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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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bretagne
12 avril 2008

Notre Dame de Bonne Nouvelle de Rennes

Num_riser0025Notre Dame de Bonne Nouvelle

Basilique Notre Dame de Bonne Nouvelle en Saint Aubin, Rennes, France

Bien moins connue que Notre Dame des Miracles et Vertus, vénérée en la Basilique Saint Sauveur, l'icône miraculeuse de Notre Dame de Bonne Nouvelle vénérée actuellement en la Basilique Saint-Aubin-Notre-Dame de Bonne-Nouvelle de Rennes a pourtant une histoire étroitement liée à la Bretagne et à la ville de Rennes, retour sur les faits.

Originesnotre_dame_de_Bonne_Nouvelle

D'après la tradition l'origine de Notre Dame de Bonne Nouvelle, remonte à la période des guerres de successions, en l'an 1364, Jean de Montfort, appuyé par les Anglais, à la suite d'un voeu, il remporte une victoire, lors de la terrible et sanglante bataille d'Auray. Suivant son voeu, Jean de Montfort fera alors construire un couvent de Dominicains qui sera placé sous le patronnage de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Très rapidement, d'après le Bienheureux Yves Mahyeuc , Evêque de Rennes (1462-1541), dans le cloître de ce couvent, se trouvait alors un tableau qui miraculeux qui fut le théâtre de miracle prodigieux attirant les pèlerins en nombre important, plus tard, l'on amménagea une chapelle pour abriter l'icône, « une petite chapelle dédiée spécialement à la Sainte Vierge et établie dès le principe dans le côté méridional du cloître, communiquant avec l'église par des voûtes ouvrant sur le choeur ». Pami les pèlerins illustres qui virent prier en la chapelle Notre Dame de Bonne Nouvelle, l'on rapporte le missionnaire Dominicain, Saint Vincent Ferrier, décédé à Vannes en 1418/ et l'apôtre des régions de l'Ouest de la France, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, apôtre de Marie, fondateur des Pères de Saint Gabriel et des Filles de la Sagesse, auteur mystique, décédé en Vendée, à Saint Laurent sur Sèvres en 1716. L'un des faits marquants de l'histoire de la chapelle est la célébration des fiancailles de la Duchesse Anne de Bretagne avec le Roi de France Charles VIII, le 19 novembre 1491, qui par leur mariage, verra la Bretagne, jusque là indépendante, être rattachée définitivement à la France. le_voeu

Le voeu

En 1632, alors qu'une terrible épidémie de peste sévissait dans les contrées voisines; Notre Dame de Bonne Nouvelle étendit si fortement son manteau protecteur sur la ville de Rennes, que les habitants de la ville, en reconnaissance, firent le voeu d'offrir à leur Protectrice une maquette de la ville de Rennes en argent massif. Monseigneur de Cornulier fixa la commémoration du voeu au 8 septembre 1634. Ensuite, chaque année, la célébration du voeu fut fidèlement suivie jusqu'à la révolution française, pendant laquelle le maire de Rennes décida de vendre la précieuse maquette du voeu, stoppant ainsi les célébrations.

L'incendie de 1720

35310514L'on rapporte aussi un autre fait miraculeux qui se déroula pendant le terrible incendie, qui ravagea la ville de Rennes alors essentiellement composée de maisons de bois et de colombages qui brûlèrent, on le devine comme de la paille. Pendant cet incendie qui eût lieu le 23 décembre 1720, les habitants de Rennes virent, dans le ciel, Notre Dame de Bonne Nouvelle, comme les encourageant et les bénissant. Cet épisode est peint sur une toile que l'on peut voir en la Basilique Saint Aubin, sur la toile est ecrit: « Original du voeux fayt à Notre-Dame de Bonne Nouvelle par les habitants des Lices, Rue St Louis, Portes St Michel, Place Sainte Anne, préservée de l'incendie du 22 décembre jusqu'au trente, l'année 1720, Huguet In-Em fecit 1721. » L'on peut aussi voir un autre tableau de ce fait en la basilique Saint Sauveur, voisine.

Quelques années plus tard, à la suite d'une épidémie de cholera qui sévissait, en 1849, l'on envisagea de remettre les cérémonies au goût du jour. Le 2 août 1861, l'orfèvre de Napoléon III réalisa une nouvelle maquette du voeu que l'on peut encore voir de nos jours, et le 8 septembre suivant, l'Archevêque de Rennes, Monseigneur de Saint Marc, relança définitivement les commémorations du voeu. Depuis, chaque année, l'Archevêque de Rennes perpétue cette tradition en offrant un cierge votif à Notre Dame de Bonne Nouvelle pour la ville de Rennes. Après la démolition de l'antique chapelle de Notre Dame de Bonne Nouvelle etn la fermeture du Couvent des Dominicains, l'icône miraculeuse fut entre temps transférée dans l'actuelle Basilique voisine de Saint Aubin, dont la construction mmença à partir de 1884 pour être définitivement achevée en 1904. 46000A

st_aubin_autelCette basilique est actuellement dénommée Basilique Notre Dame de Bonne Nouvelle en Saint Aubin, et se trouve place Sainte Anne à Rennes et conserve toujours la précieuse icône, enchâssée dans le maître autel. La Basilique Saint Aubin garde aussi la mémoire d'un illustre paroissien, le Bienheureux Marcel Callo baptisé dans cette église en 1921, Marcel Callo était jociste rennais mort en déportation en 1945 à Mathausen. Il fut béatifié en 1987, par le serviteur de Dieu Jean Paul II. L'on peut actuellement voir, dans l'une des chapelles latérales de la Basilique, la toile qui fut dévoilée à Rome, lors de la célébrations de la Béatification.

aujourd'hui

Actuellement, Notre Dame de Bonne Nouvelle, avant d'être une église paroissiale, continue à recevoir la visite et les prières des rennais (quand la Basilique est ouverte, car, hélas, elle subit le même destin que tant d'autres sanctuaires, souvent pillés et sacagés, elle est donc ouverte pratiquement que pour les heures des offices, dommage!) Des rassemblements de prières s'y tiennent autour des dates suivantes: le 17 janvier, fête de Notre Dame de Pontmain, le 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, le 19 mars, fête du Bienheureux Marcel Callo et le 8 septembre, fête de la Nativité de Marie et commémoration du voeur.

Prions et demandons à Notre Dame de Bonne Nouvelle et au Bienheureux Marcel Callo, de faire de nous des témoins vivants de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.

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Rennes_026_1_

Renseignements

Paroisse Notre Dame de Bonne Nouvelle

46, rue Saint Melaine

35 000 Rennes (France)

tel: 02 99 38 84 10

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19 mars 2008

Bienheureux Marcel Callo

Bienheureux Marcel Callo

"Il avait le regard d'un Saint"

1921-1945

Fête le 19 mars

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Biographies du Bienheureux Marcel Callo,

cliquer sur les liens suivants:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-699038.html

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-699041.html

9 février 2008

Le serviteur de Dieu Yves Nicolazic

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Le Serviteur de Dieu Yves Nicolazic

Le voyant de Sainte Anne d'Auray

1591-1645

Yvs Nicolazic est baptisé le 3 avril 1591 à PLuneret (Morbihan, France). Il reçoit une mission de Sainte Anne, le 25 juillet 1624: "Je suis Anne, mère de Marie... Dieu veit que je sois honorée ici..." Il découvre, le 7 mars 1625, la statue miraculeuse sous la conduite de Sainte Anne. Il entre dans la Vie le 13 mai 1645, au Couvent des Carmes de Sainte Anne d'Auray. Il repose actuellement dans la Basilique de Sainte Anne d'Auray. Sa cause de Béatification a été ouverte par l'Evêque de Vannes.

Prière pour demander à ieu la Béatification d'Yves NIcolazic

Dieu notre Père, nous Te remercions d'avoir donné à notre pays Ton serviteur Yves Nicolazic, l'humble voyant de Sainte Anne d'Auray... Il est proche de nous... Il nous entraîne à la suite de Jésus, par l'exemple qu'il nous a laissé. Lui, l'homme de Foi, généreux, détaché, humble et assidu à la prière, surtout celle du Chapelet. Lui, le laboureur reconnu pour son honnêteté, son appliaction au travail, son sens de l'entente et de la solidarité. Lui, l'homme totalement donné à la mission particulière qu'il avait reçue de Sainte Anne, "sa bonne maîtresse", pour le service de l'Eglise. Lui, le père de famille, qui a su, avec son épouse Guillemette Le Roux, surmonter de longues années de stérilité et ensuite éduquer dans la Foi leurs quatre enfants. Oui, Père, nous Te louons pour Yves Nicolazic... et nous Te demandons, par l'intercession de la Vierge Marie et de Sainte Anne, qu'il puisse être déclaré prochainement Bienheureux, et que nous ayons le privilège de l'invoquer... Père, que cette joie nous soit donnée... Amen.

Imprimatur: Vannes, le 8 décembre 1997; François-Mathurin Gourvès, Evêque de Vannes.

Notice sur Sainte Anne d'Auray,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-637268.html

31 janvier 2008

Sainte Anne d'Auray

Sainte Anne d'Auray

Morbihan

1 La statue miraculeuse de Sainte Anne

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2 Statue de Sainte Anne dans le parc du sanctuaire

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3 La Bannière de Sainte Anne d'Auray

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4 La Basilique de Sainte Anne d'Auray

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Notice sur Sainte Anne d'Auray,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-637268.html

27 janvier 2008

La Chapelle Notre Dame de Bon Port de Guipry

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La Chapelle Notre Dame du Bon Port

Messac-Guipry, Ile et Vilaine

la chapelle Notre-Dame-du-Bon-Port (1643-1644), édifiée par Jean Le Marchand sieur de Tréguilly et son épouse Gillette Chéreil. En 1644, Jean Lemarchand et Gillette Chereil, sieur et dame de Tréguily, firent bâtir une chapelle dans l'enclos de leur maison, située au port de Messac, en Guipry (nota : les deux petits ports actuels de Messac et de Guipry portaient jadis le seul nom de port de Messac) ; ils y placèrent leurs armoiries, qu'on y voit encore : d'or au sautoir de gueules accompagné de quatre étoiles de sable. Ils dotèrent cette chapelle en 1661 de 150 livres de rente et y fondèrent quatre messes par semaine. Notre-Dame de Bon-Port vient d'être restaurée en 1880, et l'on y a trouvé l'acte de sa fondation écrit sur parchemin, renfermé dans un tirant de la voûte, sous une plaque de cuivre portant cette inscription : Si tempus dotemque petas et dona sacelli, scripta sub œre latent, cerne, repone, vale, M DC LXIII (Voir sur cette chapelle la Semaine Religieuse de Rennes, XVII, 193). Une porte est datée de 1644. Sa tribune porte les armes de la famille le Marchand. Cette chapelle est restaurée en 1959.

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27 janvier 2008

Eglise Saint Martin de Bain de Bretagne

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Eglise Saint Martin de Bain-de-Bretagne

Ile et Vilaine

l'église Saint-Martin (1854-1892), oeuvre des architectes Arthur Regnault et Léonce Couëtoux. La paroisse de Bain-de-Bretagne a pour patron saint Martin, évêque de Tours. Elle est partiellement reconstruite en 1892. L'église du XII-XIIIème siècle a été démolie le 28 novembre 1847 : elle occupait l'emplacement de la place Saint-Martin actuelle. C'était un édifice en partie roman, composé d'une nef avec arcade triomphale, d'un choeur et de quatre chapelles assez irrégulièrement disposées. Le maître-autel, élevé en 1698, était l'oeuvre d'un sculpteur de la paroisse établi à Rennes et nommé Gilles Luczot ; les chapelles portaient les noms du Saint-Sacrement, de Sainte-Madeleine, de Saint-Julien et de Saint-Jean. Cette dernière était, dans l'origine, la chapelle prohibitive des seigneurs de la Marzelière, qui la cédèrent en 1677 aux seigneurs de la Praye. La confrérie du Saint-Sacrement se réunissait dans la chapelle du même nom. Il y avait, en outre, deux autels placés au haut de la nef et dédiés à la sainte Vierge et à sainte Anne. En 1542 on y voyait aussi l'autel Saint-Pierre et Saint-Paul, et Jean Cordier, prêtre de Bain, y fonda une chapellenie. Les seigneurs de la Marzelière avaient leur enfeu dans le choeur, du côté de l'évangile, et ceux de la Robinaye (ou Robinais) au pied du maître-autel, du côté de l'épître : c'était une concession faite à un seigneur de la Robinaye par Guy de Scépeaux, seigneur de Bain au XVIème siècle. Enfin, les seigneurs de la Praye et de Pontméniac avaient aussi des enfeus prohibitifs dans cette église, dont le seigneur de Bain était seigneur supérieur et fondateur. Cette église fut polluée pendant les guerres de la Ligue et réconciliée solennellement le 7 septembre 1599 par Rolland de Neufville, évêque de Léon, à la prière du vicaire général du cardinal d'Ossat, alors évêque de Rennes. Dans le cimetière de Bain, — abandonné jadis, puis repris et bénit solennellement le 3 mai 1789, — est une croix en granit, représentant en demi-relief le Christ, la Vierge et saint Jean groupés dans un quatre-feuilles ; elle doit remonter au XIIIème siècle. L'église actuelle de Bain a été bénite le 23 juin 1852 par Mgr Saint-Marc. C'est un édifice assez vaste, précédé de deux tours et composé de trois nefs, avec transepts et choeur à pans coupés. On y remarque quelques oeuvres modernes qui ne sont point sans mérite, telles que les trois autels, une chaire en pierre blanche et des vitraux peints (Pouillé de Rennes). L'ancienne église était entourée en 1619 de trois litres aux armes de Charles de Bourbon (seigneur de Bain) et des familles de Châteaubriant et de la Marzelière. La maîtresse-vitre portait un écusson de Charles de Bourbon. Les vitres du transept renfermaient les écussons de la famille de Scepeaux, et les autres vitres portaient les armes des seigneurs de la Marzelière.

27 janvier 2008

L'Eglise Saint Martin de Goven

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L'Eglise Saint Martin de Goven

Canton de Guichen, Ile et Vilaine

l'église Saint-Martin-Saint-Goulven (1849-1854), oeuvre de l'architecte Jacques Mellet. Dédiée à saint Martin de Tours et à saint Roch, l'ancienne église de Goven appartenait en partie au XIVème siècle. Le clocher en fut détruit, le 2 février 1701, par une violente tempête ; on prétend qu'il avait 75 pieds au-dessus des cloches. On voyait en cette église les autels de Saint-Yves et de Saint-Nicolas, et une fenêtre rayonnante contenant quelques fragments d'un vitrail en grisaille ; cette peinture représentait le Christ entouré des attributs des quatre évangélistes ; sur une banderolle on lisait encore le nom de Matheus. La rareté des verrières du XIVème siècle rendait celle-ci doublement précieuse (Bulletin archéologique de l'Association bretonne, II, 200). En 1695, Marie Colbert, duchesse de Mortemart, prétendait, à cause de sa châtellenie de Bréal, aux droits de supériorité et de fondation dans l'église de Goven, ayant dans ce temple, outre son enfeu seigneurial, « ceinture et lizière au dedans et dehors, chargées d'écussons aux armes de ladite seigneurie de Bréal, lesquelles sont en plusieurs autres endroits tant en bosse qu'autrement » (Archives départementales de la Loire-Inférieure). Toutefois, au siècle dernier, le seigneur de Blossac réclamait pour lui-même les prééminences de l'église de Goven et en était de fait considéré comme le vrai seigneur. Il avait, aussi bien que les seigneurs de la Tourneraye et de la Cucuère, son enfeu et son banc armorié dans cette église. La confrérie du Saint-Sacrement était érigée dans l'église de Goven au XVIIIème siècle ; plusieurs fondations s'y trouvaient alors aussi, entre autres celle de la messe de matin chaque dimanche et fête. La nouvelle église, dédiée à saint Martin et à saint Golven, évêque de Léon, fut commencée en 1849 et la première pierre en fut bénite le 4 juin ; elle fut bâtie sur l'emplacement de l'ancienne, par M. l'architecte Mellet, dans le style ogival. Le plan est une simple croix avec un choeur à pans coupés. Auprès de cette église s'élève encore une ancienne croix de cimetière, sculptée en granit ; elle porte d'un côté les armes des sires de Blossac : de vair à une fasce de gueules, et de l'autre, l'écusson suivant : écartelé au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'argent, qui est de Québriac ; au 2ème de gueules à six macles d'or posées 2, 2, 2, qui est de Montauban ; au 3ème de vair à la fasce de gueules, qui est de Blossac, et au 4ème d'argent au lion coupé de gueules et de sinople, qui est d'Espinay. Ce blason nous apprend que la croix en question fut élevée par Renée d'Espinay, dame de Blossac, vivant en 1513, fille de Richard d'Espinay et de Béatrice de Montauban, et veuve à cette époque de Thomas de Québriac (Pouillé de Rennes). Au seigneur de Bréal appartenait le droit de supériorité et de fondation dans les églises de Bréal-sous-Montfort et de Goven.

27 janvier 2008

La Chapelle de l'Ermitage de Goven

Chapelle_de_l_hermitageLa Chapelle Sainte Anne de l'Ermitage

Goven, Diocèse de Rennes

La Chapelle de l'Ermitage, dédiée à Sainte Anne, mère de Marie, est située sur la petite commune de Goven, canton de Guichen, Ile et Vilaine. Son origine est liée à des légendes, comme partout en Bretagne, les voici. Sainte Anne est particulièrement honorée à Goven, notamment par les anciens du pays, qui lui reconnaissent une très grande puissance d'intercession. Il arrive fréquemment que de forts orages, s'accumulant au-dessus de la chapelle de l'Ermitage, soient, racontent les anciens du pays, dispersés miraculeusement par la Sainte, récompensant ainsi la fidélité de ses paroissiens. Bien entendu, Sainte Anne est la Sainte Protectrice du village de Goven.

La statue de Sainte Anne

On eut un jour la malencontreuse idée de remplacer une vieille statue de Sainte Anne qui se trouvait dans la chapelle à la place d'honneur, par une statue neuve. La vieille image de la sainte aïeule du Christ fut mise dehors, dans une niche prévue à cet effet située au dessus de la porte d'entrée. Durant près de trois mois, il ne tomba pas une seule goutte de pluie et les récoltes allaient êtres compromises. C'était à n'en pas douter la vengeance de Sainte Anne. On en referra au Curé de la Paroisse, disant que lemécontentement était la cause d'une telle sécheresse. Après maintes hésitations, il accéda finalement aux désirs de ses paroissiens. On remit la statue à sa plece en grande pompe. A peine était-elle remise en place que le ciel se chargea brusquement de lourds nuages et, en abondance, la pluie se mit à tomber. Pendant le reste de la journée, ce fut un véritable déluge.

Si Sainte Anne tient à occuper la première place dans la chapelle, à plus forte raison, elle ne veut pas que l'on transporte son image ailleurs. En des temps déjà forts lointains, la chapelle tombant en ruines, on vint en procession la prendre, afin de la déposer dans l'église de Saint Thurial. Le lendemain matin, on la retrouva à sa place. Elle y était revenue toute seule pendant la nuit, ajoutent les gens du pays d'un air absolument convaincu...

Le vieil ermite

On raconte qu'un vieil ermite, Saint Thurial, pense-t-on, habitait jadis près de l'endroit où se situe la Chapelle de l'Ermitage. Par une année de grande sécheresse, il dut aller chercher son eau à plusieurs kilomètres de là. Le pauvre ermite était faible. Un jour, alors qu'il arpportait avec peine sa cruche pleine d'eau, il rencontra un gamin auquel il demanda de l'aide. Celui-ci, d'un air aimable, lui répondit: « Je n'ai pas le temps, mais je connais un moyen pour diminuer le poids de votre fardeau ». Il prit la cruche et après s'être bien désaltéré, répandit le contenu par terre. Puis, s'asseyant sur le l'ouvertur du vase, il rajouta, d'un air moqueur: « Voilà le moyen! » A peine avait-il dit ces paroles insolentes, qu'une épaisse fumée se dégagea du sol et il sentit qu'il s'enfonçait dans la cruche.

Puis, tout à coup, le sorcier le plus redouté de tout le pays, apparut au milieu de la fumée. « Méchant gamin, dit-il avec indignation, pour te punir, tu resteras pris dans cette cruche tout le temps qu'il me plaira; quand je jugerai la punition suffisante, je viendrais te dégager ». Ayant dit ces mots, le sorcier disparut. L'enfant pleurait à chaudes larmes.La tête et les bras seulement sortaient de la cruche. Ainsi prit, il ne réussit qu'éprès de longs efforts à faire basuler la cruche et reprit le chemin du retour en marchant sur les pieds et les mains. Il faisait nuit lorsqu'il arriva au Bois de la Hayrie, qu'il fallait traverser pour arriver au logis paternel. Il tremblait de frayeur en pensant aux sangliers et aux loups qui pullulaient alors dans les parages. Le socrier apparut à ce moment-là, dans un second nuage de fumée. Jugeant la punition suffisante, permit au méchant garçon de se dégager, à condition de creuser dès le lendemain une fontaine près de l'habitation du viel ermite. Dès l'aube, le coupable s'exécuta et avec le plus grand soin, creusa la fontaine. On pouvait la voir, autrefois, près du lavoir, situé près de la chapelle. D'après les anciens du pays, qui l'ont vue dans leur jeunesse, elle fournissait une eau abondante et limpide et ne tarissait point.

La Chapelle aujourd'hui

La Chapelle de l'Ermitage est située sur la route de Baulon, dans la vallée du Canut. L'ancienne chapelle, datée du 17e siècle a été détruite. Elle fut totalement reconstruite, au même emplacement, en 1938, dans le style régionaliste (style néo-breton de l'entre deux guerres), influencé par le gothique flamboyant.

L'intérieur de la chapelle est orné d'un chemin de croix sous forme de médaillons, suspendus aux murs de la nef. Ce genre de représentations en bas reliefs se retrouve fréquemment dans la région. Dans le choeur, un retable, fortement marqué par l'art de la Renaissance, comporte un motif central inspiré des feuilles d'acanthe et de laurier. La niche contient l'antique statue de Sainte Anne en bois. La chapelle est le but d'un pèlerinage au mois d'août.

D'après un texte extrait du site internet www.goven.fr

27 janvier 2008

La Chapelle Notre Dame de la Croix

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Bourg des Comptes, Ile et Vilaine



la chapelle Notre-Dame-de-la-Croix (XV-XVIème siècle). Cette chapelle, située dans le fief de la Chalousaye, dépendait autrefois de la vicomté du Boschet. Vers 1660, Judith Chahu, veuve d'Isaac de Lescouët, vicomte du Boschet, fonda plusieurs messes dans la « chapelle de Nostre-Dame de la Croix ». Cette fondation fut approuvée en 1674 par Pierre de Lescouët, vicomte du Boschet, fils de la fondatrice. En 1767, Nicolas Magon, marquis de la Gervaisais, ayant acquis la vicomté du Boschet, prit solennellement possession de la chapelle de la Croix, « privative de la seigneurie du Boschet ». Plus tard, en 1777, ce même seigneur y nomma chapelain Julien Lorand, clerc tonsuré. Tellement vénérée autrefois qu'on y venait en procession jusque de Chanteloup, la chapelle de la Croix existe encore et est entretenue (Pouillé de Rennes). La chapelle est remaniée au XIXème siècle.

27 janvier 2008

Notre Dame de la Peinière

Notre Dame de la Peinière

Marie, consolatrice des affligés

Saint Didier, Diocèse de Rennes, Ile et Vilaine

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Prière à Notre Dame de la Peinière

Sainte Vierge Marie, Vous qui avez dit oui à Dieu avec tant de générosité et de disponibilité, Vous qui avez été la fidèle compagne des douleurs et des joies de votre Fils Jésus, Vous qui avez participé si parfaitement à son obéissance à la volonté du Père, accordez-nous de pouvoir Le suivre et L’imiter avec toute notre Foi. Consolatrice des affligés, délivrez-nous des infirmités de l’âme et du corps et aidez-nous à vivre nos épreuves avec Foi et espérance. Refuge des pécheurs, obtenez nous la grâce du pardon de nos péchés et la conversion de jotre cœur. Mère de Miséricorde, donnez nous un cœur d’enfant dous et humble, plein de confiance envers vous et de miséricorde envers nos frères. Mère de l’Eglise, faites de nous des témoins fidèles et généreux de l’Evangile, prompts au service et au partage fraternel. Sainte Mère de Dieu, rendez notre cœur accueillant à l’action de l’Esprit de Sainteté, de Vérité, de Lumière et de Pureté. Pénétrez-nous de l’amour de Jésus, afin que toute notre vie, jusqu’à l’heure de notre mort, devienne offrande à la gloire du Père . Amen.

Notre Dame de la Peinière , priez pour nous !


Imprimatur: +Cardinal Gouyon, Archevêque de Rennes, Le 5 septembre 1982

Notice sur Notre Dame de la Peinière,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-616932.html

6 janvier 2008

Notre Dame du Coudray

Notre Dame du Coudray

Sainte Patronne de Bain de Bretagne

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La Statue miraculeuse de Notre Dame vénérée dans la Chapelle

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La Chapelle, vue extérieure

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La Chapelle: vue intérieure: le choeur

Notice sur Notre Dame du Coudray,

cliquer sur le lien suivant:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lirarticle-83937-541610.html

Pour en savoir plus, visitez le site:

http://doyennedebain35.cef.fr

10 août 2007

Notre Dame des Miracles et Vertus

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Notre Dame des Miracles et Vertus

Statue miraculeuse qui sauva la ville de Rennes

Basilique Saint Sauveur, Rennes, Ile et Vilaine, France

1 août 2007

Notre Dame de Quelven

Num_riser0016

Notre Dame de Quelven

Statue ouvrante du 15e siècle

Eglise de Quelven en Guern, Morbihan, France

Num_riser0017

1 août 2007

Lieux Saints de Bretagne

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Le Calvaire de Berthaud

Hameau de Berthaud, Bain de Bretagne, Ile et Vilaine, France

Num_riser0004

Châsse de Saint Florent, premier Evêque de Rennes

Cathédrale Saint Pierre, Rennes, Ile et Vilaine, France

Num_riser0009

La tombe de Sainte Pataude

Forêt de Teillay, Ruffigné, Loire Atlantique, France

Num_riser0015

La tombe de Saint Lénard

Forêt d'Andouillé-Neuville, Ile et vilaine, France

1 août 2007

Notre Dame des Miracles et Vertus

Num_riser0008

Notre Dame des Miracles et Vertus

Basilique Saint Sauveur, Rennes, Ile et Vilaine, France

1 août 2007

Notre Dame des Marais

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Notre Dame des Marais

Eglise Saint Sulpice, Fougères, Ile et Vilaine, France

22 juillet 2007

Notre Dame des Miracles et Vertus

Notre Dame des Miracles et Vertus

Rennes, Basilique Saint Sauveur

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Appel...

Je recherche des images des Vierges vénérées en Ile et Vilaine, ma région d'origine, afin de monter un dossier dessus, ces Vierges sont les  suivantes:

Notre Dame des Miracles et Vertus, vénérée en la Basilique Saint Sauveur, à Rennes,

Notre Dame de Bonne Nouvelle, vénérée également à Rennes, en la Basilique Saint Aubin,

Notre Dame de Rennes, vénérée toujours à Rennes, en l'église Notre Same en Saint Melaine,

Notre Dame des Marais, vénérée en l'église Saint Sulpice de Fougères,

Notre Dame de Bon Port, vénérée en la Chapelle de Bon-Port à Guipry-Messac,

Notre Dame de La Peinière, vénérée en son Sanctuaire de La Peinière à Saint Didier

Notre Dame de La Croix, vénérée en la Chapelle de La Croix à Bourg des Comptes.

Notre Dame de La Tronchaye, vénérée en la Collégiale Notre Dame de La Tronchaye, à Rochefort en Terre (56)

J'invite toutes les personnes qui auraient des images et des informations diverses de ces Vierges et sur les sanctuaires concernés, à prendre contact avec moi, par E-mail, à l'adresse suivante: franckmonvoisin@free.fr. En vous en remerciant d'avance. A très bientôt, j'e l'espère... 

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