence Plénière deux fois par mois, et une autre Indulgence Plénière, aux Fêtes de l'Invention de la Sainte Croix (14 septembre), de l'Annonciation (25 mars), de l'Assomption (15 août), de Saint François-Xavier (3 décembre), comme aussi à l'article de la mort, en invoquant au moins de cœur le Saint Nom de Jésus. Je puis enfin gagner l'Indulgence de 100 jours, chaque fois que je réciterai le Notre Père et le je Vous salue Marie, suivis de l'invocation à Saint François Xavier, ou que j'accomplirai une œuvre quelconque de dévotion ou de Charité en faveur des missions.

 

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Oraison de Saint François-Xavier pour la conversion des infidèles

 

O Dieu éternel, créateur de toutes choses, souvenez-Vous que les âmes des infidèles que Vous avez créées à Votre image et à Votre ressemblance qu'elles sont créées. Voici, ô mon Dieu, que Jésus a subi pour elles la mort la plus cruelle. O Seigneur, veuillez, je Vous en conjure, ne plus permettre que Votre Fils soit méprisé des infidèles ; mais apaisé par les prières de Vos Saints et de l’Épouse de Votre Fils, la Sainte Église, souvenez-Vous de Votre Miséricorde, et oubliant leur idolâtrie et leur infidélité, faites qu'ils reconnaissent, eux aussi, Celui que Vous avez envoyé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, par lequel nous avons été sauvés et délivrés des enfers, et à qui gloire soit rendue dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Le Bienheureux Souverain Pontife Pie IX, par un Rescrit de sa propre main (24 mai 1847) accorda l'Indulgence de 300 jours à tous les fidèles qui réciteront dévotement et d'un cœur contrit la susdite prière.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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23 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-quatrième jour

Recommander souvent les infidèles au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie

 

Je ne laisserai point passer un jour sans demander au Divin Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie la conversion de toutes les âmes qui se trouvent encore malheureusement ensevelies dans les ténèbres de l'erreur et de l'infidélité. Oh ! Que ces prières seront agréables à mon bien-aimé Sauveur et à ma Tendre Mère ! Saint Alphonse dit que l'âme pénétrée d'un sincère amour pour Jésus et Marie voudrait leur gagner tous les cœurs.

Sainte Marie-Madeleine de Pazzi, au rapport de ses historiens, désirait si ardemment la conversion et le Salut des pauvres infidèles, qu'elle portait presque envie aux oiseaux, parce qu'ils peuvent voler et se diriger à leur gré ; elle eût voulu pouvoir parcourir le monde, sans nuire à sa Profession, pour convertir les âmes à la Foi. D'autres fois elle disait : « Oh ! Qui me donnera de pénétrer chez les infidèles, au fond de l'Inde, et de prendre ces malheureux pour les instruire dans notre Foi, afin que Jésus les possède, et qu'ils possèdent Jésus ? » Pour coopérer, autant qu'elle pouvait à leurs conversion, elle appliquait à cette intention ses œuvres de religion, de nombreuses Communions et beaucoup de pénitences afflictives auxquelles elle se condamnait.

Mais non contente d'être elle-même dévorée de ce zèle, pour obtenir plus de résultat, elle tâchait de l'inspirer aux autres, surtout aux personnes placées sous sa direction. Aussi le matin, quand elle les réunissait pour le travail ou pour les autres exercices du Monastère, ne rêvant que la conversion des Indiens, elle disait : « Mes Sœurs, offrons à Dieu pour eux tout ce que nous ferons aujourd'hui ». Ou bien : « Demandons à Dieu, autant de ces âmes que nous ferons de pas dans le Monastère ». Ou bien encore : « Demandons au Seigneur autant d'âme que nous réciterons de paroles dans l'Office Divin ». Si elles cousaient : « Demandons-en autant que notre aiguille coudra de points ». Lavaient-elles le linge, Sainte Marie-Madeleine de Pazzi les exhortait à demander autant de conversions qu'elles plongeraient de fois leurs mains dans l'eau. Enfin chaque exercice lui fournissait l'occasion de renouveler ces souhaits.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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22 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-troisième jour

Trois exemples à l'appui de ce qui a été dit concernant les fruits de l'aumône

 

Le premier fait regarde Saint Grégoire le Grand. On raconte que ce Saint Pape, étant encore Abbé, fit un jour l'aumône à un Ange qui la lui demanda sous les traits d'un pauvre naufragé. Or, quelques temps après son élévation au Souverain Pontificat, il eût la visite du même Ange qui lui dit : « Le Seigneur, pour récompenser votre aumône, a voulu vous établir le Pasteur universel de Son Église et Son Vicaire sur la terre ; de plus, Il m'a commandé de demeurer près de vous pour prendre un soin particulier de vos affaires et pour obtenir de Dieu tout ce que vous désirerez ». Saint Grégoire s'humilia profondément devant Dieu et dit, en versant des larmes de tendresse : « Si, pour récompenser une petite action, Dieu m'a élevé au fait de toutes les dignités et de tous les honneurs du monde ; si, de plus, Il m'a donné l'assistance extraordinaire d'un de Ses Anges, quelle récompense n'accordera-t-Il pas, quand je ferai de plus grandes aumônes et que j'observerai Sa Sainte Loi ? »

Le Second exemple est tiré de la vie de Saint François Xavier. Ce Saint était lié intimement avec un certain Pierre Veglio, et il l'avait engagé à faire des pénitences corporelles auxquelles il ne pouvait se résigner. François Xavier s'approcha de lui et lui demanda, pour l'amour de Dieu, quelque aumône, afin de doter une jeune fille dont la vertu était en péril. Pierre lui répondit en souriant : « Père, vous venez on ne peut plus mal ; est-ce le moment de vous donner mon bien, quand je m'épuise à gagner celui des autres ? Allons, ne troublez pas plus longtemps notre jeu ; voici ma clef ; allez à ma maison et prenez ce qu'il vous faut ; je me fie à vous ». Le Saint y alla, prit 300 ducats et rendit la clef à Pierre en le remerciant. A son retour, celui-ci voulut voit ce qui manquait à sa cassette, et la trouva intacte. Dès qu'il rencontra Saint François, il se plaignit de ce qu'il n'avait pas profité de son offre. « J'en ai si bien profité, reprit le Saint, que j'ai emporté 300 ducats ». « Cela ne se peut, répliqua Pierre ; mais quoi qu'il en soit, vous m'avez fait grand peine en ne prenant rien, ou en prenant si peu. Quand je vous ai donné la clef, mon intention était que vous prissiez la moitié des 30 000 écus qui se trouvaient dans le coffre ; l'autre moitié eût suffi pour mes besoins ».

A la vue d'une telle générosité, le Saint, mû par un esprit prophétique : « Pierre, lui dit-il, Dieu a reçu votre offrande, et je vous promets de sa part que vous serez toujours ici-bas à l'abri du besoin et qu'au temps fixé pour votre mort, vous en reconnaîtrez les approches, afin de vous y préparer, lorsque le vin vous semblera amer ». Cette prédiction se réalisa, Pierre vécu encore de longues années dans la prospérité ; mais un jour qu'il mangeait avec ses amis, le vin lui parut amer. Se rappelant alors la prédiction du Saint, il fit son testament, distribua de grandes aumônes au pauvres, prit congé de ses amis et disposa tranquillement dans l'église ses propres funérailles. Sa mort fut un paisible sommeil. Il s'envola de cette terre pour recevoir la belle récompense du Seigneur qui protège les hommes charitables pendant leur vie et à l'instant de la mort et qui leur donne ensuite une éternelle félicité au sein de la gloire.

Le troisième exemple, qu'on peut lire dans la vie de la Bienheureuse Anne-Marie Taïgi, dont la cause de canonisation a été entreprise et autorisée à Rome en 1862. Cette âme fervente apprit, à la mort d'un personnage de sa connaissance, qu'il était sauvé par un sou donné à un pauvre. Importuné par ce mendiant qu'il connaissait et qu'il n'estimait ni n'aimait, il avait dû se faire violence pour s'arrêter et triompher de sa répugnance pour lui faire cette minime aumône. Dieu avait payé cet acte de vertu en ouvrant à son auteur le fleuve sacré de ses grâces célestes qui l'excitèrent à d'autres actions agréables à Dieu et très méritoires par ce fait.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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21 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-deuxième jour

Excellence de l'aumône

 

On ne saurait dire combien est agréable à Jésus et à Marie la Charité exercée envers le pauvres au moyen de l'aumône. Les biens et les fruits que recueille celui qui la fait sont innombrables. Qu'il suffise de dire que l'aumône délivre de tous les maux de coulpe et de peine, et qu'elle procure tous les biens de nature, de grâce et de gloire. L'aumône délivre des maux de coulpe. « L'aumône, disait le Saint Vieillard Tobie à son fils, délivre du péché et de la mort, et elle ne permettra pas que l'âme tombe dans les ténèbres éternelles ». « Faites l'aumône, dit Jésus-Christ dans Son Évangile, et vous resterez purs de toute souillure ». « L'eau éteint le feu le plus ardent, dit le Saint Esprit dans l'Ecclésiastique, et l'aumône résiste aux péchés ». L'aumône délivre des maux de peine. D'abord elle délivre de la pauvreté : « Qui donne aux pauvres, dit le Saint Esprit dans les Proverbes, ne sera jamais en nécessité ». Ensuite, elle défend des persécutions : « Cache ton aumône dans le sein du pauvre, dit le Seigneur dans l'Ecclésiastique, et tu seras sauvé par elle de toute affliction ; elle te défendra contre l'ennemi plus que le bouclier le plus solide et la plus forte lance ». Elle sauve des maladies : « L'aumône, dit l'Ange à Tobie, délivre de la mort ».

Ce n'est pas assez ; à la dernière heure elle affranchit des tentations du Démon, des scrupules, etc.... « Bienheureux, dit le Psalmiste, celui qui est attentif aux besoins du pauvre et de l'indigent : le Seigneur le délivrera au jour de l'affliction ». Après la mort, elle retire promptement du Purgatoire, et le Seigneur, au jour du Jugement, invitera à la Gloire tous ceux qui l'auront pratiquée : « Venez, vous les bénis de Mon Père..., J'ai eu faim, et vous M'avez donné à manger ».

Enfin l'aumône procure à celui qui la fait tous les biens de nature, de grâce et de gloire. En premier lieu, elle confère les biens de nature : « Qui fait la charité au pauvre, dit le Saint Esprit dans les Proverbes, prête à grands intérêts au Seigneur qui lui donnera sa récompense ». En second lieu, elle procure les biens de la grâce : « L'aumône, dit le Saint Esprit dans l'Ecclésiastique, est près de Dieu, comme un sceau ; elle conserve la bienfaisance de l'homme comme la paupière préserve l’œil ». Enfin, l'aumône confère les biens de la gloire, puisqu'elle est un signe de la prédestination qui consiste dans la ressemblance avec Jésus-Christ : « Soyez miséricordieux, dit le Seigneur dans l'Ecclésiastique, et vous serez comme le Fils du Très-Haut ». Elle est en outre un moyen infaillible pour arriver à la gloire : « L'aumône, dit l'Ange à Tobie, fait trouver miséricorde devant le Seigneur et obtient la vie éternelle ».

Mon Dieu ! Peut-on dire des choses plus magnifiques et plus surprenantes pour expliquer l'excellence et les avantages de l'aumône ? Saint Jean Chrysostome observe avec raison que le moyen le plus sûr de s'enrichir c'est de faire l'aumône. Aussi dans ce moment même, je prends la résolution de la faire toujours désormais selon mes facultés, et de la faire uniquement pour plaire au Divin Cœur de mon Jésus et au Cœur Immaculé de Marie, ma tendre Mère. Ainsi soit-il.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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20 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingt-et-unième jour

Comment le Chrétien qui aime Jésus et Marie doit pratiquer l'amour du prochain

 

Puisque Jésus a tant à cœur la Charité envers le prochain, je dois m'efforcer de la pratiquer envers tous, dans mes pensées, dans mes paroles et dans mes actions. Par rapport aux pensées, je dois repousser, autant que je le puis, les jugements, les doutes, les soupçons hasardés à l'égard des autres. « La Charité n'imagine point le mal », dit l'Apôtre. Jésus-Christ Lui-même, s'adressant un jour à Sainte Catherine de Sienne : « Garde-toi, dit-il, de condamner jamais une action qui ne te paraît pas expressément et formellement un péché mortel, et de mépriser dans ton cœur celui qui l'a faite ». Quant à la Charité que je dois exercer envers le prochain dans mes paroles, il fait avant tout que je m'abstienne de l'ombre même du murmure. Le Saint Esprit dit que celui qui murmure souille son âme, et qu'il est odieux au Seigneur et aux hommes. Je dois donc tendre à dire toujours du bien de tous les hommes, et à parler des autres comme je voudrais que l'on parlât de moi-même. Et s'il m'arrive jamais d'entendre murmurer, ou bien je reprendrai celui qui le fera, ou bien j'arrêterai la conversation ; je pourrai aussi me retirer, ou tout au moins ne pas écouter ce qui montrera suffisamment mon déplaisir.

Je dois en outre m'efforcer d'être affable et doux envers toutes sortes de personnes. La mansuétude, c'est la vertu de l'Agneau, c'est à dire la vertu préférée du Divin Cœur de Jésus qui, pour cela, prend le nom d'Agneau. Dans mes paroles, dans mes conversations, je serai doux envers tous, mais spécialement envers ceux qui m'ont offensé et qui me regardent d'un mauvais œil. « La Charité supporte tout », dit Saint Paul. Enfin, quant aux œuvres de Charité, je tacherai, autant qu'il me sera possible, de secourir mon prochain dans toutes ses nécessités. « Il ne suffit pas, dit l'Apôtre Saint Jean, d'aimer le prochain en paroles, il faut l'aimer par des actes ». « Comment, dit encore le même Apôtre, peut-il se dire charitable ; celui qui voit son frère dans le besoin sans lui porter secours ? »

Bref, dit Saint Alphonse, le Chrétien qui aime véritablement Jésus et Marie est rempli de Charité et de compassion pour tous ceux qui sont dans le besoin. « Non, disait Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face, on ne serai imaginer combien sont agréables au Seigneur les services rendus au prochain ». Voilà pourquoi cette Sainte tâchait de pratiquer tous les jours quelque acte de Charité envers ses sœurs ; et quand elle n'avait pu en faire pendant la journée, elle se dédommageait la nuit, ne fut-ce qu'en sortant avec une lumière pour éclairer les religieuses qui passaient devant sa cellule à travers l'obscurité. Sainte Marie-Madeleine de Pazzi disait qu'elle se trouvait plus heureuse alors qu'elle secourait le prochain que dans ses contemplations et ses extases : « Quand je suis en contemplation, ajoutait-elle, c'est Dieu qui m'aide ; mais quand je secours le prochain, c'est moi qui aide le Seigneur ».

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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19 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Vingtième jour

Reconnaître dans la personne du prochain la personne même de Jésus-Christ

 

J'ai des obligations infinies à mon Divin Sauveur, et je ne saurais trop faire pour Lui témoigner ma reconnaissance. S'Il me demandait à ce titre mes biens, ma gloire, ma vie, je devrais m'estimer heureux de ce qui m'appartient, puisqu'Il est le Maître de tout et que je tiens de Sa libéralité ce que je possède : Il en a besoin pour mes frères qui sont en même temps les siens. C'est à eux qu'Il cède tous Ses droits, et Il déclare qu'Il recevra comme fait à Lui-même tout ce qu'on fera pour eux. « Ce que vous faites, dit-Il, au moindre de Mes frères, c'est à Moi-même que vous le faites ».

Je sers donc mon Jésus, chaque fois que je sers mon prochain pour l'amour de Dieu. Aussi je me propose de mettre en pratique l'excellent conseil que me donnent les Saints, de m'habituer à voir dans la personne du prochain la Personne même de Jésus : ce qui me procurera de grands avantages.

1° Je ne pourrais m'empêcher de songer souvent à Jésus-Christ et à Son cœur aimable.

2° J'acquerrai autant de mérites que si je le servais Lui-même.

3° Je serai mes actions ordinaires avec plus de facilité et de perfection.

4° J'éviterai bien des fautes, des inquiétudes et des impatiences qui m'échappent, parce que je n'agis pas avec l'attention que je dois à Jésus et à moi : ce qui n'arriverait pas, si je m'habituais à voir Jésus-Christ dans la personne de ceux avec qui je suis en rapport.

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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18 août 2012

Le Mois de l'Assomption

Le Mois de l'Assomption

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Dix-neuvième jour

Excellence de la Charité envers le prochain et obligation de la pratiquer pour plaire au Divin Cœur de Jésus

 

Rien ne montre mieux l'excellence de la Charité envers les frères et l'obligation pour moi de la pratiquer, que le commandement strict, rigoureux, formel et mémorable que Jésus-Christ Lui-même en a fait. C'est un précepte strict : « Tu aimeras ton Dieu, dit Jésus-Christ, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toutes tes forces ». Voilà le premier commandement et le plus grand de tous. Le second lui est semblable : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». C'est un précepte rigoureux, car je dois l'accomplir sous peine de mort : « Celui qui n'aime pas son prochain, dit Saint Jean, est mort à Dieu ». C'est un précepte formel, car le Divin Législateur me l'a imposé dans les termes les plus précis. On ne saurait trop réfléchir en effet sur ces paroles du Sauveur : « Voici Mon précepte, que vous vous aimiez les uns les autres ». Eh quoi ! Les autres préceptes du Décalogue ne sont-ils pas les préceptes de Jésus-Christ ? Pourquoi ne donne-t-Il pas ce nom qu'au seul amour du prochain ? La raison en est claire : ce précepte lui tient spécialement au Cœur, et Il veut qu'on mette à l'exécuter un empressement particulier.

Enfin, c'est un précepte mémorable, car il fut renouvelé par mon Divin Sauveur le dernier jour de Sa Vie, lorsqu'Il allait mourir pour mon Salut. Ce jour-là, s'adressant une fois encore à Ses Disciples, Il ne leur laissa pour testament que l'obligation d'une sincère et cordiale Charité envers le prochain : « Je vous donne un commandement nouveau ; c'est que vous vous aimez réciproquement comme Je vous ai aimés ». Ce précepte nouveau imposé déjà plusieurs fois, Il l'appelle un commandement nouveau, parce que réitéré dans de telles circonstances, il doit avoir une nouvelle vigueur, et exciter plus fortement les hommes à une sincère Charité. Eh bien ! Si ce précepte de la Charité, que Jésus m'a imposé, est si strict, si rigoureux, si formel et si mémorable, je dois tendre de tous mes efforts à l'accomplir pour être véritablement le disciple et l'ami de Son Divin Cœur. Saint Jérôme rapporte que Saint Jean l’Évangéliste, déjà fort avancé en âge, ne prêchait plus que ceci : « Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres ». Ses disciples, qui semblaient fatigués et ennuyés d'entendre sans cesse la même recommandation, lui dirent un jour : « Maître, pourquoi nous répéter toujours cela ? » « Ah ! répondit-il ; c'est le précepte du Seigneur ; et quand cela vous n'accompliriez que celui-là, ce serait suffisant ».

 

Texte extrait de « Deux mois sanctifier par la prière », de Dom Gabriel-Marie Fulconis, aux Éditions Saint Jean

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