Liturgie des Heures pour la Fête des Stigmates de Saint François
Liturgie des heures
Extrait du « Sanctoral Franciscain », Editions Franciscaines, Paris, 1999
En septembre 1224, François d'Assise fut gratifié sur le Mon Alverne de la vision d'un séraphin ailé et crucifié en réponse à sa demande instante : « Que je sente dans mon âme et dans mon corps ce que Tu as ressenti toi-même : la souffrance de la Passion et l'Amour sans mesure dont Tu étais embrasé 3e Considération sur les Stigmates). Cette prière et cette réponse sont l'aboutissement d'une longue route : François, en vrai chevalier, veut servir le seul et vrai Seigneur. Il a découvert son modèle en Jésus. Il veut l'imiter, être à ses côtés et, avec Lui, comme Lui, combattre et remporter la victoire. C'est sa manière de suivre les traces du Christ (Admonition 6, 2), et cette manière fut agréée par Dieu en ce mois de septembre 1224 : les Stigmates de la Passion du Christ dont il resta marqué sont la confirmation divine de son combat et de sa vie.
Office des Lectures
Invitatoire
Pour le premier office du jour
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche publiera ta louange,
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit,
Au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles et les siècles. Amen. Alléluia
Psaume 94
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
« Ne fermez pas votre coeur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
« Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le coeur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
Rendons Gloire au Père Tout-Puissant,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l'Esprit qui habite en nos cœurs
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Hymne
Ceci est mon corps...
Pourquoi ces mots, toujours...
répétés nuit et jour ?
Pourquoi ce pain et ce vin,
ce rocher trois fois saint ?
Pourquoi cette montagne
surplombant la campagne ?
Et pourquoi tous ces gens
de partout accourant ?
Ceci est mon corps...
Un petit homme brun,
le corps et l'âme à jeûn,
s'est laissé consacrer
sur cette pierre, ancré
par les rayons ardents
d'un Séraphin brûlant,
et contemplant son Dieu,
aveuglé de ce feu,
est devenu sans prix
un autre Jésus-Christ.
Ceci est mon corps...
O terre qui frémit
quand fut jeté ce cri :
« Père, entre tes mains
je remets mon esprit ».
Profondeur souterraine,
dure couche sans laine,
silencieux sous-bois,
mousse dessous nos pas,
dites-nous le secret :
François stigmatisé.
Ceci est mon corps...
C'est au creux de la nuit
une flûte adoucie.
Psaume 2
Dieu donne la royauté au Messie
Antienne
A. « La main du Seigneur fut sur moi : il me conduit sur une haute montagne ».
B. « Sur la montagne aujourd'hui, François entre dans la Nuée ; la main du Seigneur est sur lui ».
Pourquoi ce tumulte des nations,
ce vain murmure des peuples ?
Les rois de la terre se dressent,
les grands se liguent entre eux
contre le Seigneur et son messie :
« Faisons sauter nos chaînes,
rejetons ces entraves ! »
Celui qui règne dans les cieux s'en amuse,
le Seigneur les tourne en dérision ;
puis il leur parle avec fureur ,
et sa colère les épouvante :
« Moi, j'ai sacré mon roi
sur Sion, ma sainte montagne. »
Je proclame le décret du Seigneur ! +
Il m'a dit : « Tu es mon fils ;
moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.
Demande, et je te donne en héritage les nations,
pour domaine la terre tout entière.
Tu les détruiras de ton sceptre de fer,
tu les briseras comme un vase de potier. »
Maintenant, rois, comprenez,
reprenez-vous, juges de la terre.
Servez le Seigneur avec crainte,
rendez-lui votre hommage en tremblant.
Qu'il s'irrite et vous êtes perdus :
soudain sa colère éclatera.
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit,
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Psaume 8
Majesté de Dieu et dignité de l'homme
Antienne
A. « J'ai contemplé une grande vision et je fus transfiguré ».
B. « Comme un ami parle avec son ami, François interroge : « Qui es-tu Seigneur, et qui suis-je ? Et le Seigneur passe dans le vent de l'Esprit.
R. O Seigneur notre Dieu, qu'il est grand Ton Nom par toute la terre.
Jusqu'aux cieux ta splendeur est chantée
par la bouche des enfants, des tout-petits :
rempart que tu opposes à l'adversaire,
où l'ennemi se brise en sa révolte.
A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les oeuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds :
les troupeaux de boeufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
R. O Seigneur, notre Dieu, qu'il est grand ton nom par toute la terre !
Rendons Gloire au Père Tout-Puissant,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l'Esprit qui habite en nos cœurs
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Psaume 95
Dieu, Roi et Juge de l'univers
Antienne
A. « La gloire du Seigneur était comme un feu ardent au sommet de la montagne ».
B. « François a tenu caché le secret de Dieu ; mais son plus beau chant d'amour éclate dans sa chair brûlée au sceau du roi ».
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire,
à toutes les nations ses merveilles !
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
redoutable au-dessus de tous les dieux :
néant, tous les dieux des nations !
Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté,
dans son sanctuaire, puissance et beauté.
Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom.
Apportez votre offrande, entrez dans ses parvis,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté :
tremblez devant lui, terre entière.
Allez dire aux nations : « Le Seigneur est roi ! »
Le monde, inébranlable, tient bon.
Il gouverne les peuples avec droiture.
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
la campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
car il vient pour juger la terre.
Il jugera le monde avec justice, *
et les peuples selon sa vérité !
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit,
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
V. Tu as marqué, Seigneur, ton serviteur François, des signes de notre Rédemption.
De la Lettre aux Galates (5, 24-26 ; 6, 2-5, 7...18)
Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses tendances égoïstes. Puisque l'Esprit nous fait vivre, laissons-nous conduire par l'Esprit. Ne cédons pas à la vanité : pas de provocation entre nous, pas de rivalité.
Portez les fardeaux les uns des autres : ainsi vous accomplirez la loi du Christ. Si quelqu'un pense être quelque chose alors qu'il n'est rien, il se fait illusion sur lui-même. Que chacun examine sa propre action ; ainsi il trouvera ses motifs d'orgueil en lui-même et non pas en se comparant aux autres. Chacun doit porter le poids de sa propre existence.
Ne vous égarez pas : Dieu ne se laisse pas narguer. Ce que l'on a semé, on le récoltera : des semailles purement humaines aboutissent à une récolte purement humaine, la dégradation définitive ; des semailles spirituelles aboutissent à une récolte spirituelle, la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons si nous ne nous décourageons pas. Puisque nous tenons le bon moment, travaillons au bien de tous, spécialement dans la famille des croyants. Que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil. Par elle, le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi pour le monde. Ce qui compte, ce n'est pas d'avoir ou de ne pas avoir la circoncision, c'est la création nouvelle. Pour tous ceux qui suivent cette règle de vie et pour le véritable Israël de Dieu, paix et miséricorde. Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter. Car moi, je porte dans mon corps la marque des souffrances de Jésus. Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
R. Je sais en qui j'ai foi,
je connais sa puissance,
Lui me gardera dans sa présence.
Crucifié avec le Christ,
Ce n'est plus moi qui vis,
C'est le Christ qui vit en moi.
Sa grâce fut puissante.
Ce que je vis maintenant dans ma chair,
Je le vis dans la Foi au Fils de Dieu.
Il s'est livré Lui-même pour moi.
Oubliant le chemin parcouru,
Je cours tout droit vers le Christ
Afin de pouvoir le saisir,
Déjà saisi par Lui-même.
Récit de Saint Bonaventure sur les stigmates
François, image du Crucifié
Deux ans avant de rendre son âme au Ciel, le fidèle serviteur du Christ, François, se rendit en un lieu écarté et très élevé, appelé Mont Alverne, pour y faire un Carême en l'honneur de l'Archange Saint Michel. Bientôt, il se sentit, plus abondamment encore que de coutume, envahi par la douceur de la contemplation divine, par le feu ardent des désirs célestes, par l'infusion des dons d'en-haut.
Tandis qu'il se sentait soulevé vers Dieu par l'ardeur des désirs séraphiques, un certain matin, vers la Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix, étant en prières sur le flanc de la montagne, il vit descendre vers lui du haut du Ciel comme la vision d'un séraphin muni de six ailes brillantes comme le feu. Cet être s'approcha d'un vol rapide jusqu'au dessus de lui... il lui apparut non seulement ailé, mais aussi crucifié. À cette vue il fut saisi d'une violente stupeur. Son âme fut parcourue e joie mêlée de douleur. Le gracieux visage du Christ sous un aspect si familier lui faisait concevoir une joie extrême. Mais en le voyant cruellement fixé à la croix, il était tout transi à la fois de compassion et de joie.
La vision disparut, après un entretien secret et familier. Intérieurement son âme était embrasée d'ardeur séraphique. Mais sa chair aussi était devenue extérieurement conforme au Crucifié : elle en portait le signe et l'effigie, comme la marque d'un sceau brûlant imprimé sur la cire. Aussitôt commencèrent à apparaître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous. La tête de ces clous était visible dans la paume des mains et le dessus des pieds, et les pointes de ces clous saillaient de l'autre côté. Au côté droit comme entr'ouvert par une lance, s'étendait une cicatrice rouge d'où coulait souvent un sang précieux.
François, l'homme nouveau, en vertu d'un nouveau et stupéfiant miracle, par un singulier privilège, jamais accordé dans les siècles passés, apparut ainsi marqué des saints stigmates. Il redescendit de la montagne portant l'image du Crucifié, non point gravé sur la pierre ou le bois par la main d'un artiste, mais écrite sur ses membres de chair par la main du Dieu vivant.
R. L'amour n'est pas aimé.
L'amour n'est pas aimé,
le sel n'est plus salé,
le feu ne brûle plus...
L'Amour n'est pas aimé,
ton corps est crucifié,
montre-le moi, Jésus !
Donne-moi de connaître
au profond de mon cœur
le Sang brûlant de ton amour ;
et donne-moi, ô Maître,
de vivre dans mon corps
les plaies qui
t'ont donné la mort...
En voici que ton ange
en ouvrant son trésor
fit naître la Croix
dans mon corps,
imprima son image
de lumière et de feu :
il me montra le cœur de Dieu !
Et Dieu refait le monde,
Il y plante un jardin
qui fleurit aux pieds
et aux mains,
Et de sa plaie profondeur
Le cœur donne la vie
Comme une source
au fond du puits.
Oraison
Pour raviver dans nos cœurs le feu de Ton Amour, Tu as renouvelé, Seigneur, dans le corps de notre Père Saint François, les Stigmates de la Passion de Ton Fils. À sa prière, accorde-nous d'être unis à la mort de Ton Fils et de participer ainsi à Sa résurrection. Lui qui vit et règne avec Toi dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Matin
Si ce n'est pas le premier office du jour :
Dieu, viens à mon aide,
Seigneur, à notre secours,
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen. Alléluia.
Hymne
R. O Dieu, mon Dieu, qui es-tu ? Ton Nom est un vertige... O Dieu, mon Dieu, qui est-tu ? Et moi, ô Dieu, qui suis-je ?
Seigneur, Dieu de mon salut,
Je crie le jour et la nuit devant Toi.
C'est Toi qui m'as fait naître,
Toi mon espoir dès le premier jour.
Dès le sein de ma mère, mon Dieu c'est Toi,
Ne t'éloigne jamais de moi...
De toute ma voix je crie vers Dieu.
Devant Lui, j'expose ma détresse.
Sur la route où je marche ils m'ont tendu un piège.
Leur fouet s'est abattu sur moi, et moi j'ai pardonné.
Tu es mon Père, le Très Saint, le Très-Haut,
Vite à mon aide, ô Dieu mon sauveur.
Ils ont percé mes mains, mes pieds,
Ils ont compté tous mes os.
Ils ont ouvert la bouche et hurlé contre moi.
Mon cœur s'est amolli comme la cire,
Ma force se dessèche comme terre cuite au four.
Ils m'ont couché dans la poussière de la mort.
Je me suis endormi mais je suis ressuscité.
Père Saint, Tu m'as pris par la main droite,
Quelle est ma récompense dans le Ciel, sinon Toi ?
Et sur la terre que pis-je vouloir d'autre que toi ?
Voyez, voyez, « Je suis Dieu », dit le Seigneur,
Je serai exalté parmi les peuples !
Psaume 62
« L'eau que Je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle » (Jean 4, 14).
Antienne
A. « Je suis crucifié avec le Christ, ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi ».
B. « J'ai levé les mains vers Toi, et Tu m'as abrité de Tes ailes ; Tu es fort, Tu es grand, et toute ma douceur ! »
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l'aube :
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de tes ailes.
Mon âme s'attache à toi,
ta main droite me soutient.
Rendons Gloire au Père Tout-Puissant,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l'Esprit qui habite en nos cœurs
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Cantique des Trois Enfants (Daniel 3)
Hymne de l'Univers
« La création aspire de toutes ses forces à voir la révélation des fils de Dieu » (Romains 8, 19).
Antienne
A. « J'ai été saisi par le Christ afin de le connaître : montagnes et collines, bénissez le Seigneur ».
B. « Le flanc du rocher s'est ouvert, toute la terre accueille avec François le Salut de Dieu ».
Toutes les oeuvres du Seigneur, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous, les anges du Seigneur, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous, les cieux, bénissez le Seigneur,
et vous, les eaux par-dessus le ciel, bénissez le Seigneur,
et toutes les puissances du Seigneur, bénissez le Seigneur !
Et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur,
et vous, les astres du ciel, bénissez le Seigneur,
vous toutes, pluies et rosées, bénissez le Seigneur !
Vous tous, souffles et vents, bénissez le Seigneur,
et vous, le feu et la chaleur, bénissez le Seigneur,
et vous, la fraîcheur et le froid, bénissez le Seigneur !
Et vous, le givre et la rosée, bénissez le Seigneur,
et vous, le gel et le froid, bénissez le Seigneur,
et vous, la glace et la neige, bénissez le Seigneur !
Et vous, les nuits et les jours, bénissez le Seigneur,
et vous, la lumière et les ténèbres, bénissez le Seigneur,
et vous, les éclairs, les nuées, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Que la terre bénisse le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, montagnes et collines, bénissez le Seigneur,
et vous, les plantes de la terre, bénissez le Seigneur,
et vous, sources et fontaines, bénissez le Seigneur !
Et vous, océans et rivières, bénissez le Seigneur,
baleines et bêtes de la mer, bénissez le Seigneur,
vous tous, les oiseaux dans le ciel, bénissez le Seigneur,
vous tous, fauves et troupeaux, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, les enfants des hommes, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Toi, Israël,bénis le Seigneur !
Et vous, les prêtres, bénissez le Seigneur,
vous, ses serviteurs, bénissez le Seigneur !
Les esprits et les âmes des justes, bénissez le Seigneur,
les saints et les humbles de cœur, bénissez le Seigneur,
Anias, Azarias et Misaël, bénissez le Seigneur :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Bénissons le Père, le Fils et l'Esprit saint :
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Bénis sois-u, Seigneur, au firmament du Ciel :
A Toi, haute gloire, louange éternelle !
Psaume 149
Louange à Dieu par les chants de victoire
« Le vainqueur, celui qui restera fidèle à Mon service jusqu'à la fin, Je lui donnerai pouvoir sur les Nations » (Apocalypse 2, 26).
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l'éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu,
tenant en main l'épée à deux tranchants.
Tirer vengeance des nations,
infliger aux peuples un châtiment,
charger de chaînes les rois,
jeter les princes dans les fers,
leurs appliquer la sentence écrite,
c'est la fierté de ses fidèles.
Rendons Gloire au Père Tout-Puissant,
A son Fils Jésus-Christ le Seigneur,
A l'Esprit qui habite en nos cœurs
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
La Parole de Dieu
De la Lettre de Saint Paul Apôtre aux Galates (6, 14, 17-18)
Que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil. Par elle, le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi pour le monde. Dès lors, que personne ne vienne me tourmenter. Car moi, je porte dans mon corps la marque des souffrances de Jésus. Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit. Amen.
R. Nous l'avons vu transpercé, sans beauté ni éclat !
V. Méprisé et souffrant, gage de notre paix. R.
V. Comme un agneau muet, il n'ouvrait pas la bouche. R.
V. Dans le sang de ses blessures se trouvait notre guérison. R.
V. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit. R.
Cantique de Zacharie
Antienne
A. « François, tendu vers le martyre, l'astre d'en-haut t'a visité, il a marqué ton corps des Stigmates de la Passion ».
B. « La terre a tressailli devant Ta gloire, ô Christ, et le chant de Ta Pâque a devancé l'aurore. Ton immense tendresse a visité François ».
Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël
qui visite et rachète son peuple.
Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David son serviteur,
Comme il l'avait dit par la bouche des Saints,
Par ses prophètes, depuis les temps anciens :
Salut qui nous arrache à l'ennemi
à la main de tous nos oppresseurs.
Amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
Serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
afin que délivrés de la main de nos ennemis, +
nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence tout au long de nos jours.
Et toi, petit enfant, tu seras appelé
prophète du Très-Haut,
Tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
et tu prépareras ses chemins,
pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés.
Grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu :
quand nous visite l'astre d'en-haut.
Pour illuminer ceux qui habitent ténèbres et l'ombre de la mort,
pour conduire nos pas au chemin de la paix.
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit,
Maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
Louange et intercession
Célébrons Dieu qui prend le chemin de l'humble amour pour venir jusqu'à nous/
R. Tu es pour nous, Seigneur, vie et Salut !
Dieu, notre Père, Tu révèles Ton Mystère aux humbles et aux petits :
Sois béni d'avoir associé François au mystère de la Pâque de Ton Fils et d'avoir marqué sa chair du signe de la Croix.
Tu baptises l'Eglise dans la mort et la Résurrection de Jésus :
Sois béni de révéler en elle le mystère de fécondité qui traverse la souffrance et la mort des hommes.
Tu accompagnes l'homme en son chemin vers Ta Gloire :
Sois béni de nous convertir à Toi, de nous façonner à l'image et à la ressemblance du Fils de Ton Amour et de nous conformer à Sa Passion/
La Croix de Jésus éclaire nos nuits comme un brasier d'amour :
Sois béni par tous ceux qui consentent à se laisser transformer par l'Amour pour que vive Ta présene en notre terre.
Intentions libres.
Notre Père
Oraison
Pour raviver dans nos cœurs le feu de Ton Amour, Tu as renouvelé, Seigneur, dans le corps de notre Père Saint François, les Stigmates de la Passion de Ton Fils. À sa prière, accorde-nous d'être unis à la mort de Ton Fils et de participer ainsi à Sa résurrection. Lui qui vit et règne avec Toi dans l'Unité du Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles et les siècles. Amen.
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