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mois de marie
10 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Nativité - Bergers

 

Onzième jour

Les Bergers

 

Prélude : L'Enfant est enveloppé de langes et couché dans la Crèche. Marie et Joseph se tiennent debout de chaque côté de cet humble berceau. Les bergers s'approchent avec une naïve confiance du Dieu que les Anges les ont invités à venir adorer.

 

Méditation

 

Mille fois heureux entre tous furent les bergers de cette contrée qui veillaient, gardant leurs troupeaux, à l'heure mème de la naissance du Sauveur ; heureux non-seulement parce que, avec une vigilance louable, ils employaient la nuit à une occupation dont ils supportaient les fatigues en vue de Dieu, mais heureux surtout parce qu'ils étaient pauvres, humbles, méprisés du monde, justes et simples de cœur. Ils se prosternèrent tous ensemble et adorèrent avec une foi admirable le Verbe incarné : ils le louèrent, le glorifièrent et le reconnurent pour Dieu et homme véritable, pour le restaurateur et le Rédempteur du genre humain.

Pendant ce temps, l'auguste souveraine, Marie, la mère de l'Enfant, était attentive à tout ce que les pasteurs faisaient et disaient. Elle pénétrait jusqu'au fond de leurs cœurs ; et, avec une prudence égale à sa sagesse, elle gardait en elle-même et méditait toutes ces chose, les comparant avec les mystères dont elle avait une connaissance surnaturelle avec les saintes Ecritures et les prophéties.

Ô ma Mère, toutes les œuvres de Dieu, surtout à la naissance de votre divin fils, furent mystérieuses, pleines d'amour, de miséricorde et d'enseignements. Il y en eut peu qui vinrent adorer le Verbe fait chair dans son berceau et le remercier de sa venue en contemplant ses mystérieux desseins ; il y en a peu mème aujourd'hui qui cherchent à se rendre dignes de participer le plus largement possible aux efforts et aux fruits de la rédemption. Et pourtant, Dieu est toujours désireux de communiquer à sa sainte Église les trésors de sa grâce par les mérites de son Fils unique fait homme. Obtenez-moi du moins d'être du petit nombre des fidèles qui savent venir apprendre auprès de la crèche les secrets de la perfection.

 

Résolution : Examiner si l'on met assez de simplicité dans ses rapports avec Dieu.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, trône très saint de la Divinité ! » (Saint Germain).

 

St Germain de Constantinople

 

Exemple

La respiration de l’âme

 

Saint Germain, archevêque de Constantinople, avait raison de dire que, comme la respiration est une marque assurée de la vie d'un homme, quelque malade qu'il soit, ainsi l'invocation de Marie est une preuve certaine que le pécheur vit encore dans le souvenir de Dieu, et que son salut n'est pas désespéré, quelque endurci et quelque obstiné qu'il paraisse. (Pensez-y bien).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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9 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Nativité

 

Dixième jour

Bethléem

 

Prélude : Dans une pauvre grotte ouverte à tous les vents, à minuit, le mystère divin s'accomplit, à la grande admiration des anges et de Marie que la vue du divin enfant remplit de consolation et de joie.

 

Méditation

 

Marie se tenait à genoux dans la crèche, les yeux levés au ciel, les mains jointes contre son cœur, l'esprit perdu dans la divinité qui la transformait. C'est alors que notre très auguste Souveraine donna au monde le Fils unique du Père, son propre fils à elle, notre Sauveur Jésus, Dieu et homme véritable. Le Fils et la Mère entrèrent dès lors dans une de ces communications ineffables dont les Cantiques avaient prédit les mystères. « Mon Bien-Aimé est tout à moi, disait Marie, et je suis tout à lui, ses regards se tournent vers moi. - Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je me complais uniquement ». Et Dieu lui répondait au fond de son âme : « Recevez notre fils unique, imitez-le et allaitez le. Nourrissez-le comme mère et honorez-le comme votre Dieu véritable ».

Puis, le prenant entre ses bras, elle servit d'autel et de sanctuaire où les anges vinrent adorer sous les formes humaines leur créateur fait homme. Joseph vint ensuite offrir son culte et ses adorations à celui dont il devait être le père nourricier, il le fit avec une tendresse et un respect merveilleux.

Ô Marie ! souffrez que je m'approche à la suite de votre chaste Epoux pour adorer dans vos bras mon amour incarné ! Dégagez mon cœur de ses préoccupations charnelles et terrestres afin que je voie le salut d'Israël, que j'écoute les paroles qu'il fait entendre aux cœurs où il y a du silence et de la solitude, que je ranime mon courage pour marcher avec générosité dans la voie de ses divins commandements. Je vous le demande, auguste Reine des anges, par les dispositions admirables avec les quelles vous prîtes une si grande part aux mystères de la naissance du Fils de Dieu fait homme.

 

Résolution : Contribuer à la décoration des autels aux sanctuaires de Marie, en souvenir de la pauvreté de l'étable de Bethléem.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, Mère de Dieu ! » (Concile d'Ephèse).

 

SANFRANCESCO (1)

 

Exemple

Les deux échelles mystiques

 

Saint François d'Assise, dans une vision céleste, remarqua deux échelles semblables à celle de Jacob, qui touchaient de leurs extrémités le ciel et la terre. Au dessus de l'une paraissait Notre Seigneur, au dessus de l'autre sa très sainte Mère. Ensuite il regardait quantité de ses frères qui tâchaient de monter au ciel par les degrés de l'échelle où le Sauveur se faisait voir : mais tous, après être montés quelques degrés, les uns plus, les autres moins, accablés de la gloire et de la majesté du Dieu des Vertus, étaient obligés de descendre sans pouvoir avancer : ce qu'ayant remarqué, ce saint exhorta, ses enfants à recourir à la Mère de Dieu. Ils le firent, et tous furent introduits devant Dieu, et sauvés par le crédit tout-puissant de celle qui n'a ja mais délaissé ceux qui ont en elle une solide confiance. (Tiré de sa vie par saint Bonaventure).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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8 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Visitation

 

Neuvième jour

Visite à Élisabeth

 

Prélude : Par les montagnes, une jeune femme chemine vers une ville de Judée. Sa démarche est tout à la fois empressée et recueillie. Adorons avec respect et amour : c'est le tabernacle vivant de Dieu.

 

Méditation

 

À la voix du Seigneur, Marie se lève et, s'animant des plus doux sentiments pour accomplir la très-sainte volonté de Dieu, elle se hâte autant qu'elle peut pour aller porter sa sanctification au précurseur du Verbe incarné, qui était dans le sein d'Elisabeth encore enveloppé dans les liens du péché originel. C'était là le but de cet heureux voyage, et voilà pourquoi la souveraine du ciel se leva et partit avec la diligence extrême que saint Luc a notée dans son Evangile.

À l'arrivée de Marie, le précurseur de Jésus fut sanctifié ; sa mère, sainte Élisabeth, fut renouvelée par de plus grands dons, par des faveurs spéciales et par une lumière intérieure qui lui fit connaître la grandeur de sa cousine. Et cependant, cette auguste Vierge, Mère de Dieu, Reine de la création, supérieure en dignité et en excellence à toutes les créatures, se soumit humblement à servir la mère de Jean-Baptiste, et son humilité, qui éclate à chaque mot de son beau cantique, l'empêcha, de sortir jamais des très-bas sentiments qu'elle avait d'elle même. Ah ! toute cette histoire divine est un tableau d'humilité qui condamne notre orgueil !

Ô Reine du ciel et de la terre ! dans l'admiration où me jette votre humilité, j'ose vous demander comment vous pouviez concilier la majesté de votre grandeur et l'adorable présence du Verbe incarné que vous portiez dans votre sein virginal avec les viles et humbles occupations auxquelles vous vous livriez chez votre cousine Elisabeth ! Quelle leçon pour mon orgueil ! Apprenez-moi à comprendre et à suivre l'esprit de votre divin Fils qui vous inspirait cette charitable condescendance et cette humble soumission dont il commençait dès lors à nous donner lui-même de si beaux exemples.

 

Résolution : Quand l'occasion se présente d'exercer des actes d'humilité, s'empresser de les pratiquer avec générosité.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, colombe qui annoncez la paix ! » (Saint Bonaventure).

 

Dominique

 

Exemple

Le manteau protecteur

 

Saint Dominique eut un jour une vision qui laissa dans son esprit et dans son cœur un grand trouble, parce qu'au milieu de tous les saints qui entouraient Jésus et Marie, il n'avait aperçu aucun de ses religieux. Ce que voyant, la bienheureuse Vierge ouvrit le manteau dont elle était revêtue et, l'étendant devant les yeux de Dominique, de telle sorte qu'elle couvrait de son immensité toute la céleste patrie, il vit sous ce manteau maternel une multitude de ses frères. (Vie de saint Dominique).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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7 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

01 Annunciazione

 

Huitième jour

L'Annonciation

 

Prélude : Dans l'appartement supérieur de la pauvre maison de Nazareth, Marie est agenouillée. L'archange Gabriel se tient devant elle, dans une attitude respectueuse et attentive. Marie donne son consentement à la volonté de Dieu transmise par le céleste messager.

 

Méditation

 

Marie était occupée à appeler de tous ses veux le Messie attendu par Israël, quand Gabriel arriva auprès d'elle. Il la trouva très pure, très parfaite, très sainte, remplie de grâces, et la salua avec un respect infini. La plus humble des créatures se troubla dans son humilité en se voyant saluer d'une manière si nouvelle. Puis, le Seigneur l'éclairant avec une profusion de lumières célestes, elle vit tout ce que Dieu attendait d'elle. De sa réponse dépendaient l'accomplissement des promesses et des prophéties, l'oblation du plus agréable sacrifice qui pût être offert au Très-Haut, l'ouverture des portes du paradis, le triomphe sur l'enfer, la rédemption de tout le genre humain, la satisfaction de la justice divine, l'établissement de la nouvelle loi de grâce, la gloire des hommes et la joie des anges. Marie vit tout cela et, inclinant doucement sa tête, elle prononça ces paroles qui furent le commencement de notre rédemption : « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ! » À ce fiat, si doux aux oreilles de Dieu et si salutaire pour nous, le très saint corps de Jésus fut formé du très pur sang de la bienheureuse Vierge, l'âme de Jésus fut créée et unie à son humanité, le corps et l'âme de Jésus furent unis hypostatique ment avec la divinité dans la personne du Verbe.

Ô grandeur de ma Mère ! Je ferme les yeux de mon âme devant cet éclat éblouissant dont je ne puis soutenir la splendeur ! Gloire, gloire à vous, ô Marie ! Vous êtes la Mère de Dieu !!!… la Mère de Dieu ! Langue des anges, prêtez moi vos accents ; cieux, écoutez ; terre, prêtez l'oreille : Dieu n'a pas dédaigné la bassesse de sa servante, il s'est laissé enfermer par amour dans le sein de l'auguste Vierge Marie, il a exalté notre mère au-dessus de toutes les créatures, il est devenu son fils ! Ô Marie, Mère de Dieu et mère des hommes, n'oubliez pas vos enfants de la terre et intercédez pour eux auprès de votre fils du ciel !

 

Résolution : Réciter l'Angélus avec beaucoup de fidélité, dans l'intention de glorifier la maternité divine de Marie.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, abîme de merveilles ! » (Saint Pierre Damien).

 

Pie IX 3-001

 

Exemple

Marie et Pie IX

 

Le glorieux Pontife qui gouverne l’Église à cette heure a attesté bien des fois que, dès sa plus tendre enfance, rien ne lui a été plus cher et plus précieux que la gloire de Marie. C'est à genoux devant cette image de la Reine des anges que le jeune Mastaï Ferretti fit vœu de consacrer sa vie entière à la gloire de Dieu et à l'honneur de sa divine Mère, et il a déclaré que, c'est à Marie qu'il doit la grâce de sa vocation au sacerdoce et la sainteté nécessaire pour arriver à cette sublime dignité.

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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6 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Mariage de la Vierge-001

 

Septième jour

Les Épousailles

 

Prélude : Saint Joseph est debout, tenant à la main la tige desséchée qui vient de refleurir miraculeusement. Marie se tient près de lui, les yeux modestement baissés. Les prêtres de la Loi les unissent au nom du Seigneur.

 

Méditation

 

L'ordre que le Seigneur donna à Marie d'accepter un époux sur la terre, sans qu'elle s'y attendît et sans lui découvrir pour lors autre chose de ses des seins merveilleux sur elle, surprit beaucoup le cœur très pur de cette chaste Vierge. Mais le Très-Haut calma les inquiétudes de son cœur, et Marie se soumit avec une résignation admirable à la volonté du Seigneur qui se manifesta d'une manière miraculeuse. Ce fut Joseph, de la tribu de Juda et de la lignée de David, qui fut choisi pour être l'époux de Marie, à cause de sa justice et surtout de sa chasteté admirable. Il reçut avec respect, suivant l'ordre du Seigneur, Marie qu'il considéra dès lors comme sa Reine et son modèle. Mais, quand il eut reconnu, par les lumières du Ciel et les entretiens avec la bienheureuse Vierge, son caractère, sa rare prudence, sa profonde humilité, sa pureté incomparable et l'en semble de toutes ses vertus, il fut de nouveau ravi d'admiration. L'esprit transporté de joie, le cœur tout enflammé par d'ardentes affections, il ne cessait de louer le Seigneur et de lui rendre de nouvelles actions de grâces pour lui avoir fait un si grand don.

Ô homme de Dieu, glorieux Joseph, d'où vous est venu un si grand bonheur qu'entre les enfants d’Adam on ait pu dire de vous seul que Dieu lui-même vous a appartenu au point qu'on l'ait pris pour votre fils unique ! Le Père Eternel vous a donné sa fille, le Fils vous a remis sa véritable mère, le Saint-Esprit vous a confié son Epouse et vous a mis à sa place. La très sainte Trinité tout entière vous donne son élue, son unique, sa toute-belle pour votre épouse. Ah ! daignez agréer les félicitations que le genre humain tout entier vous offre pour tant de faveurs et tant de joies. Souvenez-vous de notre pauvreté et de notre misère, vous êtes si riche et si heureux parmi les anges et parmi les hommes, et favorisez -nous de votre puissante intercession.

 

Résolution : Nous renouveler dans la plus filiale dévotion à saint Joseph.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, Epouse-Vierge ! » (Saint Anselme)

 

Bérulle

 

Exemple

Une sainte Mort

 

Le pieux cardinal de Bérulle, étant allé visiter la sainte maison de Lorette, demanda à la très sainte Vierge que, à l'exemple de son auguste époux, il fût retiré et expirât en Jésus-Christ son fils et en elle. La pensée de cette grâce s'imprima si profondément dans son esprit qu'il la demanda continuellement depuis à Marie et à Notre Seigneur. Quelque temps avant sa mort, il confia à une sainte religieuse que Dieu lui avait fait connaître que cette faveur lui serait accordée et qu'il était assuré d'avoir quelque conformité à la belle et précieuse mort du grand saint Joseph. Le saint cardinal fut exaucé, il mourut à l'autel, en célébrant la messe et après avoir eu le temps de répéter les doux noms de ceux qu'il appelait Trinité de la terre : « Jésus, Marie, Joseph ! » (Vie du cardinal de Bérulle).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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5 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Entrée de Marie au Temple 2-001

 

Sixième jour

Le Temple

 

Prélude : Dans une des salles attenant aux appartements réservés du temple de Jérusalem, un groupe de jeunes filles travaille sous la direction de la prophétesse Anne. Cherchons du regard l'auguste Vierge d'Israël : nous la reconnaîtrons aisément. C'est la plus recueillie, la plus modeste, la plus visiblement unie à Dieu.

 

Méditation

 

Dans le temple, la jeune et sainte enfant croissait en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Mais la grâce ne lui fut jamais mesurée, elle se précipitait, pour disposer le cour de cette Vierge aux fins sublimes que Dieu avait en vue, comme un torrent impétueux empressé d'aller s'arrêter et se reposer dans cette cité divine. Et cette incomparable enfant répondait aux des seins miséricordieux du Très-Haut avec tant d'ardeur, dans un âge si tendre, que le cœur même de Dieu se remplissait de complaisance, et les esprits célestes étaient ravis d'étonnement. À la grande admiration du ciel entier, Marie surpassait en amour, en reconnaissance, en esprit de louanges et en toutes les vertus possibles, les plus sublimes et les plus ardents séraphins. En tout temps, en tout lieu, en toute occasion, dans tous ses emplois, elle pratiquait autant qu'elle le pouvait la plus éminente perfection.

Devenue capable, dès les premières années de son enfance, de lire les Ecritures, elle en faisait son occupation la plus ordinaire. Pendant cette lecture et dans les méditations qu'elle lui inspirait, elle adressait continuellement à Dieu de ferventes prières pour hâter la rédemption du genre humain et l'incarnation du Verbe.

Ô Vierge élue entre toutes les vierges d'Israël, vous ne saviez pas alors que le plus grand des mystères de l'amour divin allait s'accomplir par votre ministère. Votre humilité n'eût jamais osé concevoir la pensée de vous appliquer les prophéties que vous méditiez. Ah ! restez, divine Marie, restez la petite servante du Seigneur. Un jour viendra, et il est proche, où Dieu abaissera son regard sur l'humilité de sa servante et vous serez la bienheureuse mère qu'il a choisie pour naître sur la terre.

 

Résolution : S'examiner quelquefois sur les progrès qu'on fait. dans la perfection et sur la fidélité à la grâce de Dieu.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, Vierge très fidèle ! » (Litanies de Lorette).

 

Saint Benoit le More

 

Exemple

Le Fils de l'esclave

 

Fils d'esclave, le Franciscain africain canonisé en 1837 sous le nom de saint Benoît, fut, disent les auteurs de sa pieuse vie, remarquable par ses vertus, mais il se distingua sur tout par sa confiance en Marie. C'est au pied de ses autels qu'encore enfant, il lui faisait avec ferveur et innocence l'offrande de tout lui-même et qu'il lui présentait l'hommage de sa liberté. Avec quelle ardeur il suppliait cette Reine puissante de ne jamais permettre qu'il tombât dans l'horrible esclavage du démon ! (Trésor des Noirs).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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4 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Entrée de Marie au Temple-001

 

Cinquième jour

Le Vœu

 

Prélude : L'enfant de bénédiction est agenouillée. Le ciel est entr'ouvert au-dessus de sa tête. Autour d'elle, les anges sont attentifs. Dieu écoute avec une complaisance paternelle les paroles de cette douce Vierge qui a compris de si bonne heure le prix de la virginité.

 

Méditation

 

Le Très-Haut, ayant accepté avec une complaisance infinie la présentation et l'entrée de Marie au temple, confirma l'acceptation de tous les désirs de la bienheureuse Vierge par l'approbation du beau vœu qu'elle fit avec tant de gloire en présence de tous les esprits angéliques.

« Souverain Roi, Dieu incompréhensible, s'écria la douce enfant, qui êtes-vous et qui suis-je pour que vous daigniez regarder celle qui n'est que poussière et qui est si indigne de vos hautes faveurs ?... Je vous prends, mon Seigneur et mon Roi, pour mon Epoux, et je m'offre pour être votre servante. Mon entendement, ma mémoire et ma volonté n'auront plus d'autre fin, d'autre objet ni d'autre désir que vous, qui êtes mon souverain bien, mon véritable et unique amour. Je veux oublier toutes les créatures et ne m'attacher qu'à vous et à ce que votre divine Majesté m'ordonnera.

Seul, ô mon Bien-Aimé, vous serez pour votre Epouse et elle sera uniquement à vous, qui êtes le bien éternel et immuable. Je veux être chaste, et demeurer pure et vierge tout le temps de ma vie, et je ne veux point d'autre époux ni d'autre maître que vous, ô mon divin Seigneur ! »

La très chaste colombe avait re noncé à tous les attachements de la terre. Elle était et voulait être toujours tout absorbée en l'amour le plus pur de ce souverain bien, qui ne manque jamais. Elle agissait, en cela, sous l'influence de cette persuasion dont parlera plus tard sainte Agnès, une de ses plus fidèles imitatrices, qu'elle serait plus chaste en aimant Dieu, plus pure en s'approchant de lui et plus vierge en le recevant.

 

Résolution : Recourir promptement à Marie dans les tentations contre l'aimable vertu.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, porte-étendard et modèle de la virginité » (Richard de Saint-Laurent).

 

Gonzague 2

 

Exemple

Un vœu de virginité

 

À peine âgé de neuf ans, saint Louis de Gonzague se préoccupait beaucoup de ce qu'il pouvait faire de plus agréable à sa divine Reine, et, un jour qu'il se trouvait au pied de son autel à Florence, il fit solennellement, en son honneur, le vœu de virginité perpétuelle. Tant de candeur et d'amour attirèrent sur le saint enfant les faveurs les plus signalées de son auguste protectrice, et il ignora, au témoignage de son confesseur, toutes les révoltes de la chair qui humilient les plus grands saints, et même n'éprouva jamais aucune de ces pensées mauvaises qui importunent sans cesse les âmes et qui font tant de victimes de l'enfer. (Vie de Saint Louis de Gonzague).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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3 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Présentation

 

Quatrième jour

La Présentation au Temple

 

Prélude : Au haut des quinze degrés qui conduisent au temple, les prêtres et les jeunes vierges attendent le lys d'Israël. Marie est au bas des degrés, agenouillée humblement aux pieds de Joachim et d'Anne, qui la bénissent en versant des larmes.

 

Méditation

 

Les trois ans que le Seigneur avait déterminés étant révolus, Joachim et Anne, accompagnés de quelques-uns de leurs parents, partirent de Nazareth portant avec eux la véritable arche du Testament, la très pure Marie, pour la consacrer dans le saint Temple de Jérusalem. La douce et ravissante enfant courait par ses ferventes affections après l'odeur des parfums de son Bien-Aimé, pour aller chercher dans le temple Celui qu'elle portait dans son cœur.

Quand la distance qui sépare Nazareth de Jérusalem fut franchie, le cœur de Marie fut ravi de joie. Elle entendait la voix du Bien Aimé lui dire à l'oreille de son cœur : « Viens, ô mon épouse, ma colombe, mon élue, ma toute belle, viens dans mon temple, où je veux que tu m'offres un sacrifice de louange et de bénédiction ».

Ô Marie ! le plus grand bon heur qui puisse échoir à une âme en cette vie mortelle, c'est que le Très-Haut l'appelle dans sa maison et la consacre entièrement à son service. Il la délivre par cette faveur d'une dangereuse servitude et l'exempte des misères de ce monde pervers et tyrannique. Si ce bonheur n'est pas le mien, ô ma divine Mère, empêchez-moi de fermer l'oreille à la voix du Très Haut quand il m'appelle à la solitude du cœur, rendez-moi attentive, obtenez-moi de faire ce qu'elle me dictera et de suivre fidèlement tous ses conseils. Je vous le demande, ô puissante Reine, par cette fidélité avec laquelle vous répondîtes à la voix du Seigneur quand il vous appelait à vivre dans son saint temple.

 

Résolution :S'examiner souvent sur la fidélité à la grâce.

Bouquet spirituel : Je vous salue, Marie, fidèle à courir à l'odeur des parfums de votre Bien Aimé » (Cantique des cantiques 1, 3).

 

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Exemple

La piété envers Marie récompensée

 

Saint Bernardin de Sienne montra dès l'enfance ce qu'il serait un jour, et il dut ces heureux commencements à la dévotion toute particulière envers la sainte Vierge, qu’une vertueuse parente prit soin de lui inspirer. Son amour pour la chasteté, cette vertu si chère à la Reine des anges, était si généralement connue, que sa présence suffisait pour retenir les plus dissolus. « Silence, disait-on, voici Bernardin ! » C'étaient là des présages non équivoques des grands biens qu'il opéra dans la suite par ses prédications et ses écrits. Aussi en fit-il constamment hommage à Marie, et la fête de sa Nativité fut le jour qu'il choisit pour prendre l'habit religieux, pour dire sa première messe, pour faire son premier sermon et généralement pour faire toutes les principales actions de sa vie. (Mois de Marie à l'usage des séminaires).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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2 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

LE SAINT NOM DE MARIE SDJ

 

Troisième jour

Le Nom de Marie

 

Prélude : Des anges apparaissent à sainte Anne et lui transmettent la volonté du Père éternel. Joachim, les autres parents de l'enfant, un prêtre, accourent, et, au milieu des concerts angéliques, pour la première fois, la terre et les cieux entendent prononcer le nom béni de l’auguste Vierge, qui devait être la gloire d'Israël.

 

Méditation

 

Le Très-Haut, voulant manifester aux anges le nom que l'adorable Trinité avait choisi pour cette bienheureuse enfant, leur dit : « Notre élue s'appellera Marie, et ce nom doit être merveilleux et magnifique. Ceux qui l'invoqueront avec les sentiments d'une dévotion sincère recevront des grâces très abondantes ; ceux qui l'auront en vénération et le prononceront avec respect seront consolés et réconfortés ; tous trouveront en lui le remède à leurs maux, des trésors pour s'enrichir et la lumière pour arriver à la vie éternelle. Ce nom sera terrible à l'enfer : il suffira pour écraser la tête du serpent et remporter d'insignes victoires sur le prince des ténèbres.

Ô Marie ! votre nom résonne à mon oreille comme une harmonie délicieuse, il laisse sur mes lèvres la saveur du miel le plus parfumé ! Ah ! sans doute, en présence des grâces et des prérogatives dont le Seigneur enrichit ce doux nom, souvent, pendant votre vie, vous vous sentiez excitée à une vive et filiale reconnaissance ! Faites-moi partager ces sentiments de gratitude et, comme la reconnaissance a besoin de se traduire par des effets, obtenez-moi d'entreprendre courageusement ce que le service du Seigneur demande de moi. Un de vos plus dévots serviteurs l'a dit avec la triple autorité de l'expérience, de la sainteté et du savoir : « O Marie ! O nom sous la garde duquel nul ne se désespérera jamais ! » Mère, je veux ré péter toute ma vie, à chaque instant de ma vie, mais surtout à l'heure de ma mort, ce nom si cher et si puissant, afin qu'il éloigne de moi le désespoir que mes misères et les ennemis de mon âme cherchent tant de fois à m'inspirer.

 

Résolution : Invoquer souvent avec une tendre et filiale confiance le doux nom de Marie.

Bouquet spirituel : Je vous salue, Marie, dont le nom est rempli de bénédictions et de grâces divines. (Saint Méthode).

 

Bx Hermann Joseph

 

Exemple

Les Fruits délicieux

 

Le bienheureux Hermann, dont la jeunesse fut si exemplaire et si agréable au Dieu des cœurs purs, prononçait très fréquemment le saint nom de Marie et en ressentait des effets prodigieux. Quand il était seul, il se prosternait contre le pavé de sa cellule, et, dans cette posture, il aimait à répéter sans cesse : « Marie !... Marie !... Marie !... Un de ses amis, qui était aussi fort dévot à la très sainte Vierge, l'ayant trouvé dans un de ces moments qu'il consacrait à honorer le nom de Marie, fut surpris de le voir si longtemps et si profondément abîmé. « Que faites vous donc, dit-il enfin, et quels sentiments vous occupent si fort ?... Je cueille, répondit Hermann, mais avec une consolation incroyable, les fruits délicieux du nom de Marie. Je le prononce, et il me semble que toutes les fleurs, que tous les parfums les plus exquis se réunissent autour de moi pour embaumer les airs, tandis qu'une certaine vertu que j'ignore remplit mon cœur d'une joie toute céleste. Je me délasse ici de tous mes travaux ; j'oublie toutes les amertumes de la vie. Je voudrais, s'il était possible, ne sortir jamais de cette position, ne cesser jamais de répéter le saint nom de Marie !... » (Année chrétienne).

 

Immaculée Franciscaine-002

 

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1 mai 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

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Deuxième jour

La Naissance

 

Prélude

 

Les cieux sont attentifs. La terre va être l'heureux théâtre d'une naissance bénie. Dans les enfers, pendant que les démons tremblent et frémissent comme si leur puissance allait leur échapper, les âmes des justes, détenues dans les Limbes, tressaillent d'une joie inconnue.

 

Méditation

 

Le beau jour de la naissance de Marie vient réjouir le monde par l'apparition d'une créature qui avait été sanctifiée et consacrée pour être la Mère de Dieu. Cet événement, qui devait si fort honorer la terre, eut lieu le 8 septembre, à l'expiration des neuf mois qui suivirent la conception très sainte de notre Reine. Elle naissait pure, sans souillure, belle et toute pleine de grâce ; elle naissait exempte de la loi et du tribut du péché. Aussitôt les anges préposés à sa garde et beaucoup d'autres esprits célestes rendirent leurs hommages à cette douce enfant dans les bras de sa mère. Averties par le ministère des bons anges de cette heureuse naissance, les âmes justes qui attendaient dans les Limbes la rédemption d'Israël se joignirent aux concerts angéliques pour louer Dieu et exalter les grandeurs de l'enfant qui venait de naître.

Ô heureux enfantement ! Ô naissance salutaire, qui, pendant tous les siècles, avez été la plus grande complaisance de l'auguste Trinité, la réjouissance des anges, le soulagement des pécheurs, la joie des justes et l'unique consolation des saints qui nous attendaient dans les Limbes ! faites-nous ressentir les heureux effets de votre venue ! Nous aspirons au ciel, mais notre faiblesse et notre misère sont si grandes, que, sans votre aide, ô Marie, il nous semble que jamais nous ne pourrons l'atteindre ! La terre est si semée d'épines et si remplie d'épreuves, que, sans votre secours, l'exil nous parait insupportable ! Le Purgatoire nous épouvante, laissez-nous espérer que vous y viendrez bientôt nous secourir et nous délivrer : enfin, le démon et les abîmes qu'il remplit chaque jour d'infortunées victimes font notre plus juste sujet d'effroi, venez à nous, ô puissante Marie, et faites-nous ressentir tous ces heureux effets de votre naissance.

 

Résolution : Recourir avec un filial empressement à Marie dans toutes nos peines et dans toutes nos épreuves.

Bouquet spirituel : Je vous salue, Marie, aurore du soleil divin qui est Jésus-Christ.

 

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Exemple

Une naissance bénie

 

Saint Louis de Gonzague, cet ange de la terre, fut, dès sa naissance, consacré à Marie. Comme sa venue au monde était pénible et dangereuse, la marquise de Gonzague promit à la sainte Vierge que le jeune enfant lui serait consacré d'une manière toute spéciale, et qu'elle irait le porter elle-même à la sainte maison de Lorette, pour renouveler cette consécration, si la vie de son fils était sauve. Aussitôt après ce vœu, l'enfant naquit, et tout le monde sait comment le le jeune Louis fut fidèle à la promesse de sa pieuse mère. (Vie de saint Louis de Gonzague).

 

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30 avril 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

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Premier jour

Conception immaculée

 

Prélude

 

Un grand prodige apparaît dans le ciel. C'est une femme toute revêtue du soleil comme d'un manteau, la lune se balance à ses pieds, et sur sa tête douze étoiles forment un brillant diadème. Ô Vierge Immaculée, soyez-nous propice.

 

Méditation

 

Au moment de la création de l'âme de la bienheureuse Vierge, la très sainte Trinité tout entière, s'exprimant avec bien plus d'affection et de tendresse qu'au premier chapitre de la Genèse, dit : « Faisons Marie à notre image et à notre ressemblance, rendons-la notre véritable Fille et Épouse, pour en faire la Mère du Fils unique de la substance du Père ». Par la vertu de ces divines paroles et par l'effet de l'amour qui les faisait sortir de la bouche du Tout-Puissant, l'âme bienheureuse de l'incomparable Marie fut créée et unie à son corps et remplie au même instant de grâces et de dons qui l'élevèrent au-dessus des plus hauts Séraphins. Il n'y eut donc aucun moment où elle ait été privée de la lumière, de la faveur et de l'amour de son créateur : aucun moment où la tache et les ténèbres du péché originel aient pu l'atteindre de quelque manière. Elle fut au con traire créée avec une justice parfaite et une éminente sainteté.

Ô Mère immaculée, quand votre vénérable servante écrivait les paroles que je viens de lire, elle ne pouvait ajouter, comme nous, que c'était là un dogme de notre foi et que nous avions le bonheur de pouvoir proclamer comme un article de nos plus chères croyances le dogme de votre conception sans tache ! Les saints ont désiré voir le siècle et le jour béni entre tous les siècles et tous les jours où cette proclamation aurait lieu : nous n'avons ni leurs vertus ni leurs mérites ; faites du moins que nous partagions leur amour et que nous éprouvions les sentiments de reconnaissance et de joie qu'ils eussent éprouvés s'il leur avait été donné d'assister à ce fait si glorieux dans les annales du culte de l’Église envers vous. Bénissez aussi le Pontife auguste, le Père vénéré, auquel vous avez réservé la gloire d'être l'oracle inspiré de cette promulgation dogmatique.

 

Résolution : S'entretenir sou vent dans des pensées d'admiration vis-à-vis des grands privilèges qui ont signalé la vie de notre divine Mère.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, vase de sainteté ! (Saint Ildephonse).

 

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Exemple

L'Ange de l'école

 

Saint Thomas d'Aquin, que l'éclat de sa chasteté autant que la profondeur de sa doctrine à fait surnommer l'Ange de l'École, se trouvant attaqué, dans la prison où sa famille le retenait captif, par une misérable créature qu'on y avait introduite pour ébranler sa vocation en corrompant sa vertu, comprit aussitôt qu'il n'y avait qu'un coup de vigueur qui pût le délivrer du péril ; et, s'armant d'un tison enflammé, il poursuivit et mit en fuite le suppôt du démon. Une victoire si agréable à la Reine des vierges lui mérita de sa part les plus insignes faveurs ; et il a déclaré lui-même, quelques jours avant sa mort, que cette sainte Mère de Dieu l'avait souvent honoré de ses apparitions, et lui avait constamment obtenu ce qu'il avait demandé par son intercession. (Mois de Marie à l'usage du clergé).

 

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30 avril 2023

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

Le Mois de Marie avec la Vénérable Maria d’Agreda

 

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Veille du premier jour

Prédestination

 

Prélude

 

Le ciel et la terre sont encore plongés dans le néant. Abîmons-nous dans cet inénarrable trésor qui seul est et qu'on appelle les desseins de Dieu. Dans l'entendement divin, nous apercevrons la prédestination de l'auguste Vierge Marie.

 

Méditation

 

Au commencement, avant de rien créer, quand Dieu voulut établir les chemins par lesquels il allait communiquer sa divinité et commencer toutes choses, il décréta premièrement de créer l'humanité du Verbe, et à ce décret fut joint celui qui concernait sa très sainte Mère. Ô grandeur ! Ô dignité ! Avant la terre, avant les cieux, avant les anges, avant tout le reste de la création, Marie occupe avec Jésus la pensée de Dieu ! C'est l’Esprit Saint qui nous l'a enseigné dans ce magnifique chapitre du livre des Proverbes, qui commence par ces mots : « Le Seigneur m'a possédée au commencement de ses voies, dès le principe, avant d'avoir fait aucune chose » (Prov. 8).

Ô Marie ! la première vous avez occupé la pensée de Dieu, parce que l'œuvre de l'Incarnation, dont vous deviez être l'instrument béni, était la grande œuvre de Dieu, celle qui l'emporterait par sa grandeur et son importance sur toutes les autres œuvres de la création. Daignez, auguste Reine des pensées divines, abaissez sur vos serviteurs un regard bienveillant et maternel. Ils viennent, aimable souveraine, se prosterner aux pieds de vos autels avec respect, avec admiration, avec confiance, mais ils viennent surtout avec amour. Vous connaissez leur faiblesse et leur indignité, mais Vous voyez les dispositions de leur cœur. Mère, prenez pitié de nos misères. Pour qu'ils soient plus agréables, ou mieux pour qu'ils soient moins indignes de votre grandeur sublime, nous unissons nos hommages à ceux de vos enfants dont les dispositions sont à cette heure les plus parfaites et qui commencent avec le plus de ferveur les exercices de votre mois béni.

 

Résolution : Renouveler souvent pendant le mois de Marie l'intention d'être uni aux âmes qui le font avec le plus de ferveur.

Bouquet spirituel : « Je vous salue, Marie, fille chérie du Père Éternel avant toutes les autres créatures ». (Saint Laurent Justinien)

 

Ste Marianne de Jésus

 

Exemple

Le Lys de Quito

 

Sainte Marianne de Jésus, surnommée à cause de sa pureté admirable le lys de Quito, avait une dévotion bien tendre pour la très sainte Vierge, qui la paya d'une protection particulière et d'une insigne faveur, que l'Immaculée Mère de Dieu manifesta, tantôt en lui rendant intact un voile atteint par la flamme, tantôt en la guérissant instantanément d'une ophtalmie ou d'une grave maladie. Les premières paroles que la petite enfant, encore à la mamelle, apprit à prononcer, furent « Ave Maria » ; dès qu'elle eut l'usage de la raison, qui fut très précoce en elle, elle commença à réciter le rosaire de la Vierge, en en méditant les mystères, et elle ne laissa passer aucun jour sans payer à Marie ce tribut de respect, en rassemblant les domestiques pour le réciter ensemble. (Vie de Sainte Marianne de Jésus).

 

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30 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

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Trente-et-unième jour

Les vertus de Marie

 

Sa charité pour le prochain a été la plus efficace et la plus tendre. Faisant du bien à tous, elle ne fit jamais ni peine ni mal à personne, et ne se plaignit jamais de qui que ce soit, quelque tort et quelque affront qu'on lui fit : aimant sincèrement tout le monde, et tous ses ennemis, dans le Cœur de Jésus.

Sa pureté fut si admirable, qu'elle rougit et fut troublée à la vue d'un Ange qui lui apparut sous la forme d'un jeune homme, et qu'elle eût mieux aimé n'être pas Mère de Dieu, que de cesser d'être Vierge. Si elle fut la plus belle de toutes les femmes, elle fut aussi la plus modeste de toutes les Vierges : modestie si grande, que les Anges même la révéraient, et qu'aucun mortel n'a jamais osé la regarder en face, sans être pénétré d'un respect qui allait jusqu'à la vénération, tant la Majesté de l'esprit de Dieu, qui brillait sur elle, était auguste et divine.

Sa prudence fut incomparable : ne faisant, n'omettant et ne disant jamais que ce qui était à propos. Avant que de parler, elle examinait ce qui pouvait en revenir de gloire à Dieu et d'édification au prochain. Avec de telles précautions, elle disait en peu de mots ce qu'elle avait à dire, et évitait avec discrétion les compagnies du monde.

Son détachement était si entier et ses vues si épurées, qu'elle faisait toutes ses actions, même les plus petites, dans les sentiments les plus nobles et les plus saints. Jamais dans le boire, dans le manger, dans ses conversations, ni même dans ses actes de vertu, elle ne chercha sa propre satisfaction. Dieu seul était la fin, comme il était le principe, de toute sa conduite ; l'intention de lui plaire déterminait et réglait tous les moments de sa vie.

Son sommeil même était un hommage rendu à son Créateur, par le soin qu'elle avait de le lui consacrer ; et pendant son repos qui était court, elle n'eut jamais d'autres idées que des idées de sainteté ; car son esprit veillait toujours à Dieu. En un mot, il n'y eut jamais dans l'âme de la sainte Vierge, dans son imagination et dans sa mémoire, aucune illusion ni aucune pensée vaine ; dans ses paroles, jamais rien d'inutile et de peu réglé ; et jamais, dans toute sa conduite, aucune action, ni dans son cœur, aucun mouvement qui ne fût saint et selon l'esprit de Dieu.

La Très Sainte Trinité l'environnait toujours pour la protéger et la sanctifier de plus en plus. Le Père la regardait comme sa Fille ; le Fils l'aimait comme sa Mère ; le Saint Esprit la chérissait comme son Épouse, et les Anges la révéraient comme leur Reine. Telle est l'idée que nous pouvons avoir de l'intérieur et de la vie de la sainte Vierge.

Elle est, après Jésus-Christ, notre plus parfait modèle ; imitons donc ses vertus. Son nom, après celui de Jésus, est le plus saint de tous les noms ; invoquons-le avec respect. Après Jésus son Fils, elle est notre médiatrice, notre consolation, notre espérance et notre vie, recourons donc à elle avec confiance. On ne peut, dit saint Bernard, arriver au Père céleste que par le Fils, et l'on ne peut arriver au Fils que par la Mère : Allons donc à Marie, et disons-lui souvent avec l’Église : Ô Marie, notre Avocate ! jetez sur nous vos regards de miséricorde ! Ô douce ! Ô tendre ! Ô pieuse Mère ! faites-nous voir un jour votre adorable Fils. Eia ergo, Advocata nostra ! Illos tuos misericordes oculos ad nos converte : Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. Ô clemens ! Ô pia ! Ô dulcis Virgo Maria ! (Anonyme).

 

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Lettre de Louis XIV au sujet de l'Immaculée Conception

 

Le roi Louis XIV fut plus heureux que son pieux et digne père. En 1657, il adressa une semblable supplique au pape Alexandre VII , qui répondit favorablement. C'est à l'occasion du Bref du 15 juin 1657 qui, selon le vœu du roi, déclarait de précepte la fête de l'Immaculée Conception, que Louis XIV adressa à l'évêque de la Rochelle la lettre suivante que nous transcrivons en lui donnant l'orthographe en usage de nos jours :

"Mgr l'évêque de Mailleraye. - En héritant de la couronne qui a été portée depuis plusieurs siècles par les rois mes prédécesseurs, du sang desquels je suis descendu, j'ai aussi été héritier de leur piété et de leur dévotion ; en sorte que s'ils n'avaient déjà mérité le titre de Rois très chrétiens et de défenseurs de notre Mère la sainte Eglise, j'oserais me promettre de l'acquérir.

Plusieurs d'entre eux, nommément le feu roi très chrétien mon très honoré seigneur et père, d'immortelle mémoire, ayant eu une dévotion très particulière à la très sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie, et moi à leur exemple lui ayant recommandé nos affaires, j'en ai souvent senti la protection, et combien ses prières étaient efficaces à l'endroit de son fils ; ce qu'ayant résolu de reconnaître en lui faisant rendre dans mon empire un honneur qui marquât ma reconnaissance, et étant d'ailleurs informé que la fête que l'Église célèbre de son Immaculée Conception n'était point de précepte, et qu'en plusieurs évêchés elle n'était pas chômée, j'ai eu recours à notre Saint Père le Pape Alexandre septième, à présent remplissant la chaire de saint Pierre, pour obtenir qu'il fit un décret portant ordre à tous les évêques et archevêques dont les diocèses sont situés dans l'étendue de mes royaumes, pays, terres, seigneuries de mon obéissance, de faire publier en tous les lieux où la juridiction spirituelle s'étend, que désormais la fête de l'Immaculée Conception serait célébrée, chômée et fêtée.

Et Sa Sainteté ayant eu agréable d'accorder ma demande, ainsi que vous verrez par la copie du Bref qu'il m'a écrit que je vous envoie, je joins ma prière à la liberté qu'il vous laisse à ce que ce qui y est contenu soit religieusement observé, me remettant de plus sur vos soins de faire que mon intelligence soit suivie, à laquelle je me promets, de votre zèle et de votre dévotion envers la sainte Vierge, que vous vous conformerez et que vous n'oublierez pas de faire entendre à ceux que vous commettrez pour annoncer la parole de Dieu le jour de la fête, qu'il faut de mander à la divine Majesté qu'elle m'éclaire des choses qui sont à faire pour sa gloire et pour son service, et me donne la force, comme a déjà fait la volonté, de les exécuter et de les accomplir.

 

Je prie Celui de qui tout bien procède de vous avoir en sa sainte garde.

Écrit le 27 octobre 1657".

Louis.

 

En conséquence du même Bref, les vicaires généraux de Toulouse, en l'absence de Mgr de Marca, publièrent l'ordonnance suivante, qui témoigne de l'antique dévotion de la France en l'Immaculée Conception :

"À tous, abbés, prévosts, doyens, chapitres, archiprestres, curés et autres prestres ayant charge d'âmes dans ce présent diocèse, salut.

La piété de nos roys, depuis qu'ils ont embrassé la foy chrestienne, a esté si grande envers la sainte Vierge, qu'ils ont eu toujours une particulière confiance en ses intercessions, jusque-là qu'ils ont mis leur couronne et tout leur royaume soubs la protection d'une si grande Reine, qui a engendré le Roy de tous les monarques. C'est la raison pour laquelle ils luy ont rendu tous les honneurs qu'ils ont pu rai sonnablementluy attribuer, croyant même parvenir plus facilement à mériter mieux le titre de Roys très chrétiens, en glorifiant Notre Seigneur Jésus-Christ d'un honneur particulier qu'ils ont voulu faire à sa Mére.

Pour cet effect, la feste de la Conception avoit accoustumé d'estre chommée dans ce royaume depuis longtemps jusqu'à la Constitution qu'Urbain VIII fit touchant l'observation des festes de précepte, dans le nombre desquelles il ne mit pas celle-là.

Mais le roy, qui ne veut pas deschoir de la piété de ses prédécesseurs, et qui désire imiter particulièrement celle du feu roy son père, d'immortelle mémoire, envers la sainte Mère de Dieu, ayant ressenti d'ailleurs de puissants effects de sa protection et esprouvé combien ses prières sont efficaces envers son fils, a obtenu un décret de N. S.-P. le Pape Alexandre VII , à présent remplissant la chaire de saint Pierre, par lequel Sa Sainteté, approuvant la dévotion de Sa Majesté envers la sainte Vierge et voulant satisfaire à ses désirs, a osté l'empeschement qu'apportait la constitution du Pape Urbain à l'observation accoustumée de la feste de la Conception de Nostre Dame, et, ce faisant, a laissé l'Église de France en liberté de continuer la possession en laquelle elle estoit de la garder comme feste de précepte.

C'est pourquoi, en vertu dudit décret, suivant l'ordre que nous en avons receu de Mgr l'Archevesque, et voulant seconder les pieuses intentions de Sa Majesté et continuer la coustume qu'avoit ce diocèse de l'observer avant la susdite constitution, nous vous ordonnons par ces présentes de faire chommer, célébrer et fester d'ores en-avant, chaque année, la dite feste de la Conception de la Vierge Mère de Dieu, commençant le huitième du mois de décembre suivant, auquel jour elle tombe, et continuant en semblables jours des an nées suivantes, etc".

 

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Fin du Mois de Marie Reine de France

 

Téléchargez l’intégralité des méditations du Mois de Marie Reine de France (PDF) en cliquant ici

 

Prochain Mois de dévotion : le Mois de Sainte Marie Madeleine

Rendez-vous le 30 juin

 

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29 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

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Trentième jour

Les vertus de Marie

 

Quoique Marie fût toujours au dedans unie à Dieu par une continuelle contemplation, qui l'élevait au-dessus d'elle-même, elle n'en était pas moins occupée au dehors à régler, par des actions judicieuses et saintes, toute sa conduite et à remplir tous ses devoirs. Mais elle les remplissait avec une humilité si profonde, avec une dévotion si tendre, avec une foi si vive, avec une confiance si parfaite, avec un amour si ardent et avec des intentions si pures et si saintes, que ses plus petites actions avaient plus de prix devant Dieu que celles de tous les Saints.

Par son humilité elle mérita d'être élevée à la dignité de Mère de Dieu. Humilité si sincère que, au moment où l'Ange lui annonça qu'elle était pleine de grâce et qu'elle serait Mère de Jésus, elle se reconnut si indigne de cette élévation, qu'elle se croyait à peine digne d'être la plus petite des servantes de Dieu. Humilité si grande, qu'elle ne recevait qu'en tremblant les grâces de Dieu, et que jamais elle n'osa demander aucune lumière, ni connaissance, ni faveur, que selon les desseins et l'ordre de Dieu.

Sa foi fut si vive et si soumise, que quoi qu'elle eût l'intelligence des mystères, elle n'osa jamais en raisonner, ni les pénétrer plus avant que Dieu ne l'ordonnait. Elle avait pour tout ce qui était consacré à Dieu et pour tout ce qui regardait son culte, un souverain respect. Elle n'entrait jamais dans le Temple qu'avec un saint tremblement, pour s'y anéantir devant la Majesté du Très-Haut. Dans ses prières, elle s'offrait à Dieu avec toutes ses puissances, en lui consacrant tout ce qui dépendait d'elle. Elle demandait à Dieu, par Jésus-Christ son Fils, ses faveurs et sa miséricorde pour les autres : mais pour elle, se reconnaissant indigne d'aucune grâce, elle demandait seulement à Dieu, qu'il daignât accomplir sur elle ses desseins toujours adorables.

Lorsqu'elle entendait la divine parole (fût-ce dans les termes les plus simples) c'était toujours dans un esprit de foi, imprimant de plus en plus dans son cœur ce qu'elle entendait, avec un désir infini d'en accomplir jusqu'aux moindres points.

Animée de cette foi, la plus parfaite qui ait jamais été, elle ne regardait que Dieu dans toutes les créatures, surtout dans ceux qui étaient revêtus du sacré caractère. Dans tous les différents événements de la vie, heureux ou fâcheux, elle rapportait tout à Dieu, adorant dans tout ce qui arrivait, la sagesse et l'équité de ses divins conseils.

Sa confiance en Dieu fut si ferme que, dans les plus rudes épreuves où elle a passé et dans les plus fâcheuses contradictions, son courage fut toujours inébranlable et son cœur toujours uni et soumis à Dieu, attendant tout de Lui seul.

Son amour pour Dieu a été si ardent, qu'elle seule la plus aimé que tous les Saints ensemble. Elle a éprouvé pendant la vie des peines incroyables ; mais la plus sensible était de voir que Dieu n'était pas aimé, qu'il était inconnu et offensé ; de sorte que sa vie (malgré la paix dont jouissait son âme sainte) a été une vie de larmes et de gémissements, et qu'elle aurait souffert mille fois la mort pour empêcher un seul péché véniel.

On ne peut comprendre jusqu'où elle a porté l'esprit de pénitence. Lorsqu'elle considérait les humiliations et les souffrances auxquelles Jésus-Christ son fils s'était livré pour expier les péchés du monde, elle aurait voulu se placer au dessous du néant, se livrant au mépris d'elle-même, aux pleurs et à la douleur la plus amère. Et loin de demander la fin de ses travaux et de ses peines, elle s'y offrait de tout son cœur ; s'unissant, comme une victime d'expiation, à Jésus-Christ souffrant.

Sa patience a été la plus courageuse : comme elle a été la plus conforme à Jésus-Christ, elle a aussi eu le plus de part à sa croix ! Car après Jésus, personne n'a jamais été plus affligé ni plus persécuté que Marie. Le souvenir de la patience admirable avec laquelle son Fils, cette innocente Victime, avait enduré, sans se plaindre, les tourments de sa Passion, faisait dans Marie une impression si vive, qu'elle embrassait avec ardeur toutes les occasions de souffrir, et qu'elle désirait d'endurer tous les maux imaginables. (Anonyme).

 

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Louis XIII et l'Immaculée Conception

 

Lettre de Louis XIII au Pape Urbain VIII

 

Très Sainct-Père, bien que nous sachions que vostre Saincteté n'est que portée de soy à ce qui est de la piété et de la vénération des saincts et surtout de la glorieuse Vierge, nous avons cru estre de nostre debvoir de luy tesmoigner ce qui est nostre dévotion envers la Mère de Dieu, sinon en procurant une dernière décision de son Immaculée Conception, remettant cela à sa prudence et à ce que le Sainct-Esprit luy dictera debvoir estre cru en son Église ; du moins en suppliant Vostre Saincteté de toute l'étendue de nostre affecțion, d'ordonner que par toute la chrestienté sa feste, soubz le titre de l'Immaculée Conception, soit solemnisée ; elle est déjà célébrée par tout nostre royaume.

 

Signé : Louis.

 

À la suite de cette lettre, la Semaine catholique de Toulouse publie la note suivante : Cette lettre fut remise au Pape Urbain VIII par l'ambassadeur de France à Rome. Elle est datée du 24 novembre 1624. C'était l'année d'après la promotion de ce Pape au souverain pontificat. Un écrivain de Toulouse très estimé, qui veut bien nous honorer de sa bienveillance, a découvert ce document aux Vieilles archives de la guerre (tome XII, pièce 83), et a daigne nous la communiquer. Le bon roi Louis XIII ne fut pas exaucé. Le pape Urbain VIII, en fixant le calendrier ecclésiastique, ne jugea pas à propos de mettre au rang des fêtes chômées celle de l'Immaculée Conception.

 

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28 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

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Vingt-neuvième jour

L'intérieur de Marie

 

Emprunté à un auteur inconnu

 

Comme Jésus-Christ a été le parfait et le digne adorateur de Dieu son Père ; aussi Marie a été la plus parfaite adoratrice et la plus digne imitatrice de son Fils. Elle est donc celle de toutes les pures créatures qui a honoré Dieu le plus parfaitement.

Tant qu'elle a vécu sur la terre, elle n'eut jamais la plus légère attache à aucune créature. Son cœur se porta toujours à Dieu avec toute l'ardeur dont elle était capable, sans que rien au monde pût jamais affaiblir la tendresse de son amour : aimant toutes les créatures ; mais ne les aimant qu'en Dieu et pour Dieu.

Son âme sainte, unie au Cœur de Jésus, était comme un temple sacré, où résidait son Dieu, et où elle le contemplait et l'adorait sans cesse. Reconnaissant sa bassesse et son néant, elle se croyait incapable de glorifier dignement cette suprême Majesté ; et dans cet humble aveu de son incapacité, elle le conjurait de daigner lui même s'y louer et s'y glorifier par Jésus-Christ son Fils.

Jamais elle ne détourna son esprit et son cœur de la présence et du sentiment de son Dieu. Quand elle portait son esprit vers cet Être éternel, son âme y demeurait attachée par une contemplation et un amour, qui passent tous les efforts et les expressions de l'esprit humain.

N'étant point assujettie aux impressions des sens, elle recevait la céleste parole et les inspirations divines avec une si abondante plénitude que son âme, dépouillée des sentiments humains, se perdait, pour ainsi dire, dans le sein de la Divinité, et n'était plus qu'un même esprit avec Dieu.

Tout l'intérieur de son âme était donc comme divinisé ; et qui aurait pu voir cette âme pure, y aurait vu la Divinité y habiter comme sur un trône de sainteté. Oh ! qui pourrait dire combien de secrets divins et de mystères profonds lui furent révélés dans ces extases si sublimes, et quels délices elle y éprouva ? Quand on pourrait réunir tout ce qu'il peut y avoir de lumières, de plaisirs et de charmes dans le monde ; tout cela en comparaison de ce que Marie éprouvait, ne serait que ténèbres et qu'amertume.

Exempte du péché originel dès le premier instant de sa conception, elle n'éprouva jamais, comme nous, la rébellion d'aucune passion. Ce privilège était dû à sa dignité et réservé à elle seule. Il n'était pas juste que celle qui devait être la Mère de Dieu, fut un seul instant l'esclave du démon ; ni que le temple que la Sainteté et la Sagesse éternelle s'était choisi, fût jamais souillé de la plus légère tache ; ni enfin que celle qui devait écraser la tête du serpent et détruire le règne de Satan, fût un seul moment infectée de son venin, et soumise à son empire. (Anonyme).

 

La Flèche

 

Notre Dame à la Flèche

 

Dans une partie de l'Anjou qui, aujourd'hui, fait partie du diocèse du Mans, à l'entrée d'un pont jeté sur le Loir, s'élevait jadis une modeste chapelle nommée Notre Dame du Chef du Pont. De nombreux miracles attirèrent en ce lieu d'abord des pèlerins, puis des habitants. Telle est l'origine de la ville de la Flèche. Le vieux sanctuaire de Marie est aujourd'hui une chapelle latérale de l'ancienne église des Carmes.

Au commencement du XVIIe siècle, Henri IV établit à la Flèche un collège de Jésuites et il leur fit don d'une statuette, haute d'environ dix pouces, qui représentait la Vierge portant le divin Enfant sur le bras gauche et un sceptre dans la main droite. Quatre congrégations de la sainte Vierge furent établies dans le collège et embrassèrent toutes les classes de la société : l’une, de la Conception, pour les externes ; l'autre, de l'Assomption, pour les internes ; la troisième, de la Purification, pour les notables ; la quatrième, de la Nativité, pour les ouvriers et les marchands. Puis, les Pères ajoutèrent à l'oratoire de Saint Barthélemy un nouveau sanctuaire où ils placèrent une statue de la sainte Vierge, sous le nom de Notre Dame des Vertus. Ce pèlerinage est encore florissant.

 

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27 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

Le Mois de Marie, reine de France

 

Arche d'Alliance Temple

 

Vingt-huitième jour

L'Arche dans le Temple

 

Au Temple, la place de l'arche était dans le saint des saints où le grand prêtre seul pouvait pénétrer.

Au Ciel, la place de Marie est à la droite du Saint des saints, auprès de son Fils, le prêtre éternel : car au jour du sacrifice, elle se tint debout auprès de la croix.

Enfin, comme l'arche d'alliance, l'Église a sa place marquée dans le saint des saints ; au ciel, dont le Temple fut l'image, elle environnera Jésus, son divin chef et le véritable Saint des saints.

Et vous, âme fidèle, montez, montez encore, élevez-vous de vertus en vertus ; votre place est au ciel, près de Jésus, le Saint des saints, près de Marie, la reine des saints : car il sera donné au vainqueur de s'asseoir dans le trône même du Roi de gloire : Qui vicerit, dabo ei sedere mecum in throno meo (Ap. 3, 21).

 

Béhuard 2a-001

 

Notre Dame de Béhuard

 

Le canton de Saint Georges possède Notre Dame de Béhuard bâtie par Louis XI sur la pointe d'un rocher, dans une petite île au milieu de la Loire, à deux lieues d'Angers. Dès les premiers siècles, il y eut là un ermitage avec une chapelle de la Vierge. C'était le rendez-vous des pèlerins de la contrée. Louis XI, encore dauphin, traversait un jour la Charente, près de Ruffec, avec le roi son père, son oncle Charles, comte du Maine, et Louis de Valory. Le bateau chavira et les quatre passagers tombèrent dans la rivière dont le courant à cet endroit est très fort. Louis invoqua Notre Dame de Béhuard, et tous les quatre furent jetés sur la rive. Louis XI partagea les témoignages de sa reconnaissance entre Béhuart en Anjou et Cléry dans l'Orléanais : il fit construire une belle église à Béhuard et releva celle de Cléry.

 

Notre Dame de Pontron

 

À Pontron, dans la paroisse de Louroux, il y avait autrefois un sanctuaire dédié à Marie et célèbre dans la contrée. Les seigneurs angevins qui se rendirent à la croisade prêchée par saint Bernard, vinrent se mettre sous la protection de Notre Dame de Pontron et ils la prièrent de bénir leurs drapeaux et leurs armes.

 

Notre Dame du Marillais

 

À un kilomètre de l'église de Saint Florent s'élève Notre Dame du Marillais, une des plus grandes et des plus belles chapelles de France. On dit qu'en ce lieu Charlemagne remporta une grande victoire et qu'il l'attribua au secours de Marie, disant : « Marie est là ». De l'inscription latine : Maria illic est, le peuple aurait fait par altération : Marillais. On donne aussi d'autres étymologies. Jadis ce pèlerinage était très célèbre ; on y venait de l'Allemagne même et d'Angleterre. Le 8 septembre, l'affluence était si considérable qu'il fallait plus de cent bœufs pour nourrir la multitude.

 

ND de France-001

 

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26 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

Mary+Ark+of+the+Covenant+Monstrance

 

Vingt-septième jour

L'Arche et les bénédictions

 

2 Rois 6, 10-12

 

Dans la demeure du vertueux Obédédom, l'arche devient une source de bénédictions.

Présente dans un cœur, dans une maison, dans une famille, dans une cité, par les honneurs qu'on lui rend, par les prières qu'on lui adresse, Marie ne cesse d'y répandre le bonheur.

Heureuses les nations, heureuses les familles qui, respectueuses et dociles, reçoivent avec reconnaissance l'enseignement et la direction de l'Église infaillible et immaculée. Dieu les bénira, comme il bénit le vertueux enfant d'Israël qui reçut l'arche dans sa maison.

Heureuses les cités, heureuses les familles qui possèdent dans leur sein un chrétien fidèle et fervent ! S'il y est traité avec le respect que mérite sa vertu, il est pour la famille et pour la cité tout entière une bénédiction continue.

 

Loches 2a

 

La Ceinture de la sainte Vierge à Loches (1)

 

L'antique collégiale de Notre Dame du château de Loches, construite par le Comte d'Anjou, Geoffroy Grisegonelle, et reconstruite presque en entier en 1160 par Thomas Pactius, prieur du Chapitre, est devenue l'église paroissiale de Saint Ours depuis 1802.

L'on y conserve une Ceinture de la sainte Vierge, donnée par le comte Geoffroy, à son église du Château. La tradition et les archives de l'ancien Chapitre de Notre Dame s'accordent à dire que cette insigne relique avait été envoyée de Constantinople à l'Empereur Charles le Chauve, mort en 877 (d'autres disent à Charlemagne), et que depuis sa translation en France jusqu'à l'année 978 (996, selon d'autres), elle fut gardée avec honneur dans la chapelle royale.

Or, Geoffroy Grisegonelle ayant accepté de combattre seul à seul contre un prince allemand qui disputait au roi de France ses droits à la couronne la reine envoya au Comte d'Anjou, comme sauvegarde, la Ceinture de la sainte Vierge, conservée dans la chapelle de son palais. Elle lui recommanda de la porter sur lui pendant le combat, l'assurant que la Vierge Marie, à qui avait appartenu cette Ceinture, lui ferait remporter la victoire. C'est ce qui arriva.

Le roi et la reine, après la victoire de Geoffroy qui leur assurait la tranquille possession du trône, lui firent don de la précieuse relique, qu'il se hâta de déposer dans son église du Château de Loches. Depuis ce moment, la sainte relique y fut l'objet de la vénération universelle. L'histoire de la Collégiale nous a conservé les noms des rois et des princes de sang royal qui vinrent la vénérer. Philippe-Auguste, saint Louis, Philippe le Bel, Jean II, Charles VII, Louis XI, Louis XII et la reine Anne de Bretagne, François Ier et Charles-Quint, Henri II et Catherine de Médicis, Charles IX, Henri III, le petit fils de Louis XIV, Philippe V, se rendant en Espagne pour y prendre possession du trône, vinrent à l'église collégiale, et usèrent du droit que leur donnait leur naissance pour faire exposer à leur vénération la Ceinture de la Mère de Dieu. Chaque année on l'exposait à la vénération publique le 3 mai et le 15 août ; ces jours là le peuple chrétien affluait à l'Église collégiale, et l'on voyait souvent dans ses rangs des personnes illustres par leur naissance ou leur sainteté, telle que la Bienheureuse Jeanne de Maillé. Le reste de l'année, la Ceinture était soigneusement enfermée dans une armoire à double porte, garnie de fer et munie de cinq serrures.

La Ceinture de la sainte Vierge est d'un tissu très fin, de couleur noisette, dont la matière est vraisemblablement du lin. Elle a 2 mètres 10 c. de long, et à peu près 3 centimètres de large. On la conservait avant la Révolution dans un riche reliquaire de vermeil, fait sur le modèle de l'église du Saint Sépulcre de Jérusalem. Elle reposait sur une agathe d'une rare beauté, enrichie de pierres précieuses et d'or.

Quand les révolutionnaires vinrent piller l'église collégiale, le riche reliquaire qui renfermait la Ceinture tenta leur cupidité ; ils le volèrent donc ; mais la sainte relique fut sauvée de leurs mains sacrilèges par M. l'abbé Pierre-René Leduc.

En 1803, elle fut rapportée à l'église du Château et reconnue solennellement, le 7 août, par les anciens chanoines et chapelains de la Collégiale. En 1834, Mgr de Montblanc, archevêque de Tours, permit de l'exposer, comme par le passé à la vénération des fidèles. Elle est maintenant déposée sur un coussin de drap d'or, auquel elle a été solidement fixée par des attaches portant le sceau archiépiscopal, et renfermée dans une chasse de bronze doré, représentant une église gothique.

Le culte de cette Ceinture s'est conservé à Loches, et y attire une nombreuse affluence aux jours consacrés à ses fêtes. Il a donné lieu à un usage qui remonte à une grande antiquité : celui de faire bénir et toucher à la relique des rubans qu'on porte avec confiance dans la protection de la sainte Vierge. Les jeunes filles aiment à porter ces rubans le jour de leur première communion et de leur mariage. Il existe dans plusieurs anciennes familles lochoises de ces rubans qui ont plus de deux cents ans d'existence.

 

(1) Les dimensions de la Ceinture de Loches. (3 centimètres seulement de largeur) permettent de penser que le Comte d'Anjou aura réservé la partie principale pour l'Anjou et qu'il n'aura détaché qu'une bande assez étroite de la précieuse relique pour l'église de son château de Loches.

 

ND de France-001

 

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25 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

Le Mois de Marie, reine de France

 

Immaculée Franciscaine-001

 

Vingt-sixième jour

L'Arche, les Béthsamites et Oza

 

Les Béthsamites jettent sur l'arche un regard indiscret, ils sont frappés de mort (1 R. 6, 19) ; Oza porte sur elle une main téméraire , il est frappé de mort. (2 R. 6, 7).

Ne cherchez pas à scruter les mystères accomplis en Marie. Défendez sa gloire assurément : elle est votre Mère, elle est votre reine ; mais ne cherchez pas à l'expliquer : elle est le chef-d'œuvre de la sagesse et de la puissance de Dieu. Or, il est écrit : « Celui qui scrute la majesté, sera écrasé par la gloire de cette majesté suprême ». Qui scrutator est majestatis, opprimetur a gloria.

Malheur aux Béthsamites ! Malheur à Oza ! Ne regardez pas, ne touchez pas.

Ne regardez pas : dispensez-vous de surveiller et d'examiner l'enseignement de l'Église ou son gouvernement. Vous n'en avez pas le droit.

Ne touchez pas : je ne dis pas pour frapper, je dis même pour protéger. Sages et puissants du siècle, lisez l'histoire. Elle vous dira quel fut le sort des rois, des magistrats, des ministres, des conseils et des assemblées qui osèrent soumettre à leur examen, à leur placet, les actes de l'Église, les bulles et les décrets de ses Pontifes, ou porter la main soit sur les personnes, soit même sur les choses qui lui appartiennent. Protégez, c'est votre devoir, mais sans toucher.

 

Le Puy Notre Dame 2a

 

Le Puy Notre Dame

 

En 996 le roi Robert, fils de Hugues Capet, vit sa couronne menacée par un seigneur puissant, nommé Berthold. C'était un géant très redouté en raison de sa for ce extraordinaire. La reine Constance invita Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou, à combattre ce guerrier, et, pour exciter sa confiance, elle lui remit une ceinture de la sainte Vierge qui avait été jadis envoyée de Constantinople à Charlemagne. Muni de cette ceinture, Geoffroy s'avança contre Berthold comme autrefois David contre Goliath, il tua le géant et mit son armée en déroute. Pour toute récompense, il demande la précieuse ceinture qu'on lui avait prêtée pour le combat. Cette ceinture est tissue de laine couleur gris de lin, avec de petits filets de soie.

Vers le onzième siècle Guillaume VI, duc d'Aquitaine, bâtit au Puy Notre Dame, dans le canton de Montreuil, une église en l'honneur de la sainte Vierge avec un monastère où il établit des religieux de saint Benoît pour y conserver la ceinture de la Mère de Dieu. L'éclat des miracles opérés en ce sanctuaire lui donna une grande célébrité.

En 1240 saint Louis y vint avec ses frères et toute sa cour. Louis XI fit souvent ce pèlerinage. On y vit aussi Charles VIII et Louis XIII.

Lors de sa première grossesse, Anne d'Autriche fit chanter neuf messes au Puy Notre Dame, et la ceinture lui fut apportée par deux chanoines. La reine redemanda la sainte relique le 7 août 1638, elle en était revêtue lorsque le 5 septembre elle mit au monde un fils que, par reconnaissance elle appela Dieudonné, et que la France nomma plus tard Louis le Grand. Deux ans après, au mois de septembre 1640, elle réclama encore la ceinture, et s'en étant revêtue elle donna le jour à un second fils qui fut Philippe, duc d'Orléans. En 1542 elle se rendit elle-même au Puy Notre Dame avec le Dauphin et le présentant au chanoine qui, la première fois, lui avait apporté la relique, elle lui dit : « Messire Christophe, voici un des fruits de votre ceinture ».

À l'époque de la Révolution l'église fut dévastée. Un homme du pays, nommé Guillon, se mêla aux pillards comme pour prendre part au butin et il déroba la sainte relique pour la sauver. La tourmente passée, il la remit au curé.

 

ND de France-001

 

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24 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

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Vingt-cinquième jour

L'Arche chez les Philistins

 

1 Rois 4, 5, 6

 

Portée par des mains indignes, l'arche, un jour, fut prise par les Philistins ; mais à son approche les idoles tombèrent, et les infidèles furent frappés d'une affreuse maladie. Ainsi, reine toujours invincible, Marie domine au milieu de ses ennemis : Dominare in medio inimicorum tuorum.

Invoquez Marie, elle renversera dans votre intelligence l'idole du préjugé, dans votre cœur l'idole de la passion.

Malheur au prêtre indigne ! Par lui l'Église est livrée aux puissances impies. Mais il partagera le sort des fils coupables du grand prêtre Élie.

Malheur aux Philistins, malheur aux impies, surtout à l'instant où, croyant triompher, ils semblent tenir l'Église sous leur empire. L'Église est née pour dominer. Libre et souveraine, partout, fût-elle captive et enchaînée, il faut qu'elle règne et qu'elle triomphe. Sa présence seule renverse et brise les idoles que le monde adore. Ni l'or, ni le fer, ni l'opulence, ni la force ne peuvent tenir devant elle. Car elle aussi, elle est la force, mais la force spirituelle, et cette force l'emporte autant sur la force du monde que l'esprit l'emporte sur la matière.

Soyez ferme, chrétien, et ne tremblez pas. Fussiez-vous environné par les impies et par les libertins : devant vous tomberont brisées les idoles qu'ils adorent.

 

Cunault 2

 

Notre Dame de Cunault

 

Le canton de Gennes offre à l'admiration des pèlerins l'église de Notre Dame de Cunault. Ce nom vient du mot latin cunæ, berceau, parce que dans ce sanctuaire on honore Enfant Jésus au berceau et allaité par sa Mère. La tradition attribue la fondation de cette église au roi Dagobert (630). On y conservait l'anneau que saint Joseph mit au doigt de la sainte Vierge lors de la cérémonie de son mariage. Cet anneau était d'un or très pur et enrichi d'une pierre précieuse qu'on croyait être une améthyste bleue très fine.

Cunault possédait aussi une fiole de cristal de roche enchâssée dans de l'argent, où l'on conservait du lait de la sainte Vierge.

Geoffroy, comte d'Anjou, exempta l'église de Cunault de toute juridiction séculière en l'année où, par l'aide de Dieu et de sa sainte Mère, il acquit la partie de la Normandie qui est en de ça de la Seine. Actum est Andegavis in anno quo, annuente Deo et sancta Matre ejus, partem Normanndæ quæ est citra Sequanam acquisivimus. (1143).

 

ND de France-001

 

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23 mai 2022

Le Mois de Marie, reine de France

 

Le Mois de Marie, reine de France

 

ArkCovenant-Axum

 

Vingt-quatrième jour

L'Arche au jour du combat

 

Josué 3 et 4

 

Au jour du combat, l'arche portée dans les rangs d'Israël, lui assurait ordinairement la victoire. Le Jourdain débordé ferme l'entrée de la terre promise. L'arche avance portée sur les épaules des prêtres, aussitôt le fleuve suspend son cours et Israël passe. Jéricho oppose ses remparts ; l'arche est portée par les prêtres autour de la fière cité, et au septième jour, au septième tour, ses murailles s'écroulent.

Au jour de la tentation ou de l'épreuve, invoquez Marie, et devant vous le flot de la passion s'arrêtera, la puissance du monde s'écroulera. Au jour du combat, soit contre l'erreur et le sophisme, soit contre la passion et le vice, l’Église est avec nous, l'Église nous précède et nous dirige ; suivons-la par la foi et par l'obéissance, et nous verrons le fleuve de l'erreur et de la passion s'arrêter pour nous livrer passage ; nous verrons les remparts de Jéricho, les portes de l'enfer, les hautes et grandes puissances de ce monde s'écrouler pour nous laisser l'empire, l'empire sur le péché, l'empire sur le respect humain, l'empire sur la chair, l'empire sur nous-même, l'empire sur les âmes.

À votre tour, vous serez la force du faible et la terreur du méchant. Devant vous, comme devant l'arche, on verra les flots s'arrêter et les remparts s'écrouler ; on verra les passions reculer et les obstacles tomber.

 

ND des Ardilliers de Saumur-001

 

Notre Dame de Fontevraud

 

Sur les confins de l'Anjou et du Poitou il y avait jadis une vaste forêt. Un brigand, fameux sous le nom d'Evrault, y avait établi son repaire près d'une fontaine qui de son nom fut appelée Fontevraud (Fons Evraldi).

Vers l'an 1095 Robert d'Arbrissel fonda en ce lieu solitaire un ordre religieux des deux sexes dans lequel les hommes, pour imiter la soumission de Jésus, puis de saint Jean à la très sainte Vierge faisaient vœu d'obéissance à l'abbesse qui était supérieure de l'ordre entier.

La magnifique église de ce monastère fut consacrée à la sainte Vierge par le Pape Calixte II en 1119. Henri II et Richard Cœur de Lion voulurent y être enterrés. Après avoir servi de prison jusqu’en 1985, cette abbaye est aujourd’hui un musée.

 

Notre Dame des Ardilliers

 

Ce sanctuaire, un des plus célèbres de France par les grands miracles qui s'y sont opérés, doit son origine à une image, en pierre, de la Mère de Dieu que vénérait, dans la grotte où il se tenait caché, un fervent religieux de Saint Florent, nommé Absalon, qui avait été chassé de son monastère par les Normands.

Cette statue fut exposée plus tard à la dévotion des peuples sous un arceau de pierre. Elle représentait la Vierge assise, tenant entre ses bras son Fils mort et descendu de la croix. On l'appela Notre Dame des Ardilliers, parce que le terrain en cet endroit est argileux et que le patois du pays donne à l'argile le nom d'ardille.

Un homme ayant un jour essayé d'enlever la statue fut frappé d'immobilité jusqu'à ce qu'il eût demandé pardon à la Mère de Dieu. Trois autres ayant conçu le même projet réussirent à la charger sur leurs chevaux, mais ne pouvant les faire avancer d'un pas, ils furent obligés de remettre l'image sous l'arceau. Enfin on éleva un sanctuaire convenable.

Parmi les pèlerins de Notre Dame des Ardilliers on cite M. Olier qui y revint plusieurs fois, et Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, fondateur des Prêtres du Saint Esprit et des Sœurs de la Sagesse. Un grand nombre de protestants ont abjuré l'hérésie aux pieds de cette image.

 

ND de France-001

 

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