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  • La beauté élève l'âme... Par ces images volontairement sélectionnées, ainsi que par la récitation de ces prières, puissiez-vous avoir le désir de parvenir à Jésus et à la sainteté, but ultime de toute vie...
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textes franciscains
22 avril 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 6/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

S

Sixième Mardi

Apostolat de Saint Antoine

 

Un jour vint où Antoine dut s'arracher à cette solitude de Saint Paul qu'il aimait. Le Provincial lui ayant demandé de l'accompagner à Forli, où devaient avoir lieu les Ordinations, il s'y rendit avec quelques-uns de ses Frères. L'Ordination était toujours précédée d'examens, d'exercices spirituels et de conférences. Or, après une conférence, le Prédicateur ordinaire ayant fait défaut, le provincial, quelques historiens disent l'évêque, désigna Antoine pour prendre la parole. Il obéit et développa cette parole de l'Apôtre : « Le Christ s'est rendu pour nous obéissant jusqu'à la mort ». Sa parole fut d'abord simple et timide ; mais ensuite, se livrant tout entier aux inspirations de l'Esprit-Saint, elle revêtit un merveilleux caractère de grandeur et de force. L'auditoire était composé de Frères Mineurs, de Frères Prêcheurs et de Prêtres séculiers, et tous furent profondément touchés et émus jusqu'aux larmes.

C'est pourquoi le Frère Gratien crut de son devoir d'écrire à ce sujet à Saint François, pour lui rendre compte de ce qui s'était passé. A cette nouvelle, l'âme du Séraphique Fondateur tressaillit de bonheur et d'espérance ; il comprit qu'une nouvelle voie allait s'ouvrir devant son Ordre, qui porterait désormais sur la terre et au Ciel la triple couronne de la Sainteté, du Martyre et de la Science. C'est pourquoi il ordonna à Antoine de se livrer à l'étude de la théologie et d'évangéliser les peuples vers lesquels il serait envoyé. Nous allons bientôt suivre Saint Antoine dans ses courses apostoliques; mais examinons en ce moment, pour les admirer, les qualités que Dieu avait données à son serviteur pour la prédication.

« Qui doute, dit Louis de Grenade, que l'esprit de Charité, l'ardent désir de la Gloire de Dieu et du Salut des hommes ne soit le premier et le plus excellent maître de l'art de prêcher ? » Dans ces quelques paroles, nous trouvons le portrait, disons mieux, l'âme de Saint Antoine. Pénétrez, en effet, dans cette âme et vous y trouverez une immense Charité et un désir insatiable du Salut des hommes. Entendez-le lui-même, et vous saisirez dans ses paroles un reflet de cette âme apostolique : « Un bon prédicateur, dit-il, doit avoir toujours dans l'esprit un mémorial de la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ. C'est Lui qu'il doit désirer et chercher, et alors le Verbe de Dieu, le Verbe de la Paix et de la Vie, le Verbe de la Grâce et de la Vérité descendra en lui ».

A ces qualités intérieures Antoine ajoutait des manières pleines d'aisance, quoique simples et modestes, qui prévenaient en sa faveur. Sa voix était forte et agréable, et par des tons variés, il savait s'insinuer dans l'âme des auditeurs, les émouvoir et les ravir. Versé dans la connaissance des saintes Écritures, Antoine avait l'heureux secret de les appliquer avec justesse aux différents sujets qu'il traitait. Il parlait avec une onction admirable ; la Charité de son cœur passait dans sa parole et allait, comme un trait brûlant, enflammer tous les cœurs. En même temps, sa parole était simple et à la portée de toutes les intelligences, et pour se faire mieux comprendre, il empruntait le plus souvent ses comparaisons à la nature aimée et connue des peuples auxquels il s'adressait : « L'âme de l'homme est une vigne, disait-il ; l'âme, pour produire des fruits de vertu, a besoin d'une culture attentive et continuelle, comme la vigne pour produire des fruits délicieux. Le bois de la vigne ne peut servir à aucun usage, de sorte que, s'il est inutile et desséché, il n'est propre qu'à être brûlé ; l'homme vide de bonnes pensées et de bonnes actions sera la proie du feu éternel ».

Lorsque Saint Antoine s'élevait à l'enseignement dogmatique, sa parole devenait comme un écho de la parole divine, et l'on entendait les prophètes et les évangélistes eux-mêmes. Après ce rapide aperçu et cette étude trop succincte de la prédication d'Antoine en elle-même, nous allons le voir porter la parole devant les auditoires les plus divers, dans les pays les plus étrangers les uns aux autres, au milieu des impies, des indifférents et des hérétiques, et toujours avec le même succès. On a pu dire avec raison dans une circonstance célèbre : « Pierre a parlé par la bouche du pape Agathon » ; ne pourrions-nous pas dire aussi avec quelque raison : « L'Esprit-Saint parlait par la bouche d'Antoine » ?


Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

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Antienne composée par Saint Bonaventure en constatant que la la langue de Saint Antoine était restée intacte dans le tombeau (1263)


O langue bénie, qui as toujours loué Dieu et qui as enseigné à le bénir, nous voyons maintenant de quel mérite tu as été devant le Seigneur.


Priez pour nous, saint Antoine,

afin que nous devions dignes des promesses de Jésus-Christ.


Prions


Dieu tout-puissant, qui seul faites des prodiges et des miracles, qui avez préserve de la corruption du tombeau la langue de saint Antoine, votre confesseur, accordez-nous, nous vous en prions, par ses mérites et à son exemple, de vous bénir et de vous louer toujours. Ainsi soit-il.

 

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15 avril 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 5/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

S

Cinquième Mardi

Saint Antoine, Martyr de désir

 

Dans la pauvre demeure de saint Antoine d'Olivarez, dans cette pieuse solitude, rien ne pouvait distraire l'âme d'Antoine de ses saintes aspirations et de ses préoccupations élevées. Il était déjà préparé d'ailleurs par ses années de vie religieuse à ne diriger ses regards et son cœur que vers Dieu, à n'avoir d'autres entretiens que ceux qui sont comme un écho du ciel. Ses historiens nous le représentent agenouillé au pied des autels, avec la ferveur d'un séraphin, se pénétrant de l'esprit de Saint François, s'attachant de plus en plus à la pauvreté et au détachement le plus complet des choses de la terre et entretenant dans son cœur, comme un feu sacré, le désir de mourir pour la Foi.

Dans ces conditions, la formation religieuse du Saint novice fut bien vite achevée. Il prononça ses vœux, et vit enfin venir l'heure tant souhaitée de se sacrifier entièrement pour Jésus-Christ. Sur sa demande, ses supérieurs le désignèrent comme missionnaire au pays des infidèles, et il se hâta de partir pour l'Afrique. A cette époque, le midi de l'Espagne était occupé par les Musulmans, et cependant ce ne fut pas vers cette Andalousie, que les Maures devaient occuper encore longtemps, qu'Antoine dirigea ses pas. Il regarda l'Afrique, il vit cette terre empourprée du sang de cinq de ses frères, et se rappelant que le sang des Martyrs est une semence de chrétiens, il n'hésita pas; de plus, son âme vaillante et avide de souffrance entrevit pour lui-même la mort du confesseur de la Foi, la couronne du martyre, et il y courut, il y vola.

Mais Dieu avait ses desseins. Il destinait Antoine à un autre martyre, au martyre de la pénitence. Aussi à peine notre Saint eut-il débarqué au Maroc, qu'une fièvre violente s'empara de lui, anéantit ses forces et l'obligea à rester dans l'inaction. Pas une plainte ne s'échappa de ses lèvres, pas un gémissement ne sortit de sa poitrine brûlée par la fièvre. Il unissait ses souffrances physiques et morales aux souffrances de Notre-Seigneur sur la croix, et il disait, avec une entière soumission : « Que Votre Volonté soit faite ». Bientôt ses supérieurs, avertis par le Frère qui avait accompagné notre Saint, de l'état dans lequel il se trouvait, enjoignirent à Antoine de revenir en Portugal. Il obéit à la voix de ses Supérieurs, et, bien que dévoré encore par une fièvre brûlante, il monta sur le bateau qui devait l'éloigner pour toujours de cette terre d'Afrique, où il avait voulu faire entendre et faire connaître, au prix même de son sang, le Nom Sacré de Jésus. Le lendemain de son départ, une violente tempête s'éleva ; le bateau, après avoir été le jouet d'une rafale épouvantable, fut jeté bien loin de sa destination. Il aborda en Sicile.

Frère Antoine se rendit chez les Frères Mineurs de Messine, où il trouva un accueil cordial et empressé, et aussi le repos et les soins qui lui étaient nécessaires pour refaire ses forces brisées. En 1221, nous retrouvons Antoine au chapitre général, tenu encore par Saint François, à Sainte Marie des Anges. C'est à l'issue de ce chapitre général qu'Antoine demanda au frère Gratien, provincial de Bologne, de lui assigner un Couvent où il pût s'occuper uniquement à étudier la discipline régulière et Jésus crucifié. Gratien y consentit, l'emmena avec lui et lui désigna l'ermitage du mont Saint Paul, près de Bologne.

Là, dans une petite cellule taillée dans le roc et isolée, Antoine se livra tout entier à la méditation des Saintes Écritures, à la mortification des sens et à la contemplation du Sauveur Jésus. Vivant dans la simplicité au milieu des simples, il cachait sous des dehors faibles et humbles les grandes lumières qu'il recevait du Ciel. Dieu prépare toujours dans le secret les apôtres qui doivent répandre à grands flots sur le monde la vérité et l'amour. Dans cette solitude, plus près du Cœur Sacré de son Divin Maître, l'intelligence d'Antoine s'illuminait de toutes les clartés du Ciel, et son cœur ravi s'embrasait de plus en plus des flammes de la Charité Divine.


Réflexions

Notre Mère la Sainte Église


Après sa glorieuse résurrection, Notre Seigneur donna à Ses Apôtres et à Ses Disciples ses suprêmes encouragements et ses dernières instructions. C'est dans ces touchantes et solennelles entrevues, avant de monter au Ciel, qu'Il dit à Ses Apôtres : « comme cela était écrit, il fallait que le Christ souffrît, qu'Il ressuscitât le troisième jour, et qu'on prêchât en Son nom la pénitence et la rémission des péchés parmi toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses. Allez donc par tout le monde ; prêchez l'Évangile à tous les hommes. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira pas sera condamné ». Jésus leur promit ensuite le Saint Esprit, en disant : « Jean a baptisé dans l'eau, mais vous, vous serez baptisés dans le Saint Esprit ».

Après avoir vu le Sauveur monter au Ciel, les apôtres attendirent la réalisation de Ses promesses dans la solitude et dans la prière, et quand se leva l'aurore du jour de la Pentecôte, ils étaient tous réunis au Cénacle, et ils furent remplis de Saint Esprit. Au lendemain de ce jour, les apôtres, obéissant à leur Maître, se dispersèrent et s'en allèrent à la conquête des âmes. En quittant Jérusalem, s'ils avaient rencontré un centurion romain aux portes de la ville, et si cet officier leur avait demandé où ils allaient, ils auraient répondu : « Nous allons prêcher l'Évangile, prêcher la Divinité de Jésus-Christ et établir dans le monde la Religion du Divin Crucifié ; nous allons renverser les faux dieux et fonder l'Eglise contre laquelle ne prévaudront jamais les puissances de l'enfer ».

Assurément le Centurion aurait souri, en regardant ces hommes dont les épaules étaient à peine couvertes d'un méchant manteau, dont les pieds étaient nus et qui n'avaient à la main que le bâton du voyageur, et il se serait dit, en rentrant dans la ville, que la religion de l'Empire n'avait pas grand'chose à craindre de ces pauvres insensés. Le centurion se serait trompé, car ce sont ces insensés qui ont vaincu l'idolâtrie et fait luire la lumière de la vérité. La lutte entre la foi nouvelle et le vieux monde a été violente, et le sang a été répandu.

Pierre est mort crucifié, Paul a eu la tète tranchée, Étienne a été lapidé, André a souffert une mort cruelle, et des millions d'autres Martyrs sont tombés sous les coups des persécuteurs. Et tous sont morts pour Jésus-Christ, tous sont morts pour attester la vérité de la Religion et la Divinité de son Fondateur. Pendant trois siècles, l'Église notre Mère, aux prises avec l'idolâtrie, a été obligée de vivre cachée dans les catacombes ; et la main sur l'Autel du Sacrifice nouveau, la Croix de son Maître sur le cœur, elle répétait les paroles d'immortalité qui lui avaient été dites par le Christ, et elle ne cessait, malgré les tortures et les supplices, d'arracher les âmes aux ténèbres, de les régénérer dans les eaux baptismales, de revendiquer les droits de l'honneur et de la vertu et de prêcher la vraie liberté.

En parcourant les pages de l'histoire de l'Église et en voyant l'acharnement de ces longues et sanglantes persécutions, nous sommes tentés de crier aux Néron, aux Domitien, aux Décius et aux Dioclétien ce qu'un docteur de la Loi, nommé Gamaliel, disait aux Juifs : « Laissez faire ces hommes. Si leur œuvre ne vient pas de Dieu, elle tombera d'elle-même ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez l'arrêter et vous serez en danger de combattre le Seigneur lui-même13.

La persécution cessa avec l'édit de Milan, donné par Constantin en 313, mais la lutte ne fut pas terminée. De nouveaux ennemis, le schisme et l'hérésie, se dressèrent devant l'Eglise. Les conciles, les écrits des Pères de l'Église maintinrent dans son intégrité le dogme catholique. A travers tous les siècles, au milieu de toutes les agitations, des bouleversements et des révolutions des peuples, à travers le feu des idées, malgré des théories nouvelles ou dangereuses, subtiles ou pernicieuses, l'Eglise a gardé le précieux dépôt que Jésus lui avait confié. Aussi peut-elle répéter avec vérité les paroles que saint Paul adressait aux Hébreux : « Le Christ était hier, Il est aujourd'hui, et Il sera dans l'éternité ». L'Église, c'est Jésus-Christ continué. Elle était hier, elle est aujourd'hui, elle sera dans l'éternité.


Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

 

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8 avril 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 4/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

S

Quatrième Mardi

Saint Antoine Franciscain

 

Nous sommes arrivés à, l'année 1219, année importante pour le jeune Chanoine Régulier. C'est en cette année que cinq missionnaires franciscains, envoyés par Saint François lui-même, après le chapitre qu'il avait tenu à Assise, passèrent à Coïmbra, se rendant en Afrique pour évangéliser les infidèles. Ferdinand vit et entendit ces Frères Mineurs. C'est de leur bouche qu'il recueillit le récit des derniers entretiens qu'ils avaient eus avec Saint François ; c'est dans leurs paroles qu'il sentit passer, avec un souffle tout enflammé de l'amour de Jésus-Christ, les désirs insatiables de dévouement, de renoncement et d'immolation.

Toutes ces ardeurs étaient déjà dans l'âme de Ferdinand, et il suffisait d'une étincelle pour en faire jaillir un brasier ardent. Les cinq missionnaires furent cette étincelle. Peu de temps après, ces fils de Saint François ayant été mis à mort sur les côtes inhospitalières et barbares du Maroc, leurs restes, par les soins de l'Infant Don Pedro, furent rapportés à Coïmbra, au Monastère de Sainte Croix. Alors, devant les Saintes reliques de ces hommes apostoliques, Ferdinand se sentit remué jusqu'au fond de ses entrailles ; devant ces Martyrs, avec qui il avait conversé avant leur départ pour la mort, son amour pour Jésus-Christ sortait de son cœur en paroles brûlantes : « Ils sont morts pour Vous, ô mon Sauveur, disait-il, et moi, je me contente des douceurs et des consolations que Vous me prodiguez. Ils sont morts pour Vous, ces heureux Martyrs, et moi, qui Vous aime de tout mon cœur, ô mon Dieu, je reste dans les ravissements que me donne la contemplation de Votre Beauté et de Votre Bonté. Vous faire connaître et aimer, souffrir et mourir pour Vous, ô Seigneur Jésus, c'est mon désir le plus ardent, ma volonté ferme et arrêtée ».

C'est pendant que Ferdinand exhalait ainsi son amour devant Notre Seigneur, que, suivant les Bollandistes, Saint François lui apparut. Cette vision combla le jeune Chanoine de bonheur et lui indiqua la voie qu'il devait suivre. Non loin de Coïmbra, au milieu d'une plantation d'oliviers, les disciples du Séraphique François avaient élevé un modeste couvent, et ils l'avaient mis sous la protection du grand solitaire Saint Antoine. Souvent ces amants de la pauvreté allaient mendier leur pain à la porte des monastères ̃et des simples fidèles. Un jour, ils se présentèrent au Couvent de Sainte Croix, et ce fut Ferdinand qui les reçut.

Aussitôt, dans un élan de Charité, son cœur déborda, et il demanda aux Frères Mineurs, si, en entrant dans leur ordre, il aurait le bonheur d'être envoyé au milieu des infidèles pour leur prêcher la Foi et la vérité et pour verser son sang pour Jésus Christ. Les Frères répondirent que leur Saint Fondateur avait toujours exprimé le désir d'envoyer ses Frères prêcher l'Evangile chez les infidèles. Ferdinand leur demanda alors de lui apporter l'habit de leur Ordre, car il désirait s'en revêtir le plus tôt possible. Les humbles Frères n'y manquèrent point, et le lendemain ils se présentèrent de nouveau au Monastère de Sainte Croix. Après bien des récriminations de la part des Chanoines, Ferdinand se revêtit, dans un coin, de l'Habit des enfants de Saint François. Immédiatement après, il partit pour le Couvent de Saint Antoine d'Olivarez. En quittant Sainte Croix, en laissant son costume de chanoine, il quitta aussi son nom et désormais il s'appellera le Frère Antoine.

Remarquons cependant que l'Ordre de Saint Augustin, auquel appartenait le Monastère de Sainte Croix, peut se glorifier à jamais d'avoir donné la première nourriture, la première sève à un arbre que Dieu transplanta dans un autre sol pour le bien de l'Église entière. Et maintenant, nous allons contempler Antoine, l'homme de la prière et l'homme de l'action, comme parle l'un de ses historiens. Nous allons le voir passer sur la terre en semant la vérité et les miracles. « Il dompta la nature, dit le même historien, il consola l'humanité et il s'arrêta, en pleine jeunesse, pour mourir en chantant une hymne à la Vierge Marie ».


Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.


Antienne attribuée au Cardinal Guy de Montfort


Astre de l'Espagne, perle de la pauvreté, Antoine, père de la science, exemplaire de pureté, vous êtes la lumière de l'Italie, le Docteur de la Vérité ; à Padoue, vous êtes comme un soleil brillant par les miracles que vous faites. Ainsi soit-il.

 

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7 avril 2013

Prière de Saint François devant le Crucifix

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Prière de Saint François devant le Crucifix

Par le Jeune Choeur Liturgique, extrait de l'album "Saint François d'Assise", ADF Musique, 2009

1 avril 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 3/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

S

Troisième Mardi

Saint Antoine Chanoine Régulier

 

Ferdinand a quinze ans. A cet âge, le jeune homme songe, s'il ne l'a même déjà fait plus tôt, à prendre une carrière. De temps en temps, son front devient soucieux, et il se demande ce que sera pour lui l'avenir. A cet âge, soutenu par les avis et les tendresses de sa mère, éclairé par les conseils de son père, fortifié et guidé par les grâces de Dieu, qui descendent dans son âme attirées par la prière et par la réception fréquente des sacrements, le jeune homme commence à envisager les voies qui s'ouvrent devant lui et à les étudier. Et quand cet adolescent est le descendant d'une noble race, quand dans ses veines coule un sang chaud et bouillant, suivant l'expression de Bossuet, quand dans son cœur, jeune mais vaillant, il n'y a, en dehors des affections de la famille, que deux amours : l'amour de Dieu et l'amour de la Patrie, alors deux voies s'ouvrent devant lui, la carrière des armes et la vie religieuse. Ces deux états, en effet, bien loin de se combattre et de se nuire, se ressemblent, au contraire, par bien des points. Soldat du Christ et soldat de la patrie.

Ferdinand, dont l'âme virginale s'était approchée de bonne heure du Dieu qui réjouit la jeunesse, Ferdinand qui avait goûté les plus grandes délices, durant plusieurs années, dans l'atmosphère de piété et de sainteté de l'École Episcopale, et qui avait trouvé dans la prière, dans la méditation, dans le recueillement, le meilleur aliment pour son cœur et la meilleure occupation pour son esprit, Ferdinand, disons-nous, n'hésita pas un instant, et entre les deux carrières qui s'ouvraient devant lui, il choisit la vie religieuse. Il dit adieu sans peine et sans chagrin, car il était assuré qu'il accomplissait la volonté de Dieu, à la fortune, à la renommée mondaine et aux plaisirs ; il dit adieu au palais de son père et de sa mère, à la haute situation qui lui était réservée dans le monde, et il se retira, au grand mécontentement de plusieurs de ses amis, au mois d'août 1210, dans le monastère des chanoines réguliers, élevé aux portes de Lisbonne sous le vocable de Saint Vincent. « Là, il quitta, dit son historien, les habits de sa noble extraction pour se revêtir avec amour de la robe blanche, du cordon et de l'aumusse, qui lui parlaient de renoncement et de consécration. Quand il se releva des pieds de l'abbé qui venait de les lui donner, il était transfiguré. La solitude venait de fleurir comme un lys ».

Cependant, au bout d'un certain temps qu'il ne nous est pas possible de déterminer, le jeune novice, dont l'âme contemplative se plaisait dans le recueillement qui favorise l'étude et les suaves conversations avec Dieu, trouva que le Monastère de Saint Vincent était trop rapproché de ses amis et du monde qu'il avait quittés pour toujours. Il obtint de son supérieur, dans un élan de ferveur et à force d'instances, de passer au Monastère de Sainte Croix de Coïmbra. « Ce devait être, dit l'historien déjà cité, le Nazareth de cet homme extraordinaire, qui, en peu d'années, devait laisser de son passage sur la terre un impérissable vestige ». A Coïmbra, le jeune chanoine employa son temps à la prière : « Tout entier en vous, ô Dieu, dit l'hymne franciscaine, dès l'aurore il allait à vous et s'absorbait en vous par la contemplation ». Ferdinand se consacra aussi à l'étude de l'Ecriture sainte et des sciences sacrées : « Autant que les circonstances le lui permettaient, il était sans cesse occupé de la science divine. Il travaillait docilement sous l'action de la grâce et il se disposait pour l'avenir auquel Dieu l'avait prédestiné ». Cet avenir, c'est l'apostolat, et nous avons vu que Ferdinand s'y préparait, à Coïmbra, sous le regard de Dieu. Bientôt il aura gravi tous les échelons de la science et de la perfection chrétiennes, et alors le monde le contemplera avec admiration et l'entendra avec reconnaissance, car il sera Antoine, c'est-à-dire « Altè tonans », celui qui se fait entendre au loin.


Réflexions

Le Baptême


Au jour de notre baptême, nous avons été marqués d'un caractère indélébile ; nous sommes devenus chrétiens. A partir de ce jour où pour la première fois, le prêtre, ministre de Jésus-Christ, nous a introduits dans le temple, du Seigneur, où il nous a oints de l'huile sainte et où il a tracé sur notre front et sur notre poitrine le signe sacré du salut, avec injonction à Satan de ne jamais souiller ou flétrir ce signe de la Croix, nous appartenons à Jésus-Christ. Le prêtre, ce jour-là, nous a donné le sel de la sagesse, il a ouvert nos oreilles aux enseignements de la Foi ; il a répandu l'eau sainte sur notre front, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, pour nous laver et nous purifier de la souillure originelle. Ne l'oublions pas. Que notre souvenir revienne souvent sur cette douce aurore de notre vie chrétienne.

O Saint Antoine ! Vous nous aiderez à rester fidèles aux engagements de notre Baptême, et si notre Foi chancelle, si l'indifférence entre dans notre cœur, si le tumulte des passions nous rend sourds aux enseignements du Christ, vous répéterez à l'oreille de notre âme, en nous montrant la Croix : Hoc signum nunquam audeas violare. Vous êtes chrétiens, respectez toujours en vous-mêmes cette dignité et ce signe de la Croix imprimé sur votre âme.


Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

 

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25 mars 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 2/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

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Deuxième Mardi

Enfance et adolescence

 

Au sortir du baptême, le petit Ferdinand fut remis à sa mère, qui, avec bonheur, déposa sur le front de ce nouveau Chrétien un baiser plein de toutes les tendresses de son cœur. Cette mère était de la race de celles qui pensent que la Religion est la seule chose nécessaire, parce que, seule, elle conduit au Salut ; elle était du nombre de ces ferventes Chrétiennes qui vivent dans une atmosphère de piété, et dont le cœur débordant d'amour pour Jésus-Christ, pour Sa Sainte Mère et pour l'Eglise, fait sentir à ceux qui les approchent l'influence bienfaisante de cet amour divin. Et ce fut cette mère qui se chargea de l'éducation du jeune Ferdinand.

A cette douce et pieuse école il puisa cette piété angélique qui, tout d'abord, le fit remarquer entre tous les enfants de son âge, ces élans affectueux pour la Sainte Vierge, élans qui se manifestaient par ces paroles, qu'il avait sans cesse sur les lèvres : « O glorieuse Souveraine, Vous êtes la Porte du Roi des rois, et c'est par Vous que les hommes vont à la vraie Lumière ». C'est cette prière qu'il répéta toute sa vie et même au moment de rendre le dernier soupir ; c'est cette prière que sans doute il adressait à Marie, au pied de Son autel de la Cathédrale de Lisbonne, le jour où Satan, comme pour l'éloigner de ce Saint lieu, lui apparut sous une forme menaçante. A l'instant, l'enfant appuya sa petite main sur le marbre des degrés sur lesquels il était agenouillé, et y traça le Signe de la Croix pour mettre en fuite l'esprit malin. Sa confiance dans le Signe sacré de notre Rédemption fut récompensée, et non seulement Satan disparut, mais, sous son doigt, le marbre s'amollit et, sur ce marbre, la Croix resta gravée. « Aujourd'hui encore, dit un historien de Saint Antoine, les fidèles continuent à baiser avec amour ce premier témoignage de l'empire reconquis par le fils des Bouillon sur la création, révoltée depuis la chute originelle ».

La formation du cœur ne fit pas oublier aux parents du jeune Ferdinand la culture de son esprit, et, de bonne heure, ils le mirent entre les mains des chanoines de Lisbonne, qui dirigeaient et instruisaient avec autant de soin que de sagesse les enfants confiés à leur sollicitude. A l'ombre des Autels, auprès du Tabernacle, fortifié dans l'amour du bien et de la vertu par les paroles et les exemples de ses vénérables maîtres, Ferdinand, comme le Divin Sauveur à Nazareth sous les regards de Marie et de Joseph, avança en âge et en sagesse. Un annaliste, cité par Mgr Ricard, nous semble résumer admirablement bien l'état d'âme de l'adolescent dans les dernières années de son séjour dans cette pieuse école. « Ferdinand faisait marcher de front, dit-il, dans son esprit et dans son cœur, l'obéissance aux lois de sa patrie et aux commandements de ses parents, les sentiments de révérence envers les évêques et les prêtres, le respect pour les vieillards, l'amour de la pureté, de la retraite, de l'humilité, de la souffrance, de la douceur, de la charité, de la tempérance, des jeûnes et l'horreur du mensonge, même joyeux ». Ferdinand n'a que quinze ans. Arrivés à cette époque de sa vie, en contemplant la beauté de son âme, nous sentons que nous allons entrer dans une phase de merveilles. Nous en serons sans doute éblouis, mais nous n'en serons pas surpris. « Le doigt de Dieu est là ».


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rières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».

 

Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

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Hymne favorite de Saint Antoine à la Très Sainte Vierge


O Glorieuse Souveraine, Vous êtes élevée au-dessus des astres.

Celui qui Vous a créée, devenu petit Enfant, a été nourri de Votre substance.

Ce qu'Eve coupable nous a enlevé, Vous nous le rendez par Votre Fruit béni ;

pour que les hommes entrent dans les Cieux,

Vous êtes devenue la Porte du Ciel.

C'est par Vous que le grand Roi est venu à nous,

par Vous que nous jouissons de la Lumière :

La vie nous est donnée par la Vierge :

Réjouissez-vous, nations rachetées de l'enfer.

Jésus, gloire à Vous qui êtes né de la Vierge,

gloire au Père et au Saint-Esprit dans les siècles éternels. Amen.

 

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18 mars 2013

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue 1/13

Les Treize Mardis de Saint Antoine de Padoue

St Antoine de Padoue

Premier Mardi

Naissance et Baptême de Saint Antoine de Padoue

 

Dans la seconde moitié du douzième siècle et dans la première partie du siècle suivant, il y eut dans l'Église de Dieu une magnifique éclosion de Saints. Au milieu de ce parfum de Sainteté, dans cette chaude atmosphère d'amour pour Jésus-Christ, apparaissent sur le siège de Saint Pierre les grands papes Innocent III, Honorius III et Grégoire IX. Le prédicateur de la seconde croisade, Saint Bernard, vient de s'éteindre, et déjà Saint Etienne, abbé de Citeaux, fait fleurir en lui et autour de lui toutes les vertus monastiques. A Avignon, c'est saint Bénézech, petit pâtre de la montagne, mais vaillant serviteur de Jésus-Christ ; à Tarentaise, c'est Saint Pierre, évêque de cette ville, dont la sainteté impose le respect à Louis VII, roi de France, et à Henri II, roi d'Angleterre; à York, c'est Saint Guillaume, dont la Charité inépuisable opère des prodiges ; en Italie, c'est le séraphin d'Assise, l'amant de la pauvreté, le patriarche béni de la grande famille franciscaine, le Saint stigmatisé du mont Alverne ; en France, c'est Saint Dominique, le défenseur de la Foi, le plus ferme et le plus intrépide ; enfin, car il n'est pas possible de les tous nommer, en Portugal, en Italie, en France, c'est Ferdinand de Bouillon, devenu Frère Antoine, et connu, aimé et célébré sous le nom d'Antoine de Padoue.

Il y avait cent ans que le pape Urbain II avait prêché, à Clermont, la Première Croisade, quand, à Lisbonne, le 15 août 1195, naquit un enfant que Dieu destinait à donner au monde et à l'Église l'exemple des plus grandes vertus. Il était le fils premier-né de Martin de Bouillon et de Thérèse Thavéra. La famille de cet enfant était illustre. L'un de ses ancêtres avait vaillamment dirigé la première croisade, et, après avoir reconquis la ville sainte et le tombeau de Jésus-Christ, il s'était déclaré très honoré de porter le titre de baron du Saint Sépulcre : « A Dieu ne plaise, disait-il, que je porte une couronne d'or dans les lieux où mon Sauveur n'a porté qu'une couronne d'épines ».

Né le jour de la Fête de l'Assomption, le petit enfant fut baptisé dans la cathédrale de Lisbonne, église consacrée à Notre Dame, et il reçut le nom de Ferdinand. Il nous semble qu'à l'entrée de cet enfant dans l'église, les Anges du Sanctuaire, ravis de bonheur en voyant l'eau baptismale couler sur son front, durent accourir autour de lui, l'envelopper, comme un frère, de leurs plus doux regards et de leurs plus suaves caresses; il nous semble que la Souveraine de cette église, la Reine du Ciel, dut se pencher sur cette âme d'enfant et lui sourire avec amour, et il nous semble entendre, au fond du sanctuaire, une voix harmonieuse et céleste adresser la parole au nouveau chrétien et lui dire : « Et toi, enfant, tu seras le prophète du Très Haut ».

Oui, au jour du baptême de Ferdinand, la joie fut grande sur la terre et au ciel, mais de différente manière et pour des motifs différents. Au Ciel, les Anges et les Saints se réjouissaient, non de ce qu'un descendant des Bouillon était né, mais de ce qu'il y avait en lui l'âme d'un Saint, d'un thaumaturge, l'âme d'Antoine de Padoue. Le baptistère, où Ferdinand de Bouillon fut régénéré dans les eaux saintes et salutaires, est toujours conservé avec respect à Lisbonne. Le palais, où il naquit, est devenu une belle église qui est dédiée à Saint Antoine. C'est là, sous ces voûtes séculaires, que vont s'agenouiller les générations de ceux qui souffrent ; c'est là, au pied de l'Autel, que se font entendre les prières les plus confiantes et les supplications les plus touchantes. Ah ! Si les pierres pouvaient parler ! Que de merveilles, que de grâces obtenues, que de miracles elles auraient à nous raconter !

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Réflexions

Jésus-Christ


Jésus-Christ... A ce Nom adorable, tout genou fléchit au Ciel, sur la terre et dans les enfers, car Jésus-Christ est le seul Seigneur. C'est de Lui que nous viennent toutes les bénédictions, toutes les grâces, toute vertu, tout bien; c'est par Lui que nous avons été régénérés, par Lui que nous avons été rachetés et sauvés. Jésus-Christ, c'est l'Homme-Dieu. En Lui, il n'y a qu'une seule personne, mais il y a deux natures : la nature humaine et la nature Divine. Par conséquent, dans toute Sa vie, doivent apparaître les manifestations propres à ces deux natures.

Au jour de Sa naissance, à Bethléem, nous Le voyons couché, dans l'étable, sur un peu de paille, comme le plus pauvre des enfants des hommes; mais, au-dessus de la Grotte, les anges chantent, et leurs célestes harmonies remplissent le Ciel et la terre : « Gloire à Dieu ! Et paix aux hommes de bonne volonté ». Il grandit à Nazareth, auprès de Sa Mère, la Sainte Vierge, et sous le regard attendri de Son père nourricier, Saint Joseph. Or, une année, la Sainte Famille se rendit à Jérusalem pour y célébrer, suivant les prescriptions mosaïques, la fête de Pâque. Jésus avait alors douze ans. Quand les jours de fête furent passés, et que déjà on s'acheminait vers la Galilée, Marie et Joseph s'aperçurent que l'Enfant n'était pas dans la caravane. Inquiets, ils revinrent à Jérusalem et ils le découvrirent au milieu des docteurs de la Loi. A cette vue, Marie lui dit : « Mon fils, nous Vous cherchions tout affligés ». « Ne saviez-vous pas, répondit Jésus, que Je dois être tout entier aux affaires de Mon Père ? » Voilà l'accent de la Divinité.

Jésus commence Sa vie apostolique. Il descend dans les eaux du Jourdain, pour y être baptisé des mains de Jean, le Saint Précurseur. Il prend la forme du pécheur, mais quand Il sort du fleuve, le Ciel s'entr'ouvre, le Saint Esprit apparaît sous la forme d'une colombe, et une voix se fait entendre, disant : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, c'est en Lui que j'ai mis toutes mes affections ». Il parcourt la Galilée, il parle à la multitude qui l'accompagne, il reçoit l'hospitalité chez des amis, et partout il répand des bienfaits et des miracles. Près de la petite ville de Naïm, il rencontre le convoi du fils unique d'une veuve, et il est touché de compassion. Voilà l'homme. Mais il parle au mort et il lui ordonne de se lever. Voilà. Dieu. Devant le tombeau de son ami Lazare, qui était mort depuis quatre jours, il verse des larmes, dit le Saint Evangile. Voilà l'homme. Mais avec l'autorité souveraine qui commande à la mort, il dit : « Lazare, viens dehors ». Voilà Dieu.

Dans sa Passion, sous les coups de la cruelle flagellation, il gémit, il souffre, de la plante des pieds jusqu'au sommet de la tète il n'est qu'une plaie ; sur la croix, quand les clous s'enfoncent dans ses pieds et dans ses mains adorables, ses nerfs se crispent, ses os se brisent et une souffrance intense agite violemment tout son corps. Voilà l'homme, l'homme des douleurs. Mais quand il est élevé entre ciel et terre, il jette un regard sur le passé et sur le présent; il voit que toutes les prophéties sont réalisées, que la justice et la paix se sont embrassées sur son gibet, que l'humanité est réconciliée avec Dieu, et d'un mot, d'un cri, il exprime toutes ces choses : « Mon œuvre est accomplie. Tout est consommé! » Voilà Dieu. Détaché de la croix, le corps du Seigneur est mis au tombeau, le sceau de l'État est posé sur la pierre qui en ferme l'entrée et des gardes sont placés auprès du sépulcre. Voilà les précautions qui prouvent bien l'humanité du Sauveur. Mais, au troisième jour, l'ange du Seigneur renverse la pierre, et Jésus-Christ sort vivant et glorieux du sépulcre. Alléluia ! Il s'est ressuscité par sa Toute-Puissance. Voilà Dieu.

O divin Sauveur! nous vous adressons nos plus ferventes prières, et, pour qu'elles vous soient plus agréables, nous demandons à votre grand serviteur saint Antoine de Padoue de vous les présenter. Écoutez, ô Seigneur Jésus! écoutez saint Antoine qui vous prie pour nous, qui intercède pour nous.

Prières : Notre Père, je Vous salue, Si Quaeris, Trois Gloire soir au Père, suivis de l'invocation : « Saint Antoine de Padoue, priez pour nous ».


Oraison


O grand Saint Antoine, vous dont le cœur est si plein de bonté, et qui avez reçu de Dieu le don de faire des miracles, secourez-moi en ce moment, afin que, par votre assistance, j'obtienne la grâce que je demande (nommer la grâce), et que je puisse ainsi glorifier de plus en plus le Seigneur qui opère par vous de si grandes merveilles.

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12 mars 2013

Si Quaeris

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« Si Quaeris »

ou répons miraculeux composé par le Docteur Séraphique Saint Bonaventure

en l'honneur de Saint Antoine de Padoue


Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

Si vous voulez des miracles:

la mort, l'hérésie, les calamités,

le démon, la lèpre sont mis en fuite,

les malades se lèvent guéris.

 

La mer s'apaise:

les chaînes tombent des mains des captifs;

les jeunes gens et les vieillards demandent et obtiennent l'usage de leurs membre

et le recouvrement des choses perdues.

 

Les dangers cessent;

les nécessités n'existent plus;

que ceux qui ont éprouvé ses bienfaits, les racontent:

que les habitants de Padoue les redisent.

 

- La mer s'apaise...

Gloire soit au Père et au Fils et au Saint-Esprit.

- La mer s'apaise...

Saint Antoine, priez pour nous.

Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

 

Faites, Seigneur, que, par l'intercession du bienheureux Antoine, votre Confesseur, les enfants de votre sainte Église soient dans la joie, que votre secours ne leur manque jamais dans leurs besoins spirituels, et qu'ils méritent de jouir de la félicité éternelle. Par notre Seigneur Jésus-Christ, qui vit et règne avec Vous dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.

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6 mars 2013

Litanies de Saint Maximilien-Marie Kolbe

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Litanies de Saint Maximilien-Marie Kolbe

 

Seigneur, ayez pitié de nous

O Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Christ, écoutez-nous.

Christ, exaucez-nous.

Père Céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Esprit Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

 

Sainte Marie, priez pour nous

Sainte Mère de Dieu, priez pour nous

Sainte Vierge des vierges, priez pour nous.

Reine Conçue sans péché, priez pour nous.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

Saint Maximilien-Marie Kolbe, élu de Dieu, priez pour nous.

Saint Maximilien-Marie Kolbe, ami de Dieu, priez pour nous.

Saint Maximilien-Marie Kolbe, don de Dieu, priez pour nous.

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Témoin de l’Évangile particulièrement semblable au Christ,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Prêtre et adorateur de Jésus-Christ dans l’Eucharistie,

Saint Maximilien, Héraut du Sacré-Cœur de Jésus, priez pour nous.

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Demeure de l’Esprit Saint,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Messager de l’Esprit d’amour,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Louange vivante des Trois Personnes divines,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Chevalier et prophète de l’Immaculée,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Serviteur tout entier consacré à la Mère de Dieu,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Chantre de la Médiatrice de toutes les grâces,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Disciple exemplaire de saint François,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Fils moderne du Poverello,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Héritier et continuateur de la tradition,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Fondateur de la Mission de l'Immaculée,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Apôtre des moyens de communication,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Père des Cités mariales,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Homme de prière et de contemplation,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Exemple lumineux d’humilité et de douceur,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Merveilleux modèle de pauvreté et d’obéissance,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Miroir insigne de pureté et de force,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Image resplendissante de paix et de joie,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Signe éminent de victoire et d’espérance,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Amant passionné de l’Immaculée et de la Sainte Trinité,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Maître d’amour du prochain,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Martyr de la charité,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, patron de nos temps difficiles,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, lumière et gloire de l’Église,

Saint Maximilien-Marie Kolbe, Saint Maximilien, céleste protecteur aux deux couronnes,

 

Agneau de Dieu, qui effacez le péché du monde, pardonnez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.

 

Priez pour nous, ô Saint Maximilien-Marie Kolbe,

Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.

 

Prions

 

Seigneur notre Dieu, Vous qui avez mis dans le cœur de Saint Maximilien-Marie Kolbe un ardent amour pour la Vierge Immaculée et un dévouement qui l’a conduit à donner sa vie pour son prochain, nous Vous en supplions, accordez-nous, par son intercession, de nous dépenser pour Votre gloire au service des hommes, en imitant Votre Fils jusqu’à la mort. Lui qui règne avec Vous et le Saint-Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

 

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Téléchargez le texte de ces Litanies (pdf) en cliquant ici

3 mars 2013

Neuvaine à Saint Maximilien-Marie Kolbe

Neuvaine à Saint Maximilien-Marie Kolbe

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Saint Maximilien-Marie Kolbe

Frère Mineur Conventuel Martyr

1894-1941

Fête le 14 août

 

Raymond Kolbe naquit en Pologne, à Zdunska-Wola, près de Lodz, en 1894, il entra au Noviciat des Frères Mineurs Conventuels de Lwow en 1910 sous le nom de Maximilien, auquel il ajoutera celui de Marie à sa profession solennelle en 1914. Il poursuivit ses études à Rome à l'Université Grégorienne et au Seraphicum ; en 1917 il y fonda avec quelques confrères la « Milice de l'Immaculée », mouvement marial au service de l'Eglise et du monde. Ordonné Prêtre en 1918, il rentre en Pologne et enseigne la philosophie et l'histoire ecclésiastique au Couvent de Cracovie. Malgré sa santé fragile (il vécut avec un seul poumon à partir de 1921) et l'incompréhension de son entourage, il continue à à propager la Milice de l'Immaculée. Théologien, mystique et apôtre, Maximilien a trouvé l'unité de sa vie dans un culte chevaleresque pour l'Immaculée, qui se concrétise dans le don de soi. En 1922, il lance un bulletin mensuel, « Le Chevalier de l'Immaculée » ; en 1927 il crée à Teresin un centre de vie religieuse apostolique appelé « La Cité de l'Immaculée », qui dix ans plus tard, comptera sept cent soixante religieux. Entre temps il se rend au Japon et fonde à Nagasaki une seconde Cité et prépare d'autres fondations en Asie. Mais il est déporté en Allemagne en 1939, libéré puis de nouveau arrêté en février 1941 ; le 19 mai il arrive au camp d'Auschwitz. C'est là qu'il s'offrit à la place d'un père de famille condamné avec neuf autres prisonniers, à être enfermé dans un bunker pour y mourir de faim ; il est mort le dernier, le 14 août, après avoir réconforté ses compagnons. Il fut béatifié en 1971. Le Bienheureux Jean Paul II l'a canonisé en 1982.

 

(D'après le Sanctoral Franciscain, aux Editions Franciscaines, Paris)

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Neuvaine à Saint Maximilien-Marie Kolbe

« Seul l’amour est créateur »

 

Prières quotidiennes

 

Consécration à Marie

 

O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et de l’humanité, je Vous accueille comme le don de Jésus sur la Croix et je me confie entièrement à Vous. Je Vous offre toute ma vie : ce que je suis, ce que j’aime et ce que j’ai, afin que resplendisse en moi la beauté du Christ. Aidez-moi à être docile à l’Esprit et à vivre avec joie ma vocation dans l’Eglise, afin de collaborer à Votre mission maternelle et d’orienter vers Dieu le cœur de tout homme. Vous qui avez guidé Saint Maximilien Kolbe pour aimer sans mesure, enseignez-moi à être témoin de l’Evangile et à faire de ma vie un don. Je Vous confie les personnes que je rencontre et je Vous offre le travail, les joies et les souffrances de ma journée.

 

Prions

 

Seigneur notre Dieu, Vous qui avez mis dans le cœur de saint Maximilien un amour ardent pour la Vierge Immaculée et un dévouement qui l’a conduit à donner sa vie pour son prochain, nous Vous en supplions, accordez-nous, par son intercession, de nous dépenser sans compter pour Votre gloire au service des hommes en imitant Jésus, Votre Divin Fils jusqu’à la mort. Lui qui règne avec Vous et le Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

 

Prière de la Médaille Miraculeuse

 

O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous et pour tous ceux qui n'ont pas recours à Vous, en particulier pour les ennemis de la Sainte Eglise et pour ceux qui Vous sont recommandés.

 

Premier jour

 

Évangile selon Saint Luc 2, 41-52

 

« Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand Il eût douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent. Pensant qu'Il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : Il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-Tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en Te cherchant, ton père et moi ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous M'ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C'est chez Mon Père que Je dois être ». Mais ils ne comprirent pas ce qu'Il leur disait. Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et Il leur était soumis. Sa Mère gardait dans Son Coeur tous ces événements. Quant à Jésus, Il grandissait en Sagesse, en taille et en grâce, sous le regard de Dieu et des hommes ».

 

Saint Maximilien, homme de prière et de contemplation, priez pour nous.

 

« La prière fait renaître le monde. Dans tous les soucis et les malheurs (…), peut être le remède le plus efficace est-il la prière »

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Deuxième jour

 

Évangile selon Saint Matthieu 11, 28-30

 

« Venez à Moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et Moi, Je vous procurerai le repos. Prenez sur vous Mon joug, devenez Mes disciples, car Je suis Doux et Humble de Cœur, et vous trouverez le repos. Oui, Mon joug est facile à porter, et Mon fardeau, léger ».

 

Saint Maximilien, exemple lumineux d’humilité et de douceur, priez pour nous.

 

« Profitons de tout pour exercer notre âme à la patience, à l’humilité, à l’obéissance et aux autres vertus et les croix ne seront pas trop pesantes »

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Troisième jour

 

Évangile selon Saint Luc 22, 39-46

 

« Jésus sortit pour se rendre, comme d'habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. Arrivé là, Il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation ». Puis Il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. Se mettant à genoux, Il priait : « Père, si tu veux, éloigne de Moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas Ma volonté qui se fasse, mais la tienne ». Alors, du Ciel, Lui apparut un Ange qui le réconfortait. Dans l'angoisse, Jésus priait avec plus d'insistance ; et Sa sueur devint comme des gouttes de Sang qui tombaient jusqu'à terre. Après cette prière, Jésus se leva et rejoignit ses disciples qu'Il trouva endormis à force de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Levez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation ».

 

Saint Maximilien, merveilleux modèle de pauvreté et d’obéissance, priez pour nous.

 

« Que ta volonté soit faite : voilà en quoi consiste la perfection... Il faut faire le sacrifice de tout. Il faut s’offrir soi-même sous tous les aspects : matériel - par la pauvreté ; spirituel – par le sacrifice de notre raison et de notre amour propre... »

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Quatrième jour

 

Évangile selon Saint Jean 1, 1-18

 

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu,et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par Lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans Lui. En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée. Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean. Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui. Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre témoignage. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, Lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne l'a pas reconnu. Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu. Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en Son Nom, Il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu. Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu. Et le Verbe s'est fait chair, Il a habité parmi nous, et nous avons vu Sa gloire, la gloire qu'Il tient de Son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai dit : Lui qui vient derrière moi, Il a pris place devant moi, car avant moi Il était ». Tous nous avons eu part à Sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce : après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est Lui qui a conduit à le connaître ».

 

Saint Maximilien, passionné de l’Immaculée et de la Sainte Trinité, priez pour nous.

 

« Je Vous adore, ô Très Sainte Trinité, ô Dieu Un dans la Sainte Trinité, car Vous avez ennobli l'Immaculée d’une façon tellement divine ».

« La vie à l’intérieur de la Très Sainte Trinité est constituée par le flux et le reflux de l'amour ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Cinquième jour

 

Évangile selon Saint Jean 15, 12-17

 

« Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes Mes amis si vous faites ce que Je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, Je vous appelle Mes amis, car tout ce que J'ai appris de Mon Père, Je vous l'ai fait connaître. Ce n'est pas vous qui M'avez choisi, c'est Moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, Il vous l'accordera. Ce que Je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres ».

 

Saint Maximilien, Martyr de la charité, priez pour nous.

 

« Il y a encore tant d’âmes égarées, trompées, séduites, esclaves malheureuses du Mauvais et qui cherchent... Belle mission pour laquelle il est utile de vivre, de souffrir, de travailler et même de mourir ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Sixième jour

 

Évangile selon Saint Marc 14, 22-25

 

« Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant : « Prenez, ceci est mon corps ». Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu ».

 

Saint Maximilien, Prêtre et adorateur de Jésus Christ dans l’Eucharistie, priez pour nous.

 

« Notre âme devient un tabernacle vivant, et même quelque chose de plus. Car l’âme de Jésus s’unit à notre âme et devient l’âme de notre âme. Nous ne pouvons pas comprendre tout cela, nous ne pouvons qu’en ressentir les effets ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Septième jour

 

Évangile selon Saint Marc 13, 5-13

 

« Alors Jésus se mit à leur dire : « Prenez garde que personne ne vous égare. Beaucoup viendront sous Mon Nom, en disant : « C'est moi », et ils égareront bien des gens. Quand vous entendrez parler de guerres et de rumeurs de guerre, ne vous laissez pas effrayer ; il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin. Car on se dressera nation contre nation, royaume contre royaume, il y aura des tremblements de terre çà et là, il y aura des famines ; c'est le début des douleurs de l'enfantement. Soyez sur vos gardes ; on vous livrera aux tribunaux et aux synagogues ; on vous frappera, on vous traduira devant des gouverneurs et des rois à cause de Moi ; il y aura là un témoignage pour eux. Mais il faut d'abord que la Bonne Nouvelle soit proclamée à toutes les nations. Et lorsqu'on vous emmènera pour vous livrer, ne vous tourmentez pas d'avance pour savoir ce que vous direz, mais ce qui vous sera donné à cette heure-là, dites-le. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est le Saint Esprit. Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort. Vous serez détestés de tous à cause de Mon Nom. Mais celui qui aura persévéré jusqu'au bout, celui-là sera sauvé ».

 

Saint Maximilien, patron de nos temps difficiles, priez pour nous.

 

« Il s’agit uniquement d’arracher le plus grand nombre possible d’âmes immortelles aux liens du péché, de les prémunir contre le mal en les affermissant dans le bien. Désirer le bonheur de l’humanité en Dieu par l’Immaculée : voilà ce qui doit occuper le fond de notre pensée ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Huitième jour

 

Évangile selon St Jean 19, 25-27

 

« Près de la croix de Jésus se tenait Sa Mère, avec la sœur de Sa Mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant Sa Mère, et près d'Elle le disciple qu'Il aimait, dit à Sa Mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta Mère ». Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui ».

 

Saint Maximilien, Serviteur tout entier consacré à l’Immaculée, priez pour nous.

 

« Marie, Marie, Marie : elle est ta vie, avant les activités, au milieu des difficultés, au terme de chaque action ».

« Essaie de recourir à Elle comme un enfant à sa Mère bien-aimée et très bonne, même si tu ne fais qu’invoquer son saint nom ”Marie” au milieu des difficultés de la vie, dans les moments de faiblesse spirituelle (…), et tu sauras par conviction personnelle combien Marie est puissante et qui est son Fils Jésus Christ ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

Neuvième jour

 

Actes des apôtres 1, 12-14

 

Alors, ils retournèrent du mont des Oliviers à Jérusalem, qui n'est pas loin. (La distance ne dépasse pas ce qui est permis le jour du sabbat.) Arrivés dans la ville, ils montèrent à l'étage de la maison ; c'est là qu'ils se tenaient tous : Pierre, Jean, Jacques et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques fils d'Alphée, Simon le Zélote, et Jude fils de Jacques. D'un seul cœur, ils participaient fidèlement à la prière, avec quelques femmes dont Marie, Mère de Jésus, et avec ses frères.

 

Saint Maximilien, lumière et gloire de l’Eglise, prie pour nous.

 

« En récitant bien les prières, tu rends gloire à Dieu et tu obtiens de très nombreuses grâces pour la Sainte Eglise, pour les autres… L’office divin et la Sainte Messe, bien célébrés, renouvellent tout un diocèse ».

 

Prier une dizaine du chapelet suivie de la Prière de la Médaille Miraculeuse et la Consécration à Marie.

 

D'après une neuvaine proposée par le site : www.kolbemission.org

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3 février 2013

Le Serviteur de Dieu Giulio Salvadori

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Le Serviteur de Dieu Giulio Salvadori

Professeur de l'Université Catholique du Sacré cœur de Milan

Tertiaire Franciscain

11 septembre 1862 - 7 octobre 1928

 

Giulio Salvadori est né à Monte San Savino (Arezzo, Italie) le 14 Septembre 1862. Dès ses premières années, il manifesta une profonde piété, un esprit vif, et une forte aptitude pour la poésie. Diplômé en lettres à Rome en 1885, il a immédiatement commencé son enseignement et a tenu avec beaucoup de compétence un poste d'enseignant à Ascoli Picenno, à Albano, à l'Université de Rome et à l'Université du Sacré Cœur de Milan, jusqu'à sa mort. Esprit ardent esprit, amoureux de la connaissance et de l'art, il a recherché la vraie élévation de l'homme d'abord dans l'art par renouvelé par la science et a collaboré aux plus grandes revues littéraires de son temps. Après une brève période de confusion spirituelle, il réalisa, éclairé par la grâce, que la seule source de vérité et de bien se trouvait dans l'Evangile. A l'âge de vingt-cinq ans, il rejoignit le Tiers-Ordre franciscain, et sa vie fut l'objet de l'admiration des hommes de science et de la vénération de ses élèves. Il était un poète apprécié et un écrivain efficace. Cela est démontré par ses œuvres nombreuses et variées, dans lesquelles il y a prodigué les trésors de son art et de son talent mis au service de la Foi. S'oubliant lui-même, il était toujours prêt à intervenir quand il le fallait, pour consoler un cœur, donner quelques conseils, sauver une âme. Jésus dans les Sacrements était le centre de sa vie spirituelle. La communion était le pain quotidien de sa journée intense et laborieuse. Dans la matinée du 7 Octobre 1928, il expira saintement à Rome. Son corps repose en l'église de Santa Maria di Aracoeli. De Giulio Salvadori, encore vivant, Saint Pie X affirma qu'il n'étais pas seulement un bon chrétien, mais qu'il était un saint. D'accords avec cette parole du Pape, unanimes sont les demandes et les prières pour qu'un jour, ses vertus extraordinaires soient reconnues et confirmées par la Mère des Saints, l'Église.

 

Prière

 

Cœur Miséricordieux de Jésus, source inépuisable de sainteté, je Vous remercie pour les dons merveilleux que Vous avez accordé à Votre Serviteur Giulio Salvadori. Après une jeunesse perdue, Vous l'avez libéré de la nuit qui voilait la Foi lumineuse de son enfance, et Vous avez fait briller dans son cœur, la lumière de Vos Vertus, Votre esprit de prière, Votre humilité, Votre douceur. Vous l'avez préservé de l'orgueil et de l'arrogance, et configuré à la Croix, Vous l'avez envoyé, en apôtre, répondre aux besoins de son prochain, l'associant à votre vocation de Maître de conscience. Faites que tous, particulièrement les plus jeunes, à son école, soient transformés dans ses paroles et par son exemple. Nous Vous en supplions, dans votre Miséricorde, glorifiez-le sur la terre avec l'auréole des saints, et par son intercession accordez-moi la grâce... que j'implore en toute confiance.

 

D'après une prière composée par le Cardinal Giovanni Colombo.

 

Signaler toutes faveurs obtenues par son intercession au

Père Supérieur du Couvent de Sainte Marie de l'Aracoeli

12, Scala dell'Arce Capitolina

00186 - Roma (Italia)

 

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20 janvier 2013

Le Serviteur de Dieu Francesco d'Angelosanto de Picciano

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Le Serviteur de Dieu Francesco d'Angelosanto de Picciano

Religieux de l'Ordre des Frères Mineurs

1773-1851

 

Le Frère François d'Angelsanto, O.F.M. Communément appelé des Abruzzes, est né le 28 février 1773 à Picciano (Teramo), de parents humbles et pauvres, mais qui étaient de bons chrétiens. Éduqué avec diligence à la vertu, il acquit une telle candeur et une telle douceur que cela lui valu le surnom de « colombe sans fiel ».

Pendant l'occupation napoléonienne de l'Italie, il fut obligé de faire son service militaire, mais il réussi à revenir au sein de la milice nationale. Destiné à Palerme, il se montra bientôt, pour les soldats, un exemple parfait de la vie chrétienne. Il fréquentait, pendant ses heures de congé, le couvent franciscain des Frères Mineurs de Baida et l'hôpital voisin, c'est là qu'il a développé sa vocation religieuse et qu'il revêtit l'habit franciscain le 22 Juillet, 1810.

Ses 42 années de vie religieuse furent un continuel exercice des vertus, d'un dévouement total les malades dans cet hôpital. Pendant de nombreuses années, il supporta avec une patience admirable d'une maladie cancéreuse au-dessus de l'œil gauche.

Le 25 mai 1851, il expira paisiblement au Couvent de Baida en prononçant ces paroles « Mon faites-moi miséricorde ». Sa cause de béatification a été introduite le 9 Janvier 1929.

 

Prière

 

Dieu tout-puissant qui, à travers Vos Saints, Vous complaisez à accomplir des miracles, par les mérites de Votre serviteur François de Picciano accordez-moi, je Vous en supplie, l'esprit de Charité envers toutes les personnes, et la grâce dont j'ai grand besoin.

 

Avec approbation ecclésiastique

 

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20 janvier 2013

Office Séraphique

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L'Office Séraphique

C'est ainsi que Sa Sainteté le Pape Léon XIII a appelé les 12 Pater, Ave et Gloria du Tiers Ordre de Saint François

 

Bien que les membres du Tiers Ordre de Saint François remplissent la prescription de la Règle (Chapitre 2, 6), en récitant 12 notre Père, 12 je Vous salue Marie et 12 Gloire au Père, il est cependant utile et salutaire qu'ils joignent à cette pratique le souvenir des souffrances du Divin Sauveur, en méditant brièvement avant chaque Notre Père un des mystères de la Passion de notre Seigneur, comme suit :

 

A Matines

 

1. Seigneur Jésus Christ, qui à la veille de Votre Passion avez institué le Très Saint Sacrement de l'Autel, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

2. Seigneur Jésus Christ, qui triste jusqu'à la mort avez prié Votre Père Céleste, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

3. Seigneur Jésus Christ, qui dans votre Agonie avez répandu une sueur de sang, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

4. Seigneur Jésus Christ, qui trahi par Judas avez été chargé de liens, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

5. Seigneur Jésus Christ, qui avez été traduit devant Anne et Caïphe, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Laudes

 

6. Seigneur Jésus Christ, qui avez été condamné à mort par le grand prêtre, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Prime

 

7. Seigneur Jésus Christ, qui vers la première heure du jour avez été livré au juge païen Ponce Pilate, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Tierce

 

8. Seigneur Jésus Christ, qui vers la troisième heure avez été cruellement flagellé et couronné d'épines, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Sexte

 

9. Seigneur Jésus Christ, qui vers la sixième heure avez été attaché à la croix, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A None

 

10. Seigneur Jésus Christ, qui vers la neuvième heure avez remis Votre Ame entre les mains de Votre Père Céleste, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Vêpres

 

11. Seigneur Jésus Christ, qui vers le soir avez été descendu de la Croix et déposé entre les bras de Votre Mère, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

A Complies

 

12. Seigneur Jésus Christ, qui avez été mis au tombeau par Votre Très Sainte Mère et Vos plus fidèles disciples, ayez pitié de nous. Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire soit au Père.

 

Avec permission de l'Autorité Ecclésiastique

 

« Nous ressentons depuis fort longtemps le plus vif désir que chacun imite, autant que possible, Saint François d'Assise » (Encyclique de Léon XIII du 17 septembre 1882).

 

« Paix et miséricorde à tous ceux qui suivront cette Règle ! » (Gal. 6,16).

 

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25 décembre 2012

Saint Jour de la Nativité du Seigneur

Saint Jour de la Nativité du Seigneur

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Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc (2 : 1-14)

 

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre — ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. — Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire ». Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime ».

 

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Méditation

Jésus enfant

Sermon Saint Antoine de Padoue pour la Nativité du Seigneur

 

Un enfant nous est né, devenons comme cet enfant. « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, Il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce Nom : Conseiller merveilleux, Dieu Fort, Père éternel, Prince de la Paix » (Isaïe 9 : 5). Et encore : « Voici la jeune femme est enceinte, Elle va enfanter un Fils et Elle Lui donnera le Nom d'Emmanuel ». «(Isaïe 7 : 14), c'est à dire « Dieu avec nous ».

Dieu s'est fait enfant pour nous et Il est né aujourd'hui, pour nous. Le Christ à voulu être appelé « enfant » pour plusieurs raisons, mais par brièveté, je n'en illustrerai qu'une. Si tu fais injure à un enfant, si tu le provoques par une insulte, si tu le frappes et tu lui montres ensuite une fleur ou une rose, et en lui montrant tu le lui donnes, il ne se rappelle plus l'injure qu'il a reçue, il laisse tomber sa colère et court t'embrasser.

De la même manière, s'il t'arrive d'offenser Jésus par un péché mortel ou une autre injure quelconque et que tu Lui offres ensuite la fleur de la contrition ou la rose de la confession accompagnée de larmes – les larmes ne sont-elles pas le sang de l'âme ? – Il ne se souvient plus de ton offense, remet la faute et court t'embrasser et te couvrir de baisers.

Ezéchiel dit en effet : « Si le méchant renonce à tous les péchés qu'il a commis, je ne me souviendrais plus de tous ses crimes » (Ezéchiel 18 : 21-22). Et Saint Luc écrit à propos de l'enfant prodigue : « Son père l'aperçut et, pris de pitié, courut se jeter à son cou et l'embrassa » (St Luc 15 : 20). Le deuxième Livre de Samuel raconte que David accueillit avec bienveillance Absalom qui avait tué son frère, et l'embrassa (Cf 2 Samuel 14 : 33). Un enfant nous est donc donné. Mais quelle utilité avons-nous de la naissance de cet enfant ?

Beaucoup en vérité et sous tous les aspects. Ecoute Isaîe : « Le nourrisson jouera sur le repère de l'aspic, sur le trou du basilic, le jeune enfant mettra la main. Il ne feront plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte » (Isaïe 11 : 8-9). Le basilic, roi de tous les serpents, est le démon ; ses repères et ses trous sont les cœurs des mauvais ; notre Enfant y mit sa main lorsqu'Il arracha le démon Lui-même avec le pouvoir de Sa Divinité.

« Un fils nous a été donné... il a reçu le pouvoir sur ses épaules... » « Abraham, il est dit dans la Genèse, prit le bois de l'holocauste et le chargea sur son fils Isaac » (Genèse 22 : 6). Et Saint Jean : « Et Il sortit, portant Sa Croix, et vint au lieu-dit du Crâne » (St Jean 19 : 17).

O humilité de notre Rédempteur ! O patience de notre Sauveur ! Il porte, seul, à la place de tous, le bois pour y être suspendu, crucifié et y mourir. « Le juste périt, dit Isaïe, et personne ne s'en inquiète » (Isaïe 57 : 1). Il reçut le pouvoir sur ses épaules. « Je mettrai la clé de la maison de David sur ses épaules », dit encore (Dieu) le Père par la bouche d'Isaïe (Isaïe 22 : 22). La clé est la Croix du Christ, par laquelle Il nous ouvrit la Porte du Ciel. La croix est appelée en même temps clé et pouvoir : clé, parce qu'elle ouvre le Ciel aux élus ; pouvoir, parce qu'elle précipite les démons aux enfers.

Il sera appelé « Admirable », dans sa naissance ; « Conseiller » dans sa prédication ; « Dieu » par ses miracles, « Fort », dans Sa Passion ; « Père du siècle à venir » dans Sa Résurrection. En effet, en ressuscitant, Il nous laissa, en guise d'héritage à ses enfants, l'espérance certaine de la résurrection. Enfin, « Prince de la Paix », dans l'éternité. Que le même Dieu qui est béni dans les siècles daigne nous accorder cette paix. Amen.

 

Extrait de « Saint Antoine de Padoue, une parole Evangélique », de Valentin Strappazzon, aux Editions Franciscaines.

 

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Saint Antoine de Padoue

 

Né à Lisbonne, il était chanoine régulier lorsqu’il entra dans l’Ordre des Mineurs, récemment fondé. Il pensait aller chez les peuples d’Afrique pour propager la foi, mais c’est en Italie et dans le midi de la France qu’il exerça avec beaucoup de fruits le ministère de la prédication, en attirant un grand nombre à la vraie doctrine. Il écrivit des sermons pénétrés de doctrine et de douceur et, sur l’ordre de saint François, enseigna à ses frères la théologie à Padoue, où il mourut en 1231. Saint Antoine de Padoue a été proclamé Docteur de l'Eglise en 1946.

 

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Saint et Joyeux Noël à vous tous !

Que la Paix et la joie du Seigneur descendent dans vos cœurs et soient sur vos familles. Que le Seigneur vous bénisse et vous garde toujours...

24 novembre 2012

Le Bienheureux Antoine Chevrier

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Le Bienheureux Antoine Chevrier

Prêtre, Tertiaire Franciscain, Fondateur de l'Oeuvre du Prado en faveur des enfants pauvres et de l’Association des Prêtres du Prado.

1826-1879

Fête le 3 octobre

 

Issu d’une famille de condition modeste (son père était employé de l’octroi et sa mère tissait la soie à domicile), ordonné prêtre en 1850 après un parcours classique au Petit Séminaire de l’Argentière, puis au Grand Séminaire Saint-Irénée de Lyon, Antoine Chevrier fut envoyé dans une paroisse nouvellement créée de la banlieue lyonnaise sur la rive gauche du Rhône, Saint-André de la Guillotière. Comme la Croix-Rousse et Vaise, La Guillotière était alors une commune indépendante, peuplée essentiellement d’ouvriers, réputée turbulente, dirigée par une municipalité de gauche, qui allait être, pour des raisons d’ordre public, annexée à la ville de Lyon par le décret impérial du 24 mars 1852.

Antoine Chevrier y découvrit la misère ouvrière sous toutes ses formes. Dans un sermon sur l’amour des pauvres, il n’hésitait pas à parler du "spectacle toujours de plus en plus effrayant de la misère humaine qui croit. On dirait, à mesure que les grands de la terre s’enrichissent, à mesure que les richesses se renferment dans quelques mains avides qui les recherchent, [que] la pauvreté croît, le travail diminue, les salaires ne sont pas payés. On voit de pauvres ouvriers travailler depuis l’aube du jour jusqu’à la profonde nuit et gagner à peine leur pain et celui de leurs enfants. Cependant, le travail n’est-il pas pour tous le moyen d’acheter du pain ?" (Ms IV,57,1) Le vicaire de Saint-André dénonçait les conditions inhumaines et dégradantes, dans les ateliers et les fabriques, du travail des enfants, dont on faisait "des machines à travail pour enrichir leurs maîtres" (Ms III,2,2).

Au cours de l’été 1857, Antoine Chevrier rejoignit Camille Rambaud (1822-1902), un ancien associé de M. Potton, riche soyeux de Lyon, qui, hanté par les problèmes sociaux, venait de fonder une "cité ouvrière" sur la rive gauche du Rhône destinée à reloger les victimes de l’inondation catastrophique de mai 1856. Le Père Chevrier, comme on le désigna dès lors, se consacra principalement, avec l’aide de quelques bénévoles, à l’instruction religieuse de garçons et de filles qui n’avaient fréquenté ni les écoles ni les catéchismes.

En 1860, il se sépara de Camille Rambaud et loua, puis acheta quelques années plus tard, une vaste salle de danse dénommée le Prado, dans l’un des quartiers les plus déshérités de la Guillotière. Il y prenait avec lui, pour une durée d’un peu moins de six mois, "des jeunes adolescents de chaque sexe errants et abandonnés que leur âge et leur ignorance exclu[ai]ent de la participation aux leçons de l’école et à celles de la paroisse" (Rapport de l’Académie de Lyon du 23 février 1861, A.M.L., Q3 : établissements de bienfaisance). Il les préparait à leur première communion sous la forme d’un catéchisme intensif et accéléré. L’Inspection académique du Rhône l’ayant autorisé à ouvrir une école, ils recevaient en outre un enseignement élémentaire en matière de lecture, d’écriture et de calcul. Dans ce "petit pensionnat pour les pauvres" (Ms X,15a), du 10 décembre 1860, jour où le Père Chevrier fit l’acquisition du Prado, jusqu’au 2 octobre 1879, jour de sa mort, furent accueillis de 2300 à 2400 enfants, dont les deux tiers de garçons et un tiers de filles environ.

A la différence d’autres établissements du même type, le Père Chevrier se refusait à ce que l’on fît travailler les enfants qu’il accueillait. En l’absence de tout revenu régulier, il ne voulait compter, comme il le disait, que sur la Providence et la générosité des pauvres à l’endroit de ceux qui étaient encore plus pauvres qu’eux. Si le gros œuvre de l’aménagement du Prado bénéficia du concours d’Edouard Frossard, directeur des Chantiers de la Buire, ce furent surtout les gens du peuple qui assurèrent l’existence quotidienne des enfants du Prado. Mlle Chapuis, qui était maîtresse d’atelier sur les pentes de la Croix-Rousse, a expliqué comment, dans "un assez grand nombre d’ateliers d’ourdissage ou de dévidage", "les ouvrières mettaient tous les jours un ou deux sous de côté sur leurs salaires quotidiens ; à la fin de la semaine, cela faisait une somme qu’une d’entre elles portait le dimanche au Père Chevrier" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art.37). De nombreux humbles gestes quotidiens de ce genre permettaient au Prado de survivre au jour le jour. Constatant qu’aucun prêtre n’était préparé sérieusement à exercer un ministère du type de celui qu’il pratiquait quotidiennement au contact des pauvres, le Père Chevrier se décida, en 1866, à fonder au Prado même une "école cléricale". La même Mlle Chapuis a raconté comment le Père Chevrier lui avait dit un jour : "Françoise, j’ai envie de faire une pépinière de prêtres qui soient élevés avec mes enfants, pour qu’ils les comprennent bien" (Procès de béatification, déposition de Françoise Chapuis, art 15). A la mort de celui-ci en 1879, cette "école cléricale" avait fourni au Prado ses quatre premiers prêtres ; elle comportait alors, avec son annexe de Limonest, une cinquantaine d’élèves ; ce fut le point de départ de l’Association des Prêtres du Prado.

On ne trouve pas dans les écrits d’Antoine Chevrier, qu’il s’agisse de ses lettres, de sa prédication, de ses commentaires de l’Evangile ou encore du Véritable Disciple, le livre qu’il a écrit pour la formation de ses prêtres, une analyse de la condition ouvrière ; mais on constate, à leur lecture, qu’il existait chez cet homme une vraie connaissance des contraintes qui pesaient alors sur les travailleurs, une réelle sympathie pour eux et une grande souffrance devant des comportements de gens d’Eglise qui les tenaient injustement à distance. Le Véritable Disciple contient une peinture cruellement lucide des moeurs ecclésiastiques du temps telles qu’elles étaient perçues par le peuple ouvrier des villes. Antoine Chevrier n’hésita pas à écrire que "Dieu envoie les révolutions" pour punir les prêtres de leur avarice et de leur attachement excessif aux biens de la terre : "C’est la première chose que font les révolutionnaires, nous dépouiller, nous rendre pauvres" ; Dieu veut "nous forcer par là à pratiquer la pauvreté, puisque nous ne voulons pas la pratiquer volontairement" (Le véritable Disciple, éd. Prado, Lyon, 1968, p.316).

Les funérailles du P. Chevrier, le lundi 6 octobre 1879, manifestèrent de façon éclatante l’estime portée au fondateur du Prado par le peuple ouvrier de la Guillotière qui avait reconnu dans cet humble prêtre l’un des siens. "Je n’ai jamais rien vu de semblable à ses funérailles, déclara l’un de ses anciens compagnons. Le corps était à l’église Saint-Louis qu’on défilait encore au Prado. Les trottoirs ne pouvaient contenir la foule sur tout le parcours. Les ouvriers dominaient, soit au défilé, soit sur les trottoirs ; presque point d’habit fin. Le P. Chevrier était le prêtre des pauvres" (Déposition de l’abbé C. Ardaine au procès de béatification, int. 27). "Toute la Guillotière était sur les trottoirs", précise un autre témoin (Déposition de Marguerite Viannay, int. 27). "Le recueillement de tout le monde était remarquable. Même les ateliers qui se trouvaient sur le parcours ont cessé de battre pendant le défilé" (Déposition de Claudius Chabert, int. 27).

Le journal lyonnais Le Progrès, alors peu enclin à sympathiser avec l’Eglise, écrivait dans son édition du jeudi 9 octobre 1879 : "Il n’est jamais trop tard pour rendre hommage à la mémoire des hommes de bien, et à quelque parti qu’ils appartiennent nous oublions les dissensions politiques pour ne plus voir en eux que le côté digne de respect et d’admiration. M. l’abbé Chevrier, fondateur de la Providence du Prado, était un de ces hommes dont le souvenir mérite de ne pas être effacé par le temps. Il a eu pitié des petits vagabonds qui couraient les rues sans être protégés contre les tentations du vice par aucune utile surveillance et a consacré toute son activité persévérante à l’éducation de ces enfants. Tel a été son but en fondant cette Providence à la Guillotière. La foule qui se pressait aux funérailles de l’abbé Chevrier et qu’on a évaluée à près de 5000 personnes (Le Nouvelliste donne le chiffre 10.000) est une juste manifestation de la reconnaissance publique. Quant à nous, qui ne sommes point suspectés de sympathie pour le clergé, nous saluons avec d’autant plus de respect que cela nous arrive rarement, la mémoire de ce prêtre qui a fait œuvre de bon citoyen".

 

Prière pour demander la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Dieu Notre Père, Vous avez choisi le Bienheureux Antoine Chevrier pour annoncer l’Evangile aux pauvres et pour former des apôtres habités par Votre Esprit. Nous Vous rendons grâce pour tout ce que Vous nous avez déjà accordé par son intercession. Le Père Chevrier nous guide pour suivre de plus près Votre Fils à travers les mystères de la Crèche, du Calvaire et du Tabernacle,nous faisant découvrir la beauté de Votre Amour. Permettez qu’il soit auprès de Vous le porteur de notre prière, afin d’obtenir de plus grandes grâces encore (en particulier…) Nous Vous en prions, Vous qui êtes vivant pour les siècles des siècles. Amen !

 

Oraison de la Messe du Bienheureux Antoine Chevrier

Prêtre du Tiers Ordre de Saint François

Pour que la Bonne Nouvelle soit annoncée aux pauvres, Vous avez appelé, Seigneur, Antoine Chevrier à se faire disciple de Votre Fils. Accordez-nous de suivre les exemples du Christ Pauvre et Crucifié, afin que nous puissions ainsi Vous glorifier. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 D'après le Missel Franciscain, Ed. Franciscaines, Paris, 2000

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24 novembre 2012

Neuvaine avec le Bienheureux Antoine Chevrier

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Neuvaine avec le Bienheureux Antoine Chevrier

 

Préface

Toute neuvaine rappelle le temps de prière des disciples et de la Vierge Marie au cénacle attendant la venue de l’Esprit Saint. La neuvaine de prière que nous vous proposons s’appuie sur le Père Antoine Chevrier, béatifié en 1986 par le Pape Jean Paul II. Ce prêtre diocésain de Lyon et fondateur du Prado est associé, au ciel avec tous les saints, à Jésus Christ lui-même « toujours vivant pour intercéder en notre faveur » (Epître aux Hébreux 7, 25). Nous pouvons donc prier le Père Antoine Chevrier, lui demander des grâces pour les gens que nous connaissons ou pour nous-mêmes. C'est aussi l’occasion de demander à Dieu qu’il nous accorde la canonisation de ce prêtre, ami du Christ et des pauvres.

Antoine Chevrier (1826-1879), tout jeune prêtre, a été nommé vicaire à la Paroisse Saint André, dans le quartier de la Guillotière. Il vivra toute son existence apostolique dans ce lieu où s’entassait une population pauvre, venant des campagnes pour chercher du travail aux portes de la grande ville. La nuit de Noël 1856, méditant devant la crèche de l’Enfant Jésus, il comprend que pour vivre son ministère, il lui faut mener une vie évangélique semblable à celle de Jésus Christ. Appelé à suivre l'Envoyé du Père de plus près, il se décide à vivre pauvrement et à travailler quotidiennement la Parole de Dieu, ce qu’il nomme « l’Étude du Saint Évangile ».

En 1860, il prend possession d’une salle de bal mal famée qui se trouve à louer. Elle est dénommée « le Prado ». Le Père Chevrier conservera cette appellation. Désormais ce lieu va lui permettre de vivre son sacerdoce dans deux orientations complémentaires, l'éducation chrétienne et humaine d'adolescents parmi les plus démunis et la formation de jeunes destinés à devenir prêtres pour évangéliser les pauvres. Il écrira lui-même un livre intitulé « Le Prêtre selon l’Evangile, ou le véritable disciple de Jésus Christ ».

Dès les origines, le Père Chevrier fut entouré de diverses personnes qui partageront le même appel missionnaire, notamment des laïcs. Quelques jeunes femmes s'engageront dans la vie consacrée. Le témoignage du Père Chevrier nous rappelle la dignité des gens qui souffrent ou qui connaissent des situations difficiles. Ils sont dans le coeur de Dieu et ont le droit de se savoir aimés et sauvés par Jésus Christ. L'apôtre de la Guillotière nous montre le chemin qui invite à connaître, aimer et à suivre de près le Sauveur. Pour cela, il ne cesse de nous faire méditer l'oeuvre de Dieu à travers l'agir de son Fils Jésus Christ, à la crèche, au calvaire et au tabernacle. Ainsi chacune de nos existences se trouve transformée de l’intérieur par l’Esprit Saint que nous communique le Christ ressuscité.

Prière pour demander la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

A dire chaque jour de la Neuvaine

Dieu Notre Père, Vous avez choisi le Bienheureux Antoine Chevrier pour annoncer l’Evangile aux pauvres et pour former des apôtres habités par Votre Esprit. Nous Vous rendons grâce pour tout ce que Vous nous avez déjà accordé par son intercession. Le Père Chevrier nous guide pour suivre de plus près Votre Fils à travers les mystères de la Crèche, du Calvaire et du Tabernacle,nous faisant découvrir la beauté de Votre Amour. Permettez qu’il soit auprès de Vous le porteur de notre prière, afin d’obtenir de plus grandes grâces encore (en particulier…) Nous Vous en prions, Vous qui êtes vivant pour les siècles des siècles. Amen !

Premier jour

Ce beau mystère de l'Incarnation qui a touché votre coeur

« Ce beau mystère de l'Incarnation qui a touché votre coeur est bien vraiment le fondement de notre zèle; de nos actions et un grand motif de nous humilier devant Dieu. C'est ce mystère qui m’a amené à demander à Dieu la pauvreté et l'humilité et qui a fait que j'ai quitté le ministère à Saint-André pour pratiquer la Sainte Pauvreté de Notre Seigneur. Je demande tous les jours à Dieu qu’il veuille bien remplir les prêtres de l'esprit de Jésus Christ et que nous ressemblions de plus en plus à Jésus notre Divin Modèle, le grand modèle des prêtres. Oh ! Si nous étions conformes à Jésus Christ notre Sauveur, que de bien, que de bonnes oeuvres se feraient dans la Sainte Église de Dieu ». (Lettre à l’abbé André Gourdon, 1865)

« Il leur dit : Venez et voyez. Ils vinrent donc et virent où Il demeurait, et ils demeurèrent avec Lui ce jour-là. C’était environ la dixième heure. » (Saint Jean 1, 39)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

 Deuxième jour

Connaître Jésus Christ c’est tout

« Connaître Jésus-Christ c’est tout. Tout est renfermé dans la connaissance de Dieu et de Notre Seigneur Jésus-Christ. La connaissance de Jésus-Christ produit nécessairement l'amour et plus nous connaissons Jésus-Christ, sa beauté, sa grandeur, ses richesses, plus notre amour grandit pour Lui et plus nous cherchons à lui plaire, et plus nous rejetons loin de nous tout ce qui ne va pas à Jésus-Christ. Dans une horloge, il y a un ressort qui fait mouvoir tous les rouages et donne l’heure. C’est Jésus-Christ qui doit être en nous ce ressort invisible, caché, et nous faire montrer toujours Jésus-Christ Lui-même. Là où est notre trésor, là aussi sera notre coeur (Mt 6,21) ». (Véritable Disciple, p. 113-117)

« Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur. La lampe du corps, c’est l'oeil. Si donc ton oeil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière ». (Saint Matthieu 6, 21-22)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Troisième jour

Sentez-vous naître cette grâce en vous ?

« C'est-à-dire, sentez-vous un attrait intérieur qui vous pousse vers Jésus-Christ ? Un sentiment intérieur qui est plein d’admiration pour Jésus-Christ, pour sa beauté, sa grandeur, sa bonté infinie, qui le porte à venir à nous. Sentiment qui nous touche et nous porte à nous donner à Lui. Un petit souffle divin qui nous pousse et qui vient d'en haut, ex-alto, une petite lumière surnaturelle qui nous fait voir un peu Jésus-Christ et sa beauté infinie. Si nous sentons en nous ce souffle divin, si nous apercevons une petite lumière, si nous nous sentons attiré un tant soit peu vers Jésus-Christ, ah ! Cultivons cet attrait, faisons-le croître par la prière, l'oraison, l'étude, afin qu’il grandisse et produise des fruits ». (Véritable Disciple, p. 119)

« Jésus apprit qu'ils avaient jeté dehors l'aveugle qu'il avait guéri. Le rencontrant, il lui dit: « Crois-tu au Fils de l'homme ? » Il répondit: « Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? » Jésus lui dit: « Tu le vois, Celui qui te parle, c'est Lui ». Alors, il déclara: « Je crois, Seigneur ». et il se prosterna devant Lui ». (Saint Jean 9, 35-38)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Quatrième jour

Si un peintre se regardait toujours lui-même…

« Il faut penser davantage à Notre-Seigneur qu'à nous et à nos propres misères; si un peintre se regardait toujours lui-même au lieu de regarder son modèle, il n'arriverait jamais à le copier; c’est ce que vous avez à faire, regardez Notre-Seigneur souvent, souvent, et ne vous considérez pas trop vous-même, et alors vous aurez plus de vie; appliquez-vous à imiter Notre-Seigneur et cela sans trouble, sans peine, considérez-le avec amour et avec le désir de l'imiter, voilà tout; vos fautes, vos misères, laissez-les dans l’océan de Sa Miséricorde, quand on aime Jésus il faut peu s'inquiéter du reste ». (A Soeur Marie-Mathieu, 1873)

« Je te le dis, ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis, parce qu’elle a montré beaucoup d'amour. » (Saint Luc 7, 47)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Cinquième jour

Et puis il y a tant de travaux divers dans son champ!

« Mais, mon bon ami, quand on y est, ce n’est plus le temps de reculer, il faut forcer le bon Dieu à nous donner ce qu'il nous manque; et puis le bon Dieu a tant besoin d'ouvriers qu'il les prend bien un peu où il peut, il n’en trouve pas toujours comme il voudrait; sa vigne est grande; et puis il y a tant de travaux divers dans son champ! Contentons-nous du moindre, et nous serons toujours plus tranquilles sur notre sort et sur celui de ceux sur lesquels nous travaillons. Ayons toujours courage; si jamais je forme une société de décrotteurs, je vous prendrai avec moi, nous ne ferons pas mal ensemble, seulement je ne pourrai guère courir, parce que je transpire de suite, mais je resterai au coin pour garder la caisse, et vous, vous ferez les courses; en attendant, continuons notre petite mission ». (Au Père Jean-Claude Jaricot, 1877)

« Va chez toi, auprès des tiens, et rapporte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde ». (Saint Marc 5, 19)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Sixième jour

C’est là notre vie et notre amour

« Qu’il est triste de voir tout ce monde ne s'occuper que de choses étrangères à celles auxquelles nous devrions nous consacrer entièrement. Ne sommes-nous pas là pour cela et pour cela seul: connaître Jésus-Christ et Son Père et le faire connaître aux autres, n’est-ce pas assez beau et n'avons-nous pas là de quoi nous occuper toute notre vie sans aller chercher ailleurs de quoi occuper notre esprit; aussi est-ce là mon désir d’avoir des frères et des soeurs catéchistes. J’y travaille moi-même avec joie et bonheur; savoir parler de Dieu et le faire connaître aux pauvres et aux ignorants, c'est là notre vie et notre amour ». (A Soeur Véronique Lhéraud, 1873)

« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » (Saint Jean 17, 3)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Septième jour

Demandons donc d'abord l'esprit de Dieu

« Comme nous avons besoin de prière! Quand nous aurons l'esprit de Dieu ça ira bien; quand nous aurons l'esprit de Dieu, les approbations ne nous manqueront pas, mais si nous n’avons pas l'esprit de Dieu, à quoi nous serviraient-elles? A rien, elles ne serviraient qu’à notre honte et à notre condamnation; demandons donc d’abord l'esprit de Dieu, que l'Esprit Saint nous communique sa Charité, son humilité surtout, sa douceur, son zèle, et tout ira bien, mais sans cela nous ne serons jamais rien et nous ne ferons jamais rien. L'esprit de Dieu, oh ! Demandons-le toujours et tous les jours, ne cessons pas de le demander, c'est là la recommandation que je vous fais à toutes et à tous, travaillons à acquérir l'esprit de Dieu et tout ira bien ». (A Soeur Véronique Lhéraud, 1877)

« Jésus ressuscité se tint au milieu d’eux et Il leur dit: « Paix à vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». Ayant dit cela, il souffla et leur dit: « Recevez l’Esprit Saint ». » (Saint Jean 20, 21-22)

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Huitième jour

Quels sont ceux qui ont l’esprit de Dieu ?

« Ce sont ceux qui ont prié beaucoup et qui l’ont demandé longtemps. Ce sont ceux qui ont étudié longtemps le Saint Evangile, les paroles et les actions de Notre-Seigneur, qui ont vu comment les Saints agissaient et comment ils conformaient leur vie à celle de Jésus-Christ, qui ont travaillé longtemps à réformer en eux ce qui est opposé à l'esprit de Notre-Seigneur. Celui qui a l’esprit de Dieu, il ne dit rien de lui-même, il ne fait rien de lui-même; tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait repose sur une parole ou une action de Jésus Christ qu’il a pris pour fondement de sa vie; Jésus Christ est sa vie, son principe, sa fin. « Ce n’est pas moi qui vis, c’est Jésus Christ en moi » (Galates 2, 20) ». (Véritable Disciple, p. 227-228)

« Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du Ciel donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui l'en prient ! » (Saint Luc 11,13).

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Neuvième jour

Comme la flamme du bois

« L'esprit de Dieu n'est ni dans une règle positive, ni dans les formes, ni dans l’extérieur, ni dans les habits, ni dans les règlements; il est en nous, quand il nous est donné. On entend ce son, mais on ne sait ni d'où il vient, ni où il va, il souffle où il veut. Il nous vient au moment où nous nous y attendons le moins. Quand nous le cherchons, nous ne le trouvons pas; quand nous ne le cherchons pas, nous le trouvons; il est indépendant de notre volonté, du moment, du temps et de l’heure; il vient quand il veut, à nous de le recevoir quand il vient. Il a la liberté d’action, et il est indépendant de nous, mais il se communique à nous quand nous y pensons le moins; il n’est pas dans le raisonnement, ni dans l’étude, ni dans les théories, ni dans les règles; il est un feu divin qui bouge toujours, qui s’élève en haut de manière irrégulière, il se montre et il disparaît, comme la flamme du bois; il faut le prendre et s’en réjouir quand il se montre… et le conserver toutes les fois qu’il se communique à nous ». (Véritable Disciple, p. 511)

« Mais lorsqu’on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude comment parler et que dire: ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment, car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous ». (Saint Matthieu 10, 19-20).

Notre Père, je Vous salue Marie, gloire au Père, prière demander pour la Canonisation du Bienheureux Antoine Chevrier

Prières

O Verbe ! O Christ

O Verbe ! O Christ ! Que Vous êtes beau ! Que Vous êtes grand ! Qui saura Vous connaître ? Qui pourra Vous comprendre ? Faites, ô Christ, que je Vous connaisse et que je Vous aime. Puisque Vous êtes la Lumière, laissez venir un rayon de cette Divine Lumière sur ma pauvre âme, afin que je puisse Vous voir et Vous comprendre. Mettez en moi une grande Foi en Vous afin que toutes Vos Paroles soient pour moi autant de lumières qui m'éclairent et me fassent aller à Vous, et Vous suivre, dans toutes les voies de la Justice et de la Vérité. O Christ ! O Verbe ! Vous êtes mon Seigneur et mon seul et unique Maître. Parlez, je veux Vous écouter et mettre Votre parole en pratique. Je veux écouter Votre Divine Parole, parce que je sais qu’elle vient du Ciel. Je veux l’écouter, la méditer, la mettre en pratique, parce que dans Votre Parole il y a la Vie, la joie, la paix et le bonheur. Parlez, Seigneur, Vous êtes mon Seigneur et mon Maître et je ne veux écouter que Vous. Amen.

« Pauvreté, que tu es belle ! »

« O pauvreté, que tu es belle ! Jésus Christ, mon Maître, t'a trouvée si belle qu'Il t'a épousée en descendant du Ciel, qu'Il a fait de toi la compagne de Sa Vie et qu'Il a voulu mourir avec toi sur la Croix. Donnez-moi, ô mon Maître, cette belle pauvreté. Que je la prenne avec joie, que je l'embrasse avec amour, pour en faire la compagne de toute ma vie et mourir avec elle sur un morceau de bois, comme mon Maître ! » (VD, p. 323).

L’origine du Prado

La Conversion de Noël 1856

« C’est en méditant la nuit de Noël sur la pauvreté et l'humilité de Notre Seigneur que j'ai résolu de tout quitter et de vivre le plus pauvrement possible. Je me disais: « Le Fils de Dieu est descendu sur la terre pour sauver les hommes et convertir les pécheurs. Et cependant que voyons-nous ? Que de pécheurs il y a dans le monde ! Les hommes continuent à se damner ». Alors, je me suis décidé à suivre Notre-Seigneur Jésus Christ de plus près, pour me rendre plus capable de travailler efficacement au salut des âmes, et mon désir est que vous-mêmes, vous suiviez Notre-Seigneur de près » (Antoine Chevrier).

 

Association des Prêtres du Prado

13, rue Père Chevrier – 69007 Lyon

04 78 72 41 67

Mail: ap.prado@wanadoo.fr

www.leprado.org

 

Le texte de cette neuvaine est extrait d'un livret édité par Bayard Service Édition, en collaboration avec l’Association des Prêtres du Prado en Mars 2012

 

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Téléchargez le texte de cette Neuvaine ici

7 septembre 2012

Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

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Le Serviteur de Dieu Daniel de Samarate

1876-1924

 

Felice Rossini est né à San Macario, dans la commune de Samarate le 15 Juin 1876. A 14 ans, il entra chez les Frères Mineurs Capucins et reçut le nom de Frère Daniel de Samarate. Il émet les vœux temporaires en 1892, puis les vœux perpétuels en 1896. Encore clerc-étudiant, il obtient, en 1898, de partir pour les missions du Brésil. A Fortaleza, en Mars 1899, il est consacré Prêtre et les premiers mois de l'année suivante, il est envoyé à la colonie agricole de San Antonio Prata (PA), dans laquelle il est très actif jusqu'au mois de Janvier 1913, apparaissent les premiers signes de la lèpre, maladie qu'il a contractée dans l'exercice de son ministère. Après une brève période pendant laquelle il sera Prêtre à San Luis-Anil (MA), le 27 Avril 1914, il entre à nouveau à la Léproserie de Tucunbuda, près de Belém, où il est resté jusqu'à sa mort. Là, il assiste avec beaucoup de compassion et d'amour, ceux qui souffrent de la même maladie que lui. Il est mort en odeur de sainteté le 19 mai 1924. L'ouverture de sa cause de béatification a été célébrée dans les diocèses de Milan et de Belem (1997). Un décret de validité a été publié par la Congrégation Romaine pour la Cause des Saints (1998). Actuellement, la préparation de la « Positio Virtutibus » est en cours ; afin que le Père Daniel soit déclaré Bienheureux.

 

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Credo que le Père Daniel et ses frères lépreux récitaient chaque matin

 

Je suis un enfant de Dieu, Dieu habite en moi.

Je peux être ce que je veux parce que Dieu m'y aide.

Je ne me fatigue jamais, parce qu'un Dieu ma force.

Je ne suis jamais malade ni attristé, parce que Dieu est ma santé.

Je ne manque de rien parce que Dieu me donne tout ce dont j'ai besoin.

Parce que je suis un enfant de Dieu, je suis uni à la Divine Présence de mon Père.

Je suis heureux dans tout ce que j'entreprends, car mon savoir et mes connaissances augmentent de plus en plus en moi chaque jour qui passe. Amen.

 

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Prière pour obtenir des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate

 

Dieu notre Père, « Seigneur du ciel et de la terre », qui avez choisi le père Daniel de Samarate, afin qu'il se donne totalement aux pauvres lépreux du monde, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande....

 

Notre Père... Gloire soit au Père....

 

Seigneur Jésus, Fils unique du Père et notre Rédempteur, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, et qui lui avez donné un grand cœur ardent, capable de servir avec amour et compassion ses frères lépreux dans lequel vous a si bien reconnu, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

Ô Esprit Saint, Don Divin du Père et du Fils, qui avez choisi le Père Daniel de Samarate, le consacrant avec votre onction pour annoncer la Bonnes Nouvelles aux pauvres et aux exclus, et en l'associant à la passion et la mort du Christ, dans le service des lépreux, accordez-moi, par son intercession les grâces que je Vous demande...

 

Notre Père... Gloire soit au Père...

 

O Marie, Mère de Jésus et de ses disciples, vous avez accompagné le Père Daniel de Samarate avec une sollicitude maternelle, intercédez pour nous, avec lui, devant le Très-Haut, obtenez-nous les grâces que je Vous demande...

 

Je Vous salue Marie...

 

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Les personnes qui ont obtenu des grâces par l'intercession du Père Daniel de Samarate sont priées d'en adresser le témoignage à

Vice Postulazione,

Convento dei Fratti Minore Cappuccini,

Viale Piave 2,

I- 20129 Milano (Italia)

www.padredanieledasamarate.it

Mail : padredaniele@tiscali.it

 

Téléchargez le texte de cette prière (pdf) en cliquant ici

28 août 2012

Ave Domina Sancta

Ave Domina Sancta

D'après la Salutation à la Vierge Marie, de Saint François d'Assise

Interprété par la Communauté des Béatitudes

 

Refrain: Ave, Domina Sancta, Regina Sanctissima (X4)

 

1- Salut, Dame Sainte, Reine très Sainte, Mère de Dieu, ô Marie, Toi qui es toujours Vierge.

2- Salut, Dame Sainte, choisie par Dieu le Père, Tu es mise à part avec l'Esprit Saint et Son Fils bien-aimé.

3- Salut, Dame Sainte, en qui fut et demeure toute plénitude de grâce, tout bien qui vient de Dieu.

4- Salut, Dame Sainte, Tu es la Servante de Dieu, la Maison de Dieu, le Palais de Dieu, le Vêtement de Dieu.

 

Chant extrait de l'Album "Ave Domina Sancta, Regina Sanctissima", disponible auprès des Béatitudes Musique

 

 

30 juillet 2012

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

Saints Franciscains

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

(Bosnie-Herzégovine)

Par le Père Jozo Zovko, O.F.M.

 

Préface

 

Aux pèlerins qui se rendent à Medjugorje et qui visitent le Sanctuaire de Široki Brijeg, et à tous les fidèles Chrétiens, le Père Jozo propose la Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg, pour honorer la mémoire de trente Frères Franciscains de l'Herzégovine, tués par les partisans Communistes le 7 février 1945. C'est un petit livre précieux aussi bien pour les prières que par la documentation, pour tous ceux qui rejoignent le Sanctuaire dédié à la l'Assomption de la Vierge, ce sont des aspects vivants de la Foi d'un petit peuple et d'une petite région Catholique du monde. Le Sanctuaire fait partier d'un édifice complexe qui comprend le couvent, le séminaire, l'école et l'église. Un petit peuple et trente Frères humbles, il y a déjà plus de 50 ans, furent les protagonistes d'une tragique histoire qui se conclut en un drame, resté indélébile dans la mémoire des gens du lieu malgré toutes les tentatives, mêmes violentes du pouvoir Communiste, pour l'étouffer et le faire oublier. Le Sanctuaire de l'Assomption de la Vierge Marie est l'authentique emblème religieux de l'Herzégovine, reconnut également au-delà des limites de la petite région. Jusqu'en 1945, il existant, dans la bibliothèque du Couvent, environ 150 000 volumes qui relataient les étapes de l'histoire et des souffrances du peuple Croate de l'Herzégovine, tout a été détruit ! Aujourd'hui, avec la paix, c'est un devoir civil de remettre en place chaque chose et de ne pas oublier tous ceux, et parmi eux les 30 Frères, qui ont donnés leur sang pour défendre la Foi et les valeurs qui constituent le tissu civil, moral et spirituel de chaque peuple. Ce livre du Père Jozo nous offre l'occasion d'entrer dans le témoignage et de rester dans la correspondance en esprit avec ceux qui ont offert leur propre vie pour la Foi, l'amour pour le Christ et son Eglise.

 

Matteo Rossi

 

O Reine des Martyrs, que par ta puissante intercession tu obtiennes à tes chers fils martyrs la juste gloire dans l'Eglise pèlerine, cette gloire qu'ils possèdent déjà dans l'Eglise Céleste.

O Reine des Martyrs, que par ta puissante intercession tu obtienne pour le monde entier une Foi inébranlable, une Foi grande et pure, comme celle témoignée par les Martyrs Franciscains.

 

Comment les 30 frères reçurent la Palme du Martyre

 

Lors de la domination de la Bosnie-Herzégovine par les Turcs, douze franciscains originaires de l'Herzégovine et en provenant de Kresevo en Bosnie, décidèrent de construire un monastère dans leur terre d'origine, comme signe de la foi, et ils choisirent la ville de Široki Brijeg. Ils s'installèrent dans ce petit village et, après avoir acheté à un prix très élevé un grand terrain, ils commencèrent immédiatement à construire l'église qu'ils dédièrent à l'Assomption de Notre-Dame. Ils commencèrent les travaux pour construire le monastère et ensuite, un édifice destiné à devenir un séminaire.

Dans les environs ils ont construisirent un centre scolaire qui comprenait aussi un lycée dans lequel les Frères enseignaient aux jeunes générations de la Bosnie-Herzégovine. Une maison fut également construite pour tous ceux qui venaient de loin pour fréquenter à l'école. Ainsi ce lieu devint un centre culturel chrétien et le sanctuaire est devenu un symbole pour les l'Herzégovine. Très exactement cent ans plus tard, le monastère fut détruit et dévasté. Cela c'est passé ainsi:

Le 7 Février 1945, les partisans communistes décidèrent de détruire jusqu'aux fondations le symbole chrétien et de déraciner la Foi Catholique du cœur du peuple, la bienveillance et la reconnaissance envers les Frères Franciscains. Ils arrivèrent à Široki Brijeg à trois heures de l'après-midi et trouvèrent trente religieux dans le monastère, dont beaucoup d'entre eux étaient professeurs dans le lycée proche du monastère. Les Communistes leur dirent: « Dieu est mort, il n'y a pas de Dieu, il n'y a pas de pape, il n'y a pas d'Église, nous n'avons pas besoin de vous, vous aussi allez travailler dans le monde ». Proférant menaces et blasphèmes, ils cherchèrent à persuader les Frères à quitter l'habit religieux. Ceux-ci leur répondirent: « Nous sommes religieux, des personnes consacrées, nous ne pouvons pas laisser notre habit ».

Alors, un soldat en colère prit la croix et jeta le crucifix jeté par terre. «Voilà, dit-il, maintenant vous pouvez choisir la vie ou la mort ». Chacun d'eux se mit à genoux, pris Jésus dans ses bras et l'embrassa, serrant la croix sur son cœur, chacun dit, comme Saint François: « Tu es mon Dieu, mon Tout ». Comme je l'ai mentionné ci-dessus, certains Frères étaient des professeurs très renommés célèbres, qui avaient écrit de nombreux livres et manuels pour l'école. Mais ils n'ont pas embrassés leurs livres en disant: « Vous êtes tout pour moi ». Non! Ils ont embrassé Jésus, le Maître ! Plein de haine et de méchanceté, les persécuteurs ont alors pris les frères, un par un, ils les ont amenés hors du couvent et les ont tués, puis ils ont recouvert leur corps d'essence sur leurs corps et les ont brûlés.

Les Frères sont allés à l'encontre de la mort, en priant et en chantant les litanies de la Sainte Vierge. Ce sont les militaires qui faisaient partie du peloton d'exécution qui ont témoigné de ces choses. Un de ces soldats est resté marqué par le comportement héroïque des frères. Ce soldat, aujourd'hui, s'est converti et a un fils Prêtre et une fille religieuse.

Dans leur furie, ils outragèrent et effacèrent l'inscription sur la pierre posée au-dessus de l'entrée principale du Monastère sur laquelle était gravé le Nom de Dieu et la dédicace à la Vierge Marie. Cette dédicace est illisible aujourd'hui, mais le sang des martyrs l'a écrite encore plus profondément dans le cœur du peuple et elle brille avec éclat aux yeux du Seigneur. On peut effacer une dédicace, on peut la brûler, la détruire, l'abîmer mais on ne peut enlever la foi du cœur de l'Eglise. Aujourd'hui encore on vit dans le sanctuaire, on honore et on et célèbre la Vierge Marie avec un très grand amour.

Le Sanctuaire est le plus grand de toute la Bosnie-Herzégovine : il est un symbole, un signe. Les Communistes ont pensé qu'en détruisant le « signe », la Foi se serait également éteinte. Au contraire la Foi a grandi et s'est développée sous le manteau et la protection de la Vierge. Nos martyrs Franciscains aussi ont grandi et vécu entourés du manteau de la Vierge. Les corps de trente témoins de la Foi sont restés cachés sous terre pendant des années, on ne pouvait ni les nommer, ni faire aucune commémoration. Mais le sang des martyrs criait et était un exemple pour tous, ainsi de nouvelles vocations ont fleuri comme un arbre rigoureux.

En ce temps là, j'avais 4 ans et je me souviens comment mes parents racontaient souvent ce qu'il était arrivé aux Frères. Et cela se passait aussi dans beaucoup d'autres familles de mes concitoyens. Dans notre cœur grandissait toujours le désir d'imiter nos martyrs et d'en devenir nous-mêmes. Nos martyrs sont des témoins de la Foi et témoins de l'amour envers Dieu et envers le prochain. Les trente Martyrs Franciscains ne sont pas devenus martyrs par hasard ou par accident, eux, consciemment et avec une très grande joie, ont offert leur vie et ont témoigné de leur Foi.

C'est est très important. Comme l'Eglise l'a toujours fait et enseigné, de même, ils ont pardonné à leurs ennemis, ils ont prié pour leurs persécuteurs, ont bénis leurs bourreaux. De la même manière que Saint Maximilien-Marie Kolbe, et bien tant d'autres ! Parmi tous les différents martyrs, l'unique différence est le moyen et le manière du martyre, mais tous ont toujours manifestés une grande ardeur et un grand amour : l'amour qui brûle la haine qui brûle et détruit la violence et tout change et se transforme dans la joie, en une fête, dans la victoire de la Grâce de Dieu. L'Eglise vit du sang de ses fils martyrs. Ils sont toujours une grande force pour l'Église. Nous qui vivons dans ce lieu et vous qui en êtes les pèlerins, nous pouvons réfléchir un peu sur la valeur de notre foi et approfondir combien vaut pour nous notre foi ; combien nous sommes disposés à donner notre que je peux vie pour Dieu, ce que nous pouvons faire pour Jésus, ce que cela signifie pour nous le Christ, sa croix, notre vocation chrétienne.

Une semaine après le massacre de Široki Brijeg, les communistes allèrent à Mostar et trouvèrent sept Frères dans le Couvent. Tout en sachant ce qui s'était passé à Široki Brijeg, ils avaient décidé de ne pas s'échapper mais de rester dans le monastère. L'un d'eux était Fra Leon-Grgo Petrovic, docteur en théologie, né à Klobuk en 1883. Lui, en tant que Provincial des Franciscains, au début de la guerre, avait reçu dans son cœur la grâce de consacrer à la Vierge tous les sur ses frères qui il pensait être en danger. A présent nous pouvons voir comment cette consécration a fleuri. La dévotion à Notre-Dame, cette belle fleur offerte à la Bienheureuse Vierge, a fleuri le jour du massacre, le 7 Février 1945.

Comme Dieu le Père a envoyé son Fils à la mort pour sauver le monde, et Jésus est resté obéissant, acceptant le propre sacrifice, ainsi nos martyrs ont offert leur vie et leur propre sang pour le salut des hommes, pour la paix et pour notre conversion. Ils se sont immolés pour la paix et pour le bien de toute l'Église. Je veux maintenant vous présenter nos frères qui sont devenus mûrs pour le martyre, certains avaient seulement vingt ans, et qui ont été capables de témoigner pour le Christ et de nous montrer qui était le Christ pour eux. C'est avec amour et vénération que je vous révèle leurs noms, prénoms, pour certains je raconte quelques épisodes de leur vie. Ainsi, vous pourrez réfléchir comment chacun, par son propre nom et sa propre vie, peut, aujourd'hui aussi, servir Dieu et peut répondre à son appel.

Frère Bruno Adamcik

Frère Bruno Adamćik : Né en 1908 à Konjic. Il a étudié et a été diplômé en Philosophie et en musique à Bratislava. A l'âge de 37 ans, il est monté à la Gloire du Ciel.

frère Marko Barbaric

Frère Marko Barbarić : Né en 1865 à Klobuc, à l'âge de 80 ans, est monté à la gloire du Ciel. Fra Marko a été un Saint Frère très dévot à la Sainte Vierge. Tous voyaient en lui un exemple de simplicité Franciscaine. Les élèves et les séminaristes de ce temps savaient que Frère Marko avait un esprit saint et témoignaient que celui-ci, se promenant dans le parc du Monastère, parlait souvent avec les oiseaux. Ceux-ci en le voyant, accouraient vers lui pour le saluer et se posaient sur sa main qui très vite se remplissait d'oiseaux. Les témoins disent que, en lisant la vie de Saint François et en regardant le Frère Marko, ils pouvaient imaginer concrètement comme Saint François pouvait parler avec les animaux. A l'époque du massacre il avait 80 ans et il avait perdu la mémoire. Il ne se rendait pas bien compte qu'il y avait la guerre. Ce jour là, il était dans sa chambre souffrant de la thyphoïde et gisant. Les officiels communistes ordonnèrent de le porter lui aussi à l'extérieur et ils firent ainsi, le transportant dans une couverture. Il fut donc tué et jeté au feu.

Frère Jozo Bencun

Frère Jozo Bencun : né en 1869 à Medjugorje, il a été curé à Humac et à Široki Brijeg. A l'âge de 76 ans il est monté à la gloire du Ciel. Tout dévoué à la vie pastorale, il était un grand prédicateur très aimé par le peuple. Son corps a été jeté dans le fleuve Neretva.

Frère Marko Dragicevic

Frère Marko Dragićević : Né en 1902 à Miletina (Medjugorje), professeur de Grec et de Latin, à l'âge de 43 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié en France et à Fribourg (Suisse). En 1935, il est diplômé en Histoire et en Latin. C'était un bon pédagogue ; il ne pouvait pas concevoir que certains de ses élèves ne soient pas reçus et il trouvait donc le moyen d'en exalter les côtés positifs.

Frère Miljenko Ivankovic

Frère Miljenko Ivanković : Né en 1924 à Tubolja près de Duvno, à l'âge de 21 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il était très pieux et humble. Son frère et son neveu sont aujourd'hui Frères Franciscains.

Frère Andrija Jelcic

Frère Andrija Jelćić : Né en 1904 à Štubica, en ce temps là il était le Père Gardien à Široki Brijeg, à l'âge de 41 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar et Breslavia. Bon Prêtre tout dévoué à la pastorale. Il a construit l'église à Čapljina. Le peuple se souvient de lui comme un bon pasteur et un vrai père.

Frère Rudo Juric

Frère Rudo Jurić : Né en 1925 à Radešine, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il était clerc avec vœux simples.

Frère Fabijan Kordic

Frère Fabijan Kordić : Né en 1890 à Grljevići, à l'âge de 55 ans est monté à la Gloire du Ciel. Frère Fabijan était très pieux et bon. Il fabriquait les habits pour les Frères et s'est préparé ainsi à recevoir un habit qui ne se consume pas : l'habit du martyre.

Frère Viktor Kosir

Frère Viktor Kosir : Né en 1924 à Uzarići (Široki Brijeg), à l'âge de 21 ans est monté à la Gloire du Ciel. Les Frères de Široki Brijeg savaient depuis longtemps que si les Communistes venaient, ils seraient tous tués. Un jour, les Frères se sont réunis dans le Couvent pour parler ensemble sur fa façon dont se comporter devant le danger inéluctable et à la fin, tous décidèrent de rester au Monastère. Personne parmi eux ne voulait s'échapper. Le Recteur, pourtant, suggéra qu'au moins les plus jeunes retournent dans leur famille où ils pourraient se cacher. Et ainsi, cinq séminaristes, par obéissance à leur Supérieur, durent s'en aller du Monastère. Parmi eux se trouvait le Frère Viktor Kosir. Sa maison, dans le village de Uzarići, était distante de 7 kilomètres de Široki Brijeg.

Il resta avec sa famille seulement quelques heures. Puis il dit à ses parents : « Je ne peux rester à la maison, je dois retourner avec mes Frères ». Les parents lui dirent : « Mais on entend le grondement des avions, ils sont en train de bombarder ». Frère Viktor répondit : « Ce n'est pas important, je vais partager le même destin parce que c'est ma communauté ». C'est ainsi qu'il est retourné au Couvent et le jour suivant il a subi le martyre avec les autres. La maman de ce jeune Frère a accouché par la suite d'un autre enfant à qui il fut sonné le nom de Viktor. En grandissant l'enfant voyait souvent la maman pleurer à cause du fils tué. Et lui pour la consoler, lui susurrait : « Maman, ne pleure pas, tu verras, moi aussi je me ferrais Frère ». Aujourd'hui, nous pouvons rencontrer Frère Viktor à Medjugorje où, depuis des années, il exerce son ministère Sacerdotal de manière spéciale au Confessionnal. Cet épisode m'a beaucoup touché et m'est resté imprégné.

Je vois en cet événement la présence du même Esprit qui a appelé Syméon au Temple, au même instant où arrivait Jésus. Syméon ne se serait pas trouvé là à ce moment précis s'il n'avait pas toujours été obéissant et ouvert à la voix de l'Esprit. Et pourtant il est certain que Syméon a toujours été un Prêtre obéissant ! L'Evangéliste Saint Luc écrit que : « Poussé par l'Esorit Saint, Syméon est allé au Temple ». Mais pourquoi y est-il allé ? Il ne le savait pas ! Il a seulement entendu la voix du cœur et il a obéi. Les parents ont mis le Fils dans ses mains, à cause du rite, et c'est alors qu'il compris, pendant la prière et il s'exclama : « Merci, Seigneur, parce que tu as tenu ta promesse. Mes yeux voient mon Sauveur. Je te rends grâce ! » C'est la même chose qui s'est passé pour la Prophétesse Anne. L'Evangéliste écrit qu'elle a été fidèle et qu'elle a vécu toute sa vie dans le temple priant et jeûnant. Si elle ne s'était pas comporté ainsi, elle n'aurait certainement pas compris à ce moment précis le Mystère de la Divine Présence. Je pense que ce fut ainsi pour nos Frères. Etant ouverts à l'Esprit du Seigneur, il ne pouvaient pas ne pas retourner au Monastère. Et je pense aussi que, s'ils étaient vivant, ils n'auraient jamais pu rendre grâce au Seigneur en disant : « Merci, Seigneur, parce que je suis resté vivant ! » Non ! Ils auraient été malheureux tout le reste de leur vie.

Frère Tadija Kozul

Frère Tadija Kožul : Né en 1909 à Mokro (Široki Brijeg), il a étudié à Mostar , à Fribourg (Allemagne) et à Zabgreb. Professeur de Philosophie, de Grec et de Latin. A l'âge de 36 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Educateur des clercs, lesquels n'ont pas voulu le laisser et ont été brûlés avec lui. Il était très aimé pour sa noblesse d'âme, il était aimé de tous. Il savait jouer et plaisanter avec les clercs et en même temps enseigner et éduquer.

Frère Krsto Kraljevic

Frère Krsto Kraljević : Né en 1895 près de Grljevići. A l'âge de 50 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Zagreb, Vienne et Fribourg (Suisse). Quand il est tombé malade il a été un grand exemple pour tous les Frères et le peuple, pour la façon de porter la Croix. A travers la maladie il s'est préparé à recevoir la couronne du Martyre.

Frère Stanko Kraljevic

Frère Stanko Kraljević : Né en 1871 à Mokro (Široki Brijeg), à l'âge de 74 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il fut catéchiste et bon prédicateur. Il était professeur, éducateur et confesseur des Clercs à Široki Brijeg.

Frère Zarko LeventicFrère Žarko Leventić : Né en 1919 à Drinovci, à l'âge de 26 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il confessait les malades et, portant l'Eucharistie, il a attrapé la typhoïde. C'est du lit qu'il fut pris et tué. Il était chapelain à Široki Brijeg.

Frère Bonifacije Majic

Frère Bonifacije Majić : Né en 1883 à Vitina, à l'âge de 62 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Düsseldorf où il s'est diplômé en Théologie puis en Philosophie à Cracovie. Il fut professeur et catéchiste. Un vrai père pour les jeunes. Ses élèves racontaient que durant la nuit, il passait dans les dortoirs pour border les couvertures des jeunes. Il était très aimé des gens comme Frère et comme professeur pédagogue.

Frère Stjepan Majic

Frère Stjepan Majić : Né en 1925à Mitina, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait terminé depuis peu le Noviciat et avait prononcé ses vœux temporaires. Il fut brûlé avec ses éducateurs.

Frère Arkandeo Nuic

Frère Arkanđeo Nuić : Né en 1896 à Drinovci, à l'âge de 19 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait étudié à Vienne et, après deux ans, il était devenu docteur en Théologie. A Paris, il a étudié la Philogie classique et s'est diplômé à la Sorbonne. Il enseignait le Grec, le Latin, l'Allemand et le Français. Professeur très intelligent, il était appelé « la brebis de Dieu » en raison de sa douceur.

Frère Borislav Pandzic

Frère Borislav Pandžić : Né en 1910 à Drinovci, à l'âge de 35 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il menait le Séminaire comme pédagogue et il enseignait la religion. C'était un Frère de vraie et simple vie Franciscaine.

Frère Kresimir Pandzic

Frère Krešimir Pandžić : Né en 1892 à Drinovci, à l'âge de 53 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, Graz (Autriche) et Zagreb. Il détenait plusieurs diplômes et avait reçu pendant trois ans la charge de Provincial. Il fut professeur de langue classique pendant vingt ans et directeur d'école. Très actif, il exigeait le maximum de ses élèves. Il avait de grandes charges, mais il est toujours resté humble.

Frère Fabijan Paponja

Frère Fabijan Paponja : Né en 1897 à Lipno, à l'âge de 48 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, la Philosophie à Innsbruk et à Lubjiana. Il était responsable du Couvent. Très robuste de corpulence mais très sensible envers ses étudiants auxquels il donnait toujours de petits cadeaux.

Frère Nenad Venancije Pehar

Frère Nenad Venancije Péhar : Né en 1910 à Stubicov, à l'âge de 35 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Monstar et à Zagreb, où il s'est diplômé en philosophie. Il exigeait de ses étudiants la même discipline qu'il exerçait pour lui-même. Il ne faisait pas de différence parmi ses élèves, qui l'aimaient et l'imitaient. C'était un Frère dédié à la prière et très pieux.

Frère Melhior Prlic

Frère Melhior Prlić : Né en 1912 à Sovici, à l'âge de 33 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il était seulement Frère, non Prêtre et occupait les fonctions de menuisier. Jamais absent à la prière communautaire, il travaillait avec amour respectant la Règle et l'esprit Franciscain. Il était très aimé des autres Frères. Travaillant avec beaucoup d'humilité dans la menuiserie, il était prêt pour le martyre.

Frère Ludovik Rados

Frère Ludovik Radoš : Né en 1925 à Blazuj près de Duvno, à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait terminé le Noviciat et prononcé les vœux temporaires.

 

Frère Leonard Rupcic

Frère Leonard Rupčić : Né en 1907 à Hardomilje, à l'âge de 38 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Lille (France), à Fribourg (Suisse), puis à Paris les langues romaines. Il enseignait le Français à l'école. Il a toujours donné un grand exemple de bonté et d'humilité aux professeurs et aux élèves. Ceux ci avaient honte, plus qu'avec les autres professeurs, quand ils n'avaient pas étudiéz.

Frère Mariofil Sivric

Frère Mariofil Sivrić : Né en 1913 à Medjugorje, à l'âge de 32 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il était chapelain et éducateur des jeunes élèves et vicaire du Couvent. Il fut un Frère exemplaire, humble et fidèle.

Frère Ivo Sliskovic

Frère Ivo Slišković : Né en 1877 à Mokro (Široki Brijeg). A l'âge de 68 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a travaillé dans différentes paroisses de la Province : Tihaljina, Humac, Bukovica, Kocerin. Il est venu à Široki Brijeg pour passer les dernières années et est devenu martyr avec les autres Frères.

Frère Kornelije Susac

Frère Kornelije Susać : Né en 1925 à Cerno (Humac), à l'âge de 20 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il avait fait ses premiers vœux en 1944. Il a été brûlé avec ses professeurs.

Frère Dobroslav Simovic

Frère Dobroslav Šimović : Né en 1907 à Hamzici, à l'âge de 38 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il avait étudié à Paris où il était devenu docteur en Théologie. Il était aussi catéchiste dans l'école, puis professeur et éducateur des séminaristes à Široki Brijeg. Il a écrit une dissertation sur le Notre Père en Français.

Frère Radoslav Vuksic

Frère Radoslav Vukšić : Né en 1894 à Studenci, à l'âge de 51 ans, est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Vienne. L'Ex-Yougouslavie impose aux enseignants d'être examinés également par les gouvernants de Belgrade. Quand Frère Radoslav se présenta devant ses examinateurs, ces derniers, durant l'épreuve, restèrent stupéfaits de la sagesse et de la culture du Frère. Il fut professeur de mathématiques et de physique, puis directeur du lycée pendant six ans. Un de ses élèves, aujourd'hui un fameux philosophe en Amérique, a écrit sur lui qu'il a été l'homme et le professeur le plus intelligent qu'il ait rencontré.

Frère Roland Zlopasa

Frère Roland Zlopaša: Né en 1912 à Posušje, à l'âge de 33 ans est monté à la Gloire du Ciel. Il a étudié à Mostar, Fribourg (Suisse) et la phislosophie à Zagreb. A peine avait-il fini les études en 1943 qu'il est venu à Široki Brijeg. Plein d'enthousiasme et avec de grands idéaux, il enseignait plus par la vie que par des paroles. Il était connu pour ses profondes méditations.

Frère Leopold Augustin Zubac

Frère Leopold Augustin Zubac: Né en 1890 à Čitluk, à l'âge de 55 ans est monté à la Gloire du Ciel. Très bon Prêtre et professeur. Frère Léopold était contre-maître à la centrale hydraulique qui produisait l'énergie électrique, construite par les Frère pour leurs besoins et pour ceux de la zone.

 

Beaucoup de nos confrères parlaient les langues étrangères de manière si parfaite qu'on les prenait pour des Allemands, des Français, des Anglais. D'autres étaient des musiciens vertueux, des scientifiques, des prédicateurs. Beaucoup avaient fréquenté les universités en Italie, en France, en Allemagne et possédaient une grande culture. Au total, 66 Frères de la petite Province Franciscaine d'Herzégovine furent tués.

« Dans la vie ils aimaient le Christ. Dans le martyre, ils suivirent Son exemple. Maintenant avec Lui il règnent pour toujours ! Ils étaient content d'être insultés pour le Seigneur Jésus. Et ils ont donné leur vie pour le Seigneur Jésus ! Les martyrs naissent quand ils meurent, ils commencent à vivre avec la fin, ils vivent quand ils sont tués, ceux que l'on croyait exterminés sur la terre brillent dans le Ciel ». (Saint Pierre Chrysologue, Evêque).

Saints Franciscains1

Neuvaine aux Martyrs de Široki Brijeg

 

Chers fidèles et pèlerins, par cette Neuvaine nous désirons honorer et prier nos Martyrs Franciscains. Nous voulons honorer et prier tous les Martyrs de l'Eglise, passés, présents et futurs ! Nous voulons honorer les Frères, les Prêtres, les religieux, les religieuses et les paroissiens tués dans la guerre actuelle, commencée en 1991. Ainsi, nous désirons vous offrir la Neuvaine pour que, priant les Martyrs, vous puissiez développer votre Foi et votre amour envers Jésus, l'Eglise et envers les Frères. Priez avec un cœur ouvert et sincère, afin que l'Esprit Saint vous inspire a faire toujours plus et qu'il vous rende conscients que vous êtes mûr pour offrir votre vie au Christ et à votre prochain. Nous vous offrons cette Neuvaine, afin que vous puissiez, en priant et en suivant les méditations, imiter le Christ et les Martyrs. En méditant et en priant sur la tombe des Martyrs on reçoit souvent des grâces particulières. Beaucoup sont exaucés, beaucoup sont consolés et beaucoup ont trouvé sur la tombe de nos Martyrs, la lumière, la paix, la grâce. Nous espérons que le Seigneur soit proche aussi de chacun d'entre vous.

 

Prions

 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

Seigneur, méditant sur la mort et le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, morts pour Vous, pour le Peuple Croate, j'ai confiance en Votre Promesse : « Tout ce que vous demanderez à Mon Père en Mon Nom, vous le recevrez ».

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, Créateur du ciel et la terre et en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu par l'Esprit Saint et né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers le troisième jour, est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l'Esprit Saint, à la Sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

 

Premier jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg furent victimes de la guerre. Que leur sacrifice et leur sang versé puisse faire finir chaque guerre qui existent dans le monde et toutes les guerres qui existent dans le cœur de chacun et dans les familles, dans le cœur et la vie de l'Eglise. Que leur intercession, puissent porter du réconfort à toutes les victimes de guerres, afin qu'ils trouvent la force de porter leur propre croix, afin de rendre un témoignage de foi et d'amour pour Vous et le prochain.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Deuxième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg furent tués et brûlés dans le feu. C'est à travers ce feu qu'ils devinrent un sacrifice de bonne odeur pour Vous. Par leur intercession, faites que nous puissions expérimenter la grâce de la conversion. Que tout l'athéisme et l'orgueil qui sont en nous soient réduits en cendres. Rendez-nous capables, par leur intercession, de savoir aussi à pardonner à nos ennemis et de faire le bien à ceux qui nous haïssent et qui nous rejettent.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Troisième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg étaient des Frères Franciscains. Ils avaient fait vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, décidant ainsi de Vous servir de tout leur cœur. Aujourd'hui, en ce temps d'auto satisfaction, de mensonges et de cupidité, que l'intercession de nos Martyrs puisse nous libérer du mal sous toutes ses formes, afin que nous restions sur cette terre, en vous servant, vous suivant et en vous aimant par-dessus toutes choses.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Quatrième jour

 

Seigneur, les trente Martyrs de Široki Brijeg étaient des professeurs et des éducateurs. Ils ont alimenté la croissance de l'esprit dans la Foi Chrétienne, dans l'Evangile, dans l'amour, l'espérance et dans la paix. Faites qu'ils deviennent un grand exemple pour nos jeunes, afin qu'eux aussi soient capable de Vous aimer au dessus de toute chose, de croire en Vous en en Votre Parole et de s'approcher toujours plus de Vous.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Cinquième jour

 

Seigneur, les Martyrs de Široki Brijeg étaient des Frères et des prêtres. Ils reçurent la force du Saint Sacrifice non sanglant de la Messe, pour pouvoir témoigner par leur sang, l'amour pour vous, pour l'Eglise, pour leur Patrie. O Seigneur, apprenez-nous à aimer et à vivre de la Sainte Messe/ enseignez-nous à vivre en puisant à l'autel et en vos mains ouvertes.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Sixième jour

 

Avant de mourir, nos martyrs dirent: « S'ils emportent tout et le détruisent, ils ne nous prendrons pas la Bible ». Et la Bible est restée dans les mains de nos martyrs. Seigneur, accordez-nous la grâce d'aimer la Bible, Votre Parole vivante par laquelle tout homme vit. Ouvrez nos cœurs à Votre Parole, afin que nous puissions la méditer et l'enraciner dans nos vies. Que nos cœurs puissent devenir des tabernacles vivants de Votre Parole qui, nous inspirant, nous donnera le courage dans le malheur et nous guérira de notre faiblesse.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Septième jour

 

O Marie, Reine des Martyrs, notre Mère, dans Votre Sanctuaire, que les martyrs de Široki Brijeg ont défendu au prix de leur vie dans la prière et le sacrifice, Vous avez montré Votre amour, Votre proximité, Votre intercession maternelle. Par l'intercession de nos Martyrs, aidez tous ceux qui franchiront le seuil de ce sanctuaire pour que leur prières et leurs supplications soient exaucées, qu'ils soient réconfortés dans leur détresse, guéris de toutes maladies et qu'ils y trouvent paix et bénédiction.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Huitième jour

 

Seigneur, les trente Frères Franciscains de Široki Brijeg ont versé leur sang en souffrant le martyre pour la foi, pour Dieu, pour leur peuple et pour leur patrie. Ainsi, ils sont devenus Votre image. Par la puissance de leur sang versé et du Vôtre, ô Jésus, permettez qu'ils soient élevés aux honneurs des Autels, qu'ils soient comptés parmi Vos Saints. Par leur intercession et leur prière, faites que nous soyons comblés de grâce et que nos prières soient exaucées.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Neuvième jour

 

Seigneur, notre Dieu, nous Vous rendons grâce pour pour le témoignage des Martyrs de Široki Brijeg, car par les mérites de leurs souffrances, Votre église peut vivre et grandir dans la paix, l'amour et l'espérance. Pour que soit glorifié Votre Nom et que Votre amour et Votre bonté soient révélés, nous Vous en supplions, daignez les élever aux honneurs des autels. Pour que Votre église puisse voir en eux un lumineux exemple ainsi que de puissants intercesseurs dans le ciel. Nous Vous le demandons par Jésus, le Christ notre Seigneur. Amen.

 

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père.

Reine des Martyrs, priez pour nous.

 

Prions

 

Seigneur, nous Vous remercions, nous Vous louons et nous Vous bénissons. Par l'intercession de la Reine des Martyrs, accordez-nous la grâce de Vous aimer et d'aimer nos frères avec le même amour que les Martyrs de Široki Brijeg ont témoigné. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

 

Nous remercions ceux qui ont reçus des grâces par l'intercession des Martyrs de Široki Brijeg, d'en aviser l'association

Međunarodno Kumstvo Djetetu Herceg

Bosne UI.K. Stepinca,

12-88220 Siroki Brijeg (Bosnie-Herzégovine)

 

Une catacombe pour les Martyrs

 

A la fin de l'année 1991, la documentation nécessaire pour commencer la Cause de Béatification de nos Martyrs Franciscains a été présentée auprès du Saint Siège à Rome. A Široki Brijeg commenceront bientôt des travaux pour la « Catacombe », un projet qui veut honorer et évoquer les Martyrs Franciscains. La galerie où gisent les corps martyrisés des Frères sera aménagée. On pourra parcourir cette galerie par un chemin de Croix. Les « Panneaux » qui représentent chaque station ont été offerts et réalisés en terre cuite et faits à la main, une à une, par Maria Gasparotti, de l'école d'art de Carrare, en Italie. Le Seigneur Jésus agonisant à Gethsémani, recouvert d'un unique bloc de marbre blanc de Carrare qui pèse 500 kg, est une œuvre de l'entreprise artisanale Gualtieri Dino de Avenza, en Italie, et qui a été offerte par des bienfaiteurs Italiens. Le projet de la « Catacombe » et de l'aménagement extérieur est de M. Bergamasco, de Padoue, en Italie.

 

siroki brijeg 1Quelques mots sur le Sanctuaire de l'Assomption de la Vierge de Široki Brijeg

 

La pose de la première pierre a eu lieu le 23 Juillet 1846 et la construction de l'église, attenante au Monastère, commença en même temps le 23 Septembre 1846. L'édifice érigé à l'époque mesurait 20 mères de longueur et 10 mètres de largeur. En 1863, on décida de construire une église plus grande et le projet fut confié à l'architecte italien Matteo Lorenzoni. Il projeta une basilique à trois nefs en style baroque, mais ne fut jamais réalisée par manque de fonds et d'ouvriers qualifiés. En 1905, la vieille église fut abattue et le 20 Juin de la année on commença la construction de l'actuel sanctuaire qui fut terminé en 1938. Le clocher sur septentrional fut érigé en 1927. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale et dans l'après guerre, l'église et le Couvent subirent de graves dommages de la part des partisans communistes qui, pendant trois mois, ont tiré toute l'artillerie. Ce qui restait du patrimoine culturel et précieux de l'église, du couvent et du gymnase fut détruit et incendié.

 

Téléchargez le texte de cette Neuvaine (pdf) en cliquant ici

10 mai 2012

Saint Joseph-Marie Gambaro

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Saint Joseph-Marie Gambaro

Franciscain Martyr de la persécution des Boxers

1869-1900

Fête le 8 juillet

 

Saint-Joseph-Marie Gambaro est né en Italie, à Galliate, ville piémontaise de la province de Novare, le 7 Août 1986. A l'âge de 14 ans, il entre chez les Franciscains du Couvent de Monte. Il est ordonné prêtre en 1892, puis est nommé directeur du nouveau couvent franciscain d'Ornavasso, en Décembre de 1895, il obtient de partir pour les missions de la Chine. Arrivé dans le Hunan, Monseigneur Fantosati, le nomme professeur et directeur du Séminaire de Sce-fan-tan. A Pâques 1900, le Père Gambaro se voit attribuer une mission Tciu-Yen et, après la Pentecôte, quand la révolte des Boxers fait rage, il accompagne Monseigneur Fantosati pendant dans sa visite à la Communauté persécutée. Il est martyrisé pendant ce voyage, à Hengyang, le 7 juillet 1900. Béatifié le 24 novembre 1946, il a été canonisé le 1er octobre 2000 avec les 120 martyrs de Chine.

 

Prière

 

Seigneur, Vous voulez que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la Vérité ; faites qu'à la prière de Saint Joseph-Marie Gambaro et de ses compagnons, tous les peuples Vous connaissent, seul vrai Dieu, et Celui que Vous avez envoyé, Jésus, le Christ, Votre Fils, notre Seigneur et Notre Dieu. Lui qui vit et règne avec Vous, dans l'Unité du Saint Esprit, un seul Dieu, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.


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